Elie Baup donne son avis sur le nouveau DG de l'ASSE Jean-François Soucasse sur le site de 20 Minutes.

"C’était un milieu de terrain, voire parfois latéral, avant tout studieux et rigoureux. Il manquait d’un peu de talent offensif mais c’était un précieux joueur d’équipe. C'est quelqu’un de très intelligent, avec lui il n’y a pas d’embrouille. Il a la même personnalité qu’en tant que joueur : il n’aime pas se mettre en avant. Ne comptez pas sur lui pour chercher la une des journaux ou les réseaux sociaux. Lorsque j’étais entraîneur à Toulouse, il ne s’occupait pas du sportif mais de la partie administrative. Nous n’avions donc pas de véritable interaction. Le président Sadran était le vrai boss. Peut-être que cela a changé par la suite. Il va trouver sa place à l’ASSE. Il a pris le temps de découvrir tous les rouages, il a une très bonne relation avec la Ligue. Et puis il est très corporate avec son club, parfait au niveau de sa droiture."

 

Grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang, Arsenal a battu 3-0 ce soir une équipe de Newcastle encore privée d'Allan Saint-Maximin.

 

Si l'ASSE ne lui a pas donné sa chance d'entraîner les pros après l'avoir pourtant aidé à passer ses diplômes, Laurent Batlles fait aujourd'hui le bonheur de l'Estac, leader de L2 avec 41 points pris après 20 journées. Le célèbre quotidien sportif espagnol As a choisi de mettre à l'honneur l'ancien milieu de terrain stéphanois et ex-coach de la réserve des Verts. Extraits.

"Le leader de Ligue 2 remet au goût du jour les principes de Yohan Cruyff. Alors que la plupart des entraîneurs français privilégient les résultats à court terme plutôt que d'essayer de développer une idée de jeu attrayante, Laurent Batlles développe à Troyes une idée du jeu que Johan Cruyff a déjà mis en place il y a de nombreuses années à Barcelone.

Troyes a mis en place un système révolutionnaire dans le football français, inspiré du 3-4-3 de Cruyff et tourné vers l'offensive. Troyes attaque et défend toujours avec de nombreux joueurs dans le camp adverse et joue avec un milieu de terrain en losange. Le leader de la Ligue 2 est l'équipe qui tente le plus de tirs par match, celle qui a a plus grosse possesion et celle qui passe le plus de temps dans la moitié de terrain adverse."

France Football à paraître demain fait écho à cet article.

"Évidemment, personne ne suit la Ligue 2 en Espagne, alors, quand j’ai proposé ce sujet, il y a eu quelques rires, mais surtout de la surprise et de la curiosité, explique Andrés Onrubia Ramos, auteur de l’article et amoureux éperdu du football français. Après la publication, beaucoup de gens, notamment des supporters du Barça, ont été intrigués. Ils trouvaient bizarre de voir ça en France, où les résultats priment généralement sur le jeu. Certains ont même regardé le match suivant pour vérifier !"

Ils n’ont pas été déçus, tant l’ESTAC imprime une identité forte, confisque le ballon, redouble les passes, multiplie les mouvements, harcèle à la perte. Et fait souffler un vent nouveau sur une compétition qui en avait besoin. "Ce losange au milieu devant une défense à trois, personne n’avait osé le faire avant lui, résume Robert Malm, consultant estampillé L2 à beIN. Il a osé et il assume, ça, j’adore ! Et, quand tu joues contre cette équipe, tu as peu de chances, sauf si tu es énorme sur le plan technique, de t’en sortir avec le ballon."

 

Alors que Le Progrès affirmait ce matin que Sainté discute toujours avec Zamalek pour recruter Mostafa Mohamed, le site Arabic Sport 360 assure ce soir que l'avant-centre des Pharaons est parti pour rester chez les Chevaliers blancs. Extraits.

