Moueffek ne cache plus sa générosité
14/04 18:50
Sur le terrain on le savait mais en dehors aussi Aïmen Moueffek est généreux ! Sur TL7, le numéro 29 de l'ASSE a parlé aujourd'hui de son association humanitaire Al Wahhab, créée il y a un an et demi et qui a déjà permis la rénovation d'une partie d'un orphelinat au Maroc ou encore la création de deux forages d'eau en Guinée.
"Ça me trottait dans la tête depuis un moment. C’est tout simple, c’est aider les autres, aider son prochain, aider les gens qui sont dans le besoin. Aider les pays qui sont dans le besoin, les villages, les personnes qui n’ont pas à manger, pas à boire. Moi, je n’étais pas dans l’optique de faire pour qu’on me voit. C’est pour ça que j’ai mis du temps à l’ouvrir, je préférais faire les choses en secret. Honnêtement, quand j’ai créé l’association, je voulais que mon nom n’apparaisse nulle part.
Au départ, c’est ce qui était convenu avec mon ami sauf qu’au final, quand t’as une notoriété et que tu n’utilises pas, l’association a du mal à grandir. Moi je suis musulman. Et chez nous les musulmans, quand tu fais un acte, que t’aides ton prochain, le mieux c’est de le faire en cachette, ne pas le montrer pour que ton acte soit le plus sincère possible. Il ne faut pas faire ça pour les gens, que les gens disent « regarde, lui, il a donné, c’est bien. » Non, le but c’est entre toi et Dieu.
Humainement, le fait de voir que tu peux voir des enfants, des mamans, des familles heureux… Au début tu ne t’en rends pas compte mais quand tu sais qu’au départ l’initiative, elle vient de toi et de ton association. Les gens que t’aides, t’en es fier. Ce que l’on peut souhaiter à cette association pour la suite ? Qu’elle grandisse, qu’on multiplie les actions, que les donneurs continuent à faire des dons et qu’on aide le maximum de personnes"
Laurey met à l'honneur Larsonneur
14/04 18:10
Avant de défier Caen demain soir en Normandie, l'entraîneur du Paris FC Thierry Laurey a souligné aujourd'hui en conférence de presse le gros potentiel offensif des Verts et la très bonne prestation de leur dernier rempart à Charléty.
"Je trouve qu’on a fait un match qui se tenait contre Saint-Etienne, ça a basculé sur un coup malheureux. Contre une très bonne équipe de Saint-Etienne, la prestation a été globalement à la hauteur de ce qu’on attendait. On a mal géré certaines périodes. L’entame de match, déjà, parce qu’on a pris un but au bout de 20 secondes, c’est quand même assez remarquable pour le signaler. On a pris l’avantage alors qu’on n’était pas forcément dominateur, et 80 secondes plus tard on subit l’égalisation sur un ballon anodin au départ. Sur la première mi-temps il y avait beaucoup mieux à faire en terme de gestion mais c’était plutôt bien. En seconde période, après que ça bascule sur le troisième but, ça nous a mis un coup derrière la tête. On a eu pas mal de possibilités avant, on a encore eu après mais on n’a pas su les négocier. On est tombé sur un très bon Larsonneur aussi. On a fait un match consistant face à une équipe de Saint-Etienne qui sur les matches retour a redressé la tête et qui est devenue une équipe très compétitive.
On a pris beaucoup de buts sur les deux derniers matches, c’est vrai. Je l’avais signalé après le match à Valenciennes. Il est clair qu’on n’a pas rectifié le tir contre Saint-Étienne même si, sans faire offense aux Valenciennois, il y avait un pouvoir offensif côté stéphanois nettement supérieur. C’était une alerte assez forte à Valenciennes et il est évident qu’on ne peut pas se contenter de ça. On peut concéder quelques situations, il n’y a pas de problème. Mais les Stéphanois, sur la première période, ils ont tiré 6 fois au but, ils ont cadré 6 fois. Même si toutes les frappes ne sont pas dangereuses, c’est un peu ça le problème des statistiques, ils ont une facilité pour pouvoir cadrer. Nos adversaires sont souvent dans cette situation-là, ils ont des opportunités qui sont assez claires qui leur permet de cadrer. Après, il ne faut pas se plaindre si on concède beaucoup de buts. Il faut être plus agressif et ne pas faire de faute bête. On concède des coups francs et des penaltys largement évitables."
Bouba également défend Galette
14/04 15:34
Sur le site de 20 Minutes, l'ancien lofteur stéphanois Boubacar Sanogo affiche lui aussi son soutien à Christophe Galtier, mis en cause pour racisme et islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier.
