Sainté Barthélemy
29/03 15:30

Avocat des Magics Fans et des Green Angels menacés de dissolution par le Sinistre de l'Intérieur, l'excellent Pierre Barthélemy s'est exprimé à la mi-journée à Sainté entouré de représentants des 2 groupes ultras stéphanois lors d'une conférence de presse retransmise par l'AD2S.
"L’objectif va être de démontrer qu’on se trompe sur le dispositif juridique qui est choisi car en fait on se trompe sur le diagnostic. On voit bien que dans le discours il y a deux motivations principales. La première, c’est des problématiques qui seraient nationales. Les groupes de Saint-Etienne sont en quelque sorte les cobayes, les premiers, pour résoudre des problématiques nationales mais absolument pas des problématiques locales. Il y a un problème de ciblage qui est important. Le second problème, c’est qu’il y a une méconnaissance à Paris au sein des services centralisés de l’administration de la réalité de ce que c’est qu’une association de supporters, a fortiori à Saint-Etienne.
Lorsqu’on voit que la première ligne, le premier argument dans les procédures de notification, c’est de dire que ces deux groupes ne sont pas des groupes de soutien à leur équipe, qu’ils ne cherchent même plus à soutenir leur équipe mais prétextent l’AS Saint-Etienne pour s’adonner à la recherche systématique de violence, on est profondément choqués. Moi je ne viens pas des tribunes, je ne suis pas un ultra, et pourtant j’ai été choqué dès la première ligne. Ça m’a profondément choqué qu’on puisse avoir notre pays, notre République, qui écrit ça alors qu’il aurait fallu peut-être 2 coups de téléphone et 5 minutes de travail de terrain pour se rendre compte que ce n’était pas la réalité.
On va démontrer les nombreuses erreurs énoncées dans ces documents. Il est évoqué l’interpellation de Monsieur Dupont ou de Monsieur Michel en disant que ce sont des dirigeants de ces associations. Ce sont des gens que ne connaissent pas les associations. Ils sont allés prendre des fichiers de personnes condamnées à l’occasion de matches de football et ils ont décidé de les répartir dans l’une ou l’autre des associations. Cela montre une absence totale de travail préparatoire.
On va démontrer, et c’est fondamental en matière de dissolution administrative, que ces dissolutions ne sont pas nécessaires. L’administration doit démontrer que cette mesure est indispensable pour assurer la sauvegarde de l’ordre public à l’occasion des manifestations sportives de l’AS Saint-Etienne. Aujourd’hui il n’y a absolument aucun élément. L’ASSE joue entre 35 et 50 rencontres par saison. Si c’était indispensable de dissoudre ces associations, il y aurait des incidents à tous les matches. Des incidents graves, systématiques, structurels. Chacun sait que ce n’est absolument pas le cas.
Les dissolutions ne sont pas nécessaires non plus car en fait elles n’empêchent pas les personnes qui se comportent mal d’aller au stade. On déstructure des associations, on déstructure des structures, mais on n’empêche absolument pas les membres d’aller au stade ou de continuer de venir aux abords du stade. Cette mesure va détruire ce qui a été construit pendant 33 et 34 ans [les Magics Fans ont été créés en 1991, les Green Angels en 1992, ndp2]. Pas seulement des structures internes mais des interlocuteurs, des partenaires à l’échelle local et nationale. Elle ne va absolument pas écarter des stades les personnes qui se comportent mal.
Ça renvoie à l’échec, à la mauvaise route de la politique nationale en matière de supportérisme ces dernières années, où les mesures collectives priment toujours sur les mesures individuelles. On a par exemple aujourd’hui davantage d’interdictions ou de restrictions de déplacement de supporters donc de mesures collectives que de mesures individuelles d’interdiction de stade. On interdit davantage en nombre les déplacements de supporters que l’on interdit les personnes qui se comportent mal de se rendre au stade.
C’est un échec total qui se double aussi d’un abandon des procédures judiciaires au bénéfice de procédures administratives. Parce que là c’est une dissolution administrative. On n’est pas dans une dissolution judiciaire ou l’association a été condamnée parce qu’elle a eu des comportements contraires au droit pénal. On est dans une mesure qui se veut préventive. Juridiquement, cette mesure dit que la seule solution pour éviter que des incidents se répètent, c’est de dissoudre ces associations. Juridiquement, c’est exactement ce qu’impose le texte. Malheureusement, il n’y a que quelques personnes en France qui pensent que c’est le cas. L’unanimité des spécialistes et même des moins spécialistes démontre que ce n’est pas le cas.
Le Ministère doit démontrer que cette mesure est proportionnée c’est-à-dire qu’il doit démontrer qu’il n’y a aucune mesure alternative, intermédiaire, qui serait moins attentatoire aux libertés fondamentales mais qui permettrait tout autant de préserver l’ordre public. En déstructurant ces groupes, on va rendre beaucoup plus complexe la structuration, l’organisation de la sécurité, de l’animation et même de la vie locale, de la vie sociale à Saint-Etienne ou dans ses tribunes.
Mais surtout, il y a une quantité de mesures intermédiaires. Notamment l’Instance Nationale du Supporterisme, rattaché au Ministère des Sports, a développé toute une série d’outils qui ne sont pas mis en place. Par exemple le policier référent supporters visiteurs, un policier dédié, un interlocuteur dédié spécialiste qui doit permettre d’éviter ces tensions et ces incidents. Aujourd’hui, il n’est toujours pas déployé à l’échelle nationale car on n’a pas 50 000 € à mettre pour financer du matériel pour ces policiers…
Dernier point, crucial, l’absence totale de mesures individuelles. Dans l’arrêté ministériel d’interdiction de déplacement des supporters du Paris Saint-Germain à Saint-Etienne, il est écrit qu’il n’y a aujourd’hui que 2 interdictions administratives et 6 interdictions judiciaires de stade contre les supporters de Saint-Etienne. Sur la saison dernière, il n’y a eu que 24 interpellations à l’occasion de toutes les rencontres disputées par l’ASSE. On est entre 20000 et 40 000 personnes qui viennent à chaque rencontre. Vous multipliez ça par le nombre de rencontres, vous divisez par le nombre d’interpellations.
On est sur des épiphénomènes et sur une absence totale de volonté d’identifier individuellement les quelques personnes qui créent ces incidents. Tant qu’il n’y aura pas ces efforts faits par l’Etat, par la justice, par la police, d’aller identifier ceux qui créent ces incidents, déstructurer les organes, les partenaires, les interlocuteurs ne résoudra absolument aucun problème. C’est exactement ce que nous allons plaider. On ne va pas le plaider par artifice juridique ou par effet de manche. On va le plaider parce que c’est une conviction profonde partagée par tous les acteurs qui maîtrisent ce sujet.
Quand on suit toute la communication qui est faite, qui démarre en octobre 2024 juste après le changement de ministre de l’intérieur, il y a tout un narratif qui est sorti et ce ne sont que des considérations d’ordre national. Le nombre de forces de l’ordre mobilisées, le fait que les stades seraient des zones de non droit. Quand on suit toutes les interviews qui ont été très nombreuses sur le sujet… La caisse de résonnance médiatique du football est toujours une opportunité politique pour qui veut se faire entendre ou donner l’illusion d’agir.
Ça n’a jamais été un seul élément ou argument avancé par rapport à Saint-Etienne et à ses groupes de supporters. Il y a 3 villes qui ont évoquées par rapport à la communication ministérielle depuis octobre. C’est Paris, Marseille et Lyon, en disant que ça mobilisait 50% des forces de l’ordre sur les matches de football le week-end. Le fait que Saint-Etienne sorte du chapeau, de nulle part, comme ça, après 5 ou 6 mois de narratif purement national et sans lien avec des considérations propres aux Magic Fans et aux Green Angels, ça interpelle nécessairement.
Le soutien reçu est hors norme. J’ai reçu en 10 jours plusieurs milliers d’attestations et de messages de soutien de partout. Dans le football, dans d’autres sports mais aussi par des élus, par des parlementaires de tous les départements, par vos confrères aussi. Je n’ai jamais vu ça ! Le soutien est unanime. Je n’ai même pas reçu un mail de quelqu’un qui dit « comment pouvez-vous défendre ces gens-là. » Je crois que j’ai des cernes sous les yeux qui montrent le temps passé à ouvrir mes mails (sourire). Je n’ai jamais assisté à une telle unanimité, à un tel volume de soutien."
Pas de Pau pour Cissé
29/03 11:54

