Sans pitié pour un club dont il avait défendu avec bonheur les couleurs il y a deux ans et que les Verts affronteront vendredi prochain, Jonathan Bamba a marqué ce soir le troisième but de l'écrasante victoire (5-0) du LOSC contre le SCO d'Angers. Fort de son 13e pion claqué cette saison, l'ancien attaquant stéphanois rejoint Wahbi Khazri à la 9e place du classement des buteurs.

Grâce à un précieux doublé de Robert Beric et une belle frappe de Romain Hamouma, les Verts ont battu les Aiglons 3-0 dans un Chaudron en ébullition lors d'une rencontre marquée par la première apparition en pro de Wesley Fofana, entré en jeu dès la 20e minute suite à la blessure de Pierre-Yves Polomat.

Les vilains ayant étripé les Caennais, les Verts joueront l'Europa League la saison prochaine sans avoir à jouer de tours préliminaires cette fois ! Sainté connaîtra ses trois adversaires le 30 août prochain lors d'un tirage au sort effectué à Monaco.

Les rencontres auront lieu les jeudis 19 septembre, 3 octobre, 24 octobre, 7 novembre, 28 novembre et 12 décembre.

Canal Plus a annoncé ce début de soirée que Jean-Louis Gasset allait quitter l'ASSE à la fin de la saison. La chaîne précise que Claude Puel est pressenti pour lui succéder.

Vous avez pu suivre cette rencontre de l'avant-dernière journée de National 2 en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial au stade de Bellevue : battus dans les arrêts de jeu sur le terrain de Moulins-Yzeure, les réservistes stéphanois ont validé leur maintien grâce à la victoire (3-1) du FC Sète à Nîmes.

Impeccable dans ses sorties aériennes, Stefan Bajic a rarement été inquiété lors d'une première période équilibrée et pauvre en occasions franches malgré des tentatives de Samy Baghdadi, Tyrone Tormin et Adrien Fleury sous les yeux de Killian Le Roy et Mickaël Panos, venus encourager leur coéquipiers.

En seconde période, les Verts se sont procurés des occases plus nettes mais Dylan Chambost, Cyril Martin-Pichon et Zakaria Bengueddoudj n'ont pas réussis à les convertir. Sauvés par Marvin Tshibuabua puis un magnifique arrêt en de Stefan Bajic, les Stéphanois ont craqué dans le temps additionnel.

En haut du tableau, Andrézieux a battu Les Herbiers 1-0 grâce à un but de Florian Milla. Victorieux 1-0 à Romorantin, Le Puy en profite pour prendre la tête du classement avec deux points d'avance sur ces deux équipes. Lors de la journée, les Ponots reçoivent Blois (éliminé de la course à la montée) l'ASF va à Sète (éliminé aussi) et Les Herbiers reçoivent le Stade Bordelais (qui a assuré ce soir son maintien).

La compo : Bajic - Djile, Tshibuabua, Pétrot, Mezaber - Martin-Pichon, Fleury (Rivera, 70'), Valbon, Chambost (Petit, 75') - Tormin (Bengueddoudj, 53'), Baghdadi.

Dans un match sans enjeu entre deux clubs fraîchement promus en L1, le FC Metz de Renaud Cohade, Habib Maïga (titulaires) et Emmanuel Rivière (resté sur le banc) a battu 1-0 le Stade Brestois de Kévin Mayi (entré en jeu à la 63e) hier à Saint-Symphorien lors de la dernière journée de L2. A l'issue de la rencontre, le président messin Bernard Serin s'est brièvement confié au Républicain Lorrain.

"Bien sûr Frédéric Antonetti reste au club, dans un rôle de superviseur général de tout le secteur professionnel. On va fonctionner un peu comme le font parfois les Anglais qui ont une organisation pas très classique en France. Mais je pense qu’elle va être appropriée à la situation actuelle. Vincent Hognon continuera d'entraîner l'équipe première, Jean-Marie de Zerbi sera encore son adjoint. On va changer les choses au niveau de la préparation physique. Tout ça en accord avec Frédéric Antonetti."

Connaissant bien les trois entraîneurs susmentionnés pour avoir collaboré avec eux à Sainté puis à Nice, Nicolas Dyon est pressenti pour être le nouveau préparateur physique des Grenats selon le quotidien régional. Pour rappel, celui qui avait renseigné Yann M'Vila sur l'ASSE est en poste depuis deux ans au FC Lugano (Suisse)

Dans une interview diffusée hier soir sur RTL et résumée par le journaliste Bertrand Latour sur son compte twitter, Mathieu Debuchy a émis le souhait que Jean-Louis Gasset poursuive son aventure à Sainté.

