Selon la Pravda,  Yvann Maçon souffre de nouveau de son ménisque opéré le 12 septembre, après avoir reçu un coup sur le genou lors de la première déroute de la saison verte fin août Francis Le Blé.

"Son genou s'étant remis à gonfler, il a passé des examens supplémentaires. Ils ont décelé des débris résiduels dans le genou. Maçon va subir un lavage de l'articulation. Il pourra ensuite reprendre l'entraînement au bout d'un mois. Si bien que son retour sur les terrains n'est pas espéré avant la fin janvier" précise le quotidien sportif.

Le latéral stéphanois n'a joué que 4 matches cette saison : 2 en août (défaites contre Le Havre et à Brest) et 2 en novembre (victoire contre Strasbourg, défaite en banlieue).

Privé pour plusieurs mois de David Douline, victime d'une fracture de fatigue, le Servette s'est quand mêm imposé hier 3-0 contre Lugano lors de la 16e journée de l'élite suisse. Auteur de son 7e pion de la saison toutes compétitions confondues, Enzo Crivelli a ouvert le score en renard des surfaces à la 55e minute.

Pour la 3e fois de carrière, l'ASSE affrontera l'OM en Coupe de France le week-end du 20 au 22 décembre. La première fois, le 14 février 1960 en 16e de finale, les protégés de René Vernier s'étaient imposés 3-2 après prolongation au stade du Ray grâce à des buts de Roland Mitoraj, Georges Peyroche et Richard Tylinski. La deuxième fois, le 11 mai 1993 en quart de finale, les hommes de Jacques Santini avaient encore gagné après prolongation grâce à un super pion de Gérald Passi et un csc de Bernard Casoni sur un centre de Lubomir Moravcik. Le Chaudron n'avait attiré que 20 009 spectateurs pour ce choc contre des Phocéens qui allaient remporter 15 jours plus tard la Ligue des Champions. Nul doute que Geoffroy-Guichard attirera beaucoup plus de monde.

Cet après-midi l'équipe réserve de Razik Nedder avait rendez-vous à l'Etrat pour la 2ème journée du Challenge des Espoirs, contre le PSG.

Sur une passe de Mathis Amougou, Ayman Aiki a ouvert le score juste avant la mi-temps. Remis de sa déchirure aux ischios contractée en équipe de France U17 et qui l'aura rendu indisponible près d'un mois, Djylian N'Guessan a inscrit le but du break à l'entame du dernier quart d'heure suite à un centre d'Igor Miladinovic. Grâce à ce succès 2-0, les Verts peuvent encore espérer se qualifier pour les tours finaux du Challenge. Ils joueront leur prochain match de cette compétition à Montpellier le 3 février avant d'accueillir Nantes (le 3 mars) puis de se rendre à Toulouse (le 31 mars).

La compo de départ : Touré - Nzuzi, Pedro, N'Diaye, Makhloufi - Sahraoui (c), Amougou, Fall (Kies, 85'), Miladinovic - Agesilas (N'Guessan, 65'), Aiki.

La réaction de Razik Nedder :

"C'est du plaisir de jouer des matches comme ça. On a vu aujourd'hui deux équipes joueuses, deux équipes qui pressent, deux équipes qui tiennent à avoir le ballon. Quand une des deux équipes a réussi à mettre une séquence de jeu, on voit l'équipe adverse galérer à récupérer le ballon. C'est vrai que ça nous change parce que c'est des matchs d'un niveau technique bien au-dessus de ce qu'on peut vivre au quotidien. Dans l'intensité aussi, je suis persuadé que les stats qu'on va avoir sur le match vont exploser ce que l'on fait en championnat. On était dans un nouveau système avec un 4-4-2 losange de manière à permettre à Igor de s'exprimer du mieux possible. Il y a du mieux en plus, ces matchs-là servent à faire avancer tout le monde. On a rempli Mathis, on a rempli un mec comme Igor, certains joueurs du groupe pro.

On a vraiment vu que dans ces matchs, de haut niveau de jeunes, on a montré beaucoup de maîtrise dans l'utilisation du ballon. Notre pressing a fonctionné, l'intensité qu'on a mise sur ce match se rapproche de notre projet de jeu, de là où on veut aller, de l'identité du club. On a joué comme des vrais Stéphanois, avec cette volonté de gagner, de gratter, de pas râler, d'avancer, de tamponner aussi, d'être durs défensivement. J'ai trouvé ça vraiment sympa. L'idée, c'est de réussir à mettre cette intensité-là aussi en championnat. La différence, c'est que quand tu mets ce pressing-là en place en championnat, les adversaires jouent long. Tu récupères les ballons et tu te casses les dents face à un bloc bas. C'est un football totalement différent. C'est pour ça que ces matchs-là nous intéressent. Et on verra si le point à Espaly était un bon point dans le cas on où bat Chambéry chez nous."

Après une saison 2023-2024 totalement blanche, Wesley Fofana semblait enfin retrouver la voie de la forme durable. Après 13 journées, il avait tenu en tant que titulaire la baraque 12 fois dans la défense d’un Chelsea redevenu un grand d’Angleterre (3^ème de Premier League), ce qui ne peut pas totalement être une coïncidence.

Hélas, lors de la fessée infligée hier à Aston Villa (3-0), le Wes’ a dû quitter ses coéquipiers un peu avant l’heure de jeu. La faute a priori à un claquage à la cuisse droite. En attente d’examens complémentaires, son coach, Enzo Maresca a indiqué que l’année civile était terminée pour lui, car « les premières indications suggèrent une absence de quatre à cinq semaines. »

Infographie à la clé, la Pravda souligne que Sainté a l'une des plus faibles défenses des 5 grands championnats européens.