Alors qu'il avait purgé sa suspension faisant suite à son expulsion à Charléty il y a un mois, Karim Cissé (20 ans) n'a pas été convoqué dans le groupe annécien qui s'est incliné hier à soir à Pau lors de la 28e journée de Ligue 2. Depuis qu'il a été prêté à la fin du mercato hivernal, l'attaquant guinéen sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2026 a à peine plus joué en Ligue 2 (278 minutes) qu'en Coupe de France (257 minutes).
Les deux autres joueurs prêtés en France par les Verts étaient de nouveau titulaires hier lors de la journée de la 27e journée de National 1. Darling Bladi (Bourg-Péronnas) a concédé à Nîmes un penalty qui lui a valu une biscotte. Mais son gardien a arrêté le péno et aidé les visiteurs à s'imposer 3-1. Pendant ce temps-là, Beres Owusu (QRM) a fait un bon match nul et vierge sur le terrain de l'US Orléans de Jimmy Giraudon.
Loyauté, soutien et amour fraternel
29/03 10:25

A l'instar du quotidien Ouest-France, Le Parisien met en exergue les liens très forts qui unissent le numéro 22 de l'ASSE et le numéro 7 du QSG, adversaires ce soir à Geoffroy-Guichard.
"Khvicha Kvaratskhelia et Zuriko Davitashvili partagent une amitié vieille de plus de 10 ans qui trouve ses origines à Tbilissi, capitale de la Géorgie. C’est là-bas que les deux joueurs ont démarré le football. "Ils ont rejoint l’académie à peu près au même moment, à l’âge de 11 ans. Ils ont grandi ensemble, ont joué ensemble dans leur jeunesse et ont gardé un lien fort malgré le fait qu’ils jouent dans des clubs différents. Je décrirais leur relation en trois mots : loyauté, soutien et amour fraternel", confie Levan Gvantseladze, qui les a vus grandir.
Le directeur de l’académie de football du Dinamo Tbilissi se souvient : "En tant que jeunes joueurs talentueux qui vivaient pour le football, ils avaient beaucoup de choses en commun. Les entraînements quotidiens, les voyages, les matchs et même les moments difficiles n’ont fait que renforcer leurs liens. Zuriko et Khvicha ont passé beaucoup de temps ensemble, ils étaient vraiment inséparables pendant leur enfance."
Sur le terrain, rien ne les arrêtait ! Le Parisien jouait déjà ailier, son poste de prédilection, et le Stéphanois dans l’axe, derrière l’attaquant, où il empilait les buts à la réception des centres de son camarade. "Dans une interview, Zuriko a déclaré : "J’aurais pu faire une passe à Khvicha les yeux fermés", se remémore le journaliste géorgien Kakha Dgebuadze. Ils se connaissent très bien. Leur amitié est vraiment très forte et elle se manifeste lors des rassemblements de l’équipe nationale. Leurs compagnes sont aussi très amies."
"On s’appelle tous les jours que Dieu fait, Khvicha est comme un membre de ma famille, c’est normal", nous raconte le numéro 22 de l’AS Saint-Étienne. Passé, comme lui, par le Rubin Kazan en Russie après leur aventure à Tbilissi, il décrit "quelqu’un de très attentif qui, dès que tu as besoin de quelque chose, peut te répondre à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
"Kvaradona", parrain du jeune Dati, fils de Davitashvili, a certes emprunté une route plus étoilée en devenant star à Naples, mais il n’a jamais coupé le cordon avec son complice qui, au fil des ans, est devenu un vérita-ble confident. "Les deux joueurs sont presque toujours ensemble lors des camps d’entraînement de l’équipe nationale. Depuis l’époque où Khvicha et Zuriko jouaient dans leurs équipes de jeunes, ils sont devenus les meilleurs amis du monde", abonde Otar Giorgadze, chef de presse de l’équipe géorgienne.
Khvicha Kvaratskhelia et Zuriko Davitashvili seront ce samedi à 22 heures, heure géorgienne (+ 3 heures par rapport à la France) les vedettes d’un prime-time très attendu dans le Caucase. Les deux joueurs en parlent d’ailleurs depuis un moment. "Depuis que Kvara est arrivé en France, en réalité, on n’arrête pas d’en discuter, on n’arrête pas d’en rigoler. Chacun dit à l’autre qu’il va gagner, c’est un match qu’on a ciblé et qu’on a hâte de jouer », s’amuse l’attaquant stéphanois."
Battre Paris, ce ne serait pas rien !
29/03 09:47

