Le Progrès vient de confirmer les forfaits de Neven Subotic (genou) et Lois Diony (adducteurs) jusqu'à la fin de la saison ! En revanche, Romain Hamouma reprendra l'entraînement collectif demain.

Comme il l'avait fait il y a une semaine dans Le Progrès, le défenseur central havrais Harold Moukoudi (21 ans) commente sur France Bleu Normandie sa signature à l'ASSE et se projette sur la saison prochaine. Extraits.

"J'avais envie de rejoindre l'élite française avant de rejoindre un jour un autre championnat européen, pourquoi pas. La priorité, pour moi, c'était de passer par un club ambitieux en France. C'est le cas de Sainté, qui m'a proposé un très beau projet. Il y en avait d'autres, mais je pense que Saint-Etienne est le club le plus à même de me aire progresser et où je vais pouvoir m'épanouir.

Marseille, Nice, Monaco, Rennes, ou encore Bordeaux auraient aimé m'attirer ? C'est à peu près ça. J'ai étudié et jugé le projet sportif qui m'intéressait le plus. Et j'ai choisi de m'engager avec l'ASSE. J'ai senti, chez les dirigeants, un bel engouement. Il y aussi l'environnement et les supporters. J'ai eu la chance d'aller voir un match à Geoffroy-Guichard, et clairement, l'ambiance est quelque chose qui pèse dans la balance. Il faut le dire.

Quand on a la chance de parler avec le coach Gasset, on est très attentif. Et clairement, son discours a aussi joué. Je suis un travailleur, un compétiteur, un joueur qui a toujours envie d'apprendre et d'écouter, de donner le meilleur de moi même, de faire toujours mieux et faire plus. La concurrence à Saint-Etienne ne peut qu'être bénéfique. Et j'espère aider le club sur les prochaines années.

Evidemment, c'est plus dur en Ligue 1 qu'en Ligue 2, mais je ne dirais pas que la marche est haute. Moi, je suis un joueur qui travaille énormément. Et je pars à Saint-Etienne avec cette détermination et cette envie de démontrer toute l'étendue de mon talent et de mon potentiel, dès les premiers matchs. Avec cette envie de faire de bons matchs, de belles prestations et avec cette envie de progresser.

Je n'ai pas joué depuis cinq mois mais je me prépare au mieux. Je fais énormément de séances supplémentaires pour garder le rythme. C'est toujours compliqué quand on ne joue pas, mais l'objectif est d'arriver à Saint-Etienne avec le meilleur de mes qualités. Après, psychologiquement, je suis le même Moukoudi que celui qui était ici au HAC. Avec toujours l'envie de progresser, de gagner des matchs, de faire toujours mieux que sur le match précédent."

L'ex-entraineur des Verts et ex-patron de Galette, Alain Perrin a annoncé aujourd'hui qu'il ne poursuivrait pas l'aventure avec Nancy, maintenu en Ligue 2 depuis ce week end et sa victoire face à Metz. Il s'en est expliqué sur le site officiel du club : « Je suis venu pour donner un coup de main sur une durée limitée dans le temps. J’avais d’autres projets personnels. Cela aurait d’ailleurs dû s’arrêter en janvier, mais j’ai prolongé jusqu’en mai. J’ai pris cela comme une mission commando. Elle est réussie. J’en suis très fier et très heureux pour le club »

Si le Clermont Foot est en chute libre depuis 8 journées (4 nuls et 4 défaites), Franck Honorat est en passe d'atteindre un de ses objectifs de la saison : finir meilleur passeur de L2. Ayant permis vendredi dernier à Jason Berthomier de marquer le deuxième but des Auvergnants contre Troyes, l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023 est coleader au classement des passeurs avec Kévin Fortune (9 assists).

Invité à donner le coup d'envoi du match des Verts contre Montpellier vendredi dernier, Renaud Lavillenie s'est confié juste avant la rencontre au Progrès.