Seuls le Vfl Bochum d'Anthony Losilla (2,75), le MHSC de Jean-Louis Gasset (2,62), Holstein Kiel (2,58), Wolverhampton (2,46) et Hellas Vérone (2,36) ont encaissé plus de buts par match que l'ASSE (2,31).

Au nombre de matches avec au moins 4 buts encaissés cette saison, les protégés d'ODO sont seuls en tête (4) devant Montpellier, Bochum, Heidenheim, Ipswich, Wolverhampton et l'Espanyol Barcelone d'Irvin Cardona (3).

L'ASSE est le club qui a pris le plus de buts à l'extérieur (3,57) devant Augsbourg (3) et Bochum (2,86). Les Verts sont l'équipe qui a concédé le plus de pénaltys (7) devant le Stade Brestois de Mahdi Camara, Alavès, Las Palmas et le Genoa (6)

Auteur de son premier but en Bundesliga, l'ancien U17 stéphanois Morgan Guilavogui (26 ans) a claqué ce week-end le 2e pion de la victoire (3-1) de Sankt Pauli contre Holstein Kiel (avant-dernier avec 5 points en 12 journées), faible promu que les Verts avaient battu 3-2 en amical lors de leur dernier match de préparation estivale grâce à des buts de Ben Old, Ibrahim Sissoko et Jibril Othman.

Menés 2 fois au score par les Dogues d'un Rémy Cabella conspué lors de son retour à la Mosson et averti pour s'être fricoté avec son ancien coéquipier pailladin Téji Savanier, le MHSC a arraché le nul au terme d'un match très tendu marqué par l'expulsion de Jean-Louis Gasset. Auteur de son 4e but de la saison, Arnaud Nordin a permis aux Héraultais de sauver les meubles à la 93e minute.

Montpellier reste bon dernier avec 5 points de retard sur l'ASSE, qui chute à la 15e place car devancée désormais par Angers. Se passant toujours des services du honni Diony, le SCO s'est en effet imposé au Havre désormais antépénultième avec 1 point de moins que Sainté et 1 point de plus que les avant-derniers Canaris.

Cette 13e journée de L1 a également été marquée par le premier but sous le vilain maillot de l'ancien Vert Jordan Veretout, qui a écrasé Nice 4-1 en banlieue.

Alors qu'il n'y avait plus aucun rescapé ligérien lors de ce 8e tour de Coupe de France, deux clubs de la Haute-Loire se sont qualifiés pour les 32èmes de finale, qui verront l'entrée en lice des Verts (le tirage au sort sera effectué demain à partir de 19h00 sur beIN Sports 2).

Club partenaire de l'ASSE, Le Puy s'est facilement imposé (5-1) hier sur le terrain d'Agde (N3). Devançant d'un petit point la réserve stéphanoise en N3, le FC Espaly a gagné 3-0 ce dimanche dans le Limousin contre Couzeix (R2), l'entrant Hugo Roussey ayant inscrit le but du break à la 93e d'une frappe croisée du droit.

Si Kaïs Bendriss est resté sur le banc, Lionel Vaillant a titularisé d'autres anciens de la maison verte : Hugo Di Piazza, Mathis Mezaber et Gabay Allaigre.  "Le top, ce serait de jouer les Verts ! Si ce n'est pas Sainté, ce serait bien de tomber contre une autre équipe de Ligue 1" nous a confié l'ex-entraîneur de Léo Pétrot, qu'il a conduit avec Gilles Rodriguez au titre de champion de France U17 en 2013.

Nadir El Jamali, double buteur face à Toulouse.

Après  3 derniers matchs et autant de victoires et une invincibilité en cours de 6 rencontres, les protégés de Frédéric Dugand recevaient ce dimanche le 2^ème du Championnat, Toulouse, qu’ils avaient battu à l’aller 2-0, sur un doublé de Nadir El Jamali.

Avec un nouveau doublé de leur milieu de terrain, les Verts menaient 2 à 0 à la pause, avant de fléchir en seconde période et concéder le partage des points (2-2).

C’est devenu une habitude, les coéquipiers du capitaine Luan Gadegbeku démarrent fort leurs matchs, et c’est encore le cas aujourd’hui avec une frappe victorieuse de Nadir El Jamali dès la 5^ème minute, pour l’ouverture du score stéphanoise.

A la suite d’une belle combinaison sur coup-franc, le nouvel international U18 français double la mise et permet à son équipe de regagner les vestiaires avec 2 buts d’avance.

A la reprise de la seconde période, des Verts dans une composition modifiée, avec deux changements intervenus à la pause pour respecter le temps de jeu décidé pour Nadir El Jamali (qui participera au match de la Réserve demain face au PSG en challenge espoirs) et Fodé Camara (de retour de blessure) se font surprendre d’emblée par Toulouse (50^ème).

Une nouvelle erreur défensive stéphanoise va permettre aux Violets d’égaliser (80^ème), sans qu’aucune équipe ne parvienne ensuite à faire la différence. (ASSE-Toulouse 2-2, score final)

Avec ce point du nul, les Verts sont 4^èmes, toujours à portée de mains du podium. Ils se déplaceront le week-end prochain chez le leader marseillais qu’ils ont battu le 23 octobre dernier (2-0, match rejoué), avant de faire leur entrée en coupe Gambardella dans 2 semaines, par un déplacement à Annecy (R1).

La composition : Delacroix – Ben Rahem, Camara (Achour 46^ème), Boukadida, Hornech –Zerga, El Jamali (Mimoun 46^ème), Gadegbeku  – Ben Tiba (Meité 74^ème), Cheikh, Guerroudj (Tatuszka 57^ème).