"On avait une bonne relation, il s’appuyait sur moi, que ce soit à Al Ain ou à Sainté. On avait de bons moments de rigolades, il me faisait confiance. Avec lui, je n’ai jamais, mais vraiment jamais souffert de racisme. Et les autres joueurs non plus, j’en n’ai jamais entendu parler. Même pour ce qui est du ramadan, on n’a jamais eu aucun souci avec Galtier sur ce point-là. Les joueurs écartés l’étaient parce qu’ils n’étaient pas performants, c’est tout."
L'Ivoirien n'avait pourtant pas épargné l'actuel entraîneur du QSG l'an dernier lorsqu'il était revenu sur ses vertes années dans un entretien accordé à Farid Rouas.
"Je n'ai pas de rancune contre le club qui n'a rien à voir avec les problèmes que j'ai pu avoir. C'était des problèmes de personnes ! Des personnes qui ont mal géré une situation notamment Christophe Galtier et Roland Romeyer, ce sont des petites gens. Ils ont été petits dans la façon de gérer cette situation qui aurait pu l'être différemment. J'ai été dans le football longtemps, je sais comment cela se passe. On investit beaucoup sur un joueur, lorsqu'il ne produit pas il faut trouver des solutions. Mais il y avait d'autres voies pour trouver une porte de sortie honorable pour le club et le joueur."
On rappellera également que Bouba s'était lâché sur Galette dans un entretien accordé en janvier 2012 au 10 Sport.
"J’avais repris l’entraînement avec le groupe et j’avais passé tous les tests physiques. La veille du départ en stage, ils m’ont dit de dégager mes affaires. C’est là que le président Romeyer et Dominique Rocheteau m’ont annoncé que je ne partais pas avec le groupe. Après cette fameuse réunion, je suis retourné m’entraîner avec le groupe, mais Christophe Galtier ne m’a pas adressé la parole. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai eu aucune explication de sa part. Il s’est toujours caché derrière la direction. Mais pendant l’été, tout le monde a su que la décision venait de lui, il ne pouvait plus se cacher. Il aurait pu avoir le respect de venir me voir et me dire ce qu’il ne comptait pas sur moi… mais il ne l’a jamais fait."
Moukoudi en finale trois ans après
14/04 13:55
Entré en jeu au Stade de France à la place d'Yvann Maçon dès la 34e minute suite à l'expulsion de Loïc Perrin, Harold Moukoudi avait perdu en finale de Coupe de France contre le QSG. Trois ans plus tard, le défenseur camerounais de l'AEK Athènes disputera le 20 mai prochain la finale de Coupe de Grèce contre le PAOK Salonique, ancien club de l'ex-flop tchèque des Verts Milan Luhovy.
Titularisé avant-hier en demi-finale retour face à Pape Cissé et Yann M'Vila, le Sergent s'est incliné 2-1 mais il a éliminé ses deux anciens coéquipiers stéphanois car l'Olympiakos avait perdu 3-0 à l'aller. On aura noté que le natif de Bondy peut même espérer faire le doublé car son équipe compte actuellement le même nombre de points que le leader Panathinaïkos, avec 6 longueurs d'avance sur l'Olympiakos.
Un Phaëton veut arrêter notre série
14/04 12:52
Avant de retrouver des Verts invaincus depuis 9 matches grâce à ses anciens coéquipiers brestois Gautier Larsonneur et Niels N'Kounkou, le meilleur buteur grenoblois Matthias Phaëton (9 pions dont un égalisateur claqué à l'aller) s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.
"Lundi on va jouer pour gagner, on n’a pas peur de le dire. On a fait une grande partie du travail pour être maintenu la saison prochaine dans ce championnat, et on va continuer à jouer tous les matchs à fond pour les remporter. Mathématiquement, tant que ce n’est pas encore impossible de monter, on va continuer à y croire. On est des compétiteurs, on aspire à aller au plus haut niveau possible.
Si on n’y croit pas quand c’est encore possible, on n’y croira jamais ! Il reste huit matchs, ce n’est pas fini. C’est mieux d’être dans cette situation que de jouer le maintien dans les dernières rencontres, où ce n’est jamais évident. La saison n’est pas finie, on a envie d’aller chercher le plus de victoires possible. Le coach nous a lancé l’objectif d’atteindre au moins les 50 points, il nous en reste trois à prendre et plus vite on aura su le faire, mieux ce sera.
Saint-Etienne c’est sûr que ce n’est plus la même équipe que celle du match aller. On peut dire cela de nous également. Pas forcément dans le fait d’avoir changé les joueurs, mais plutôt dans la tête. On s’améliore de match en match, la saison reflète notre niveau. On aspire à aller plus haut, on sait que ce sera un gros match. Nous, on est prêts pour cette belle affiche et on va jouer pour gagner, surtout que le record d’affluence au Stade des Alpes sera battu.