"On peut obtenir la quatrième place, on va essayer de faire le boulot. On est ambitieux mais au début de la saison, on n'aurait pas imaginé se battre pour la Ligue des Champions. La Ligue des Champions n'était pas l'objectif premier. Lyon est beaucoup plus armé que nous. Le niveau de la Ligue 1 est plus relevé qu'avant, quand j'étais à Lille. Le championnat est dur, compliqué. Jean-Louis Gasset a fait un boulot fantastique. J'espère vraiment qu'il restera la saison prochaine. On ne voit pas le club continuer sans le coach."

Sur le plateau de beiN Sports, Patrick Guillou a rendu hommage à Jérémie Janot ce matin avant de l'embrasser sur la bouche en cette journée de lutte contre l'homophobie.

"Avec moi, Jérémie ne peut avoir un double discours. Je sais quand il ment et quand il ne ment pas. Le premier mensonge, c'est que ce n'est pas lui qui m'a allumé en premier, c'est moi qui l'ai allumé en premier. Jérémie est un garçon sincère, attachant. On a traversé des moments durs ensemble, on n'a jamais rien lâché. C'est quelqu'un qui gagne à être connu. C'est quelqu'un qui malgré tout demande à être canalisé, à être remis parfois sur le droit chemin. C'est vraiment devenu un ami, ça a matché directement entre nous deux. C'est peut-être deux fadas qui se sont trouvés, deux fadas qui avaient quasiment la même vie, les mêmes névroses, le même parcours de vie. Aujourd'hui encore on se suit, il y a beaucoup de similitudes. Après il pense toujours qu'il est un peu plus intelligent que les autres, et donc là il faut lui mettre un coup de latte.

Si j'ai joué à l'ASSE, c'est grâce à Jérémie. Avant le mercato hivernal, j'avais signé au Red Star à l'époque. Pierre Repellini était l'entraîneur, il avait été limogé. Moi je ne me sentais pas au Red Star, j'étais parti six mois au chômage. J'avais résilié mon contrat au Red Star. C'était clair que Pierre Repellini allait récupérer avec Robert Herbin l'ASSE. J'allais voir tous les matches, on attendait qu'une chose, c'est que Saint-Etienne soit maintenu. On menait 3-0 contre le Red Star à domicile, il y a eu 3-3. Et il y a eu ce match contre Troyes et ce clin d'oeil du destin. Jérémie a fait un arrêt décisif à la 85e qui nous a sauvés lors de la dernière journée. Trois semaines après j'ai signé. C'est grâce à Jérémie que j'ai pu jouer en vert et assouvir mes rêves d'enfant.

A Saint-Etienne, les gens aiment les joueurs authentiques et qui sont vrais, ils n'aiment pas les tricheurs. A partir du moment où on s'identifie aux valeurs et à l'histoire du club, qu'on respecte vraiment les supporters... On parle toujours de marketing, de droits TV, de sponsoring, mais ce qui fait la valeur d'un club, ce sont avant tout les supporters. Ce sont eux les gardiens du temple. Quand on a eu avec Jérémie ce rapport privilégié avec les groupes de supporters, et qu'on ne triche pas, on se doit à un moment donné d'être performant sur le terrain et très respectueux vis-à-vis des Stéphanois."

Dans la dernière édition du Midi Libre, le président montpelliérain Laurent Nicollin évoque les cas de l'entraîneur et du numéro 7 des Verts.

"Jouer le Top 6, c’est intéressant, stimulant et bandant. Je pense que si on termine 5^e ou 6^e, ce sera une saison exceptionnelle pour une équipe qui a le 11^e budget de Ligue 1. Si on est européen, ce sera quelque chose de magnifique, si on ne l’est pas ce sera une frustration pour mes joueurs et mon staff car on fait une super saison et ils ont tout donné pour relever ce challenge-là. On termine en boulet de canon, ce qu’on n'avait pas su faire la saison dernière. Après, on peut regretter des points perdus contre Angers, à Guingamp, à Caen. Malgré tout, quoi qu’il arrive, et j’espère terminer 5^e, on pourra dire qu’on a fait une grosse saison et qu’on est un club qui a de l’ambition. Cela permet de montrer aux joueurs qui peuvent avoir envie de partir que si on recrute encore intelligemment un ou deux joueurs la saison prochaine, on pourrait avoir une équipe pour jouer officiellement l’Europe.