Les buteurs : El Jamali (2)

La réaction de Frédéric Dugand : «On a eu une mi-temps chacun. On fait une bonne première période où on parvient à conclure sur nos temps forts. On marque le deuxième but, sur une combinaison sur coup-franc travaillée à l’entrainement. On a été moins performants en deuxième période, certes face à une belle équipe de Toulouse, avec moins de possession, des erreurs dans nos choix. C’est dommage, on prend deux buts évitables sur des erreurs individuelles. C’’est le haut niveau, on est sanctionnés tout de suite. C’est l’’ axe de travail, être plus précis, plus attentifs, plus dans le détail »

Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient hier après-midi à Valence pour se confronter à un adversaire qui les talonnait de près au classement. C'était donc un bon test pour les Stéphanois, un test qu'ils ont brillamment passé puisqu'ils se sont imposés sur le score de 2 à 0. Cette victoire, ils l'ont construite en première mi-temps et ont su la préserver sans trembler après le repos. Les voici donc toujours dans la roue du leader clermontois, vainqueur à Annecy (2-3).

Cette bonne première mi-temps s'est matérialisée par deux buts. Le premier, à la 27ème minute, a été initié par Ben Adam Kissoum, qui après une récupération en milieu de terrain, perçait, décalait parfaitement Naël Dani, côté gauche, à l'entrée de la surface. Ce dernier croisait bien sa frappe qui faisait mouche. (Valence - ASSE : 0-1, 27ème).

Quelques minutes plus tard, ce même Naël Dani, toujours côté gauche, entrait dans la surface adressait un ballon, de l'autre côté de la surface à Tim Combier qui frappait pied droit, après un petit rebond pour inscrire, à mi-hauteur, le but du break. (Valence - ASSE : 0-2, 34ème).

La mi-temps survenait sur ce score logique de 2 à 0, score qui aurait pu être plus lourd au vu des occasions stéphanoises. 
Après le repos, malgré la réaction valentinoise, les Verts restaient maîtres du jeu et l'emportaient donc. 

La composition : Dubanchet - Fayolle, Dubien, Dagbo, Bufferne - Demassieux, Jacob (Hadj Mbarek, 40ème), Kissoum (Reynoudt, 40ème) - Combier (Brouillat, 40ème), Gacem, Dani (Combier, 70ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une très bonne première mi-temps. Nous avons vraiment dominé dans le jeu, dans les aspects collectifs, offensif et défensif. Notre adversaire ne s'est quasiment pas créé d'occasions, si ce n'est sur coup de pied arrêté. Les deux buts que nous avons inscrits concrétisent bien cette domination. Après le repos, Valence a réagi et nous a pressés haut. Cela a été plus difficile pour nous, et les occasions ont été partagées, de part et d'autre. Notre deuxième période a été moins aboutie que la première, mais notre sérieux et notre rigueur nous ont permis de garder le score." 

Cette victoire vient parfaitement s'inclure dans ce bon week-end pour la formation stéphanoise, avec les succès des U14 de Corentin Mathevet contre Valence (6-1), des U16 de Kevin de Jesus contre Saint-Priest (4-1), des U17 de David Le Moal chez les vilains (2-3) et le nul des U19 de Frédéric Dugand contre Toulouse (2-2).

La semaine qui arrive sera chargée pour les U15 puisque mercredi, en compagnie des U13 et des U14, ils iront dans la cité gaillarde, à Brive, rencontrer leurs homologues du Toulouse FC. Cela permettra à Jean-Philippe Primard de faire une large revue d'effectif et de redonner du temps de jeu à , notamment, Howard Cuozzi, Haris Tiambo et Lounes El Omari, légèrement blessés et absents hier. Samedi prochain, 7 décembre, ils recevront Oullins CASCOL pour la suite du championnat.

Comme Léo Pétrot, Mickaël Nadé, Pierre Ekwah et Mathis Amougou, Gautier Larsonneur (averti hier à Rennes) est sous la menace d'une suspension pour le 32e de finale de Coupe de France s'il mange une nouvelle biscotte dans une semaine contre l'OM. Mais Olivier Dall'Oglio a de toute façon décidé de faire jouer dans les cages Brice Maubleu pour cette compétition.

De là à dire que le capitaine stéphanois va faire exprès de prendre un jaune dimanche prochain en clôture de la 14e journée de L1, c'est un pas qu'on ne franchira pas. Même si ça fait sens de prendre un jaune contre Marseille et son (helder ?) pastaga. Pour rappel, les Verts connaîtront leurs adversaires de Coupe de Frannce demain soir (tirage au sort à suivre à partir de 19h00 sur beIN Sports 2).

Très peu utilisé en L2 (76 minutes hors temps additionnel réparties en 6 entrées en jeu), Karim Cissé a enchaîné hier une deuxième titularisation en Coupe de France sur le terrain de Jura Sud (N2). Comme à Vesoul au 7e tour, l'attaquant guinéen de 20 ans a joué l'intégralité de la rencontre. Après avoir raté une énorme occase dès la première minute de jeu, le joueur prêté sans option d'achat par l'ASSE au FC Annecy a été peu vue. Il a quand même eu le mérite de transformer son tir au but lors d'une séance qui a souri à l'équipe de Vincent Pajot.

"Je suis content car les joueurs ont pris ce match très au sérieux y compris ceux qui ont moins de temps de jeu. Les tirs au but m’ont plu. Ils ont été très, très bien frappés. Ce qui m’a moins plu, c’est cette occasion après 30 secondes de jeu qui aurait facilité le match" a déclaré Laurent Guyot à l'issue de la rencontre. "Il ne faut faut jamais retenir trop d’enseignements d’un match de Coupe de France. En positif comme en négatif. Ce qui compte c’est qui est qualifié, qui est éliminé."

