Malgré le but égalisateur d'Antoine Gauthier et la réduction du score par Meïvyn Agesilas, les réservistes stéphanois se sont inclinés 3-2 à Montpellier avant-hier lors de la 3e journée du Challenge Espoirs. D'après le site Allez Paillade, l'ancien meneur de jeu ponot Nicolas Pays (21 ans) a réalisé un doublé lors de cette rencontre.

Recruté il y a un mois après avoir été le bourreau des Héraultais en Coupe de France, le natif du Puy est entré en jeu lors des 3 derniers matches de l'équipe première pailladine ponctués par autant de défaites. Il n'a pas encore été décisif sous les ordres de Jean-Louis Gasset mais recevra les Verts lors du cancrico programmé le dimanche 16 mars à 17h15.

Titularisé lors des 3 derniers matches du HAC alors qu'il ne l'avait été que 2 fois en première partie de saison sous le maillot du Racing Club de Strasbourg, Junior Mwanga a écopé avant-hier de 2 matches ferme de suspension suite à son expulsion contre Toulouse. L'ancien milieu de terrain des Girondins ratera donc non seulement le déplacement de demain à Lens mais aussi la réception des Verts (le dimanche 9 mars à 17h15).

Mais l'entrejeu havrais devrait enregistrer le retour de Yassine Kechta pour ce match contre l'ASSE. "Il ressent une gêne à la cuisse et ne sera pas du déplacement à Bollaert. Mais je pense qu'il sera juste absent pour ce match" déclare Didier Digard dans Paris-Normandie. Reste à savoir si Arouna Sangante, auteur du second but de la victoire des Normands à l'aller mais actuellement blessé à la cuisse, sera rétabli pour ce choc contre Sainté.

Auteur du 2e des 8 buts de son équipe au match aller, celui qui avait exprimé sa vilaine joie d'avoir écrasé les Verts n'est pas sûr d'être en état de les défier demain après-midi, comme le rapporte Nice-Matin.

"Sauf mauvaise surprise, le Gym va se rendre à Saint-Etienne avc un groupe au complet. La seule incertitude concerne la présence ou non de Tanguy Ndombele. Le milieu de terrain s'est entraîné normalement mais est toujours embêté par sa pubalgie. Melvin Bard, lui, est de retour de suspension. Le onze probable : Bulka - Bombito, Youssouf, Dante (c) - Clauss, Boudaoui, Santamaria, Bard - Guessand, Laborde, Cho."

"Buteur contre Angers mais touché lors de la rencontre, Pierre Ekwah souffre du mollet et a effectué une partie de la séance de ce jeudi avec un bandage" rapporte Ici Saint-Etienne Loire. "On surveille son mollet, la charge d’entraînement a été importante pour lui, ainsi que les derniers matchs. Il a soufflé hier et a repris aujourd'hui donc on verra comment il se porte demain et on prendra une décision" a déclaré hier son entraîneur en conférence de presse.

Après avoir été privé de plusieurs latéraux ces dernières semaines, Eirik Horneland aura à sa disposition un groupe (presque) au complet pour la réception de Nice, comme il l'a dit en conférence de presse :

"Le seul joueur absent de l’entraînement aujourd’hui était Yvann Maçon, mais ce n’est que par précaution, pour alléger sa charge de travail. Dennis Appiah et Pierre Cornud ont repris l’entraînement hier, ils sont aptes. Ben Old travaille dur pour revenir rapidement, il a repris partiellement avec le ballon ce jeudi. On espère pouvoir compter sur lui d'ici à 3/4 semaines."

En lever de rideau du match de la 26e journée de L1 qui opposera le MHSC à l'ASSE le dimanche 16 mars à la Mosson, les Louloutes de Montpellier accueilleront les Amazones dès 13h30 lors de la 17e journée de Première Ligue. Le club héraultais a ouvert sa billetterie dès ce midi pour cette double confrontation.

3ème de L1 avec 24 points d'avance sur le barragiste stéphanois après 23 journées, l'OGC Nice se pointera ce samedi après-midi dans le Chaudron en ayant marqué 2 fois plus de buts que Sainté depuis le début de saison tout en ayant encaissé 2 fois moins de pions que les Verts. Bien aidés par leur carton du match aller, les Aiglons ont la 3e meilleure attaque du championnat. Nice-Matin met d'ailleurs en exergue les performances de 3 attaquants du Gym risquant de poser des problèmes à l'avant-dernière défense de l'élite après-demain. Extraits.

"Propulsé tête d’affiche de l’attaque niçoise après la blessure de Moffi cet été, Evan Guessand polyvalent Ivoirien de 23 ans capable d’évoluer aux trois postes de devant, a parfaitement assumé ce nouveau costume. Son immense importance s’illustre aussi bien dans le jeu niçois qu’il fluidifie par sa puissance, sa vitesse et son aisance technique que dans des chiffres qui prouvent aujourd’hui sa régularité : l’attaquant formé au club a participé en tant que titulaire aux 23 matchs en L1 de son équipe et il est impliqué sur 16 buts (9 buts, 7 passes), soit un tiers de ceux inscrits par l’OGC Nice (46).

