Sainté sur Santamaria ?
20/12 09:38
Selon la Pravda du jour, l'ASSE cherche un défenseur central, un milieu défensif et un avant-centre pour se renforcer à l'occasion du mercato hivernal. Au poste de numéro 6, le quotidien sportif évoque Baptiste Santamaria. Né à Saint-Doulchard (Cher) comme Mathieu Cafaro, cet ex-coéquipier d'Enzo Crivelli en équipe de France U20, passé par Tours, Angers et Fribourg évolue à Rennes depuis 2021. Ayant nettement moins de temps de jeu cette saison (10 matches, 5 titularisations) que les précédentes sous le maillot rouge et noir, il est resté sur le banc lors de l'écrasant succès (5-0) de son équipe contre les Verts au Roazhon Park le 30 novembre dernier.
Amougou pas prêt à jouer la prolongation ?
20/12 09:16
La Pravda du jour évoque le cas de Mathis Amougou (18 ans), titulaire lors des 8 premières journées et ayant fait 6 entrées en jeu très moyennes depuis lors. Extraits.
"L’ASSE entend sécuriser sa pépite en prolongeant son contrat sur une longue durée. Passé professionnel le 3 avril 2023, Amougou a paraphé un premier contrat de deux ans. Avant de prolonger d’un an, le 1er novembre de la même année, soit jusqu’au 30 juin 2026. À l’arrivée de KSV, en juin, il était convenu qu’il étire de nouveau son bail, avant de partir en prêt en L2. Mais Olivier Dall’Oglio avait souhaité garder un joueur dont la valeur marchande est estimée à 5 M€ par Transfermarkt alors que Leverkusen se montrait prêt à investir plus du double sur lui.
Amougou s’est fait à l’idée de découvrir la Ligue 1 avec son club formateur pour mieux partir l’été prochain. Mais pas d’allonger son contrat de trois ans, comme souhaité par ses dirigeants. Se retrouver lié jusqu’en 2029 ne lui convient pas. Lui veut seulement deux ans. Les Verts ont contre-attaqué en proposant de multiplier son salaire actuel (entre 12 000 et 15000 € brut mensuels) par trois. Plus des primes de participation et au mérite. Mais les négociations se retrouvent au point mort."
Guillou fier et Vert
20/12 08:41
Ancien défenseur de l'ASSE et actuel consultant sur beIN Sports, Patrick Guillou s'est confié au Télégramme. Extraits.
"Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à tirer le maximum de mes moyens. Comme je n’ai pas fait de centre de formation, j’avais quelques lacunes, mais j’ai réussi à les compenser grâce à mon cœur, mon énergie, mon volume de jeu. Et j’ai fait une carrière honorable. Quand j’étais gamin, j’aurais souhaité jouer en équipe de France, jouer la Coupe des clubs champions. Je n’avais pas le niveau parce qu’il me manquait la dernière marche pour aller encore plus haut. Mais ma plus grande fierté, quand on regarde dans le rétroviseur, c’est d’avoir joué dans des clubs historiques comme Saint-Étienne, comme Rennes, comme Sochaux et d’avoir connu trois montées avec ces clubs-là. Je voulais jouer en Bretagne parce que mon grand-père venait de là-bas (de Pont-Croix). Je voulais jouer à Saint-Étienne et j’ai eu la chance d’être capitaine. J’ai pu jouer en Bundesliga en Allemagne et en Ligue 1. Je n’ai aucun regret sur mon parcours.
Le stade le plus chaud dans lequel j'ai joué ? Geoffroy-Guichard est vraiment très très particulier quand il commence à gronder, dans le sens positif. Ensuite, je trouvais que, quand on jouait au Parc, avec la caisse de résonance qu’il y avait, avec ce qu’étaient capables de dégager les deux kops à l’époque, c’était quand même assez conséquent. Et enfin, j’ai eu la chance de jouer, puis d’être entraîneur dans plusieurs configurations du stade Vélodrome. Je l’aimais beaucoup avant la Coupe du monde 98, je trouvais que ça envoyait du lourd. Ensuite, comme ce n’était pas fermé, ça s’envolait et ce n’était plus du tout la même ambiance. Puis, je l’ai connu avec Bordeaux, je me suis dit : « C’est quoi ce stade de fou ». Depuis qu’ils ont refermé, quand il y a 60 000 personnes, c’est terrible. Mais ça peut être aussi bien un moteur que, quelques fois aussi, un frein au niveau de l’appréhension.
Tous mes maillots, tous mes souvenirs, ce sont mes parents qui les ont. Mais, avec Saint-Étienne, on a joué contre l’Inter où il y avait de gros joueurs. Je récupère le maillot de Zamorano. Il a toujours joué avec le numéro 9, mais celui que j’ai c’est le 18. Et lors de la Coupe du monde au Qatar, je reconnais "l’hélicoptère". Lui ne me connaissait pas mais je vais le voir et je lui dis : « Monsieur Zamorano, j’ai encore votre maillot à la maison. Mais, par contre, j’ai le 18. » Et il me dit : « Ah oui, c’est vrai. Car ça fait 1 + 8. » Et je lui dis : « Oui mais pourquoi ? » Il me dit : « A l’Inter, il ne pouvait y avoir qu’un numéro 9 : c’était Ronaldo. » Quand il y a Ronaldo qui arrive et qui demande le 9, tu donnes le maillot. Mon onze idéal des joueurs avec lesquels j'ai évolué ? Janot - Algérino, Wallemme, Sorin, Daf - Pedretti, Sarr, Meriem, Zanotti - Bruno Roux, Alex."
Larqué fait du Larqué
19/12 21:06
A l'antenne de RMC, Jean-Michel Larqué a évoqué ce soir la situation de l'ASSE.