Bien trop souvent dépassée défensivement, l'ASSE est le club de l'élite qui a concédé le plus de pénaltys cette saison (déjà 7 en 13 journées). Après Dennis Appiah contre Le Havre, Lamine Fomba et Pierre Cornud à Brest, Benjamin Bouchouari à Nice, Dylan Batubinsika à Angers, Mathieu Cafaro et Léo Pétrot ont infligé hier à Gautier Larsonneur un exercice qu'il apprécie beaucoup moins que sa doublure Brice Maubleu. Comme Abdoulaye Touré, Romain Del Castillo, Kenny Lala, Pablo Rasorio et Ibrahima Niane, le Rennais Arnaud Kalimuendo a facilement ajusté (deux fois) le natif de Saint-Renan, comme souvent pris à contrepied.

Mathieu Cafaro, qui n'avait jamais été expulsé dans sa carrière avant de rejoindre de l'ASSE, a plombé son équipe hier au Roazhon Park en laissant ses coéquipiers évoluer en infériorité numérique près d'une heure en comptant le temps addditionnel. L'occasion de rappeler que le natif de Saint-Doulchard (Cher) avait déjà vu rouge sous le maillot vert. A la 37e minute et à 0-0, comme hier. Pour un mauvais usage du bras, comme hier. Pas pour empêcher le ballon de rentrer dans le but comme hier mais pour se défaire d'un défenseur (Oualid El Hajjam) qui le collait au marquage. C'était le 20 août 2022 et les Verts avaient pris encore plus de buts qu'hier (0-6 contre le HAC).

Né à Sainté et formé à l'ASSE, le piston gauche du FC Sochaux, actuellement 5e de N1 à 4 points du leader (l'ASNL de Cazim Suljic) et à 2 points du 2ème (l'US Orléans de Jimmy Giraudon), Nassim Ouammou s'est confié avant-hier à Farid Rouas. Extraits.

"C'est beau de porter le maillot du club de son lieu de naissance. C'est mon club de cœur. J'y ai joué pendant 11 années, c'est le club qui m'a "éduqué".  Quand je peux me rendre au stade, j'y vais. Mes derniers matchs avec Rodez, c'était là-bas. On avait fait Coupe de France, Championnat. On les a éliminés en Coupe et on est revenu, on a gagné 2-0. Je pense que c’est l’un de mes plus beaux souvenirs de joueur de football. Revenir à Geoffroy-Guichard, jouer dans le stade où je venais supporter les Verts tous les week-ends…

Je pense qu'à mon époque, c'était plus difficile que maintenant de se faire une place dans le club pour un enfant du cru. Aujourd'hui, les clubs ont tendance à lancer les jeunes. Si tu as la qualité pour jouer avec les pros, que tu as 16 ans, 17 ans, 18 ans... Les clubs n'ont plus peur de te donner ta chance. Moi, je n'ai pas de regret, parce que quand j'y étais, j'y ai joué jusqu'à 17-18 ans, je n'étais pas forcément prêt. Je n'ai donc pas de regret, pas de rancœur. J'ai senti que j'étais prêt à jouer au niveau professionnel à 24 ans, pas avant. Physiquement, j'étais fin, très fin.

Revenir à l’AS Saint-Etienne ? Non, la page est tournée. Maintenant j’ai 31 ans. J'aurais aimé y retourner l'année où j'étais à Rodez, quand on est parti jouer chez les Verts  et qu'ils étaient dans le dur. J'avais cette expérience de la Ligue 2 avec plus de 100 matchs. J'aurais aimé y retourner. Il y a eu des discussions, j’ai parlé un peu avec eux, avec le « Prez » Roland Romeyer mais ça ne s'est pas fait. Je n’ai pas de regret. Aujourd'hui ils sont en Ligue 1, là où ils méritent d'être. Je suis très content pour eux et je leur souhaite le meilleur.

Je pense qu’aujourd’hui Sainté est plus dans du trading, comme beaucoup de clubs. Je ne suis pas fan du recrutement qu’ils ont fait. Je pense que cette année ils vont se battre comme beaucoup de clubs pour se maintenir. Ça ne sera pas simple mais je pense qu'ils vont réussir à le faire. Je pense que le club avait besoin de changement. Les gens qui sont à la tête du club aujourd'hui sont des gens sérieux, qui ont de l'expérience. Après, quand c’est trop, trop jeune, je ne suis pas fan.

J’a connu la rivalité entre l’ASSE et l’OL. Pour moi c’est le plus beau derby de Ligue 1. C’est le vrai derby. A mon époque Lyon avait une sacrée génération. Dans cette génération 93, il avait Samuel Umtiti, Nabil Fékir, Alassane Pléa, etc. J’en ai gagné des derbys mais j’en ai perdu pas mal aussi. Ça reste des bons souvenirs. Le derby, c’est le match que tu regardes en premier quand le calendrier sort. La rivalité entre Saint-Etienne et Lyon, tu l’apprends dès la préformation, dès le plus jeune âge, quand t’es poussin ou benjamin. Maintenant on dit U8, U9. Tu sais qu’il ne faut pas perdre contre Lyon"

Irvin Cardona aura attendu sa 403e minute en Liga (hors temps additionnel) pour ouvrir enfin son compteur buts dans l'élite du football espagnol ce samedi. Titularisé pour la 3e fois à l'occasion de son 12e match de championnat sous le maillot rayé bleu et blanc, l'ancien numéro 11 des Verts a marqué le premier but de la victoire (3-1) de son équipe contre le Celta Vigo d'un Jonathan Bamba encore titulaire mais inefficace cette saison. L'Espanyol Barcelone reste malgré tout dans la zone rouge (avec 13 points).

