Encore moins bien classé que l'ASSE (16e) actuellement, le FC Nantes (17e) survolait la Ligue 1 il y a 20 ans. Sacré après avoir battu un Sainté déjà condamné à la relégation à l'époque, Reynald Denoueix rappelle dans Ouest-France l'importance de la formation. Claude Puel ne le contredira pas...

"22 des 27 joueurs acteurs du titre sont issus de la formation. Pour cette génération, ce titre de 2001, la chance qu’on a au club, c’est qu’on est le FC Nantes et que grâce à la formation, grâce à l’idée qui a été lancée par Arribas, ben voilà…. Il y en a qui se connaissent depuis 3 ans, 5 ans… Quand tu en as 7 ou 8 qui forment la base de l’équipe et qui sont là depuis un certain temps, ça aide énormément, ça change tout. Ce sont eux qui transmettent, ou du moins qui t’aident énormément à transmettre.

On discutait en permanence. On était tellement proches entre le centre de formation, les pros, avec Robert Budzynski. C’est tous les jours qu’on parlait des joueurs, de l’effectif. Il y a peu de temps, je me souviens d’une déclaration du président Kita qui a dit : "Ce n’est plus comme avant lorsqu’on se réunissait autour d’un café entre les responsables de la formation et celui des pros pour décider si un jeune allait être un pro ou pas." Mais ça n’a jamais été comme ça non plus ! On discutait en continu puisqu’on était dans le même vestiaire.

Par exemple, Toulalan, pendant 2-3 ans, Serge Le Dizet m’en parlait tous les jours. Moi, à la fin, je l’ai eu plusieurs fois à l’entraînement et dans le groupe peut-être pour un match de coupe. Donc, le jour où nous avions une réunion pour prendre des décisions, on avait déjà parlé 1000 fois de l’effectif, et particulièrement de ceux qui étaient en dessous. Ce n’est pas au début de la saison 2000-2001 que tout à coup, on a sorti un effectif du chapeau qui nous permet d’être champions.

Les scènes de liesse à la Beaujoire qui accompagnent notre sacre face à Saint-Etienne, le 12 mai 2001, l’envahissement de la pelouse ? Quelques mois après, un mec me demande si je me souviens. Je lui dis : non ! Il me dit que ce n’est pas possible… Quand ils sont rentrés sur le terrain, en deux temps trois mouvements, on s’est retrouvés étouffés. Quand tu es au milieu de la mêlée, tu n’es pas au-dessus, tu ne vois pas ce qui se passe (rires), ce qui t’empêche un peu de te rendre compte du moment car ce ne sont que quelques secondes, quelques minutes finalement d’une joie. Rentrer sur le terrain, c’est une explosion de joie. Tu es pris dans le tourbillon. Je n’ai pas revu les images. Je n’en ai pas eu l’envie particulière."

 

Décimé en Alsace, le groupe stéphanois devrait enregistrer de nombreux retours pour la réception des vilains.

"Bouanga, Youssouf, Abi, et Hamouma seront opérationnels pour le derby. Optimisme pour Neyou. En revanche, Debuchy et Moukoudi seront absents. Baptiste Gabard a gagné des points !" a révélé Mohamed Toubache-Ter ce soir sur son compte twitter.

Crédit photo : AFP

Jérôme Alonzo a donné son avis sur le derby ce soir sur les ondes de France Bleu.

"Mon derby le plus marquant est mon premier en 1999. Il y a eu 1-1, but de Sonny Anderson et égalisation de Stéphane Pédron pour nous. J’ai eu la chance de joueur des derbys devant 40 000 spectateurs, ils n’auront pas cette chance cette saison. La ferveur, la foule, les tifos, les odeurs, les bruits, ce sont des souvenirs inoubliables et je me sens complètement privilégié d’avoir eu la chance de vivre ça. À Geoffroy t’as les deux kops tout près de toi, les gars sont dix mètres derrière. Les Green Angels et les Magic Fans étaient là, je me sentais protégé en quelque sorte.

