Il n'y a pas vraiment eu de match

23/12 11:17

Auteur d'une bien piètre prestation lors de son premier match officiel sous le maillot de l'ASSE, Brice Maubleu a brièvement livré sa réaction après la balade marseillaise à Geoffroy comme le rapporte Le Progrès.

"Il n'y a pas vraiment eu de match. On a eu le sentiment de revivre exactement le même match qu'il y a 2 semaines. Il y avait un écart trop grand entre les 2 équipes. On avait travaillé pour faire un match différent. Marseille a vite pris la possession du ballon et, finalement, on s'est retrouvés à ne faire que défendre. Quand on n'a pas le ballon, qu'on ne fait que subir... Quand en plus on est à 10, ça devient beaucoup plus difficile de faire quelque chose."

On veut une équipe digne de son public

23/12 10:40

Si Ivan Gazidis a défendu la valeur de l'effectif actuel des Verts juste avant la rencontre au micro de beIN Sports, les 34 547 spectateurs qui ont assisté hier à la nouvelle écrasante défaite des Verts ne sont pas dupes. Faibles à toutes les lignes, les Verts ont encaissé 38 pions en 16 rencontres disputées depuis le début de saison (soit 2,38 par match) et n'en ont claqué que 12 (soit 0,75 par match). "On veut une équipe digne de son public" ont chanté les kops à l'issue de cette 11e défaite en 16 matches. Dans sa dernière édition, la Pravda pointe une nouvelle fois les lacunes des Verts. Extraits.

"Cet effectif n’a pas le niveau de la Ligue 1. Tout simplement. Encore entraîneur, Olivier Dall’Oglio – remercié par des banderoles des deux kops hier – l’avait constaté en martelant publiquement qu’il allait écrire une longue lettre au père Noël. Son message invitant à recruter massivement cet hivr aurait été mal très mal reçu en interne. Au point de précipiter son départ à l’amiable lundi dernier. Il ne manquait pourtant pas de perspicacité.

Il faudra que les dirigeants de Kilmer Sports aillent toquer à la porte de Larry Tanenbaum pour lui expliquer que le niveau de la L1 a mal été évalué. Ils devront le convaincre vite. Le promu stéphanois disputera trois matches clés en début d’année : devant Reims le 4 janvier, puis face à Nantes le 19 et à Auxerre le 26. Le gros des recrues est donc attendu pour la reprise de l’entraînement dimanche prochain. C’est possible: papa Noël passe dans la semaine."

Larso devant Zuriko

23/12 08:42

Capitaine de la réserve, le natif de Marseille Jebryl Saharoui a fait hier sa première apparition en pro contre l'OM, qui avait tenté en vain de l'enrôler en 2017 quand il évoluait au Burel FC, bon petit club amateur marseillais. Laurent Huard a également permis au milieur de terrain serbe Igor Miladinovic de disputer enfin ses premières minutes sous le maillot vert en équipe première, le temps de manger une biscotte pour une faute grossière.

Pas moins de 31 joueurs ont donc joué sous le maillot vert en équipe fanion depuis le début de saison. S'il est le gardien de L1 ayant encaissé le plus de buts (34), Gautier Larsonneur reste le joueur stéphanois qui a eu le plus de temps de jeu cette saison. Mais le natif de Saint-Renan (Finistère) est talonné par Zuriko Davistashvili et Dylan Batubinsika.

1. Larsonneur : 1350 minutes
2. Davitashvili : 1326
3. Batubinsika : 1312
4. Appiah : 1185
5. Ekwah : 1140
6. Abdelhamid : 1028
7. Pétrot : 949
8. Sissoko : 823
9. Amougou : 721
10. Cafaro : 688
11. Bouchouari : 678
12. Nadé : 595
13. Mouton : 587
14. Stassin : 542
15. Moueffek : 477
16. Ben Old : 378
17. Cornud : 377
18. Boakye : 336
19. Maçon : 289
20. Aiki : 168
21. Tardieu : 167
22. Nzuzi : 127
23. Wadji : 100
24. Pedro : 99
25. Maubleu, Owusu (titulaire à Monaco et prêté depuis à QRM) : 90
27. Fomba : 69
28. C.Fall : 55
29. Sahraoui : 44
30. Miladinovic, Othman : 4
32. Agesilas, Briançon, B.Fall, Dieye, Kinunga, Lhéry, Mayilla, Monconduit, N’Guessan, Saban, Touré : 0

Maupay chambre les Verts

23/12 08:07

Après avoir écrasé les Verts 4-0 hier à Geoffroy-Guichard, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay les a chambrés hier sur son compte instagram en reprenant les paroles d'une chanson de Julien Cazarre : "J'aime pas Geoffroy-Guichard, et son équipe de tocards, qu'on les laisse croupir en Ligue 2."

 

Entre vouloir et pouvoir...

22/12 22:29

En conférence de presse, Laurent Huard a commenté l'écrasante victoire de l'OM contre l'ASSE en 32e de finale de Coupe de France.

"J'avais dit avant le match que la marche était haute. Je pense qu'avec les faits de jeu, elle est devenue encore plus haute. Cette expulsion, je pense qu'on ne va pas s'étaler, il n'y a pas la VAR... Mais ce qui m'embête, c'est deux choses : c'est qu'on tombe dans ce piège-là, sur de la provocation adverse. D'une part de notre côté, puis de l'autre côté, qu'on commence aussi à connaître ce joueur en face (Balerdi) et que je pense que... voilà, on va s'occuper de nos joueurs, mais c'est vrai que ce joueur-là en face... comme par hasard ça tombe sur lui. Mais bon, c'est ce fait de jeu qui se retourne contre nous et après, de jouer 70 minutes à 10 contre Marseille.... Ibrahim Sissoko s'est excusé, il a compris l'ampleur de son geste, de son erreur. Il est tombé dans le piège, c'est fait, c'est fait. On ne s'est pas franchement étalé sur la scène.Je l'ai dit aux joueurs, on ne va pas se mentir non plus, on savait que c'était une bonne équipe.

Je pense que le fait d'en plus avoir cette supériorité numérique, on leur a donné un peu plus encore de force. Après, pour nous, ça devenait vraiment... Même à la mi-temps, remonter deux buts. Le discours, c'était qu'on allait avoir 2-3 ballons dans la surface et qu'il fallait être très efficace pour faire l'exploit, parce que ça devenait un exploit de revenir à 10 contre cette équipe. Et on les a eus, ces 2 ballons. Je leur dis qu'il faudrait faire 100%. Il y a eu une frappe de Cafi  dans un angle fermé, qui est compliquée, mais c'est plutôt la situation de Cheikh Fall qui laisse des regrets parce que j'entends souvent les spécialistes du football parler du troisième but dans un match, et c'est vrai que ce 2-1 aurait pu peut-être donner un autre scénario.

