Des soucis pour les U15 à Annecy
10/11 19:13
Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient hier à Annecy, un adversaire traditionnellement difficile à manoeuvrer et qui pose bien souvent des problèmes aux Verts. Ce fut encore une fois le cas, même si le score de 3 à 1 semble bien flatteur pour les Hauts-Savoyards au vu des circonstances derrière lesquelles Jean-Philippe Primard refusait toutefois de se réfugier.
Les Verts, privés de Kellian Bufferne, Ben Adam Kissoum et Naël Dani, laissés à la disposition des U16, entraient bien dans cette rencontre et ouvraient le score dès la 5ème minute : Lucas Dagbo se faisait crocheter à l'entrée de la surface. Timothé Demassieux transformait le coup-franc d'un maître tir dans la lucarne.
A la demi-heure, Annecy revenait au score à la suite d'un ballon perdu par les Verts et d'une contre-attaque rondement menée, ponctuée par une frappe croisée (32ème minute).
Au retour des vestiaires, les Verts reprenaient la maîtrise du jeu mais allaient être victimes de décisions arbitrales discutables. Howard Cuozzi inscrivait un but refusé pour un hors-jeu douteux. Un peu plus tard, il se faisait faucher dans la surface sans que l'arbitre ne bronche. A la 55ème minute, sur un long ballon en profondeur, côté gauche, le défenseur stéphanois, Léo Fayolle, se faisait grossièrement retenir par un attaquant annecien, lequel parvenait à centrer pour un coéquipier qui concluait. Les Hauts-Savoyards prenaient donc l'avantage (2 à 1). ce moment constituait la bascule du match, car de 2-1 pour les Verts on passait à 2-1 pour Annecy.
Alors que les Stéphanois jouaient leur va-tout pour égaliser, Annecy enfonçait le clou sur un coup-franc repris au 2ème poteau par un attaquant laissé seul. Les dés étaient jetés et la victoire revenait à Annecy sur ce score flatteur de 3-1, loin de refléter la physionomie de la rencontre.
La composition : Dubanchet - Combier, Dubien, Tiambo, Fayolle - Demassieux, Dagbo, Thibaudat (Reynoudt, 40ème) - Brouillat (Cuozzi, 40ème), Gacem (Rogui, 40ème), El Omari (Gacem, 65ème).
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons bien démarré le match en ouvrant très rapidement le score. J'étais très satisfait du jeu proposé par mes joueurs, avec de belles sorties de balle et une maîtrise collective bein assurée, mais je regrette le manque de liant avec nos attaquants, ce qui fait que nous n'avons pas été dangereux offensivement, peut-être par le manque de participation de notre milieu de terrain. Notre entame après le repos a été correcte et au moment où nous aurions pu égaliser, à deux reprises, nous avons concédé un but sur un contre. Nous avons essayé de revenir mais Annecy ne nous a jamais lâché et à mis l'impact dans les duels pour contrecarrer nos intentions. Ce match a été équilibré, Annecy n'a pas volé sa victoire, mais cette victoire aurait pu aussi bien nous revenir. Il nous a manqué un petit quelque chose, notamment en première mi-temps."
U19 : Victorieux à Colomiers
10/11 18:36
Issam Cheikh, à nouveau buteur avec les U19
Les Verts 7ème avec 15 points se déplaçaient à Colomiers, 15 points également avec l’intention de l’emporter après avoir concédé le nul face à Montpellier le week-end dernier. Au terme d’un match maitrisé, les protégés de Frédéric Dugand l’emportent 3-1.
Les Verts, pourtant rapidement menés dès la 11ème minute vont rapidement égaliser suite à une belle combinaison entre Sonny Yvars et Erwan Hornech qui termine par une tête victorieuse de Paul Eymard (Colomiers 1 ASSE 1. 19ème)
Poursuivant leur bonne période, Erwan Hornech centre pour Issam Cheikh, qui bien placé vient tromper à son tour le portier adverse. (Colomiers 1 ASSE 2. 39ème)
C’est sur cet avantage qu’est sifflée la pause.
Au retour des vestiaires, les Stéphanois vont rapidement creuser l’avantage, Farès Ben Rahem se retrouvant à la réception d’un ballon dégagé sur corner par Colomiers. (Colomiers 1 ASSE 3. 55ème)
Appliqués, les coéquipiers de Luan Gadegbeku ne tremblent pas et repartent victorieux de leur déplacement à Colomiers.
Avec cette victoire, les Verts sont dorénavant 6ème, à 3 longueurs du podium. Ils recevront le week-end prochain l’Olympique Rovenain, 10ème avec 12 points.
La composition : Colombet – Ben Rahem, Pedro, Boukadida, Hornech – Gadegbeku Depalle (Zerga 46ème), Eymard (Tatuszka 73ème) – Ben Tiba ((Meite 62ème), Cheikh, Yvars (Guerroudj 62ème).
Les buteurs : Eymard, Cheikh, Ben Rahem
La réaction de Frédéric Dugand : «Je suis très satisfait, j’avais demandé aux joueurs que l’on retienne les leçons du nul face à Montpellier et ça été le cas aujourd’hui. Menés, on ne s’est pas affolés, on a produit du jeu, on a été de l’avant. L’état d’esprit est bon, il y a de la qualité, on a montré de la sérénité et de la confiance. J’ai aimé l’investissement de chacun. Il faut garder l’esprit de compétition, avoir envie de faire des résultats pour avoir quelque chose à jouer jusqu’au bout.»
U17 : seule la victoire est belle contre Air Bel
10/11 17:25
Décevants dans le jeu, les leaders U17 ont battu Air Bel 2-1 cet après-midi à Michon. Sur un centre en retrait de Mylan Toty, Rayan Aït Amer a ouvert le score au mitan de la première mi-temps sur une frappe plein axe que le portier visiteur a eu l'amabilité de laisser passer. Parti du milieu du terrain, l'explosif Mehdy Lutin Zidee (photo) a inscrit le but du break à la 85e. Les Marseillais ont réduit le score à la 89e sur un penalty concédé par Maxime Lengue. L'ASSE a toujours 1 points d'avance sur son dauphin Saint-Priest, qui s'est imposé dans le même temps et sur le même score à Nîmes.
La compo : Fuleki - Lengi (Ngindu, 80'), Mouton, Kasia, Lengue - Charros (Jolivet, 80'), Traoré (Roche, 87'), Aït Amer - Aini (Lutin Zidee, 61'), Epanya, Toty.
La réaction de David Le Moal : "On n’a pas du tout fait un bon match. Que ce soit dans le contenu, dans les efforts… C’était vraiment un non match ! A part 10 ou 15 minutes en milieu de seconde période, on n’a rien proposé du coup aujourd’hui. Je suis très déçu. Quand on porte le maillot de l'AS Saint-Etienne, on se doit de montrer un autre visage que celui qu'on a affiché aujourd'hui."
Seyssinet défait, c'est signé Aiki !