Gaëtan Laborde (30 ans) prouve qu’il n’a rien perdu de sa hargne, de son sens du but et de ses qualités que Franck Haise lui permet d’exploiter pleinement. Le natif de Mont-de-Marsan est "on fire", lui qui vient d’inscrire 9 buts et de délivrer 2 passes décisives sur ses 10 derniers matchs de L1. Troisième meilleur buteur niçois de la saison, Sofiane Diop (24 ans) est impliqué sur 9 buts en 19 matchs (6 buts, 3 passes décisives) pour le plus grand plaisir de supporters frustrés par le démarrage poussif de son aventure niçoise. Pénalisé par des blessures, dont la plus grave l’a éloigné 8 mois des terrains, le Marocain n’a rien lâché."

Un mois après avoir été nommé sélectionneur des Diables Rouges, l'ancien entraîneur stéphanois Rudi Garcia (61 ans) se confie dans la Pravda de ce jeudi. Extraits.

"Après Naples (juin à novembre 2023), j'ai organisé des séminaires avec mon staff et on a regardé ce qui pouvait nous intéresser en clubs dans le football européen et français mais aussi en sélection, quelles étaient les destinations possibles. La Belgique en faisait partie. Si l'intérêt pouvait être réciproque, c'était une volonté. Mais je n'avais pas tourné le dos à un club. Il y a eu des contacts. J'ai demandé à voir des décideurs.

Quand Rennes s'est présenté, même si je connaissais Frederic Massara (le nouveau directeur sportif) depuis l'Italie, je voulais discuter avec la famille Pinault. Mais ça ne s'est pas fait. Il y a eu d'autres clubs européens (des contacts avec l'AS Rome et le FC Porto, des tractations avec Manchester United). On est vite tombé d'accord avec la Belgique sur le plan sportif. Depuis mon passage à Al-Nassr (en Arabie saoudite, entre juillet 2022 et avril 2023), j'ai la liberté financière et de choix. Je voulais un véritable challenge sportif.

La Belgique a été première du classement FIFA de l'automne 2018 jusqu'au printemps 2022 (elle est actuellement 8e). C'est une sélection qui compte, qui a sans doute eu une des meilleures générations de son histoire entre 2016 et 2018 avec celle du milieu des années 1980. 2026 peut être la dernière opportunité pour De Bruyne, Lukaku, Meunier, Carrasco, Vanaken ou Courtois de montrer qu'ils sont de très grands talents à l'international.

J'espère finir ma carrière à la tête des Diables Rouges. On apprend vite à se connaître. On veut instaurer une nouvelle dynamique, proposer de nouvelles choses aux joueurs. J'espère surtout que tout le pays sera derrière son équipe nationale. On a besoin de 12 millions de supporters. On veut décentraliser plus de matches comme le prochain face à l'Ukraine, à Genk. On veut faire tourner les Diables au-delà du stade Roi-Baudoin pour être plus proches des supporters et de tout le pays. La Belgique est le plus grand club que j'ai entraîné !

J'ai échangé sur la fonction de sélectionneur avec Didier Deschamps et Walid Regragui que je connais de très longue date pour l'avoir vu débuter comme joueur à Corbeil-Essonnes. C'est un métier différent où on passe de matches tous les 3-4 jours comme en clubs, de 50 à 60 par saison, à une douzaine quand il n'y a pas de tournois majeurs. Ils m'ont dit qu'il fallait aller à l'essentiel et de bien optimiser mon temps dans l'organisation, les pré-listes, les listes, la logistique. Un sélectionneur a besoin de clarté, de logique et de bon sens."

Averti contre Angers alors qu'il était en sursis suite à son expulsion à Pierre-Mauroy, Dylan Batubinsika sera suspendu pour le déplacement des Verts au Havre (programmé le dimanche 9 mars à 17h15) comme l'a confirmé ce soir la commission de discipline de la Ligue qu'on adule.

Titularisé ce soir pour la 36e fois de la saison toutes compétitions confondues, l'increvable Mahdi Camara a encore été le meilleur joueur de son équipe ce soir au stade Francis Le Blé en quart de finale de Coupe de France. Après avoir inscrit de la tête le but du break à la 59e, il a donné une balle de 3-0 à Ludovic Ajorque mais le poteau a repoussé le tir de l'avant-centre des Ti Zefs.

Remplacé à la 64e minute par Romain Faivre, l'ancien capitaine stéphanois a assisté depuis le banc au renversant succès de l'USL Dunkerque de Maxence Rivera, titularisé pour la 20e fois de la saison et remplacé à la 77e. Les Nordistes ont gagné grâce à deux défenseurs centraux âgés de 34 ans : Vincent Sasso a réduit le score à la 65e, le supersub Opa Sangante a scoré à la 80e et à la 84e.

Défendant depuis le 6 janvier dernier les couleurs de l'Alianza Lima, Miguel Trauco (32 ans) a ouvert le score pour Boca Juniors la nuit dernière au 2e tour retour de la Coupe Libertadores dans la chaude ambiance de la Bombonera. L'ancien latéral gauche péruvien des Verts s'est bien rattrapé en transformant son tir au but lors de la séance fatale à l'équipe d'Edinson Cavani.