Benjamin Bouchouari a enchaîné une très belle moitié de saison. Il a retrouvé sa place de titulaire, il a fait des bons matchs. Aujourd’hui, son dos le gênait. Il a demandé le changement. La séance d’hier après-midi n’est pas passée pour Pierre Cornud qui a une douleur au tendon d’Achille. Florian Tardieu avait lui une petite alerte à la hanche. Il n’était pas à 100% pour la rencontre. Les joueurs ont conscience de la difficulté actuelle. Ils ont voulu. Mais entre "vouloir" et "pouvoir", il faut du temps et du travail. Il faut continuer de vouloir pour que l’ASSE puisse gagner des matchs dans le futur."

 

Khoutri a rebondi

22/12 22:00

Après avoir passé six mois au SO Cholet (de janvier à juin 2024), l'ancien pensionnaire du centre de formation, le défenseur Hichem Khoutri était sans club. Il vient d'en retrouver un, s'étant engagé il y a quelques semaines (début novembre) avec Jura Sud qui est classé en 9ème position dans la poule A du championnat National 2 (poule d'Andrézieux, du Puy). Il a eté titulaire à trois reprises et a marqué un but lors du nul (2-2) glané à Anglet. 

Hichem Khoutri (génération 2002) avait quitté le centre de formation de l'ASSE durant l'été 2019. Il a ensuite successivement porté les couleurs du Puy en U19 (2019-2020), de Tours FC en U19 (2020-2021), de l'US Boulogne (2021-2022), de l'US Feurs (2022-2023), de Goal FC (juillet 2023 - janvier 2024), du SO Cholet (janvier-juin 2024).

Ancien coéquipier de Saidou SowLouis MoutonYanis LhéryMathys Saban et Maxence Rivera dans l'équipe des U17 nationaux 2018-2019 entraînés à l'époque par Christophe ChaintreuilHichem Khoutri était le capitaine de Feurs (N3) lors de la saison 2022-2023. Il avait fait une partie de la préparation estivale 2022 avec la réserve de l'ASSE et avait notamment défendu les couleurs des Verts de Razik Nedder au prestigieux tournoi européen U21 de Ploufragan (Côtes d'Armor).

Rivera en 16èmes ira

22/12 21:30

L'exploit du jour, à l'occasion des 32èmes de finale de la Coupe de France est à mettre au crédit de l'US Dunkerque, club de L2, qui est allé s'imposer sur le terrain de l'AJ Auxerre. Maxence Rivera est entré en jeu à la 84ème minute . Il goûtera sûrement aux 16èmes, au même titre que bon nombre d'anciens Verts tels Hugo Roussey, Kaïs Bendriss, Mathis Mezaber, Gabay Allaigre, Hugo Di Piazza et le coach Lionel Vaillant (Espaly FC), Vincent Pajot et Karim Cissé (FC Annecy), Joris Mendy (FC Bourgoin Jallieu), Mahdi Camara (Stade brestois), Saidou Sow (RC Strasbourg), Nassim Oummou et Marie-Gaël Mukanya (FC Sochaux), Loïs Diony ? (SCO Angers), Beres Owusu (Quevilly Rouen Métropole), Lucas Calodat (Le Mans FC), Rémy Cabella (Lille OSC), Anthony Maisonnial (SEC Bastia) et Alpha Nelson Sissoko (EA Guingamp).
A défaut de voir les Verts qualifiés, nous nous consolons avec les anciens Verts !

Balayés

22/12 16:46

Comme en championnat, l'opposition entre Stéphanois et Sardines a tourné à l'avantage des Sudistes. Avec un écart deux fois plus grand (0-4)

Laurent Huard, remplaçant intérim d'ODO, avait choisi de titulariser une équipe quasi type. Seul Kevin Pedro remplaçait Pierre Cornud, blessé de dernière minute. Brice Maubleu prenait la place de Gautier Larsonneur dans les bois.

Après une entame sans faste, la rencontre a tourné définitivement à la 20e minute quand Ibrahim Sissoko écartait Balerdi au duel, l'altercation entre les 2 joueurs valait un carton rouge pour le Stéphanois. Dans la foulée, Greenwood ouvrait le score d'une belle frappe ras du poteau (0-1, 22e)

La suite ? Une lente descente aux enfers. Rabiot doublait la mise sur corner (0-2, 34e) avant que Cheikh Fall n'oublie Ayman Aiki en un contre un face au gardien marseillais. La possibilité d'un retour vert avait fait long feu. Luis Henrique ajoutait un 3e but sur une remise involontaire de Dylan Batubinsika (0-3, 69e) avant que Hojbjerg ne cloture le score par un plat du pied seul face à Maubleu (0-4, 81e).

Le résumé vidéo de la rencontre est à voir ici.

Gazidis défend l'effectif actuel et encense Horneland

22/12 15:42

Président de l'ASSE, Ivan Gazidis s'est exprimé au micro de beIN Sports dans le Chaudron juste avant le 32e de finale de Coupe de France contre l'OM. Extraits.

"A chaque fois qu’on change un entraîneur, c’est difficile pour un club. Cela veut dire qu’il y a eu un échec. Ce n’est pas l’échec d’une seule personne, c’est un échec collectif. Nous devons tous penser à nos responsabilités, nous avons des responsabilités envers ces supporters qui sont formidables qui sont dévoués pour le club. Nous devons augmenter notre niveau d’intensité, d’engagement. Nous sommes convaincus que le nouvel entraineur Eirik Horneland a ce niveau d’intensité, il a une éthique de travailler dur et c’est ce dont nous avons besoin à Saint-Etienne avec l’histoire du club et les valeurs de cette ville.

L’intensité est le mot clé pour Saint-Etienne. Nos supporters demandent d’avoir une équipe engagée et intense. Nous voulons jouer un type de football qui soit progressif en termes de technique mais également qui démontre un vrai engagement. Nous avons des objectifs à long terme. Nous sommes concentrés là-dessus, nous avons fait beaucoup d’investissements et nous allons les poursuivre. Nous voulons que Saint-Etienne revienne parmi les meilleurs clubs du football français et ça ne va pas se produire en 6 mois.

Cela fait seulement 6 mois que nous sommes ici, 6 mois qui nous ont permis de comprendre le paysage, d’apprendre beaucoup. Nous avons écouté, nous avons appris. C’est que nous avions dit en arrivant. Maintenant nous allons passer à la phase de l’action. Nous savons bien ce qui n’a pas fonctionné lors des 6 premiers mois. Nous savons ce dont le club a besoin dans tous les domaines. Il ne s’agit pas d’une seule personne, c’est un effort collectif à mener. Vous allez voir que nous allons être plus proactifs dans différents domaines. Il le faut.

Je parle d’objectifs à long terme, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’urgence. Nous devons avoir un sentiment d’urgence. Nous avons une saison très importante qui nous attend, nous devons bien sûr rester en Ligue 1. Nous devons aussi construire les fondations non seulement pour rester en Ligue 1 mais pour avoir des succès dans 2 à 5 ans. Si on prend les mauvaises décisions, on peut le payer 2 ou 3 ans plus tard. Il me semble qu’il y a beaucoup de clubs coincés dans ce cycle.