La porte est toujours ouverte aux anciennes personnes qui ont porté haut les couleurs du Montpellier Hérault. Je ne sais pas du tout ce que Jean-Louis Gasset va faire à Saint-Etienne. Ça ne peut-être qu’un plus si il revient un jour au club, peut-être dans un an, peut-être dans deux ans. Je n’ai pas tous les paramètres. S’il quitte Saint-Etienne, on verra au mois de juillet ou du mois d’août, on mangera un morceau et on verra si il veut faire quelque chose ou pas. Je n’ai rien de fixé avec Jean-Louis comme lui n’a rien fixé avec moi. Il passe de très bons moments à Saint-Etienne qui est un grand club français. S’il n’a plus de club, on verra. Benjamin Stambouli aimerait revenir à Montpellier en fin de carrière ? Je ne pense qu’il soit en fin de carrière. Après, s’il veut venir, je vais le chercher à Schalke tout de suite. Mais on n’a pas eu d’échanges à ce sujet là. Si c’est comme Rémy Cabella, qui voulait revenir sans faire d’efforts financiers. .. Il y a des choses que je ne peux pas faire."

Inarrêtable dans la promotion de son autobiographie "Sans filet" à paraître le 22 mai aux éditions Marabout, Jérémie Janot est revenu sur l'inoubliable centième derby hier sur les ondes de RFI.

"Il y a une vraie rivalité. Depuis tout jeune, moi j'étais au centre de formation, les derbys c'étaient des matches hyper importants, les éducateurs nous disaient tout le temps : "il ne faut pas perdre contre Lyon, c'est hyper important, peu importe la manière." En pro, je suis tombé contre la génération la plus forte de Lyon, quand ils ont été sept fois champions de France. A chaque fois, ils étaient plus forts que nous. Et puis arrive ce centième derby. Moi j'étais persuadé que j'allais finir ma carrière en ne remportant aucun derby. Autant il y a eu des derbys où on les a mis en difficulté et où on aurait pu gagner, autant on est catastrophique tout le match. Il y a des sauvetages sur la ligne, je me dis qu'on va encore perdre en fin de match. Mais il y a ce coup franc extraordinaire de Dimitri Payet qui termine dans la lucarne. Je me dis "non, ils vont égaliser, ils ont trop d'occases" mais on gagne.

Et alors là, j'explose. Je dois attraper la mascotte, je dis à mon capitaine "viens, on va chambrer les supporters". Là il me prend et il me dit "non, rentre, toi !". J'étais possédé ce jour-là, franchement je ne pensais pas qu'on allait gagner ! Les supporters lyonnais, ils avaient pris une poupée gonflable, ils lui avaient mis une écharpe de l'ASSE autour du cou, et ils criaient "Janot vient chercher ta mère." Honnêtement, ça me faisait rire. Ils sont inventifs, c'est du folklore, c'est bon enfant. Je ne l'ai jamais mal pris. Dès que j'entrais à Gerland, ils prenaient un malin plaisir à m'insulter, à m'incendier, ils voulaient me faire perdre mes moyens. Ils y sont arrivés quelquefois au début. J'ai fait des gestes dont je ne suis pas très fier, je leur faisais des petits doigts, des petits bras. Aujourd'hui tu ne pourrais plus le faire."

Même s'il sera privé de plusieurs joueurs appelés dans le groupe pro mais aussi de deux latéraux droit blessés (Mickaël Panos et Jordan Halaimia), Laurent Batlles espère valider le maintien de l'équipe réserve dès ce soir au stade de Bellevue d'Yzeure, comme il l'explique dans la dernière édition du Progrès.

"Nous réalisons une saison plus qu’honorable, et nous voulons nous maintenir. Il faut prendre au moins un point, c’est sensiblement la même situation que la semaine dernière. Il y a un minimum défensif à mettre contre une équipe qui dispute son dernier match à domicile, et qui était en course pour la montée, il y a une semaine encore. Cependant, si nous y allons avec le trouillomètre et que nous attendons, nous nous trompons. Nous allons faire notre jeu, je suis optimiste."

Pour rappel, même en cas de défaite, les Verts se maintiendront en National 2 si les Crocodiles ne parviennent pas à battre le FC Sète lors de cette avant-dernière journée.

Dans Le Progrès du jour, l'ancien Aiglon vert et actuel Canari Valentin Eysseric évoque la pression.

"La pression à Saint-Étienne est assez bonne. Il n’y a pas de conflit entre le club et les supporters comme il peut y avoir ailleurs. La pression est quand même là. Elle est forte car quand on joue à Sainté, on se doit d’être européen en fin de saison. Il faut être bon toute la saison et sur les derniers matches quand ils sont importants. Cette année, ils le sont et ils doivent absolument gagner.  Je ne dis pas qu’on pensera à Saint-Étienne quand on va jouer Montpellier. Mais si on gagne là-bas, les Verts valideront leur billet. Bien sûr que ça me fait quelque chose quand je les vois jouer. Tant mieux s’ils se qualifient pour l’Europa League."