"Membre du comité exécutif de Zamalek, Ibrahim Abdullah a confirmé que Mustafa Mohamed ne quittera pas son club pendant le mercato d'hiver et restera jusqu'à la fin de la saison en cours. Il a été retenu dans le groupe qui affrontera El Gouna demain lors de la 8e journée du championnat égyptien alors qu'il avait raté les précédents matches sur décision de son entraîneur Jaime Pacheco. Les responsables de Zamalek ont décidé de revaloriser le salaire de Mostafa Mohamed s'il reste au club jusqu'à la fin de saison. Le salaire du joueur ne sera pas inférieur à 15 millions de livres égyptiennes par an [soit 66 000 € par mois, ndp2].

Même si les Verts n'ont pas marqué à Strasbourg ce week-end, l'un d'entre eux se retrouve dans l'équipe type WhoScored de la journée. C'est Mahdi Camara qui est primé à un poste inhabituel de défenseur central avec une note de 7,7.

Here's how @WhoScored saw Matchday 20 - no surprise to see plenty of representation for @FCMetz after their big win in Lyon!@Oukidjaalex @centonze_fabien @farid_boulaya pic.twitter.com/mRy8e7DVa6

— Ligue1 English (@Ligue1_ENG) January 18, 2021

Interviewé par le site off après le match perdu 0-1 à Strasbourg, Aïmen Moueffek ne s'est pas montré surpris par la prestation de cette très jeune équipe verte : "On est bien rentrés dans le match. On a bien joué les quinze premières minutes, on allait de l'avant on a mis de la pression, on obtient un péno, après on le loupe. Hormis ça on a eu pas mal d'occasions franches. On n'a pas su marquer direct alors qu'on aurait dû, on était dans un temps fort. On était déterminés, tous ensemble. Je savais qu'on allait bien débuter, on a joué ensemble pendant toute la formation, on se connaît pratiquement tous, on connaît le jeu, donc c'est pas une surprise. On se connaissait déja pas mal, on a beaucoup joué ensemble donc on a nos petits automatismes.
Ca fait plaisir de rejouer à mon poste au milieu. Je préfère milieu, mais après ça ne me dérange pas, le coach me met où il veut, à droite, à gauche, au milieu, c'est  pas grave, moi je suis là pour jouer."

 

Si Le Progrès assure dans sa dernière édition que l'ASSE espère toujours enrôler Mostafa Mohamed et n'a pas rompu le contact avec Zamalek, le quotidien turc Milliyet affirme aujourd'hui que Galatasaray compte lui aussi reprendre les discussions avec le club égyptien au sujet de l'attaquant des Pharaons.

 

A l'instar de son entraîneur, le numéro 26 du Racing Club de Strasbourg Adrien Thomasson met en exergue la bonne prestation des jeunes Verts dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

"C’est une victoire précieuse pour nous parce que c’était un match difficile. C’est loin d’être notre meilleur cette saison mais on retiendra la victoire et, dans notre situation, c’est ce qui compte. Dès que j’ai vu la feuille de match, j’ai compris que ça allait être une après-midi galère, avec tous ces jeunes en face. Quand on fait une opposition à l’entraînement contre les plus jeunes, on se fait toujours rentrer dedans et on ne gagne pas tout le temps.

On sait que Saint-Étienne a un bon centre de formation. Les jeunes sont venus avec beaucoup d’envie et nous ont posé des problèmes. Chapeau à eux parce que franchement ça s’est vraiment joué à rien. L'expérience de notre côté a fait pencher le match. Heureusement qu’ils ratent ce penalty parce que si on avait été menés, ça aurait été encore plus difficile. On a joué contre une équipe qui nous a beacoup embêtés, il faut le mettre en évidence pour expliquer notre mauvaise performance."

Economiste du sport et professeur de sciences économiques à l’université du Mans, Jean-Pascal Gayant évoque la valorisation de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès.