Nous avons un nouveau coach. Il a besoin d’évaluer l’équipe, nous allons passer beaucoup de temps avec lui pour ce faire. C’est un entraîneur qui est très concentré sur les joueurs qui sont actuellement là, sur la façon de les développer. Il croit dans la valeur des joueurs qui sont là actuellement. Il pense qu’il peut les aider à les améliorer pour avoir un meilleur système de jeu, avec plus d’initiatives. C’est important pour un effectif où certains joueurs découvrent la Ligue 1. Il est important qu’ils aient des méthodes de jeu qui leur donnent confiance.

Bien sûr, nous sommes également ouverts à la façon dont nous pouvons améliorer l’équipe. On arrive au mercato d’hiver. Nous avons dû faire des choses urgentes cet été. Nous comprenons davantage de choses à présent et nous allons continuer à faire les bons investissements et continuer de faire en sorte que le club aille de l’avant. Je ne pense pas qu’on a fait des erreurs lors du mercato d’été. Je crois en la valeur de nos joueurs. Je pense que cette qualité ne s’est pas encore totalement exprimée.

Je crois qu’il y a eu beaucoup de critiques sur le manque d’expérience, sur la jeunesse de l’équipe. Je crois que ce n’est pas vrai. Il y a 4 ou 5 équipes qui sont plus jeunes, avec moins d’expérience que nous. C’est une erreur de dire que nos joueurs ne sont pas assez bons. Je n’y crois pas. Je pense que nos joueurs ont les bonnes qualités. Il faut simplement leur donner un système de jeu qui leur permet de les exprimer. Ce n’est pas que le travail de l’entraîneur, c’est le travail de beaucoup de gens. Nous avons 9 à 10 joueurs qui ne sont pas disponibles. Nous devons améliorer beaucoup de choses. Ce n’est pas le travail d’une seule personne, c’est le travail de tous, moi y compris.

Vous me dites que les supporters stéphanois déplorent de ne pas me voir davantage ici à Saint-Etienne ? Mais nous avons une équipe qui travaille ici. Je suis souvent ici, je serai là aussi en janvier. Vous allez me voir très souvent. Vous savez, le rôle d’un président consiste à mettre les bonnes personnes en place et il y a des gens qui sont tout le temps présents ici. Il y a notamment Jef Soucasse, quelqu’un que je respecte. Il y a Huss Fahmy, Jaeson Rosenfeld par exemple. Nous sommes en contacts permanents.

C’est un monde international et moderne. Le football a beaucoup évolué, la façon dont on gère un club a beaucoup changé. C’est la réalité. Le montant des investissements a augmenté également, la sophistication, les demandes sur le plan technique. Nous croyons que l’ASSE, si elle veut retrouver son rôle, doit être sur une approche internationale. Sinon le club ne pourra pas exprimer son potentiel, le monde est comme ça aujourd’hui.

Il y a encore 35 000 supporters aujourd’hui à Geoffroy-Guichard. C’est une émotion incroyable à chaque fois pour moi d’être ici. Ces supporters, ce club sont spéciaux. Je suis très fier d’en faire partie. Cela montre engagement l’engagement, la pression que nous devons ressentir. Il faut que nous donnions des résultats à nos supporters. Pour Noël, j’ai une liste pour nous tous. Pour penser à la nouvelle année, pour penser à ce que nous pouvons tous faire pour nous améliorer et comment nous pouvons mieux travailler ensemble."

 

Première titularisation en pro pour Pedro !

22/12 14:25

Pierre Cornud ayant dû déclarer forfait en raison de douleur musculaires selon la Pravda, Laurent Huard a décidé de titulariser Kévin Pedro contre l'OM. Pour rappel, cet international U19 était entré en jeu à la 81e minute à Louis-II lors de la 1ère journée de L1 à la place de Marwann N'Zuzi.

Delange gardien beaucoup moins fort que Maubleu sur péno

22/12 13:59

Le 32e de finale de Coupe de France de cet après-midi dans le Chaudron permettra à chaque doublure de jouer son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs. Tandis que Brice Maubleu, qui a gagné le seul match qu'il a disputé cette saison (avec Grenoble contre Laval lors de la 1ère journée de L2), gardera les cages stéphanoises, Jeffrey Delange sera titularisé côté phocéen. La Pravda met aujourd'hui à l'honneur ce Néerlandais de 26 ans.

"Un entraîneur des gardiens d’une équipe de L1 l’a radiographié à notre demande, après l’avoir beaucoup observé ces derniers mois: « Il me plaît beaucoup, il est assez complet, il est grand (1,90 m), va vite au sol, avec des déviations sur les côtés, il est très propre. Il lui manque un peu de jeu aérien, de vitesse dans les prises d’élan et les prises de décision sur coups de pied arrêtés et centres hauts. Mais dans le jeu sous pression, il ne se précipite pas, il aspire l’adversaire et permet des décalages, joue dans la verticalité. Il utilise le pied droit comme le pied gauche, face au jeu, à la Ederson, disponible. Tu n’as pas d’orientation des épaules qui aidera l’adversaire à voir où il va jouer. Le jeu au pied est mental, aussi, il faut du flegme, il l’a. Maintenant, il s’agit de le voir sous le maillot de Marseille, qui pèse plus lourd que d’autres émotionnellement, dans la maîtrise. Il devra se créer ses repères."

On aura noté que l'ex-portier de Go Ahead Eagles, malgré son envergure, n'a jamais arrêté un penalty depuis le début de sa carrière pro et ne s'est guère montré plus à son avantage dans les équipes de jeunes tandis que son homologue stéphanois est le meilleur gardien français de l'histoire dans ce domaine (12 pénos sur 32 arrêtés, soit 37,5%).

Corbin fait le malouin

22/12 11:56

Le coach de Saint Malo, Gwen Corbin, leader de la poule de National 2 dans laquelle évolue Bordeaux s'est confié avant le 1/32è de Coupe Bordeaux-Rennes sur le niveau des Girondins pour Ouest-France : "il ne faut pas que le Stade Rennais croie qu'il rencontre une N2 car il peut vite se retrouver en difficulté. Sur ce que j'ai vu, Bordeaux pourrait battre Saint-Etienne, Le Havre, Montpellier et Angers, quatre équipes battues par Rennes."

Rappelons que l'an dernier les Bordelais n'y sont pas parvenus, ni à l'aller (0-0), ni au retour (1-2). L'occasion d'une petite pensée pour Cardo.

 

 

Gigot l'encense dans La Provence

22/12 09:53

Le latéral gauche stéphanois Pierre Cornud, qui devraît être titularisé pour la 6e fois de la saison cet après-midi, a droit dans La Provence aux éloges de son pote avignonnais Samuel Gigot, ancien défenseur central de l'OM évoluant désormais à la Lazio (actuellement 4 de Série A derrière le Napoli, l'Atalanta et l'Inter).

