La FFF a désigné l'arbitre francilien Benoît Millot pour diriger les débats lors du déplacement du week end à Monaco. Ce sera seulement la deuxième fois de la saison que nous le retrouverons sur notre parcours. La première fois, c'était à l'occasion de la 2ème journée de L1. Si l'exclusion de Subotic était relativement indiscutable, il avait fait preuve, en revanche, d'une grande mansuétude à l'égard du Strasbourgeois Mitrovic qui aurait pu subir la même sanction dans la suite de la rencontre.

L'arbitre international français était également au sifflet à 3 reprises lors de matchs de l'AS Monaco cette saison, à chaque fois sur le rocher. Pour un bilan de 2 victoires, contre Lyon et contre Lorient en Coupe, et 1 défaite contre Marseille.

Il sera assisté, dans le car vidéo, par Sébastien Moreira et Arnaud Baert.

Comme chaque semaine, la Pravda détermine l'équipe des meilleurs joueurs français du week-end, qu'ils jouent en Ligue 1 ou à l'étranger. Cette semaine 2 joueurs de l'ASSE en font partie grâce à cette victoire contre Toulouse.

GARDIEN (Ruffier) : Saint-Étienne marche sur l'eau et Stéphane Ruffier n'est pas étranger à la dynamique des Verts, qui ont enchaîné face à Toulouse (2-0) un troisième succès sans prendre de but. Le gardien de 32 ans a été doublement décisif en réalisant une grosse parade devant Yaya Sanogo (55e) puis en sortant le penalty de Max-Alain Gradel (77e).

DÉFENSEUR (Saliba) : À 18 ans, William Saliba s'épanouit à Saint-Étienne. Le défenseur, qui vient de prolonger son bail dans le Forez jusqu'en 2023, dégage déjà beaucoup d'autorité et une maturité de vieux briscard qui lui ont permis de s'imposer comme titulaire indiscutable de l'arrière-garde stéphanoise. Son association avec Loïc Perrin a muselé les velléités offensives toulousaines (2-0).

Vous avez pu suivre le déroulé de la rencontre sur notre forum : les Amazones (photo de Pascal Souchon, page Facebook "Les Amazones Stéphanoises") se sont imposées à Montauban (4-0) lors de la 24ème (et dernière) journée de D2 grâce à un pénalty transformé par Audrey Chaumette (28ème) et à un triplé de Courtney Strode (29ème, 79ème et 80ème). Malgré cette victoire, l'équipe de Jérôme Bonnet reste 2ème au classement à un point des Marseillaises, victorieuses contre Croix de Savoie Ambilly (3-0). 

En fin de rencontre, Jérôme Bonnet a livré son ressenti sur la saison écoulée : "On est tous déçus par cette fin de saison. On finit à un point de cette accession mais c’est le sport malheureusement. Ce n’est pas sur nos deux derniers matches qu’on a perdu le championnat. On n’a pas été bons sur chaque rencontre, c’est ce qui a fait la différence avec Marseille. Mais on a eu le mérite d’y croire jusqu’au bout et, au final, ça ne se joue à pas grand-chose. Il va falloir digérer ça pour que ça ne laisse pas de traces pour la saison prochaine."

La compo : Mallaury Geurts - Charlotte Gauvin (cap), Maëva Bernard, Julie Marichaud, Morgane Martins (Coralie Digonnet, 74ème) - Laura Condon, Gwladys Debbache (Laury Jesùs, 65ème), Marion Blanc-Gonnet - Audrey Chaumette (Melody Lapierre, 85ème), Kelly Gago, Courtney Strode.

A noter qu'une procédure administrative va commencer suite aux réclamations de l'ASSE et de Strasbourg portant sur le contrat fédéral d'une Toulousaine (Mama Diop) qui n'aurait pas été déclaré à la FIFA (et donc pas qualifiée pour jouer en D2). La même joueuse était déjà impliquée dans un litige lors des barrages la saison dernière ce qui avait privé son club Orvault de la montée au bénéfice du Portet. 