Dimanche ça va être un derby bizarre. Cette ASSE-là, cette saison, a besoin de toutes ses forces pour livrer des gros matches. Elle vit une saison difficile qui en suite une autre déjà difficile. Le contexte aussi au club est particulier, je pense au licenciement de Stéphane Ruffier, aux mauvais résultats, aux blessés, au Covid… Les absences de joueurs importants, ça ne joue évidemment pas en faveur des Verts. La fougue de la jeunesse ne fait pas tout dans ce genre de match et dans ce genre de saison-là.

Claude Puel doit trouver l’alchimie parfaite. Il a fait le choix de la jeunesse une première fois et ensuite il s’est rendu compte que les cadres étaient aussi utiles. On ne pas jouer qu’à des jeunes de descendre dans l’arène, surtout dans un club aussi particulier que l’ASSE où il y a u e pression populaire très forte, une obligation de résultats, un poids de l’histoire. Pour les jeunes c’est compliqué, il faut qu’ils soient épaulés par des joueurs de qualité, d’expérience, surtout dans un derby.

C’est bien pour les jeunes d’être biberonné au derby, d’être biberonné à l’histoire, ça t’inculque des valeurs mais après rien ne vaut l’expérience. L’ASSE n’est pas tranquille cette saison, les Verts vont galérer encore quelques semaines, j’espère pas plus. Quand on est jeune et qu’on joue un derby dans ce contexte-là, il faut être très costaud mais c’est une très bonne école pour progresser très vite.

C’est un match dangereux qui se profile et là je sors du seul cadre du derby. Tous les points vont compter. Je connais l’importance du derby dans le cœur des supporters et dans le cœur des joueurs, du staff et des dirigeants des deux clubs. Mais là, pour l’ASSE, il faut presque sortir du derby car tous les points sont importants. Peut-être que Sainté se sauvera tranquillement, peut-être que les Verts se sauveront pour un point, on n’en sait rien. Dans ce contexte-là, le plan comptable vaut plus que le plan de l’histoire.

Le derby aller, c’était je trouve l’une des meilleures premières heures de la saison de la part des Verts. Après il y a eu un trou d’air, quelques erreurs collectives, quelques manquements. Mais dans l’intention, dans l’intensité, dans le projet, je trouve que les Verts avaient regardé Lyon dans les yeux dans cette rencontre. Mais ce qui s’est passé à l’aller, maintenant, on s’en fout. Le bon petit match à Strasbourg aussi.

Il faut maintenant gagner des matches et des points, même contre des bonnes équipes, car derrière ça avance et ça gagne des matches. Il faut que Saint-Etienne gagne très vite, que ce soit contre Lyon, Paris ou Brest, ça n’a aucune importance. Ce sont les points qui comptent. Finies les paroles, place aux actes. L’ASSE est en mission de survie quasiment. Au-delà du derby, il y a un titre à jouer pour Lyon et sauver le club pour les Verts."

S'il n'a, en 3 matchs, pas encore goûté au plaisir de la victoire avec son nouveau club, William Saliba que les Verts retrouveront le 31 janvier a largement convaincu les sups niçois.
Après avoir déja été élu Aiglon du match lors du nul à Metz (1-1) il l'a de nouveau été après la défaite 0-3 contre Bordeaux (à égalité de voix avec Benitez). Le site officiel niçois souligne que le défenseur afficha son calme et sa fiabilité dans la première relance. Sur le terrain il fut celui qui réalisa le plus grand nombre de passes (73) et qui toucha le plus de ballons (89)

"Je voulais porter Frédéric Mendy sur mes épaules pour éviter que le ballon de Juni passe sur coup-franc. Si on l’avait fait, ça aurait été extraordinaire mais je ne suis pas sûr que le corps arbitral l’aurait accepté. C’était une idée de Jérémie Janot qui l’a eu la veille, mais on ne l’a pas travaillé. Le jour du match on ne le fait pas parce qu’on ne le sentait pas. C’est sûr que les images auraient fait le tour du monde sinon" raconte Frédéric Piquionne sur le site officiel des vilains.

L'ancien esclave stéphanois donne son prono pour dimanche soir. "Lyon est supérieur à Saint-Etienne dans tous les compartiments du jeu mais le derby reste un match à part. Lyon est le grand favori de ce match, je pense que l’OL va battre Saint-Etienne."

