Sur Oxygène Radio, l'ancien entraîneur angevin Stéphane Moulin est revenu sur le match nul entre l'ASSE et le SCO.

"Je pense que le public a joué beaucoup sur ce match. Les Verts étaient menés 2-0 mais leurs supporters ne les ont pas lâchés. Quand ils reviennent à 2-1, ils sentent que c’est possible et d’un seul coup…. Ils étaient un peu dans le formol et ça les a réveillés. Les supporters ont réussi à transcender leur équipe. Fort de son avantage de deux buts, le SCO avait la place pour tenir cette équipe à distance mais tout le mérite revient aux Stéphanois. Sur le 3^e but stéphanois, ça part d’une touche. Il y a de la déconcentration. Peut-être que Belkebla doit faire faute mais Davistashvili joue vraiment merveilleusement le coup. Pour moi il n’y a absolument rien à dire sur le but du 3-3, il y a penalty ! Quelle mauvaise défense du Stéphanois ! Par contre Farid El Melali a joué sur ses qualités.

Ça m’a étonné que Davitashvili n’ait pas été titularisé. C’est le détonateur de l’équipe. C’est le joueur qui dynamise l’équipe et qui est capable de faire des différences. J’ai été extrêmement surpris qu’il ne débute pas la rencontre. Le coach stéphanois a ses raisons que nous ne connaissons évidemment pas. Quand j’ai vu entrer Davitashvili, je savais pertinemment que ça allait modifier des choses parce qu’en première mi-temps, à part un ou deux tirs de loin, les Verts ont eu du mal à s’approcher des 16 mètres angevins.

Un nul à l’extérieur est toujours un bon point et chez un concurrent direct, c’est un excellent point. C’est important de ne pas perdre et de laisser les Verts à distance. Les Stéphanois vont devoir reprendre 9 points aux Angevins. Vu le nombre de matches qu’ils gagnent, je ne vois pas comment ils pourraient le faire. Les Verts ont encore pris 3 buts. Je crois que l’ASSE a la plus mauvaise défense de Ligue 1, ce n’est pas un hasard. Je pense que c’est plié, Le Havre et Montpellier ne rattraperont pas Angers. Après, le SCO doit se méfier de la place de barragiste mais il est dans une bonne dynamique."

Après avoir joué la seconde période contre l'Irlande du Nord (victoire 4-0) puis la première mi-temps contre l'Ecosse le surlendemain (défaite 2-0), l'ailier stéphanois Samuel Fuleki a joué ce lundi le dernier quart d'heure du match perdu 2-1 par son équipe de Roumanie U16 contre le pays hôte pour boucler ce tournoi UEFA qui s'est déroulé à Chypre.

En traversant la Manche, Mathis Amougou a fait le choix de travailler moins pour gagner plus (d'oseille, pas de matchs).

Alors qu’il a fait le 24 janvier sa dernière apparition sous le maillot vert à Auxerre d’où il a ramené un nul, depuis son arrivée il n’a pas foulé les terrains, se contentant de 3 bancs.

De sa position, confortablement assis sur son paquet de £, il a pu voir Brighton (2-1 en Cup, 3-0 en championnat) et Aston Villa (2-1 en championnat) dominer sa nouvelle équipe.

Début mars, le double affrontement contre Copenhague en 1/8è de finale de l’Europa Conférence League lui donnera peut-être l’occasion d’enfin transpirer un peu. Et de ne plus perdre ?

On Refait le Mastre, l'émission radio de Poteaux Carrés, c'est ce soir, en direct à 20h45 sur la chaîne Youtube du site.

On vous attend pour participer, sur le forum, sur le chat Youtube et sur les réseaux sociaux.

S'ils ont été moins ridicules que les Verts 5 mois plus tôt dans le même stade, les Montpelliérains ont été défaits 2-0 hier à l'Allianz Riviera par les prochains adversaires des Stéphanois (ce samedi à 17h00 dans le Chaudron). Comptant 4 longueurs de retard sur Sainté, le MHSC, qui a récupéré sa place de plus mauvaise défense de L1 laissée la veille à l'ASSE, s'est fait balader sur la Promenade et s'est montré inoffensif à l'exception d'un tir sur la barre de Tanguy Coulibaly à la 88e minute. Andy Delort est encore apparu en manque de jus au sein d'une attaque qui a vu partir Arnaud Nordin, Akor Adams et Mousa Al-Tamari lors du mercato hivernal.

A l'issue de cette rencontre, Jean-Louis Gasset s'est efforcé de positiver. "La confiance est toujours là, il nous reste 90 jours à vivre ensemble et tout se jouera dans le money-time contre nos concurrents directs (Saint-Etienne, Le Havre, Reims à domicile. Auxerre, Angers et Nantes à l'extérieur). On a deux recrues qu'on remet en forme (Andy Delort et Bamo Meité), on va récupérer Modibo Sagnan et Kiki Kouyaté revient de sa blessure au genou. Cela nous fera des atouts pour le sprint final."

Des déclarations dans le droit fil des propos tenus par l'entraîneur montpelliérain mercredi dernier sur la chaîne youtube de Montpellier Méditerranée Métropole. Extraits.