Robert Beric a consolidé un peu plus hier son image de serial buteur en claquant un doublé qui lui permet d'égaler avec 7 buts son meilleur total de pions en Ligue 1 sur une saison (il avait déja marqué 7 fois l'an dernier en 15 matchs dont 12 titularisations).
Plus fort encore, cette année, il a claqué ses 7 buts en seulement 9 titularisations !
Après 4 saisons en Vert, Bob a marqué 23 fois en championnat, ce qui le situe désormais au niveau de Piniok l'esclave. Dans l'effectif actuel seuls Perrin (27 buts) et Hamouma (35 buts) ont plus claqué en championnat sous le maillot étoilé.

Les Stéphanois se trouvent toujours dans le Top 5 du championnat, qui était leur objectif déclaré en début de saison. L’objectif pas déclaré était de finir à une place européenne et après la victoire de Rennes en Coupe de France, la 5e place n’est plus qualificative, il faudra donc finir dans les 4 premiers pour retrouver l’Europe. 

La 4e place envoie directement dans les poules de la Ligue Europa. Quant à la 3e, la campagne européenne qui en découle dépend de plusieurs facteurs et les équipes qui peuvent avoir une influence sont :

- en Premier Ligue, Chelsea est 4e avec 2 points d’avance sur Arsenal (5e) et 3 sur Manchester United (6e)

- en Bundesliga, Eintracht est 4e avec 3 points d’avance (et une meilleure différence de buts) sur Mönchengladbach et Leverkusen (chez qui ils joueront dimanche prochain)

- en Liga, Valence est 6e avec 3 points de retard (et une pire différence au buts) sur Getafe (4e) et Seville (5e)

Il reste encore 3 journées à disputer en Espagne et Allemagne et 2 en Angleterre. Une de ces quatre équipes en gras gagnera la Ligue Europa (match aller des demi-finales ce jeudi). Et si elle finit dans les 4 premiers de son championnat, l’équipe qui fini 3e en France en sera ravie…

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à quatre journées de la fin du championnat. Grâce à leur victoire contre les Violets et à la défaite des sardines contre les Canaris, les Verts ont désormais 90% de chances de finir dans le Big Four cher à Jérôme. Malgré la victoire des vilains chez les Girondins, les Stéphanois ont 24% de chances de terminer  sur le podium.

Décisif hier sur l'ouverture du score pour sa 7e titularisation de la saison de L1, Pierre-Yves Polomat a eu droit aux félicitations de son entraîneur en conférence de presse d'après-match.

"C’est la réponse que j’attends de quelqu’un à qui j’ai tendu la main. Polo a travaillé et il a bénéficié de la blessure de Silva et de la suspension de Kolo. Il a la panoplie pour jouer dans différents systèmes. Notamment à quatre, au poste d’arrière gauche."

Dans la dernière édition de la Pravda, le capitaine toulousain Max Gradel revient sur son penalty arrêté hier par Stéphane Ruffier.

"C'est incroyable qu'il y ait eu la VAR sur ce penalty. Elle doit intervenir quand il y a un doute, pas à partir du moment où la faute est claire et nette comme c'était le cas. Quand je pose mon ballon, j'ai déjà fait mon choix. Le problème, c'est qu'après, plus tu attends, moins c'est bon. Parce que tu te poses des questions. Et j'ai décidé de changer de côté. La VAR m'a déconcentré un peu. Mais ce n'est pas la raison qui explique que je l'ai manqué. D'ailleurs, je ne l'ai pas raté car je l'ai bien tiré, au ras du poteau et au sol. Mais il y avait un grand gardien en face. Ruf me connaît bien, peut-être que cela a joué et que ça lui a permis d'effectuer un super arrêt. Tant miuex pour lui !"

Yann M'Vila commente la victoire des Verts contre les Violets dans la dernière édition du Progrès.

"On voulait montrer qu’on est là et que, peut-être, on va pouvoir compter sur nous. Dans les trente derniers mètres, on doit plus concrétiser nos actions. Parfois, on se fait peur tout seul, comme en deuxième période. C’est passé ce soir mais peut-être que ça ne passera pas la semaine prochaine. Il faut être vigilant et concentré du début à la fin. On va se servir de ces erreurs-là. Le coach a semblé très énervé en seconde période ? À la mi-temps aussi. On a fait vingt-cinq bonnes minutes avant de se relâcher. À la fin, il était content des trois points. Il y avait aussi les jeunes de la Gambardella dans le vestiaire, il n’a pas voulu montrer trop d’émotion. On sait qu’il est très exigeant et veut toujours le meilleur."