Comme le souligne Opta, le QSG compte 52 victoires toutes compétitions confondues contre l'ASSE (27 nuls, 13 défaites). Seuls les Canaris ont subi encore plus de défaites (54) que les Verts face à l'ogre parisien. De leur côté, les Stéphanois ne se sont plus souvent inclinés que face à l'OM dans leur histoire (57).
Alors que Saint-Etienne reste sur 4 matches d'insuccès à Geoffroy-Guichard (2 nuls, 2 défaites), le QSG n'a perdu aucun de ses 37 derniers matches à l'extérieur en Ligue 1 (29 victoires, 8 nuls) et pourrait égaler la plus longue série dans le Top 5 européen, détenue par Milan (38 entre 1991 et 1993).
On les appelle clic et clac
29/03 09:08

Coéquipiers en sélection géorgienne, Zuriko Davitashvili et Khvicha Kvaratskhelia vont s'affronter ce soir à Geoffroy-Guichard. Avant ce choc de la 27 journée de L1, Ouest-France met un coup de projecteur sur les deux protégés de Willy Sagnol et Adel Chedli. Extraits.
"L’attaquant de l’ASSE ne tarit pas d’éloges au sujet de son ami, de 3 jours son aîné, et de la relation quasi fraternelle qui les unit depuis toujours. "Nous sommes de vieux amis et nous avons partagé beaucoup de souvenirs ensemble en Géorgie ou en sélection", reconnaît Davitashvili. "Nous avons commencé à 10 ans. Khvicha est le parrain de mon fils et nous sommes une grande famille." "Kvara" a même suivi les précieux conseils de son ami pour poser ses valises dans la Ville Lumière. "Nous avons parlé avant qu’il signe au PSG. Du club, du Parc des Princes et de l’ambiance, de la France. Je ne lui ai dit que des bonnes choses."
Dans la vie comme sur les terrains, ils dévoilent au grand jour leur complicité presque enfantine et insouciante. "On les appelle clic et clac", sourit Fabien Bossuet, le préparateur physique de la sélection géorgienne depuis 2021. "Ces deux-là sont toujours collés. Il y a une réelle complicité, comme des frères. Deux amoureux du football à qui il est parfois difficile de dire stop quand il faut sortir du terrain." Deux compères aux tempéraments pourtant bien différents. Chez les jeunes, Davitashvili était le "petit rigolo" de la bande, la tête d’affiche, Kvaratskhelia, l’élève modèle et introverti. Mais sur le terrain, chacun use de ses armes.
Capable de prendre le jeu à son compte rapidement et habile de ses deux pieds, l’actuel n°7 du PSG est technique et polyvalent. "Kvara, c’est un joueur particulier avec un toucher de balle propre à lui", détaille Fabien Bossuet. "J’ai côtoyé beaucoup de grands joueurs dans ma carrière, mais il est unique. Il est là où il doit être pour s’exprimer pleinement." Des éloges partagés par son coéquipier en sélection. "C’est un joueur très important peu importe l’équipe dans laquelle il joue. C’est l’un des meilleurs" confie Davitashvili, qui l’a déjà affronté, il y a quelques années, en Russie lorsqu’il évoluait à Arsenal Toula et Kvaratskhelia au Rubin Kazan.
"Zuka", buteur lors du match aller au Parc des Princes, parvient à tirer son épingle du jeu statistiquement (7 buts, 5 passes décisives) dans une saison difficile. "Il a beaucoup de qualité technique, mais surtout physique. C’est un joueur explosif qui répète sans cesse les efforts", souligne Bossuet, qui a aussi officié auprès de Rudi Garcia à Marseille, entre 2017 et 2019. "Son niveau de jeu va augmenter quand on lui donnera l’opportunité de le faire. Conjuguer temps d’adaptation et exigences de l’entraîneur dans un contexte particulier peut prendre du temps. Mais athlétiquement, il est exceptionnel."
Romeyer chagriné
29/03 08:32