"Quand je vois que les équipes du bas du classement avancent très doucement, je me dis qu’en faisant deux victoires d’affilée il y a quelques temps, on a recollé. On n’est maintenant qu’à 3 points d’une place de barragiste [4 désormais ndp2] qui nous irait. Tout va se jouer dans les confrontations directes. Le mois prochain on reçoit Saint-Etienne, on reçoit Le Havre. En avril on va aller à Angers et recevoir Reims. On ira à Nantes la dernière journée. Pourquoi ne pas avoir d’espoir ? Pourquoi ? On compte aussi sur les contre-performances de nos adversaires, c’est ce championnat qui est comme ça. On savait bien sûr qu’on aurait des moments creux mais on est encore là. Si on récupère quelques blessés, si on en remet en forme d’autres pour le money time, je dis qu’on a une chance de se sauver.

On va donner le maximum. Beaucoup de gens aujourd’hui cherchent des coupables. Je m’en fous des coupables, moi je veux trouver des solutions. Que ce soit bien ou mal, tout ce que vous avez fait hier dans votre vie vous l’avez fait. Ce qui m’intéresse c’est demain. C’est ce que je dis à mes joueurs. Tant que la bougie est allumée, on va au bout pour rester en Ligue 1. Tout le monde doit comprendre que c’est l’intérêt général. Cela peut arriver et c’est arrivé même à des clubs très huppés de descendre. Mais tant qu’il y a de l’espoir... Il reste 12 matchs [11 désormais, ndp2], il y a 36 points en jeu [33 maintenant, ndp2] et quelqu’un va me dire que c’est mort ? Non, je ne veux pas. Je le dis à mes joueurs tous les jours. Cela m’irrite. Les matches passent et on est toujours là. Il y a 4 ou 5 équipes avec nous. C’est le club qui sera le plus lucide qui va se sauver. Il faut y croire. Ce n’est pas mieux chez eux. Il faut garder la tête la froide et dire que c’est possible. Il faudra être bon au bon moment.

Le petit désavantage qu’on a, c’est qu’on a 13 pros et 5 jeunes. On a 10 joueurs à l’infirmerie dont 4 ou 5 défenseurs centraux. Je n’ai jamais connu ça dans ma carrière, il y a comme une malédiction à ce poste. Wahbi Khazri n’a pas le niveau de performance qu’il avait quand je l’ai eu à Saint-Etienne ? Oui mais je ne désespère pas qu’il marque le but qui sauve Montpellier. J’y crois. Je me dis que lorsqu’on a été un grand joueur, à un moment donné on fait quelque chose qui sort de l’ordinaire. C’est vrai que j’attends beaucoup plus de lui. Il y a pas mal de joueurs que je connaissais avant que j’ai du mal à reconnaître. Je les sens moins concernés. Il faut arriver à tirer 100% de chacun.

Si Téji Savanier retrouve la forme, sa qualité de pied, notamment sur coup de pied arrêté, sa connexion avec Andy Delort… On a battu Monaco et Brest, deux équipes qui ont joué la Ligue des Champions. Ça prouve qu’on est capable d’accrocher les autres équipes. Il n’y a aucun match de perdu d’avance. Il faut ne pas être trop décroché de la place barragiste avant d’affronter nos concurrents directs. Mais quand vous regardez le calendrier des autres, il est aussi difficile. Ils vont jouer contre des équipes européennes.

Au-delà de la mission maintien, ce qui mériterait d’être rénové au MHSC ? La chose qui me travaille le plus, c’est la formation. Montpellier ne peut pas vivre sans son centre de formation. Depuis 50 ans, on a eu des générations de jeunes tous les 10 ans. Chaque fois que le club était un peu en danger, on lançait des jeunes. On a eu la génération des Laurent Blanc, Gérald Passi, Kader Ferhaoui. Il y a eu la génération des Bonnissel, Serge Blanc, Lefebvre, Sanchez, Rizzetto, Rouvière, Delaye. Il y a eu la génération des Stambouli, Belhanda, Cabella…

Tous les 10 ans, il faut qu’on ait des pépites dans le club. Aujourd’hui… J’ai tourneviré depuis que je suis arrivé. J’ai tourneviré mais je n’ai pas eu de coup de cœur contrairement à d’autres clubs où j’allais voir les U17, les U19 ou la réserve. J’avais toujours un petit truc, un œil spécial. A Saint-Etienne, j’ai vu jouer Saliba à 17 ans, je l’ai pris en pro. Wesley Fofana aussi, 17 ans, je l’ai pris en pro. J’avais ce petit truc. Avec Ghislain Printant, on voit tous les entraînements, toutes les équipes de Montpellier. Mais je n’ai pas repéré de joueurs, il me manque un truc."

Alors qu'il espérait chiper la place de barragiste à l'ASSE, le HAC a concédé hier face au TFC son 16e revers de la saison (1-4), le 10e sur la pelouse du Stade Océane qui accueillera les Verts le 9 mars. Comme le rapporte la Pravda, les supporters normands ont violemment contesté Didier Digard à l'issue de la rencontre. Extraits.

"Des "Digard démission" ont fait leur retour, avant que le capo des ultras du HAC, excédé par la 7e défaite de suite subie à domicile, ne prenne à partie le technicien avec son mégaphone : "Digard, tout le stade ne veut plus de toi, casse-toi ! Les gens n'en peuvent plus de toi, ils en ont marre. C'est à toi qu'on parle. C'est à toi de réagir. Le Havre c'est nous et ce n'est pas vous. On fait ce qu'on veut, on en a plein le cul. Et Digard, on n'en veut plus." Après avoir interpellé Vincent Volpe, Jean-Michel Roussie et Mathieu Bodmer, le leader des supporters a sollicité les autres spectateurs présents dans le stade, en exhortant ceux qui souhaitaient le départ de Digard à lever les mains. De nombreuses mains se sont alors levées dans le stade Océane. Pendant ce temps, Digard, stoïque, ne laissait rien paraître.