"Saint-Étienne possède, dans l’Hexagone, un stock de "ccommited fans" important. Il serait injuste et faux d’ignorer la singularité de l’ASSE, mais je crois que la marque stéphanoise n’a plus guère de "valeur économique" hors de l’Hexagone. Si Paris ou Bordeaux sont des marques, Saint-Étienne n’en est pas une. Le centre de formation est un atout, mais je ne pense pas que le modèle de trading dans lequel se sont engouffrés de nombreux clubs français soit très porteur : c’est un modèle en creux. D’autant plus en période de récession… 

Le prix auquel pourrait être racheté l’ASSE est inférieur à 100 millions d’euros. Je ne suis même pas sûr, au regard des résultats comptables annuels de l’ASSE, qu’il puisse y avoir des offres sérieuses au-dessus de 50 millions d’euros. La période est très incertaine, car les clubs français sont tous virtuellement endettés par le truchement de la dette devenue préoccupante de la Ligue de football professionnelle."

 

Alors qu'Eurosport puis Le Télégramme ont affirmé que les Verts s'intéressaient à nouveau à l'attaquant lorientais Adrian Grbic, Le Progrès donne un autre son de cloche.

"Dimanche soir, du côté de l’ASSE, on nie tout intérêt. Et pour cause, le club stéphanois espère toujours faire signer le buteur égyptien Mostafa Mohamed (Zamalek). Malgré quelques tiraillements, les contacts entre les deux clubs ne sont pas rompus. Il reste toutefois encore un point de désaccord à régler."

 

Propulsé entraîneur des Verts à la Meinau en l'absence de Claude Puel et de son staff (touchés par le Covid), Laurent Huard reste positif même s'il ne l'est pas encore.

"On est plutôt fiers de ce qu’ont fait les joueurs. Le coach  avait préparé ce match et cela a été dans la continuité du travail de la semaine, malgré les événements. On est déçu pour les joueurs parce qu’on pense qu’on mérite mieux sur ce match-là. Après, on peut estimer que dans les derniers mètres, il nous a manqué un peu de précision, surtout en fin de match. Mais on a tellement donné, on a eu tellement la maîtrise du jeu que l’on aurait aimé être récompensé.

Il y avait beaucoup de jeunes dans l’équipe. Il y avait sept joueurs issus du centre sur le onze, douze sur dix-huit sur la feuille de match. Malgré tout, il n’y a pas eu de préparation spéciale. Il y avait déjà beaucoup de choses spéciales par rapport au contexte. Les jeunes que le coach avait vus ces dernières semaines lui avaient donné satisfaction et il n’avait pas du tout peur, au contraire. C’est un challenge et on est déçu parce qu’on pensait qu’on pouvait le relever. On ne voulait en aucun cas se présenter en victime et on a été audacieux dans le jeu."

 

En conférence de presse, l'entraîneur strasbougeois Thierry Laurey a tenu à rendre hommage aux jeunes Verts qui ont beaucoup donné de fil à retordre à son équipe.

"Sainté était très impacté par le Covid, c’est une évidence. On a quand même joué contre une équipe qui était à onze, qui nous a posé des problèmes, qui avait des joueurs de qualité. Ces jeunes Stéphanois ont montré qu’ils avaient un avenir. C’est une chose positive malgré la défaite. Si on les avait explosés 5-0, c’est vrai que ça aurait été vraiment… Mais là, jusqu’à la fin, ils ont été dans le match, à nous pousser et à nous poser des problèmes. Moi je trouve que le club de l’ASSE peut être fier de ses jeunes. Ils ont vraiment fait un très bon match. Je ne suis pas surpris d’avoir rencontré des difficultés. Ce ne sont pas des blaireaux quand même, cette génération a gagné la Gambardella !

Le club s’appuie sur un des trois meilleurs centres de formation de France. J'ai trouvé le penalty sifflé contre nous un peu sévère. Il y a eu une justice pour moi. Tous les amis que j'ai sur les réseaux sociaux pourront se déchaîner comme ça... A part ça, les Verts n'ont pas eu d'occasion vraiment franche non plus. C'est là qu'ils ont été peut-être été un peu pénalisés par eur jeunesse. Avec certains autres joueurs qui ont un peu plus de bouteille, les choses auraint peut-être été différentes, il faut avoir l'honnêteté de le reconnaître."