Aujourd’hui, je suis très heureux de réaliser la saison que je suis en train de faire, et ce n’est pas fini. Le football de nos jours passe beaucoup par les statistiques. Quelqu’un qui est moyen dans le jeu mais qui marque un but à chaque match, ce sera un top player. Il faut se focaliser un peu là-dessus, c’est important pour un attaquant même s’il faut aussi penser au collectif évidemment.
Ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’ai été formé comme attaquant de pointe. J’ai toujours su marquer des buts en jeunes. La différence aujourd’hui, c’est juste le fait de pouvoir enchaîner les matchs. Mon poste de prédilection ? J’aurais plus de ballons et de meilleures sensations sur un côté car cela correspond à mes qualités. Mais si je veux être plus efficace, ce sera devant. Après, je n’ai pas de préférence, l’important est d’être sur le terrain."
Un match spécial pour Mersel
14/04 11:37
Vainqueur de la Coupe Gambardella il y a 4 ans (il avait été titularisé lors du 32e de finale remporté contre Sochaux), le milieu de terrain du FC Vaulx-en-Velin Kelian Mersel s'est confié hier sur la page facebook de son club avant de recevoir Razik Nedder et ses protégés demain après-midi.
"C’est sûr que ça va être un gros match. Il va falloir montrer une belle image de notre équipe, de ce que l’on sait faire, et tout va bien se passer après. Forcément, ça me fait quelque chose de jouer contre les Verts, mon club formateur. Quand tu passes dix ans dans un club, que tu connais pratiquement tous les joueurs, ça fait quelque chose ! Après, ils me connaissent, je les connais, on sait qu’il n’y aura pas d’ami une fois qu’on va rentrer sur le terrain. On espère la victoire, ça ferait du bien à tout le monde pour la suite du championnat. On est 3e, on fait une très bonne seconde partie de saison mais rien n’est acquis. Il va falloir qu’on fasse une très grosse fin de saison pour finir le plus haut possible."
3e du groupe Auvergne-Rhône Alpes de N3 à 6 points du leader berjallien et à 2 longueurs de Rumilly-Vallières, le FC Vaulx-en-Velin compte actuellement 6 points d'avance sur la réserve de l'ASSE (6e, devancée également par Ain Sud et la réserve clermontoise).
Lagrange scoute pour le SCO
14/04 10:19
"Les priorités de ma mission ? L’association, le centre de formation et le club. Ce ne sera pas le pont de la rivière Kwaï, mais un pont en or, pour que tout le monde soit en interactivité. La force d’Angers, ce sont les jeunes. Les Kalumba, les Bahoya, ils sortent du centre de formation" a déclaré le nouveau président délégué du SCO Teddy Kefalas dans un entretien accordé au Courrier de L'Ouest. "Et derrière eux, il y en a d’autres qui arrivent. Il faut donc les pousser, grâce à l’association, avec les jeunes qui viennent du footsal, ensuite au centre puis chez les pros. L’axe principal, c’est le scout. J’ai un peu d’expérience à ce sujet, j’ai parlé avec Christophe Lagrange, je vais lui donner les moyens."
Agé de 56 ans, celui qui a fini sa carrière de joueur à l'ASSE (de 1996 à 1998) a ensuite vécu plusieurs années dans l'Hérault, où il aura notamment entraîné un certain Rémy Cabella dans les équipes de jeunes du MHSC. L'ancien attaquant, qui fut bien plus prolifique à Angers qu'à Sainté (9 buts en 69 matches sous le maillot vert), est retourné vivre en Anjou depuis 2016.
Après avoir entraîné des clubs amateurs, il bosse au recrutement du SCO depuis 3 ans. L'ancien acolyte de Samba N'Diaye y est intervenu d'abord en tant que prestataire. Depuis un an et demi il est salarié du club angevin. Le natif de Montcy-Notre-Dame (Ardennes) est depuis 6 mois le Gérard Fernandez du SCO (responsable du recrutement au centre de formation).
On a pris des briquets et des chaises sur la tête
14/04 09:23
Invité par 90 Football à s'exprimer au sujet Wesley Fofana, l'ancien gardien stéphanois et actuel conseiller en investissements immobiliers Nathan Cremillieux s'est remémoré un derby houleux remporté 3-2 en banlieue contre les Caqueret, Bard, Kalulu, Geubells and co il y a 5 ans en Gambardella grâce à des buts de Naïs Djouahra, Charles Abi et Aïmen Moueffek.