"Nous avons ce que l’on mérite quand on veut à tout prix vendre le club. Tu as vendu le club à un actionnaire principal qui n’est jamais là. Tu as vendu le club à un président qui n’est jamais là. Tu as vendu le club à deux personnes, on baisse déjà dans la hiérarchie, qui sont avec leur ordinateur en train de chercher l’oiseau rare avec combien de passes il fait, combien de ballons il récupère.
Dans le même temps, tu as un directeur général qui est un garçon adorable, Jean-François Soucasse. Il ne sait plus où il en est, il en sait plus quel est son rôle. Il a deux garçons qui s’occupaient pas très bien du recrutement, eux ne travaillent plus du tout ou alors ils s’occupent du nombre de yaourts à commander ou des kilos de spaghettis, c’est Loïc Perrin et Samuel Rustem.
Quand tu ne travailles pas, déjà, et qu’en plus de ne pas travailler, tu n’as pas de talent, il ne faut pas t’étonner. Ton équipe, elle ne travaille pas, je parle du club en général. Ton équipe elle n’a pas de talent. Quand tu renforces une équipe de L2 qui l’an passé est montée avec beaucoup de cœur et beaucoup de réussite, on n’oublie pas le barrage contre Metz… Quand tu la renforces par un retraité de L1 et des joueurs de L2, tu as toujours une équipe de L2."
Comme Hérita, Piquionne votait Zoumana
19/12 19:55
"Les négociations entre l'ASSE et Eirik Horneland ont trouvé une issue positive ce jeudi. Il ne reste plus qu'aux deux parties à signer le contrat, sans doute dans la soirée, et à officialiser la venue de l'entraîneur norvégien chez les Verts" a indiqué ce soir la Pravda. A l'instar de Hérita Ilunga, Frédéric Piquionne avait pourtant prôné ce matin sur son compte X la nomination de son ancien coéquipier stéphanois Zoumana Camara.
"Je milite pour Papus Camara sur le banc de l’ASSE. Il coche toutes les cases du projet. Arrêtez avec vos entraîneurs étrangers alors que vous avez tout sur place ! Pourquoi ne pas donner la chance à nos entraîneurs de la nouvelle génération ? J’ai dit Papus comme j’aurais pu dire Habib Beye ou même d’autres. Ce que je pense vraiment c’est que le projet est bancal avec cette histoire de développement des jeunes. Ne faut-il pas des résultats pour justement permettre à ces jeunes de progresser dans un environnement de confiance ? À ce que je vois des matchs, c’est très compliqué et j'espère de l’expérience par ligne en janvier."
Ricky marque vite contre Katwijk
19/12 19:25
Sur son premier ballon, le supersub Ricky Van Wolfswinkel a marqué hier à la 47e minute en Coupe des Pays-Bas le 2e but de la victoire (3-2) de Twente (5e de L1 néerlandaise) contre Katwijk (D3). L'ancien avant-centre stéphanois, qui fêtera le mois prochain ses 36 ans, a claqué 3 pions cette saison en Eredivisie.
El Fakiri ? Brann qui pleure...
19/12 18:12
Selon le media norvégien Bergensavisen, l'adjoint d'Eirik Horneland, Hassan El Fakiri (qui a joué à Monaco et parle français) va venir avec lui à Sainté.
A 47 ans, El Fakiri est considéré comme ayant grandement contribué aux succès de Brann, en particulier dans le développement des jeunes au sein de l'équipe première.
Toujours selon BA, l'arrivée d'Horneland et de son adjoint sera officialisée vendredi ou samedi.
On refait le mastre ce soir à 20h45
19/12 13:59
On Refait le Mastre n°88, c'est ce soir en direct sur la chaine Youtube du site.
Eirik préfère Saint-Etienne à Saint-Louis ?
19/12 10:24
Alors qu’il était engagé dans la bataille pour le titre (à deux journées de la fin Brann Bergen avait 2pts d’avance sur Bodo/Glimt), Eirik Horneland était déjà il y a 3 semaines au centre de rumeurs sur son avenir.
A l’époque son nom circulait avec insistance du côté du club de Saint Louis en MLS.
Les médias norvégiens l’avaient alors interrogé sur un possible départ. Horneland avait expliqué qu’un changement d’environnement pourrait l’aider à « créer une nouvelle énergie », après une saison éprouvante. C’est à l’occasion d’une conférence de presse qu’il annoncera plus tard, au bord des larmes, son départ : "J'ai besoin d'essayer quelque chose de nouveau et de me tester à un autre niveau, de trouver une nouvelle inspiration pour profiter des meilleures années de ma vie. Travailler ici est exigeant."
Un départ regretté par son directeur sportif : "Nous avons travaillé d'arrache-pied pour qu'il reste. Malheureusement, cela s'est terminé par le départ de Horneland. C'est triste pour nous, c'est une personne fantastique et un excellent entraîneur", mais aussi par son leader au milieu, Felix Horn Myhre, pour qui son départ laissera "un vide important dans l’équipe".
Si on évoque largement depuis le début de semaine ses 3 dernières saisons à Brann (titre de champion de D2 en 2022, Coupe de Norvège et vice-champion en 2023 et de nouveau vice-champion en 2024), Horneland a précédemment coaché Haugesund (10è en 2017, 4è en 2018) et Rosenborg (3è en 2019). La 3ème place avec Rosenborg peut-être considérée comme une performance moyenne, le club étant champion de Norvège les quatre saisons précédentes. Horneland ne survivra d’ailleurs pas à un début de 2ème saison raté avec l’ex-club de Soderlund et Selnaes.
Il partira ensuite à Brann, d’abord comme entraîneur adjoint, puis comme n°1, l’année de la descente à l’issue d’un match de barrage épique (4-4) finalement perdu en décembre 2021 aux tirs au but.
La suite, c'est une progression fulgurante, jusqu'à ces dernières semaines, et un titre qui lui a échappé de très peu, avant, donc de sans doute découvrir le plus grand club du monde.