 

Comme le souligne Opta, Strasbourg a commis 23 fautes aujourd'hui, co-record en Ligue 1 cette saison avec Lorient et Lens... à chaque fois contre Sainté !

 

Deux anciens de la maison verte ont brièvement commenté ce soir la 9e défaite de la saison de l'ASSE sur le plateau de Téléfoot.

Mathieu Bodmer : "Cela fait deux mois que les Strasbourgeois sont beaucoup mieux. Ils ont moins de blessés même s'ils ont perdu Simakan. Devant ils pèsent avec Ajorque et Diallo, le système ne bouge plus trop. Mais je trouve que cet après-midi Saint-Etienne a fait vraiment un bon match avec beaucoup de jeunes joueurs dont Baptiste Gabard qui découvrait la Ligue 1. Je pense que les Verts méritaient de faire match nul."

Alain Perrin : "Bien sûr il y a beaucoup de circonstances atténuantes, pour l'avenir ce match est porteur pour la progression des jeunes joueurs stéphanois. Mais le club est dans une position où il est à la course aux points. Il n'en a pas pris aujourd'hui. Cela aurait été encore pire si ça avait été à domicile, là c'était à l'extérieur. Je ne pense pas que la confiance sera entamée par ce type de rencontre, les Verts pourront repartir de l'avant dès qu'ils auront récupéré des joueurs. Il ne faudrait pas que ces absences durent trop longtemps car les matches s'accumulent pendant cette période et il faut faire avancer le compteur points."

 

7 joueurs de moins 20 ans ont évolué avec Saint-Etienne face à Strasbourg aujourd’hui (Sow, Moueffek, Gourna, Aouchiche, Rivera, Benkhedim, Tormin). L'ASSE a ainsi égalé son propre record en Ligue 1 décroché en octobre dernier à Metz. Comme le relève Opta, Sainté a donné du temps de jeu cette saison à 10 joueurs U20 différents (les 7 susmentionnés + Fofana, Tshibuabua et Sidibé) soit au moins 3 de plus que toute autre équipe de l'élite !

 

Alors que l'ASSE a encore été offensivement inefficace aujourd'hui à l'image d'un Ryad Boudebouz encore défaillant sur péno mais aussi d'un Jean-Philippe Krasso toujours à la recherche de son premier but en pro, des anciens Verts ont trouvé le chemin des filets ce dimanche. A l'instar de Franck Honorat, Jonathan Bamba a en effet claqué son 6e pion de la saison de L1 face à des Rémois qui ont concédé la défaite dans le temps additionnel sur un but de Jonathan David, ancien bourreau gantois des Verts.

Prezent od obrony @StadeDeReims rozpakował Jonathan Bamba! 🎁 Pomocnik @losclive perfekcyjnie przemierzył i wyrównał stan meczu! 🔥 #francjaelegancja

📺 Decydująca część spotkania trwa w CANAL+ SPORT 2, nSport+ i @nowycanalplus pic.twitter.com/XjAYNINoAX

— CANAL+ SPORT (@CANALPLUS_SPORT) January 17, 2021

 

Ancien capitaine des Aiglons qui ont tenté de le faire revenir lors de ce mercato hivernal avant de jeter leur dévolu sur William Saliba, Paul Baysse a marqué aujourd'hui de la tête le deuxième but de la large victoire (3-0) des Girondins à Nice. Aux Verts d'imiter la bande à Jean-Louis Gasset lors du prochain match à domicile du Gym programmé dans de deux semaines à 13h00.

 

Si le Stade Brestois a finalement perdu son derby contre le Stade Rennais, Franck Honorat a marqué en deux temps son 6e but de la saison (sachant qu'il a par ailleurs délivré 3 passes décisives). Alors qu'il n'avait pas trouvé le chemin des filets sous le maillot vert, l'ex-Clermontois a eu droit aux éloges de son entraîneur en conférence de presse d'après-match. "Franck Honorat a franchi un cap. Il amène de la vitesse, il est capable de faire la dernière passe et de marquer" a ainsi déclaré Olivier Dall'Oglio.