"Sur la ligne, Wesley va se jeter comme un dingue. Quitte à prendre le poteau, il le prendra. C’est pour ça aussi que c’est facile de jouer avec ce genre de gars. Il donnerait sa vie sur le terrain. J’apprécie ces joueurs avec une grinta sur le terrain, une façon de ne pas abandonner. Quand j’avais William Saliba et Wesley Fofana en défense centrale, les choses pouvaient bien se passer. On le ressentait tout de suite dans le regard des adversaires. Les derbys qu’on a connus ensemble, c’était endiablé, c’était chaud.
Quand on gagne en Gambardella là-bas, on a pris des briquets et des chaises sur la tête mais on est sorti vainqueurs. C’était un très beau souvenir à ses côtés. Wesley a toujours été le même. C’est quelque chose de très important et de très beau chez lui. C’est un homme entier dans sa manière de s’exprimer et de faire. C’est une chose qui n’est pas si simple dans ce milieu-là. Il est arrivé à accéder au haut niveau sans passer non plus par quatre chemins pour dire les choses. Il a fait preuve de beaucoup de maturité déjà pour être titulaire en L1 à son âge. Il a compris le haut niveau très vite, très rapidement."
Alain Perrin, Diomandé et Comolli le soutiennent aussi
14/04 08:03
Mis en cause pour racisme et islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier destiné à la direction d'Ineos et divulgué par Romain Molina et Daniel Riolo, Christophe Galtier a enregistré hier d'autres verts soutiens que ceux déjà affichés par Roland Romeyer, Alain Blachon et Mevlut Erding.
Alain Perrin (sur Europe 1) : "J'ai travaillé 10 ans avec lui et je peux vous dire qu'il avait un contact privilégié avec tous les joueurs. Christophe raciste ? C'est complètement ridicule ! Il a été élevé dans la banlieue marseillaise et il m'a raconté des anecdotes sur lui. Il a grandi dans un milieu où il y avait beaucoup de nationalités et ils vivaient tous en parfaite harmonie. Il a vécu dans son enfance au milieu des différentes nationalités, de différentes origines, différentes religions. Avec Christophe, on est parti dans des pays arabes. On a travaillé aux Émirats et je sais quelle attitude il peut avoir, quelle ouverture d'esprit il a. C'est quelqu'un qui est très affectif. Il doit être très affecté par ce qu'on peut lui reproche parce qu'il n'y a aucun fondement."
Ismaël Diomandé (sur la chaîne de la Pravda) : "J'ai été formé à l'ASSE et c'est lui qui m'a fait signer mon premier contrat. Je suis musulman et je n'ai jamais eu aucun problème avec lui. Je n'étais pas le seul joueur de confession musulmane dans le groupe. Tous ceux qui souhaitaient faire le Ramadan pouvaient le faire. Et du côté du racisme, j'ai vraiment été surpris car je n'ai jamais eu de problème avec lui sur ce plan. Humainement, c'est vraiment quelqu'un de bien et je garde une image positive de l'homme."
Damien Comolli (sur son compte twitter) : "Christophe Galtier c’est l’honnêteté, la tolérance, un grand cœur, aimant et protégeant ses joueurs. Voilà l’homme et l’entraîneur que je connais."
Philippe Guillemet pas prêt d'oublier Wesley
13/04 21:27
Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de juillet 2017 à juin 2021), Philippe Guillemet se souvient des vertes années d'apprentissage de Wesley Fofana dans un entretien accordé à 90 Football.
"C’était un garnement ! Il était habitué à son club, à ses copains. Quand vous rentrez dans un centre de formation, il y a des règles à l’école, dans la vie de tous les jours, dans le football. Cela faisait beaucoup d’un seul coup. Le jour où il arrive, on voit déjà un gamin joyeux, pas impressionné. Il avait aimé l’ambiance qu’il y avait à l’Etrat. Il avait vu des joueurs pros, il avait fait une photo avec Aubameyang. Il n’avait pas d’affaires, il m’avait demandé poliment s’il n’y avait pas un short, je lui avais prêté l’un des miens. On savait déjà que c’était un petit qui avait des qualités défensives incroyables pour son âge. Il aime les duels, il a des qualités athlétiques importantes. La vitesse, la puissance, le jeu de tête. Son jeu de tête est impressionnant. On l’a perfectionné là-dessus mais déjà tout jeune il avait cette qualité d’un vrai défenseur. Comme il a progressé dans la technique, le jeu sous pression, ça fait le joueur qu’il est devenu.
Il est entraînant. Il emmène ses coéquipiers avec lui. Il a fait une finale de Gambardella de haut niveau. Il y a des vidéos de l’ASSE qui les ont filmés sur la journée. Il descend du train, il dit "on est là, on va gagner !" Il a une grosse confiance en lui. Toutes ses années de formation lui ont permis de s’apercevoir qu’au-delà du plaisir, le foot est un métier. Pour le faire du mieux possible, ça demande des sacrifices, la bonne hygiène, le sommeil, ne pas se coucher tard. Ce sont des choses qu’il a intégrées. Le club de Saint-Etienne lui a amené peut-être ce qui lui manquait. Un club, c’est fait pour ça. Même si on a été obligé de sévir, on aimerait avoir beaucoup de joueurs comme lui en termes de personnalité, d’investissement, d’esprit compétiteur. Après il a décollé. J’espère qu’il va effectuer une bonne et belle et longue carrière."