À la fin du match, l'entraîneur a rapidement filé aux vestiaires. Avant de se montrer évidemment touché, mais digne et toujours combatif en conférence de presse. À la question de savoir s'il s'estimait toujours l'homme de la situation, l'entraîneur a fait front. "Très sincèrement, je n'en pense rien", a-t-il répondu. "Ils peuvent chanter, faire ce qu'ils veulent, je n'ai aucun souci avec ça, ils ont le droit d'avoir un avis. Ce qui est important, c'est l'avis de mon groupe et des gens avec qui je travaille au quotidien. S'ils jugent qu'il faut changer, on changera, il n'y a aucun souci. Mais moi je n'abandonnerai pas ce groupe. Et jusqu'à ce carton rouge, la prestation des joueurs me montre qu'ils sont à fond et vont se sauver. Je ne suis pas là pour me défendre, mais en fait, il n'y a pas de doute. Sur l'investissement des joueurs et l'unité, il n'y a pas de débat."

A l'instar de l'Angevin Himad Abdelli, qui a inscrit comme lui 2 buts avant-hier soir à Geoffroy-Guichard, Irvin Cardona est dans l'équipe type de la 23e journée de L1 dévoilée ce matin par la Pravda.

Donnarumma (QSG) - Hakimi (QSG), Jubal (AJA), Alexsandro (LOSC), Pallois (FCNA) - André (LOSC), Danois (AJA) - Cardona (ASSE), Abdelli (SCO), Haraldsson (LOSC) - Dembélé (QSG).

Madi Gary, auteur du deuxième but

C'était, cet après-midi, pour les U16 de Kevin De Jesus, le 3ème tour de la Coupe régionale de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes, coupe qui se déroule selon la formule de l'échiquier. Les Verts vainqueurs des deux premiers tours contre Lyon Duchère (7-0) et Saint-Priest (3-1) recevaient leur suivant immédiat le FC Annecy, vainqueur lui aussi de ses deux premiers matchs contre Grenoble (3-1) et Valence (5-0). Le match s'annonçait donc plutôt serré. Les Verts ont dû s'employer pour l'emporter (2-1) et donc conserver leur place de leader. 

Ce sont les Anneciens qui ont ouvert la marque dès la 5ème minute, à la suite d'un centre qui passait devant le but et était repris au deuxième poteau. 
Les Verts allaient égaliser à la 19ème minute sur un décalage dans la surface profitant à Mahé Royet, peut-être en position de hors-jeu, qui sortait vainqueur de son face-à-face. 
A la 33ème minute, Madi Gary, bien servi par Mathéis Piskor, voulait apparemment centrer, mais sa frappe piégeait le gardien et terminait sa course au fond des filets adverses.

La composition : Vial - Bagelli, Tiambo (U15) (Bufferne, U15, 61ème), NGindu, Marliac - Thouilleux, Gary, Kissoum (U15) (Foray, 61ème) - Piskor, Royet, Roche (Dani, U15, 61ème).

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce n'a pas été un match simple, mais un match plutôt accroché. Les joueurs se sont bien battus pour conserver en deuxième mi-temps leur avantage acquis avant le repos. C'est un point positif, mais en tant que formateur, on a une exigence supérieure dans la maîtrise du jeu pour concrétiser le travail effectué au fil des semaines. Notre entame de match n'a pas été satisfaisante, mais nous avons bien terminé ce premier acte. La deuxième mi-temps a été assez équilibrée et nous avons réussi à garder le score."

Les autres matchs : Grenoble-Valence : 2-0 ; DOMTAC - Saint Priest : 3-3 (12-11 tab) ; La Duchère - FC Lyon : 1-2 ; 
Le classement : ASSE : 9 pts (+10) ; Annecy : 6 pts (+6), Grenoble : 6 pts (+1), Saint-Priest : 3 pts (0), FC Lyon : 3 pts (0), DOMTAC : 3 pts (0), Valence : 3 pts (-6), La Duchère : 0 pt (-8), Bourg : 0 pt (-3)
Ne pouvant rencontrer deux fois le même adversaire, on peut penser que les Verts rencontreront Grenoble au prochain tour. Hypothèse à confirmer

S'ils comptent désormais 5 points de retard sur les Canaris, qui ont battu Lens 3-1 cet après-midi, les Verts ont mine de rien conforté leur statut de barragiste lors de cette 23e journée et ne comptent plus que 3 longueurs de retard sur le club d'un Caillot sans gain depuis 12 matches...

Les protégés d'eirik Horneland comptent en effet 2 points d'avance sur des Havrais qui ont logiquement subi contre Toulouse (1-4) leur 10e défaite à domicile de la saison ! Gageons que le 11e revers domestique des Normands aura lieu le 9 mars. Pour cette réception de Sainté, le club doyen sera probablement privé de sa recrue hivernale Junior Mwanga, qui a pris un rouge direct pour une semelle sur le Violet Frank Magri.

L'ASSE a 4 longueurs d'avance sur la lanterne rouge, le MHSC ayant été facilement dominé à l'Allianz Riviera. Les Aiglons auraient pu s'imposer sur un score bien plus lourd que le 2-0 collé à la faible équipe de Jean-Louis Gasset s'ils s'étaient montrés aussi réalistes que le 20 septembre dernier face aux protégés d'Olivier Dall'Oglio... Aux Verts de laver l'humiliation de ce 8-0 samedi prochain dans le Chaudron avant de se déplacer coup sur coup chez les 2 relégables !