Os gols de Boca Juniors 2x1 Alianza Lima
⚽️ Miguel Trauco (contra) e Kevin Zenón
⚽️ Hernán Barcos

Com a vitória parcial do #BocaJrs a decisão foi para os pênaltis #Libertadores #Alianza #Lima #Bombonera https://t.co/agyzJzRsZN pic.twitter.com/Yv2vbejrtH

— Passaporte Sudaca (@passasudaca) February 26, 2025

18 jours avant le match qui opposera les équipes premières des 2 clubs à la Mosson, le MHSC et l'ASSE se sont affrontés ce mercredi en début d'après-midi au centre d'entraînement des Pailladins lors de la 3e journée du Challenge Espoirs.

Les Héraultais ont ouvert le score dès la 5e minute mais Antoine Gauthier a égalisé à la 18e sur une passe de Meïvyn Agesilas. Bien aidé par les boulettes d'Issiaka Touré, les locaux ont repris l'avantage un quart d'heure plus tard avant d'enfoncer le clou 5 minutes après la reprise. Juste avant l'heure de jeu, Meïvyn Agesilas a réduit le score grâce à une offrande de Luan Gadegbeku.

La compo : Touré - Achour, Mnemoi, J.Mouton, Dodote (Eymard, 82')- Gadegbeku (Sahraoui, 74'), Fall (c), Kies (Mayilla, 70'), Gauthier - El Jamali (Ben Tiba, 74'), Agesilas (Saban, 82').

Défaits 3-2, les Verts (battus par le HAC lors de la 1ère journée et vainqueurs du QSG lors de la 2e), rétrogradent à la 4e place (sur 6 équipes) de leur poule juste devant les Canaris, qu'ils recevront lundi prochain à 13h00.

La réaction de Razik Nedder :

"On est vraiment frustrés et déçus de cette défaite. On a été quand même supérieurs à cet adversaire. Je nous ai trouvé plus armés qu'eux sur l'aspect technique, physique et sur notre projet de jeu. On avait quelque chose de plutôt huilé. On a montré vraiment de belles choses aujourd'hui, on s'est créé énormément d'occasions. À la fin du match, on peut être frustrés car vu notre nombre d'occasions, on aurait pu gagner 4-3. Mais on prépare nos joueurs aux haut niveau : quand tu mets deux buts à l'extérieur et que tu ne gagnes pas le match, à un moment donné... C'est une défaite décevante et énervante, les deux erreurs grossières de notre gardien sur la première mi-temps nous coûtent le match. Je suis à la fois frustré et déçu de cette défaite mais à la fois rassuré parce que malgré tous les absents, malgré la très jeune équipe que l'on avait aujourd'hui avec les 2008 comme Mnemoi et Eymard, beaucoup de 2007 aussi, on a montré des choses intéressantes dans le contenu, dans l'intensité."

Après leur nul contre Angers, les Verts d’Horneland sont 17è de Ligue 1 au classement de la phase retour.

On adorerait entendre nos joueurs en bord de terrain samedi sortir cette fameuse phrase qu'ils n'ont plus prononcée depuis l'avant dernier match de la phase aller (Reims). En 6 matchs ils totalisent 3pts (pour un bilan sans victoire de 3 nuls et 3 défaites), seul Reims a fait pire (2pts), tandis que Nantes (8pts), Montpellier (6pts) et Le Havre (5pts) ont fait mieux.

Samedi, ils devront donc tenter d'aller chercher une 1^ère victoire face à Nice. Tâche ardue si on songe au match aller, mais aussi à la forme des Aiglons qui sont 2è de Ligue 1 sur la phase retour avec 13pts (4 victoires, 1 nul, 1 défaite).

(Léger) motif d’espoir, Nice brille moins loin de ses bases qu’à domicile puisqu’ils totalisent 4 victoires (à Angers, Brest, Reims, Le Havre) 4 nuls (à Lens, Nantes, Montpellier, Toulouse) et 4 défaites (à Auxerre, Marseille, Lyon et Lille) en championnat à l’extérieur.

Pour célébrer ses 20 ans d’existence et rendre hommage aux clubs développant les talents qui nous font aimer le football, l’Observatoire du football CIES a publié avant-hier une étude sur les équipes ayant formé* le plus de joueurs alignés dans le big-5 européen lors des deux dernières décennies. L'ASSE se classe à une belle 14e place en nombre de joueurs (81) avec un temps de jeu cumulé de 425 370 minutes, pour 36% sous le maillot vert et pour un total de 446 buts.

*Les clubs formateurs sont définis comme les premières équipes où les footballeurs ont joué pendant au moins 3 ans entre les saisons de leurs 15e et 21e anniversaires (saisons de ces anniversaires comprises). 

Sur son site, l'UNFP nous apprend photo à l'appui que les jeunes Verts ont été sensibilisés aux règles anti-dopage avant-hier.

"Dans un sport où chaque détail compte, connaître et comprendre les règles antidopage est une nécessité pour tout footballeur professionnel. Steven Pinto-Borges, délégué régional de l’UNFP et ancien footballeur professionnel, est intervenu auprès du groupe professionnel de l’AS Saint-Étienne pour une session de 45 minutes, visant à sensibiliser les joueurs sur les principales réglementations et les erreurs à éviter.