10/11 16:59
Grâce à un but marqué dès la 52e seconde de jeu par Ayman Aiki sur une ouverture de Maedine Makhloufi, la réserve a péniblement battu Seyssinet 1-0 cet après-midi à Aimé Jacquet. Lanterne rouge au coup d'envoi, Sainté remonte à la 11e place (sur 14 équipes).
Ce week-end, les Vertes ont gagné (3-2 à Salif Keita contre Fleury), les U19 ont gagné (3-1 à Colomiers), les U17 ont gagné (2-1 contre Air Bel à Michon), les réservistes ont gagné. Aux protégés d'ODO d'en faire de même ce soir en banlieue !
La compo : Delacroix – Kinunga, Fall (J.Mouton, 78'), Ndiaye, Makhloufi – Sahraoui (c), Kies (Othman, 83'), Cateland – Agesilas, Miladinovic (Dieye, 67'), Aiki (Lhery, 78').
La réaction de Razik Nedder :
"C'est une belle victoire qu'on est allé chercher en équipe. Je félicite le groupe pour la combativité dont il a fait preuve aujourd'hui. On n'avait fait qu'un seul clean sheet depuis le début de la saison, contre l'Olympique Lyonnais. On a réussi à reproduire la solidité qu'on avait eue lors de ce derby. On a eu moins de maîtrise que contre l'OL mais on avait à coeur d'être solide. On est dans un début de saison délicat où les victoires sont précieuses. C'était très important de prendre les 3 points aujourd'hui.
Ces matches font grandir les joueurs en termes de formation. Depuis le début de saison, on a du mal à éenchaîner avec la même équipe. Il y a beaucoup de temps de jeu à respecter, ce n'est pas toujours simple de composer et d'installer un équipe pour performer. Mais c'est le lot d'une équipe réserve, on en a conscience. A nous de pouvoir enchaîner. On va jouer contre Aubagne vendredi prochain en amical avant de se déplacer à Espaly où il y aura une victoire très importante à aller chercher."
Les Verts voyagent mal
10/11 15:42
Comme le rappelle Opta, Sainté n’a remporté aucun de ses 12 derniers matches à l'extérieur en Ligue 1 (4 nuls, 8 défaites), sa plus longue disette en déplacement depuis juillet 2000-octobre 2004 (23). Le dernier succès de l'ASSE à l'extérieur dans l'élite remonte au 13 février 2022, quand les protégés de Pascal Dupraz avaient renversé 2-1 Clermont à Montpied grâce à des buts de Mahdi Camara (sur une passe de Sada Thioub) et de Timothée Kolodziejczak (servi par Romain Hamouma).
Les Verts ont encaissé au moins un but lors de leurs 10 derniers matches à l’extérieur en Ligue 1, n’ayant plus connu de plus longue série du genre depuis mai 2008-octobre 2009 (24). La dernière fois que l'ASSE n'a pas encaissé de but hors de ses bases en L1, c'était à Pierre-Mauroy le 11 mars 2022. Grâce à un excellent Mickaël Nadé, les Verts avaient muselé les Dogues (dont les Jonathan David et Bamba mais aussi Hatem Ben Arfa).
L'agence de statistiques sportives souligne par ailleurs que l'Association Sportive deSaint-Étienne est la seule équipe à ne pas avoir encore mené à l’extérieur en Ligue 1 cette saison, tout en étant de loin celle qui a été menée le plus longtemps hors de ses bases (333 minutes, Rennes 2e à 264).
Geoffrey jouait juste
10/11 14:37
L'ancien milieu offensif stéphanois Geoffrey Dernis (43 ans) s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.
"Toute ma carrière a été un conte de fées, mais qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’un titre ? En plus avec Montpellier, personne ne nous attendait. Montpellier champion en 2012 c’est une plus grosse surprise encore que Brest qualifié en Ligue des champions. Mais quand tu compares Brest et Montpellier, finalement c’était un peu kif-kif. On avait le 14e budget, que des mecs qui venaient du centre de formation. Et Giroud il venait de Tours en Ligue 2. On avait quelques mecs d’expérience, mais pas de phénomène sur le papier.
Je suis passé du titre à Montpellier à la descente avec Brest. Le groupe n’a pas été performant, je n’ai pas été performant non plus. Je n’ai pas réussi à donner ce que les gens attendaient de moi. Mais j’ai gardé un souvenir formidable de Brest parce qu’il y avait des gens formidables. Ils étaient déçus, mais on sentait qu’ils aimaient leur club. Quand j’amenais ma fille à l’école, les gens restaient bienveillants, pas virulents. Moi j’en garde un bon souvenir, même si je sais que sportivement les gens n’ont pas gardé un bon souvenir de moi.
J’ai fait mon premier match pro dans mon club formateur, Lille, j’ai vécu mes premiers matchs européens et de Ligue de champions avec le Losc, j’arrive à Saint-Etienne et on retrouve l’Europe 25 ans après et on fait un super parcours en Europa League et j’arrive à Montpellier et je suis titré. Tout n’a pas été rose, mais je suis privilégié. J'ai terminé par une courte expérience à Larissa, en Grèce. Je suis rentré en France au bout de quelques mois car je n'étais pas payé.
Je n’étais pas un athlète, mais il faut jouer avec ses qualités. Je le dis encore aux joueurs amateurs. J’avais une bonne vision du jeu et une capacité à me déplacer correctement. Je jouais de ça : me déplacer entre les lignes, jouer juste, vite et comme j’avais une bonne technique j’arrivais à m’en sortir. J’ai fait ma carrière sur ces qualités. J’ai tiré 100 % de ce que je devais vivre avec le football.
J'ai joué en amateur jusqu'à 39 ans, d'abord à Agde en N3 puis à Lattes en R1. Je ne voulais pas être entraîneur, je voulais passer à autre chose. Mais finalement je me suis pris au jeu. J’ai passé mon BEF et aujourd’hui j’entraîne en R1 à l’Atlas Paillade, je me régale. J’ai dû revoir mon niveau d’exigence à la baisse. Les mecs travaillent la journée quand même. Au début, je voulais que les amateurs se calquent sur moi et c’est moi qui me suis calqué sur les amateurs."
Zuriko succède à Cardo !
10/11 13:14
Après Irvin Cardona, meilleur joueur de Ligue 2 en Février, Mars et Avril, c'est au tour de notre attaquant georgien, Zuriko Davitashvili d'être élu meilleur joueur de ligue 1 en Octobre !
Notre buteur (1 triplé et 1 double en Octobre) devance le Parisien Barcola et le portier lillois, nouvel international, Chevalier.
Souhaitons à Zuriko de fêter ce titre dès ce soir dans le Cochonou Stadium !
Bafé sera partagé
10/11 07:59
Formé chez les Verts mais retourné vivre en banlieue, Bafé Gomis (39 ans) s'est confié à Ouest-France avant d'assister ce soir au 125e derby de l'histoire. Extraits.