Désormais devancé par l'AJA, qui aura pris 6 points à l'OM cette saison, le SCO compte toujours 8 longueurs d'avance sur les autres promus stéphanois. Titularisé hier soir à Geoffroy-Guichard alors qu'il aura 38 ans dans moins de 2 mois, le milieu de terrain et capitaine angevin Pierrick Capelle se réjouit dans Ouest-France d'avoir tenu en échec les Verts.

"C’est un nul qui fait beaucoup de bien. On avait dit que si on n’arrivait pas à gagner, il ne fallait surtout pas perdre pour les laisser à distance. Donc on est très, très satisfait de ce résultat. Ce bon point arraché dans le temps additionnel raconte les bonnes valeurs de ce groupe, car on ne lâche rien. On a été dans le dur sur la deuxième période, mais on a su aller le chercher."

L'ASSE a posté ce matin la vidéo des buts de la belle victoire arrachée hier en N3 par les Verts chez des vilains mauvais perdants.

💚 Deux buts pour gagner le Derby !

Découvrez les réalisations de la #N3 face à Lyon signées Nadir El Jamali et Cheikh Fall ! 👇 pic.twitter.com/qewF7XAXEx

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) February 23, 2025

Le Havre plongera les Verts dans la zone rouge en cas de succès ce dimanche au Stade Océane contre un TFC qui n'a gagné qu'un seul match de L1 depuis son renversant succès contre Sainté du 13 décembre dernier. Dans Paris-Normandie, Didier Digard ne cache pas son envie de prendre la place de barragiste dès aujourd'hui.

"Il y a une mentalité, un groupe. Si après Nice, malgré la défaite, les supporters ont applaudi les joueurs, c'est qu'ils sentent, eux aussi, qu'il y a une équipe. Le fait d'avoir renouvelé et réduit un peu l'effectif au mercato d'hiver permet de concerner plus de monde et faciliter la vie du vestiaire. Si on veut que le succès à Lille ne reste pas comme le coup d'une journée, c'est le moment de réussir à allier, et la qualité de nos performances, et les points. Face à Toulouse, il faut absolument qu'on soit acteurs. L'objectif, c'est qu'on soit dans la peau des chassés, et non plus des chasseurs. Au regard de notre première partie de saison, on peut dire que c'est un miracle d'être encore dans la course au maintien, mais on peut dire aussi que c'est une réalité. Mais il ne faut pas rater les opportunités qui se présentent à nous." 

Sacrés aux côtés de Léo Pétrot & Co champions de France U17 avec l'ASSE en 2013 sous la houlette de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant, Dylan Chambost et Jonathan Bamba se sont affrontés la nuit dernière lors de la première journée de la nouvelle saison de MLS.

Grâce aux deux passes décisives de l'ex-ailier stéphanois, le Chicago Fire FC a mené deux fois au score sur le terrain de Columbus Crew. Mais c'est finalement l'ex-protégé de Laurent Batlles et Olivier Dall'Oglio qui a gagné 4-2 cette spectaculaire rencontre. 

Tandis que le Los Angeles FC de Sergi Palencia et Denis Bouanga a démarré par un court succès contre Minnesota United, le Real Salt Lake d'Alexandros Katranis a été écrasé 4-0 par San José Earthquakes.

Attendu en fin d'après-midi à Nice, Montpellier (52 pions encaissés) a de grandes chances de récupérer sa place de plus mauvaise défense de l'élite abandonnée hier soir à l'ASSE (53 buts concédés), Gautier Larsonneur ayant encore pris deux pénaltys contre Angers à GG. Fêtant aujourd'hui ses 28 ans, il n'en a repoussé qu'1 sur 13 cette saison... dans les pieds du Marseillais Mason Greenwood, qui l'a quand même trompé...

Lors de ses 18 premiers mois à l'ASSE, le natif de Saint-Renan n'en avait arrêté que 2 sur 13 (celui du Valenciennois Lucas Woudenberg à GG et celui du Bastiais Migouel Alfarela à Furiani). Depuis qu'il défend les couleurs de l'ASSE, Larso a donc déjoué seulement 11,5% des pénaltys qu'il a subis. On rappellera que sa doublure Brice Maubleu est le meilleur gardien professionnel français de l'histoire sur penalty (37,5% de pénos arrêtés, soit 12 sur 32).

Lors du fameux derby cairote, l'un des plus chauds au monde, Zamalek a arraché le nul hier à la 84e minute sur le terrain d'Al Ahly grâce à un but de Mahmoud Bentayg, élu homme du match pour sa 13e titularisation (toutes compétitions confondues) dans la défense des Chevaliers Blancs, qui restent 3èmes de l'élite égyptienne.

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2026 mais prêté avec option d'achat, le latéral gauche marocain n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son but marqué contre Auxerre le 11 novembre 2023 lors de la déroute à l'Abbé-Deschamps (5-2).

Léo Pétrot a livré sa réaction au Progrès à l'issue du match nul concédé face au SCO dans un Chaudron qui a accueilli 30 566 spectateurs hier soir.

"On est très frustrés en se faisant égaliser à la dernière minute. C’est rageant après tous les efforts qu’on a faits pour revenir. Mentalement, ce n’était pas simple, mais on fait une grosse deuxième mi-temps. On se voyait prendre les trois points. Je n’ai pas revu les penaltys. Treize, ça fait beaucoup. On aimerait que les arbitres prennent certaines choses en compte. Cela a été le cas après le match contre Rennes. On fait une très mauvaise entame et il a fallu cravacher pour réduire l’écart. On sait qu’on doit travailler certaines situations pour éviter ces penaltys. On voulait chercher le quatrième but avant de reculer pour préserver le score."