"Depuis la saison 2023/2024, la LFP et la FFF ont intégré l’obligation pour tous les joueurs et joueuses professionnels, mais aussi pour les jeunes en centre de formation, de suivre une sensibilisation aux règles antidopage. Cette intervention permet d’éviter des erreurs qui peuvent avoir de lourdes conséquences", précise Steven Pinto-Borges. L’enjeu est d’autant plus important que de nombreux cas de contrôles positifs involontaires ont été recensés ces dernières années, notamment à cause de la prise de compléments alimentaires mal contrôlés ou de l’automédication.

Durant cette intervention, les Stéphanois ont pu bénéficier de conseils précis et adaptés à leur quotidien. De nombreuses questions ont été posées, notamment sur les compléments alimentaires, qui ne figurent pas toujours sur la liste des produits interdits, mais qui peuvent contenir des substances pouvant entraîner un contrôle positif.

Autre point clé abordé : l’importance de la responsabilité individuelle. Chaque joueur est tenu responsable de ce qu’il consomme, qu’il s’agisse d’un médicament prescrit, d’un complément ou d’un produit pris en dehors du cadre médical du club. "Les joueurs doivent être extrêmement vigilants. Une simple erreur, même involontaire, peut avoir un impact considérable sur leur carrière. C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité de se renseigner avant de prendre un produit et de privilégier les conseils des médecins du club », conclut Steven Pinto-Borges."

Cindy Caputo, qui avait joué malgré ses 26 ans l'intégralité du match de l'équipe de France U23 perdu 0-2 jeudi dernier contre l'Italie à Clairefontaine, est resté sur le banc hier lors de la nouvelle défaite des protégées de Fabien Lefèvre contre l'Angleterre à Stevenage.

On compte sur l'attaquante stéphanoise pour aider les Amazones (8èmes sur 12 équipes avec 16 points en 15 matches) à battre leurs plus proches poursuivantes (Le Havre, 12 points) ce samedi 1er mars à Salif-Keita (coup d'envoi à 14h30).

Les Vertes, qui accueilleront le QSG le 8 mars à 15h00 en demi-finale de Coupe de France, n'ont pris qu'1 petit point (à la maison contre les promues nantaises) lors des 5 dernières journées de Première Ligue.

Alors que son nouveau coéquipier Wesley Fofana, de retour d'une énième blessure, est resté sur le banc, Mathis Amougou a fait sa première apparition avec Chelsea ce soir lors de la 27e journée de l'élite anglaise.

L'ancien milieu de terrain stéphanois est en effet entré en jeu à la 83e à la place de l'international equatorien Moises Caicedo alors que son équipe menait déjà 4-0 (score final) contre Southampton, bon dernier de Premier League.

Alors que son club formateur est toujours antépénultième et barragiste en Ligue 1, le nouveau numéro 39 des Blues est ce soir 4e de Premier League derrrière Liverpool, Arsenal et Nottingham Forest !

Avant d'ouvrir son compteur buts avec l'ASSE contre le SCO, Pierre Ekwah s'est confié au média camerounais Allez les Lions. Extraits.

"Le bilan que je fais de ma saison avec Saint-Etienne ? J’ai eu des bons et des mauvais moments, je suis un peu sur la même vague que l’équipe. Je suis un joueur important, un joueur majeur. Mon niveau n’a pas été constant, il a été un peu par vagues, à l’image de l’équipe. Saint-Etienne est dans une situation délicate, c’est la première fois que je suis dans une telle situation. Je suis en plein apprentissage, c’est ma première saison dans l’élite. De mon point de vue, il faut redoubler d’efforts, faire des choses qu’on n’a pas faites. Si on est dans cette situation, c’est qu’on n’en fait pas assez. Il faut se remettre en question, se donner à fond à tous les entrainements. Il faut aller chercher ce truc en plus car ce n’est pas une situation qu’on est censée avoir à Saint-Etienne.

Ce qui m’a séduit dans le projet de l’ASSE ? J’ai parlé avec l’ancien coach, j’ai parlé avec le directeur sportif aussi, ça m’a séduit. Surtout le club de Saint-Etienne, la Ligue 1 aussi. Je voulais découvrir ce championnat, jouer dans l’élite.  Il était temps de partir du Championship. C’est un championnat que je connaissais et je voulais faire ma grande entrée dans l’élite. La Ligue 1, c’est très technique, très tactique, il y a beaucoup de réflexion, plus qu’en Championship. En Championship il y a un peu plus de "basket-ball game" comme on dit. Le niveau de la Ligue 1 est plus relevé car il y a des joueurs plus fort en L1. La Ligue 1, c’est un cran au-dessus. La Ligue 1 c’est physique aussi dans les courses et dans l’impact.

Bien sûr j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation pour trouver mes marques en Ligue 1. Quand je suis arrivé, j’ai eu un peu de chance, il y avait une trêve internationale. J’avais une à deux semaines pour me mettre au diapason. J’ai enchaîné sur Lille, on a décroché notre première victoire de la saison donc c’était cool. Ça faisait longtemps que je n’étais pas revenu en France, je n’avais jamais joué en professionnel en France. J’avais besoin de m’adapter mais au niveau de l’équipe j’ai très vite compris les choses qu’on me demandait, comment je pouvais les renforcer et donner le meilleur de moi-même.