Primer gol de Irvin Cardona !! (3-1) #RCDE #RCDEspanyol #rcdespañol #Rcdestadium #futbol pic.twitter.com/bvH55ko4BH

— JWB (@JMOR81) November 30, 2024

Cet après-midi, les U16 de Kevin De Jesus ont prolongé leur série d'invincibilité. Si, la semaine dernière, ils avaient construit leur succès (0-3) à Grenoble en première période, aujourd'hui, c'est après le repos qu'ils ont pris le dessus sur une belle équipe de St-Priest qu'ils ont largement battue par 4 à 1, une victoire qui leur permet de prendre provisoirement la tête du classement devant le FC d'Annecy qui se déplace demain à Valence.

Les Verts ont ouvert la marque à la suite d'un coup de pied arrêté tiré par Noa Thouilleux que Léandre Bagelli convertissait en but après un petit cafouillage. (ASSE - AS St-Priest : 1-0, 18ème). Les Sanpriods égalisaient à la demi-heure sur penalty. (ASSE - AS St-Priest : 1-1, 32ème). C'était le score au repos.

Dès la reprise Théo Jolivet perçait à l'intérieur et décalait Samuel Fuleki qui parachevait victorieusement cette action. (ASSE - AS St-Priest ; 2-1, 49ème). L'entrant Lucas Roche (photo) allait porter l'estocade à deux reprises, sur deux mouvements similaires, bien décalé une première fois par Mahé Royet (ASSE - AS St-Priest : 3-1, 71ème), puis par Ilyes Mansouri (ASSE - AS St-Priest : 4-1, 76ème).

La réaction de Kevin De Jesus : "Face à une belle formation de Saint-Priest, nous sommes restés dans la continuité des matchs précédents. Nous avons produit des phases intéressantes, avec ballon, et sans ballon. Notre deuxième mi-temps a été de bon niveau et pleine. Nous sommes montés en puissance au fil du match et avons mis tous les ingrédients pour l'emporter."

La composition : R.Fuleki - Akil, Jolivet, Bagelli, Marliac (NGindu, 60ème) - Thouilleux, Mansouri, Verhoeven (Gary, 60ème) - S.Fuleki, Royet, Piskor (Roche, 60ème).  

Comme le souligne le compte Stats du Foot, l'ASSE n'avait plus encaissé 30 buts après 13 journées de Ligue 1 depuis l'exercice 1952/1953. Cette saison-là, les protégés de Jean Snella avaient été relégables jusqu'à fin mars avant de finir à la 11e place. L'arrivée à la mi-saison du gardien Claude Abbes avait permis aux Verts de gagner en solidité. Sainté avait fini la saison avec 59 buts encaissés en 34 matches. On aura noté que Montpellier avait fini dernier avec la plus mauvaise défense (67 pions concédés).

Au micro de beIN Sports, Olivier Dall'Oglio a commenté sa 8e défaite de la saison (en 13 journées).

"J'ai dit à mes joueurs que je n'étais vraiment pas satisfait. Après le penalty et l'expulsion, je n'ai pas senti le groupe, je n'ai pas vu de réaction. J'attendais autre chose. A la mi-temps aussi, j'attendais autre chose après la mi-temps et je n'ai pas vu venir. C'est difficile. On sait qu'on aura une saison compliquée. On était plutôt bien en place, on a frappé sur le poteau en premier mais derrière, après, j'attends plus de caractère ! Si on veut se sauver, si on veut aller au bout de nos idées, il faut qu'on soit beaucoup plus solides que ce que j'ai vu ce soir.

Aujourd'hui, je ressens un manque de caractère. On a eu un manque de caractère parce qu'on est loin de nos bases. C'est vrai qu'on est beaucoup plus à l'aise à la maison. C'est un constat. Mais il va falloir forcer les choses. On ne peut pas accepter certaines choses. Parce qu'on est à l'extérieur, il y a un certain relâchement. Ce n'est pas tolérable. J'attends une réaction du groupe, notamment quand on joue à l'extérieur.

Quand nos supporters sont moins présents - là il y avait quand même pas mal de monde qui nous supportait - ce manque de caractère m'ennuie vraiment. Il y a encore plein de choses à revoir mais il faut commencer par avoir un sentiment de rebellion à chaque fois que l'on a des obstacles qui se dressent devant nous. Aujourd'hui il y a eu cette décision, ce penalty. On joue à 10, on sait déjà que c'est dur de jouer à 11.

On doit passer sur tous ces problèmes-là, on doit être encore plus forts mentalement. C'est ce que j'attends de la suite de mes joueurs. Si ça passe par des choix forts quitte à sortir des cadres de l'équipe ? Oui, on a pas mal de blessés en ce moment, ce n'est pas toujours évident. Il y a certainement des choix qui peuvent être faits mais jusqu'à présent il y a des choses qui étaient intéressantes. Tout n'est pas à jeter. Ce que je veux, c'est simplement plus de caractère de la part de tout le monde. On n'a pas le droit de se plaindre."

Plombés par l'expulsion de Mathieu Cafaro à la 37e minute pour une main volontaire entraînant un pénalty et l'ouverture du score des Rennais, les Verts ont ensuite sombré sans réaction et encaissent une nouvelle rouste (5-0).

C'était pourtant le seul changement d'ODO : Mathieu Cafaro prenait la place d'Augustine Boakye. Pour le reste, rien ne changeait dans le 4-1-4-1 du coach stéphanois.

