Alors que Christophe Galtier s'apprête à affronter en banlieue un club dont il fut entraîneur adjoint lors de la saison 2007-2008, Le Parisien du jour pointe leur grande estime mutuelle.

"Pendant cette fameuse saison, le président Jean-Michel Aulas appelle l’adjoint quasi quotidiennement pour se tenir informé sur son club. "Il a toujours eu de très bons rapports avec tous les dirigeants à Lyon, en particulier avec le président, explique Alain Blachon, son adjoint à… Saint-Etienne entre 2010 et 2015. Il sait se faire aimer. Il profite de son caractère méditerranéen, très ouvert, jovial. Il inspire la sympathie auprès de tout le monde." "Il a gardé de bonnes relations avec Lyon, si ça se trouve, il sera le prochain entraîneur de l’OL", rigole Robert Duverne.

Galtier a toujours eu énormément de respect pour Lyon, un club dont il apprécie les structures, l’organisation et la direction. Encore aujourd’hui, il échange de manière régulière et hebdomadaire avec des dirigeants de l’OL. Son passé stéphanois ne joue pas en sa défaveur. "C’est quelqu’un de très apprécié ici", murmure Bernard Lacombe, le fidèle conseiller du président Aulas. "L’OL a un président qui est sûrement le meilleur de la Ligue 1. Il a un vécu incroyable, un palmarès incroyable", a confié Galtier en mars dernier."

Venant de prolonger son contrat d'une saison avec le MHSC, l'inoxydable capitaine montpelliérain Vitorino Hilton (41 ans) affiche dans la Pravda sa détermination de coiffer Sainté au poteau dans la course à l'Europe. "Il reste quatre matches qui seront autant de finales pour nous. On va se donner à fond pour atteindre notre but d'être européens en fin de saison." Comme le souligne le quotidien sportif, son président Laurent Nicollin a décidé de mettre en vente des places à 4 euros pour que la Mosson fasse le plein contre Amiens avant le déplacement des Pailladins à Sainté vendredi prochain.

A travers les témoignages de ses anciens formateurs, ex-sélectionneurs et actuel capitaine, la dernière édition de la Pravda met à l'honneur notre William serein, troisième joueur de moins de 19 ans, parmi les 5 grands Championnats à avoir eu le plus de temps de jeu (1008 minutes) derrière Ryan Sessegnon de Fulham (2131 minutes) et Benoît Badiashile de Monaco (1673 minutes). Extraits.

Fabio Frasconi, son entraîneur à Bondy : "William ne faisait jamais de grosses conneries, mais il adorait faire rigoler ses potes. Ce qui lui a valu quelques passages devant le conseil de discipline de son collège. Il a fait des essais dans les centres de formation du PSG, d'Auxerre et du Havre, mais ça ne passait pas. Quand il a ppris que j'allais à Montfermeil, Montfermeil, il m'a dit : "si tu pars là-bas, je pars avec toi". C'était très touchant..."

Abdel Kaddour, son ancien entraîneur à Montfermeil : "Ses trajets entre Bondy et Montfermeil, c'était un petit sacrifice, qui a contribué à la responsabiliser William. Toute comme le fait de se fixer en défense centrale, alors qu'il préférait évoluer en 6. On s'est aussi mis d'accord avec William pour qu'il fasse des efforts sur le plan scolaire et qu'il arrête de s'endormir tard. Chez nous, il a commencé à montrer cette sérénité qui est la sienne aujourd'hui. En moins de 15 ans, il avait un an de moins que ses coéquipiers, mais il les dominait déjà par sa taille et par son autorité."

Jean-Luc Vannuchi, son sélectionneur en équipe de France U18 : "Contre l'Écosse, William a fait une première mi-temps moyenne, perdant des ballons qui nous avaient mis en difficulté. Je lui en ai parlé à la pause et en seconde période, il a été bien meilleur. À la fin du match, il est venu me voir pour s'excuser de sa première mi-temps. C'était une démarche rare..."

Lionel Rouxel, son sélectionneur en équipe de France U19 : "Il supporte bien la pression, qu'elle soit générée par ses adversaires ou par son environnement."

Loïc Perrin : "Quand il est arrivé dans le vestiaire des pros, il était réservé... Mais maintenant, il commence à chambrer. Le 2 mai, on a fêté la victoire des moins de 19 ans en Gambardella et avant qu'on les rejoigne, William a lâché d'un ton sérieux : "Allez, on va fêter la coupe des petits". C'était drôle, parce qu'il y a encore peu il jouait avec cette équipe...

Dans la Pravda de ce dimanche, trois anciens collaborateurs stéphanois de Galette encensent l'actuel entraîneur des Dogues. Extraits.