Dans sa dernière édition, Le Parisien met à l'honneur Roro. Extraits.
"L'été dernier, il a été victime d’un infarctus. Après 4 jours en soins intensifs et la pose d’un stent coronaire par sa propre fille, il est sorti d’affaire. "Je suis passé tout près de la mort", reconnaîtra-t-il en sortant de l’hôpital. Hyperactif, il n’a pas supporté le vide brutal après 18 ans de présidence. L’ASSE, c’était la seconde famille de Romeyer. Sa danseuse, sa muse, sa passion. Il l’a parfois dirigée comme il conduisait ses voitures sur les autoroutes voisines : trop vite et en fatiguant le moteur.
Les Verts souffrent en L1 mais Romeyer ne veut pas s’exprimer publiquement. Pas envie, au fond, de s’épancher sur une situation qui le mine. Mais d’autres parlent pour lui. Il assistera au match contre Paris et possède sa table, offerte par le club, dans le salon de 1933, niché dans les loges de Geoffroy-Guichard. Là où les partenaires du club se croisent. Ensuite, il se rend à sa place située du côté de la tribune nord, où chantent les Magic Fans. Assez loin donc de la tribune officielle. Pour ne plus déranger.
Il y a quelques mois, le club lui a écrit officiellement pour lui demander de ne plus venir presque toutes les semaines au centre d'entraînement. Romeyer en a été assez chagriné mais il a obtempéré. Il n’est depuis retourné à L’Étrat que pour une assemblée générale du club. Il est aussi responsable du musée des Verts, installé dans les entrailles du stade. Là-bas, on l’aperçoit régulièrement. Il aime y incarner et cultiver la mémoire verte. Il récolte des fonds pour des associations caritatives et donne aussi des conférences sur le management.
Le 12 mars, il était au pied du podium de Paris-Nice lors de l’arrivée de la 4e étape à la Loge des Gardes. Ce jour-là, tous ceux qui l’ont croisé ne lui ont parlé que du maillot vert. Dès qu’il apparaît quelque part, tout le monde lui parle des résultats de l’ASSE. Et pas avec le sourire. Au fond de lui, il n’est pas heureux d’avoir lâché les rênes du club même s’il sait que c’était inéluctable. Mais, désormais débarrassé des insultes des ultras et des moqueries sur les réseaux sociaux, il se redécouvre aimé par les supporters. Et cela suffit à faire battre son cœur."
5000 à la manif, 38169 dans le Chaudron ?
29/03 08:00

Dans sa dernière édition, la Pravda du jour évoque la manifestation contre le projet de de dissolution des 2 groupes ultras stéphanois qui précédera la réception du QSG ce samedi. Extraits.
"La chasse aux billets est à son apogée et elle devrait permettre au stade Geoffroy-Guichard de battre son record d'affluence de la saison, samedi soir (38 169 spectateurs sont attendus). Menacés de dissolution, les Magic Fans et les Green Angels ont décrété une mobilisation générale qui débutera dès midi sous la pluie et sur la place Jean-Jaurès, située entre la préfecture de police et la mairie. Cette manifestation devrait, en premier lieu, rassembler des ultras accourus de l'Europe entière. De Croatie, avec la présence de représentants de la Torcida Split, d'Italie, venus de Brescia, de Stuttgart, en Allemagne... Tous, se réclament proches de longue date avec les MF91. Mais pas seulement. Le Chaudron constituant le coeur de la ville depuis des générations, les Stéphanois se sentent attaqués dans ce qui forge leur identité. Supporters, sympathisants et habitants viendront donc grossir les rangs. Si bien que 5 000 personnes devraient marcher sur le Chaudron, dans l'après-midi.
Cette vague de soutien sans précédent a poussé les nouveaux dirigeants de l'ASSE à la réflexion. À défaut d'être présent en centre-ville, tout le board stéphanois ainsi que des salariés du club accueilleront le cortège aux abords du Chaudron. Ivan Gazidis y compris. Le président des Verts reviendra dans le Forez, ce samedi matin. Marcher à la tête, où aux côtés de ses supporters, lui permettrait de se draper des habits du "président du peuple", d'assurer ainsi une paix sociale autour d'un club à la lutte pour son maintien. Mardi, les dirigeants de l'ASSE accompagneront de leur plein gré leurs ultras à leur audition devant la commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives du ministère de l'Intérieur, dont le directeur de cabinet, Franck Robine, est l'époux de Catherine Séguin. Alors préfète de la Loire (2020-2023), elle avait eu maille à partir avec les ultras stéphanois."
Gagnez un Paris !
29/03 07:40

Depuis 2012 et une victoire 2-1 au Parc, (Aubameyang, Sakho csc), l'ASSE n'a remporté aucun de ses 27 derniers matches toutes compétitions confondues contre le QSG (6 nuls, 21 défaites), plus longue disette de son histoire contre un adversaire toutes compétitions confondues (21 contre les vilains entre 1994 et 2010). Selon Opta, le club parisien a signé une plus longue série d'invincibilité contre seulement deux équipes dans son histoire : Angers (30 depuis 1976) et Brest (32, depuis 1985).
Tyrone marque mais perd chez Kenny
28/03 23:08

Le cancrico de la 27e journée de National 1 a donné lieu à de sympathiques retrouvailles ce soir entre deux anciens vainqueurs stéphanois de la Coupe Gambardella car le Paris 13 Atletico de Kenny Rocha Santos recevait la Berrichonne de Châteauroux de Tyrone Tormin. Ce dernier a d'ailleurs réduit le score sur penalty en trompant Germain Sanou. Mais c'est l'ex-capitaine de Razik Nedder qui s'est finalement imposé 3-2.
Tyrone Tormin relance sur penalty le suspense au stade Pelé. @LaBerrichonne n'a plus qu'un but de retard juste avant la pause.
— Championnat National (@NationalFFF) March 28, 2025
1️⃣ - 2️⃣ I 43e
Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5budp3 #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/3CokO1SRNT
Avec Ben Old et Wadji contre Paris
28/03 19:28


Privé de Bernauer (suspendu) et de Boakye (out jusqu'à la fin de saison), Horneland, ayant décidé de se passer des services de Sissoko, a convoqué 20 joueurs pour vaincre Paris demain soir à Geoffroy-Guichard :
Larsonneur, Maubleu - Maçon, Appiah, Nadé, Batubinsika, Abdelhamid, Pétrot, Cornud - Ekwah, Tardieu, Moueffek, Bouchouari, Mouton, Fomba - Old, Stassin, Davitashvili, Cardona, Wadji.
Deux offensifs absents depuis plusieurs mois font donc leur grand retour dans le groupe stéphanois qui recevra le leader.
Ben Old avait joué 6 des 7 premiers matches de la saison. L'international néo-zélandais, qui avait raté la première branlée prise par les Verts (lors de la 3e journée, à Brest) en raison d'une douleur aux adducteurs, s'était sérieusement blessé au genou gauche à l'entraînement le vendredi 18 octobre, la veille du match perdu à la maison contre Lens. L'international néo-zélandais avait été opéré avec succès le 24 octobre.
Victime de nombreuses rechutes musculaires, Ibrahima Wadji n'a quant à lui joué que 100 minutes (hors temps additionnel) cette saison. Le mythique buteur de la montée n'a pour l'instant connu que la défaite en Ligue 1 (contre Le Havre, à Brest, en banlieue, à Rennes). On lui souhaite de décrocher plusieurs victoires pour aider les Verts à se maintenir dans l'élite ! Pourquoi pas dès demain contre la seule équipe invaincue en L1 cette saison ?
L'espoir de Gasset
28/03 17:12