"Je suis très content pour lui. On est très fiers de le voir jouer en Ligue 1, dans un beau club comme Saint-Etienne. Pierre est un gros travailleur qui n'a jamais rien lâché, il a un gros mental. Humainement, c'est une très belle personne, avec les pieds sur terre. Quelles que soient les épreuves qu'il affronte, il va toujours au bout des choses. Ce n'est pas évident quand tu pars jeune de chez toi. Il a dû faire son trou ailleurs, redoubler d'efforts, de travail. Maintenant, il est là où il voulait être, chez lui en France, grâce à sa détermination. C'est tout à son honneur. Qu'il kiffe à fond, il a toutes les qualités pour performer à Sainté. Je lui souhaite le meilleur, un gros match ce dimanche... mais une victoire de l'OM bien sûr !"

Horneland joue le rock and roll football

22/12 09:01

Journaliste sportif du quotidien norvégien VG (Verdens Gang), Steffen Stenersen donne son avis sur le nouvel entraîneur des Verts dans Le Progrès.

"Eirik Horneland joue ce que j’appellerai le “rock and roll football”. Il en demande beaucoup à ses joueurs en termes de courses et de pressing. Il veut une équipe qui est solide dans les duels et qui court beaucoup. Cela passe rapidement de la défense à l’attaque. Offensivement, il joue un type de football assez direct. Il est populaire auprès de ses joueurs, parce qu’il semble toujours en tirer le meilleur. Il y a des joueurs comme Félix Horn Myhre, Mathias Dyngeland et Bard Finne qui ont joué en équipe nationale sous Horneland."

La honte de Gasset, la colère de Bodmer

22/12 08:40

Les deux seuls clubs que l'ASSE devance après 15 journées de L1 ont été piteusement éliminés de la Coupe de France hier. Malgré les titularisations de Falaye Sacko et Arnaud Nordin, en dépit de l'entrée en jeu de Wahbi Khazri, Montpellier a été écrasé 4-0 par Le Puy, 3e de son groupe en N2 derrière le RC Grasse et le Hyères FC de Lilian Compan, qui s'est imposé 2-0 avant-hier à Saint-Priest grâce à un but de l'ancien milieu de terrain stéphanois Arsène Elogo.

Dans la Pravda, Jean-Louis Gasset commente la plus humiliante des 11 défaites concédées cette saison par les Pailladins. "C'est une honte. Mentalement, c’est très inquiétant. Depuis que je suis arrivé, on n’a pas mis un but, pas pris un point à l’extérieur. J’espérais que dans une autre compétition, on pourrait montrer plus de qualités mentales. Là, on a abandonné. Une fois qu’on a été menés… C’était l’abîme, il va falloir se remettre de ça.  En jouant comme ça, en n’ayant pas le caractère pour réagir, c’est très dur. Il faut qu’on arrive à changer quelque chose."

De son côté, le HAC s'est incliné sur le plus petit des scores à Saint-Brieuc, modeste club de N2 actuellement 10e sur 16 dans son groupe avec 2 fois moins de points que le leader Saint-Malo (16 contre 32). Ayant assisté à la première apparition en pro de son fils Mathéo, l'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel directeur sportif havrais Mathieu Bodmer a livré sa réaction au Télégramme à l'issue de la 12e défaite de la saison du club doyen.

"C’était leur compétition. Sauf si j’ai mal vu, pas grand monde n’a gagné la Coupe de France dans le vestiaire. Si je dois parler des attitudes, là, je suis énervé. Ce n’est pas la première fois, mais ça commence à faire beaucoup. Les joueurs ont une semaine de vacances. Ceux qui ne veulent pas revenir en 2025, ils ont juste à lever la main, on trouvera des solutions. Ceux qui veulent mouiller le maillot peuvent revenir, les autres font ce qu’ils veulent de leur vie.  On n’a même pas fait un match de foot. Pour en faire un, il faut de l’intensité, du combat. Ce serait trop facile de tirer sur Didier Digard. Les joueurs ont manqué de respect au club, aux supporters, au staff. Ce n’était pas un traquenard, on a perdu contre une bonne équipe qui joue au foot. Quand on voit le match qu’on a produit, c’est logique, en fait. Saint-Brieuc mérite sa qualification. Ce n’est ni un scandale, ni un vol."

Nakata revient sur sa nakatade

21/12 23:20

Dans un entretien accordé à la Pravda, Koji Nakata revient sur sa fameuse passe ratée sur la neige à GG lors de la victoire de l'ASSE contre l'OM du 6 mars 2005. Extraits.

"Quand j'ai été aligné pour mon premier match sous le maillot de l'OM, je savais que l'AS Saint-Etienne était un grand club dans l'histoire du football français, que le stade était très chaud. Les supporters stéphanois m'avaient fait une forte impression ce soir-là. J'étais tendu pour ce premier match, il y avait la concurrence, mon transfert avait surpris la presse locale, je n'étais pas sûr de moi.

La neige j'en avais déjà fait l'expérience, pour la finale du Championnat des lycées du Japon en janvier 1998 avec mon école de Teikyo contre Fukuoka. À Saint-Étienne, j'avais les bons crampons, ce n'était pas un problème. Je fais un bon premier contrôle avec un effet rétro pour arrêter la balle qui m'arrive. À Kashima c'était l'école brésilienne. Contrôler la tête levée, voir avec un temps d'avance, c'était la base de notre football.

Donc j'essaye déjà de me projeter dans le prochain geste et je suis certain que la balle est bien au chaud sous mon centre de gravité. Je ne me suis jamais dit que j'avais raté mon geste. Si ensuite c'était la panique ? Franchement, pas plus que ça, j'étais dans l'instant, le match était d'une exigence folle, je n'ai pas eu le temps de gamberger. Techniquement je n'ai jamais été à la rue. À part sur ce geste-là."

22 pour enrayer la machine des sardines

21/12 22:19

Laurent Huard, coach par interim, en attendant la prise de fonction d'Eirik Horneland, a retenu 22 joueurs pour le match des 32èmes de finale de la Coupe de France qui verra les Verts recevoir l'Olympique de Marseille dans un Geoffroy Guichard comble.

Un groupe inédit où ne figurent pas Léo Petrot, Yvan Macon, Mickaël Nade, Aïmen Moueffeck, Florian Tardieu, Thomas Monconduit, Augustine Boakye, Ben Old, Ibrahima Wadji et Mathis Amougou.

On note le retour d'Anthony Briançon (une première pour cette saison), de Mathieu Cafaro (après sa suspension), l'intégration des jeunes Maedine Makhloufi, Kevin Pedro, Cheikh Fall et Jebryl Sahraoui. A priori, Brice Maubleu devrait effectuer ses grands débuts dans la cage stéphanoise.  