L'ancien Rémois allait pourtant se démarquer par 3 fois : la première, lancé en profondeur, il était devancé par Mandanda sorti loin de ses buts, de la tête. La seconde, sa frappe heurta le poteau. La troisième, il fut accroché légèrement par la défense rennaise en pleine surface de réparation, sans que l'arbitre ne bronche.

La suite ? Cette main sur une frappe rennaise qui déviait le ballon sur le poteau de Larsonneur alors qu'il prenait le chemin des filets. La VAR commandait un pénalty et un carton rouge pour l'ailier stéphanois. Kalimuendo transformait (1-0, 38e). Avant la pause, la défense s'emmelait les pinceaux, et cela profitait à Blas dont la frappe sous la barre trompait Larsonneur (2-0, 45+6)

Au retour des vestiaires, Gouiri corsait l'addition de la tête (3-0, 53e), avant que Kalimuendo ne double (4-0, 61e) puis triple la mise (5-0, 67e) sur un nouveau pénalty concédé par Léo Pétrot.

Au classement, les Rennais passent devant les Verts qui glissent à la 14e place en attendant les matchs de ce dimanche.

Un long résumé de cette manita est à voir (ou pas) ici.

Loudement battus par les vilains à l'aller (0-4) à Salif-Keita, les U17 stéphanois ont pris une belle revanche cet après-midi en s'imposant 3-2 en banlieue.

D'un plat du pied au second poteau, El Fayed Mnemoi a ouvert le score à la 28e minute sur un coup franc très excentré de Rayan Aït Amer. Ce dernier a délivré une nouvelle passe décisive sur le but du break inscrit par Paul Eymard (photo) à la 41e minute. Le prometteur milieu de terrain international U17 a exploité un pressing très haut puis un dégagement raté du portier rhodanien pour réaliser le doublé juste avant la mi-temps. Les vilains ont réduit le score une première fois à l'entame du dernier quart d'heure et une seconde lors du temps additionnel sur un corner.

La compo : Colombet - Lengi, Mnemoi (Toty, 57'), Kasia, Lengue - Mouton, Eymard, Aït Amer - Aini (Charros, 69'), Moulin (Epanya, 46'), Lutin Zidee (Nativoha, 64').

Les Verts confortent leur statut de leaders avec 5 points d'avance sur leurs plus proches poursuivants Aiglons, qu'il accueilleront dans 8 jours à Georges-Bereta.

La réaction de David Le Moal :

"On s'est imposé au terme d'un derby aux deux mi-temps très contrastées. La première a été très foot, très positive ; la seconde a été plus défensive, moins foot. On a ouvert le score sur un coup franc bien travaillé, on a fait des écrans pour libérer El Fayed et ça a plutôt bien marché. Le doublé de Paul Eymard récompense notre première période très maîtrisée, très construite. La seconde période a été moins bonne pour plusieurs rasions.

L'adversaire a haussé son niveau de jeu, s'est montré un peu plus ambitieux. De notre côté on a reculé, on a été trop attentistes. Il y a aussi le fait qu'il y a eu des changements liés notamment à des temps de jeu à respecter concernant des joueurs pour raisons médicales. Après la pause, on a fait moins de courses, on a plus défendu. Les Lyonnais ont eu beaucoup de situations mais pas de franche occasion jusqu'à leur première réduction du score.

Il n'en demeure pas moins que notre victoire est très méritée car on a toujours été influenceur dans le jeu. On a toujours proposé des choses, même si notre seconde période est moins construite. On a fait une première mi-temps vraiment convaincante, une mi-temps référence. On est content d'avoir décroché cette victoire. On est très content d'avoir remporté un derby et d'avoir montré autre chose qu'au match aller.

On est content d'avoir défendu les couleurs du club de bonne manière contre Lyon. L'OL a 11 longueurs de retard sur nous désormais, c'est très positif, mais n'oublions pas quand même qu'ils ont un match en retard. Ils sont distancés mais l'OGC Nice est dans notre rétroviseur. Il a battu l'ASPTT Marseille donc reste à 5 points de nous. On accueille justement cette bonne équipe des Aiglons dans 8 jours, ce sera encore un match très intéressant à jouer."

Malgré l'égalisation arrachée à la 93e par Dylan Durivaux, le Red Star (avant-dernier de L2) s'est fait sortir de la Coupe de France par le FC93 (N2) cet après-midi à Bobigny lors d'un derby qui a enflammé la Seine-Saint-Denis. Reste à savoir si le nouveau club de Bakary Sako (absent aujourd'hui) tombera sur l'ASSE lors du tirage au sort des 32èmes de finale qui sera effectué ce lundi à partir de 19h00 (à suivre en direct sur beIN Sports 2).

Comme Léo Pétrot, le défenseur Leo Ostigard sera très probablement titularisé pour la 8e fois de la saison cet après-midi au Roazhon Park. Arrivé en Bretagne il y a 4 mois contre un chèque de 7 M€ en provenance du Napoli, l'international norvégien s'est exprimé en conférence de presse avant ce match de la 13e journée de L1, comme le rapporte Ouest-France. Extraits.

"Personne n’est satisfait de notre position au classement [15e avec 2 points de moins que Sainté, ndp2]. Tout le monde au club veut faire mieux. C’est une situation que l’on veut inverser, on a un nouveau coach avec beaucoup d’énergie. Je pense que l’on avait besoin de cette énergie avec le coach. Bien sûr, il n’a pas été là très longtemps avant le match contre Lille, mais la seule chose que l’on peut faire maintenant est de s’améliorer et travailler encore plus dur.