La chasse au Lyon est ouverte par le numéro 10 des Verts et son capitaine dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

Wahbi Khazri : "La pression ? Franchement, jamais. On essaye de jouer libéré, de donner le meilleur et proposer du beau football. Quand vous voyez l’état d’esprit des joueurs et l’équipe sur le terrain, je pense qu’il n’y a aucune pression. On ne va pas lâcher jusqu’au bout. La troisième place ? Si Lyon fait un faux pas et pas nous, on ne va pas se gêner pour la prendre. Il ne faut pas s’enflammer mais en faisant des matches comme ça, on ne sera pas loin. L’OL a un calendrier difficile même si en L1, aucun match n’est facile. Il faut garder cet état d’esprit et la qualité de notre jeu. On ne va pas se mettre de pression pour cette troisième place."

Loïc Perrin : "On ne lâche pas Lyon, même s’ils sont toujours devant au classement. Eux aussi ne lâchent pas. On n’a pas notre destin entre nos mains pour cette troisième place. Le podium, forcément que ça nous titille. On veut finir le plus haut possible. Si on en est là à cette période de la saison, ce n’est pas un hasard. Après oui, si Lyon ne fait pas de faux pas, on ne pourra pas les rattraper, quoi qu’il arrive."

Après la défaite toulousaine à Geoffroy Guichard, cet après-midi, l'ancien Vert, Max-Alain Gradel exprimait, au micro de BeIN Sports, ses regrets sur le début de match catastrophique et sur son pénalty détourné par Stéphane Ruffier : "On a très mal commencé et face à une équipe comme Saint-Etienne, pour revenir dans le match, c’est très difficile. On s’est rendu le match très difficile aujourd’hui. En ce moment, je ne suis pas en forme sur les penaltys. Ca arrive, il y a des moments comme ça. Le plus important, c’est de ne pas lâcher, et croyez-moi, je ne vais pas lâcher ! A chaque fois que j’aurai un penalty, je prendrai mes responsabilités. Le plus important, c’est que je le cadre. Il ne faut pas oublier qu’il y a de bons gardiens en face. Il faut continuer à travailler. Il ne faut pas baisser la tête et continuer."

Après la victoire contre Toulouse (2-0), Jean-Louis Gasset a tenu à souligner la performance de Stéphane Ruffier, décisif avec une énorme parade devant Yaya Sanogo et un pénalty de Max-Alain Gradel détourné : "Même quand il y a un penalty, nous avons un gardien extraordinaire. Si Toulouse était revenu, nous aurions pu douter un peu. C'était du grand Ruffier aujourd'hui."

Le coach, prenant Robert Beric en exemple, a insisté sur la notion de groupe ; "A chaque match, nous changeons de composition d'équipe en raison des absences pour des raisons diverses, blessures ou suspensions. Quand je dis qu'il y a le groupe et l'état d'esprit, on ne voit pas qu'il nous manque des joueurs majeurs. Il faut continuer dans ce sens-là. Tout le monde doit se sentir important, même ceux qui rentrent. Il y a la notion de groupe que je veux inculquer à l'image de la situation de Robert Beric qui n'est pas entré à Reims et qui marque deux buts face à Toulouse. On va aller au bout comme cela."

Faisant une analyse du match, il a relevé l'intelligence de ses joueurs : "Il faut quand même aussi un minimum de qualité de football. Il n'y a pas que l'état d'esprit. Aujourd'hui, nous avons souffert dans l'impact au milieu de terrain. Nous avons été un peu moins souverains surtout en deuxième période au cours de laquelle nous avions décidé de laisser venir l'adversaire pour avoir des balles de contres. J'aime cette attitude quand les joueurs comprennent les stratégies. J'ai affaire à des joueurs intelligents."

Sur le même score que les U19 victorieux hier en finale de Coupe Gambardella et fêtés par le Chaudron à la mi-temps, les Verts ont battu les Violets ce dimanche lors de la 34e journée de L1.