"J’ai la chance de ne pas avoir d’équipe de cœur en foot. Au rugby, il m’aurait été difficile de me rendre ailleurs qu’au Michelin. Mais comme je suis venu accompagné de deux supporters inconditionnels de l’ASSE, je n’ai pas le droit à l’erreur (rires). Tout le monde a encore en mémoire les Verts de Platini, c’est un club qui a marqué la France du foot. C’est un bel honneur pour moi et une belle occasion de faire la promotion de mon sport. Et espérer que cela puisse convaincre certaines personnes de venir nous voir dans deux mois et demi, là juste à côté, pour les championnats de France. Le seul problème pour moi, c’est que ce match tombe pile en même temps que la finale de la Challenge Cup entre Clermont et La Rochelle. Je vais devoir jouer sur deux tableaux (sourire)."

Le Progrès du jour évoque un possible retour des numéros 5 et 21 de l'ASSE pour la réception de Nice programmée ce samedi soir dans le Chaudron.

"Si Subotic, touché à un genou, n’a pas encore repris l’entraînement, tout comme Diony, qui souffre d’un problème aux adducteurs et devrait être disponible pour le dernier match à Angers, l’heure est à l’optimisme pour « Kolo » et Hamouma. Ménagé contre Montpellier en raison d’une entorse au gros orteil du pied gauche, le défenseur prêté par les Tigres devrait retrouver sa place dans le onze de départ. Pour l’ancien Caennais, victime d’une lésion au mollet contre Monaco, rien n’est moins sûr. Si le coach des Verts s’était montré confiant à son égard en indiquant que sa saison n’était pas finie et qu’il devait reprendre l’entraînement en milieu de semaine, il est apparu sur les terrains de L’Étrat dès lundi matin pour un footing. Les prochains jours devraient donner plus d’indications sur ses chances de jouer samedi même si elles semblent minces."

Assuré depuis avant-hier de finir à une deuxième place directement qualificative pour la Ligue des Champions, l'ailier du LOSC Jonathan Bamba a remporté hier le trophée UNFP du meilleur joueur de L1 du mois d'avril. Auteur de 12 pions en 36 matches de L1 dont 33 en tant que titulaire, l'ancien attaquant stéphanois a recueilli 55% des votes. Il devance le Canari Kalifa Coulibaly (27%) et le Montpelliérain Andy Delort (18%).

A l'instar du gardien tahitien des U17 Josselin Capel, William Saliba participera à la Coupe du Monde U20 qui se déroulera du 23 mai au 15 juin en Pologne. Le défenseur central stéphanois est le seul 2001 des 21 joueurs sélectionnés par Bernard Diomède. Dans le groupe E, les petits Bleus seront opposés à l'Arabie Saoudite le samedi 25 mai (18h00) à Gdynia, au Panama le mardi 28 mai (18h00) à Bydgoszcz et au Mali le vendredi 31 mai (18h00) à Gdynia.

Ancien directeur sportif des Verts, des Spurs et des Reds, Damien Comolli évoque demain dans France Football la finale de Ligue des Champions qui se déroulera le 1er juin à Madrid.

"Ça va être vraiment spécial pour moi car j'ai gardien des liens avec Tottenham comme avec Liverpool. J'avoue, je ne sais pas de quel côté mon coeur va pencher. Quatre clubs anglais en finale de Coupes d'Europe, ça ne m'épate pas. J'attendais ça depuis longtemps. Seule la compétitivité de la Premier League empêchait les clubs anglais d'aller loin en Coupes d'Europe. La Premier League a pris une longueur d'avance sur tous les autres championnats dans tous les domaines : physique, statistique, psychologique... Dans l'intensité également. Le plus surprenant pour moi, c'est que Tottenham arrive en finale de C1 en ayant perdu treize fois en championnat. Ça situe le niveau... En plus les clubs anglais qui jouent en Coupe d'Europe ne sont pas protégés en Premier League. ils arrivent rincés des matches du week-end. Et il n'y a pas de trêve à Noël. Au contraire, ils jouent encore davantage à cette période-là. Mais même avec ces handicaps, ils ont une telle avance qu'ils dominent l'Europe."

En pleine promo de son autobiographie "Sans Filet", à paraître le 22 mai aux éditions Marabout, Jérémie Janot était ce soir l'invité de France Bleu Saint-Etienne Loire. A la demande de notre fidèle potonaute Pat42, il a notamment évoqué un possible come-back à l'ASSE. Extraits.