Cet après-midi, Jean-Louis Gasset, dont l'équipe se rend à Auxerre ce week-end, a brièvement décrit en conférence de presse son espoir de finir le match contre les Verts :
"Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Je pensais que c’était cuit, que la mission était ratée. Donc j’étais très mal, mais après quand on joue qu’une heure de match, on se dit : qu’est ce qui se serait passé dans les trente dernières minutes à 11 contre 10 ? Personne ne peut répondre. Quand on a un espoir de pouvoir finir ce match on vit avec. S’il reste une chance, il faut s’y préparer. D’abord il y a un match à Auxerre qui devient très important. Saint-Etienne est notre adversaire direct, donc si la commission nous donne match perdu on sera très mal. Mais tant qu’il y a de l’espoir il faut jouer. On en a vu des revirements de situation. Ca existe, mais pour cela, il faut qu’on fasse beaucoup plus."
Luis Enrique a du goût
28/03 14:05

En conférence de presse aujourd'hui, Luis Enrique a dit tout le bien qu'il pensait du Chaudron avant de s'y rendre demain (19h). Gageons qu'il est prêt, lui aussi à signer l'incontournable pétition...
"On joue à l'extérieur contre un club historique français. Il y a une ambiance très puissante dans ce stade. On aime ces ambiances de football et de gens passionnés. C'est très motivant pour nous. J'espère qu'il n'y aura pas de problème. J'ai beaucoup aimé l'ASSE quand ils sont venus. C'est une équipe qui ose, qui presse, qui joue, qui est bonne en contre. C'est une équipe qui pourrait être dans une meilleure situation au classement"
Des ménagés au QSG (2)
28/03 13:22

Une absence de taille pour le QSG en déplacement demain dans un Chaudron vraisemblablement à guichets fermés (coup d'envoi à 19h), avec la "mise au repos" de l'international marocain, Achraf Hakimi.
Le latéral droit, déjà 37 matchs toutes compétitions confondues avec son club cette saison ( 5 buts, 11 passes décisives) manquera la première défaite de l'année des Qataris boys toujours invaincus après 26 journées de championnat.
Eirik veut de l'organisation et de la communication
28/03 11:07

Appelé hier en conférence de presse à réagir à la menace de dissolution des GA et MF, Eirik Horneland s’est longuement exprimé, sans préciser s'il allait signer l'indispensable pétition :
« Je veux vraiment que les groupes restent organisés. C’est la meilleure façon d’avoir une bonne communication, de bâtir de la confiance entre toutes les parties. Ca donne beaucoup de responsabilité aux groupes. Le public et l’ambiance jouent un très grand rôle dans le jeu. C’est très important. Le football est un cirque, avec beaucoup d’émotions. Il faut toutes les composante du football pour avoir un bon championnat. Pour moi c’est vraiment très important d’avoir une bonne communication. On a besoin de tous les ingrédients pour construire un bon championnat. Avoir une bonne ambiance est fondamental. La passion est très importante, bien sûr de la bonne manière. »
On a mis la tête là où ils n'osaient pas mettre le pied
28/03 11:06
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L'ancien joueur du MHSC Omar Belbey, présent à la Mosson lors de la rencontre face à Saint-Etienne s'est confié sur cette rencontre à Eurosport :
"On ne sentait pas une équipe qui avait la dalle pour se sauver, peste l'ancien milieu, également "choqué" par la violence gratuite de certains ultras. Les joueurs de Saint-Etienne mettaient la tête quand ceux de Montpellier n'osaient pas mettre les pieds. Lorsque tu es dernier et que tu joues ta survie, tu peux avoir du déchet technique mais au niveau de l'envie, tu dois montrer autre chose. Aujourd'hui, je pense à Laurent Nicollin et Jean-Louis Gasset que j'apprécie fortement, ajoute-t-il. Ils mettent tout en place pour que l'équipe sorte de cette situation. Mais après, ils ne peuvent pas enfiler les crampons non plus. Ce ne sont pas des magiciens. Même si tu intronisais Zinédine Zidane sur le banc, ça ne changerait rien. Si les joueurs ont décidé de ne pas se bouger."
Omeragic veut croire au maintien des Pailladins
28/03 08:14

Espérant être remis de sa blessure au ménisque le 13 avril à Angers, le défenseur paillaidin Becir Omeragic évoque dans Midi Libre le dernier match de son équipe contre Sainté. Extraits.
"C'est dur, mais ce n'est pas fini mathématiquement. On ne va pas baisser les bras. J'étais à la Mosson lors du match arrêté à 0-2 à la 57e minute après les incidents en tribune. C'est compréhensible cette frustration du stade après ce 2e but encaissé alors que tu es à 11 contre 10. Maintenant, on a 3 ou 4 matches très importants. Après une saison comme ça, tu te dis que c'est fou de pouvoir encore te sauver, d'être encore en vie. Mais il faut y croire. J'espère que le match contre les Verts reprendra là où il s'est arrêté. Si c'est le cas, ce sont 35 minutes lors desquelles tu dois te dire qu'il faut tout faire, attaquer. 3-2 ou 2-2 à la fin, ça change beaucoup."
Des ménagés au QSG ?
28/03 07:30