"Ce que je deviens depuis mon départ du Japon en fin de saison dernière ? Je deviens un papa de trois enfants, un mari et un passionné de football. J’habite à Lyon. Je me laisse encore un temps de réflexion avec ma famille pour prendre ma retraite ou non, car je reçois encore pas mal de sollicitations.
J’ai failli être formé au Stade Rennais. J’avais mon cousin qui jouait à Rennes, et je devais le rejoindre, mais j’ai fait un tournoi avec l’ASSE une semaine avant, et ils ont décidé de ne plus me laisser repartir et de faire les choses assez vite avec mes parents. Ils ont su les convaincre que Saint-Etienne était le bon endroit pour moi. Mais ça ne m’a pas empêché de trouver ma femme à Rennes. Comme quoi le destin ! Dans les années qui suivent ma retraite, même si ce n’est pas encore définitif, je voudrais venir m’installer en Bretagne, dans une maison en bord de mer.
La place des Verts dans mon cœur aujourd’hui, elle est énorme. Tout ce dont on a parlé avant ne se serait pas réalisé sans l’ASSE. Saint-Étienne, c’est le club qui m’a accueilli à 13 ans, qui m’a fait grandir en tant qu’adolescent jusqu’à devenir un homme et qui m’a fait épouser la carrière de footballeur. J'ai rejoint l'OL à l’issue de la saison 2008-2009, les supporters stéphanois m'en ont voulu. Leur mécontentement était justifié. Je le savais en signant. C’est notre mentalité en France, on est très chauvins.
Avec les revenus qu’étaient les miens à l’époque, c’était difficile pour Saint-Étienne de faire face à cette offre de l’OL. Je pense que c’était plutôt un cadeau du ciel que Lyon vienne m’acheter dans le Forez. Moi, j’étais content de signer à Lyon et, 15 ans après, je ne regrette pas du tout ce choix. C’était important pour moi, pour ma carrière et pour Saint-Étienne. Encore aujourd’hui, je ne pense pas qu’une équipe comme Saint-Étienne puisse se permettre de ne pas vendre un de ses joueurs formés pour la somme de 15 M€. C’était une grande somme à l’époque.
Toutes ces critiques venues des supporters de Saint-Etienne, bien sûr, c’était compliqué. Mais, en même temps, ça reste du football. C’était une progression sportive pour moi, j’allais me frotter aux grands d’Europe parce que Lyon jouait la Ligue des champions et le titre chaque année. C’était l’équipe à battre tous les ans, comme le PSG aujourd’hui. J’ai beaucoup appris à l’OL, ce qui m’a permis de voyager sereinement après, avec un bagage.
L'ASSE a essayé de me faire revenir en 2012 ou 2013 et après mon passage en Arabie saoudite (2018-2022). Malheureusement, j’aurais voulu et je pense que j’aurais pu les sauver de cette relégation en Ligue 2, mais, en toute humilité, je ne me voyais pas rentrer dans un stade où mes enfants allaient entendre toutes les sortes de noms d’oiseaux…
La panthère pour célébrer mes buts, elle est née d’un petit clin d’œil à Salif Keïta, qui était le premier joueur africain à venir jouer et à réussir en Europe. Puis après, c’est devenu plus une célébration à moi. Un symbole qui m’a suivi et qui rappelle mes années à l’ASSE. Elle est même rentrée dans le jeu FIFA, cela veut dire que c’est une célébration réussie. J’ai été une panthère à Saint-Étienne, puis je suis devenu un lion à l’OL.
Mes 5 saisons passées à l’OL, c’était magnifique, enrichissant. C’était pour moi la découverte de la Ligue des champions. On sait tous qu’on a la chance de faire ce magnifique métier, mais tout le monde n’aura pas la chance de jouer et d’entendre cette musique. C’est immense de jouer contre le Real Madrid ou Liverpool. Je me souviens encore de cette demi-finale perdue contre Bayern Munich en 2010… J’aurais voulu pouvoir faire partie de l’histoire du foot français en emmenant l’OL en finale, mais, malheureusement, on a échoué.
Dans le football, on apprend à être patient. J’ai eu la chance d’avoir une forte relation avec Claude Puel. Il savait en me prenant que j’avais des qualités, mais aussi des manques. C’est normal quand tu viens de l’AS Saint-Étienne, qui n’a pas l’exigence du haut niveau au quotidien. C’est ce qu’on a travaillé, même si cela a pris du temps. Après, il m’a donné le temps de jeu qu’il m’avait promis, avec la réussite qu’on connaît.
Vous aviez marqué et offert la victoire à Lyon contre Sainté lors de mon premier derby avec l’OL. Ce n’était pas évident, mais il faut faire le boulot et surtout respecter l’institution qui a cru en moi en m’achetant. C’était dur de revenir à Geoffroy-Guichard, devant le public qui m’a vu éclore, mais je devais faire mon métier. C’est la façon de montrer aussi, sans avoir de rancune, du respect pour l’équipe qui t’a formé. J’espère que l’ASSE formera d’autres attaquants, parce que je trouve qu’elle ne le fait plus assez actuellement.
Ce sont deux équipes en difficulté qui vont s’affronter ce dimanche. À domicile, Lyon n’a pas gagné beaucoup de matches, mais Saint-Étienne voyage mal. Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne, comme ont dit. Les Stéphanois vont venir avec l’humilité qu’on leur connaît, mais aussi avec les valeurs qu’ils ont : l’entraide et la solidarité. Ils auront leur mot à dire. Lyon va se présenter avec son armada offensive : Cherki, Lacazette, Fofana, Mikautadze. Ils voudront briser le verrou stéphanois.
L’ASSE est passée sous pavillon canadien cet été, je pense que ce rachat est une très bonne chose. Ivan Gazidis est un bon dirigeant. J’aime beaucoup comment le groupe procède avec ce projet, comment il communique. Les nouveaux dirigeants ont décidé de faire confiance à Olivier Dall’Oglio et de garder l’ossature de l’an passé. Ils sont aussi en train d’apprendre. Ils donnent la chance à des joueurs de la saison dernière en Ligue 2, et recrutent des jeunes. Il faut être patient, c’est l’apprentissage. Oui, ils ont pris 8-0 contre l’OGC Nice, mais mieux vaut prendre une fois 8-0 que 8 fois 1-0…
Difficile de faire un choix dans ce derby. Je dis souvent que le meilleur gagne, parce que c’est le football. Je suis surtout fier d’avoir joué et défendu ces deux belles institutions, ces clubs importants qui font partie du patrimoine du football français."
Gagnez aussi pour Mekhloufi !
10/11 07:22
"Les joueurs stéphanois rentreront sur la pelouse du Groupama Stadium avec un brassard noir au bras en hommage à Rachid Mekhloufi, décédé vendredi à l’âge de 88 ans" indique Le Progrès. "Ce premier geste en mémoire de l’ancien international franco-algérien devrait être suivi d’un moment de recueillement lors de la réception de Montpellier le samedi 23 novembre, voire celle de l’OM le 8 décembre, pour rendre l’hommage qui s’impose à l’ancien meneur de jeu."