Conscients d'avoir raté plusieurs occasions de tuer le match mais soulagés d'avoir arraché le point du nul dans le temps additionnel, deux joueurs angevins ont livré leur réaction à Ouest-France hier soir à Geoffroy-Guichard.

Himad Abdelli : "Ce nul n’a pas un goût de victoire, pas du tout. Parce qu’on mène 2-0. On doit plier le match. Mais c’est comme ça, on repart avec un point. On doit aller chercher le troisième et enfoncer le match. Ce premier but de Cardona fait mal. Parce qu’on n’est pas attentifs sur le coup. Il est tout seul. Quelqu’un doit être au marquage. Je pense qu’on a trop reculé. C’est ce qu’on fait souvent quand on mène. Je pense qu’on doit aller chercher le troisième et enfoncer le match. Le deuxième penalty ? Un triplé, on n’en met pas tous les jours. Mais c’est comme ça, j’avais promis à Bamba Dieng de lui laisser ce péno. Chose promise, chose due. Il a marqué. Tant mieux."

Jim Allevinah : "C’est vrai que ce match, on doit le tuer, moi le premier. Ça marque dans la foulée, ça égalise, après ils poussent avec leur public. On a mené au score 2-0 très vite, ça nous a un peu relâchés. On n'a pas mis les bons ingrédients pour tenir le score. Ils prenaient de plus en plus confiance jusqu’à leur premier but et après on n’a pas mis nos occasions. C’était très ouvert, très intense, ça allait dans tous les sens un peu. On est tombé contre une bonne équipe de Sainté malgré tout, mais qui ne prend pas de points sur nous aujourd’hui, donc on va retenir ça. Ce point est un peu inespéré quand on regarde les 15 dernières minutes, au final c’est un point qui fait du bien."

Comme la saison passée, Irvin Cardona a ouvert son compteur buts en marquant 2 buts contre Angers. Auteur du premier doublé de sa carrière en L1, le numéro 7 des Verts a livré sa réaction en zone mixte, comme le rapporte Le Progrès.

"Il y a beaucoup de frustration. Je pense qu’on a fait de bonnes choses, même si on est menés très rapidement dans la partie. On a montré un beau visage et on a fait preuve d’un gros mental sur le terrain. On doit se servir de ce match pour avancer. Le penalty ne nous aide pas. Quand tu perds 2-0, que tu mènes 3-2, prendre ce dernier but, ça fait mal forcément. On pensait tous qu’on allait gagner. Il faut garder la tête haute, c’est un point qui comptera sûrement en fin de saison. Si on enlève le premier quart d’heure, il y a énormément de choses positives."

En seulement 26 matches, Irvin Cardona a déjà marqué autant de buts sous le maillot vert (12) que les deux Maryan (Wisnieski et Mielkarek), René Vernier, Dominique Collados, Patrick Parizon, Alex Di Rocco, Julien Sablé, Benjamin Corgnet et Mathieu Debuchy.

Le Parisien revient sur les incidents qui ont émaillé la fin de match houleuse entre l'ASSE et le SCO ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Porté par un Geoffroy-Guichard en folie, où il a glané la quasi-totalité de ses points cette saison (17 sur 19), Saint-Étienne a tout gâché et enchaîne un septième match de rang sans victoire. Il reste barragiste et pourrait être relégable dimanche si Le Havre bat Toulouse (17h15). Son entraîneur Eirik Horneland n’a gagné qu’une seule fois depuis son arrivée en décembre, et a montré toute sa frustration dans une altercation avec son homologue Alexandre Dujeux. Dix minutes plus tard, la tension était à peine retombée, puisque les forces de sécurité ont dû intervenir après des jets d’objets depuis les tribunes vers les joueurs angevins. Ceux-ci se trouvaient avec leurs supporters pour célébrer ce point, qui leur permet de conserver huit points d’avance sur les Verts et les rapproche du maintien."

Eirik Horneland a commenté en conférence de presse le match nul concédé sur le fil par ses protégés face au SCO ce soir à Geoffroy-Guichard.

"C’est un mélange de sentiments. Il y a de la frustration autour de ces deux premiers buts encaissés. Ils sont l’illustration de nos difficultés du moment. Ensuite, on prend les commandes de la rencontre. Ce premier but, puis cette barre, m’ont donné à un bon sentiment à la pause. On revient au score puis on passe devant en marquant deux jolis buts. Et puis c’est difficile de prendre ce penalty dans le temps additionnel… Il y a ce sentiment négatif de ne pas gagner ce match. Il y a aussi un sentiment positif autour de la réaction des joueurs, sur laquelle il faut construire.

Je n’ai pas parlé dans le vestiaire, je pense que les joueurs doivent d’abord composer avec leur frustration. Nous nous entraînons demain, on reviendra tous ensemble sur cette rencontre avec un peu de recul. C’est vraiment un mix d’émotions, mais on doit reconnaître que les garçons se battent. Il faut garder confiance : il est possible d’atteindre ce qu’on veut atteindre. Bien sûr qu’Irvin Cardona peut nous aider dans notre quête du maintien, on le voit aujourd’hui. Sur le corner, il est présent avec une belle détente et un bel appel. Il commence à reprendre du rythme, il est très actif offensivement, mais aussi défensivement. C'est positif.

Mon altercation avec le coach d'Angers au coup de sifflet final ? C'est de ma faute. J'ai perdu le contrôle un petit peu et c'est ce qui a fait prendre cette tournure. J'étais assez frustré, et on a échangé quelques mots. Je n'aurais pas dû réagir de cette manière. Je vais faire en sorte que cela ne se reproduise pas."