La Blache soutient Galette
13/04 20:58
Après Roro et Mevlut Erding, Alain Blachon a balayé cet après-midi sur TL7 les accusations de racisme dont Christophe Galtier fait actuellement l'objet.
"On n’a jamais eu de souci de racisme ou de relations agressives avec certains joueurs. Le propre de Christophe, c’était justement de fédérer les joueurs, d’avoir un contact très proche avec eux. Il peut avoir dit que l’équipe ne lui correspondait pas à lui. De là à dire qu’il a parlé de gens de couleur… C’est pas son truc. Ce qu’il veut, lui, c’est améliorer l’équipe. Il n’a pas eu l’idée de se dire "ah ben non, lui je ne le fais pas jouer parce que c’est un Arabe". On n’a jamais eu de discussion de ce type. C’est quelqu’un de très sensible, qui aime les gens heureux, qui aime faire plaisir aux gens. Il aime être heureux et là il est dans un état vraiment très difficile."
Celui qui a fait un baiser à la russe à Galette à l'issue du mythique 100e derby de l'histoire en a remis une couche ce soir dans Le Progrès.
"À aucun moment je ne l’ai entendu proférer des mots ou des propos racistes à l’encontre de ses joueurs. Il les aimait tous ! Il a mis en valeur des jeunes de toutes origines, que ce soit Kurt Zouma, Faouzi Ghoulam, Idriss Saadi, Josuha Guilavogui… Il a également tout fait pour qu’Aubame progresse. Il ne pensait qu’à l’efficacité de son équipe et pas à la couleur de peau ou à la religion des uns ou des autres. Il faisait tout pour aménager les entraînements. Il permettait aux joueurs d’utiliser le vestiaire comme salle de prière."
Al Nassr remercie Rudi
13/04 17:36
Dix mois et demi après avoir rejoint Al Nassr, Rudi Garcia (59 ans) s'est fait virer aujourd'hui par ce club saoudien que Robert Herbin (1985-1986) et Patrice Carteron (2017) avait naguère entraîné.
Celui qui démarré sa carrière d'entraîneur sur le banc stéphanois la terrible saison 2000-2001 quitte un club qualifié pour les demi-finales de la Coupe des Champions et classé actuellement 2e du championnat à 3 points du leader Al Ittihad.
Valenciennes coule mais Debuchy surnage
13/04 16:44
Le site de la Ligue 2 a mis aujourd'hui à l'honneur les 8 défenseurs centraux les plus performants du championnat. Sans surprise, on ne trouve aucun Vert dans cette liste. Plus surprenant, aucun joueur du Havre ou de Bordeaux (les deux meilleures défenses) n'en fait partie alors que le Valenciennois Mathieu Debuchy y figure.
Capitaine de la plus mauvaise équipe de l'année 2023 (9 points pris en 13 matches, soit 18 de moins que Sainté !), l'ancien latéral droit de l'ASSE affiche en effet de bonnes statistiques : jouant désormais dans l'axe, il est 1er au pourcentage de tacles réussis (90,9%), 2e au nombre de contres effectués (21), 3e au nombre de duels aériens (133), 4e au nombre de duels aériens gagnés (77), 5e au nombre de dégagements effectués (106).
On aura noté qu'un joueur que les Verts affronteront lundi soir au Stade des Alpes est également mis à l'honneur. "Si les Grenoblois possèdent actuellement la troisième meilleure défense de la division (25 buts encaissés), ils le doivent en grande partie à leur numéro 5 Adrien Monfray. A 32 ans, il reste en très bonne position parmi les défenseurs qui présentent les meilleures statistiques et se montre même très complet."
Erding soutient Galette
13/04 14:16
Après Roro, c'est au tour de Mevlut Erding de voler au secours de Galette, accusé de racisme et d'islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier destiné à la direction d'Ineos et divulgué avant-hier par Romain Molina et RMC.