Alain Blachon : "Quand il a cassé un panneau publicitaire à Boulogne qu'il a dû payer lors de notre victoire synonyme de maintien, 'c'était comme s'il avait évacué toute la pression et la passion d'un coup. Christophe sentait qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. Quand tu es jeune entraîneur, tu ne peux pas te permettre de débuter par un échec. Un entraîneur est comme un chef étoilé, qui est passé par beaucoup de brigades au sein desquelles il a emmagasiné un savoir, se l'est approprié, avant de se faire sa propre idée, rappelle Blachon. Christophe est comme ça. À l'écoute. Il sait tirer la quintessence du talent de chaque joueur.

René Lobello : "Christophe est malin, dans le bon sens du terme, loyal et fédérateur. Les Verts ont trouvé en lui un bâtisseur. Il est au courant de tout ce qui se passe dans le football, les mouvements comme le dessous des histoires. Posséder des réseaux, côtoyer du monde et savoir leur parler lui permet d'être en permanence au goût du jour et jamais en retard dans les infos. Il a un grand sens de l'adaptation. C'est une éponge, capable de tout absorber, un caméléon. Quels que soient le milieu et la situation, il va s'en sortir."

Jean-Pascal Mignot :"Il a recruté des joueurs aguerris à la Ligue 1, dotés d'un état d'esprit à l'ancienne, dont certains avaient déjà gagné des titres dans leur carrière comme Brandao, Clerc, Clément. Si vous rajoutez Brison, Cohade, Lemoine, sans oublier Moulin et Perrin, déjà au club, nous étions une dizaine de joueurs "jumeaux". Il nous a laissés prendre les commandes du vestiaire, tout en gardant un oeil dessus. On pouvait faire des tables de tarot avant les entraînements. Même Brandao s'y est mis. On savait aussi profiter de la vie. Il nous demandait d'être le plus professionnels possible, en gardant une certaine autonomie. Les gens lui ont fait le procès d'être un entraîneur défensif. Mais pas du tout. Avant de parler de défendre, il nous expliquait comment ressortir le ballon pour mettre le bloc adverse en difficulté. Il a été mon entraîneur préféré. Parce qu'avant d'en être un, c'est un homme. Qui a besoin d'être rassuré."

C'est un groupe sans réelle surprise qu'a concocté Jean-Louis Gasset pour le match de demain à Monaco. La seule nouveauté est l'apparition de Wesley Fofana, vainqueur samedi dernier de la Coupe Gambardella dont deux autres vainqueurs figurent dans le groupe en la personne de Stefan Bajic et Bilal Benkhedim. On note les retours de blessure de Yanis Salibur et de Youssef Aït Bennasser.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Bajic - Debuchy, Perrin, Saliba, Kolodziejczak, Polomat, Fofana - Aït Bennasser, Vada, M'Vila, Cabella, Benkhedim - Hamouma, Beric, Khazri, Ghezali, Salibur, Nordin.

Sur le site Foot d'avant, Christophe Le Grix, ex-joueur de Caen, Troyes, Saint-Brieux, Lorient, Metz, Dives sur Mer, Istres, reconverti aujourd'hui dans la vente de fruits et légumes à Biarritz, revient sur ses relations avec Jean-Louis Gasset, qui a été son coach à Caen durant la saison 2000-2001 : "Je revenais de blessure lorsqu’il est arrivé sur le banc de Caen. Au départ, c’était conflictuel entre nous, puis il m’a apprécié. Notre relation est devenue extraordinaire. Au bout de deux-trois semaines, il m’a fait jouer. Dès fois, j’allais dans son bureau pour fumer une cigarette. Il m’a vraiment marqué. Quand j’écoutais ses causeries, j’avais envie de faire le tour du stade à poil pour lui. Il m’a fait kiffer. Il a ses mots propres à lui qui te motivent. Il sait te faire réagir. La gestion humaine, c’est son domaine. A l’époque, tout le monde disait que Cyrille Watier avait les pieds carrés alors qu’il avait une vitesse de course et une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne. Jean-Louis Gasset a su trouver les mots pour lui faire prendre conscience de ses qualités."

A la question de savoir s'il est surpris de le voir réaliser de belles choses à Saint-Etienne, il répond : "Ça me fait super plaisir pour lui. Je pense que si Laurent Blanc a autant réussi à Bordeaux, au PSG et en équipe de France, c’est surtout grâce à Jean-Louis Gasset. Je suis bien content qu’il reçoive les lauriers qu’il a semés auparavant. J’attends impatiemment de voir Laurent Blanc avec un autre staff pour voir s’il va autant réussir."

Il évoque également Alain Perrin qui a été son coach à Troyes de 1994 à 1996 : "Je garde de très bons souvenirs de mes années à Troyes. Il y avait un super groupe. Sur le plan tactique, Alain Perrin était déjà très, très fort. Humainement c’était plus compliqué car il est très impulsif et caractériel. Après, il s’entendait bien avec moi. Je sortais souvent après les matchs. Un jour, je suis parti à une quinzaine de kilomètres de Troyes. Une fois arrivé dans la discothèque, j’ai vu Alain Perrin. Le coéquipier qui était avec moi m’a dit : « Christophe, on s’en va ». « S’il est là, j’ai aussi le droit de venir », lui ai-je répondu. Finalement, j’ai discuté et vidé la bouteille de whisky avec Alain Perrin (rires). Il avait une belle vision du jeu. Il voulait qu’il y ait des décalages en partant de derrière. Il avait un temps d’avance sur les entraîneurs de l’époque. Avec lui, je me suis éclaté sur le terrain. Il était intransigeant mais juste. J’ai beaucoup aimé sa façon de fonctionner. Il m’a vraiment fait progresser."