Dans la dernière édition du Progrès, l'attaquant Mickaël Le Bihan explique pourquoi les Aiglons ne viendront pas en touristes ce soir à Geoffroy-Guichard.

"On veut rendre nos supporters heureux, ils nous disent qu’ils ont envie de terminer devant Marseille (l’OM a deux points d’avance), donc ça va être l’un de nos objectifs. Ils veulent aussi voir Monaco descendre. Il nous reste deux matchs, on veut avoir six points et si ça les fait descendre, tant pis pour eux, ça reste un derby."

Elu meilleur joueur de L1 du mois d'avril, Jonathan Bamba reçoit les éloges de son actuel entraîneur et de son ex-coach des U19 stéphanois dans la Pravda de ce samedi.

Christophe Galtier : "Tout le monde dit que je ne faisais jamais jouer Jonathan à Saint-Étienne et que je ne l'aimais pas. Si quelqu'un l'a lancé, c'est bien moi. J'étais très heureux de le retrouver au LOSC et je pense que c'était réciproque. Je suis content qu'il soit récompensé. Car je le dis souvent, c'est l'équipier modèle. Il assure l'équilibre défensif d'une équipe. Il a aussi été buteur sur des matches importants. Il a connu des périodes de moins bien car il a beaucoup disputé de matches avec nous et les Espoirs, et son jeu est énergivore. Quand il est fatigué, on s'en aperçoit rapidement car il rate des gestes techniques très simples. À un moment, j'avais peur qu'il souffre de la comparaison avec Ikoné et Pépé. Ils sont vraiment potes dans la vie et complémentaires sur le terrain. Jonathan est un garçon qui va sacrifier sa performance pour l'équipe, sans chercher la lumière. Il ne prend pas la parole dans le vestiaire mais tu l'écoutes quand il te parle en tête à tête. Il s'exprime dans toutes ses composantes. Quand il est moins bien, il le sait."

Abdel Bouhazama : " Je le trouve beaucoup plus constant. Avant, il était à la dernière passe. Maintenant, il est à la construction et il est décisif. Il se projette beaucoup plus souvent. Quand je vois son but contre Nîmes, c'est impressionnant. Je n'ai pas souvenir de l'avoir vu marquer un but de la tête comme ça. Il profite aussi de la dynamique de l'équipe. Pépé catalyse les projecteurs, et on le surveille un peu plus, à deux ou trois joueurs. Cela libère des espaces. On doit demander à Jo comme à Ikoné d'en profiter. Et si Nico venait à partir, ça donnerait peut-être d'autres responsabilités à Jo pour qu'il puisse émerger, avec d'autres joueurs offensifs du LOSC."

Meilleur buteur niçois cette saison (avec seulement six petits pions), Allan Saint-Maximin a décidément du mal à se discipliner. Selon la dernière édition de la Pravda, l'ancien attaquant stéphanois a laissé éclater sa colère envers Patrick Vieira en début de semaine en marge d'une séance. Prenant mal une remarque de son entraîneur, ASM lui a vertement rappelé qu'il était "content de l'avoir quand il marquait contre Lyon". Pour rappel, le numéro 7 des Aiglons avait crucifié les vilains en banlieue le 31 août dernier. On espère qu'il se tiendra à carreau ce soir à Geoffroy-Guichard...

Amine Linganzi, l'ancien Vert (2006-janvier 2010) joue désormais à Salford City (5ème division anglaise), dans la banlieue de Manchester. Samedi dernier, son club a validé l'accession à la Ligue Two pour la première fois de son histoire. Ce niveau correspond à la 4ème division, soit le premier échelon professionnel.

Salford City est la propriété (à 60 %) de Gary Neville, son cadet Phil, David Beckham, Paul Scholes, Ryan Giggs et Nicky Butt qui avaient gagné ensemble une Cup à Wembley, le 11 mai 1996, sur un coup de patte d'Éric Cantona, et qui, vingt-trois ans après, jour pour jour, y ont vécu, samedi dernier, un autre succès : la montée à l'échelon professionnel, en League Two (Quatrième Division), de leur club, après sa victoire en play-off face à l'AFC Fylde (3-0). Amine Linganzi n'a pas participé à cette rencontre.

Après son départ de l'ASSE, en janvier 2010, Amine Linganzi a évolué aux Blackburn Rovers (L1), puis à Preston North End (L2), de nouveau aux Blackburn Rovers (L1), ensuite à Accrington Stanley (D4), au FC Gillingham (D3), à Fréjus Saint-Raphaël (National), à Portsmouth (D4), à Swindon Town (D4) et enfin à Salford City (D5).