Un nouvel Eirik à l'ASSE ? (5)
19/12 07:33
La Pravda du jour évoque la très probable arrivée d'Eirik Horenland à l'ASSE. Extraits.
"Si son nom a également été évoqué en Autriche, le RB Salzbourg a finalement décidé de remplacer le Néerlandais Pepijn Lijnders par l’Allemand Thomas Letsch, hier. Une piste s’est également refermée pour Horneland en MLS, Saint-Louis City, ayant confirmé la venue du Suédois Olof Mellberg. Si Horneland possède encore une offre venue de République tchèque, la voie semble tout de même dégagée pour les Verts.
Ses prétentions salariales ne devraient pas poser de problème. Il touchait 16 800€ brut par mois au SK Brann. a composition de son futur staff, un peu plus. Horneland travaille depuis près de deux ans avec Hassan El-Fakiri (47 ans), ancien latéral gauche de l’AS Monaco (2000-2005) qui présente l’avantage de parler français mais serait toujours sous contrat avec le SK Brann. Cet obstacle ne semblant pas insurmontable, il devrait être rapidement levé et entériner la nomination de Horneland comme nouvel entraîneur des Verts."
La grosse commission obstrue la moitié de Geoffroy-Guichard
18/12 23:24
La grosse commission de discipline de la Ligue a encore brillé par son iniquité ce soir. Certes la décision, suite aux craquages de fumigènes à l'occasion de la réception de l'OM, d'infliger deux matches de suspension, dont un par révocation d'un sursis précédent, des parties basses des tribunes Paret et Snella ne nous étonne guère, tant le club stéphanois semble dans le viseur des autorités, pressées par un ministre de l'intérieur, certes démissionnaire, qui ne manque jamais de stigmatiser les supporters verts.
Mais que penser alors de la décision de n'infliger qu'un match de fermeture avec sursis, de surcroît, à la Brigade Loire, la principale section de supporters du FC Nantes qui avait forcé à deux reprises l'interruption de la rencontre contre Le Havre, après des jets d'objets et des tentatives avortées d'envahissement de terrain ? "Une sanction bien loin de l'ampleur qu'avait prise l'affaire, arrivant même aux oreilles de la politique. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, avait par exemple réclamé la dissolution du groupe de supporters, sans engager de procédure pour autant." précise même La Pravda.
Les deux kops de Geoffroy Guichard resteront toutefois ouverts face à l'OM en Coupe de France, dimanche 22 décembre, puisque la sanction ne prendra effet qu'à partir du 24 décembre.
Un nouvel Eirik à l'ASSE ? (4)
18/12 14:00
Selon une brève du Progrès il y a quelques minutes, le coach norvégien Eirik Horneland a donné son accord au club :
"L'entraîneur norvégien démissionnaire du SK Brann a bien donné son accord pour rejoindre le club stephanois. Il reste quelques détails contractuels à régler avant de finaliser l'arrivée du technicien de 49 ans. Reste à savoir s'il sera sur le banc dès dimanche pour la réception de l'OM (14 h 45) en 32e de finale de Coupe de France."
Rivera décisif et barragiste
18/12 08:04
Alors qu'il n'avait eu que 533 minutes de temps de jeu toutes compétitions confondues la saison dernière sous le maillot vert, Maxence Rivera (22 ans) a déjà joué 1240 minutes cette saison sous les ordres de l'entraîneur portugais Luis Castro. Ayant démarré les 16 matches de L2 que Dunkerque a disputés, l'ancien attaquant stéphanois a marqué 3 buts (celui de la victoire contre Rodez + un doublé sur le terrain de l'actuel leader lorientais).
Avant-hier, il a délivré de la tête une passe décisive sur le premier but de la victoire de son équipe contre un Stade Malherbe de Caen encore privé de Yann M'Vila et désormais antépénultième. Actuellement 3e de L2 à égalité de points avec le 2ème (le Paris FC de Timothée Kolodziejczak et Jean-Philippe Krasso) à 2 longueurs des Merlus, Maxence Rivera retrouvera Assane Dioussé ce dimanche à Auxerre en 32e de finale de Coupe de France.
Dunkerque, c'est le Brésil.
— Le Football en VOD LXXIV (@LeLxxiv8498) December 17, 2024
Non sérieux, des actions aussi bien travaillées, on n'en voit pas si souvent en Ligue 2, faut juste vibrer. pic.twitter.com/lMGbn6PfRo
Un nouvel Eirik à l'ASSE ? (3)
18/12 07:26
Eirik Horneland, qui a défendu les couleurs de Brann Bergen à l'instar de l'ancien milieu de terrain stéphanois Eirik Birkelund, est toujours favori pour devenir le nouvel entraîneur stéphanois selon la dernière édition de la Pravda. Le compte Nordisk Football a présenté hier ce Norvégien de 49 ans. Extraits.
La renaissance du SK Brann
Lorsqu’il est arrivé à Brann en 2022, le club et l’équipe étaient au bord de l’implosion. Rappelez-vous du scandale du nachspielet dans lequel douze joueurs s’étaient introduits dans le Brann Stadion, accompagnés de sept femmes, pour une orgie. Cette même année, le club a plongé en seconde division. Arrivé en cours d’année, le coach norvégien a été maintenu à la tête de l’équipe. Grâce à un recrutement très intelligent et à une toute nouvelle philosophie de jeu, le club est remonté aussitôt dans l’élite avec de nombreux records.
Plus grand nombre de points (81) -> le précédent record était Bodø/Glimt (79) en 2019.
Plus grand nombre de buts inscrits (95) -> le précédent record était Bodø/Glimt (83) en 2017.
Plus petit nombre de buts encaissés (16) -> le précédent record était Odds (19) en 1998.
Plus grand nombre de victoires (26) -> le précédent record était Aalesund (25) en 2019.