L’objectif de cette fin de saison, c’est surtout de maintenir le club., de se sortir de cette situation compliquée. Personnellement, je veux élever mon niveau de jeu, être meilleur et rendre service à mes coéquipiers et à moi-même et aller chercher ce que je n’ai pas encore fait ou pas encore montré à l’heure d’aujourd’hui. A Sunderland j’ai marqué quelques buts, j’ai été plus décisif mais j’avais un rôle différent, je jouais un peu plus haut, j’avais d’autres demandes du coach. Ça me ferait beaucoup plaisir de marquer pour l’ASSE et si ça se fait à Geoffroy-Guichard ce serait encore meilleur.

Je suis très proche du Cameroun. Malheureusement étant petit par rapport à certaines situations je n'ai pas pu aller au pays. Mais mes parents viennent de là-bas, toute ma famille est de là-bas, j'ai encore de la famille là-bas. Je suis très proche des racines de mes parents. Quand j'aurai la chance, j'irai avec grand plaisir visiter ce beau pays. Je suis bien sûr les performances des Lions Indomptables. Si c'est une éventualité de les rejoindre à court ou moyen terme ? Je ne me suis jamais posé la question. Rien n'est venu à moi. Pour l'instant je ne pense pas du tout à l'équipe nationale, je suis très concentré sur mon club, sur le maintien de Saint-Etienne."

Parrain du salon des vins de Tain-l'Hermitage qui s'est déroulé le week-end dernier, Jacques Saintini parle évidemment des verres dans Le Dauphiné Libéré.

"J’ai eu un grand défaut très jeune. Mes parents tenaient un hôtel-restaurant dans le Doubs, à Fesches-le-Châtel. Et je voyais mon papa qui servait les clients en vin au bar. Pendant ma carrière, à part quelques fêtes de famille, on s’obligeait à avoir une discipline alimentaire très stricte. Et c’est vrai que c’est après la carrière de joueur que je suis devenu amateur de vin, même si j’avais déjà apprécié le bon vin, surtout en étant Stéphanois avec les Côtes-du-Rhône.

Quand j’étais joueur, on buvait rarement du vin. Mais parfois, avec les matches rapprochés, on aimait bien évacuer toute cette pression de résultat entre copains avec Pierre Repellini et Christian Synaeghel avec qui on faisait des petites soirées arrosées. Le Côte-du-Rhône était toujours présent sur nos tables. Je n’ai pas investi dans le vin après ma carrière, mais j’investis pour boire (rires). J’aime vraiment le bon vin. Je suis plutôt rouge, mais j'aime le blanc pour accompagner par exemple le poisson."

Entraîneur de Montpellier Atlas Paillade, qui survole son championnat de R1 (13 victoires, 2 nuls, 1 défaite), Geoffrey Dernis se remémore son ancien coéquipier stéphanois Pascal Feindouno dans un entretien accordé à Timothé Crépin.

"Pascal, c'est le joueur qui aurait dû jouer dans un grand club européen. Pascal, c'est certainement le meilleur joueur avec qui j'ai joué. C'était un technicien hors pair, il avait une qualité de passe, il était finisseur... C'était un joueur avec un potentiel monumental. Le jour où Pascal venait te voir dans le vestiaire en disant "bon, les gars, aujourd'hui je vous fait gagner", tu savais que t'avais gagné le match. Mais il n'a pas eu la carrière qu'il aurait pu avoir. Lui, il était bien à Saint-Etienne, ça lui convenait très bien. Il ne cherchait pas fordément à aller plus haut. Lui, il était heureux à Saint-Etienne.

C'était la joie de vivre. C'était un super mec, toujours souriant, toujours dans la déconnade. Il avait un talent monstre. Parfois il y avait des matches où il était absent. Moi je le voyais quotidiennement aux entraînements, je le voyais en match quand il avait envie de faire des différences. Quand il était à 100% de ses moyens, sur une feinte de corps il était capable de t'éliminer deux joueurs. Il avait toujours ce petit temps d'avance sur ce qu'il fallait faire et une qualité tchnique hors norme. Je ne vais pas dire que c'est du gâchis car chacun vit sa carrière comme il veut, mais c'est qulqu'un qui aurait pu aller plus haut."

Assisté à la vidéo par Marc Bollengier et Stéphane Bré, Jérôme Brisard (38 ans) arbitrera les Verts pour la 15e fois de sa carrière ce samedi à 17h00 dans le Chaudron contre les Aiglons. Celui qui officiait à Saint-Symphorien lors du barrage retour qui a permis à Sainté de retrouver l'élite a déjà dirigé un match à GG contre des Sudistes cette saison. Les Phocéens s'étaient imposés 2-0 le 8 décembre dernier pour la dernière rencontre à domicile de l'ère Olivier Dall'Oglio.

Alors que Stéphane Moulin a salué hier l'attitude du public stéphanois lors du match nul des Verts contre Angers, Mathieu Bodmer déplore celle du public havrais lors de la défaite du club doyen contre Toulouse. Directeur sportif du HAC, avant-dernier de L1 à 2 points du barragiste stéphanois, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE s'exprime dans la dernière édition de Paris-Normandie.