La phase régionale du « Festival Foot U13 Pitch » édition 2019 avait lieu ce samedi 4 mai à Feurs (42). 16 équipes filles et 16 équipes garçons étaient présentes au Stade Maurice Rousson afin de se disputer les places qualificatives (1 équipe garçons et 3 équipes filles) pour la phase nationale à Capbreton début juin. Les Vertes d'Alison Cholet et les Verts de Philippe Durieu représentaient le district de la Loire, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles et qu'ils l'ont fait avec brio puisque les deux équipes se sont qualifiées pour les finales nationales.

Les garçons ont terminé à la première place devant DOMTAC, Clermont Foot et l'Olympique de Valence. Ils ont joué, selon la formule de l'échiquier, 5 rencontres de 18 minutes. Tenus en échec lors du premier match, ils sont montés en puissance et ont remporté les quatre suivants, n'encaissant aucun but. 
- ASSE - Thonon : 0-0
- ASSE - Pierrelatte : 3-0 (Thym Gory Makengo 2, Heikel Madiouani) : bonus offensif
- ASSE - Vilains : 2-0 (Prince N'Geleka, Israël Zemangui)
- ASSE - Aurillac : 1-0 (Israël Zemangui) : belle opposition
- ASSE - Olympique Valence : 2-0 (Thym Gory Makengo, Prince N'Geleka).

Le classement final était également établi à partir d'une épreuve de jonglerie et de conduite de balle ainsi que d'un quizz sur des règles de vie et des questions sur l'actualité du football.

Classement général des garçons

Quant aux filles, elles se sont classées à la 2ème place, mais comme la Ligue Auvergne Rhône-Alpes a trois équipes qualifiées, elles seront du voyage à Capbreton pour la finale nationale.

Classement général des filles

La réaction de Philippe Durieu : "C'est bien pour les petits. Franchement, c'est mérité. Ce n'est pas facile de sortir de la phase départementale puisqu'il faut terminer premier sur 16 équipes. L'ASSE est évidemment très attendue et nous avons plus à perdre qu'autre chose. Il fallait également terminer premier de la finale régionale. L'an dernier, nous avions échoué face à Valence en terminant à la seconde place. Le tournoi est difficile car il y a cinq rencontres de 18 minutes. Nous jouons habituellement à 11 et, là, il fallait revenir à 8 joueurs. Mais les joueurs ont bien intégré ce changement. Après un premier match moyen contre Thonon, qui s'est soldé par un nul, nous sommes montés en puissance sur les matchs suivants. Nous avons montré un contenu intéressant. Pour la finale nationale, nous allons essayer de faire bonne figure et de représenter dignement la formation et la préformation stéphanoise, souvent à l'honneur en ce moment. Nous serons présents quand même au tournoi de Plomelin qui se disputera en même temps que les finales nationales de Capbreton, car nous pourrons incorporer des U12 et des joueurs extérieurs."

Les attaquants Rossi Bozi et Yassimi Moyo (Photo de Thomas99)

Les U17 régionaux de Sylvain Gibert, déjà assurés de la première place et de la montée en Championnat Régional 1, recevaient sur le synthétique Georges Bereta leurs plus proches voisins de l'Etrat La Tour sportif, une équipe classée en milieu de tableau. Malgré une domination d'ensemble, les Stéphanois ont dû se contenter du nul contre une valeureuse formation (1-1).

Le début de la rencontre a été très intense entre une équipe de l'Etrat qui procédait par attaques rapides, et des Verts qui avaient un peu plus la maîtrise du ballon et qui se créaient quelques belles occasions non concrétisées, à cause d'imprécision dans la dernière passe. La fin de la mi-temps était logiquement un peu plus poussive, vu l'intensité de la première demi-heure. 
La deuxième période commençait par un moment de flottement avant que les Verts ne se créent deux grosses occasions, mais le gardien adverse effectuait un bel arrêt sur la première, et, sur la seconde, le tir passait à côté des cages. Contre le cours du jeu, l'Etrat ouvrait le score sur une belle reprise de volée d'un attaquant excentré, de 25 mètres, dans la lucarne opposée. (0-1, 56ème).
Les Verts avaient le mérite de ne pas céder au découragement et repartaient à l'attaque sans parvenir à égaliser. Les occasions s'enchaînaient, un beau tir du gauche de Marwan Ouroui était détourné sur la transversale par le gardien. Leurs efforts allaient toutefois être récompensés : Mohamed Moueffek débordait, côté gauche, son centre en retrait au deuxième poteau était repris du gauche par Ibrahim Lamrabtine et le ballon était légèrement dévié par un défenseur qui prenait son gardien à contre-pied. (1-1, 86ème).