Plus grande marge avec son dauphin (23 points) -> le précédent record était Bodø/Glimt (16) en 2017.
Sa philosophie de jeu
Une fois remonté Eliteserien, son jeu basé sur un 4-3-3 offensif et intense a tout de suite fonctionné. Son idée est simple, proposer du beau jeu, en se reposant sur une grosse possession de balle pour contrôler la partie. Défensivement, Eirik Horneland aime bien les équipes capables de réaliser un pressing agressif et bien coordonné. À Brann, les joueurs allaient chercher haut les défenseurs adverses pour empêcher les relances et couper les lignes de passe. Cela nécessite un gros travail collectif en amont et une bonne cohérence collective. Avec Eirik Horneland, Brann c'était le football champagne !
Avec Eirik Horneland, Brann c'était le football champagne !🍾pic.twitter.com/ODMTWrqakq
— Nordisk Football (@NordiskFootball) December 17, 2024
Le bon coach pour Saint-Étienne ?
En cas d’arrivée du Norvégien à Sainté, un certain moment d’adaptation lui sera nécessaire avant de voir des résultats. N’oublions pas qu’il entraînera pour la première fois à l’étranger. Sa signature pendant la trêve hivernale serait donc très intelligente pour lui laisser du temps. En tout cas, il est clair que c’est un entraîneur capable de concerner chacun de ses joueurs, de les motiver et de tirer le meilleur d’eux-mêmes. C’est un bourreau de travail qui n’abandonnera jamais. À Brann, il n’a pas hésité à sacrifier de nombreuses heures de sommeil pour restructurer l’équipe et la développer.
Nous pensons que son profil pourrait vraiment correspondre à un groupe stéphanois qui n’est plus en confiance. C’est un entraîneur proche de ses joueurs. Capable de hausser le ton lorsque c’est nécessaire, mais aussi de féliciter et de pérenniser les bonnes habitudes. Si pour certains coachs la ferveur qui se dégage des travées de Geoffroy-Guichard pourrait mettre une véritable pression, pour Eirik Horneland cela ne devrait pas poser de problème. Lorsqu’il était à Brann, il a su absorber les décibels pour les transformer en véritable source de motivation, que ce soit en dehors ou pendant les matchs. Alors… n’hésitez pas sur les tifos et les fumis !
Si t'es bon, tu peux être le roi de Geoffroy
18/12 07:07
Ancien chouchou du Chaudron et actuel entraîneur des gardiens de l'équipe de France Espoirs, Jérémie Janot s'est confié sur la chaîne youtube La Voix des gardiens. Extraits.
"Ma meilleure période à Sainté ? Il y en a eu deux en fait. L’année de la montée, avec Frédéric Antonetti, quand je décroche le trophée UNFP de meilleur gardien de Ligue 2. J’étais bien avec le coach Antonetti. Il m’avait convoqué en début de saison. Il m’avait dit : « tu veux jouer en Ligue 1 l’année prochaine ? Il faut que tu me gagnes 10 points cette année. » Tout le temps il était là, à chaque séance de frappes. Il ne lâchait rien. Lui il m’a appris vraiment qu’au haut niveau, tu ne peux pas avoir le moindre relâchement. Je me sentais numéro un, j’avais un matelas pour ma confiance, mais je n’avais pas un chèque en blanc. Il fallait que je sois performant. Il me disait tout le temps : « l’ennemi du sportif de haut niveau, c’est le relâchement. »
Après, ma meilleure saison en Ligue 1, il y a 2006-2007 où je suis bien, je fais des gros matches. Mais je pense que vraiment ma meilleure saison, c’est 2009-2010, quand on se maintient avec 26 buts marqués [27 en fait, ndp2]. On galère toute l’année, c’est la saison de la prise en fonction à la trêve de Christophe Galtier [dès le 16 décembre en fait, suite au limogeage d’Alain Perrin, ndp2]. Cette année-là, je suis le gardien qui fait le plus d’arrêts, 140. Je suis en moyenne à 80% de tirs arrêtés. Je suis juste derrière Hugo Lloris. Je disais tout le temps dans le vestiaire : « Excusez-moi les gars, je suis 2ème derrière Hugo Lloris, la prochaine fois, j’essaierai de faire mieux que le gardien de l’équipe de France ». C’était mon côté un peu grande gueule.
Elie Baup m’a appris un truc. Un jour, on a fait un retour vidéo et j’ai dit : « non mais là, ce n’est pas de ma faute. » Il m’a dit : « Jérémie, quand tu prends un but, c’est toujours de ta faute. Mais il faut analyser le degré. Ça peut être 100%, 50% ou 5%. Mais tu ne peux pas me dire que ce n’est pas de ta faute. Si on prend un but, c’est qu’à un moment ou à un autre, il y a quelque chose qu’on n’a pas fait. Ça peut être l’arrêt, ça peut être la commande au bon moment. Sur l’instant T, sur le centre en retrait, tu ne peux rien faire, il te met une bombe à bout portant. Mais sur le ballon en profondeur 30 secondes avant, est-ce que tu ne peux pas y aller ? Est-ce que tu ne peux pas dire « laisse ». Tu peux peut-être couper l’action avant qu’elle ne se produise. Avoir cette mentalité de se dire : « j’aurais pu faire mieux. » Si tu n’as pas cette mentalité, tu ne progresses pas, tu vas toujours rester sur tes acquis.
Geoffroy-Guichard, c’est un stade de fou, un vrai stade de football. Je me souviens que Robin Risser était à Strasbourg, il est parti au Red Star. Strasbourg était venu jouer ici, je viens le voir car je sais qu’il était dans le groupe. On se fait signe et à la fin il me dit : « Waouh, c’est un stade de fou ici ! » Je lui dis : « ouais, c’est comme ça depuis… » Moi je l’ai connu en 1993, depuis 1993 c’est pareil. J’ai joué des matches pour le maintien, pour la montée… Ici, c’est une institution. J’espère que dans 30 ou 40 ans ce sera toujours pareil. C’est l’ADN stéphanois.