Si les protégés de Razik Nedder avaient attendu la seconde période pour faire la différence au Stade de France, ceux de Jean-Louis Gasset ont plié le match au bout de dix minutes grâce à doublé de Robert Beric parfaitement servi par Pierre-Yves Polomat (2') puis par Wahbi Khazri (10').

Lors d'une seconde période moins emballante que la première, Stéphane Ruffier s'est illustré à la 75e minute en arrêtant un penalty que Max-Alain Gradel a provoqué en se faisant accrocher par Mathieu Debuchy.

Revenant à trois points des vilains troisièmes, les Verts mettent la pression sur les cinquièmes phocéens, relégués à cinq points avant de recevoir ce soir les Canaris.

Auteur de son 12e pion de la saison en L1, Jonathan Bamba a marqué d'une superbe tête en pleine lucarne le deuxième but de l'écrasant succès (5-0) des Dogues contre les Crocodîles nîmois. Avec 6 points d'avance sur les vilains et une différence de buts très nettement favorable (+31 contre +15), le LOSC peut aborder son prochain match dans la banlieue avec sérénité !

Vous avez pu suivre ce derby des U17 nationaux en direct sur la chaîne youtube des vilains : les Verts ont perdu 2-1 en banlieue lors de l'avant-dernière journée du championnat.

Les Verts ont concédé l'ouverture du score au mileu de la première mi-temps sur un penalty sifflé pour une main pourtant involontaire de Hichem Khoutri. Auteur de son 19e pion de la saison, l'international U16 Yanis Lhery a égalisé juste avant la pause en déviant avec beaucoup de réussite un tir de Lucas Calodat.

Les Verts ont joué plus de vingt minutes en infériorité numérique suite à l'expulsion de leur gardien Yanis Bourbia, coupable d'une main hors de sa surface. Alors que Maxence Rivera a mis en danger les vilains sur un tir excentré puis une tentative de lob, les banlieusards ont arraché la victoire à la 89e minute. 

Le leader FC Lyon ayant par ailleurs gagné largement contre Saint-Priest, les protégés de Christophe Chaintreuil ont dit adieu aux plays-offs...

La compo : Bourbia- Khoutri, Sow, Vernet (Ah. Sidibe, 79'), Calodat - Mouton, Gourna, Fetheddine (Mukanya, 60')- Saban, Lhery (Moulineau, 69'), Rivera.

La réaction de Christophe Chaintreuil : "En première mi-temps, on est passé complètement au travers. Le ballon brûlait les pieds des garçons, on n'arrivait pas à se faire trois passes. Que ce soit dans l'engagement ou dans l'organisation, on ne faisait rien ensemble. Si on rentre à la pause en étant mené de trois buts, il n'y a rien à dire. Par miracle les Lyonnais ont été maladroits et on a égalisé juste avant la mi-temps. A la mi-temps, j'ai dit aux garçons que les Lyonnais avaient peut-être laissé passer leurs chances et qu'on avait nos chances si on se mettait à jouer. On a eu des situations intéressantes en seconde période mais ça s'est compliqué suite à l'expulsion de Yanis et on a fini par craquer. Ce n'est pas illogique sur le match. Mais ce derby perdu est forcément frustrant et décevant, d'autant plus qu'on est éliminé de la couse aux plays offs. On va essayer de gagner notre dernier match contre le FC Lyon pour terminer sur une bonne note et ne pas fausser le championnat. Entre le FC Lyon et l'OL, on n'a pas à choisir, on doit jouer pour gagner et on fera tout terminer notre saison par un succès."

Gagner une finale au Stade de France, il connaît ! Sur son compte twitter, Brandao n'a pas manqué de saluer le triomphe des petits Verts en Gambardella, six ans après son but victorieux dans la même enceinte dionysienne. "Félicitations aux U19 pour cette formidable victoire. Bravo au coach Razik et à son staff !". Son ancien coéquipier Josuha Guilavogui s'est félicité sur le même réseau social. "Félicitations à l'ASSE, la relève est assurée. Bravo à la future génération des Verts !"