La composition : Moulineau - Camara-Sarr (Yahiaoui 70ème), Bouyadel (M.Moueffek 60ème), Bendriss (cap) - Yahiaoui (E.Mouton 55ème), Boli, Marwan Ouroui (Moyo 75ème), Mouad Ouroui, Diallo - Bozi, Moyo (Lamrabtine 46ème).

La réaction de Sylvain Gibert : "Ca a été un match très disputé contre une bonne équipe de l'Etrat qui nous avait causé des soucis au match aller. Nous avons eu du mal à mettre notre jeu en place face à un adversaire qui pressait haut et qui procédait par attaques rapides, mais le contenu était quand même intéressant. Durant le repos, j'ai demandé à mes joueurs plus de justesse dans les 30 derniers mètres. Malgré notre domination en deuxième période, nous avons concédé l'ouverture du score mais nous sommes parvenus à égaliser logiquement en fin de match, au vu de toutes les occasions que nous nous sommes créées. Il est certain qu'avec plus de réalisme, nous aurions pu remporter ce match face à une bonne équipe de l'Etrat, bien en place, qui mettait beaucoup d'intensité et d'impact."  

Le but des Verts (images de Thomas99)

Quinze ans après l'avoir fait avec les Verts, Frédéric Antonetti et Vincent Hognon ont été sacrés hier champions de L2 avec les Grenats suite à la victoire du FC Metz 3-0 contre le VAFC. En bon capitaine, Renaud Cohade en a profité pour délivrer sa 6e passe décisive de la saison sous les yeux de Habib Maïga, resté sur le banc. Ayant pris part à tous les matches de son équipe, l'increvable Coco (34 ans et demi) concourt au titre de meilleur joueur de L2 aux Trophées UNFP, à l'instar de ses coéquipiers Farid Boulaya, Habib Diallo, du Merlu Alexis Claude-Maurice et du Brestois Gaëtan Charbonnier.

Il affrontera la prochaine journée l'ASNL, battue 2-1 dans le temps additionnel à Troyes sous les yeux de Papou Paye (resté sur la banc) malgré l'entrée en jeu de Loris Néry et la titularisation par Alain Perrin de Vagner. Meilleur joueur de son équipe, ce dernier a obtenu un penalty, a tiré sur le poteau et a vu deux de ses tirs repoussés par le gardien de l'ESTAC, revenue à quatre points du deuxième Brest.

Entré en jeu à Béziers à la 61e minute, Kévin Mayi devra en effet patentier pour retouver l'élite, son équipe s'étant inclinée sur le fil face à Julien Cétout (titulaire) pour le grand bonheur du staff très vert des Biterrois (Mathieu Chabert, Stéphane Santini, Fabrice Mannucci).

Toujours avant-dernier, le club héraultais caresse encore l'espoir de se sauver car il est revenu à trois points de l'antépénultième et barragiste Sochaux. Malgré l'égalisation de Yohan Mollo à la 84e sur un coup franc détourné, les Lionceaux ont trouvé le moyen de s'incliner à domicile contre la lanterne red star, officiellement relégué en National 1.

Si le Gazelec de Damien Perquis (titulaire), n'est pas encore sauvé, il a arraché un point précieux au Havre toujours privé du futur Vert Harold Moukoudi.

Dans le même temps, Orléans a dit adieu aux plays-offs d'accession en  L1 suite à sa défaite sur le terrain de l'AC Ajaccio malgré la titularisation d'Anthony Le Tallec. Le Paris FC de Dylan Saint-Louis (encore cantonné au banc) reste par contre dans la course suite à sa victoire contre le GF 38 d'Arsène Elogo. Le RC Lens aussi, Anthony Vachoux ayant été victorieux et impérial dans les cages face au Clemont Foot de Franck Honorat (titulaire) et Nelson Alpha Sissoko (non convoqué).

Vous avez pu suivre la rencontre en direct cet après-midi sur le compte twitter Formation Girondins : encouragée pas les Magic Fans, la réserve stéphanoise a fait un match nul et vierge sur le terrain de son homologue girondine.

Les Verts, qui auraient pu bénéficier d'un péno dès la 10e minute sur une main de Till Cissokho consécutive à un centre de Léo Pétrot, en ont concédé un très litigieux à la 79e sur une pseudo-faute de Tyrone Tormin. Mais l'excellent Théo Vermot (photo) a réussi à arrêter le tir d'Ibrahim Diarra lors de cette rencontre équilibrée et pauvre en occasions franches hormis les tirs de Makhtar Gueye et Tyrone Tormin stoppés par le gardien girondin.

Fort de ce bon point, Sainté a quasiment assuré son maintien en National 2.