Jérémy Clément livre sa vision du derby dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Pour l'avoir vécu des deux côtés, le derby a la même saveur selon que l'on soit Stéphanois ou Lyonnais. L'importance donnée à l'évènement est la même, la passion des supporters est identique. Après, Geoffroy-Guichard se prête bien au contexte du derby. C'est une ambiance de stade à l'anglaise peut-être un peu plus chaude que dans le nouveau stade de l'OL. Si je peux noter une petite différence, c'est celle-ci, mais elle n'est pas très marquée.

On est adversaire 90 minutes mais avant et après, dans la vie de tous les jours, il faut se respecter. Si l'un des deux clubs venait à disparaître, on serait tous malheureux. Ce sont deux ennemis mais il est important qu'ils soient là. Les Lyonnais seraient tristes s'il n'y avaient plus de Stéphanois. Il manquerait quelque chose aux Stéphanois s'ils ne pouvaient pas haïr les Lyonnais. C'est un petit jeu. Il faut conserver cette tradition, cette notion d erivalité le temps d'un match."

"Incroyable pour ne pas dire honteux que le match Strasbourg - Saint-Etienne puisse se dérouler comme si de rien était. 10 cas COVID joueurs et 8 dans le staff. Mascarade pour les droits tv et mascarade sur le gazon. Ligue 1, bienvenue en absurdie" a pesté Stéphane Testé le 17 janvier sur son compte twitter.

Président de l'amicale des députés supporters de l'ASSE qui compte une vingtaine de membres de tous les partis (sauf du RN et de LFI pour l'instant), ce député LREM de la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis parle de sa passion pour les Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je suis né en mai 1968 à Aulnay-sous-Bois, mon enfance a été bercée par cette équipe. Ensuite quand j'étais lycéen et étudiant j'ai adhéré à la section des associés de Rosny-sous-Bois. Avec des amis nous n'hésitions pas à nous déplacer en voiture ou en car jusqu'à Saint-Etienne et même à l'extérieur pour aller encourager les Verts. L'ASSE est une passion dévorante. Chez moi j'ai une pièce transformée en musée où on trouve de nombreux objets, des maillots, des écharpes, des fanions, etc. J'ai du sang vert dans les veines et j'ai transmis cette passion à mon fils. Il faut rester fidèle au club danc cette période difficile."

 

Dans Le Progrès, l'ancien vilain Sidney Govou évoque la situation délicate des Verts avant le derby programmé ce dimanche soir à GG. Extraits.

"Il faut faire attention côté stéphanois. On a toujours l’impression que ce sont les autres qui vont descendre, mais la situation de l’ASSE est très compliquée. C’est aussi la suite d’une politique. Aussi talentueux qu’ils soient, les jeunes doivent être accompagnés de joueurs expérimentés. Le départ de Ruffier m’a fait mal au cœur. L’important pour l’ASSE, c’est aujourd’hui de prendre des points. Lyon est un cran au dessus s’il joue son football. Techniquement, les Lyonnais sont meilleurs. Les Verts n’ont pas de profondeur de banc. Il leur faudra tenir 90 minutes et pas seulement 60 comme à l'aller."

Le manager général de l'ASSE, Claude Puel, était l'invité de RMC ce mercredi soir. Il est notamment revenu sur l'affaire Stéphane Ruffier, licencié par les Verts en début d'année :

"Je m'en tiens à la gestion d'un groupe. Il y a un joueur qui n'a pas accepté d'être remplacé pour un match et ça a pris des proportions que ça n'aurait jamais dû prendre. Dans un club, l'aspect sportif doit être respecté par tout un chacun, c'est une discipline collective. Les décisions ont été prises en comité directeur comme il se devait."

Victorieux sur le terrain de Nancy ce mercredi 1 but à 0, les Sochaliens recevront l'ASSE pour les 32e de finale de la Coupe de France. Le match aura lieu le mardi 9 ou le mercredi 10 février au Stade Bonal. L'occasion pour la bande à Puel de retrouver un ancien vert en la personne de Florentin Pogba.