"Après ce qui s'est passé dimanche, je n’ai pas beaucoup dormi, et quand tu ne dors pas, tu penses. Dans la nuit, je me suis demandé ce que je faisais ici, si je ne m’étais pas trompé de club. On est au HAC, où on a attendu longtemps un retour en Ligue 1. Et là, on est à, la lutte pour le maintien, et tout un stade se retourne contre son équipe, contre l’entraîneur. C’est la première fois que je vois ça. Ce qui s’est passé dimanche nous a tous marqués au club. Maintenant, il faut que tout le monde sache qu’on est tous soudés. Je dis bien tous.

Jusqu’au penalty et au rouge, on est encore dans le match. On ne va donc pas tout jeter et on ne va pas non plus prendre un ciseau à tous les matches. Alors c’est vrai, on ne fait pas tout bien, mais je crois que les gens ont une mémoire sélective. On n’est pas décrochés et c’est maintenant qu’il faut s’accrocher tous ensemble. C’est pour cela que la réaction du public m’attriste. Et celle vis-à-vis de Didier Digard, je n’arrive pas à me l’expliquer.

Je ne comprends pas tout et ça fait mal à la tête. D’autant qu’au Stade Océane, ce sont deux finales qui sont annoncées [le HAC reçoit l’ASSE le 9 mars et le FC Nantes 3 semaines plus tard, ndp2]. Je n’imagine pas un seul instant que le public ne soit pas derrière les joueurs et le staff. Par rapport à ce que j’ai entendu dimanche, on a l’impression d’avoir 10 points de retard. Et si ce n’était pas tout à fait vrai avant le mercato d’hiver, là, je peux vous dire que tout le monde est concerné."

Invaincu et ayant gagné 13 points en 7 matches depuis qu'il a rejoint Valenciennes (5e de National 1 à 5 points du 3e et barragiste manceau), l'ancien défenseur central stéphanois Vincent Hognon (50 ans) s'est confié hier dans La Voix des Sports. Extraits.

"J’ai beaucoup donné de la voix lors des premières séances et vous m’entendrez encore. Mais au début, il fallait aller vite. A ce moment-là, on n’est pas dans une négociation car il y avait beaucoup de choses à voir. Mes demandes sont constantes et les consignes ont été exposées simplement. Il n’y a pas de révolution mais les choses sont claires : « tu dois faire ça, et si tu ne le fais pas, pourquoi". On joue en zone, il y a beaucoup de responsabilités individuelles et tout le monde doit être concerné. Le groupe a été réceptif et s’est hissé au niveau de mes attentes.

On fait un intense travail tactique, à l’ancienne avec des aimants sur un tableau, où à coups de longues séances vidéo. J’aime que mon équipe me ressemble. J’aime les choses ordonnées, la structure c’est important. Je n’aime pas trop la folie, quand ça part dans tous les sens. Quand je suis arrivé, on était à 3 points du premier relégable, 16^e défense, les données athlétiques étaient mauvaises. J’ai ressorti aux joueurs une citation de Claudio Ranieri : « Je ferme d’abord la maison à clé avant de m’occuper de l’intérieur et de faire la déco. »

Tous les chiffres ont été mis sous les yeux des joueurs et ils sont toujours visibles de tous au centre d’entraînement. Visualiser la progression et le chemin encore à parcourir fait partie intégrante du processus. Il fallait serrer la vis en défense mais le chantier est loin d’être terminé notamment en attaque. Ce serait mentir de dire que la montée est complètement oubliée. On a remis les choses en ordre et ce n’est pas inaccessible en termes de points. On doit être ambitieux."

L'Hebdo de l'Ardèche met cette semaine à l'honneur les Coeurs verts, section d'une grosse centaine de supporters stéphanois basée à Saint-Martin-de-Valamas (Ardèche).

"Le bureau de l'association est composé de 16 hommes et 3  femmes, "ce qui est à noter parce que les femmes sont assez rares dans les sections de supporters", souligne le président Jean-Paul Dufour, "et elles occupent ici des postes clés. Trésorière, secrétaire et vice-présidente. Beaucoup de jeunes sont arrivés pendant la période du Covid même si nous ne pouvions pas aller aux matchs. Marie Duclaux est l'une de ces nouvelles recrues. À 23 ans, elle est aujourd'hui vice-présidente de la section ". 

Nul besoin d'être adhérent pour se déplacer avec les Cœurs verts et assister à un match pour 10€ le transport, et 5€ la restauration. L'association prend en charge le surplus en se finançant par deux événements dans l'année, une soirée choucroute et un concours de pétanque. Un projet de T-shirt et parka est également en cours. À partir de 20 participants, un bus peut être affrété. Et c'est le cas pour chaque match. Ils y sont allés des centaines de fois. Et n'oublient jamais personne !"

Après avoir contribué la saison dernière à la montée du Leganés d'Yvan Neyou en Liga, Naïs Djouahra continue de régaler la chique en Croatie.

Formé à l'ASSE (génération 1999 comme Mickaël Nadé), l'ancien joueur de la Real Sociedad a été avant-hier l'un des grands artisans de l'écrasant succès (4-0) du leader Rijeka contre le Dimano Zagreb de Kévin Théophile-Catherine (titulaire), Ronael Pierre-Gabriel (entré en jeu juste après la mi-temps) et Nathanaël Mbuku (encore resté sur le banc).

Agé de 25 ans, l'ancien protégé de Lilian Compan a ouvert le score d'une belle frappe du droit avant de délivrer une passe décisive sur un parfait corner.