Gardiens : Maubleu, Touré et Larsonneur
Défenseurs : Cornud, Abdelhamid, Briançon, Batubinsika, Appiah, Makhloufi, Pedro
Milieux : Fomba, Ekwah, Mouton, Bouchouari, Fall, Miladinovic, Sahraoui
Attaquants : Cafaro, Davitashvili, Stassin, Sissoko, Aiki

La marche est haute, on veut la franchir

21/12 17:21

Pour la 3e fois de sa carrière (il avait suppléé le covidé Claude Puel lors d'une défaite à Strasbourg et succédé à Laurent Batlles avant l'intronisation d'Olivier Dall'Oglio lors d'une élimination en Coupe de France à GG contre Nîmes), Laurent Huard entraînera les Verts demain après-midi dans le Chaudron. Avant ce 32e de finale de Coupe de France contre l'OM, le directeur du centre de formation de l'ASSE s'est exprimé ce samedi en conférence de presse.

"Avant toute chose, je voulais honorer Olivier Dall’Oglio qui restera l’entraineur qui a fait remonter le club dans l’élite. Le Centre de Formation a apprécié travailler avec lui et c’est aussi le cas de toutes les composantes du club. Brice Maubleu débutera le match demain. C’était envisagé depuis longtemps. Léo Pétrot et Mathis Amougou seront absents pour blessure après des lésions contractées face à Toulouse. On enregistre les retours de Mathieu Cafaro  et Anthony Briançon, de retour de maladie. On va essayer de donner un peu de temps de jeu à Anthony. Mickael Nadé et Augustine Boakye sont sur la bonne voie pour la suite, mais c’est trop juste pour ce week-end. On espère retrouver Aïmen Moueffek sur la semaine de reprise.

On a passé beaucoup de temps sur le terrain depuis lundi jusqu’à ce samedi sur l'aspect défensif, l'aspect offensif et les transitions. J'ai voulu donner des repères, de la croyance et de l'énergie positive pour avoir le brin de confiance dont les joueurs ont besoin. Le groupe ne veut pas revivre le même match, ni le même résultat que lors du dernier match contre l'OM.  À nous de trouver le meilleur moyen d'embêter cette équipe. Même si on sait que la marche est haute, on veut la franchir. Eirik Horneland s’est présenté à nous tous, au staff, aux joueurs. Il nous a souhaité un bon match. Je lui souhaite la bienvenue et le meilleur pour la suite. Une équipe première performante permet à tout le club d'être dans la bonne dynamique pour avancer."

Horneland s'était livré comme jamais

21/12 10:40

Il y a 20 mois, le nouvel entraîneur des Verts s'est livré comme jamais dans un long et intéressant entretien accordé au quotidien norvégien Aftenposten. Extraits.

"J’ai la vilaine habitude de cracher, je reçois beaucoup de gifles pour ça. Se réveiller après une défaite est douloureux. On parle alors d’émotions lourdes, il y a des forces qui peuvent vous déchirer. Quand on perd, j'ai honte. C'est totalement « pocoloco », mais je le ressens vraiment. La douleur déchire mon corps jusqu'à ce que je me lève et que j'obtienne une concentration constructive pour être prêt à rencontrer les joueurs. Le lendemain d'un match, je suis toujours fatigué, que je gagne ou que je perde, et puis je commence à récupérer dès la deuxième journée.

Mon moteur, c’est la peur fondamentale de l'échec. Mais il ne faut pas oublier le bien-être. Il y a énormément de bien-être au bureau, dans les vestiaires, du bien-être sur le terrain et pendant les matchs. Cela n’en a peut-être pas l’air, mais c’est une montée d’adrénaline que vous n’obtiendrez nulle part ailleurs. Ensuite, je peux parfois penser : « Bon sang, sors-moi de là ! » Mais je pense qu’il est difficile de vivre sans cette poussée d’adrénaline.

Quand je me réveille le lendemain d’un match, je mange un yaourt nature avec des flocons d’avoine et je visionne les images du match de la veille. Ce que je cherche ? Nous avons une organisation que je souhaite mettre en place, et le grand défi, le facteur de réussite, c’est de développer le timing au sein de l'équipe. Le timing, c’est chronométrer les mouvements entre les joueurs.

Il est extrêmement exigeant de construire un timing qui puisse briser les adversaires et qui puisse en même temps leur tenir tête. Ce que je vois sur la vidéo, je dois d'abord le traduire dans la communication avec les joueurs, puis sur le terrain d'entraînement et ensuite le diffuser dans le match. C’est si simple et si difficile… Le football, c’est intense et exigeant. J'ai fixé des normes élevées pour moi-même et pour mon entourage, j'espère que ces attitudes déteignent sur les joueurs.

Je dois beaucoup à ma femme, Tine. On s’est rencontré quand on avait 16 ou 17 ans et depuis lors, elle s'est arrangée pour que je vive mes rêves de football. Les rares fois où je ne pense pas au foot, c'est lorsque je suis avec ma femme. Quand Tine me rend visite à Bergen, elle me sort un peu de la bulle. Elle le fait d'une bonne manière. Elle est professeur d'éducation spécialisée, elle est douée pour ces choses-là. Je suis super égoïste, et elle me laisse tout donner pour le foot.

Je suis obsédé par la performance au travail. C’est pourquoi je veux vivre le plus simplement possible. Si vous avez une pelouse à tondre ou un bateau à entretenir, cela détourne l’attention. En dehors de ma famille, le travail est la chose la plus importante pour moi. Il devient parfois la chose la plus importante. Je n'ai probablement pas été le meilleur mari ou le meilleur père du monde en matière de présence.

Mais Tine dit que je suis à mon meilleur quand je peux faire mon propre truc. J'ai beaucoup de mauvaise conscience, mais en même temps une énorme motivation autour de ce que je fais. Cela me vole l'esprit. Oui, maintenant je m’en souviens : la dernière fois que j'étais à la maison, c'était le 24 mars. Puis mon fils aîné a eu 25 ans. Je n'ai pas fêté son anniversaire depuis des années. Il est né à la mauvaise date par rapport à la saison de football, il y a toujours des matches ou des stages de préparation.

Je viens d'une famille de bourreaux de travail. Mon père dirigeait une quincaillerie à Haugesund, tandis que ma mère était infirmière. Mes parents étaient toujours actifs et nous, les enfants, les aidions dès l’âge de dix à onze ans. Aussi bien en entrepôt qu'en magasin, nous avons appris à travailler et à gagner notre propre argent, et nous avons continué à le faire. Nous étions trois frères. Jone était l’aîné, Trond le cadet et moi le benjamin. Jone avait sept ans de plus que moi et je l'admirais énormément. C’était le rockeur de la famille, il mettait de la vie et de l'excitation dans la ville. Il était chaud.

J’avais 12 ans quand le drame s’est produit. Je me souviens qu’un cri violent m’a réveillé. La petite amie de Jone a dit qu'il était tombé. Je n’ai pas bien compris ce qui s'est passé et je me suis recouché. Tôt le lendemain matin, je suis allé à un tournoi et quand je suis rentré chez moi, on m'a raconté ce qui s'était passé. Jone était tombé par la fenêtre, avait chuté de cinq ou six étages, et avait été transporté par avion à l’hôpital. Jone y est resté plusieurs mois. Il a subi d'importantes blessures à la tête et s'est fait opérer, on lui a mis une plaque au front.