Il s'agira du 10e match de Coupe de France entre les deux clubs. Le bilan est à l'équilibre pour l'instant avec 3 victoires, 3 nuls et 3 défaites. La dernière rencontre dans cette compétition entre Sainté et Sochaux s'était déroulée à Geoffroy Guichard déjà en 32e de finale, les Verts s'étaient inclinés 3 à 1 le 6 janvier 2007.

 

D'une spectaculaire reprise de volée acrobatique, Bafé Gomis a marqué ce mercredi dès la 2e minute de jeu le premier but de la victoire (2-0) d'Al Hilal contre Al Taawon, entraîné par son ancien coéquipier stéphanois Patrice Carteron.

Averti à la Meinau après avoir déjà mangé une biscotte à Louis-II, Lucas Gourna-Douath est comme Ryad Boudebouz et Mathieu Debuchy sous la menace d'une suspension. S'ils prennent un nouveau carton jaune lors du derby, ils rateront la réception des Canaris, comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par notre fidèle potonaute ozzy.

 

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Visé également par Nice et Parme, le défenseur du Barça Jean-Clair Todibo fait l'objet d'une offre de prêt sec de la part de l'ASSE comme le révèle le journaliste de RMC Loïc Tanzi

L'AS Saint-Etienne a formulé une offre de prêt sec pour JC Todibo (Benfica / Barcelone). Mais l'ASSE ne peut pas se permettre de payer l'intégralité du salaire comme le fait Benfica. Dossier pas facile pour les Verts. Nice et des clubs italiens sont toujours dans le dossier #ASSE

— Loïc Tanzi (@Tanziloic) January 20, 2021

Assisté d'Amaury Delerue et de Yohann Rouinsard, Benoît Bastien sera au sifflet ce dimanche soir à GG. Le seul derby qu'il a arbitré, dans le même stade, avait tourné à l'avantage des vilains le 20 janvier 2019. Pour rappel, Romain Hamouma avait ouvert le score mais Nabil Fékir avait égalisé sur peno à la 65e avant que Moussa Dembele ne crucifie les Verts à la 95e sur une passe de Léo Dubois. Sainté reste sur 8 matches sans succès dirigés par le Spinalien (la dernière victoire stéphanoise en sa présence remonte au 16 septembre 2017, à Dijon).

 

Comme le rappelle L'Est Républicain, Nancy et Sochaux se disputeront ce soir le droit d'accueillir Sainté le 9 ou 10 février en Coupe de France. Le quotidien régional soulignent que les deux clubs ont décidé de faire tourner car ils priorisent le championnat. 16e avec un point d'avance sur le barragiste ruthénois, l'ASNL se bat pour le maintien. 7e, les Lionceaux caressent encore un petit espoir de retrouver l'élite via les barrages.

 

"Le stade Geoffroy-Guichard a été retenu pour des matchs de la coupe du monde de rugby de 2023 et plus largement abrite régulièrement des épreuves de football à fort rayonnement. A cet effet, l’éclairage de l’aire de jeu est resté sur une technique aujourd’hui dépassée en termes de maintenance, de possibilités scénographiques et de consommation d’énergie" reconnaît Saint-Etienne Métropole dans son dossier de consultation des entreprises récemment transmis aux maîtres d'oeuvre candidats à la rénovation de l'éclairage du Chaudron. On aura noté que enveloppe financière de ces travaux de rénovation s'élève à 1 200 000 euros hors taxes.

Mostafa Mohamed, qui n'avait plus joué depuis le 17 décembre dernier, a joué hier la dernière demi-heure du match remporté par Zamalek contre El Gouna lors de la 8e journée du championnat égyptien.

"L'affaire est définitivement close, le communiqué de la direction est clair, Mostafa Mohamed reste à Zamalek" a déclaré le directeur sportif des Chevaliers Blancs Ashraf Qassem en marge de la rencontre comme le rapporte Masrawy.

Mais l'ancien joueur de Zamalek Reda Abdel Aal invite le club à revoir sa position, comme le relaye Al Bidda. "Il n'a pas bien joué contre El Gouna car il veut partir. Son départ doit être approuvé, ce serait la meilleure solution pour toutes les parties. Zamalek ne bénéficiera plus des services de Mostafa Mohamed car le joueur est dans le flou, il a l'esprit ailleurs."