Au protégés d'ODO de s'inspirer de Rachid Mekhloufi, qui a remporté 12 des 17 derbys qu'il a joués. Il a marqué 12 buts contre les banlieusards, dont 3 doublés. Le natif de Sétif a réalisé le premier à l'âge de 18 ans et 108 jours. Il est resté le plus jeune joueur de l'histoire à marquer dans un derby.
Textor veut humilier les Verts
10/11 06:32
Dans la Pravda, le patron américain des vilains John Textor évoque le derby.
"Je ne pense pas que nous ayons quelque chose de similaire à OL - Saint-Étienne dans nos autres clubs, avec une telle concentration sur un seul rival. Botafogo nourrit un certain nombre de rivalités contre les grandes équipes, à Rio. Mais je n’ai pas vu l’intensité sur une seule comme à Lyon. Au début, je pensais que c’était une blague mais j’ai appris que le rejet du vert est une exigence absolue, et cette couleur a vite disparu de ma garde-robe, même aux États-Unis.
La saison dernière, j'ai assisté au derby des U17. C’était l’une des rares occasions de jouer contre Saint-Étienne, car ils étaient en Deuxième Division. L’importance de cette victoire, la réaction des supporters et la fierté sur les visages des garçons, c’était incroyable à voir. Nous devons donc gagner les deux derbys et nous devons faire de notre mieux pour les humilier. Désolé, mais cela doit être notre objectif. C’est ce que veulent nos fans, et c’est ce que je veux. Être respectueux, mais les humilier définitivement."
A 21 pour bouffer du Lyon
09/11 22:29
C'est un groupe élargi qu'Olivier Dall'Oglio a convoqué pour le derby demain (20h45), avec 21 joueurs dont 3 gardiens, compte tenu de l'incertitude sur Larsonneur, sorti de l'entraînement prématurément ce matin en raison d'une petite torsion à la cheville sur une frappe d'Ibrahim Sissoko. Selon la Pravda, Larso se sentait mieux en fin d'après-midi et devrait pouvoir tenir sa place). Par ailleurs, on note les retours attendus de Cornud et Wadji, celui de Tardieu et l'absence de Cafaro (suspendu) ainsi que des milieux Fomba et Miladinovic.
Les Vertes ont refleuri
09/11 22:20
Après 3 tristes défaites consécutives, les Vertes ont retrouvé le chemin du succès face à Fleury en fin d'après-midi, 3-2.
A l'issue de ce qui a sans doute été leur meilleure période de la saison les Amazones menaient 2-0 à la mi-temps grâce à deux buts de la tête de Caputo (25e, son 3ème but cette saison) sur un centre de Tapia et Bogi (39e, son 2ème but) sur un coup franc donné par Caputo. Malgré un début de seconde période compliqué, elles ont eu la bonne idée de prendre le large grâce à Stratigakis (64e) qui gagne son duel face à la gardienne de Fleury sur un bon service de Cambot.
La suite s'avèra plus compliqué puisque dans la foulée, les filles de Laurent Mortel encaissaient un premier pion, avant d'en prendre un second à la 87e. De quoi finir en tremblant, avec une égalisation heureusement refusée pour hors-jeu.
Avec cette victoire face à une équipe jusqu'ici battue uniquement par le QSG et les Vilaines, les Vertes remontent à la 5ème place à 2pts du Paris FC et Dijon, et avec 9pts d'avance sur la zone de relégation.
Une bonne préparation à une semaine du derby !
L'équipe alignée par le coach Mortel : Gignoux, Belkhiter, Mayi Kith, Bogi, Tapia, Martinez, Champagnac (puis Maniouloux 79') , Cambot (puis Bataillard 73'), Caputo, Pierre-Louis (puis Perea 90+5'), Stratigakis (puis Connesson 73').
La réaction de Laurent Mortel : "On fait bonne première période où on score deux fois et on aurait pu faire mieux. Notre début de 2e a été plus difficile même si on a réussi à ajouter un but. En fin de match, on s’est fait un peu peur même si on peut regretter la main non-sifflée sur le deuxième but. Je regrette d’avoir pris ces buts mais cette équipe a du ressort. J’ai vu des valeurs et du répondant. C’est une belle victoire qui nous fait du bien parce qu’elle est construite. Aujourd’hui, c’est la discipline tactique qui nous donne la victoire. J’ai aussi trouvé moins de carence technique et plus de projection vers l’avant. Tous ces ingrédients nous ont fait du bien. On a retrouvé les valeurs de cette équipe. Actuellement, on a 12 points, on n’en avait pas autant la saison dernière à la même époque."
Puel encense Neyou et tacle l'ASSE
09/11 18:33
Sans club depuis qu'il s'est fait virer de son poste d'entraîneur stéphanois le 6 décembre 2021, Claude Puel glisse un petit tacle à l'ASSE dans un papier sur Yvan Neyou paru ce samedi sur Foot Mercato.
"Notre rencontre résulte d’une histoire particulière. Yvan est passé à côté des circuits, je connaissais son représentant quand il était en équipe réserve de Braga. On m’a montré des images et je l’ai trouvé intéressant avec de grosses qualités. Si vous aimez le jeu, des joueurs comme Yvan vous font aimer le foot, et pas simplement des joueurs physiques, trop privilégiés aujourd’hui. La finale de Coupe de France a été le match déclic, il a été extraordinaire et bluffant car personne ne connaissait vraiment son niveau. Je l’ai fait entrer à 10 contre 11, et il a joué avec personnalité, a remis l’équipe dans le bon sens, a même mis un petit pont à Neymar.
Je trouve dommage que l’ASSE, après mon départ, n’ait pas cru en lui vu le niveau qu’il affichait. Il formait une belle doublette avec Mahdi Camara, aujourd’hui à Brest. Des meilleurs amis dans la vie de tous les jours, et des joueurs sur lesquels Saint-Étienne n’a pas compté, et quand on voit leur niveau aujourd’hui, c’est dommage. Il n’y a aucun problème de le voir réussir, je ne suis pas du tout surpris. À l’intersaison, il y avait des clubs de Liga sur lui. Il a le talent pour rejoindre un plus grand club. Yvan est un joueur talentueux, un grand joueur."
Stassin avec les Diablotins pour faire barrage aux Tchèques
09/11 14:08
Lucas Stassin fait partie des 23 joueurs sélectionnés en équipe de Belgique Espoirs pour affonter la République tchèque le vendredi 15 novembre à 20h00 au King Power at Den Dreef Stadion (antre du OH Louvain entraîné par Oscar Garcia) et le mardi 19 novembre à 17h30 à Hradec Kralove (au nord-est de la Bohême) lors des barrages de l'Euro Espoirs, programmé du 12 au 28 juin 2025 en Slovaquie.
Ruffier a encensé Gasset
09/11 13:23
S'il ne passera pas ses vacances avec Claude Puel, Stéphane Ruffier garde un super souvenir de Jean-Louis Gasset, comme il l'explique à So Foot.