Alexandre Dujeux a commenté en conférence de presse le match nul arraché par le SCO ce soir à Geoffroy-Guichard.

"C’était un match important au niveau comptable, on garde nos distances avec Saint-Etienne, c’est très bien, sinon, Saint-Etienne serait revenu à 5 points. Donc oui, on est satisfait du point obtenu. Sur ce match, je suis passé par tous les sentiments. J’étais content de notre début de match, de l’efficacité qu’on a eue. Ensuite, on prend un coup de pied arrêté, bien frappé. À 2-1 à la mi-temps, on a une balle de 3-1 tout de suite derrière. Ça aurait pu être le scénario rêvé, mais Jim Allevinah ne la met pas.

Après, on a manqué d’intention, on était plus à défendre le score que de vouloir continuer à garder le ballon et se montrer dangereux. Donc Saint-Etienne en a profité, et nous marque deux buts. À ce moment-là, on est mené et on se dit qu’on a laissé filer quelque chose et que c’est rageant. Donc le fait de revenir dans les toutes dernières minutes comme ça, c’est soulageant et satisfaisant malgré tout. À la fin du match, je veux donner la balle à Pétrot. Et en fin de compte, c’est un coup franc, pas une touche. Je n’ai pas été bon sur le coup.

On s’est revu avec le coach de Saint-Etienne dans un second temps et il n’y a aucun problème. La tension après le match, on peut la comprendre. Il y a beaucoup d’émotion, de tension, on vient d’égaliser, beaucoup de choses se mêlent. Mais dans l’ensemble, le match s’est bien passé entre deux équipes qui ont livré un match ouvert pour un match aussi important, avec autant d’enjeux, deux équipes qui jouaient leur survie. Donc, ça reste un bon résultat. Le fait d’égaliser dans les toutes dernières secondes, on peut dire que c’est un bon point de pris."

Grâce à sa nouvelle victoire contre les vilains et aux mauvaises performances de ses concurrents pour le maintien, la réserve de l'ASSE a fait la très bonne opération de cette 17e de journée de N3.

Les protégés de Razik Nedder remontent en effet à la 8e place (sur 14 équipes) et comptent désormais 2 points d'avance sur Chassieu Décines (tenu en échec à la maison par la lanterne rouge clermontoise) et sur Seyssinet (défait à Chamalières), 3 sur le premier rélégable Chambéry (battu à La Duchère), 4 sur Espaly (dominé par Evian mais comptant un match en retard), 6 sur Hauts Lyonnais (tenu en échc par Mâcon) et 9 sur la lanterne rouge (Clermont).

Vexé d'avoir encore perdu contre les Verts, le vilain entraîneur Gueïda Fofana pointe l'arbitrage dans Le Progrès. "C’est vraiment cruel. Les deux buts stéphanois étaient hors-jeu. Je l’ai fait constater à l’arbitre sur la tablette. C’est dur de perdre un derby comme ça, alors que l’on a fait le jeu depuis la 20e minute."

Dylan Batubinsika (déjà fautif à Angers et à Lille) et le nouveau numéro 13 des Verts Maxime Bernauer ont permis ce soir à l'ASSE de consolider pour le plus grand bonheur des Angevins son statut de leader français et européen au nombre de pénaltys concédés cette saison (13).

Pour rappel Dennis Appiah (contre Le Havre), Lamine Fomba et Pierre Cornud (à Brest), Benjamin Bouchouari (à Nice), Léo Pétrot (à Rennes, contre Marseille et à Paris) et Mathieu Cafaro (à Rennes) ont contribué à ce triste record...

J'ai du mal à penser qu'il n'y avait pas penalty... Mais visiblement, les avis sont partagés pic.twitter.com/18k54Qik9q

— Alex (@Alex_InDaHouse2) February 22, 2025

Dans un match prolifique, les Verts ont concédé le match nul face à Angers 3 buts partout.

Eirik Horneland avait fait confiance à la même charnière que d'habitude malgré le retour de Maxime Bernauer dans le groupe. Seul Yvann Maçon faisait son retour à droite. Djylian Nguessan prenait un couloir en lieu et place de Zuriko Davitashvili.

Les Verts entamaient mal la rencontre. Dès la 5e minute, Dylan Batubinsika commettait une faute en pleine surface et concédait le 12e pénalty stéphanois de la saison. Abdelli transformait (0-1, 5e). Sonnés, les Verts ne se réveillaient pas. Sur un centre, la tête de Niane était repoussée par la barre, Abdelli suivait et doublait la mise (0-2, 17e). Angers continuait de piquer, et le poteau sauva Larsonneur sur une tête d'Allevinah.

Il fallait un corner pour mettre fin à la mauvaise passe stéphanoise. Sur celui-ci, Cardona coupait au premier poteau et marquait son premier but en L1 avec Sainté (1-2, 36e). Avant la pause, Benjamin Bouchouari éclatait la barre de Fofana d'une belle frappe pied droit.

A la mi-temps, Zuriko Davitashvili remplaçait Nguessan. Les Angevins faillirent cueillir à froid les Verts mais heureusement Allevinah envoyait son ballon seul aux 6 mètres au dessus de la cage. Les Verts en profitaient : Pétrot décalait Davitashvili dans la surface. Le Géorgien servait Ekwah en retrait qui enroulait pied gauche et trouvait le poteau rentrant (2-2, 52e).