Porte parole de Zamalek, Essam Salem a indiqué à la radio On Time Sport l'imminent recrutement d'un nouvel attaquant. "L'équipe est à la veille de la Ligue des champions africaine, et ce sera difficile pour Mostafa Muhammad de jouer toutes les compétitions. Les grandes équipes ont besoin de plus d'un joueur à ce poste. Pacheco s'est vu proposer 3 attaquants pour choisir l'un d'entre eux, un joueur portugais, le deuxième italien d'origine égyptienne et le troisième camerounais."

 

Selon la dernière édition du Télégramme, Adrian Grbic a peu de chance de rejoindre les Verts.

"Selon nos informations, les discussions entre Saint-Etienne et le FC Lorient au sujet de l’attaquant international autrichien Adrian Grbic seraient désormais au point mort. Est-ce le manque de solutions financières ou la défaite à Strasbourg qui a fait retourner les Verts dans le clan des rivaux pour le maintien du FC Lorient ? Adrian Grbic représente une des solutions envisagées par l’ASSE pour muscler son son attaque mais Mostafa Mohamed, avec qui le club du Forez serait en négociation, aurait la préférence de Claude Puel…"

Repéré par les scouts franciliens de l'ASSE Jean-Claude Anquetil et Hamdane Karouni, le millieu offensif Ismaël Verhoeven (2008) s'est engagé aujourd'hui avec les Verts comme l'a indiqué aujourd'hui sur son compte facebook l'US Villejuif, club du Val-de-Marne dont est issu également le futur attaquant de l'ASSE Maysson Méité (2007).

Revenu vivre en banlieue après son expérience en Chine, l'ancien entraîneur des vilains Bruno Genesio évoque le derby dans Le Progrès. 

"Un derby à huis clos, c’est très spécial. À Geoffroy-Guichard, l’appui du public est encore plus nécessaire pour les joueurs. Quand je vois que les Verts ont eu quinze cas de Covid au moins... Mais dans un derby, le contexte, le classement, la forme du moment ou les absences, ne veulent pas dire grand-chose. 

Le 5-0 de Geoffroy-Guichard reste le derby le plus marquant, je peux comprendre que Nabil Fekir ait voulu montrer son maillot. Ce n’était pas du chambrage, juste une énorme joie à partager. La victoire 2-1, grâce à un but de Dembélé dans le temps additionnel, était un autre grand moment."

Alors que le club dont il a défendu les couleurs le premier semestre 2014 est particulièrement touché par le Covid-19, Benoît Trémoulinas ne souhaite pas que le derby programmé ce dimanche soit reporté, comme il l'a expliqué ce soir sur la chaîne de la Pravda.

"Il faut appliquer le règlement. Si à chaque week-end il y a un club qui dit qu'il faut une dérogation parce qu'il manque tel et tel joueur, on ne finit jamais le championnat. Déjà que ça a été une catastrophe de ne pas terminer le championnat la saison dernière, alors si on remet ça... Je pense que ce report arrangerait Claude Puel car Saint-Etienne est dans le dur. Si son équipe était 5e ou 6e, je ne suis pas certain qu'il réagisse comme ça."

 

En vue de la prochaine Coupe du Monde de Rugby, Saint-Etienne Métropole a décidé de remplacer les écrans géants de Geoffroy-Guichard et analyse actuellement les offres transmises par les maîtres d'oeuvre candidats à cette opération. D'après le programme joint dans le dossier de consultation des entreprises, les écrans seront encore plus grands qu'actuellement (60 m2 contre 50 m2) et auront une meilleure résolution. Coût estimatif des travaux (prévus au plus tard l'été 2022) : 800 000 euros hors taxes.