"Quand il est arrivé à Sainté, il a redonné confiance à tout le monde et on a fait une deuxième partie de saison exceptionnelle, on a failli finir européen. L'année d'après, il a pu construire ce qu'il voulait et on a vraiment fait une belle saison. Il aime ses joueurs, il te fait comprendre qu’il tient à toi et qu’il a confiance en tes qualités. Chez nous, il a fait revenir Yann M’Vila, qui n’était pas bien sportivement, pas bien dans sa vie. Et il l’a remis dans la lumière, il lui a redonné le sourire, l’envie de jouer au football. Et Yann lui a rendu. Il a une relation avec ses joueurs que je n’ai pas vue chez les autres entraîneurs. Même le joueur qui joue moins, il a envie de se battre pour lui. Mais attention, parfois il pétait les plombs, hein ! Il nous mettait plus bas que terre, mais c’était toujours au bon moment, dans le bon tempo. Et après, c’était fini.
Un jour, il avait poussé une bonne gueulante et en sortant du vestiaire, il me prend le bras et me dit « Alors, j’en jetais aujourd’hui, t’as vu ça un peu ? Il n’était pas bon, le discours ? » Il parlait, il rigolait, il te chambrait, alors qu’il venait de te pourrir dix minutes plus tôt. Parce que pour lui, il fallait le faire. Ça remettait les compteurs à zéro. Il s’est entouré de Ghislain Printant, qui est aussi une personne extraordinaire. Et Fabrice Grange aussi d’ailleurs. Combien de fois on est rentré à la mi-temps d’un match où on était en difficulté, et il disait « Oh les gars, calme ! On va gagner le match. Je vous explique. On va faire ça, ça, ça, ça, on va marquer comme ça. » Et en deuxième, ça se passait comme il l’avait dit.
Donc il a aussi une énorme connaissance du football. C’est aussi quelqu’un qui fait très attention à toi, à ta vie, aux problèmes que tu peux avoir en dehors du foot. Il a été important pour moi. Quand il a repris l’équipe, c’est un moment de ma vie où je me séparais de la mère de mes deux filles, je ne voyais pas mes enfants. C’était un moment compliqué et il a énormément été là pour moi. Il a su avoir les bons mots. Et il a fait ça avec Romain Hamouma aussi d'ailleurs. Même quand ça va moins bien, ça n’est pas un mec qui t’accable."
Saliba top 10 selon 4 pays
09/11 10:31
Les résultats détaillés du Ballon d'Or sont tombés. Si William Saliba termine à la 24e place (égalité avec Ruben Dias, 23e), le Stéphanois est classé dans le top 10 par 4 journalistes : le Finlandais Juha Kanerva (8e, premier français), l'Irakien Sami Abdul Emam (10e, premier français), l'Ouzbek Narzulla Saydullaev (10e) et le Palestinien Mohamad Iraqi (8e).
Les réseaux sociaux sont un fléau pour Pajot
09/11 09:36
Suspendu, Vincent Pajot a beaucoup manqué au FC Annecy, écrasé 5-1 hier à Rodez malgré l'entrée en jeu à la 66e minute d'un Karim Cissé totalement dépassé. Avant cette rencontre, l'ancien mileu de terrain stéphanois a expliqué au Dauphiné Libéré pourquoi il était le seul joueur des Hauts-Savoyards à ne pas utiliser les réseaux sociaux. Extraits.
"Je vais passer pour un vieux con mais, pour moi, c’est un peu le fléau de la société. Tout est idéalisé, tu peux avoir une vie nulle mais la faire paraître extraordinaire. J’ai été impacté quand j’étais à Saint-Etienne, à l’époque où j’avais un compte Twitter, avec des gens qui te harcèlent. Je n’aime pas la proximité que ça crée, d’être accessible à tout moment. Il n’y a pas de soucis quand je suis au foot pour aller voir les partenaires, faire des photos avec les enfants. Je suis le premier heureux d’échanger. Mais quand je passe le portail du stade, je laisse le foot derrière moi. C’est comme si je ramenais des problèmes à la maison. Quand ça se passe bien, l’ego est très flatté. Quand ça se passe moins bien…
J’ai connu des joueurs qui passaient leur temps sur leur téléphone quand ça allait bien mais, quand ça allait mal, le téléphone était dans la soute du car. Ça me questionne aussi sur le harcèlement, je me projette sur ce que pourraient vivre mes enfants. Je n’ai que LinkedIn, je trouve ça intéressant. Pour le reste, le truc, je l’ai vécu, je l’ai analysé, j’ai tourné la question dans tous les sens et la conclusion que j’en ai fait, c’est que ça me fait perdre mon temps et ce n’est pas dans mon caractère. Tout le monde me charrie, je ne connais même pas le modèle de mon téléphone. Avec ma femme, on regarde très peu la télévision, on va plutôt bouquiner et on fait attention aux écrans pour les enfants. On se rend compte qu’on dort mieux après avoir lu qu’après avoir regardé la télé.
J’ai vu des joueurs, de vrais grands joueurs, être impactés par ça. Tu te dis que si même eux, ça leur fait quelque chose, c’est chaud. C’est difficile quand tu as joué devant 40 000 personnes, que tu as fait un match de merde et que tu te retrouves tout seul chez toi avec ton téléphone… Tu vois 90 notifications et tu te dis ''par curiosité, je regarde en espérant qu’au moins un mec dise que j’ai été bon'' mais que tu ne lis que des insultes (rires). Même si elle se fait insulter pour rien, la personne va être touchée. Ça reste humain. J’ai vite compris que ce n’était pas pour moi."
Le rêve ultime de Léo Pétrot
09/11 09:13
Léo Pétrot s'est confié à Activ Radio avant de défier les vilains demain soir en banlieue. Extraits.
"Forcément, il y a beaucoup d'excitation. C'est le 1er derby pour moi, en pro, donc j'ai hâte, mais je ne suis pas le seul dans le groupe. On a fait une bonne semaine, elle est plus longue que d'habitude, car on joue dimanche soir, mais ça ne change pas grand chose. On se prépare aussi mentalement parce qu'on sait ce qui nous attend. Jusqu'ici, on n'a pas trop parlé du derby, mais plus les heures vont passer, plus le sujet va être abordé. Avec les joueurs formés au club, on va mettre au parfum les nouveaux, ceux qui viennent de l'étranger ou qui sont arrivés cette saison. On est 5 issus du centre de formation, on va prendre la parole.
Je suis arrivé au club à 16 ans. Des derbys, j'en ai joué 3 et niveau résultats, ce n'était pas trop ça (sourire). Mais ça reste des matchs que j'aimais disputer. Il y avait de l'intensité et de la pression. Plus que pour toutes autres rencontres. Je sais qu'il faudra mettre le pied (rire). J'en garde des bons souvenirs, malgré tout. Mais je ne me voile pas la face, ce sera un cran au-dessus dimanche, on se sait attendu. Et il faudra faire sans nos supporters. On va être qu'entre nous (sic). On sait que les supporters seront tous devant la télé ou derrière les radios.