"Tant que mathématiquement le podium est possible, il faut espérer, même si c'est très compliqué quand tu n'as plus ton destin entre les mains. C'est une très belle saison. ce n'est pas parce que tu n'as pas la Ligue des champions qu'il faut noircir et dire que ça restera un échec. La saison est très bonne, il risque encore d'y avoir la Coupe d'Europe la saison prochaine à Saint-Etienne, ça reste quand même l'ADN du club. A un moment donné on y a cru, je voyais vraiment Lyon s'effondre. Avec l'annonce du départ de Genesio, je pensais que ça allait faire exploser le vestiaire. Mais apparemment non, hier ils ont battu une équipe de Marseille assez palote. Ils ont pris les points, bravo à eux. Depuis quelques années, on sait qu'on va être vraiment dans le premier tiers et que l'Europe est à chaque fois à portée de fusil. Après, la Ligue des Champions... Les trois premiers, généralement, c'est les trois plus riches. Bon, il y a Lille cette année qui a un potentiel jeunes extraordinaire avec le travail qu'a fait Christophe Galtier. Je pense que l'ASSE a franchi un palier dans la stabilité et dans le fait qu'il joue les premiers rôles. On n'a plus les caguettes en début de saison à se dire "est-ce qu'on va se battre pour le maintien ?"

Ma tenue de Spiderman ? Je voudrais rendre hommage au regretté Lionel Fauriat, qui travaillait à Duarig. Un jour, je joue contre Strasbourg, j'ai un maillot gris, le panneau publicitaire derrière est gris. Il y a un coup franc en fin de match, ça met dans la boite, il y a Elie Baup furieux qui me dit "tu fais chier, t'as le même maillot que le panneau, on ne te voit pas, on va faire des tenues voyantes." On avait vu une étude au Canada qui disait que les gardiens de buts en hockey avaient des maillots flashy et que ça attirait l'oeil directeur de l'attaquant. Avec Lionel, je découvrais les maillots à 90% du temps en arrivant dans le vestiaire. Un jour il me dit "on va faire Spiderman." J'avoue que je n'étais pas très rassuré. Je dis "par contre il faut avoir la cagoule." Je me dis "ils ne la feront jamais et et je n'aurai jamais le maillot spiderman." Ils viennent avec le maillot, le short et tout. Je leur dis "hé les gars vous n'avez pas mis la cagoule." Et là il me sort la cagoule dans le vestiaire. Et là Julien Sablé me dit "tu ne vas quand même pas mettre ça, Jé ?" J'ai mis ça, c'était contre Istres.

La chose la plus flatteuse pour moi, c'est qu'il a fallu prendre u super gardien pour pouvoir me remplacer. C'est sûr que si on avait pris Dédé du bar de L'Etrat - je n'ai rien contre lui, hein ! - et qu'on avait eu d'aussi bons résultats. Mais là, il a fallu prendre un top gardien pour me remplacer, Stéphane Ruffier, ça met encore plus en valeur mon travail. Il n'est pas nommé dans les 5 gardiens des trophées de l'UNFP, ça reste un mystère mais je pense que ça lui passe au-dessus. Qu'il n'ai pas gagné au moins une fois ce trophée, je pense que ce n'est peut-être pas juste. Pareil pour Jean-Louis Gasset, il pourrait au moins être dans les 5 coaches nommés. Mais ça reste des récompenses qui ne sont peut-être pas les plus importantes.

Est-ce que ça me tenterait de revenir à Saint-Etienne ? Bien sûr ! Pour l'instant la place est prise et très bien prise par Fabrice Grange chez les pros et par Jean-François Bédénik au centre de formation. Je n'ai pas de plan carrière. On verra un jour si le coach numéro un me fait confiance. Moi je m'entends bien avec Fabrice, je l'ai croisé l'autre jour à la boutique. Bien sûr on a parlé d'entraînement de gardiens de but. On verra. Je n'ai pas de plan de carrière mais j'ai passé la moitié de ma vie à Saint-Etienne et on ne peut jamais refuser une proposition de l'ASSE. Je ne mordrai jamais la main de ceux qui m'ont nourri. Les présidents ont toujours été réglos avec moi. Par contre on sait qu'il y a des tensions entre les deux. Tout le monde le sait mais personne ne le dit. Quand les gens critiquent les présidents, je leur dis : "C'est simple, faites un chèque et rachetez le club." Je saluerai toujours leur travail et leur investissement, mais on ne me fera jamais croire que ce sont les meilleurs amis du monde."