J’ai vécu des époques où on s’est fait siffler. Geoffroy-Guichard, c’est une arène, il faut répondre présent. Si t’es bon, tu peux être le roi de Geoffroy. Si t’es pas bon, les soirées peuvent être longues, les marches en ville peuvent être longues, tes courses à Auchan Villars peuvent être très longues. Il faut être à la hauteur. En plus c‘est un public de connaisseurs. Ils ont tellement eu de bons gardiens ici : Claude Abbes, Curkovic, Castaneda… Pardon à tous ceux que j’oublie, ils ont fait l’histoire de ce club. Mais ils sauront tout de suite reconnaître un bon d’un mauvais gardien.
Le podium de ma carrière, les 3 images fortes . En 3e position, mon premier match à Toulon. C’est mon premier match en Ligue 2. Quand t’es gamin et que tu te dis « putain, un jour j’espère que je jouerai en pro ». Ce jour là arrive, tu réalises le rêve. Tu joues en pro ! A la 2e place, je mets la montée, dans sa globalité, avec Fred Antonetti. C’est une année compliquée, on est rétrogradé en début de saison administrativement car il manquait de l’argent, c’est Roland Romeyer qui sauve le club avec son entreprise. On doit monter sinon le club peut avoir des soucis. Il est racheté entretemps par Bernard Caïazzo. Cette saison-là, franchement, elle était extraordinaire. Après les Verts de 1976, je pense que c’est l’équipe qui a le plus correspondu aux valeurs de Saint-Etienne.
A la première place, je mets un arrêt. Si on perd, on descend en National. Notre meilleur joueur Willy Sagnol ne joue pas, il se blesse. On joue contre Troyes. S’il nous bat, Troyes se maintient en Ligue 2. 83e minute devant les Magic Fans, j’ai un duel, un face à face avec Stéphane Laquait qui n’en loupait pas beaucoup. Je gagne ce duel. Le président était venu nous voir avant. Il nous avait dit : « Si on perd, il y a dépôt de bilan. » Un peu à la bordelaise. En ne faisant pas cet arrête, j’aurais été un peu le gardien de la mort du club. C’est l’arrêt le plus important de ma carrière."
Mahdi Camara, le maillon fort brestois
17/12 20:24
Faisant le bilan de la saison actuelle des Brestois (7èmes en Ligue des Champions avec 6 points de plus que le QSG et 11èmes en Ligue 1 avec 6 points de plus que le barragiste stéphanois), Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara.
"Après avoir été un des grands artisans de la saison 2023-2024 de haut vol des Pirates, Mahdi Camara continue sur le même rythme. Le milieu de terrain enchaîne les matchs sans sourciller, sans baisser de niveau. Le milieu box-to-box est l’un des chaînons essentiels du projet de jeu brestois, le maillon fort, qui fait le lien entre le bloc défensif et l’attaque. Une courroie de transmission bien huilée et infatigable. Au contraire, il s’adapte aux différents systèmes avec brio, en 4-3-3 bien sûr, mais aussi en double pivot, où il se mue dans un rôle plus défensif, ou encore dans un 4-4-2. Rarement blessé, Camara est capable d’enchaîner grâce à une condition physique exceptionnelle forgée durant la trêve estivale, il a été 12 fois titulaire sur 15 matchs en Ligue 1 et 6 fois en Ligue des champions, ce qui démontre son caractère indispensable."
Le capitaine des Violets savoure sa victoire contre les Verts
17/12 19:55
Dans La Dépêche du Midi, le capitaine toulousain Vincent Sierro revient sur la victoire du TFC contre l'ASSE.
"Ça fait toujours plaisir de gagner au Stadium. Surtout vu le scénario car c’est la première fois que le TFC l’emporte cette saison après avoir été mené. Cela montre le caractère du groupe. La dynamique dans laquelle on est, la confiance en nos qualités. Lorsque les Verts ont ouvert le score, on n’a pas douté. On est parvenu à recoller au score de suite. Après, on sentait qu’on avait ce petit quelque chose pour passer l’épaule devant et, au final, gagner la rencontre.
Nos derniers succès sont construits avec tranquillité. On ne cherche pas à jouer à tout prix quand ce n’est pas possible. On s’adapte à la partie, à ses besoins, à son scénario. Face à Saint-Etienne, on a eu beaucoup moins la possession que ce à quoi on s’attendait. Cependant, on a concédé très peu d’occasions. On agit en conséquence. On est l’équipe qui concède le moins d’expected goals derrière le Paris Saint-Germain, va veut dire quelque chose.
Après notre victoire contre les Verts, le coach a dit qu’on s’était offert le droit de rêver. On aimerait tous retrouver l’Europe. Les supporters ne demandent que ça, nous les joueurs autant. La condition, c’est d’être performants sur l’intégralité de la saison. Il n’y a pas de secret. On aime jouer, se trouver dans les petits espaces comme dans la profondeur. Petit-périmètre et verticalité, on a les deux cordes à notre arc.
Le but n’est pas d’avoir le ballon pour avoir le ballon, mais bien de créer du danger. Notre coach est tellement fort en tactique, il regarde plein de matches, il te parle de plein de joueurs. Et puis il y a son adjoint Jordan Galtier qui filme l’entraînement, en dissèque des petites séquences et on bosse dessus. Ça te fait progresser. Sur notre liste pour le Père Noël, je vais inscrire un ticket européen. Ce serait pas mal, non ?"
C'est encore Marseille, bébé !
17/12 16:52
Dimanche, les garçons auront fort à faire pour aller décrocher un ticket pour les 1/16è de finale de la Coupe contre Marseille.