NAIS DJOUAHRA WITH A BEAUTIFUL GOAL!

RIJEKA 1-0 DINAMO!#HNL #RJKDZGpic.twitter.com/Dn5tPIUnBR

— Croatian Football (@CroatiaFooty) February 22, 2025

IT IS 3, DINAMO ARE BEING WIPED OUT IN RIJEKA, HOSTS ARE IN A DREAMLAND!

Djouahra after a goal gets an assist and Dejan Petrovič scores to make it a 3 goal advantage heading into the 2nd 45.

Rujevica is on its feet.pic.twitter.com/0Kk2c78WNR

— 🇭🇷 (@TheCroatianLad) February 22, 2025

Sur Oxygène Radio, l'ancien entraîneur angevin Stéphane Moulin est revenu sur le match nul entre l'ASSE et le SCO.

"Je pense que le public a joué beaucoup sur ce match. Les Verts étaient menés 2-0 mais leurs supporters ne les ont pas lâchés. Quand ils reviennent à 2-1, ils sentent que c’est possible et d’un seul coup…. Ils étaient un peu dans le formol et ça les a réveillés. Les supporters ont réussi à transcender leur équipe. Fort de son avantage de deux buts, le SCO avait la place pour tenir cette équipe à distance mais tout le mérite revient aux Stéphanois. Sur le 3^e but stéphanois, ça part d’une touche. Il y a de la déconcentration. Peut-être que Belkebla doit faire faute mais Davistashvili joue vraiment merveilleusement le coup. Pour moi il n’y a absolument rien à dire sur le but du 3-3, il y a penalty ! Quelle mauvaise défense du Stéphanois ! Par contre Farid El Melali a joué sur ses qualités.

Ça m’a étonné que Davitashvili n’ait pas été titularisé. C’est le détonateur de l’équipe. C’est le joueur qui dynamise l’équipe et qui est capable de faire des différences. J’ai été extrêmement surpris qu’il ne débute pas la rencontre. Le coach stéphanois a ses raisons que nous ne connaissons évidemment pas. Quand j’ai vu entrer Davitashvili, je savais pertinemment que ça allait modifier des choses parce qu’en première mi-temps, à part un ou deux tirs de loin, les Verts ont eu du mal à s’approcher des 16 mètres angevins.

Un nul à l’extérieur est toujours un bon point et chez un concurrent direct, c’est un excellent point. C’est important de ne pas perdre et de laisser les Verts à distance. Les Stéphanois vont devoir reprendre 9 points aux Angevins. Vu le nombre de matches qu’ils gagnent, je ne vois pas comment ils pourraient le faire. Les Verts ont encore pris 3 buts. Je crois que l’ASSE a la plus mauvaise défense de Ligue 1, ce n’est pas un hasard. Je pense que c’est plié, Le Havre et Montpellier ne rattraperont pas Angers. Après, le SCO doit se méfier de la place de barragiste mais il est dans une bonne dynamique."

Après avoir joué la seconde période contre l'Irlande du Nord (victoire 4-0) puis la première mi-temps contre l'Ecosse le surlendemain (défaite 2-0), l'ailier stéphanois Samuel Fuleki a joué ce lundi le dernier quart d'heure du match perdu 2-1 par son équipe de Roumanie U16 contre le pays hôte pour boucler ce tournoi UEFA qui s'est déroulé à Chypre.

En traversant la Manche, Mathis Amougou a fait le choix de travailler moins pour gagner plus (d'oseille, pas de matchs).

Alors qu’il a fait le 24 janvier sa dernière apparition sous le maillot vert à Auxerre d’où il a ramené un nul, depuis son arrivée il n’a pas foulé les terrains, se contentant de 3 bancs.

De sa position, confortablement assis sur son paquet de £, il a pu voir Brighton (2-1 en Cup, 3-0 en championnat) et Aston Villa (2-1 en championnat) dominer sa nouvelle équipe.

Début mars, le double affrontement contre Copenhague en 1/8è de finale de l’Europa Conférence League lui donnera peut-être l’occasion d’enfin transpirer un peu. Et de ne plus perdre ?

On Refait le Mastre, l'émission radio de Poteaux Carrés, c'est ce soir, en direct à 20h45 sur la chaîne Youtube du site.

On vous attend pour participer, sur le forum, sur le chat Youtube et sur les réseaux sociaux.

S'ils ont été moins ridicules que les Verts 5 mois plus tôt dans le même stade, les Montpelliérains ont été défaits 2-0 hier à l'Allianz Riviera par les prochains adversaires des Stéphanois (ce samedi à 17h00 dans le Chaudron). Comptant 4 longueurs de retard sur Sainté, le MHSC, qui a récupéré sa place de plus mauvaise défense de L1 laissée la veille à l'ASSE, s'est fait balader sur la Promenade et s'est montré inoffensif à l'exception d'un tir sur la barre de Tanguy Coulibaly à la 88e minute. Andy Delort est encore apparu en manque de jus au sein d'une attaque qui a vu partir Arnaud Nordin, Akor Adams et Mousa Al-Tamari lors du mercato hivernal.