Arbitre de l'inoubliable 100e derby de l'histoire, Antony Gautier sera au sifflet pour le match de l'avant-dernière journée de L1 qui opposera les Verts aux Aiglons à Geoffroy-Guichard. La dernière fois que ce Nordiste a officié dans le Chaudron, le 16 janvier dernier, les Verts avaient battu l'OM 2-1 grâce à un doublé de Wahbi Khazri. Leur seul succès contre une équipe du top 7 cette saison... jusqu'à samedi soir !

Pour rappel, ce docteur en mathématiques a déjà dirigé à GG un match entre Sainté et Nice, le 6 avril 2014. Sur une passe de Valentin Eysseric, Mathieu Bodmer avait ouvert le score pour les visiteurs. L'ASSE avait égalisé à la 91e minute grâce à un penalty de Max Gradel. Anthony s'était montré martial : il avait distribué sept biscottes et aussi un rouge à Didier Digard, auteur d'une main sur un tir de Josuha Guilavogui.

Les Verts s'apprêtent à boucler leur 15ème saison consécutive en Ligue 1.
A deux journées de la fin, cette saison 2019 est déja, comptablement parlant, l'une des 4 meilleures.

Aujourd'hui les hommes de JLG comptent 62pts. Ils ne pourront pas dépasser nos deux meilleures saisons, sous Galette, en 2014 et 2015 qui nous avaient permis d'atteindre le vilain mais joli total de 69pts.
En revanche ils peuvent monter sur le podium, puisque notre 3ème total, celui de 2013, nous avait amené à 63pts.

Sur ces 15 saisons en Ligue 1, les Verts ont compté 5 fois moins de 50pts (en 2006, 2007, 2009, 2010 et 2011), 6 fois entre 50 et 60pts (2005, 2008, 2012, 2016, 2017 et 2018) et donc 4 fois plus de 60pts.

Plus que jamais il faut croiser les doigts pour que le millésime 2019 monte sur le podium !

Le Progrès du jour souligne les très mauvais résultats des Verts contre les équipes de haut de tableau.

"Un nul et sept défaites face aux quatre équipes qui composent le top cinq avec elle : Paris, Lille, Lyon, Montpellier. La statistique de l'ASSE effraie. Les Verts n'ont pris qu'un point (0-0 dans l'Hérault, 3e journée) sur vingt-quatre possibles. Ils ont encaissé treize buts et n'en ont inscrit que deux. Avec une victoire et une défaite contre Marseille et un nul à l'aller à Nice, ce total contre le top sept est porté à cinq points remportés sur trente-trois.

Lors de la saison dernière, les Verts n'avaient pris à l'aller qu'un point contre les six équipes ayant fini devant elles au classement général final (Paris, Monaco, Lyon, Marseille, Rennes et Bordeaux). C'était face aux Bretons lors de la septième journée (2-2). Lors de la phase retour, quatre nuls avaient été glanés avant deux défaites contre les Girondins et les Monégasques."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à deux journées de la fin du championnat. Suite à leur défaite contre Montpellier et à la victoire des vilains à Marseille, les Verts n'ont plus que 4% de chances de finir sur le podium.  Mais ils ont encore 95% de chances de terminer dans le Big Four. 

"Vendredi soir, le match de Montpellier nous a permis de nous dire que nous pouvions gagner et mettre Saint-Etienne à quatre points. Nous étions surmotivés à l’idée de pouvoir écarter Saint-Etienne" se réjouit dans Le Progrès le vilain comédien Anthony Lopes suite à la nette victoire des banlieusards au Vélodrome.