Comme l'a souligné hier soir le site CulturePSG, d'autres joueurs parisiens que le suspendu Senny Mayulu et le blessé Kang-in Lee pourraient rater le match qui opposera l'ASSE au leader dans le Chaudron demain à 19h00. Extraits.
"Le PSG peut être sacré champion de France pour la 13e fois de son histoire dès samedi s'il bat les Verts (19h), que l'OM perd à Reims (17h) et que Monaco et Nice se neutralisent (21h05). Mais Luis Enrique pourrait bien décidé de ménager plusieurs internationaux qui ont beaucoup joué récemment et depuis le début de saison. On pense en particulier à Marquinhos, qui vient de jouer 180 minutes avec le Brésil, dont 90 minutes dans la nuit de mardi à mercredi en Argentine, avec une déroute 4-1 à la clé.
Le capitaine du PSG a aussi vécu un drame familial cette semaine [sa femme a fait une fausse couche, ndp2] et il ne serait pas surprenant que l'Espagnol le laisse à Paris. Willian Pacho, qui est le joueur le plus utilisé par Luis Enrique depuis le début de saison (3256 minutes) vient lui aussi d'enchaîner 180 minutes avec l'Equateur durant la trêve avec un match au Chili dans la nuit de mardi à mercredi. Nuno Mendes, Ousmane Dembélé et Vitinha ont aussi beaucoup joué durant la trêve et pourraient être économisés pour ce Saint-Etienne/PSG, même si leur dernier match remonte à dimanche."
Rémy réfléchit
28/03 07:02

Ayant marqué 1 but et délivré 4 passes décisives cette saison en 35 matches officiels sous le maillot du LOSC (dont 24 titularisations), l’ancien milieu offensif stéphanois Rémy Cabella (35 ans) s’est exprimé hier dans Corse-Matin.
"Depuis la saison du titre remporté avec Montpellier en 2012, je n’avais plus vécu un tel kif. Cette nouvelle formule de Ligue des Champions m’a permis de rencontrer des grands clubs européens. Même s’il y a eu cette élimination douloureuse face à Dortmund, les victoires remportées face au Real et à l’Atletico ainsi que les matches disputés face à la Juve et à Anfield contre Liverpool restent de beaux et grands souvenirs. En fin de contrat, je suis en train de réfléchir avec le LOSC. Si l’idée de prolonger n’est pas à exclure, celle d’un dernier challenge à l’étranger trotte aussi. Je souhaite conclure au mieux cette magnifique saison en accrochant une place dans les 4 premiers pour que le club puisse rejouer la saison prochaine en Ligue des Champions. On est actuellement 6e à 3 points du podium. On a de gros matches à jouer d’ici la fin de saison. Dès dimanche il y a le derby contre Lens, le week-end suivant on ira à Lyon. On a aussi un déplacement à Marseille qui nous attend début mai."
A guichets fermés à GG contre le QSG ?
27/03 22:07

"Avec l’ouverture des balcons permettant désormais d’accueillir 40 372 spectateurs, l'ASSE mise sur un "guichets fermés" rapide. Ce jeudi, à la mi-journée, il restait encore 2 000 places en vente, essentiellement en tribunes latérales, pour des tarifs allant de 45 à 55 €" souligne Le Progrès. "Si l’ouverture du parcage a pu être envisagée depuis que les supporters parisiens ont été interdits de déplacement, elle n’est pas encore d’actualité parce que les premières places disponibles n’ont pas toutes été écoulées donc, mais aussi, et surtout, parce que l’ASSE n’a pas encore les autorisations lui permettant de débloquer cet accès."
Un samedi à Strasbourg
27/03 20:56

Lors de la 31e journée de L1, les Verts joueront le samedi 26 avril à 17h00 Strasbourg (7e, 43 points), qui recevra ses vilains concurrents directs (5èmes, 45 points) demain en ouverture de la 27e journée. On rappellera que l'ASSE reste sur une série de 3 défaites à la Meinau. La dernière en date, le 17 octobre 2021, s'était soldée par un 5-1 marqué par une fin de première mi-temps complètement folle : csc de Youssouf à la 38e, remplacement de Green à la 40e suite à un choc avec Kolo, expulsion de Youssouf à la 44e, penalty marqué par Khazri à la 45e.
Boakye KO !
27/03 14:55

En conférence de presse d'avant-match Eirik Horneland a fait un point sur l'infirmerie verte, nous apprenant qu'on allait devoir chercher le maintien sans Augustine Boakye :
"Augustine Boakye a été opéré de la cheville pendant cette trêve. Il sera forfait jusqu’à l’issue de cette saison. On verra demain pour Aïmen Moueffek qui a effectué sa première séance dans le groupe aujourd’hui, mais ça s’est bien passé ! Mickaël Nadé a été opéré d’un doigt. Il s’est entraîné normalement, mais on fera un dernier point."
En revanche, Ben Old et Ibrahima Wadji sont aptes et seront présents dans le groupe.
Amougou éliminé
27/03 08:12

N'ayant joué que quelques minutes en club (il y a un mois) depuis qu'il a décidé de quitter l'ASSE pour filer à l'anglaise, le jeune milieu de terrain des Blues Mathis Amougou a retrouvé du temps de jeu en sélection lors du tour Elite de l'Euro U19. Doyen de l'équipe de France U19, l'ancien Vert est entré en jeu à la 66e minute il y a 8 jours lors du défaite contre l'Espagne (1-2) avant d'enchaîner deux titularisations samedi dernier contre la Lettonie (2-1) et avant-hier contre l'Italie (0-2). Eliminés, les protégés de Jean-Luc Vannuchi ne participeront pas à la phase finale de l'Euro cet été en Roumanie.
Wauquiez contre la dissolution
27/03 07:38

