Pascual et les Verts

11/12/2020
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Encarté chez les Magic Fans, les Associés et l'USS, le PDG du groupe Afflelou Didier Pascual parle de sa passion pour les Verts dans la dernière édition de la Pravda Mag. Extraits.

"Le crève-coeur, c'est de ne plus être dans le kop nord, le poumon du Chaudron. Je préfère une merguez-bière dans les kops au champagne-foie gras dans les loges. Quand j'avais 12 ans, une action m'a marqué lors de notre victoire contre les Glasgow Rangers du 6 novembre 1975. Seul devant le gardien, Dominique Rocheteau peut le dribbler et marquer. Il préfère donner le ballon à Hervé Revelli... On aborde là le sujet de l'offrande. Cette passion, tu ne l'expliques pas. Tu la vis. J'ai  70 maillots et les 80 ouvrages sur les Verts. Je les ai même en double, de peur d'en perdre un.

Je suis un passionné, avant d'être un ultra. Ce mot nuit d'ailleurs au mouvement. Les gens disent : "Didier, il va avec les hooligans." Il existe une sacrée nuance tout de même. C'est dommage que cette passion ne soit pas mieux prise en compte comme une composante du football. Un vrai ultra pose des congés pour aller voir un match en bus et fait des centaines ou des milliers de kilomètres. Respect. Moi, je suis un privilégié. Je suis allé à Manchester en avion, il y a trois ans. Si j'avais eu 20 ans, j'aurais fait le déplacement avec eux. Mais il y a un âge pour tout.

Si on gagne, je garde le maillot vert que j'ai enfilé pour le match. Sinon, j'en change. Je ne suis pourtant pas superstitieux. C'est fou à quel point ce club est rentré dans ma tête. Une fois, alors que les Stéphanois étaient interdits de déplacement, je suis allé tout seul à Metz, anonyme, sous la pluie et le froid. On a pris une branlée et je suis retourné à pied à la gare. Une fois chez moi, je me suis dit : "Qu'est-ce que je suis fou !" Quinze jours plus tard, je suis reparti voir jouer les Verts.

En sortant d'un match aux Costières avec des copains, des Nîmois nous ont demandé d'ouvrir nos blousons. Quand ils ont vu nos maillots, l'un d'entre nous a pris un coup de poing. Si les policiers n'étaient pas intervenus, on se faisait massacrer. C'est la seule fois où j'ai vraiment eu peur en voyant qu'ils attaquaient même la police. J'ai fini ma soirée avec un Kit Kat et un Coca dans ma chambre d'hôtel. Je ne sais pas si je retournerai un jour à Nîmes...

Alors que c'est assez courant en Angleterre, il n'entre pas dans la culture française de voir des chefs d'entreprise s'afficher de la sorte. C'est dommage. J'exerce une activité professionnelle rationnelle mais on a tous besoin d'un sas de décom­pression. Au stade, je suis un autre. Je me bats contre ceux qui veulent des stades cimetières. Sans ultras, ni fumigènes, c'est un opéra. J'ai assigné la Ligue devant le tribunal adminsitratif de Paris pour contester le match à huis clos du 12 janvier dernier.

Pour travailler dans le foot, il ne faut pas être passionné, dit cet expert-comptable. Ta passion te conduit à perdre ta lucidité et à faire des bêtises. Donc, je reste à l'écart. Mon bonheur, ce ne serait pas de m'acheter un yacht à Saint-Tropez mais un appart à Sainté".

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