Promu en L1, le Stade Brestois de Kévin Mayi va très prochainement changer de coach. Elie Baup, Patrice Garande et Patrice Carteron font partie de la quarantaine d'entraîneurs qui ont transmis leur candidature pour succéder à Jean-Marc Furlan selon Le Télégramme. Mais le quotidien finistérien nous apprend qu'Olivier Dall'Oglio et Christophe Pélissier tiendraient la corde.

Décidément, les anciens Verts font un bien fou aux Grenats ! A l'instar du FC Metz de Frédéric Antonetti, Vincent Hognon, Renaud Cohade et Habib Maïga, le Servette FC d'Alain Geiger va retrouver l'élite de son pays après avoir survolé le championnat. La Tribune de Genève rend un hommage appupé à l'ancien libéro stéphanois. Extraits.

"En une année, le Valaisan de 58 ans, admirable, a montré qu’il n’avait pas les idées courtes. Avant même de prendre les commandes de ce club qui lui avait tant donné lorsqu’il était joueur, l’ancien défenseur savait où il voulait aller avec cette escouade. Il connaissait à la fois le chemin et la manière de faire. Le parcours signé par les Grenats et la démonstration de force imposée vendredi soir contre Lausanne parlent pour lui. Cette promotion, c’est certainement sa plus grande victoire, mais à l’heure de sabrer le champagne, le coach a d’abord tenu à souligner les mérites de ses joueurs. "Ce sont eux qui me proposent de jouer dans ce style."

En plus d’enthousiasmer les foules avec un football chatoyant et offensif, Geiger a le discours de l’humilité. C’est rare, par les temps qui courent, et cela fait du bien, incontestablement. A sa manière, l’ex-international suisse (112 sélections, participations à la Coupe du monde 1994 et à l’Euro 1996), ancien relais de Roy Hodgson, amène une certaine fraîcheur dans un football qui en a bien besoin. En faisant remonter le SFC, il a non seulement donné une leçon, mais aussi rappelé à tous ceux qui s’étaient étonnés de le voir engagé le 24 mai 2018 que sa connaissance du jeu et son expérience du ballon rond helvétique comptaient énormément."

Les U19 très rajeunis (4 U17, 1 U16) se sont inclinés deux buts à zéro sur le terrain de l'OGC Nice cet après-midi. Montpellier s'étant imposé dans le même temps contre Toulouse, l'espoir de play-offs s'est définitivement éteint.

Les Verts ont fait une bonne première période dans le jeu mais ont manqué d'efficacité dans la zone de vérité. Les Azuréens en ont profité pour ouvrir la marque sur un contre (1-0, 30e). 

Toujours appliqués et plutôt dominateurs, les Stéphanois ont entamé la deuxième période avec la ferme intention de revenir à hauteur. Mais une perte de balle aux vingt mètres a permis aux Niçois de doubler la mise. Malgré plusieurs opportunités de marquer, les Verts n'ont pas pu renverser la tendance par manque de justesse.

La composition : Crémillieux - Djile (Durivaux, 70e), Gourna, Roubat, Urie - Gabard (Messili, 45e), Petit, Mersel, Rivera - Bengueddoudj (Saban, 55e), Sidibé.

La réaction de Razik Nedder : "On a plutôt fait une bonne première période en récupérant le ballon haut et en l'utilisant bien. Mais on a manqué de talent et de justesse aux abords du but adverse. On a repris avec beaucoup de bonne volonté en deuxième période mais on perd un ballon en essayant de sortir proprement de derrière. Après c'est compliqué. On a eu des occasions mais on a encore manqué de justesse dans le dernier geste. Au final on ne fait pas un vilain match mais je suis déçu de la qualité du jeu dans la zone de finition. C'est formateur pour les jeunes joueurs qui étaient dans le groupe aujourd'hui, ça fait gagner du temps."

Qui a dit que ce sondage de RMC n'avait ni queue ni tête ? A la question posée cette semaine "Vous êtes plutôt OL ou ASSE?", 69% des 15 000 votants ont répondu évidemment les Verts. Ancien milieu de terrain de Metz, Bordeaux, Lille et Auxerre, Ludovic Obraniak a commenté ces résultats à l'antenne de la radio.