"Christophe Galtier est un très bon ami à moi avant d'être un coach et je le connais depuis pratiquement 15 ans. J'ai travaillé quatre - cinq ans avec lui, que ce soit à Sochaux ou Saint-Etienne. Je n'ai ressenti aucun racisme de sa part. Moi-même je faisais le ramadan quand j'étais sous ses ordres et je peux vous dire qu'il nous laissait le choix, il le respectait. Il n'y avait vraiment pas de racisme. Je jeûnais pendant les semaines d'entraînement. Comme je connaissais mon corps et qu'il me faisait confiance, il n'avait pas besoin de me dire que je ne devais pas jeûner les jours de match, c'était logique. Je ne jeûnais pas les jours de match. C'est quelqu'un d'extraordinaire humainement. J'ai parlé du sujet avec Burak Yilmaz, champion de France avec Lille sous les ordres de Christophe Galtier. Il n'a jamais ressenti une once de racisme de sa part. Si je peux plaider en sa faveur, je le ferai."
A Laval on a du mal
13/04 14:06
beIN Sports ayant privilégié pour la 35e journée les matches de Bordeaux et du Havre, le déplacement des Verts à Laval a été programmé le samedi 13 mai à 19h00.
Francis Le Basser est l'une des enceintes qui réussit le moins à l'ASSE. Les Verts restent sur une série de 14 matchs d'insuccès dans la ville natale de Pierre-Emerick Aubameyang. En 18 matches disputés contre les Tango en Mayenne, les Verts n'ont gagné qu'une seule fois.
Menés de deux buts à la pause, les protégés de Robert Herbin s'étaient imposés 3-2 le 24 août 1979 grâce un penalty de Johnny Rep suivi d'un doublé de Dominique Rocheteau.
Cette rencontre avait permis de battre un record d'affluence (20 849 spectateurs) qui ne rique pas d'être battu dans un mois car la capacité du stade est quasiment deux fois moins importante qu'à l'époque.
Josuha va quitter les Loups
13/04 13:22
"La fin d'une époque approche : Josuha Guilavogui quittera les Loups à la fin de la saison. Des discussions sur une reconversion après la fin de sa carrière de joueur sont en cours" a annoncé ce jeudi le VfL Wolfsburg. S'il a fêté le week-end dernier sa 200e apparition en Bundesliga avec un club qu'il a rejoint en 2014, le milieu de terrain de 32 ans n'a joué que 630 minutes cette saison dans l'élite allemande (5 titularisations et 11 entrées en jeu). Reste à savoir où va rebondir celui qui avait été acclamé dans le Chaudron quand il avait retrouvé les Verts en Europa League le 12 décembre 2019.
Razik se souvient de Wesley
13/04 11:05
Razik Nedder est revenu pour 90 Football sur les vertes années de Wesley Fofana, une fois n'est pas coutume en grande souffrance hier face à l'attaquant du Real Vinicius lors de la défaite de Chelsea à Madrid en quart de finale aller de la Ligue des Champions.
"A l’époque c’était son grand père qui s’occupait de lui. C’est vrai qu’il a accepté assez rapidement de nous rejoindre alors que c’était un garçon qui était déjà pas mal sollicité. Pendant ses années 14-15, ce sont des joueurs qui restent dans leur club amateur, qu’on ne récupère qu’en U16. Souvent dans leur club amateur ils sont tellement importants ces joueurs-là qu’ils jouent à des postes-clés. Il jouait au milieu de terrain.
Wesley avait une détermination au-dessus de la moyenne, une agressivité que normalement un jeune de 12 ans n’a pas forcément. C’est ce qui a aussi été difficile à gérer dans son parcours car c’est un garçon impulsif. On ne gère pas Wesley comme on gère le reste d’un groupe. Le problème, c’était les règles. Quand il y a beaucoup de règles à assimiler, c’est dur pour lui. L’idée, c’était de lui dire : « Attention, tu ne respectes aucune règle ». L’idée, c’était de lui mettre un petit coup de pression pour lui faire peur. Je pense que ça a marché. C’est un épiphénomène, ça a été très court.
Il a fallu avoir une discussion avec lui. En lui disant : « Tu feras sûrement carrière au milieu. Par contre tu peux devenir un joueur de Ligue des Champions dans l’axe. Tes qualités peuvent faire de toi un défenseur moderne et de très haut niveau. On pense pouvoir t’emmener faire une grosse carrière à ce poste-là." J’ai le souvenir de séances quasiment dédiées à lui. Il y a tout le monde sur le terrain mais on ne travaille quasiment que pour lui. Il répète des sorties de balle avec le gardien qui lui met les ballons dans ses 5m50, des mecs qui sortent sur lui au pressing. Cette individualisation-là, le fait qu’il l’assimile, je pense que ça a été un tournant dans sa formation.