Pour les filles, pas de souci, elles rentrent directement en 1/16è de finale de la Coupe de France, et le tirage leur a aussi offert la réception de Marseille. Mission sur le papier moins compliquée pour les Amazones, puisque Marseille pointe à la 4ème place de D2, à 5pts du leader lensois.
L'occasion pour Cindy Caputo et ses coéquipières de martyriser de nouveau le club qui fut notre rival n°1 lors de la montée il y a 2 saisons.
Aleksic buteur contre Rizespor
17/12 15:11
Danijel Aleksic avait suscité plein d'espoirs à son arrivée dans le Forez à l'été 2011. 2 saisons et demie plus tard, le jeune serbe avait pourtant quitté Saint-Etienne avec seulement 58 minutes disputés avec les pros, pour 33 matchs et 10 buts avec la réserve.
l'attaquant de 33 ans s'est rattrapé depuis, réussissant d'abord dans le championnat helvétique (Saint-Gall), puis s'imposant ensuite pendant 6 saisons en Turquie (Basaksehir).
Recruté cet été par Konayaspor (Turquie), il a marqué ce week-end son 3ème pion en 16 rencontres, le but de l''égalisation face à Rizespor (1-1). C'est son 4ème but de la saison toutes compétitions confondues. (vidéo à partir de la 5ème minute)
ODO remercié
17/12 10:00
Après avoir été écarté de l'équipe première dans un tweet aussi lapidaire que manquant de classe, l'ASSE annonce avoir trouvé un accord pour le départ d'Olivier Dall'Oglio ainsi que de son adjoint Grégory Pérès.
Le coach a ainsi reçu les remerciements qu'il méritait pour sa montée en L1, et a pu - chose rare - s'exprimer sur son parcours en Vert :
"L'entraîneur, ainsi que son adjoint Gregory Pérès, quittent l'ASSE avec l’empreinte de la montée, à laquelle ils resteront à jamais associés. L'ASSE tient à remercier Olivier et Grégory pour leur professionnalisme et leur engagement tout au long de leur parcours à l'ASSE.
Ivan Gazidis, Président de l'ASSE : « Nous tenons à remercier Olivier Dall'Oglio pour tout ce qu'il a apporté à l'AS Saint-Étienne, et en particulier pour le rôle central qu'il a joué dans la remontée du club en Ligue 1. Avec l'ensemble du Peuple Vert, supporters, salariés et joueurs, nous garderons en mémoire ce succès qui a marqué le club, ainsi que les qualités humaines d'Olivier. Nous lui souhaitons, ainsi qu'à Grégory Pérès, le meilleur pour la suite de leur carrière. »
Olivier Dall'Oglio : « Je tenais à exprimer ma sincère gratitude pour l'accueil chaleureux reçu depuis mon arrivée avec mon adjoint Grégory Pérès, de la part des dirigeants, de l'ensemble des salariés et des supporters stéphanois. Je suis très heureux et chanceux d’avoir vécu une intense année dans ce club mythique, avec une incroyable montée, riche en émotions, en partage, en joie… Je n’oublierai jamais cette intense énergie dégagée par le Peuple Vert dans ce bouillant Chaudron, mais aussi partout dans le pays. À l’ensemble des personnes qui m’ont témoigné leur attention, leur affection, leur soutien, faute de pouvoir leur répondre individuellement, je leur dis du fond du cœur "Infiniment Merci", FIER D'ÊTRE VERT ! »
Neyou fait (ya)mal au Barça
17/12 09:50
Titulaire pour la 12ème fois dimanche à l’occasion de la 17ème journée de Liga, Yvan Neyou a frappé un grand coup avec Leganes, en allant s’imposer sur la pelouse du Barça, 1-0.
La performance de Neyou a été très commentée en Espagne suite à un tacle sur Yamal qui a occasionné une blessure à la cheville de ce dernier.
Au point que notre ex-milieu, vivement attaqué sur les réseaux par les supporters du Barça, a dû se justifier après le match : "Le tacle sur Lamine Yamal ? Je ne vais pas le laisser marquer un but".
A l’issue de cette victoire, l'ancien milieu de terrai camerounais des Verts remonte à la 15ème place, 4 points devant l'antépénultième et premier relégable, l’Espanyol Barcelone d'Irvin Cardona.
Le promu Leganés s'est donc imposé sur le terrain du leader pour la première fois de la saison à l'extérieur après 8 tentatives infructueuses. Aux promus stéphanois d'en faire de même au Parc le 12 janvier prochain !
Hognon pour relancer Valenciennes
17/12 08:12
Neuf mois après s'être fait virer du GF38 (actuellement 12e de L2), l'ancien défenseur central stéphanois Vincent Hognon (50 ans) s'est engagé hier avec le VAFC (présentement 12e de National 1). L'ex-entraîneur du FC Metz retournera en Moselle dès ce dimanche pour étrenner ses nouvelles fonctions en 32e de finale de Coupe de France sur le terrain de Thionville (10e de son groupe en National 2).
Laurey viré
17/12 07:43
"Le FC Martigues informe que son entraîneur principal, Thierry Laurey, a été suspendu de ses fonctions" a annoncé hier le club promu en L2, actuellement lanterne rouge à 6 points de l'antépénultième et barragiste caennais. Agé de 60 ans, l'ancien joueur des Verts et ex-recruteur stéphanois s'était engagé avec le club provençal le 2 juillet. Ecrasé 4-0 le week-end dernier dans sa ville natale, il n'aura pris que 9 points en 16 matches cette saison (2 victoires, 3 nuls, 11 défaites). Pour rappel, il était en balance avec Olivier Dall'Oglio pour succéder à Laurent Batlles à l'ASSE il y a an mais Gérard Fernandez avait mis son véto.