Face à une situation qu'il a qualifiée de grotesque et ubuesque, Claude Puel est apparu fier de ses troupes et toujours aussi combatif lors de la conférence de presse de fin de matinée :

"Je ressens un peu de fatigue mais pas de symptôme important. Je reste actif avec mon staff. C’est particulier de vivre le match par procuration. Il y avait un décalage entre ce que je voyais et la réalité de 45 secondes. C’était très particulier. On est en direct avec les images pas vraiment en direct. Tout est hors norme dans cette situation.
On a eu toujours une politique de prévention très élaborée. On avait déjà eu quelques cas isolés. Mais là c’était de façon exponentielle. La semaine dernière a été très particulière. J’ai dû arrêter la conférence de presse vendredi, car des cas se déclaraient d’heure en heure. Au fur et à mesure on devait s’adapter aux différents manques, changer et adapter l’équipe. J’ai été déclaré positif samedi matin. C’était compliqué de communiquer car on devait ‘adapter en permanence. Le docteur de la Fédération nous disait qu’il y avait un règlement à respecter. Communiquer d’heure en heure sur la situation et chercher à s’apitoyer sur notre sort n’était pas la bonne solution pour préparer une jeune équipe à ce défi. Je voulais que mon équipe et tous les jeunes joeuurs saisissent leur chance. On a été très présents et on a fait un très bon match. Différents éléments nous ont empêché de faire un bon résultat là-bas. On a répondu sur le terrain et en coulisse pour gérer cette situation hors norme. La semaine passée était complètement dingue, et les joueurs et le staff ont été extraordinaires.

On est dans une semaine encore dingue, et on va devoir jouer ce match car certains ne seront plus considérés cas positifs.
Ca impacte les matchs suivants avec des degrés de forme et des reprises progressifs, des risques de blessure pour les joueurs. Certains ont été très impactés par la maladie. On est au cœur de la problématique de jouer ces matchs, disputer un championnat dans ces conditions. Il n’y a aucune équité. On prend des risques avec notre santé. On se retrouve avec 18 positifs, c’est un cluster. On attendra le prochain test PCR, mais c’est une situation complètement dingue. Voilà le grotesque de la situation, les risques sanitaires pris, on nous oblige à jouer alors que le diffuseur ne paye plus les droits TV.
Quand je regarde le contenu de nos matchs depuis 10 matchs... A l’aller on avait au minimum fait jeu égal, on méritait le match nul. On n’est pas récompensé au niveau comptable, malgré l’adversité et les aléas qu’on subit. Quelle que soit l’équipe contre Lyon, je suis persuadé de l’investissement, de la motivation et du contenu de notre match. On est entreprenant, on donne tout.
Les joueurs ont envie d’en découdre quelles que soient les circonstances. Pas question de subir cette situation, de larmoyer sur ce qui nous arrive. On dénonce les faits, mais sur le match on sera bien présent au niveau de la mentalité et de l’investissement.
L’avantage des jeunes joueurs c’est qu’ils ont été élevés au biberon des derbies. Ils répondront présents."

Interrogé en conférence de presse sur la perf en défense centrale de Mahdi Camara dimanche, Claude Puel a loué l'état d'esprit et les progrès de notre n°8 : "Mahdi est un joueur avec une mentalité extraordinaire. Un joueur sur lequel l’ASSE peut s’appuyer. Il a fait des progrès sur le plan technique et sur le leadership. Il ne rechigne jamais, c’est un milieu de terrain, il a déjà joué latéral droit et il a fait une superbre prestation à Lyon. Avec un seul entraînement à ce poste de défenseur central, il n’y a eu aucun état d’âme de sa part, il a motivé ses partenaires, et répondu présent à ce poste là. Il en a certaines caractéristiques et après il faut l’accepter, il a ce don de soi, et l’intelligence de s’adapter à différentes situations. Nous verrons pour le prochain match sur qui nous pouvons compter et si Mahdi débutera au milieu ou en defence centrale. Mais dans sa relance et ses interventions il a été très performant."

Amputé de 14 joueurs (10 cas de covid et 4 blessés) ainsi que 8 membres du staff, l'ASSE a dû tout de même se présenter à Strasbourg dimanche. Une situation qualifiée d'ubuesque et grotesque par Claude Puel. Le coach stéphanois révèle aujourd'hui que le club alsacien a téléphoné à l'ASSE avant le match pour faire part de sa "vigilance".