Ici Saint-Etienne Loire rapporte les propos tenus hier à Feurs par Laurent Wauquiez, rival de Bruno Retailleau dans la course à la présidence du parti Les Républicains.
"Il n'y a pas que Timothée Chalamet qui est fan des Verts. Le projet de dissolution des groupes ultras stéphanois ? Je ne suis pas sûr que ce soient les meilleures décisions qui soient en train d'être prises. Moi, j'aime le Chaudron comme il est. Je l'aime avec ses supporters. J'aime la vie du club comme il est. C'est le foot, parfois avec ses excès, parfois ses moments d'enthousiasme, parfois ses moments de passion. J'aime les Verts comme ils sont. Les Verts, il faut les faire vivre ; notre club, il faut le supporter. Je ne pense que ce soit ce dont ils ont besoin."
Les Vertes gagnent 17 fois moins que les Verts
27/03 07:18

Alors que le salaire mensuel moyen des joueurs de Saint-Etienne s'élève 42 000 € brut, celui des Vertes est de 2 500 €. Les Amazones touchent 8 fois mois que les Gorgones dont la joueuse la mieux payée (Tabitah Chawinga, 80 000 €) gagne plus que le meilleur joueur brestois Mahdi Camara (70 000 €).
Les Magic Fans et les Green Angels menacés de dissolution ? (5)
26/03 22:56

Le Journal du Dimanche, qui s'est procuré une copie des courriers envoyés le 10 mars par le ministère de l’Intérieur aux Magic Fans et aux Green Angels, en a relayé ce mercredi quelques extraits.
"Le Gouvernement considère […] que l’objet déclaré de votre association visant à "supporter l’équipe de l’Association sportive de Saint-Étienne (ASSE)" ne constitue plus qu’un prétexte à une recherche constante de confrontations physiques par vos membres au profil violent, à l’encontre des supporters adverses lors des rencontres sportives ou en marge de celles-ci", lit-on en préambule. Il est reproché aux Magic Fans d’être "régulièrement impliqués dans des violences, rixes ou dans des dégradations commises contre des personnes ou des biens, dans des enceintes sportives ou leurs abords, à l’occasion de rencontres sportives. […] Plusieurs des membres des Magic Fans ont fait l’objet d’interdictions administratives de stade ainsi que d’interdictions judiciaires de stade."
Suit une liste circonstanciée de 13 événements s’étalant de 2020 à 2024, dont le plus grave s’est déroulé en mai 2022, lors du barrage retour d’accession à la Ligue 1 entre l’ASSE et Auxerre, acte qualifié « d’une particulière gravité constitutif de dégradations de biens, de violence sur des personnes » : tirs de mortier, de fumigènes ayant fait 17 blessés dont deux joueurs auxerrois dans le stade à l’issue de la partie, puis attaque des forces de l’ordre à la sortie de l’enceinte avec usage « d’engins pyrotechniques, de pierres, de barres de fer et autres éléments de mobilier urbain durant près de deux heures ». Bilan : 18 policiers et deux gendarmes blessés, et des centaines de milliers d’euros de dégâts pour la collectivité. Parmi les interpellés, des dirigeants de l’association dont certains étaient interdits de stade (IDS).
Même réquisitoire et types d’incidents pour les « Green Angels », groupe fondé en 1992, autodissous en 2013 mais qui a poursuivi ses activités. Le « groupement de fait » tel que décrit par le ministère regroupe aujourd’hui environ 900 membres et serait responsable d’une dizaine d’incidents majeurs entre 2021 et 2024, dont ceux ayant également impliqué les Magic Fans en mai 2022."
Le stade, quand tu marques, il pète de fou !
26/03 22:27

La chaîne youtube Mordu2sport a diffusé ce soir une interview de Pierre Ekwah. Extraits.
"Pourquoi Saint-Etienne ? Je voulais l’élite et la Ligue 1 est un grand championnat. Saint-Etienne est venu. Un club mythique, le peuple vert… Je me suis dit : « ah ouais, il y a quelque chose. » Ils reviennent en Ligue 1, les faire se maintenir, ce serait beau. Je me suis « let’s go, on y va ! » Quand l’élite t’appelle, c’est difficile de dire non. Un club comme Sainté, jouer en Ligue 1... Au début ça m’a fait bizarre de revenir en France car ça faisait 6 ans que j’étais en Angleterre. Ce n’est pas rien. Je suis venu en Ligue 1 pour me faire un petit nom, c’est sûr, car la visibilité est énorme. La qualité de jeu et des joueurs est énorme. J’ai kiffé l’idée de revenir en France.
Je suis un milieu adaptatif. Je peux jouer 6, je peux jouer 8. C’est cool quand t’es dans un système de pouvoir faire les deux. Que ce soit 8 ou 6, j’aime bien le poste. J’ai un petit penchant pour le poste de 8. Tu peux un peu monter, tu vois un peu les dernières passes, tu peux tirer de loin aussi. Ça peut être une de mes qualités. Je devrais être plus efficace mais c’est l’une de mes qualités le tir de loin. Jouer 6, c’est un autre délire, je kiffe aussi.
J’ai mis mon premier but en vert contre Angers. C’était un match compliqué, on était mené 2-0 assez rapidement. J’ai mis le but du 2-2. Je n’ai pas pu bien profiter de la célébration, on voulait gagner le match. Mais quand suis arrivé à GG, je me suis dit : « si je marque ici, c’est sûr que ça doit péter. » Le stade, quand tu marques, il pète de fou. Le Chaudron, c’est pas faux. Vraiment, j’ai kiffé. Le stade, il a pété, c’était cool de marquer ce premier but. C’était un bonbon aussi, vraiment c’était cool.
Tout le monde va être déçu par certains résultats si tu fais partie du peuple vert. Mais un maintien ou quelque chose, dans tous les cas, c’est jusqu’à la dernière minute. Le dernier match, on reçoit Toulouse. Ça va se jouer jusqu’à Toulouse parce que voilà, c’est le football. Si Mathématiquement t’es capable de le faire, t’es obligé de jouer le jeu. Si demain mathématiquement c’est mort pour le maintien, là tu te concentres sur autre chose. Mais si mathématiquement t’es capable de te maintenir, tu vas toujours te donner à fond.
T’es déçu par certains résultats, c’est normal. Tu viens de perdre, t’es obligé d’être déçu. Si tu ne l’es pas, c’est qu’il y a un souci. Mais ça va se jouer jusqu’à la dernière minute du dernier match. Les supporters, la ville, nous les premiers, on est déçus. Il ne faut rien lâcher quand tu fais quelque chose. C’est la base dans la vie. Dans le foot c’est pareil, il faut aller jusqu’au bout des choses.
Je suis passé d’un club qui jouait la montée à un club qui joue le maintien. C’est les mêmes demandes au niveau mental. Si tu joues le maintien, tu te dois de gagner. Si tu joues le titre, tu dois gagner. La saison dernière à Sunderland on jouait la montée mais on a fini 16e. On a pris une claque. Venir à Sainté, c’est une autre pression, par rapport au club et à la Ligue 1.
Comment je me vois dans 4 ou 5 ans ? Mes objectifs ? C’est toucher ce que je peux toucher. Si je dois toucher l’Europa League, la Champions League, je vais le faire. Je n’essaie pas trop de me projeter. Avant, je me projetais beaucoup mais le fait de te projeter, de te dire « dans un an, je serai là… » Tu ne sais pas ce qu’il se passe dans le foot. Parfois, ce n’est même pas toi qui contrôles ton destin. Tu peux tomber sur un coach qui ne veut pas de toi, sur un directeur sportif qui te met une gifle. « Sors, je n’ai pas envie de toi. »
Moi je travaille à fond et je prends 6 mois après 6 mois. Avec mes représentants, on s’est toujours dit ça. Chaque 6 mois, tu fais le point et tu continues d’avancer. Quand t’essayes d’aller trop loin, parfois c’est compliqué. Je serais dans l’un des meilleurs clubs du monde, je te dirais que je veux gagner tel ou tel trophée. Mais aujourd’hui, je vis ma première saison dans l’élite et je joue le maintien. Je ne peux pas réellement me projeter."
Non à la dissolution, Pétition !
26/03 09:29