Revêtu du maillot vert, Amine Linganzi a disputé 4 rencontres officielles lors de la saison 2008-2009, sous les ordres de Laurent Roussey :
- Bordeaux-ASSE (L1) : 1-1 le 28/09/2008
- ASSE-Monaco (L1) : 2-0 le 05/10/2008
- Nantes-ASSE (L1) : 1-0 le 18/10/2008
- ASSE-Rosenborg (Europa League) : 3-0 le 06/11/2008

Auteur de son 3e pion lors de sa 12e titularisation sous le maillot tango, Mahdi Camara a donné l'avantage à Laval sur le terrain de Quevilly ce soir. Mais les Mayennais, qui ont finalement perdu 4-3 ce match de la dernière journée de National 1, finissent au pied du podium. C'est en effet Le Mans FC de Stephen Vincent qui finit à la troisième place de barragiste. L'ancien attaquant stéphanois et actuel capitaine sarthois tentera de monter aux dépens du Gazelec de Damien Perquis, battu par le Paris FC à Charléty. Vainqueur 3-1 contre le GF38, le FC Sochaux sauve sa place en L2 contrairement à l'AS Béziers des anciens Verts Mathieu Chabert, Stéphane Santini, Fabrice Mannucci et Julien Cétout, qui ont pourtant balayé l'ASNL de Vagner 3-0, score acquis après un gros quart d'heure de jeu.

L'OGC Nice vient de communiquer le groupe des 19 aiglons qui se déplaceront au stade Geoffroy-Guichard pour la rencontre de demain soir. Comme prevu, Danté et Hérelle sont suspendus et Cyprien est blessé.

Le groupe : Benitez, Clémentia - Atal, Sarr, Burner, Boscagli, Jallet, Coly, Pelmard - Walter, Tameze, Lees-Melou, Danilo, Makengo, Sylvestre - Saint-Maximin, Ganago, Sacko, Le Bihan.

Dans une interview accordée à France Football, Timothée Kolodziejczak, prêté pour cette saison par le club mexicain des Tigres de Monterrey, ne voit pas d'objection à poursuivre son aventure sous le maillot de l'ASSE : "Je ne suis pas contre l'idée de rester" a-t-il déclaré en conférence de presse. Mais la signature de ce joueur clé de Jean-Louis Gasset (34 matchs, dont 33 comme titulaires, 3 buts) est sûrement soumise à de nombreux paramètres : la somme que demandera le club mexicain, l'incertitude pesant sur l'avenir du coach stéphanois.

Privé comme prévu de Debuchy, Khazri, Cabella, Subotic, Diony, Silva et Monnet-Paquet, Jean-Louis Gasset a dû faire appel à un groupe rajeuni qui comporte notamment 4 vainqueurs de la Gambardella mais aussi Hamouma, de retour.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Vermot - Perrin, Kolodziejczak, Saliba, Polomat, Fofana, Nadé - M'Vila, Aït-Bennasser, Vada, Kenny, Benkhedim - Beric, Nordin, Hamouma, Salibur, Gueye, Abi, Ghezali.

Dans la Pravda à paraître demain, Loïc Perrin souhaite que Jean-Louis Gasset prolonge son aventure à Sainté.

"Je serais déçu de le voir partir car il correspond aux valeurs du club. J'aime travailler avec lui, sa façon de concevoir le football et, surtout, de gérer un groupe. C'est le plus important et le plus dur. Je ne me souviens pas de l'une de ses causeries où je me suis dit : "Il déconne. Je ne suis pas d'accord avec lui." J'avais l'image d'un mec austère, froid de l'extérieur, au visage dur. J'ai découvert un homme toujours posé, réfléchi, qui chambre - mais moi, pas trop -, marrant et avec de ces expressions ! Des fois, je ne sais pas où il va les chercher. Il nous fait rire. Je pense que c'est voulu, aussi. Ça détend. Si vous faites le tour du vestiaire, 99 % des joueurs veulent qu'il reste. Le problème, c'est qu'on n'est pas maîtres de sa décision, ni celle du club. M'Vila, c'est son fiston. Et une famille, ça reste soudé.

Trêve de plaisanterie. On a construit quelque chose de beau en peu de temps. S'il part, on ne repartirait pas de zéro mais de plus bas. Après, il ne faut pas croire que tous les joueurs s'en iraient. A 33 ans, je prends toujours autant de plaisir dans la victoire. Gagner me fait kiffer. Car c'est elle qui fait vivre un groupe et crée une ambiance, même si ça va dans les deux sens. C'est beau de voir les Stéphanois heureux parce que tu as gagné un match. Tu ne ressens pas un sentiment de pouvoir mais de fierté. D'où mon envie de ramener les Verts en Coupe d'Europe. L'Europe à Saint-Étienne, ce ne sont pas que des paroles. Quand je regarde la Ligue Europa le jeudi, il n'y a personne dans les stades. Ici, les supporters aiment ce parfum européen. Même à l'autre bout de l'Europe, il y aura toujours un noyau. Ces matches de prestige à l'Inter, à la Lazio ou à Manchester restent des expériences fantastiques."