On jouait bien à Saint-Etienne
17/12 07:19
En présence de plusieurs anciens internationaux algériens, un hommage a été rendu à Rachid Mekhloufi mercredi dernier à la Grande Mosquée de Paris. Lors de cette soirée, une interview de l'ancien meneur de jeu stéphanois a été diffusée. Extraits.
"Il y avait un Israélite qui était à Sétif et qui avait un petit journal, Le petit Sétifien. Deux feuilles… Il avait un frère qui était vers Saint-Etienne, à Roche-la-Molière. Il était un peu recruteur de l’AS Saint-Etienne. Il lui a écrit un mot en disant « voilà, j’ai un jeune à Satif qui est formidable, etc., etc. » Le bonhomme est allé voir Saint-Etienne et Saint-Etienne m’a envoyé un billet d’avion. Il y avait 3 frères : un journaliste, soi-disant, un instituteur et un qui était en France. C’est l’instituteur qui m’a matraqué. C’est terrible, ça. C’est cet instituteur qui me giflait, enfin, qui giflait tout le monde, bien sûr. C’est lui qui m’a dégoûté de l’école. C’est son frère qui m’a repéré. C’était la famille Setboun. Saint-Etienne m’envoie un billet, j’arrive à Lyon. Monsieur Garonnaire m’attendait à l’aéroport et on a pris le train.
Finalement, je suis allé directement au stade. Je me rappellerai toujours, c’était une journée de soleil magnifique. C’était le 4 août 1954. Au stade je trouve un bonhomme qui était l’entraîneur. Jean Snella. Heureux, d’une gentillesse extraordinaire. Dans la continuité du Français sympa, sans problème. Il m’a dit : « écoute, allez, on y va sur le terrain, on va te donner l’équipement, tout ça ». C’était un jeudi. C’est incroyable ça, je m’en souviens comme si c’était hier. On va à l’entraînement, on s’amuse, on a tout de suite vu que j’avais des qualités. Le dimanche, on joue un match amical de préparation. C’était contre Grenoble ou Limoges. Grenoble je crois. On gagne 6-2 et je marque 3 buts.
C’est à partir de là que ma carrière a été lancée, c’est à partir de là que je dis que j’ai eu de la chance d’être tombé sur un Monsieur comme ça, qui avait les mêmes principes de jeu que moi. Disons plutôt que j’avais les mêmes principes que lui. Imaginez une seconde que je sois tombé sur un entraîneur défensif et qui veut jouer physiquement. Je n’aurais pas fait cette carrière, j’aurais peut-être été éliminé car j’étais frêle, etc. Mais lui, il a décelé les qualités techniques, de vitesse, etc. Il m’a fait jouer dans ce sens. Bien sûr, il a fallu attendre 2 mois parce que Sétif n’avait pas envoyé l’autorisation de jouer. J’ai fait mon premier match à Nice. Regardez l’intelligence de ce Monsieur. Il ne m’a pas fait débuter à Saint-Etienne, il m’a fait débuter à l’extérieur. Il s’est dit : si je le fais démarrer à Saint-Etienne et qu’il joue mal, le public…
Le public est un public connaisseur. Il a tout de suite senti qu’il y avait quelque chose chez ce gamin de 18 ans, une patte. Bien sûr, j’ai un bon contact avec tout le public. Bien sûr, deux ans après, on est champion de France. En 1956-1957. Entretemps, Monsieur Snella avait bouleversé complètement l’équipe. Quand je suis arrivé, il y avait une équipe de gens âgés, qui avaient 30 ans et plus. Lui a décelé une jeunesse qui était en réserve amateur. Il a intégré tous ces joueurs : Ferrier, Tylinski, Peyroche, Goujon. Tous ces garçons qui étaient de ma même catégorie, il nous a mis dans le bain et un an après on était champions de France.
C’est là où l’école stéphanoise a démarré, avec cette assise technique, ce fond de jeu, cette joie de jouer. C’était la première chose que Jean Snella nous inculquait : « un joueur de football qui n’a pas de joie de jouer, il vaut mieux qu’il aille à l’usine. » J’étais très heureux, d’autant plus qu’un an après, il y a la sélection, l’équipe de France, le titre de champion du monde militaire en Argentine, etc.
J’ai quitté clandestinement la France alors que je venais de passer 4 années merveilleuses à Saint-Etienne. J’avais comme entraîneur un Monsieur qui était magnifique, j’avais des partenaires qui étaient d’une correction extraordinaire. Et puis on jouait bien au football. C’est ça qui est important pour moi. On jouait bien à Saint-Etienne. Mais c’est peut-être mon côté de Sétif qui a réagi, quand à 8 ans j’avais vu des mitrailleuses en train de tirer sur des gens. C’est possible que ce soit ça qui m’ait décidé à passer le pas.
Je ne l’ai pas dit à l’entraîneur. Je vous ferai passer l’interview que j’ai faite à un internaute de Saint-Etienne [entretien paru en 2007 sur notre site et republié le mois dernier, ndp2] , je disais que je ne l’ai dit à personne à Saint-Etienne, même pas à mon frère qui était là-bas. Et ensuite, pendant 4 ans, j’ai complètement occulté Saint-Etienne. Je ne voulais pas que mes amis de Saint-Etienne soient embêtés, d’autant plus que mon frère était avec moi à Saint-Etienne. Il a été tarabusté par les flics. Il était préparateur en pharmacie, il a été matraqué. Je ne voulais pas que des Messieurs de Saint-Etienne comme Jean Snella, Roger Rocher, etc. puissent être embêtés. J’ai préféré faire le black-out total."
Comolli et Wantier condamnés
16/12 22:22
Ex-directeur sportif de l'ASSE (du 1er juillet 2004 au 31 août 2005 et du 9 novembre 2008 au 4 octobre 2010), l'actuel président du TFC Damien Comolli a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Marseille à une amende de 30 000 euros et un an d’inéligibilité pour avoir eu recours à un faux agent, John Valovic-Galtier (fils adoptif de Christophe Galtier), qui a contribué au recrutement du potonaute Galette89 (Jordan Galtier) au poste d'entraîneur adjoint du TFC.