On sentait que le 3e but stéphanois allait arriver. Après plusieurs vagues, c'est sur une touche de Louis Mouton que Davitashvili servait Cardona seul face au but (3-2, 74e).

Il ne restait qu'à tenir dans un Chaudron bouillonnant. Las, les Verts gâchaient tout en concédant un 13e pénalty, par le nouvel arrivant Maxime Bernauer. Malgré un plongeon du bon côté, Larsonneur était battu par Dieng (3-3, 90+3).

Au classement, les Verts reviennent à 3 points de Reims défait hier, et à 2 de Nantes qui reçoit Lens demain.

Un résumé vidéo de 10 minutes est à voir ici.

Comme au match aller à Aimé Jacquet le 6 octobre dernier, les réservistes stéphanois ont battu leurs vilains homologues au stade Gérard Houllier ce samedi en fin d'après-midi.

L'international U18 franco-marocain Nadir El Jamali a ouvert le score d'une tête croisée à la 17e minute, les banlieusards ont égalisé à la 36e suite à une perte de balle de Lamine Ndiaye. Mais le milieu de terrain sénégalais Cheikh Fall, d'un magnifique enchaînement contôle de la poitrine - reprise de volée, a inscrit le but victorieux à la 94e minute.

La compo : B.Fall - Pedro, Kinunga, Ndiaye, Makhloufi - Gadegbeku (Sahraoui, 63'), Eymard, C.Fall, Gauthier - El Jamali (Kies, 91'), Agesilas (Mayilla, 63').

Cette très belle victoire contre des vilains jusqu'ici invaincus cette année permet aux jeunes Verts de s'éloigner de la zone rouge.

La réaction de Razik Nedder :

"On fait une grosse première mi-temps. On maîtrise le match, on maîtrise le jeu. On se crée des situations. On mène au score assez rapidement sur un bijou de Cheikh Fall pour Nadir El Jamali. On arrive à concrétiser notre domination. On est bien, on arrive à sortir les ballons même sous haute pression. Mais on est dans l'excès dans ce qu'on veut faire sur le but égalisateur. Les garçons doivent comprendre qu'on ne peut pas faire 10/10 dans les sorties quand on fait face à une haute pression.

A un moment donné il faut sauter la ligne, il faut attraper dans l'espace, il faut jouer un peu plus loin. Ce n'est pas grave s'il y en a 2 sur 10 que tu joues comme ça. On fait une grossière erreur en perdant le ballon dans nos 5,5 mètres, l'adversaire égalise. On va dire que ça fait partie de l'apprentissage. C'est frustrant d'être à 1-1 à la mi-temps car en plus de notre but on a plusieurs situations, deux par Meïvyn Agesilas et une par Antoine Gauthier.

A la pause, on a positivé, le challenge était d'aller chercher la victoire. On sentait qu'on en était capable car la première mi-temps, on a été meilleurs que nos adversaires. J'ai senti l'équipe solide et solidaire, on a su arracher cette victoire à la 94e. Le premier quart d'heure de la seconde période, on a été un peu dans le dur. On n'était pas dominé mais c'était plus équilibré. L'entrée de Jebryl Sahraoui, qui revenait de blessure, nous a fait beaucoup de bien. Il nous a permis de remettre le pied sur le ballon.

On a eu des grosses performances, que ce soit la prestation de Cheihh Fall ou de Nadir El Jamali. Ce qu'il fait pour un 2007 est assez exceptionnel. En face il n'y avait qu'un 2007, c'est Molebe. Nous on en a 2 titulaires plus un 2008. On est quand même très jeunes. Bouba Fall aussi a fait une grosse prestation. J'estime que notre victoire reste méritée. C'est une victoire significative. Cela fait quelques matches qu'on joue bien. On perd à la Duch', on fait nul la semaine dernière contre Thonon Evian alors que dans le contenu c'était très bien.

Aujourd'hui le scénario du match nous récompense et on est très content que notre travail paye. On aura battu deux fois les Lyonnais, ce n'est pas négligeable car les derbys sont des matches à part. Cela montre qu'on bosse bien. Comme l'a pertinemment indiqué Le Progrès dans un article avant ce match,  eux ont une équipe à part qui a une continuité tous les week-ends alors que nous on est constamment en train de s'adapter. Le revers de la médaille, c'est qu'on a du mal à avoir de la continuité dans les résultats.

Mais dans le contenu, dans la progression de nos joueurs, on voit qu'en termes d'intensité on a encore été au-dessus de cette équipe lyonnaise. C'était important de renouer avec le succès mais ça n'enlève rien au fait qu'on va devoir longtemps lutter pour le maintien. La poule est tellement serrée et relevée qu'on va batailler jusqu'à la fin. On en est conscient. On perdu pas mal de joueurs cet été, cet hiver. C'est le projet club, on le respecte. On va s'accrocher et on est heureux de voir progresser nos joueurs, notamment les 2007 comme Luan Gadegbeku, Nadir El Jamali et le 2008 Paul Eymard. Ils enchaînent les matches et sont en train de grandir."

1292 jours après son dernier pion (claqué avec l'Olympiakos en Bulgarie contre Ludogorets), Yann M'Vila (34 ans) a enfin retrouvé le chemin des filets cet après-midi contre le Pau FC.

[📺LIVE] ⚽️ #Ligue2BKT
🔥 Dans la foulée de l'ouverture du score paloise, Caen égalise grâce à Yann M'Vila ! #beINLIGUE2 #SMCPAU pic.twitter.com/LtiPuEJulr

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) February 22, 2025

L'ancien protégé de Laurent Huard et Jean-Louis Gasset n'avait plus marqué en France depuis le 25 août 2011, quand le Stade Rennais de Frédéric Antonetti avait écrasé 4-0 l'Etoile Rouge de Belgrade en play-off de l'Europa League.