Si ni Camara (arrivé au mercato d'hiver), ni Guendouz, ni Souici n'y apparaissent, quelques noms connus des supporters Verts attentifs sont inclus dans l'équipe type de National 1 concoctée par le site spécialisé Foot-National, après le vote des joueurs, entraineurs et supporters. Ainsi, c'est le duo ruthénois composé de Jérémy Mellot, Stéphanois de janvier 2014 à 2016, aligné en tant qu'arrière-droit, et de David Douline, Vert dès les U14 et jusqu'en 2012 et qui prend place au milieu de terrain, que l'on retrouve dans ce onze.

Poursuivant son intense tournée médiatique pour promouvoir son autographie "Sans Filet", à paraître le 22 mai aux éditions Marabout, Jérémie Janot évoque ses vertes années et son avenir dans la dernière édition du Figaro. Extraits.

"Je n'ai aucun regret d'avoir quitté l'ASSE l'été 2012 et de ne pas avoir connu la victoire en Coupe de la Ligue. J'étais juste heureux pour mes potes. Stéphane aurait joué cette compétition et moi non, donc je n’aurais pas eu la sensation de l’avoir gagnée. Ce qui m’a chagriné, c’est d’avoir entendu que le club n’avait plus gagné de trophée depuis 30 ans... Non, nous avons été deux fois champions de France de Ligue 2 en 1999 et 2004, ces titres comptent, figurent sur les lignes de palmarès du club et j’y ai contribué. Si Saint-Etienne joue aujourd’hui en Ligue 1, c’est parce qu’on est monté avec “Fred” Antonetti en étant interdit de recrutement cette saison-là.

Le président Caïazzo n'est pas venu à l’enterrement de mon beau-père alors que j’avais eu un message de Roland ou Damien Comolli mais je ne lui en veux pas. (...) Roland Romeyer et Bernard Caïazzo disent qu'ils sont copains alors qu’ils ne le sont pas. C'est un secret de polichinelle et ce n’est de toute façon pas ce qu’on leur demande. Il n’y a rien à redire de leur gestion, l’ASSE est quatrième, obtient le feu vert de la DNCG les doigts dans le nez chaque année, gagne la Gambardella, forme des jeunes… Que leur reprocher ?

Travailler dans un centre de formation ne sera jamais un problème pour moi, mais je privilégierai toujours les pros et j’ai eu cette offre en 2017 à Auxerre avec un homme que je connais, Francis Graille. Mon choix a été vite fait. Roland l’a vécu comme une trahison et j’aurais sans doute fait de même à sa place, mais j’ai été clair avec lui : le binôme Fabrice Grange et Stéphane Ruffier est indissociable, d’autant que “Steph” venait de prolonger son contrat. Je n’avais pas de visibilité à long terme.

Mon avenir ? Je ne croule pas sous les propositions, j’en ai quelques-unes, dont une exotique. Il va falloir bien réfléchir et faire un choix familial. Je n’ai pas le niveau pour être entraîneiur principal. J’ai travaillé avec Francis Gillot, Pablo Correa, Laurent Batlles, Julien Sablé, Razik Nedder et je me suis rendu compte qu’ils avaient un truc en plus. Je préfère être un très bon adjoint en charge des gardiens qu’un mauvais numéro un."

Dans la dernière édition du Télégramme, l'entraîneur guingampais Jocelyn Gourvennec rend hommage à Loïc Perrin pour sa haute fidélité à Sainté.

Interviewé par Le Parisien, Jérémie Janot explique avoir eu une proposition de Corinne Diacre (sélectionneuse de l'EDF féminine) pour venir entraîner les gardiennes avant la Coupe du Monde mais qu'il l'a déclinée :

"Parce que je suis trop tactile pour les entraîner. Corinne Diacre, la sélectionneuse des Bleues, m’a pourtant convaincu en trente secondes. Je pense que j’ai les qualités pour aider les gardiennes de but. Mais ma méthode de travail, c’est de serrer les gens dans mes bras. Et souvent, je mets des mains aux fesses des gars. C’est un rituel. Si je fais ça par réflexe à une fille, ce serait complètement déplacé. Et c’est vraiment pour cela que j’ai dit non."