Avant de les affronter cet après-midi dans le Chaudron, l'entraîneur toulousain Alain Casanova encense les Verts dans la dernière édition de La Dépêche du Midi.

"Sainté est en pleine confiance. L'équipe est composée d'individualités très fortes, à des postes clé, et au service d'un collectif qui s'est amélioré tout au long de l'année. C'est complet et solide dans toutes ses lignes. Dans les buts, il y a un des trois meilleurs gardiens français. En charnière, j'ai toujours considéré le capitaine Perrin comme un très grand joueur. A ses côtés, Saliba promet beaucoup alors que Debuchy vit une seconde jeunesse. Au milieu, on ne présente plus M'Vila. Le duo Cabella/Khazri pèse la bagatelle de 29 buts. Et je n'oublie pas leurs côtés, très dangereux. Je tire mon chapeau à ce staff des Verts qui fait vraiment du très bon boulot. On lui a certes donné les moyens pour monter une grosse équipe, mais encore faut-il parvenir à mettre tout ce beau monde en musique. Je connais Ghislain. Quant à Jean-Louis, il m'a l'air d'être quelqu'un de bien, un gentleman qui a montré énormément de modestie et de passion partout où il est passé.

Il n'empêche qu'on y va avec des idées, beaucoup de conviction et l'intention de revenir avec un résultat.  Il ne s'agira pas de penser seulement à défendre et à subir. Jouons et mettons en place notre jeu, même si, à partir du moment où tu défends bien, tu te donnes les moyens de gagner. La palette des Stéphanois est large. Autant ils savent marquer sur attaque placée, organisée, ou en phase de transition, autant ils sont à même de scorer après avoir fait le dos rond. Nous pouvons aussi déflorer le tableau d'affichage et perdre. On ne peut jurer de rien, il n'y a pas de vérité. Il nous manque encore des points pour le maintien. Combien ? Je ne sais pas. Un succès ou deux, peut-être. Il est inutile de se projeter : abordons chaque échéance du money-time telle une finale !"

Gageons que la finale d'aujourd'hui sera aussi belle pour les Verts que celle d'hier au Stade de France !

Gérard Gili, qui a eu Jean-Louis Gasset comme adjoint à Montpellier de 1992 à 1994, se réjouit dans Le Parisien de le voir s'épanouir sur le tard en numéro un.

"Jean-Louis avait déjà endossé le costume de numéro un à Montpellier en 1998, Caen en 2000 et Istres en 2005. À chaque fois, le rendez-vous était manqué. Il rencontrait des difficultés notamment parce que la qualité de ses joueurs n’était pas toujours au rendez-vous. Petit à petit, cela lui a fait perdre confiance. Chez les Verts, Jean-Louis a tout ce qu’il faut : un public, de bons joueurs et surtout la passion du foot. C’est un homme qui vit, dort et mange football. Il mérite aujourd’hui d’être dans la lumière.

A mes côtés, c’était un numéro un bis. On partageait tout. La seule chose qu’il ne faisait pas, c’était d’aller parler aux médias. La communication ne l’attirait pas plus que cela. C’est toujours le cas aujourd’hui. Il préférait rester concentré sur la vie du groupe. Il entretenait d’ailleurs de très bons rapports avec le vestiaire. Il a cette gouaille du Montpelliérain : proche des joueurs mais aussi capable de les fustiger quand ça n’allait pas. Ce ne serait ni logique ni cohérent qu'il redevienne adjoint compte tenu de son expérience et de son âge. En revanche, il pourrait revenir à ses origines et être par exemple directeur de centre de formation. Ou bien, évidemment, continuer à entraîner."

Le défenseur central des Pitchouns Bafodé Diakité a livré sa réaction dépitée au Progrès après la victoire des Verts en Coupe Gambardella.

"On ne pouvait pas faire pire. On a manqué de réalisme. On a essayé, essayé, et en voyant que ça ne rentrait pas, ça nous a cassés, et on a perdu nos moyens. On a fait une bonne première période et prendre ce but dès l’entame de la deuxième période nous a mis un gros coup. Tout est devenu plus compliqué. Ce carton rouge nous met tous dans le doute : on essayait déjà de se remettre dedans après le but, on voyait que c’était compliqué, et le rouge a fini de nous abattre."