Mais dimanche, on y va à 30, joueurs, staff et direction compris, face à un stade tout entier qui nous sera hostile. On se doute de la manière dont on va être accueilli sur place, mais on sait aussi qu'on ne joue pas que pour nous. Maintenant, les fans ne seront pas là, c'est comme ça. Évidemment, nous sommes tous déçus. Mais on va voir les supporters ce samedi, ils vont nous faire passer des messages. Bon, personnellement, je sais à quoi m'attendre, car avant d'être joueur, j'ai été à leur place.
J'ai conscience d'avoir la chance de réaliser le rêve de nimporte quel Stéphanois. Porter le maillot vert. Avec ce parcours : petit, j'allais au stade, je regardais les matchs. Ensuite, à l'adolescence, j'ai intégré le club. Le centre de formation déjà, c'était un petit rêve pour moi. Et là, aujourd'hui, il y a le grand rêve : jouer en professionnel à l'ASSE, en Ligue 1 et s'apprêter à disputer un derby. C'est un accomplissement. Porter ce maillot, quand on l'aime, c'est beau. Avec le groupe, on a connu la montée la saison dernière. Gagner un derby, le 1er au Groupama Stadium en plus, ce serait historique. Le rêve ultime en quelque sorte. Si je préfère battre l'OL plutôt que de gagner un titre ? Gagner un titre contre l'OL (rires). Plus sérieusement, personnellement, je penche pour une victoire face à Lyon. Mais d'un point de vue collectif, je dirais un titre".
Owusu a croqué les Crocos
09/11 08:40
Alors que Darling Bladi, suspendu, n'a pas pris part au match remporté par Bourg-Péronnas à Valenciennes grâce à l'ancien U19 stéphanois Jordan Morel, l'autre joueur prêté cette saison à un club de National 1 s'est imposé (2-0) à Nîmes hier soir. Titularisé dans la défense à 3 de QRM, Beres Owusu a été impérial face aux Crocos mais son équipe n'a que 2 points d'avance sur l'avant-dernier (Villefranche), tenu en échec hier par la lanterne rouge (Châteauroux), Tyrone Tormin ayant marqué à cette occasion son premier but de la saison.
Samy Baghdadi a également scoré hier (sur penalty) lors de cette 13e journée de N1 mais le FC Versailles de Jérémy Clément a finalement été tenu en échec à la maison par le FC Sochaux de Nassim Ouammou (titularisé au poste d'arrière droit) et de Marie-Gaël Mukanya (resté sur le banc). Le Paris 13 Atletico de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos s'est imposé 2-1 sur le terrain d'un leader nancéien toujours privé de Cazim Suljic.
Pendant ce temps-là, l'Aubagne FC d'Esteban Mouton (titulaire) a battu 1-0 Le Mans FC de Lucas Calodat (remplacé à la 61e). Le FC Rouen d'Ahmad Allée (entré en jeu à la 92e) a dominé 3-1 l'US Boulogne Côte d'Opale. Le DFCO de Jules Meyer (entré en jeu à la 74e minute) s'est imposé 2-1 à Concarneau, qui reste 2e juste devant l'US Orléans de Jimmy Giraudon (exempt hier dans ce bâtard championnat de 17 clubs.)
Gagnaire n'oublie pas d'où il vient
09/11 07:48
Né à Apinac (Loire), le chef cuisinier étoilé Pierre Gagnaire s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Quand on me dit derby, je pense au combat, à Bernard Lacombe, Salif Keita… Il y a plein de noms qui s’égrènent, comme celui de Raymond Domenech, ses tacles assassins et la haine pour notre équipe. J’ai pactisé avec l’ennemi car j’ai commencé mon métier chez Bocuse en 1965. Comme quoi, il y a des terrains sur lesquelles on peut s’entendre. J’ai pris quelques places dans le Chaudron. Malheureusement, je n’y vais pas beaucoup, c’est surtout pour mon équipe. Je veux que les gens qui bossent avec moi sachent d’où je viens. Passer par ce stade, c’est sentir le pouls de la ville. L’ancien patron du guide Michelin, Gilbert Garin, m’a offert le ticket du match entre Kiev et Saint-Etienne. C’est un grand fan du club, comme Frédéric Lalos, un boulanger meilleur ouvrier de France très connu à Paris. On s’envoie parfois des messages pour évoquer l’actualité des Verts."
Adieu Rachid !
08/11 19:46
L'ASSE apprend la mort de Rachid Mekhloufi à 88 ans. Le site officiel a retracé le parcours du deuxième meilleur buteur de l'histoire des Verts.
L'occasion de relire la longue interview qu'il nous avait accordée en 2007 : la première partie et la seconde. Il avait à nouveau donné ses impressions à quelques jours de la finale de Coupe de France en 2020.
"Créatif et inventif, décisif et combatif, buteur et passeur, architecte et bâtisseur, à l'origine et à la conclusion d'actions initiées avec cette incomparable science du jeu qui le caractérisait, l'enfant de Sétif, champion du monde militaire 1957 avec la France, était une personnalité hors normes. Sur le rectangle vert bien évidemment, mais également dans sa vie de citoyen engagé. Il était un ardent défenseur d'un pays et d'une cause qui lui étaient chers et pour lesquels il n'hésita pas, un soir d'avril 1958 à fuir, caché dans une Aronde via la Suisse, afin de rejoindre la Tunisie. Privilégiant un idéal à sa carrière qui l'aurait sans doute vu fouler les pelouses suédoises de la Coupe du monde 1958.
Cette volonté de promouvoir pacifiquement la création d'un état indépendant algérien se traduit par la naissance de l'équipe du FLN et des matches de gala à travers le monde. Elle s'érigera en porte-drapeau d'une nation luttant pour son indépendance. Rachid Mekhloufi en sera l'une des voix. Fortes. De celles qui portent, touchent au cœur et fédèrent. Son départ, éminemment politique, le maître à jouer et à penser de cette sélection pas tout à fait comme les autres l'assumera pleinement. "Le football a réveillé la conscience endormie des hommes", confiera-t-il plus tard.
Après avoir épousé la cause du FLN, plus de quatre années durant, Rachid Mekhloufi revint en Europe. Au Servette de Genève de Jean Snella puis, en décembre 1962, à l'AS Saint-Étienne, "son club de cœur", accompagné du même Snella. Avec le club stéphanois, témoignage de sa fidélité, il remporta notamment quatre titres de champion de France, dont le tout premier de l'histoire du club en 1957 (exercice durant lequel il inscrivit 25 buts !), puis les suivants en 1964, 1967 et 1968. Une "performance", quasiment une incongruité d'un autre temps, et pour lequel il inscrivit 152 buts, faisant valoir sa maîtrise technique et une remarquable clairvoyance rehaussées par une justesse de passe et une finition clinique. Lors du doublé de 1968, il signe notamment les deux buts de la victoire en finale (2-1) face aux Girondins de Bordeaux. Surtout, il restera à jamais le premier buteur de l'histoire du club en Coupe d'Europe, en 1957, face aux Rangers à Glasgow."