Auteur d'un doublé victorieux contre Al Shabab hier lors de la dernière journée du championnat saoudien, l'attaquant d'Al Hilal Bafé Gomis finit deuxième tant au niveau collectif (à un point du champion Al Nasr Riyadh) que personnel (il a claqué 21 pions, 13 de moins que l'avant-centre marocain Abderrazak Hamdallah).

Le site officiel nous informe que Mallory Geurts (gardienne titulaire des Amazones) vient de prolonger son contrat d'une saison supplémentaire. Toutefois, aucune information sur l'échéance de son contrat n'a été communiquée. 

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'entraîneur des Aiglons Patrick Vieira donne son avis sur les Verts.

"Ils ont des joueurs individuellement capables de faire des différences, une équipe bien équilibrée, de l'expérience, de la jeunesse. C'est une équipe très bien construite. Jean-Louis Gasset a une très bonne réputation dans le foot. Il connaît ce sport par coeur, les joueurs l'adorent, je l'aime beaucoup. Et quand on arrive à cette période du championnat, au regard de leur effectif, je ne suis pas surpris de les retrouver là.

Neuf points nous séparent des Verts, c'est sûrement le reflet de l'écart entre les deux équipes. On a ce qu'on mérite par rapport à la manière dont on a construit notre équipe. Le manque d'attaquants nous a posé problème, on a fait un début de saison difficile. Certains joueurs ont dû jouer à des positions qui ne sont pas les leurs, ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes. On a réussi à des trouver des solutions par rapport aux manques.

Dans l'ensemble, on s'en est pal trop mal sorti, même si tout n'a pas été parfait. J'ai pris des mauvaises décisions parfois, c'est une année assez enrichissante pour moi. On a un ratio qui frise les deux points par but marqué : 1,89. Cela me donne le sourire, ça montre que dans le football rien n'est impossible. Mais refaire une deuxième saison comme ça sera très difficile..."

Dans un entretien publié aujourd'hui sur le site Actufoot, Luc Sonor évoque brièvement sa expérience stéphanoise et ses relations avec Michel Platini.

"À Créteil, c’est Alain Afflelou qui m’a contacté car il allait reprendre le club et il voulait que je l’accompagne. Je devais prendre la réserve dans un premier temps, mais pour moi c’était trop tôt. En réfléchissant bien, j’ai accepté car c’était une belle opportunité à saisir. Le coach de l’époque était Gernot Rohr, mais au bout d’un mois, Alain Afflelou m’appelle pour m’informer qu’il va le virer et me propose le poste. Je lui dis que je n’étais pas prêt pour prendre une équipe première. Alain me demande de l’aider à lui trouver un entraîneur. J’avais entendu parler qu’à Rouen, Laurent Roussey faisait du bon travail. Je suis parti le voir et je lui ai proposé le poste. Il a accepté à condition de m’avoir comme adjoint. C’est le début de notre relation. Après pour Laurent, ça s’est mal terminé mais moi je suis resté à Créteil. A Saint-Etienne, 3-4 ans après, c’est Laurent qui m’a appelé pour me proposer un poste d’adjoint avec lui. Ce que j’ai accepté et que je ne regrette absolument pas. Ça a été une expérience fantastique, un public bouillant. J’ai vécu des moments sublimes.

J’ai fait partie de l’équipe de France la plus faible. On n’a rien fait, rien gagné. On a été éliminé lamentablement de la Coupe du Monde 1990, où on doit gagner à Chypre mais on fait un match nul. J’ai les boules de ne pas avoir fait le championnat d’Europe en Suède parce que j’étais souvent dans le groupe. Michel Platini a préféré d’autres joueurs. C’est un regret mais on ne peut pas vivre avec des regrets. En 2011, j’ai eu peur de finir tétraplégique après mon accident de la route. J’étais à la place du passager devant et Alexandre Ruiz était derrière, il a failli mourir. Moi, je ne sais pas comment je m’en suis sorti. Je ne remercierai jamais assez tous ceux qui ont eu l’amabilité de nous soutenir. Pour prendre un exemple, lorsque Michel Platini a appris notre accident il a appelé les professeurs Rolland et Saillant pour venir nous opérer. Je n’ai pas de séquelles particulières, heureusement. J’ai eu un bras déchiqueté. L’essentiel est d’être vivant et ce sont les péripéties de la vie. C’était dans le cadre du boulot et Canal + a été seigneur, a été extraordinaire avec nous deux."

Sur les ondes de RFI, Bernard Caïazzo a réitéré hier sa vive opposition au projet de réforme des compétitions européennes.

"Il y a un mouvement de fond extrêmement fort qui est en train de se dessiner, de type gilets jaunes du football, qui refuse absolument un système qui nous amènerait au tout argent avec la mainmise de quelques grands clubs sur l'ensemble de notre football européen. La mobilisation n'est pas qu'en France. Polito (sic), le président de la Lazio qui vient de gagner la Coupe d'Espagne (sic), était avec moi à la conférence à Madrid. Il a été fortement applaudi car il est à 1000% contre ce projet de réforme avec une grande majorité des clubs italiens.