Je me souviens d’un match de Gambardella où on est mené au score 3-1 contre l’AJ Auxerre, on est à 10 contre 11. Pour beaucoup on était mort parce qu’on est à la 87e ou à la 88e minute. On a un fait de jeu, il se trouve qu’on a un joueur qui se blesse. Tout le monde se réunit un peu devant le banc de touche. Et là j’harangue tout le monde en disant « les gars, je sais qu’on va le faire ! ». Et là il y a Wesley qui relaie le truc : « Hey les gars, il a raison ! » Et c’est parti quoi, on renverse le match parce que t’as ces joueurs-là. Il avait été monstrueux sur la campagne de Gambardella. Il avait un truc fort, Wesley, c’est qu’il est apprécié d’un groupe. Le climat et le contexte dans lequel il est lancé en pro était propice à sa réussite. Sur ses premières apparitions, il a la chance de jouer dans une équipe qui tourne coachée par Jean-Louis Gasset, entouré de joueurs comme Loïc Perrin et Yann M’Vila. Automatiquement, ça rend les choses plus simples."
Le vieux parle du jeûne
13/04 08:37
Entraîneur de L2 le plus âgé derrière le coach des prochains visiteurs du Chaudron (Laszlo Boloni, 70 ans), Bernard Simondi (69 ans) n'a pas convoqué Bilal Boutobba le week-end dernier à Sochaux alors que ce dernier avait purgé sa suspension le précédent match à Geoffroy. Comme beaucoup d'autres Chamois, le meilleur joueur de la lanterne rouge a été invité à rester à la maison car il fait le ramadan et pratique le jeûne. L'ancien Vert assume son choix dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Nous avons une dizaine de joueurs qui sont dans cette situation. C’est délicat pour l’exercice de notre activité professionnelle. On ne demande pas à quelqu’un de pécher. Chacun décide comme il le veut et prend ses responsabilités. La décision qui a été prise ne les condamne en rien dans le fonctionnement futur. Mais si le jeûne était un élément prépondérant dans la performance sportive, je pense que bon nombre d’équipes le pratiqueraient. Des choix sont faits, certains les acceptent, d’autres non. Nous avons des responsabilités à prendre sur la marche d’une équipe. "
Non Jeff t'es pas tout seul !
13/04 08:06
Membre du groupe de folk festif auvergnat Wazoo, Jeff Chalaffre rappelle son attachement aux Verts dans la dernière édition altiligérienne du Progrès.
"En tant que Wazoo, on est plus porté sur le rugby que le foot. L’ASSE, c’est plutôt juste par rapport à moi parce que je suis un gros fan donc c’est moi qui ai un peu déteint sur le groupe. Après, on aime forcément suivre l’actu du Clermont Foot à qui ont fait une allusion dans "La Manivelle" avec la victoire contre le PSG en huitièmes de finale de la Coupe de France en 1997. "Au Gabriel-Montpied les Parisiens mangent la potée". Le PSG a subi plusieurs remontadas et, quelque part, c’est le Clermont Foot qui avait initié ça avec ce match ! (rires)"
Il y a deux ans, Gustave le populaire était parti à la rencontre de Jeff Chalaffre pour revenir sur l’histoire de Wazoo et l’amour qu’il porte aux Verts. Un papier à retrouver sur le site Trincamp dont voici quelques extraits.
"Face à cet énorme succès national, la Manivelle est rapidement diffusée au stade Geoffroy-Guichard et devient une sorte d’hymne non-officiel aimé de tous les supporters. Elle est reprise avant les matchs, pendant l’échauffement des joueurs, ou même à la fin de certains matchs pour célébrer des victoires. “En 1999, j’étais au stade lors du fameux 5-1 contre Marseille. Je me souviens qu’à la fin du match, les joueurs avaient fait un tour d’honneur sur la Manivelle. J’étais aux anges.”
Les Verts attendus de pied ferme à Vaulx-en-Velin
12/04 23:16
3e du groupe Auvergne-Rhône Alpes de N3 à 6 points du leader berjallien, le FC Vaulx-en-Velin recevra ce samedi à 15h00 la réserve de l'ASSE (6e à 6 points des Vaudais) en ouverture de la 21e journée.
Basé dans la banlieue de la banlieue, le club de Kelian Mersel (qui a joué avec les Verts contre Sochaux lors de la campagne victorieuse en Coupe Gambardella il y a 4 ans) fait monter la sauce sur son compte facebook.
"Et que serait ce match tant attendu sans supporters ? On vous attend nombreux pour un match qui promet d’être électrique sur le terrain et surtout en tribunes !" a posté hier le club où a été pré-formé Kurt Zouma.