"Les gens préfèrent Saint-Etienne car ça dépasse le cadre du football. Il y a le cadre social et politique. Lyon est beaucoup plus clivant que Saint-Etienne. Dans un derby, il y aussi cet antagonisme, l'histoire du riche contre le pauvre. A Saint-Etienne, il y a le côté plus populaire, plus sympathique. La surexposition médiatique de Jean-Michel Aulas en a énervé certains, il a ce côté arrogant qui attaque sans arrêt. Je pense qu'il y a plus d'anti-Aulas que d'anti-Lyonnais."

Menés au score hier par les Canaris, les Aiglons se sont arrachés pour égaliser et auraient même pu l'emporter en fin de match si Youcef Atal avait transformé son péno. Dans Le Figaro, Pierre Lees-Melou prévient les Verts : les Niçois ne viendront pas en touristes samedi soir à Geoffroy-Guichard...

"On n’est pas en vacances. On ne s’est pas battu toute l’année pour rien. Même s’il n’y a plus la possibilité pour nous d’accrocher une place européenne, on veut finir le plus haut possible. On ne compte pas laisser couler les deux derniers matchs, c’est d’ailleurs ce que l’on a montré en deuxième mi-temps contre Nantes. On ne sera pas de simples spectateurs sur ces deux derniers matchs."

Pourvu que PLM soit aussi maladroit qu'à la toute fin du match aller !

Dans Le Journal du Dimanche, le président des vilains dit bien vivre la menace de l'ASSE.

"Ce n’est pas parce que vous êtes un gros sur le papier que vous avez l’obligation d’être à l’arrivée. Si le football est si populaire, c’est qu’il est imprévisible. Lille rentre dans le champ des possibles avec une stratégie à risques. Que Saint-Étienne y arrive progressivement, c'erst sain. La seule anomalie, c’est quand même le PSG, car les moyens sont disproportionnés. Notre modèle est basé sur un centre de formation performant et des infrastructures. Notre actif joueurs est de l’ordre de la valeur du stade, 450 millions d’euros. Mais ce n’est pas un coffrefort qui a vocation à être vendu pour faire des résultats. Le jour où nous ne sommes pas qualifiés en Ligue des champions, cette réserve doit nous aider à compenser le manque à gagner. Cette année, si on se qualifie, on n’en vendra qu’un seul. Si par malheur on ne l’était pas, on en vendrait un ou deux en plus."

Interdits de déplacement ce soir au Vélodrome, les Bad Gones ont tenu à faire passer un message à leurs vilains joueurs hier à l'entraînement, comme l'atteste cette photo publiée par le site banlieusard Olympique et Lyonnais.

En conférence de presse, Bruno Genesio a quant à lui avoué qu'il n'avait pas réussi à regarder le dernier match des Verts jusqu'au bout. "C’était plus stressant que lorsque je suis sur le banc. D’ailleurs, j’ai changé de chaîne lors des sept dernières minutes. C’était assez dur, avec des faits de jeu. Cela a basculé sur une occasion montpelliéraine, tant mieux pour nous. Mais on n'a qu'un seul point d'avance. Il n'y a pas moins de pression."

Ancien entraîneur des U17 stéphanois et actuel coach de la réserve d'Andrézieux, Lionel Vaillant analyse dans Le Progrès du jour la victoire montpelliéraine d'avant-hier soir.

"Montpellier joue un jeu de transition, sans passer par le milieu. Les Verts sont tombés dans leur jeu. Il n'y avait pas de relation entre l'attaque et le milieu. La défense à cinq de Montpellier a contrarié les couloirs de l'ASSE. Les latéraux stéphanois n'ont pas pu se projeter. Face à une défense à cinq, il faut essayer de fixer à l'intérieur pour libérer des espaces sur les côtés. Mais les Verts n'ont pas réussi à le faire. Montpellier a imposé son jeu. Ça passait rarement par le milieu de terrain. Résultat : on n'a pas vu M'Vila alors que d'habitude c'est lui qui crée les décalages.