Auteur du premier but de la finale victorieuse des Verts hier en Gambardella, Bilal Benkhedim s'est brièvement confié au Progrès à l'issue de la rencontre.

"On avait visité le Stade de France vendredi. J’avais les yeux qui brillaient mais ce samedi je n’ai pensé qu’au match et à la victoire. Je savais que le stade était grand, qu’il fallait profiter des espaces mais aussi ne pas s’épuiser parce qu’on n’aurait pas toujours le ballon. Une lucarne au Stade de France, c’est pas mal. Je ne me suis pas posé de questions, j’ai pris le ballon comme il venait et ça a fait filoche. Ce but a libéré l’équipe car la rencontre était serrée."

Auteur du second but victorieux des Verts hier en finale de Coupe Gambardella, l'avant-centre Charles Abi savoure dans Le Progrès du jour.

"Pour l’instant, je suis sur un petit nuage. On ne réalise pas trop. On profite du moment. Je suis très content d’avoir gagné, c’est une récompense pour toute l’équipe. C’est mon plus beau souvenir dans le football. Je ne suis pas Stéphanois à la base mais je représente les valeurs du club. Je suis très heureux. J’ai eu des occasions en première et seconde mi-temps. Je suis content de ne pas être rentré dans la frustration et d’avoir fini par marquer à la fin. À la pause, le coach a su trouver les mots pour nous rebooster. Il nous a dit qu’il fallait faire beaucoup mieux, qu’on était en train de gâcher notre beau parcours. On a su se remettre dedans après le repos."

La Pravda de ce dimanche revient sur les débuts footballistiques du numéro 10 corse des Verts. Extraits.

"Nabil et Foued, ses frères, jouaient déjà chez nous quand je l'ai vu débarquer à quatre ans et demi, badaud, timide et lourdaud", raconte Francis Thierry, manager général et « gourou » depuis 1979 de la Jeunesse Sportive Ajaccienne (JSA). "Wahbi a explosé à partir des - 13 ans, observe Francis Thierry. Il possède une gestuelle d'exception, un coup de pied et un frappé-enveloppé magiques. Son instinct a fait sa valeur. Sans oublier sa force de frappe." Elle a provoqué des dégâts très tôt.

"Lors d'un tournoi en poussins, raconte Anthony Bernardi, un ami d'enfance des Khazri, Wahbi a tiré si fort qu'il a cassé la main du gardien. Le pauvre est parti en pleurant, avant de revenir le lendemain avec une main plâtrée. Plus tard, quand on avait quatorze ans et lui neuf, on venait le chercher chez sa mère, inquiète. "Mais qu'allez-vous faire avec mon fils ? Il est tout petit." "Ne vous inquiétez pas, M'dame. On vous le ramène à cinq heures, sans une égratignure. Wahbi était toujours titulaire sur le béton du lycée professionnel de Finosello."

Élevé au football à la dure, Khazri ? Francis Thierry confirme : "Il m'est arrivé de le punir en l'envoyant faire des tours de stade. Mais pas avec des sacs à dos remplis de sable, comme ses frères. Il était trop jeune. Quand leur mère venait se plaindre, je lui répondais : "Je t'aime bien, Naïma. Mais le ballon, c'est moi. La soupe, c'est toi." Quant à Wahbi, un sacré têtu et ronchon, je lui disais : "T'es un sauci..." Et il me répondait en zozotant, car il portait un appareil dentaire, "...sson". Le voir râler après les arbitres ne m'étonne donc pas. Il a besoin de ça. S'il gère son humeur, il ne sera plus le même footballeur."

Auteur d'un arrêt décisif juste avant la pause hier au Stade de France alors que le score était encore nul et vierge, Stefan Bajic savoure la victoire en Gambardella dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Il y a beaucoup de joie, de soulagement. On a été un peu sous pression en début de match. On n’a pas su développer notre jeu. Il y avait un peu de panique, de stress. On s’est lâché au fur et à mesure du match. Le club nous a mis dans les meilleures conditions. On savait qu’on avait une génération talentueuse. Cela ne suffit pas, on a travaillé. La victoire est méritée. Aujourd’hui, je pense à ma famille, aux coaches qui m’ont formé. J’avais discuté avec le coach Sablé, il m’a dit qu’il ne voulait plus être le dernier à l’avoir gagné. On va voir nos supporters demain dans le Chaudron. Cela va être un bon moment."