La rédaction de Poteaux-Carrés adresse ses condoléances à la famille et aux proches de Rachid Mekhloufi.
Mouton plus sobre, Bout'chou plus défensif
08/11 18:24
En conférence de presse, ODO a fait un long point sur sa vision du derby, les progrès de son groupe en général, de son milieu de terrain en particulier :
"Ce derby, c’est un événement au niveau national. On joue dimanche à 20h45, on prend la place du PSG, c’est beau. C'est un match à la fois essentiel pour les deux clubs, et très suivi au niveau national. J’ai vu pas mal d’images déjà, des départs de Saint-Etienne vers Lyon avec tous les fumigènes, toute la volonté verte qui accompagne ces joueurs. Il y a un état d’esprit incroyable sur cet événement.
La motivation des joueurs se fait toute seule. Même s’il y aura un discours de ma part. On sait ce qu’on veut mettre comme ingrédients, on a pas mal travaillé, avec une semaine longue pour bosser. Demain les supporters viendront sur le dernier entraînement, c’est une très bonne chose. C’est une grosse fierté de vivre cet événement de l’intérieur. Les joueurs qui l’ont vécu en parlent à ceux qui ne l’ont pas vécu. Les joueurs s’attendent à quelque chose de différent. Mais au-delà de l’engagement, ça reste un match de football, avec de la tactique, de la discipline à respecter. Ca peut souder encore plus le groupe, renforcer la cohésion.
Il faut garder de Strasbourg l’idée de gagner un maximum de duels. Je trouve que le groupe apprend. Il y a des joueurs qui découvrent le niveau, et sur certains matchs ils ont été surpris par l’intensité autant tactique que physique. Mais le groupe est en train de s’adapter à ce niveau-là.
Dimanche malheureusement ce qui va changer, c’est qu’on n'aura pas de supporters, alors que même à l’extérieur, il y a toujours du vert dans les tribunes. Ca sera à nous d’être encore plus fort sur ce match très particulier.
Lyon a beaucoup d’ambition, et un gros effectif, avec 2 équipes voire 3 équipes de haut niveau. Mais on doit aller au bout de nous-mêmes quoi qu’il en soit, il n’y a pas d’économie possible. On n’est pas là pour faire des cadeaux. On a décidé avec les joueurs d’aller au bout de nous-mêmes pour rendre fiers le club, la ville, la région. Avec de la rigueur défensive mais aussi offensive. Comme contre Strasbourg, où les deux buts qu’on marque, on va les chercher : les joueurs qui ont marqué sont pris au marquage, et se sont débarrassés de leur adversaire. On lutte aussi beaucoup pour sécuriser notre but, ne pas faire des erreurs grossières.
Louis prêté à Pau l'année dernière n’a pas perdu son temps. Il découvre le niveau. Il a monté son niveau par rapport aux matchs amicaux : beaucoup plus de prises d'info, beaucoup plus de prises de responsabilité, de sobriété aussi. Il a simplifié son jeu, et est devenu plus efficace, il faut absolument qu'il reste dans ce registre là. Sinon .... Benjamin, il a décidé de défendre. On sait qu’offensivement c’est un garçon intéressant, mais cette année il est capable de dire oui, la saison dernière. je ne souhaitais pas défendre. Je lui ai dit dès mon arrivée, si tu veux jouer tu défends. Si tu ne défends pas tu ne joueras pas. Si tu défends tu joueras. Là il s’est mis en tête d’être d’abord un milieu défensif agressif, qui récupère des ballons, ce qui ne l’empêche pas de briller après quand il faut remonter le ballon et distribuer à ses partenaires. Certains joueurs ont été moins bien au milieu de terrain, d’autres ont pris le relais, ça c’est une vraie équipe. Avec Pierre Ekwah qui sur le dernier match a pris une dimension de patron en récupérant plus de ballons dans les duels."
C'est nouveau pour toi, pas pour nous !
08/11 16:19
Dans un papier intitulé Les leçons du Chaudron paru ce jour dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entraîneur strasbourgeois Liam Rosenior revient à nouveau sur la défaite de son équipe à Sainté. Extraits.
"En première mi-temps nous manquons deux occasions claires parce que nous ne faisons pas le bon choix. Il y a aussi cette faute sur Saïdou Sow, cette poussette de Nadé dans son dos, qui aurait dû nous donner un penalty. Mais je ne cherche pas d'excuses, c'est la première fois que nous n'avons pas évolué à notre niveau. Je ne pense pas qu'il y ait une équipe au monde qui ne passe pas au travers au moins une fois. Mon équipe s'est cassé les dents sur un bloc stéphanois bas, très compact et discipliné. Ce n'est pas souvent que l'on tombe à l'extérieur sur une équipe qui vous laisse autant le ballon et procède en contres. C'est nouveau pour mes gars, peut-être même pour le club."
Pour l'ASSE, qui n'a eu que 35% le ballon lors de cette rencontre, ce n'est pas nouveau. La bande à ODO avait eu encore moins le ballon (29%) lors de son premier succès de la saison acquis dans le Chaudron contre les Dogues !
Une Béarnaise à son aise dans le Forez
08/11 15:59
Née à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), l'attaquante Sarah Cambot (31 ans) se confie dans la dernière édition de La République des Pyrénées avant de recevoir Fleury demain lors de la 7e journée. Extraits.
"Mon père est un grand connaisseur de Saint-Etienne, il m’a accompagnée pour la signature. Il a visité les locaux et le stade avec moi. Il était comme un gamin, c’était presque lui qui signait ! (rires) Je suis allée voir des matches de L1 à Geoffroy-Guichard, je comprends pourquoi on l’appelle le Chaudron. C’est vraiment impressionnant ! On va y jouer prochainement [contre le QSG le vendredi 13 décembre, ndp2]. On a eu la chance de jouer à la Meinau le week-end dernier, j’avais eu la chance de jouer au Roudourou avec Guingamp, là je vais passer un step en termes de capacité et de qualité !
Le Forez, c’est sympa, c’est différent de la Bretagne et du 64. Ça a aussi son petit charme, les gens sont très accueillants. C’est cool, je suis contente. L’intégration a été très facile, pour moi et pour toutes les nouvelles. Les anciennes ont su très bien nous accueillir, les coachs et le staff aussi. Nous, en tant que nouvelles, on a fait le nécessaire pour que la mayonnaise prenne assez rapidement. On peut le mettre à l’actif des 3 premières victoires obtenues alors que le groupe a beaucoup changé.
L’objectif est d’acquérir le maintien plus rapidement possible et après d’aller jouer, pourquoi pas, les trouble-fêtes plus haut. 9 points sur 6, pour une équipe qui joue le maintien, c’est cohérent. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’on a débuté par 3 victoires ce qui était top, et qu’on reste sur 3 défaites. Même si on savait qu’on n’allait pas tout gagner, ça entache notre début de championnat. On a les pieds sur terre, on travaille, on sait que le championnat est de plus en plus homogène et que tous les matches sont difficiles.