En menaçant de dissolution les Magic Fans et les Green Angels, c'est la passion d'une ville, du Peuple Vert et de tous les amoureux du football que l'on attaque.
Mobilisons-nous et montrons l'opposition populaire au décret que menace de prendre M. Retailleau dès le 2 avril !
Quelles que soient nos couleurs, laissons vivre nos tribunes : NON à ces dissolutions et NON aux sanctions collectives !
Poteaux Carrés
Si vous pensez, comme nous, que ces 2 dissolutions sont injustes parce qu'elles touchent seulement un club, qu'elles ne règleront pas le problème des tribunes, qu'il s'agit avant tout d'un coup médiatique...
https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-dissolution-le-chaudron-ne-se-dissout-pas
Les Tchèques matent Gadegbeku
26/03 08:01

Luan Gadegbeku, qui avait joué les 56 premières minutes de la lourde défaite inaugurale (4-0) de l'équipe de France U18 au tournoi international de Porto jeudi dernier contre le pays hôte, était resté sur le banc 2 jours plus tard lors du match nul contre l'Angleterre. Hier, le milieu de terrain stéphanois est entré en jeu à la 65e minute contre la République tchèque, qui s'est imposée 4-1.
Que les gros salaires lèvent le doigt !
26/03 07:51

La Pravda dévoile aujourd'hui les salaires des joueurs et entraîneurs de L1. Tandis qu'Eirik Horneland touche 45 000 € par mois (Jean-Louis Gasset seulement 20 000 € mais luis Henrique 1 M€), les deux joueurs stéphanois qui touchent le plus gros fixe sont des remplaçants.

Le quotidien sportif donne quelques détails. Extraits.
"L’ASSE ne paie que 30 000 € du salaire estimé à 120 000 € brut mensuels de son milieu de terrain Pierre Ekwah prêté par Sunderland (D2 anglaise). Guère épanoui et peu en réussite à l'Espanyol Barcelone où il touchait 120 000 brut mensuels, Irvin Cardona a accepté de diviser son salaire fixe par 2, pour revenir une seconde fois en prêt chez les Verts. Il a même consenti à ce que son option d’achat de 4 ans et les 3 M€ d’indemnité de transfert ne soient finalement pas obligatoires en fin de saison.
Le board de Kilmer s’inspire du système de primes de performance mis en place en son temps par Arsène Wenger à Arsenal, où ils ont travaillé avec lui. Ce modèle prévoit un delta du salaire de l’ordre de 40%. Il est indexé sur une foultitude de bonus liés au rendement du joueur et de l’équipe : présence sur la feuille de match, nombre de titularisations et de matches joués corrélés aux points pris. Une prime au but et/ou passes décisives a, en revanche, été exclue. Ceci afin de préserver l’unité collective du groupe.
Chaque catégorie de joueurs (cadres, jeunes…) gagne à peu près le même montant. Ce qui assure la paix sociale dans le vestiaire. Cette stratégie sportive motive aussi les joueurs blessés ou en méforme à revenir au plus vite. Alors que le budget prévisionnel aaugmenté de 29 à 40M€, l’enveloppe des salaires a baissé de 15 M€ la saison dernière en L2 (hors grosses primes de montée), à 13 M€ cette année en L1. Mais il s’agit d’une projection sur la saison, pas de comptes arrêtés à sa clôture."
Batu a battu les Mourabitounes
26/03 07:29

4 jours après avoir battu le Soudan du Sud à Kinshasa, Dylan Batubinsika a vaincu les Mourabitounes 2-0 hier en toute fin de soirée en Mauritanie. Comme vendredi dernier, le défenseur central a joué intégralement cette rencontre des éliminatoires de la Coupe du Monde. Les Léopards de la RDC sont leaders de leur groupe avec un point d'avance sur les Lions de la Teranga entraînés par l'ancien attaquant stéphanois Pape Thiaw.