Avec ce projet de réforme, toute la difficulté est d'aller vers un championnat d'Europe type NBA, une Ligue fermée. Ce qui nous gêne énormément, c'est que les meilleures équipes françaises de l'année pourraient la saison suivante ne pas être qualifiées pour la Champions League. On n'aurait plus le système de la performance. Cette année par exemple, Lille, en finissant deuxième, n'irait pas en Champions League. Le système devrait être basé sur la performance, sinon on enlève l'espérance, on enlève le champ des possibles.

Que David ait beaucoup moins de chance de gagner que Goliath, oui, mais au moins il a une chance. Par contre, empêcher David de mener le combat contre Goliath, ça veut dire que ça va se jouer entre les différents Goliath. Le moindre supporter d'un club qui n'est pas parmi les plus gros a le rêve de voir son club jouer la compétition européenne suprême. Si ça ne joue qu'entre les huit ou dix clubs favorables à ce projet de réforme, on va évidemment enlever tout suspense et les championnats domestiques vont se retrouver dévalorisés.

Je ne pense pas que le président de l'UEFA puisse imposer un projet de réforme qui soit rejeté par 90% des clubs européens. Je ne peux pas l'imaginer car on serait dans une situation où tout le monde serait perdant. Je suis sûr que tout le monde va raison garder et trouver les bonnes solutions pour qu'on respecte le football et les supporters. Sinon le football va devenir ultra-capitalistique, ce sera la tout argent. Cette course à l'armement ne fabriquera pas plus de Messi. La différence, c'est qu'au lieu d'avoir six Ferrari, les joueurs en auront huit ou neuf.

Moi je me suis battu toute ma vie pour le football - j'ai la chance d'être de la génération Platini, la génération du développement du football français - je ne veux pas voir le football aux mains des marchands ! Nous sommes poussière par rapport à ces grands clubs européens tels le Real et le Barça dont le budget va approcher le milliard d'euros. Moi je dis que 10% des clubs veulent transformer les supporters en spectateurs qui ne voient que des matches du genre Juventus-Bayern.

Mais moi je dis que même le supporter de la Juve ne s'y retrouve pas, le derby contre le Torino a plus d'importance dans l'esprit de beaucoup de supporters. Moi je l'ai dit à Agnelli. Je lui ai dit  : "Je ne te comprends pas, toute ta famille s'est battue pendant des dizaines d'années pour le développement de la Juve. Je ne comprends pas cette démarche qui va à l'encontre de la philosophie que vous avez pu avoir pendant toutes ces années.

Moi j'ai mal à mon football depuis que j'ai vu ce projet sortir parce que c'est à l'encontre de tout ce que j'ai aimé toute une vie. Cela me fait terriblement mal car je me dis : "putain, les marchands sont dans le temple ! Ils vont te tuer le football avec leur pognon ! C'est pas possible !" C'est pour ça qu'on va se battre jusqu'au bout, pour moi c'est une question de survie de nos clubs !"

Dans la dernière édition de Nice-Matin, Patrick Vieira assure que ses joueurs ne viendront pas en touristes demain soir à Geoffroy-Guichard même s'ils sont éliminés de la course à l'Europe et privés de plusieurs joueurs importants pour ce match de l'avant-dernière journée de L1.

"Mine de rien, on a encaissé que 32 buts, autant que le PSG. Seul le LOSC de Christophe Galtier a fait mieux. Mais notre charnière centrale habituelle sera absente dans le Chaudron. C'est un problème quand on voit l'importance de Dante et Christophe Hérelle pour l'équipe. A moi de trouver la solution pour combler ces manques. On a travaillé toute la semaine avec différents joueurs à ce poste-là. Le repositionnement de Malang Sarr dans l'axe pourrait profiter à Racine Coly et Olivier Boscagli. Ils sont bien physiquement. Avec les performances des quatre alignés derrière, il était difficile de changer quelque chose. Mais au niveau de l'état d'esprit, ils ont bien travaillé. C'est une opportunité de jouer, à eux de faire voir leur talent. J'ai trouvé une carotte pour être sûr de garder mes joueurs impliqués en cette fin de saison. Ils savent combien de jours de vacances ils auront par rapport au nombre de points en jeu. Si on ne prend que trois points sur les trois dernières journées, le retour se fera plus tôt que prévu. Entre trois et six, ce sera à la à la date convenue. S'ils en obtiennent sept, la reprise sera fixée plus tard."