Sur Téléfoot, Jessy Moulin a livré sa réaction après la courte défaite des Verts à Strasbourg.

"Déjà, c'est incroyable d'avoir joué ce match ! Après, ça a permis à des jeunes joueurs de jouer, de faire un bon match. Prendre un but comme ça, ça fait chier parce qu'on se fait enfoncer, quand on est gardien et que ça vient de derrière c'est compliqué. L'arbitre, on ne peut pas lui parler de toute façon... Sur l'action qui mène au but il y a faute, quand on revoit les images je suis en train de sauter ! Après, il me dit que son jugement n'est pas le même que le mien. On doit être costaud. C'est dommage, on voulait prendre quelque chose ici. On a fait un super match, tout le monde a fait un très bon match. On repart encore une fois déçu."

 

Quand ça veut pas, ça veut pas ! Diminués par les absences de dix joueurs ayant été testés positifs au Covid-19, les jeunes Verts entraînés par Laurent Huard ont fait honneur au maillot ce dimanche après-midi à la Meinau, à l'image d'un excellent Aimen Moueffek qui a obtenu un penalty à la 9e minute. Las, Ryad Boudebouz l'a encore raté ! Sur leur premier tir cadré, les Alsaciens ont inscrit l'unique but de la rencontre juste avant la demi-heure de jeu sur un tir de Ludovic Ajorque. Les Verts auraient pu obtenir un second peno en seconde période mais la main de l'ex-futur Vert Stefan Mitrovic n'a pas été sifflée....

Récemment arrivé à Sainté en provenance des espoirs de Guédiawaye et considéré comme "un jeune qui a un très gros potentiel" par Claude Puel, Boubacar Fall n'est pas qualifié selon le Progrès, d'où son absence sur la feuille de match à Strasbourg : "Boubacar Fall n’est pas qualifié mais participe à l’échauffement avec Jessy Moulin. Il a été emmené en Alsace en connaissance de la situation. Il n’était pas prévu qu’il joue tout de suite, d’où l’absence de qualification."

Évoqué hier par Eurosport, Le Télégramme confirme l'intérêt de Sainté pour l'attaquant lorientais Adrian Grbic : 

"Adrian Grbic, l’international autrichien transféré cet été contre un montant record approchant les dix millions d’euros, pourrait quitter le Morbihan dès cet hiver, comme annoncé par Eurosport, samedi. À la recherche un attaquant de pointe, Saint-Etienne serait en pole position pour l’accueillir, une information que nous pouvons confirmer. 

Plusieurs clubs de Serie A italienne seraient intéressés par le profil de buteur de l’Autrichien, qui, cet automne, a brillé avec sa sélection nationale sans trouver tous ses repères dans son nouveau club. Saint-Etienne, qui était déjà intéressé par la venue de Grbic cet été, aurait les capacités à prendre en charge le salaire du buteur autrichien. Le coût d’un transfert en revanche … Un prêt avec option d’achat apparaît donc aujourd’hui comme la piste la plus cohérente."

Si l'ASSE n'a remporté que 10 points sur 27 à la maison cette saison, Strasbourg fait encore moins bien. Les hommes de Thierry Laurey ont récolté en effet deux points de moins à domicile que les protégés de Claude Puel.

Les Alsaciens n'ont gagné à la Meinau qu'à deux reprises, contre des équipes moins bien classées que Sainté (Dijon et Nîmes). Même diminués par de très nombreuses absences, les Verts ne comptent donc pas repartir bredouilles de leur déplacement en Alsace !

Le onze de départ de Laurent Huard : Moulin - Sissoko, Sow, Camara, Trauco - Moueffek, Gourna, Gabard - Boudebouz, Krasso, Nordin.