Evoluant désormais sous les ordres de Michel Der Zakarian, celui qui n'avait pas mis le moindre but en 91 matches officiels sous le maillot vert a permis aux Caennais de mettre un terme ce samedi à une série de 10 défaites consécutives. Mais les Malherbistes, finalement tenus en échec à la maison, restent bons derniers de Ligue 2, à 9 points des antépénultièmes et barragistes clermontois de Laurent Batlles...

L'ASSE (45,9% - 231/503) et le SCO (46,6% - 244/524) sont les 2 équipes ayant gagné la plus faible part de leurs duels aériens cette saison en Ligue 1 selon Opta.

Ayant les adducteurs qui sifflent, Esteban Lepaul ne jouera pas ce soir à Geoffroy-Guichard alors que le fils du regretté Fabrice a mis la moitié des buts du SCO depuis 2 mois (8 sur 16). Privé de sa meilleur gâchette, Alexandre Dujeux va très probablement titulariser Ibrahima Niane (buteur au match aller) selon Le Courrier de l'Ouest. Extraits.

"Numéro 9 préférentiel en octobre et novembre, l’attaquant sénégalais n’a plus été titulaire depuis décembre. S’il a marqué face à Brest et délivré une passe décisive face au Havre en 2025, sa confiance a chuté. Mais c’est lui qui devrait démarrer dans le Forez, parce qu’il est le plus apte, et aussi parce qu’après des prestations insipides, il semble avoir retrouvé des sensations physiques. À Reims notamment, son gabarit a gêné la défense adverse. " Ibra a fait une bonne rentrée à Reims, ça, c’est bien ", apprécie Alexandre Dujeux. Le coach n’oublie pas que " c’est un garçon qui nous a fait de bons matchs quand même cette année, il est capable de faire de très bonnes choses. Maintenant, on l’attend dans la constance et l’efficacité."

Le quotidien régional souligne que deux autres avant-centres angevins ont fait le voyage à Sainté même s'il ne sont pas dans la plénitude de leurs moyens physiques.

"Sidiki Cherif, éloigné des terrains de septembre à décembre, revient petit à petit. Bamba Dieng, a repris l’entraînement cette semaine après des pépins aux adducteurs et au pubis. Deux retours qui tombent à point nommé, numériquement, mais pour lesquels Alexandre Dujeux fait preuve de prudence. Hormis quelques minutes en U19, Chérif n’a disputé que 12 minutes à Reims. Dieng, lui, traîne sa fragilité musculaire comme un fardeau. "Sidiki est à la recherche de ses meilleures sensations", sait Dujeux. "Et Bamba a fait une bonne semaine. Il n’est pas à 100 % de ses capacités. Mais je pense qu’il pourra donner un coup de main à un moment donné dans le match."

PDG de Kapriol, Franco Morganti a évidemment parlé des Verts avant-hier dans Le Figaro. Extraits.

"Notre entreprise, fondée en 1927, s’est d’abord spécialisée dans la conception et la fabrication d’outils à main pour le secteur du bâtiment. Nous avons pris un tournant majeur dans les années 90. Notre offre s’est élargie en y intégrant des vêtements de travail et des équipements de protection répondant aux normes de sécurité les plus strictes : casques, lunettes, casques anti-bruit, masques respiratoires, chaussures de sécurité, etc. Aujourd’hui, notre activité se concentre à 70 % sur la protection de l’artisan et à 30 % sur l’outillage.

On est également devenu le sponsor officiel de l’équipe l’Association sportive de Saint-Étienne. Notre marque est mise en avant durant cette saison 2024/2025 sur les shorts des Verts lors des matchs de Ligue 1 McDonald’s, ainsi qu’au sein du stade Geoffroy-Guichard et du centre sportif Robert-Herbin, où s’entraînent les joueurs. Ce partenariat se veut empli de résilience et de détermination. Sur le terrain, comme sur le chantier, nous avançons ensemble, main dans la main, pour relever les défis et aller jusqu’à la victoire."

"Les supporters de Saint-Étienne écoeurés et résignés ne croient plus au maintien". C'est le titre du nouveau papier négatif et affligeant pondu par Bernard Lions dans la Pravda, qui a pris le parti de mettre en exergue les propos désabusés et défaitistes d'une serveuse septuagénaire. Extraits.

"Nicole, 78 ans, ce 7 mars, s'est résignée à ne pas remplir sa cafetière. Avec Gilbert, l'autre fidèle serveur bénévole de la maison des Associés supporters de l'AS Saint-Étienne, ils se préparent à servir moins de fans vagabonds des Verts, samedi après-midi. "Contrairement à la même période de l'an dernier, le stade ne sera pas à guichets fermés car les gens sont plus que déçus, ils sont en colère et écoeurés. Je n'ai jamais été aussi dégoûtée. C'est minable et honteux, ce que l'on voit. Les joueurs ne se sont même pas battus 10 minutes, à Marseille. On a l'impression qu'ils s'en fichent tous" (...) Retraitée de Norauto - "J'ai arrêté de travailler à 69 ans car mon patron me trouvait trop âgée", regrette-t-elle - Nicole confirme : "Si des milliers de supporters ne se déplaceront pas pour ce match pourtant si important, c'est parce qu'il y a bien longtemps que l'on ne croit plus au maintien. Et puis, pas mal ont peur de revivre les problèmes du barrage retour contre Auxerre."