La compo : Vermot - Panos (Fleury, 83'), Nadé, Tshibuabua, Pétrot - Martin-Pichon, Rocha-Santos, Valbon (Mezaber, 75'), Chambost - Gueye, Baghdadi (Tormin, 59')

La réaction de Laurent Batlles : "On est content d'avoir pris un point sur ce terrain un peu mauvais. C'est dommage qu'on n'ait pas réussi à marquer en première période alors qu'on a eu des opportunités de le faire. Parfois on a tergiversé, parfois on n'a pas fait le bon bon choix dans le dernier geste. On a fait un première mi-temps convaincante, après la pause ça s'est équilibré. L'arbitre a sifflé contre nous un penalty très contestable mais Théo a plongé du bon côté. Je pense que la présence des Magic Fans a joué, ils nous ont pas mal encouragés. C'est peut-être grâce à ça qu'on réussi à prendre ce bon point. On se rapproche encore un peu plus de l'objectif du maintien qu'on s'était fixé"

Sans club depuis son départ d'Anvers il y a un an, But ! nous apprend que notre ancien colosse sénégalais Bayal Sall s'entraîne avec la réserve des Verts depuis un mois. 

La Ligue qu'on adule a programmé la dernière rencontre de la saison à la maison. Les Verts recevront l'équipe de Patrick Vieira le samedi 18 mai à 21h00 pour le compte de la 37ème journée de Ligue 1. A noter que les autres rencontres de cette journée se dérouleront au même moment. 

A l'instar des joueurs de l'AS Tefana (club partenaire des Verts) Moana Pito et Tehauarii Holozet, le gardien U17 de l'ASSE Josselin Capel fait partie des 21 joueurs tahitiens retenus pour la Coupe du Monde U20 qui se déroulera en Pologne du 23 mai au 15 juin prochain. Dans le groupe A, il affrontera le pays hôte, la Colombie et le Sénégal. Pour rappel, William Saliba a bon espoir d'être sélectionné en équipe de France qui défiera dans le groupe E le Mali, l'Arabie Saoudite et Panama.

Selon la dernière édition de Nice-Matin, "Danijel Subasic pourrait faire son retour dans le onze de départ contre Saint-Etienne car le Croate s'est entraîné normalement hier." Rappelant que Benaglio, Fabregas, Geubbels, Vainqueur, Nkoudou et Pellegri ne seront pas aptes, le quotidien régional nous apprend que Raggi (béquille) reste incertain pour la réception des Verts.

Conscient que son équipe n'est pas encore sauvée et que son adversaire vient demain pour prendre les trois points, le défenseur monégasque Kamil Glik évoque ce match de la 35e journée de L1 dans la dernière édition de Nice-Matin.

"Saint-Etienne est une équipe qui va venir pour gagner car les Verts ont des objectifs élevés. A priori, les Stéphanois ne vont pas fermer le jeu, les deux équipes ont des objectifs différents mais c'est un match avec un vrai enjeu. Il nous reste quatre matches, on doit rester soudés. On est dans la difficulté mais notre objectif, le maintien, n'est pas si loin. Il manque peu d epoints et beaucoup à la fois car il rest encore douze points à prendre. C'est le moment de savoir gérer la pression, d'être préparé à chaque match. Quand on est dans le dur, l'équipe a besoin de joueurs expérimentés comme Subasic, Falcao, moi."

"J'étais venu au LOSC pour essayer de franchir un palier. Maintenant, j'ai de bons partenaires qui font que je peux bien m'exprimer. J'ai la confiance du coach. C'est très important pour moi. En arriver là, c'était un objectif. Je suis quelqu'un d'ambitieux. Mais je ne me fixe pas de limites. Cette saison, individuellement, c'est bien. Mais il va falloir atteindre l'objectif du club pour confirmer. On tient cette deuxième place depuis longtemps. Si on la perd, on sera un peu enragés. Les Lyonnais pensent qu'ils vont gagner le match. Mais on est des compétiteurs. On a aussi notre ego. On va aller là-bas pour gagner. Une victoire à Lyon serait la cerise sur le gâteau.

J'ai franchi un cap tactiquement. J'ai de meilleures stats. Je suis plus fort devant le but et cela se ressent au niveau des chiffres. On marque beaucoup. Si j'arrive à maturité, c'est aussi parce que je suis très bien encadré. J'ai un rôle dans l'équilibre défensif de l'équipe, ça fait partie de mon jeu. Je suis un joueur du collectif. Le travail passe d'abord par là. Ce sont les consignes du coach. Il faut maintenir un bloc compact. Je suis récompensé par les buts que mes coéquipiers me donnent. À un moment, c'est logique que je sois fatigué. Je fais beaucoup d'efforts. Mais cela m'a réussi. À moi d'élargir ma palette. Je dois progresser dans la gestion de mes efforts. Ça va venir avec l'expérience."

Encouragée par les Magic Fans, l'équipe réserve de l'ASSE (8e, 36 points) affrontera ce samedi à 15h00 en Gironde son homologue bordelaise (avant-dernière, 25 points). Laurent Batlles évoque ce match de la 27e journée de National 2 dans la dernière édition du Progrès.