Remplaçants : Tshibuabua, Silva, Souici, Benkhedim, Aouchiche, Rivera, Tormin

 

Conservateur du musée de l'ASSE, hélas fermé depuis plusieurs mois à cause de la crise sanitaire, Philippe Gastal s'est confié au Parisien. Extraits.

"Mon premier match fut la finale de la Coupe de France, le 31 mai 1970 entre l'ASSE et Nantes (5-0) à Colombes. Devant moi, il y avait Bosquier, Keita, Jacquet, Revelli et cette tenue mythique avec le nom des joueurs sur le short. Ce fut comme un coup de foudre. J’ai commenté bénévolement les matchs du club pour réaliser des K7 vidéo vendues ensuite aux supporters. Notre record, c'est 1 200 ventes d'un match amical contre le grand AC Milan en 1995.

Au début des années 2000, j'ai eu l'idée d'un musée. Le président de l'époque, Alain Bompard, m'a donné son accord et on avait même pensé à un lieu à côté du stade. Mais le club est redescendu en Ligue 2 et le projet est resté longtemps en sommeil. Même si je tissais des liens avec plein d'anciens joueurs en parallèle.

J'ai connu des moments de bonheur comme lorsque Rachid Mekhloufi nous a offert ses chaussures de la finale de Coupe de France 1968 avec lesquelles il avait inscrit deux buts. Je me souviens aussi du jour où nous avons reçu le maillot que portait le capitaine stéphanois René Domingo lors de la finale de Coupe de France remportée en 1962. Il me l'avait promise depuis longtemps en disant qu'il l'offrirait le jour de l'inauguration du musée. Il est mort sept mois avant et c'est sa famille qui nous l'a apportée.

Une des pièces les plus notables du musée est la Mercedes d'Ivan Curkovic quand il jouait à l'ASSE et qu'il s'était offerte avec sa prime de qualification pour la finale européenne. Un jour, il m'appelle alors qu'il était en Serbie. Il me dit d'aller à Cannes où il possédait encore une résidence secondaire et me donne l'adresse d'un garage où était sa vieille Mercedes toujours en état de marche. Il en fait cadeau au musée. Sur le pare-brise, on projette des vidéos des Verts.

Les poteaux carrés, on savait qu'ils étaient conservés à l'Hampden Park de Glasgow. C'est encore Ivan Curkovic qui a été le déclic. Un jour il m'appelle et me dit qu'il est dans la surface de réparation où il a encaissé le seul but de la finale et qu'il vient d'apercevoir les fameux poteaux dans un local. "Philippe, il faut qu'on les mette au musée", me dit-il. Le club a déboursé 20 000 euros pour les avoir.

Je cherche un des maillots de la finale de 1975 avec le beau logo RTL. Le jour d'un but de légende de Jean-Michel Larqué. Mais je n'y arrive pas. Mais le principal, c'est l'âme de ce musée. Chacun y trouve un peu d'histoire personnelle ou revit la passion d'un être cher. Si vous saviez le nombre de gens que j'ai vu pleurer en sortant…"

Alors qu'on ne connaît toujours pas officiellement le groupe qui a fait le déplacement à Strasbourg, les stéphanois se préparent à disputer cette rencontre avec près d'une quinzaine d'absent. Quatre blessés : Neyou, Maçon, Khazri et Retsos ainsi qu'une dizaine de cas de Covid : Kolo, Moukoudi, Debuchy, Bouanga, Bajic, Green, Monnet-Paquet, Hamouma, Youssouf et Abi.

De nouveaux tests ont été réalisés ce matin. Le match devrait être maintenu selon Mohamed Toubache-Ter sur Twitter, des propos corroborés par ce tweet du compte de la Ligue 1 ce matin.

Rectification: non pas test PCR mais des tests antigéniques.

D’ailleurs, le match devrait être MAINTENU !!! #RCSAASSE #ASSE https://t.co/0XQ4KwTktS

— Mohamed TOUBACHE-TER (@MohamedTERParis) January 17, 2021

💥 Objectif : S'éloigner de la zone de relégation !