Défensivement, les Verts ont été costauds. Saliba confirme son statut de titulaire. Les quatre défenseurs ont été solides. Ruffier a fait un gros match : les parades qu'il faut en première mi-temps et dans les dernières minutes, il s'impose face à Delort. Je pense qu'il sera encore prépondérant dans les deux matches qui arrivent. L'ASSE a encore l'avantage de recevoir face à Nice. C'est un atout surtout à ce moment de la saison. Je suis confiant. Les Verts auront envie de se rattraper. Je pense que ce sera une belle fête à Geoffroy-Guichard."

Robert Herbin revient sur la défaite des Verts contre Montpellier dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Nos attaquants n’ont pas été très en réussite. J'ai senti davantage de volonté du côté de Montpellier. Dans l’ensemble, les Verts ont été assez convaincants. Je n’ai pas grand-chose à leur reprocher. L’ASSE a eu des opportunités mais c’était confus. Malgré la défaite, les Stéphanois ont fait un match plein. Je ne pense pas que la présence de Romain Hamouma et Timothée Kolodziejczak aurait changé quelque chose. Stéphane Ruffier a sorti deux superbes arrêts. Il est vraiment efficace. Je suis un peu difficile avec Khazri, son comportement m’énerve. Je me demande si nos ambitions sont élevées. Je ne crois pas que nous avons une équipe suffisamment compétente pour la Ligue des champions."

Actuel recruteur chez les Aiglons et ancien défenseur des Girondins, Henrique révèle dans la Pravda du jour l'identité du joueur qu'il ne voudrait pas revoir.

"Sinama-Pongolle. Lors d'un match de Coupe de France contre Saint-Étienne, il m'avait donné un coup de coude dans la tête. J'étais très énervé et je lui ai dit : "Toi, je vais te choper après le match." On va finalement aux tirs au but, je marque le cinquième qui nous qualifie et au lieu de fêter la victoire, je me précipite dans le couloir pour le frapper... Ça s'est transformé en bagarre générale. Trois jours plus tard, à la commission de discipline, j'avais toujours la rage. J'étais prêt à me battre dans la rue mais le président Triaud m'en a dissuadé."

Pour rappel, FSP et le Brésilien avaient pris respectivement trois et quatre matches de suspension.

Sous contrat avec Clermont Foot et auteur d'une excellente saison dans l'entrejeu ruthénois ponctuée d'un titre de champion de National 1, le buteur stéphanois de la finale de la Coupe Gambardella 2011 David Douline est revenu sur ses vertes années dans un entretien publié hier sur le site Actufoot.

"Ça se passait très bien à Saint-Etienne, j’y suis resté de 13 à 18 ans. J’étais dans une période où ils ont fait passer peu de joueurs en stagiaire professionnel. Ils me proposent de le signer mais sur le tard et je ne sens pas une réelle confiance de la part des dirigeants donc je décide de partir à Evian Thonon Gaillard qui me propose un contrat stagiaire également. Je me dis qu’il y aura plus de chances d’intégrer le groupe professionnel rapidement.

Et dans un premier temps je ne me suis pas trompé puisque après une année en CFA, j’intègre le groupe pro. Après, ça a été compliqué avec les blessures. Ensuite, je signe à Chasselay, où pareil, les blessures m’handicapent. Vient ensuite le Puy qui me fait confiance, et en changeant certaines de mes habitudes et surtout en renforçant mes ischios, mon point faible de l’époque, j’ai enchaîné les saisons pleines qui m’ont permis d’être repéré par Clermont.

A Chasselay, j’ai commencé à renforcer comme il le fallait mes ischios par du travail excentrique. Je ne sais pas pourquoi je ne le faisais pas avant. Peut-être que j’étais trop jeune, ou que mon corps n’était pas encore adapté. Les kinés et docteurs, que ce soit à Saint-Étienne ou à Evian, ne mettaient pas l’accent sur ce renforcement spécifique. Dans mon ancien club de Chasselay, ils en ont pris conscience, le kiné de l’époque a fait un gros travail avec moi et je n’ai pas raté un match depuis quatre ans à cause d’une blessure."