"Il nous faut encore une victoire pour ce maintien et nous venons à Bordeaux pour imposer notre jeu. Nous avons perdu à la dernière minute contre Le Puy. Nous espérons récupérer ces points à l’extérieur. Les Girondins ne marquent plus depuis le départ de Mendy à Guingamp et doivent retrouver une cohérence offensive, comme ce fut notre cas après le départ de Vagner. Nous devrons être costauds pour imposer notre jeu, tout en étant libéré. Nous prenons des risques, cela fait partie de notre jeu, et j’entends surfer sur cette Gambardella. Nous devons valider le travail effectué tout au long de l’année. Notre objectif est de finir dans la première moitié de tableau."

La Pravda de ce samedi évoque les incidences financières qu'aurait une qualification des Verts en Ligue des Champions. Extraits.

"Bernard Caïazzo entretient un rêve teinté de nécessité : voir les Verts passer la barre symbolique des 100 M€ de budget. Passage obligé, selon lui, pour rester compétitif. Un premier pas significatif a été franchi l'été dernier avec un budget prévisionnel poussé à 74 M€, record historique du club. Selon Romeyer, après avoir été"le bon élève pendant huit ans de suite devant la DNCG, le club se trouvera à l'équilibre à la sixième place (du classement des budgets de L 1)."

Son retour en Ligue des champions lui assurerait une prime de participation de 15,25 M€, à laquelle s'ajoutent 2,7 M€ pour chaque victoire en phase de groupes (900 000 € pour un nul). Et cela, sans présager d'une qualification en huitièmes de finale qui rapporte 9,5 M€. Tout mis bout à bout, l'ASSE ne serait ainsi plus très loin de pouvoir se doter d'un budget de 100 M€."

Auteur de son 25e pion de la saison toutes compétitions confondues, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué hier le 3e but de la victoire (3-1) d'Arsenal contre Valence.

Dans l'autre demi-finale aller de l'Europa League, l'Eintracht Francfort de Gelson Fernandes (lui aussi titulaire et remplacé à la 73e) a été tenu en échec (1-1) par Chelsea en Allemagne.

Avant la rencontre face à Saint-Etienne de dimanche, Leonardo Jardim a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse. Le site des supporters de l'AS Monaco nous résume les déclarations de l’entraîneur monégasque.

Sur la présence de Subasic dans le groupe :

“Subasic s’est entraîné avec le groupe aujourd’hui. On verra s’il est capable d’enchainer un deuxième entraînement et le match.”

La peur de descendre ?

“Peur n’est pas le bon mot. Après 25 matches, nous avions 15 points et jamais personne ne s’est maintenu en Ligue 1 dans cette situation. C’est une guerre et rien n’est fini. Il faut continuer à bosser avec une bonne attitude. Les périodes difficiles se jouent aussi au mental. Il faut rester très concentré sur les quatre derniers matches. Il nous manque encore cinq points pour se maintenir.”

La défaite contre Caen :

“Après la victoire contre Lille, nous sommes restés sans compétition pendant 15 jours. On a perdu trois points contre Caen. Mais sur les 12 derniers matches, on a que deux défaites. C’est pas mal pour une équipe qui joue le maintien. Il manque un peu d’efficacité pour faire encore mieux.”

A propos de Saint-Etienne :

“C’est une grosse équipe qui est quatrième avec un très bel effectif et beaucoup de qualités. On aura peut-être plus d’espaces car Saint-Etienne doit jouer pour se qualifier en coupe d’Europe. On doit faire attention de ne pas regarder l’adversaire et donner notre maximum.”

Retour sur le match contre Rennes :

“J’ai aimé la réaction en deuxième mi-temps. Il manque encore quelques petites choses et être plus concentré dans les premières minutes. Falcao nous apporte pas seulement par ses deux buts mais par son attitude sur le terrain. Il faut jouer avec rage et concentration.”

La baisse de forme de Gelson Martins et Jemerson au milieu de terrain :

“Gelson est toujours un joueur qui fait beaucoup d’actions, il court beaucoup, fait un gros travail offensif et défensif. Il doit retrouver l’efficacité.”

“J’aime beaucoup Jemerson, il apporte beaucoup à l’équipe. Il a une bonne attitude, il travaille, ne se plaint pas beaucoup, il est toujours présent. Il peut jouer dans deux positions, c’est pour ça qu’il joue au milieu. On a besoin de mecs comme ça.”

La Pravda à paraître demain revient sur la période où Christophe Galtier était entraîneur adjoint chez les vilains. Extraits.