Jone a perdu une grande partie de sa vue, de son odorat, ce fut un accident difficile et ce n'est que par chance qu'il a survécu. Il aurait certainement pu percevoir des prestations d'invalidité, mais il était important pour Jone de vivre comme avant. Nos parents ont pris grand soin de lui, alors il travaillait dans une quincaillerie. Mais Jone avait perdu une grande partie de ce qu'il était, la vie devenait difficile. Il a eu du mal à faire son travail sans se plaindre. Trond l'a trouvé un jour chez lui, au lit, inanimé. Jone a succombé une crise d'épilepsie. Il allait avoir 40 ans.

Trond était bien trop intelligent pour perdre sa vie à jouer au football. Il a débuté ses études à l'École d'économie de Norvège, a été élu un an meilleur gestionnaire de fonds spéculatifs au monde et continue de figurer en tête des classements à Haugesund. Il a choisi la bonne chose pour lui, et j'en aurais probablement tiré quelque chose si j'avais choisi la voie scolaire, mais j'étais beaucoup trop fasciné par le football.

J’ai été footballeur professionnel, puis je suis devenu entraîneur adjoint à Haugesund. J'ai entraîné l'équipe nationale de jeunes, je suis revenu à Haugesund en tant qu’entraîneur principal, puis Rosenborg m’a appelé. Nous avons avons fini à la 3e place en championnat et nous avons joué les barrages de la Ligue des Champions, donc mon passage à Rosenborg n’est pas un échec complet. Mais je n’ai pas réussi à créer le développement souhaité, et c’est entièrement de ma faute.

Je suis entré dans un milieu plus exigeant à Roseborg, avec un CV un peu trop petit et je n'ai pas gagné en autorité dès le départ. J'ai remarqué que d'une certaine manière, je m'éloignais de moi-même et perdais de l'énergie. Quand j’ai dû définir la direction, je n’ai pas eu le maximum de résultats. J'étais frustré de ne pas pouvoir être moi-même à 100 pour cent, et finalement j'en ai eu assez et je suis allé voir le président du conseil d'administration et je lui ai dit : « Je ne peux plus faire ça. » Je fais toujours passer les clubs avant moi. Finalement, je pense avoir gagné le respect pour les qualités humaines dont j’ai fait preuve.

À l’automne 2020, Kare Ingebrigtsen, devenu alors entraîneur principal de Brann, m’a appelé. Il a m’a proposé le poste d'entraîneur adjoint et j’ai accepté. Mais Kare a ensuite été licencié, et j’ai été nommé pour prendre sa succession. Cela a été annoncé un lundi d'août 2021. Le même jour, on a remporté un match d'entraînement contre Fyllingsdalen, et après le match, il y avait de la nourriture. J'ai vu qu'aucun des joueurs n'avait mangé. Puis j'ai entendu dire qu'ils étaient allés à un dîner d'équipe et j'ai trouvé que c'était sympa. Il y avait beaucoup de nouveaux joueurs et c'était bien qu'ils veuillent sortir.

Je suis resté très tard au bureau avant de rentrer rentré chez moi ce soir-là. C’est le lendemain que j’ai appris ce qui s’était passé [une demi-heure après le départ du stade d’Eirik Horneland, 12 joueurs accompagnés de 7 femmes se sont livrés à une orgie dans les vestiaires et sur le terrain jusqu’à 5h00 du matin, leurs ébats ont été filmés par les caméras de surveillance du stade, ndp2]. J'ai reçu un appel téléphonique dans l'après-midi, puis cela a été diffusé sur les réseaux sociaux. Si les valeurs et les attitudes que nous avons sont remises en question, alors je peux me mettre en colère, je peux être brutal. Ce qu’ils ont fait était inacceptable, non seulement pour moi, mais aussi pour les fans et pour l’image du club.

A la fin de cette saison, nous avons été relégués, et nombreux sont ceux qui ont dit qu'il y avait des avantages à la relégation, qu'il y aurait un redémarrage. C'était difficile de me motiver mais nous avons reçu un soutien considérable de la part des supporters et des habitants de Bergen, ils se sont ralliés à nous, nous nous sommes nourris et avons tenu nos promesses. Et nous avons réussi à maintenir notre enthousiasme tout au long de l'année pour retrouver l’élite.

Pour vivre dans le football, il doit y avoir un équilibre entre les hauts et les bas. Il ne faut pas se laisser griser quand on a des résultats et sombrer complètement dans le marasme quand on n’en a pas. Il y a souvent une chronologie dans le football. Vos forces finissent par devenir vos faiblesses. Si vous êtes un bon entraîneur qui veut que tout soit équilibré, cela peut fonctionner pendant un certain temps. Si vous êtes un entraîneur extrêmement exigeant et intense, vous pouvez obtenir du développement et des résultats, mais à un moment donné, les gens peuvent se lasser, et cela devient alors votre faiblesse.

La personnalité, c’est votre force et votre faiblesse. Aussi intense soit l’entraîneur dans le football de haut niveau, avec une interaction étroite entre les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants, les supporters et les médias, il y aura de nombreux conflits qui exigeront le maximum de toutes les personnes impliquées. Alors ça peut être trop. Rares sont les entraîneurs qui restent dans un club pendant très, très, très longtemps. En moyenne ils restent deux ans et demi. Et dans pas mal de clubs ils durent moins longtemps.

Je suis connu pour être superstitieux mais je ne le suis plus tellement. Bon, je viens quand même de m'acheter une paire de baskets aujourd'hui. Nous avions gagné avec ma précédente paire depuis très, très longtemps, mais aujourd'hui, elle est partie à la poubelle. Parce que c'étaient les chaussures que je portais quand on a perdu contre Odd."

Gjeci a envie de Geoffroy

21/12 08:25

Auteur du but égalisateur d'Espaly (N3), qui a finalement éliminé Dijon (N1) aux tirs au but hier soir, l'Albanais Kevis Gjeci rêve maintenant de jouer dans le Chaudron, comme il l'a confié au Progrès.

"Les émotions sont très fortes. C’est la première fois pour le club. Tout le monde mérite, je suis trop content. En plus je mets le but de l’égalisation. A ce moment-là, j’ai oublié où j’étais. Je suis plus content pour les autres que pour moi. Tous les membres du club ont fait un boulot incroyable. Je suis vraiment content pour eux. On savait que Dijon était une équipe solide, on ne voulait pas prendre de but, mais après en avoir pris un, on a réagi. On était préparé pour les tirs au but. On l’a vu avec Jordan Etienne. Maintenant je veux l’ASSE ou l'OM. J’ai envie de Geoffroy-Guichard. C’était incroyable avec Le Puy, si on peut nous aussi…"

Rulli et Rabiot incertains pour demain

21/12 08:01

Selon la dernière édition de la Pravda, les deux meilleurs joueurs de l'OM sont incertains pour le 32e de finale de Coupe de France programmé demain à 14h45 dans le Chaudron.