Vous avez pu suivre ce match de l'antépénultième journée de National 2 en direct sur notre forum : les Verts ont concédé le nul face à Blois en début de soirée à L'Etrat.

Lancé en profondeur par son capitaine Dylan Chambost, Bilal Benkhedim a dribblé le gardien avant de trouver le chemin des filets d'une frappe en angle fermé pleine de sang froid dès la 5e minute de jeu. Mais après une première demi-heure plutôt équilibrée, les visiteurs ont clairement pris l'ascendant, obligeant Stefan Bajic a sortir deux parades décisives avant la pause.

Les Verts ont raté une belle balle de break à la 63e, Samy Baghdadi ayant tiré au-dessus alors qu'il était seul face au gardien. Sauvés par Stefan Bajic, Kenny Rocha Santos puis par Léo Pétrot, les Stéphanois ont fini par craquer à la 83e. Ils ont échappé au pire, Blois ayant tiré sur le poteau puis au-dessus à la 90e minute !

Sainté a désormais 5 points d'avance sur le premier relégable nîmois, écrasé 5-0 par les Herbiers. Comme les pros, les réservistes tenteront donc d'atteindre leur objectif de la saison le week-end prochain lors de l'avant-dernière journée (à Yzeure). Pour rappel, ils accueilleront ensuite la lanterne rouge (déjà condamnée) Mont-de-Marsan.

La compo : Bajic - Panos, Nadé, Tshibuabua, Pétrot, Mezaber (Halaimia, 65') - Kenny, Valbon, Chambost (Martin-Pichon), Benkhedim - Tormin (Baghdadi, 60').

La réaction de Laurent Batlles : "C'est un bon point pour nous vu la physionomie du match. On a eu la chance de marquer rapidement, mais Blois s'est procuré pas mal d'occasions. Leur égalisation est logique et ils auraient même pu l'emporter. Le point qu'on a pris n'est pas miraculeux mais presque face à une équipe avec beaucoup de qualités offensives qui nous a mis en difficulté. Blois n'est pas la meilleure attaque pour rien, heureusement qu'ils ont été un peu maladroits ce soir. On aurait pu perdre le match, on a perdu pas mal de duels, mais on a réussi à prendre un point très précieux dans l'optique du maintien. Pour descendre, il faudrait qu'on perde nos deux matches et que Nîmes gagne ses deux matches, sachant qu'ils iront à Sète et qu''ensuite ils affronteront Bergerac qui n'est pas encore sauvé. On va essayer de valider notre maintien le week-end prochain à Moulins."

Lors de son multiplex de Ligue 2, beIN Sport a souligné hier que l'ASNL souhaiterait garder Vagner, impliqué sur le but de la victoire et du maintien de son équipe contre le champion messin.

Pour rappel, le club au chardon avait déjà essayé en vain de conserver un autre attaquant prêté sans option d'achat par Sainté la saison passée, Arnaud Nordin.

On aura noté que le club entraîné par Alain Perrin a choisi l'international capverdien actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021 pour promouvoir le maillot que les Nancéiens porteront la saison prochaine.

Aux côtés de Loris Néry, le chouchou de Marcel-Picot a affiché une joie démonstrative.

Ex-coéquipier auxerrois de Jean-Pascal Mignot et ancien défenseur des Sauterelles, Stéphane Grichting commente dans le quotidien suisse Le Matin l'imminente relégation en L2 du club helvétique le plus titré, le Grasshopper Zurich de Yoric Ravet.

"Il y a de nombreux contributeurs financiers qui veulent tous influencer la politique sportive, donc ça crée un climat malsain, néfaste pour le club. Ce n’est jamais agréable de voir un club historique, une partie du patrimoine du football suisse, sombrer comme ça. C’est certain, il faudra trouver des ressources financières. C’est compliqué. Le football a beaucoup changé au cours des dernières années et il faut bien se rendre compte que, comme avec Saint-Etienne en France, ce n’est pas parce qu’on a un passé glorieux que tout va automatiquement bien se passer. Il y a des fantômes dans ce club du Grasshopper et il va falloir bien tout remettre à plat pour repartir sur des bases saines."