A l'issue de cette rencontre, Jean-Louis Gasset s'est efforcé de positiver. "La confiance est toujours là, il nous reste 90 jours à vivre ensemble et tout se jouera dans le money-time contre nos concurrents directs (Saint-Etienne, Le Havre, Reims à domicile. Auxerre, Angers et Nantes à l'extérieur). On a deux recrues qu'on remet en forme (Andy Delort et Bamo Meité), on va récupérer Modibo Sagnan et Kiki Kouyaté revient de sa blessure au genou. Cela nous fera des atouts pour le sprint final."

Des déclarations dans le droit fil des propos tenus par l'entraîneur montpelliérain mercredi dernier sur la chaîne youtube de Montpellier Méditerranée Métropole. Extraits.

"Quand je vois que les équipes du bas du classement avancent très doucement, je me dis qu’en faisant deux victoires d’affilée il y a quelques temps, on a recollé. On n’est maintenant qu’à 3 points d’une place de barragiste [4 désormais ndp2] qui nous irait. Tout va se jouer dans les confrontations directes. Le mois prochain on reçoit Saint-Etienne, on reçoit Le Havre. En avril on va aller à Angers et recevoir Reims. On ira à Nantes la dernière journée. Pourquoi ne pas avoir d’espoir ? Pourquoi ? On compte aussi sur les contre-performances de nos adversaires, c’est ce championnat qui est comme ça. On savait bien sûr qu’on aurait des moments creux mais on est encore là. Si on récupère quelques blessés, si on en remet en forme d’autres pour le money time, je dis qu’on a une chance de se sauver.

On va donner le maximum. Beaucoup de gens aujourd’hui cherchent des coupables. Je m’en fous des coupables, moi je veux trouver des solutions. Que ce soit bien ou mal, tout ce que vous avez fait hier dans votre vie vous l’avez fait. Ce qui m’intéresse c’est demain. C’est ce que je dis à mes joueurs. Tant que la bougie est allumée, on va au bout pour rester en Ligue 1. Tout le monde doit comprendre que c’est l’intérêt général. Cela peut arriver et c’est arrivé même à des clubs très huppés de descendre. Mais tant qu’il y a de l’espoir... Il reste 12 matchs [11 désormais, ndp2], il y a 36 points en jeu [33 maintenant, ndp2] et quelqu’un va me dire que c’est mort ? Non, je ne veux pas. Je le dis à mes joueurs tous les jours. Cela m’irrite. Les matches passent et on est toujours là. Il y a 4 ou 5 équipes avec nous. C’est le club qui sera le plus lucide qui va se sauver. Il faut y croire. Ce n’est pas mieux chez eux. Il faut garder la tête la froide et dire que c’est possible. Il faudra être bon au bon moment.

Le petit désavantage qu’on a, c’est qu’on a 13 pros et 5 jeunes. On a 10 joueurs à l’infirmerie dont 4 ou 5 défenseurs centraux. Je n’ai jamais connu ça dans ma carrière, il y a comme une malédiction à ce poste. Wahbi Khazri n’a pas le niveau de performance qu’il avait quand je l’ai eu à Saint-Etienne ? Oui mais je ne désespère pas qu’il marque le but qui sauve Montpellier. J’y crois. Je me dis que lorsqu’on a été un grand joueur, à un moment donné on fait quelque chose qui sort de l’ordinaire. C’est vrai que j’attends beaucoup plus de lui. Il y a pas mal de joueurs que je connaissais avant que j’ai du mal à reconnaître. Je les sens moins concernés. Il faut arriver à tirer 100% de chacun.

Si Téji Savanier retrouve la forme, sa qualité de pied, notamment sur coup de pied arrêté, sa connexion avec Andy Delort… On a battu Monaco et Brest, deux équipes qui ont joué la Ligue des Champions. Ça prouve qu’on est capable d’accrocher les autres équipes. Il n’y a aucun match de perdu d’avance. Il faut ne pas être trop décroché de la place barragiste avant d’affronter nos concurrents directs. Mais quand vous regardez le calendrier des autres, il est aussi difficile. Ils vont jouer contre des équipes européennes.

Au-delà de la mission maintien, ce qui mériterait d’être rénové au MHSC ? La chose qui me travaille le plus, c’est la formation. Montpellier ne peut pas vivre sans son centre de formation. Depuis 50 ans, on a eu des générations de jeunes tous les 10 ans. Chaque fois que le club était un peu en danger, on lançait des jeunes. On a eu la génération des Laurent Blanc, Gérald Passi, Kader Ferhaoui. Il y a eu la génération des Bonnissel, Serge Blanc, Lefebvre, Sanchez, Rizzetto, Rouvière, Delaye. Il y a eu la génération des Stambouli, Belhanda, Cabella…

Tous les 10 ans, il faut qu’on ait des pépites dans le club. Aujourd’hui… J’ai tourneviré depuis que je suis arrivé. J’ai tourneviré mais je n’ai pas eu de coup de cœur contrairement à d’autres clubs où j’allais voir les U17, les U19 ou la réserve. J’avais toujours un petit truc, un œil spécial. A Saint-Etienne, j’ai vu jouer Saliba à 17 ans, je l’ai pris en pro. Wesley Fofana aussi, 17 ans, je l’ai pris en pro. J’avais ce petit truc. Avec Ghislain Printant, on voit tous les entraînements, toutes les équipes de Montpellier. Mais je n’ai pas repéré de joueurs, il me manque un truc."