"Avec Alain Perrin, il a remporté les titres qu'il n'a pas eus en tant que joueur, la Coupe de France avec Sochaux en 2007, le doublé Coupe-Championnat avec l'OL en 2008. L'idée de voler de ses propres ailes commence à affleurer, sans trop y penser. Une fois, dans un restaurant à Sochaux, Alain Perrin le provoqua sur la question : "Il a fallu le convaincre. Je savais qu'à mon âge, je n'aurais plus beaucoup l'occasion de coacher, il fallait que lui y pense mais il me disait ne pas se sentir prêt, ni pressé, par rapport à la pression et l'instabilité. Le terrain ne lui faisait pas peur mais la fonction étendue, la gestion des contrats, des agents, oui." Confortable dans la fonction d'adjoint où, selon Loïc Perrin, les joueurs le voient presque comme leur "pote", il connaîtra un épisode douloureux à Lyon, ostracisé selon Alain Perrin par les historiques (Robert Duverne, Joël Bats, Bruno Genesio dans une moindre mesure) : "Il était dans un bureau de quatre personnes. Aucune des trois autres ne lui adressait la parole, parfois pendant deux heures. Quand ils partaient déjeuner au restaurant du club, ils ne lui proposaient jamais de venir."

Le coup est rude pour celui qui, en 2010, pensait qu'"un homme heureux fera un salarié heureux et performant". Mais il a le soutien des joueurs, encore, et Sidney Govou lui rendra hommage plus tard : "Pour moi, c'était plus qu'un adjoint, c'était l'équivalent d'Alain Perrin." Il devint même un peu plus que ça, au moment du licenciement du numéro 1 de Saint-Étienne, le 15 décembre 2009. Les deux présidents stéphanois Roland Romeyer et Bernard Caïazzo veulent lui confier l'intérim, il refuse dans un premier temps, par loyauté. Une discussion sur le parking de L'Étrat avec Alain Perrin le confortera : "Il m'a demandé si cela ne me dérangeait pas. Si j'avais répondu si, que ce serait-il passé ? Tôt ou tard, il serait devenu numéro 1 quand même." Quatre jours plus tard, le 19 décembre, Galette dirigeait, contre l'OM (0-0), le premier de ses 361 matches à la tête de Saint-Étienne. Dimanche, contre Lyon, l'entraîneur lillois atteindra le total de 420 matches comme numéro 1."

Robert Beric était le premier à se présenter en conférence de presse ce midi (son coach l'ayant succédé). Il s'est exprimé sur la forme actuelle de l'équipe avant d'évoquer la qualité de celle-ci :

"C’est une très bonne période pour nous. On est sur une bonne série et on espère que ça va continuer. Ce que l’on peut espérer est d’arriver le plus haut possible. On veut remporter les 4 derniers matchs."

"Jouer la Ligue des Champions ça serait magique. Au moment de ma prolongation je ne pensais pas à la saison prochaine. Ça serait magique mais il faut rester concentré."

"Oui c’est peut être la meilleure équipe de Saint Étienne dans laquelle j’ai joué. Il y a beaucoup de qualités et il y a un vrai état d’esprit dans le vestiaire."

L'attaquant Slovène a ensuite évoqué son cas personnel et conclut sur sa volonté de rester au club :

"On a toujours envie de jouer le plus possible. Que ce soit pour 10 ou 90 minutes je donne toujours le meilleur de moi-même. Je respecte et je respecterai toujours les choix du coach."

"J’ai un jeu qui peut être différent de Wahbi. Dimanche ça sera une rude bataille. Mais je vais me battre comme d’habitude."

"Ma priorité était de rester. J’espère que c’est une histoire d’amour. Pour moi ça l’est."

Corinne Diacre (sélectionneuse de l'Equipe de France féminine) a dévoilé hier la liste des vingt-trois joueuses retenues pour disputer la Coupe du Monde féminine qui se déroulera en France du 7 juin au 7 juillet 2019. Trois anciennes Amazones ont été sélectionnées : Maeva Clemaron (148 matchs avec l'ASSE de 2009 à 2017), Julie Debever (47 matchs avec l'ASSE de 2012 à 2015) et Pauline Peyraud-Magnin (16 matchs avec l'ASSE de 2015 à 2016). 

Alors que la saison des Amazones s'est terminée dimanche, l'équipe réserve (5ème sur 10 dans la poule B de R1) se déplaçait avant-hier à Pontcharra - Saint Lou (équipe de R2) pour les quarts de finale de Coupe LAuRAFOOT. Les finalistes de la saison dernière ont battu les Rhodaniennes sur le score de 5 à 1 grâce à des buts signés Éloïse Vallet, Gwladys Debbache (photo de Pascal Souchon, page Facebook "Les Amazones Stephanoises"), Mahélys Dorval, Jade Decilap et Floresa Mustafa. Les joueuses de Boualem Hamdi affronteront l'équipe réserve du Grenoble Foot 38 le dimanche 5 mai à 14h30 à l'Etivalliere. Dans l'autre demi-finale, Saint Romain Sanne recevra la vilaine réserve.

L'ASSE a annoncé via son compte twitter que les joueurs porteront à l'échauffement dimanche un maillot floqué d'un « L'ASSE n'oubliera jamais - 5 mai 1992 », en hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani.

Ces maillots seront ensuite dédicacés par l'ensemble des joueurs et vendus aux enchères. Les bénéfices de cette vente seront entièrement reversés au Collectif des victimes de la catastrophe de Furiani.