"On a eu des démarches avant Strasbourg (ndp² : pour demander le report du match). De partout il nous a été intimé de jouer le match car le règlement suppose que 11 joueurs ou tous les gardiens soient indisponibles. Il en sera de même pour le match de Lyon. On est dans la compétition, et il n’y a pas de mansuétude entre les clubs comme le prouve l’appel du dirigeant de Strasbourg : la situation était grotesque, il fallait respecter le règlement sinon on avait match perdu sur tapis vert. On a même reçu un coup de téléphone d’un dirigeant de notre adversaire nous disant qu’il fallait respecter le règlement."  

Sauf flambée de nouveaux cas COVID au sein de l'effectif. C'est un des enseignements de la conférence de presse numérique de Claude Puel en fin de matinée.

"Un joueur déclaré positif est à l’isolement pendant 7 jours, il peut ensuite reprendre une activité individuelle après avoir obligatoirement passé un test d’effort.
Certains ont encore des symptômes, c’est vraiment à la carte pour passer à une autre étape physique. Un joueur peut être disponible sur une feuille de match, sachant qu’il n’aura pas eu d’entraînement collectif, donc pas une forme optimale. Six joueurs ne pourront pas être disponibles pour Lyon et quatre joueurs peuvent revenir, mais seront en manque d’entrainement car ils ne peuvent reprendre l’entrainement collectif avant le 23 ou le 24. Il faudrait cinq joueurs supplémentaires positifs pour reporter le match. On ne va pas souhaiter d’autres cas positifs pour avoir des matchs suspendus."
Par ailleurs, CP a fait le point sur les blessés : "Neyou continue à progresser dans sa réathletisation, on verra son échographie de contrôle et sa cicatrisation. Khazri a repris la course, mais ce sera sûrement plus long. Moueffek a pris une grosse béquille sur le genou et Gourna a une alerte musculaire, on verra s’ils sont disponibles ou non."

L'ancien défenseur du Toulouse FC, Jean-Clair Todibo, serait sur le départ selon le journaliste italien Gianluca Di Marzio. Le joueur, propriété du FC Barcelone, est actuellement prêté au Benfica Lisbonne mais son temps de jeu est assez famélique (90 min en Coupe du Portugal). Parme, Saint-Etienne et Nice, qui vient de recruter William Saliba, sont intéressés par le profil du joueur.

C'est le nom de l'épisode sorti le 17 janvier par la chaîne YouTube "Deux nuits avec". On y découvre une autre facette du milieu Yvan Neyou pendant un peu plus de 20 minutes.

Mariée à Sainté pendant six ans, l'AS Saint-Priest, dont sont issus le gardien Eldin Lolic (2004) et l'attaquant Kenzo Kies (2005), a décidé de divorcer avec les Verts pour se remettre avec son vilain ex comme l'avait révélé Le Progrès il y a trois mois.

Dans la dernière édition rhodanienne du quotidien régional, le président du club san-priot Patrick Gonzalez s'en explique.

"Nous avons apprécié le partenariat avec l’ASSE, l’aide financière, ce qui n’est pas neutre, et le bon contact avec Roland Romeyer et les dirigeants stéphanois. Il existait une humilité et une proximité, et je n’ai aucune critique à formuler. La fin de collaboration s’est bien passée. L’ASSE a compris notre démarche. Nos supporters, les instances, la Région, notre maire Gilles Gascon aussi, souhaitaient ce retour vers l’OL. Il est vrai que nos meilleurs U10, U11, U12 allaient déjà à l’OL. On est un peu la pépinière de l’OL. Pour les parents, c’était logique aussi pour une question de distance."

 

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou évoque le prochain match contre les vilains.

"L’union sacrée doit être décrétée. Chacun doit apporter sa contribution sans calcul. L’heure est grave. Il est grand temps de se bouger les arpions. Sortir notre ASSE du tunnel et retrouver le chemin de la victoire. Cela tombe bien. Le derby se profile. Coach, seul le résultat comptera ! Il faudra se mettre minable. Rendez-nous notre fierté stéphanoise ! Aucun moulachique ne sera toléré. Je souhaite à la fin du match me pitancher de bonheur et faire la pampille toute la nuit."