La Pravda du jour évoque l'enfance corse de l'actuel numéro 7 des Verts. Extraits.

"Chez les Cabella, le football est une histoire de famille. Tous les fils y ont joué. «Le matin, comme "Mimi" (Rémy) pleurait en s'accrochant à ses jambes en le voyant partir au stade avec ses frères, son père l'a aussi emmené, se souvient Félix Bonardi, son premier éducateur à l'AC Ajaccio. Il avait trois ans et demi et il nous regardait du bord du terrain. On lui disait :"Échauffe-toi, tu vas rentrer." Il nous répondait : "J'peux pas. J'ai pas de chaussures comme les grands." Il a été happé par le foot."

"Pepito" (surnom donné par son père à cause de sa tête) avait déjà tout visualisé, se remémore Patrick Castellana, le premier à s'en être occupé au GFCA. Le contrôle orienté, pour un gamin comme ça, pfou ! Il était tout petit et il dribblait tout le monde. Sans pression. Les gens venaient le voir jouer. Parce que c'était beau. Il était une curiosité et une attraction. L'ouverture des tournois sur le continent aux insulaires a élargi sa popularité. Terminer meilleur buteur à Cuges-les-Pins lui valut les honneurs de la presse marseillaise. Et de voir son nom coché par la recruteuse de Montpellier, où Ghislain Printant, l'actuel adjoint de Jean-Louis Gasset à Saint-Étienne, l'a accueilli, en 2004."

Abattu par nos deux buts, Jean-Chritophe Debu commente la défaite de ses Pitchouns en finale de Coupe Gambardella sur France Bleu Haute-Garonne.

"Nous avons eu plusieurs temps forts dans le premier acte, avec des périodes où nous parvenions à très bien poser le jeu. Le but au retour des vestiaires arrive trop vite à mon goût. Lorsqu'ils sont en tête, on sait que les Stéphanois sont très difficiles à bouger. Évidemment, après l'expulsion de Nathan, les choses se sont encore plus compliquées.  Je pense que sur l'ensemble du match, ils méritent de l'emporter. On leur a rendu la tâche plus simple avec ce but rapide et le carton rouge. C'est le regret du soir."

Privé de Kolodziejczak et Subotic en défense, mais également de plusieurs U19 vainqueurs de la Gambardella pour faire le nombre, Jean-Louis Gasset s'est appuyé sur la réserve pour composer son groupe de 21 pour la reception, demain à 17h, du Téfécé. C'est notamment le cas de Pétrot et Nadé, appelés pour la première fois de la saison.

Pour rappel, le premier avait fait sa seule apparition sur une feuille de match professionnel à l'occasion d'une équipe très rajeunie en Coupe de la Ligue contre le PSG en décembre 2015 tandis que le second était apparu à trois reprises sur la feuille de match lors de la dernière saison stéphanoise de Galette, pour une titularisation en forme de cadeau empoisonné lors d'une bouillie de football avec défaite 3-1 à la clé contre Nancy à l'occasion de la dernière journée.

Ruffier, Moulin, Vermot

Perrin, Saliba, Debuchy, Polomat, Pétrot, Nadé

M'Vila, Aït-Bennasser, Vada, Cabella

Khazri, Beric, Hamouma, Nordin, Salibur, Diony, Ghezali, Gueye

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur France 4 : 21 ans après leur dernier sacre dans cette compétition, les Verts ont remporté la finale de Coupe Gambardella aux dépens de Toulouse (2-0).

Timides en début de match, les Verts ont manqué d'adresse dans la dernier geste lors d'une première période équilibrée marquée par l'excellente prestation de Wesley Fofana. Alors que Victor Petit (9e), Kenny Rocha Santos (22e) et Charles Abi (42e) n'ont pas réussi à cadrer, Bilal Benkhedim (32e et 36e) a tiré deux fois sur le gardien. Mais c'est le TFC qui s'est créé la plus grosse occase juste avant la pause : suite à une perte de balle de Kenny Rocha Santos, Stefan Bajic a dû sortir le grand jeu pour stopper en deux temps un tir d'Adil Taoui.