🆚 @RCSA / @ASSEofficiel
🕒 15h
🏟️ Stade de la Meinau
🖥️ @telefoot_chaine
📲 #RCSAASSE

🔮 Votre prono ? pic.twitter.com/hxFA6I7oYq

— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) January 17, 2021

Comme il l'avait fait il y a sept ans sur notre site, Philippe Tibeuf (58 ans), qui s'est reconverti dans la promotion immobilière de grandes surfaces commerciales, replonge dans ses vertes années dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.

"Mon meilleur souvenir de victoire ? Il y a eu un match culte : Nantes - Saint-Étienne, en 1987. Je venais d’arriver chez les Verts. Il y avait une grosse rivalité historique entre les deux clubs. On gagne 3-2, je marque deux buts. C’est mon premier match référence. Il m’a donné beaucoup de confiance pour la suite. Je venais de Monaco et je ne me suis pas imposé tout de suite. J’ai eu un peu de mal à trouver des automatismes, notamment avec Patrice Garande. Notre association n’était pas une évidence au départ.

Il y a un match qui m’a laissé beaucoup de déception : la demi-finale de Coupe de France contre Montpellier en 1990. On perd 1-0, but de Cantona. On n’avait pas produit beaucoup de jeu mais je m’étais surtout fait massacrer par Valderama. On ne lui avait pas sifflé une faute juste avant, ça l’avait vexé et il s’était vengé sur moi. Un attentat ! La trace de crampon m’était restée sur le genou. Ça m’a tué. J’ai boitillé tout le reste du match. Le stade le plus chaud dans lequel j'ai évolué ? Geoffroy-Guichard, forcément. Le public nous poussait, il était toujours derrière nous, même quand on n’était pas bien.

La plus grande injustice que j'ai connue ? Je ne sais pas si on peut parler d’injustice. Il ne faut pas se voiler la face, je suis aussi responsable. Si je ne vais pas au contact avec Marraud, je ne me blesse pas. Lui sort comme un gardien, surtout de l’époque. Mais il s’agit aussi de regarder le contexte. J’étais capitaine, le président me mettait une pression de dingue, on n’avait pas de super résultats. Il n’y avait pas une grosse ambiance dans l’équipe, avec quelques fortes têtes. À l’entraînement, j’en étais même venu aux mains avec un joueur. Certains n’avaient pas un bon état d’esprit. Ça m’affectait.

Dès ce choc avec David Marraud, j’ai su que ma carrière était finie. En plus de la rupture des ligaments croisés, il y avait une rupture du ligament latéral externe, un arrachement de l’insertion du biceps fémoral et un étirement du nerf sciatique poplité externe. Lors de la première intervention chirurgicale, ils ont mal isolé le nerf et quand j’ai commencé la rééducation, la gaine s’est déchirée. En quelques jours, j’étais passé de sportif de haut niveau à handicapé.

Et puis en juin, j’ai été réopéré à Lyon par le Professeur Contais : il m’a sauvé la jambe grâce à une greffe. Il fallait que le nerf repousse d’un millimètre par mois. En décembre, j’ai ressenti pour la première fois des fourmillements : ç’a été incroyable, j’allais pouvoir remarcher ! Aujourd’hui, je peux même aller courir malgré une paralysie partielle de la jambe et une cheville très instable. Il faut juste que je reste sur du plat.

L'entraîneur qui m'aura le plus marqué c'est Raymond Keruzoré à Guingamp parce qu’à Monaco, Lucien Muller et Stefan Kovacs, c’était pas terrible, et à Saint-Étienne, Robert Herbin, j’en attendais beaucoup, mais à l’entraînement il ne faisait pas preuve de beaucoup d’imagination. Tactiquement, ce n’était pas extraordinaire non plus, avec du marquage individuel. C’était assez archaïque !