"Dans le but, Jeffrey De Lange pourrait avoir sa chance, Geronomi Rulli étant affaibli physiquement ces derniers jours. Grippé hier matin, Adrien Rabiot n’a pas participé à la séance d’entraînement, et il s’avère incertain. Ulisses Garcia a repris avec le groupe et postule pour revenir dans le onze de départ.

L’équipe probable de l'OM : De Lange – Murillo, Balerdi (cap.), Kondogbia – Luis Henrique, Höjbjerg, Rongier, Merlin ou U.Garcia – Greenwood, Rabiot ou Harit – Maupay."

De Zerbi n'est pas le Père Noël

21/12 07:50

En conférence de presse, l'entraîneur de l'OM Roberto De Zerbi a affiché sa volonté de ne faire aucun cadeau lors du 32e de finale de Coupe de France que son équipe jouera à Geoffroy ce dimanche dès 14h45.

"À Saint-Étienne, j’alignerai la meilleure équipe possible, c’est celle que j’ai dans mon esprit, sans faire de cadeau, sans rien offrir. Ce sont les meilleurs, ceux qui sont le plus en forme qui doivent jouer tous les matches, que ce soit le Championnat ou la Coupe. Je ne ferai pas de changements si je ne pense pas que c’est nécessaire. Je m'attends à un match différent de celui qu'on a joué il y a deux semaines. On n'a pas gagné facilement contre Saint-Etienne il y a 2 semaines, on l'a emporté car on a fait une très belle prestation, on a très bien joué.

Les Verts ont un nouvel entraîneur, je ne sais pas s’il sera sur le banc ou en tribunes [l'intérimaire Laurent Huard sera sur le banc, Eirik Horneland en tribunes, ndp2], mais les joueurs de Saint-Étienne auront envie de lui faire bonne impression. Et puis là où va l’OM, vous savez, c’est toujours un combat ! Nos supporters sont à nouveau privés de déplacement, ça nous énerve, comme le fait d'avoir joué deux fois sans nos virages à la maison."

L'exploit d'Espaly

20/12 23:19

10e de son groupe de N3 juste derrière la réserve stéphanoise de Razik Nedder, le FC Espaly de Lionel Vaillant (photo) a gagné en 32e de finale de Coupe de France ce soir aux tirs au buts contre le DFCO, 5e de National 1. Si Hugo Roussey est resté sur le banc espaviot, pas moins de 7 anciens joueurs de l'ASSE ont pris part à cette rencontre : Gabay Allaigre, Mathis Mezaber, Kaïs Bendriss et Hugo Di Piazza côté altiligérien, Lenny Montfort, Rayan Souici et Jules Meyer côté dijonnais.

Pendant ce temps là, le FC Annecy (5e de L2) a arraché la qualification pour les 16èmes dans le temps additionnel sur le terrain du GOAL FC. Titulaire pour la 3e fois de la saison dans cette compétition, Karim Cissé a provoqué le corner qui a permis aux Annéciens d'ouvrir le score à la 32e minute de jeu. Guère à son avantage par la suite, l'attaquant guinéen prêté par l'ASSE a été remplacé dès la 59e minute par Vincent Pajot.

Tandis qu'Anthony Maisonnial est resté sur le banc lors de l'écrasante victoire de Bastia contre Saint-Joseph (5-0), Rémy Cabella a joué l'intégralité de la rencontre remportée 1-0 par le LOSC à Robert-Diochon contre le FC Rouen.

 

Westerlo voulait garder Stassin

20/12 21:28

Dans la dernière édition du quotidien belge Het Nieuwsblad, le vice-président de Westerlo Hasan Cetinkaya revient sur le transfert de Lucas Stassin à Sainté le 30 août dernier.

"Le plan était de le garder encore un an. Je suis convaincu qu'il a le potentiel pour devenir le futur avant-centre des Diables Rouges. On ne pouvait plus refuser l'offre de Saint-Etienne, mais on n'a pas poussé non plus poussé Lucas à l'accepter."

Boudebouz passeur, buteur et leader

20/12 20:49

Ryad Boudebouz a été il y a 3 jours le grand artisan de la victoire de la JS Kabylie, qui en a profité pour prendre la tête de l'élite algérienne. C'est grâce à sa passe décisive (copie conforme de celle adressée à Robert Beric lors du dernier succès stéphanois lors d'un derby) que les Canaris ont ouvert le score contre Al Bayadh.

L'ancien numéro 7 des Verts, qui a eu l'élégance de laisser un de ses coéquipiers le péno du break, a scellé le succès de son équipe d'un extérieur du pied gauche.

Horneland veut une équipe proactive

20/12 20:12

Tout juste nommé entraîneur des Verts, Eirik Horneland s'est exprimé ce vendredi en conférence de presse.

"Je vais essayer d'apporter de la passion et de l'intensité à ce club fantastique. Il y a une base de supporters très forte. J'utilise souvent ce terme, c'est cette base forte qui peut littéralement mettre de l'essence dans le moteur de l'équipe. Je suis très fier de pouvoir intégrer cette équipe et du projet que nous allons pouvoir mettre en place.

La Ligue 1 est un Championnat très compétitif. Nous sommes là pour faire notre part du travail. Il s'agit surtout de mettre en place un style collectif, en développant la croyance et la confiance dans les vestiaires, avant de capitaliser sur l'énergie trouvée dans le stade auprès des supporters. Nous allons travailler sur le court terme mais surtout sur le long terme.

Hasan El-Fakari est mon adjoint depuis trois ans. Il va apporter un élément essentiel dans ce projet parce qu'il connaît déjà très bien le championnat, avec un point important : il parle français. Il connaît aussi notre style de jeu, basé sur la passion, l'agressivité et l'intensité que nous cherchons à insuffler. Quand je lui ai parlé de Saint-Etienne, il a montré énormément d'enthousiasme parce qu'il connaît bien le club et surtout sa base de supporters.

Nous devons être avant tout disciplinés et beaucoup travailler. Mais ce qui est important, c'est notre style, l'organisation que nous allons mettre en place et notre capacité à performer défensivement. Nous voulons être une équipe proactive, qui passe très vite à l'offensive tout en restant concentrée en défense. Je pense qu'on peut y arriver grâce au soutien des supporters.

Dans un premier temps, on va regarder les joueurs individuellement, le but étant de tirer le meilleur de chacun d'entre eux. Ensuite, il faudra mettre les schémas en place. Pour moi, il est important d'avoir un style de jeu offensif, c'est ce qu'attendent les fans. Au fil du temps, on devrait voir une amélioration dans notre style de jeu. Mais au départ, je vais surtout travailler au jour le jour.

Il va falloir mettre en place une discipline et une éthique de travail. Quand ce sera en place, on pourra chercher à se développer et j'espère alors qu'on pourra commencer à voir une identité claire. Les deux vont vraiment de pair, la réputation du club et son style de jeu. Bien sûr, il faudra bien sûr constater les valeurs, les attitudes et l'esprit d'équipe. Vu la ville dans laquelle nous sommes, je considère tous ces éléments comme très importants.