Mon sentiment, c’est que l’on n’avait pas une aussi bonne structure que l’on aurait dû avoir. On a besoin de savoir exactement ce que l’on va faire, savoir comment on va défendre et attaquer. Quand on perd le ballon, on est beaucoup trop ouverts, donc les onze joueurs doivent travailler ensemble et avoir une meilleure organisation globale. Avant le changement de coach, il y a eu beaucoup de changements, on jouait avec de nouveaux coéquipiers pratiquement à chaque fois et ce n’est pas facile. 

On a eu un très bon départ contre Lyon, puis on a perdu deux matches, puis on a changé de système. On pourrait dire qu’il y a eu pas mal de chaos. Mais tous les joueurs ont essayé de bien faire. Je comprends à 100 % que les supporters ne soient pas contents, mais maintenant, on doit se concentrer sur nous-même. Les supporters doivent nous soutenir, on en a besoin. 

Avec le nouveau coach, on a beaucoup travaillé à l’entraînement et tout le monde sait comment on va jouer. C’est le plus important, les joueurs aussi ont besoin d’aide. Avant, on était beaucoup trop ouverts, on ne savait pas trop ce que l’on devait faire défensivement et offensivement. L’entraîneur est très important pour faire jouer l’équipe comme il veut.

Il faut d’abord ne pas prendre de but et sécuriser notre défense. Et ensuite, bien sûr, on devra marquer plus de buts et mieux jouer. On n’avait eu que deux ou trois entraînements avant Lille avec le nouveau coach et pour le prochain match à domicile, on devra gagner.  Pour moi, le plus important aujourd’hui, c’est l’énergie. Dans notre situation, c’est très important pour ne pas s’écrouler et ne pas commencer à pleurer. On doit relever la tête et affronter la réalité."

Eliminé dès le 8e tour de la Coupe de France la saison dernière sous le maillot vert à la maison contre Nîmes (Laurent Huard l'avait remplacé dès la 57e), Karim Cissé veut éviter la même mésaventure cet après-midi sur le terrain de Jura Sud (N2). S'il n'a joué que 76 minutes (hors temps additionnel) cette saison en L2, l'attaquant prêté par l'ASSE au FC Annecy sera encore titulaire ce samedi comme au tour précédent. Ayant fêté il y a 15 jours ses 20 ans, le Guinéen s'est exprimé hier en conférence de presse.

"La Coupe de France, c'est important. Il n'y a pas que le championnat. Ici, à Annecy, je pense qu'on la considère vraiment. On va essayer d'aller le plus loin possible. Pour moi, la Coupe de France, c’est tout. C’est comme un match de championnat. Les équipes de niveau inférieur jouent à fond, elles ne viennent pas pour se cacher. Alors, on doit montrer qu’on est au-dessus, qu’on est là pour gagner, et ne pas se laisser faire. J'espère qu'on ira loin. Je n’ai pas été assez décisif à Vesoul. Je travaille là-dessus à l’entraînement. Je vais essayer de mettre toutes les chances de mon côté sur ce match."

Meilleur buteur stéphanois (5 pions), Zuriko Davitashvili s'est confié au Parisien avant de défier cet après-midi le Stade Rennais au Roazhon Park. Extraits.

"Les débuts ont été un peu difficiles. Nous étions nouveaux en Ligue 1, j’étais nouveau aussi, et il faut du temps parfois aux équipes pour s’améliorer en termes de combinaisons et de tactiques. Notre progression est bonne, on arrive à jouer de manière plus compacte, avec un bon bloc médian, une bonne assise défensive et nous avons toujours des occasions de marquer des buts. Le plus important, et là où nous avons le plus progressé, c’est la défense.

L’émotion après mon triplé contre Auxerre était incroyable. Ce stade, avec nos supporters, est incroyable. Et quand vous marquez, surtout un triplé, ce stade c’est… plus qu’un rêve ! En Géorgie, les gens regardent mes matchs et même eux parlent du fait que les supporters stéphanois sont incroyables. Ce n’est pas un stade normal, nos supporters sont fous (rires). Ils aiment tellement le football. Ce triplé est le premier de ma carrière et peut-être que sans eux, je ne l’aurais pas fait.

Je suis évidemment très heureux d'avoir été élu joueur du mois d'cotobre en Ligue 1. Mais pour moi, c’est d’abord l’équipe qui compte, et ensuite les récompenses individuelles. Sans mes coéquipiers, je n’aurais pas gagné celle-ci. Quand j'ai reçu l’offre de Saint-Étienne cet été, je connaissais déjà cette équipe parce qu’on les avait joués avec Bordeaux. Je savais que c’était une très bonne ambiance, tout est bien ici, le stade, la vie… Vous avez tout ce qu’il faut pour jouer au plus haut niveau."

Depuis sa défaite méritée à Geoffroy-Guichard, l'AJA a pris 13 points sur 15 soit 7 de plus que l'ASSE ! Entraîneur d'une équipe désormais 8e à égalité de points avec les vilains 7èmes, Christophe Pélissier s'est confié à La Dépêche du Midi avant de défier demain le TFC au Stadium (comme le fera Sainté 12 jours plus tard), 

"On a eu un gros trou d'air sur le match à Saint-Etienne avant la trêve début octobre. Il y a eu une remise en question de tout le monde, de notre projet de jeu, des joueurs naturellement. Et on est reparti sur quelque chose de différent auquel chacun a adhéré. On a retrouvé de la confiance et de la réussite. Notre dernier match contre Angers, honnêtement, on ne mérite pas de gagner, mais on a arraché la victoire à la 93e.

Depuis notre défaite à Geoffroy-Guichard, on a rendu des copies abouties à la maison face à Reims (2-1) et Rennes (4-0). A domicile, on a remporté 5 de nos 6 matches cette saison. L'Abbé-Deschamps, où tous les matches sont à guichets fermés, est notre petit Chaudron. On a su aussi faire un bon match nul à Lyon et gagner à Marseille. Cela nous permet de prendre un peu d'oxygène par rapport à notre objectif qui reste le maintien.