Jean-Louis Gasset s'est par ailleurs exprimé au sujet du boycott des supporters pour le déplacement à Monaco :

"je les ai rencontrés cette semaine et ils m’ont expliqué leur point de vue. Ghislain Printant me parle aussi de cette souffrance. Rémy Cabella et Wahbi Khazri sont Corses. Même si c’est dommage de ne pas pouvoir compter sur 1000 ou 2000 supporters dans un match qui va être très important, nous, sportifs, ne pouvons rien faire mais on est tous solidaires de la souffrance du peuple corse."

Jean-Louis Gasset était ce midi en conférence de presse et il a commencé par un état des lieux de l'effectif :

" Youssef Aït Bennasser sera de retour, comme Thimotée Kolodziejczak. En revanche, Loïs Diony et Charles Abi seront forfaits."

Le coach a ensuite évoqué la course à l'Europe :

" Il faut que l’on fasse le job et après on regarde les autres. Il ne faut pas calculer. Je pense que l’on a notre destin entre nos mains. On jouera les 4 derniers matches pour les gagner. Mais les 4 seront difficiles.

Ce qui m’intéresse c’est de trouver la solution pour gagner dimanche. Le danger, ce serait de se déconcentrer."

Enfin, papy Jean-Louis a évoqué la préparation du match contre Monaco :

"Ça reste Monaco. Il n’y a que des grands joueurs. C’est une équipe qui était programmé pour la Ligue des Champions. 

Nous sommes capables de faire une grosse entame, puis ensuite de perdre un ballon facile à 25 mètres qui peut relancer le match.

Pourquoi contre Toulouse on perd des ballons faciles ? Parce que de temps en temps on se la raconte. C’est ça la concentration. J’essaie de recentrer mon groupe là dessus.

Si Ruffier n’arrête pas le penalty, qu’est-ce qui se passe ? "

En conférence de presse, Leonardo Jardim a indiqué que Benaglio, Fabregas, Geubbels, Vainqueur, Nkoudou et Pellegri sont forfaits pour la rencontre de dimanche. Un doute subsiste concernant Subasic qui a repris l'entrainement aujourd'hui. Une décision sera prise demain à son sujet.

Selon la dernière édition de Nice-Matin, le gardien sénégalais Seydou Sy devrait garder les cages monégasques ce dimanche contre Saint-Etienne, Danijel Subasic souffrant d'une élongation à l'adducteur droit et Diego Benaglio ayant une douleur au dos.

"Bien sûr que cette situation m'inquiète. Tous les joueurs sont importants dans la course au maintien. On préférerait que nos numéros un et deux soient là. Mais on a confiance en nos joueurs. Sy n'a pas été mal contre Rennes même s'il n'a pas fait de gros arrêts" déclare Leonardo Jardim dans le quotidien régional.

Dans la dernière édition de la Pravda, Pascal Despeyroux ne tarit pas d'éloges sur Christophe Galtier, son ancien coéquipier chez les Bleuets et les Violets.

"C'était un joueur teigneux. Avec les Espoirs, il était titulaire dans l'équipe des Canto, Paille, Roche. Et pendant toute l'épopée de l'Euro 1988, il n'a pas raté un match. Galette était un très bon défenseur, avec une incroyable détente, un ancrage très fort dans les duels, une facilité à dédoubler, une belle qualité de centre. Et intelligent dans sa lecture du jeu. Il avait du cran, du caractère sous le capot ! C'était un général, il me faisait penser à Henri Michel. Dans mon top 5 des joueurs avec lesquels j'ai évolué, il y a bien sûr Laurent Blanc, pour son côté visionnaire, architecte, et Galette pour les trois minutes qui mènent du vestiaire au terrain, pour sa trempe. J'ai vu des mecs faire le double de lui et ne plus faire les cakes très longtemps ! C'est un meneur d'hommes. Lorsque j'ai quitté Toulouse pour Saint-Etienne, il a récupéré mon brassard. Quand le groupe, en conflit avec Victor Zvunka, avait décidé de faire grève et d'aller s'entraîner au Creps plutôt qu'au Stadium, il avait assumé. Pardon, mais il fallait avoir des couilles ! Avec Claude Puel, il fait partie de ces entraîneurs restés fidèles à ce qu'ils étaient joueurs. C'est le même mais avec dix kilos de plus."

Fêtés hier soir à l'Hôtel de Ville de Sainté, deux vainqueurs de la Coupe Gambardella se sont brièvement confiés au Progrès en marge de cette cérémonie.

Razik Nedder : "C’est une manière de conclure. Tout le monde n’était pas là ce week-end, ça nous permet de voir un peu plus de monde, notamment certaines personnes issues du milieu associatif. C’est une belle génération. Je suis persuadé qu’une très grande majorité de ces joueurs-là vivront du football."

Charles Abi : "On est sur un petit nuage depuis cette victoire, on n’est pas encore descendus. Ça nous fait très plaisir de pouvoir célébrer avec le public."