Ancien responsable du recrutement de l'ASSE (de 2015 à 2020) officiant depuis 2 ans à l'AJ Auxerre, David Wantier, qualifié par le procureur d'"agent de façade" et de "prête-nom" a quant à lui été condamné à trois mois de prison avec sursis, à trois ans d'inélégibilité et à une amende de 5 000 euros. Resté proche de Loïc Perrin dont il a été longtemps l'agent, David Venditelli a été condamné à un an de prison avec sursis, 200 000 euros d'amende et une inéligibilité de cinq ans.
Hérita vote Zoumana
16/12 21:24
"Quel plaisir de retrouver à Marrakech mon ex-coéquipier et frère, Papus ! À Saint-Étienne, nous avons partagé bien plus que le terrain, des souvenirs forts et inoubliables" a posté hier Hérita Ilunga sur son compte X. "Son parcours d’entraîneur, sa vision moderne et son expertise font de lui un profil parfait pour un projet ambitieux. Exactement ce dont l’ASSE aurait besoin ! Bon courage et à bientôt coach" a ajouté l'ex-latéral gauche des Verts et actuel président de l’Union des Footballeurs du Congo.
Un nouvel Eirik à l'ASSE ? (2)
16/12 20:37
La Pravda confirme ce soir la piste révélée hier par Foot Mercato menant à Eirik Horneland, qui a défendu les couelurs de Brann Bergen à l'instar de l'ancien milieu de terrain stéphanois Eirik Birkelund. Extraits.
"Horneland intéresserait plusieurs franchises de la Major League Soccer (MLS), le Championnat nord-américain, un club de République tchèque et l'AS Saint-Étienne. Élu entraîneur de l'année 2022 dans son pays, il aurait déjà rencontré le board stéphanois. Cela accréditerait la thèse selon laquelle le limogeage de Dall'Oglio de son poste d'entraîneur des Verts samedi ne résulte pas de la défaite à Toulouse mais de la volonté d'un changement radical de cap programmé par ses nouveaux dirigeants.
Selon une indiscrétion venue de Norvège, les négociations avanceraient assez vite. Un cap décisif quant à sa possible venue chez les Verts pourrait être franchi jeudi. Horneland n'a, jamais entraîné à l'étranger mais il possède des atouts : son 4-3-3, soit le même système de jeu préférentiel que Dall'Oglio, a fait ses preuves dans son pays. Il a réussi dans le club de Bergen, deuxième ville de Norvège mais première en termes de passion pour le football.
Horneland a notamment eu Hassan El-Fakiri (47 ans) comme adjoint. Cet ancien international norvégien d'origine marocaine (8 sélections) connaît déjà le Championnat de France pour y avoir joué avec Monaco (2000-2005). Celui-ci parle français. Ce qui n'est pas (encore) le cas de Horneland."
Le grand respect d'Idriss pour Gomis
16/12 07:40
Installé dans le Var où il vient de finir sa carrière en Régional 2 à Saint-Tropez, Idriss Ech Chergui (39 ans) rend hommage dans Monaco-Matin au jeune retraité Bafé Gomis, son ancien coéquipier de la très belle génération des 1985 (avec Loïc Perrin, Carl Medjani et Samy Houri).
"Au centre de formation, c'était un peu la guerre au meilleur buteur. Je me suis pas mal servi de Bafé parce que c'était un super joueur d'appui. On est tous fiers de sa carrière, il a beaucoup travaillé pour en arriver là. J'ai un grand respect pour lui car il ne change pas avec le temps : il est respectueux et essaie de faire plaisir aux gens."
Bentayg décisif contre Enyimba
16/12 07:22
S'il n'a pas pris part hier au succès de Zamalek, Mahmoud Bentayg a été passeur décisif (du genou !) une semaine plus tôt en Coupe de la Confédération lors du match nul 2-2 des Chevaliers Blancs sur le terrain d'Enyimba (Nigéria).
Zamalek 🇪🇬 take the lead!
— Pan-Africa Football (@PanAfricaFooty) December 8, 2024
The defending #CAFCC champions are ahead in Nigeria with a strike from Seifeddine Jaziri. The Tunisian scored after a direct sequence.
Enyimba 🇳🇬 0-1 Zamalek 🇪🇬 through 35 minutes.#Zamalek #ZamalekSC #MostTitledIn20C #TotalEnergiesCAFCC pic.twitter.com/rOi2MKH3GJ
Le latéral marocain prêté avec option d'achat par l'ASSE a encore 3 matches de championnat égyptien au programme pour finir l'année 2024 : contre Ceramica Cleopatra le 19 décembre, El Geish le 24 et Al Ittihad le 29.
Batubinsika est le moins bon des meilleurs
16/12 07:07
La Pravda a actualisé aujourd'hui son classement des meilleurs joueurs par équipe depuis le début de saison de L1.
1. Cherki (vilains) : 6,50
2. Ben Seghir (Monaco) : 6,23
3. Dembélé (Paris) : 6,22
4. Guessand (Nice), Rulli (Marseille) : 6,07
6. Chevalier (Lille) : 6
7. Traoré (Auxerre) : 5,92
8. Kusanov (Lens) : 5,91
9. Blas (Rennes), Simon (Nantes) : 5,71
11. Agbadou (Reims) : 5,64
12. Touré (Le Havre) : 5,62
13. Santos (Strasbourg) : 5,57
14. Restes (Toulouse) : 5,47
15. Del Castillo (Brest),Fofana (Angers) : 5,40
17. Nzingoula (Montpellier) : 4,89
18. Batubinsika (Saint-Etienne) : 4,79