La saison passée, on affichait 65% de possession et avec 72 buts on a terminé meilleure attaque de L2. On voulait jouer de la même façon et avec 60% de monopole de la balle, nous avons pris 3 buts au Havre, à Montpellier et à Sainté... Depuis notre revers chez les Verts, on a décidé d'évoluer avec un bloc plus compact, sans abandonner nos principes pour autant. On offre beaucoup moins de choses aux adversaires avec des sécurités plus fortes.

J'aime bien notre système de défense à 3, notamment pour le pressing. Le TFC évolue aussi dans ce schéma en 3-4-3, on le connaît bien. Ce match à Toulouse s'annonce compliqué. Lors de son dernier match à Paris, le Tef mérite d'égaliser. J'ai déjà joué une fois au Stadium, en lever de rideau de TFC-ASSE, avec la D3 de Muret. On avait gagné 1-0 et c'est moi qui avais mis un but à Fabien Barthez sur coup franc."

Comme le rappelle Opta, l'ASSE n'a pris qu'1 petit point (à Nantes) sur ses 6 premiers déplacements en L1. Elle n'en a compté si peu à ce stade de la saison que 3 fois dans son histoire dans l'élite (un seul point également en 1946-1947, en 1990-1991 et en 2008-2009).

L'agence de statistiques sportives souligne par ailleurs que le Stade Rennais a remporté 5 de ses 6 derniers matches contre Sainté en L1, soit autant que ses 20 précédentes oppositions (12 nuls, 3 revers).

Nul doute que les Verts montreront malgré tout un meilleur visage à Rennes que lors de leur dernier passage en Bretagne, ponctué par une lourde défaite (4-0) au Stade Francis Le Blé contre le Stade Brestois de Mahdi Camara !

L'ailier lorientais Stéphane Diarra, qui a rejoué il y a 2 semaines en Coupe de France 10 mois après sa grave blessure contractée lors d'un match amical gagné avec les Verts contre Grenoble, s'exprime dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.

"Ma blessure ? C’était le 9 janvier dernier, lors d’un match amical. Un tacle par-derrière, je ne vois pas le joueur arriver. Mon pied est resté au sol et ma jambe est partie dans une sorte d’hyperextension. On pensait au début que c’était osseux, mais la radio n’a rien révélé. Je ne sentais pas de douleur au niveau du genou, mais plus bas sur le côté externe du mollet. Quatre jours après, je faisais du vélo et je marchais normalement. On a fait une IRM et quand j’ai vu la tête du docteur, j’ai compris.

Quand le diagnostic a été posé, c’est comme si le monde s’écroulait… J’étais en prêt à Saint-Étienne depuis l’été, pour gagner du temps de jeu. J’ai fait neuf matchs et je me blesse à une semaine de la reprise du championnat… J’ai appelé directement ma famille, qui habite à Lyon. Une heure et demie après, ils étaient tous chez moi. Ils sont restés quatre jours à mon chevet, jusqu’à l’opération.

On ne se rend pas vraiment compte des épreuves qu’il va falloir affronter. On passe par plusieurs phases. Au début, c’est dur psychologiquement, parce que tu sais que tu en as pour dix mois minimum. Après, c’est physiquement que c’est le plus difficile, quand tu commences à remuscler la jambe blessée. Aujourd’hui, je prends cette longue blessure comme une expérience. J’ai mûri, avec l’impression d’avoir pris cinq ou six ans. Rien n’est impossible pour moi dans la vie ou dans mon jeu. Je vais tous les jours au boulot avec le sourire.

En l'absence de Mickaël Nadé, pas encore remis de sa blessure au genou, Yunis Abdelhamid sera à nouveau titularisé à Rennes. Comme le rapporte la Pravda, le vétéran stéphanois peut compter sur le soutien de son coach et du défenseur central qui évoluera à ses côtés en fin d'après-midi au Roazhon Park.

Olivier Dall'Oglio : "Le geste de Yunis contre Montpellier, un tacle comme ça qui sauve l’équipe, qu’est-ce que vous voulez que je rajoute ? Vous avez vu son match ? Je n’ai rien à dire de plus. J’ai confiance en lui. Même s’il ne joue pas, il est toujours là et il sera toujours là pour l’équipe, il faut le savoir. Regardez son match et dites-moi? Je ne dirai rien de plus. Il était attendu au tournant, il faut avoir un sacré caractère pour faire ce qu’il a fait. Ça tombe bien : on a besoin de caractère. On le sait, j’ai une confiance inaltérable en Yunis. Il est très important dans le groupe. Il pense avant tout au club, bien avant sa personne. Il aide beaucoup ses coéquipiers, qui le respectent énormément. Dans son engagement à tous les niveaux, il reste un exemple."

Dylan Batubinsika : "On n’a pas été surpris parce qu’on le côtoie au quotidien. C’est un gros travailleur et au vu de sa carrière, c’est quelqu’un qu’on connaît en Ligue 1, une valeur sûre. Parfois, dans le foot, on passe des moments difficiles, mais c’est la manière dont on se relève qui est importante et il a fait preuve de beaucoup de caractère.  Il ne porte plus le brassard mais c'est le même pour moi. C’est lui qui a pris la parole à l’échauffement, c’est lui qui prend la parole au vestiaire. C’est un leader naturel. Avec ou sans brassard, son rôle reste le même. Il ne s’est pas éteint, au contraire : il était très présent. Même en étant sur le banc de touche, il a toujours été le capitaine dans l’âme qu’il est depuis toujours, et c’est très important pour nous."