Je n'ai pas vu les joueurs sur le terrain aujourd'hui mais je les ai rencontrés. J'insiste sur le fait qu'ils ont un grand match dimanche, j'aimerais qu'ils puissent rester concentrés. On pourra se voir plus tard. On se retrouvera le 29 décembre après la période de Noël, pour commencer à mettre en place l'organisation. Je suis impatient, j'ai envie de pouvoir leur insuffler mes idées mais il faut faire les choses étape par étape. Il faudra un peu de temps.

Mon objectif est de travailler avec l'équipe existante et de fournir un travail collectif. Je suis convaincu que des joueurs de l'équipe ont déjà de grandes capacités techniques. En s'appuyant là-dessus, ça devrait nous permettre de bien travailler. En toute honnêteté, je ne suis pas intéressé par le mercato pour le moment, je préfère me concentrer à connaître les joueurs, à les écouter et à travailler ensemble.

Je ne suis pas sûr d'avoir demandé du temps. Ce que je veux dire, c'est qu'on gagne du temps en gagnant dans le court terme. En montrant nos capacités, on gagne le droit de travailler sur le long terme. Je suis tout à fait conscient de la situation, je sais lire le classement. Notre rôle est de développer la performance le plus vite possible pour atteindre nos objectifs. En travaillant durement tous les jours, c'est la seule chose à faire."

Dieu promet des renforts

20/12 16:49

A l'occasion de la présentation officielle d'Eirik Horneland, Loic Perrin n'a pas parlé de liste au Père Noël, mais a brièvement évoqué le mercato :

"ce mercato hivernal doit nous permettre de nous renforcer. Des discussions ont commencé avec certains joueurs. L’idée est d’améliorer cette équipe, mais aussi de lui donner une identité. Eirik est là pour cela."

Retailleau en remet une couche

20/12 13:41

Dans un arrêté pris hier et paru ce jour au Journal Officiel, le Ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a une nouvelle fois interdit aux supporters marseillais de se rendre dans le Chaudron.

"Un risque réel et sérieux d'affrontement entre les supporters des deux clubs existe à l'occasion de la rencontre de football opposant les deux équipes le dimanche 22 décembre 2024 à 14 h 45 au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Les troubles à l'ordre public et les comportements violents des supporters stéphanois à l'occasion des rencontres entre l'ASSE et un club avec lequel il existe une rivalité particulière persistent à Saint-Etienne, malgré la mise en œuvre de mesures d'encadrement des déplacements des supporters par le préfet de la Loire.

Si à la date du présent arrêté, 12 supporters stéphanois et 10 supporters marseillais ont fait l'objet d'une interdiction administrative de stade en vertu de l'article L. 332-16 du code du sport et que 8 supporters stéphanois et 13 supporters marseillais ont fait l'objet d'une interdiction judiciaire de stade en vertu de l'article L. 332-11 du code du sport, ces mesures individuelles sont sans effet sur la prévention des rixes et troubles graves à l'ordre public qui surviennent régulièrement en amont et en aval de la rencontre sur le trajet emprunté par les convois de bus des supporters visiteurs et aux abords du stade, ce d'autant que leurs auteurs ne sont pas toujours identifiables, interdisant ainsi le prononcé de telles mesures.

Les forces de l'ordre sont fortement mobilisées pour face d'une part, à la menace terroriste actuelle et prégnante sur l'ensemble du territoire national, laquelle se trouve sensiblement accrue par les risques d'importation sur le territoire national du conflit israélo-palestinien et, d'autre part, pour sécuriser d'autres évènements sportifs, religieux et culturels tels que les rencontres de football du 21 décembre 2024 entre le Puy Football 43 Auvergne et le Montpellier Hérault Sport Club et entre Les Hauts Lyonnais et le Toulouse Football Club, ainsi que la sécurisation renforcée du marché de Noël de Saint-Etienne depuis une tentative d'attaque par un individu le 26 novembre dernier."

Eirik Horneland vu par Yaya Sané

20/12 12:10

Le défenseur central sénégalais Yaya Sané (35 ans), qui a évolué 6 mois sous les ordres d'Eirik Horneland au SK Brann en 2021, approuve dans Ouest-France l'arrivée à l'ASSE de cet entraîneur norvégien de 49 ans.

"Saint-Étienne a fait le bon choix. Ils avaient besoin d’un coach qui, comme ses supporters, est passionné. Eirik est beaucoup axé sur le travail et sur l’intensité. Sa patience et sa détermination sont exceptionnelles, il pousse ses hommes à aller le plus loin possible. Il mise beaucoup sur l’endurance. C’est un coach qui discute avec les autres, il aime avoir un groupe concerné. Il veut que tout le monde s’investisse aux entraînements, titulaires comme remplaçants. On progressait beaucoup avec lui.

Il aura peut-être quelques difficultés au début sur la tactique, car les équipes françaises maîtrisent mieux cet aspect-là par rapport aux équipes norvégiennes. Eirik a le style britannique, il demande beaucoup d’intensité et de volonté. Il ressemble un peu à Pablo Correa dans la manière de faire. Les joueurs vont beaucoup courir beaucoup à l’entraînement, ils vont en baver. En match, c’est un coach calme, qui parle peu, car il a confiance en son groupe. Il sait que les joueurs vont répéter ce qu’il a fait travailler à l’entraînement."

Un nouvel Eirik à l'ASSE

20/12 10:34

Comme prévu, Eirik Horneland est devenu le nouvel entraîneur de l'ASSE comme l'indique le site officiel :

"L'AS Saint-Étienne et Eirik Horneland sont heureux d’officialiser leur collaboration. L'accord conclu avec le technicien norvégien le place à la tête des Verts jusqu’en 2027, avec option supplémentaire. Il rejoint le club accompagné par Hassan El Fakiri, entraîneur-adjoint.

Arrivé ce vendredi dans le Forez, le nouvel entraîneur stéphanois conduira son premier entraînement à l’occasion de la reprise le 29 décembre prochain. Comme évoqué précédemment, Laurent Huard, Directeur du Centre de formation, dirigera les Verts pour le match de Coupe de France contre l’Olympique de Marseille, ce dimanche.

Eirik Horneland, nouvel entraîneur de l'ASSE : « C'est un réel honneur de rejoindre un grand club comme l'AS Saint-Étienne, pas seulement pour son histoire et son palmarès, mais surtout pour le rôle qu'il joue dans toute une ville et la ferveur qu'il génère. J'ai hâte de découvrir le Chaudron et de me mettre au travail avec les joueurs, le staff et toutes les composantes du club. »

Ivan Gazidis, Président de l’ASSE : « Nous sommes heureux de voir Eirik rejoindre le projet. C’est une étape importante. Eirik est un entraîneur de grand talent, reconnu et apprécié, qui nous apportera beaucoup pour construire une culture de la performance et un style de jeu affirmé. Au nom de tout le Peuple Vert, je lui souhaite la bienvenue. »

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