Bilal Benkhedim a ouvert le score d'une mine du droit dans la lucarne moins de trois minutes après le retour des vestiaires sur une passe de Tyrone Tormin, qui s'est procuré deux balles de break aux 57e et 61e minutes. Dans la foulée, Mathis Mezaber a lui aussi eu une balle de 2-0 mais le portier toulousain a sorti une parade décisive. Les Violets ont vu rouge à la 67e, Charles Abi ayant été retenu alors qu'il filait au but. Très actif sur le front de l'attaque, ce dernier a tué le match à la 87e.

La compo ; Bajic - Halaimia, Tshibuabua, Fofana, Mezaber - Petit, Kenny, Benkhedim - Sidibé (Gabard, 55') Abi (Bengueddoudj, 91'), Tormin (Roubat, 75').

Les protégés de Razik Nedder auront droit à un joli tour d'honneur demain après-midi à Geoffroy-Guichard !

L'entraîneur des U19 toulousains Jean-Christophe Debu s'est confié à La Dépêche du Midi à quelques heures de la finale de la Coupe Gambardella.

"Après le pic émotionnel engendré par la qualification, et une baisse d'intensité mentale et athlétique, logique, cette semaine a de nouveau été dynamique. Il n'y a pas de blessés ni de suspendus. Les garçons sont concentrés, ont pu bénéficier de la cryothérapie jeudi après qu'on a déjeuné tous ensemble. Les dirigeants sont montés avec nous et le président assistera au match. Dans le regard des joueurs, on voit beaucoup de choses. Il faut ensuite les toucher. Ma causerie laissera une part à l'instinct du moment. Ainsi qu'à la formation d'en-face.

La qualité de jeu existe, c'est indéniable. On ne peut pas avoir les résultats de ces dernières années sans bien jouer – je rappelle que les 17 ans viennent de disputer trois fois les phases finales, les 19 ans de terminer deux fois troisièmes. En demi-finale il y a un mois, ils m'ont surpris. Ils ont été inhibés cinq minutes puis c'était parti ! Ils ont développé notre jeu, allant de l'avant. Le public du Stade de France ? Mon équipe a tellement d'automatismes qu'elle saura quoi faire. Il s'en dégage une force mentale peu commune."

Le match, dont le coup d'envoi sera donné à 17h15, sera commenté sur France 4 par l'entraîneur des U19 nîmois Toifilou Maoulida, battu à deux reprises par la bande à Razik Nedder cette saison en championnat.

Adepte de la panenka depuis ses vertes années, Eric Bauthéac a inventé une nouvelle façon de marquer sur peno avant-hier lors de la dernière journée du championnat australien. Au lieu de piquer son ballon, l'ancien ailier gauche de la réserve stéphanoise a tiré tout doucement plein axe à ras de terre. Malgré son septième pion de la saison, son équipe s'est finalement inclinée 5-3 face à Adelaïde United.

Le facétieux attaquant de Brisbane Roar est revenu pour nous sur son original penalty. "C'est un geste que j'ai voulu tenter, ça a marché. Je pense que pour le gardien elle est impossible car il ne s’attend pas une seconde à ça et s’il plonge vraiment sur un côté il ne peut rien faire. Après, je ne voulais pas forcément la mettre aussi lentement. Mon but était de la mettre un poil plus fort pour pas prendre de risque. Là j'avoue que j'ai eu chaud !"

Après avoir validé sa remontée en L1 hier soir grâce à la victoire des Grenats contre la lanterne red star, le président messin annonce sa volonté de conserver Habib Maïga, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020. "Nous avons l'intention de lever l'option d'achat" déclare en effet Bernard Serin dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Absent lors des dix premières journées de L2 suite à sa blessure contractée en Russie, le milieu de terrain ivoirien a joué 21 matches toutes compétitions confondues cette saison avec les Grenats, dont 17 en tant que titulaire.