Je ne pense pas qu’il y ait eu un relâchement après 3 journées. On ne s’est pas senties très fortes et invincibles ! En fait, nos 3 défaites ne permettent pas de tirer une conclusion très simple pour la corriger. Au Havre, c’est peut-être à cause d’erreurs individuelles. Contre Dijon, c’est plutôt un problème d’ordre collectif. A Strasbourg, on fait une très bonne première période mais on prend un but juste avant la pause qui nous met un petit coup derrière la tête. On revient avec des intentions, on ne parvient pas à égaliser et on prend ce 2nd but…
Le foot, ça va vite dans les 2 sens, c’est ce qui fait aussi sa beauté. Il faut réussir à couper cette série le plus vite possible en se rassurant, en faisant le dos rond peut-être à certains moments, en acceptant de moins jouer au ballon et d’être plus costaud défensivement. J’essaye de parler aux plus jeunes, de les conseiller, de les accompagner. Tant que mon corps me permet de jouer, je continuerai. Je suis partie pour un projet sur le long terme à Sainté."
Wadji et Cornud postulent
08/11 15:12
Privé de Ben Old (blessé) et de Cafaro (suspendu), mais également de Briançon et Monconduit (en phase de reprise), Olivier Dall Oglio voit son groupe se remplumer avec la présence aux entraînements collectifs du héros de Metz, Ibra Wadji et de Pierre Cornud.
En conférence de presse, il a précisé que les deux joueurs postulaient pour la virée au Cochonou Stadium.
Par ailleurs, sorti suite à une douleur face à Strasbourg, Louis Mouton est rétabli. Et si Wadji nous refaisait le coup de Saint Symphorien dimanche soir ?
A Sainté, Stassin comprend ce qu'est le vrai foot
08/11 13:11
Meilleur passeur des Verts cette saison mais n'ayant pas encore ouvert son compteur buts avec l'ASSE, Lucas Stassin s'est confié à So Foot avant de défier les vilains ce dimanche soir en banlieue. Extraits.
"Quand la possibilité de jouer en Ligue 1, à 19 ans, s’est présentée… J’ai senti que les dirigeants stéphanois me connaissaient vraiment. Dès le tout premier appel, j’ai été impressionné. Parfois, on peut te parler de tes stats, de deux trois éléments, sans que ça n’aille très loin. Là, on m’a parlé concrètement de ce qu’on voulait faire avec moi. On a discuté de mes points d’amélioration, du projet du club, de tactique, de ma capacité à être très efficace par rapport à mes expected goals. On est rentré dans le détail, le concret.
En Ligue 1, je suis dans une autre sphère. J’ai tout de suite été marqué par l’intensité, la qualité des joueurs. J’ai été avec les Espoirs belges en octobre et on en a discuté entre nous. On se disait qu’il faut vraiment aller dans l’un des clubs des cinq plus grands championnats européens pour comprendre ce qu’est le vrai foot, le très haut niveau. Samuel Mbangula était d’accord. Tout ce que tu fais doit être plus rapide, beaucoup plus rapide. Les stats, c’est ce qui parle tout de suite, mais aujourd’hui, un attaquant doit savoir beaucoup plus de choses. Ça va au-delà.
Bon, maintenant, la meilleure sensation restera toujours de voir un filet trembler. Je pense vraiment que si j’ai réussi à rester à Anderlecht, c’est grâce à mes goals. Je dis ça parce que j’ai un profil vraiment à part, qui ne rentre pas du tout dans l’ADN type du joueur d’Anderlecht. Un joueur d’Anderlecht, c’est avant tout un joueur technique, créatif. Moi, au départ, je n’étais pas très doué techniquement. J’ai progressé ensuite, mais mon truc à moi, c’était l’instinct du placement.
Mon départ à Westerlo ? Quand on est jeune, je pense qu’il faut jouer et je n’avais envie que de ça, d’être au plus haut niveau, pour grandir. Ça n’a pas été simple parce qu’à Anderlecht, je connaissais tout le monde dans les vestiaires, les bureaux, mais j’ai senti que c’était le moment pour partir, pour habiter seul, pour passer cette étape. Ça a été une très bonne idée, car à Westerlo, j’ai découvert le vrai foot, même si j’ai dû m’ajuster en matière de mentalité. J’ai connu le banc, les blessures, les bons moments… Ça endurcit."
Zuriko à Olomouc avant Montpellier
08/11 11:36
Sans surprise Willy Sagnol a convoqué Zuriko Davitashvili pour les deux matchs de la Ligue des Nations que disputera la Géorgie, à domicile face à l'Ukraine (samedi 16 novembre) et en République Tchèque, à Olomouc, le mardi 19 novembre. Rappelons que 4 jours plus tard, on aura bien besoin de lui pour le choc de bas de tableau face à Montpellier (samedi 23 novembre, 19h). Le numéro 22 des Verts a claqué 5 pions pour l'ASSE, dont un (contre Auxerre) a été élu plus beau but de L1 du mois d'octobre.
ZURIKO DAVITASHVILI 🔥🇬🇪#ButDuMois I @ASSEofficiel pic.twitter.com/sHOcAnxLc2
— Ligue 1 McDonald's (@Ligue1) November 8, 2024
Les vilains privilégient le derby (2)
08/11 06:57
Parmi les vilains titularisés le week-end dernier à Lille, seul Duje Caleta-Car a démarré le match nul concédé par les banlieusards hier à Hoffenheim "C’est dans l'idée de préparer notre match de dimanche en faisant en sorte que nos joueurs puissent enchaîner en 72h", a déclaré Pierre Sage en conférence de presse. "Dans ce sens, je ne pouvais leur donner, selon moi, qu’une demi-heure ce jeudi pour qu’ils soient dans un état de fraîcheur maximal dimanche et qu’on puisse disputer notre derby avec un maximum de ressources à disposition."
Les banlieusards dans le brouillard
07/11 23:46
Ayant concédé le nul (2-2) à la 95e minute ce soir chez le 16e de Bundesliga (Hoffenheim) pour préparer leur possible défaite contre le 16e de L1 dans 3 jours, les vilains vont devoir passer la nuit dans le Bade-Wurtemberg à cause du brouillard selon Le Progrès.
Adversaires dimanche, coéquipiers la semaine prochaine
07/11 22:22
Non retenu pour jouer la Conference League cette saison, Wesley Fofana (Chelsea) accueillera William Saliba (Arsenal) à Stamford Bridge ce dimanche pour un derby qui démarrera 3 heures avant celui que leur club formateur jouera en banlieue. Dans la foulée, les deux anciens défenseurs stéphanois se retrouveront en équipe de France. Ils ont été en effet sélectionnés ce jeudi par Didier Deschamps pour affronter Israël (le jeudi 14 novembre au Stade de France) et l'Italie (le 17 novembre à San Siro) en Ligue des Nations.