Le partenaire que j'ai détesté ? Il y en a un à Saint-Étienne. Je peux le dire maintenant, c’est Cyprien. Il avait foutu le bordel dans l’équipe, créé des clans. L'adversaire que je détestais affronter ? Genesio à Lyon. Domenech lui avait donné pour mission de me pourrir la vie. Il ne cherchait pas à jouer au foot, il passait son temps à me donner des coups de coude, à faire de petites fautes. Je le lui avais dit : "C’est comme ça qu’on t’apprend à jouer ? T’as passé une mauvaise journée ?"

L'actuel speaker de l'ASSE et l'un de ses prédécesseurs officiant pour les Jaunards expliquent dans Le Journal du Dimanche comment ils vivent les matches à huis clos. Extraits.

"Au bout de dix saisons, Emmanuel Demont a toujours des frissons lorsqu’il entre dans le Chaudron de Geoffroy-Guichard.  Mais depuis la généralisation des huis clos en mars 2020, "c’est affreusement triste". Quand il regarde en direction des kops, le speaker de l’AS Saint-Étienne voit des "poumons" qui ne respirent plus. Le 6 janvier, pour la venue du PSG (1-1), les Verts ont lancé une nouvelle animation sur la plateforme de streaming Twitch, imitant en cela d’autres clubs. Au menu : coulisses, jeux, interviews... "On était déjà la voix des supporters, on est désormais leurs yeux", illustre Emmanuel Demont, à la tête d’une équipe de cinq personnes.

Pour Jérôme Gallo, speaker foot et rugby à Clermont, la corporation garde "un rôle important" pour la centaine de présents, organisateurs, stadiers ou journalistes, quand il s’agit d’annoncer "une minute de silence ou en cas d’évacuation". Puisque les supporters regardent les matches chez eux, les clubs redoublent de présence sur les réseaux sociaux, proposent des directs qu’il faut bien animer. Préserver un minimum d’ambiance dans l’enceinte a aussi son importance pour les athlètes. Le manager de l’ASM, Franck Azéma, a demandé au speaker du parc des sports Marcel-Michelin de "mettre la patate sinon les joueurs ont l’impression de faire un match d’entrainement."

Zamalek News fait le point ce dimanche sur le dossier Mostafa Mohamed.

"Hussein Al-Samri, membre du comité exécutif du Zamalek Club, a confirmé que le club n’avait reçu aucune lettre officielle de Saint-Étienne, pour s’excuser des déclarations tenues par le président du club. Il a souligné que la lettre dévoilée par les médias [mise au point de Jean-Luc Buisine dans un papier à en-tête de l'ASSE, cf. potins d'hier] est non officielle et non signée par le président du club, donc elle n'est pas reconnue. Il a ajouté qu'il est possible pour le club de Zamalek de reprendre les négociations avec Saint-Etienne s'il reçoit un fax officiel dans lequel le président du club de Saint-Etienne s'excuse pour ses propos."

 

Après avoir concédé il y huit jours un match nul et vierge à Gaston-Gérard face à une équipe de l'OM battue hier au Vélodrome par des Crocodiles revenus à 4 points des Verts, Dijon n'a pas marqué à domicile lors de ses six derniers matches de L1. Comme le souiligne Opta, le club à la chouette égale ainsi un triste record de Sainté. 

Le potonaute sam42 nous rappelle que c'est lors de la saison 2009/2010 que les Verts avaient connu pareille disette à la maison, avec 4 matchs sous la direction d'Alain Perrin et 2 sous la houlette de Christophe Galtier

J10 : Valenciennes défaite 0-2
J12 : Vilains défaite 0-1
J14 : Lorient défaite 0-2
J16 : Sochaux nul 0-0
J18 : Marseille nul 0-0
J21 : Rennes nul 0-0

On aura noté que cette triste série est entourée de 2 matchs où les Verts ont marqué 3 buts

J08 : Bordeaux victoire 3-1 (buts de Fernandez, Ilan et Payet)
J23 : Monaco victoire 3-0 (buts de Matuidi, Bergessio et Rivière)