Ce mercredi, l'avant-centre rouge et noir Axel Raga a invité les ultras des vilains à venir au stade Francisque Jomard. "Je fais un un appel au peuple vaudais et au peuple lyonnais, surtout aux supporters de l'OL, aux Bad Gones, au Virage Nord, au Virage Sud. Maintenant, c'est bon, l'OL ne joue plus rien, en plus ce n'est pas la folie au Parc OL en ce moment. Nous on a besoin de soutien à Vaulx-en-Velin, il n'y a pas assez de monde dans les tribunes. On vous attend le 15 avril, en plus on joue contre les Verts. C'est LE derby, le seul derby qui reste dans la région lyonnaise. On a besoin de vous, venez nombreux nous encourager, ça fera plaisir. Allez Vaulx !"
Bonnevay encense Montanier
12/04 22:12
En attendant que Claude Puel retrouve un improbable projet suite à son échec stéphanois, son ancien adjoint Jacky Bonnevay travaille en tant que cadre technique à la DTN et formera avec Francis Gillot les 10 candidats admis pour passer le BEPF (dont le coach des Aiglons Didier Digard, "couvert" actuellement par son adjoint diplômé Julien Sablé). Devenu également consultant sur Europe 1, le natif du Coteau (près de Roanne) a récemment encensé un ancien gardien stéphanois de l'inoubliable saison 1999-2000, comme le rapporte le site Les Violets.
“Il faut surtout souligner le travail de Philippe Montanier et de son staff. Il est arrivé en Ligue 2, ils sont montés lors de sa première saison en battant un record de buts. Cette année, ils n’ont jamais été en difficulté au classement, ils ont proposé un jeu très intéressant et ils se retrouvent en finale de la Coupe de France. Imaginez ! Pour moi, ce qui a été le plus important à Toulouse, c’est que le public est revenu au Stadium, lui qui a boudé son équipe pendant pas mal d’années. Le TFC a été en difficulté et là, le stade est pratiquement toujours plein. Ils ont réussi une opération séduction en étant efficaces. C’est assez exceptionnel, il faut le souligner. Philippe Montanier a fait preuve de pugnacité, de compétence, de sérieux et la méthode toulousaine, basée sur la data dans le recrutement, fait ses preuves.”
Jacky Bonnevay connaît bien Philippe Montanier car les deux hommes font partie du comité directeur de l'Unecatef (Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques Professionnels du Football).
Roro vole au secours de Galette
12/04 21:29
Dans Le Parisien, Roro vole au secours de Galette, accusé de racisme et d'islamophobie dans un mail de l'ancien directeur du football de l'OGC Nice Julien Fournier destiné à la direction d'Ineos et divulgué hier par Romain Molina et RMC.
"Pardon ? Christophe Galtier raciste ? C’est quoi ces conneries ? Il y a des choses qui ne sont pas acceptables,. Jamais Christophe n’a émis une quelconque remarque raciste à Saint-Étienne. Une fois, il y a eu une histoire avec le ramadan mais elle n’a rien à voir avec de la discrimination. Il faisait une chaleur très très forte. Et Christophe m’a appelé pour me dire que deux joueurs, Faouzi Ghoulam et Idriss Saadi, pratiquaient le ramadan. Avec la chaleur, il craignait un problème cardiaque. C’était vraiment une question de santé.
À ma demande, on a fait intervenir un imam de Saint-Étienne qui a expliqué aux joueurs qu’ils pouvaient faire une pause dans leur jeûne en cas d’efforts physiques trop intenses. Mais Christophe était vraiment inquiet pour la santé de ses joueurs. Jamais la question de la religion n’a été évoquée pour une recrue. Les seules interrogations qu’on a eues parfois sur certains joueurs, c’était s’il y avait une Coupe d’Afrique des nations qui nous aurait privés de trop de joueurs en même temps en janvier."
Sainté joue très jeune depuis 5 ans
12/04 11:28
Dans sa dernière lettre hebdomadaire parue ce jour, l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) présente le pourcentage de minutes disputées par des joueurs qui n’avaient pas encore fêté leur vingtième anniversaire lors des matchs de championnat joués pendant les cinq dernières années (entre le 01/04/2018 et le 31/03/2023) par 1 168 clubs de 76 ligues dans le monde.
Si les Danois de Nordsjaelland écrasent la concurrence avec un pourcentage record de 37%, les Verts (9%) pointent à la 75e place mondiale et à la 2e place française derrière Rennes (9,4%) mais devant Valenciennes (7,9%), Le Havre (7,9%), les vilains (7,6%) Caen (7,6%), Bordeaux (7,4%).
Au nombre de ces jeunes joueurs utilisés sur cette période, l'ASSE (28) se classe au 37e rang mondial et à la première place des cinq grands championnats européens, ex aequo avec le QSG (Bologne complétant le podium avec "seulement" 22 joueurs).
Youssouf régale au Portugal
12/04 10:10
Auteur de 3 buts (contre Bordeaux, Nice et Auxerre) en 89 matches officiels joués sous le maillot vert, Zaydou Youssouf n'aura pas laissé de souvenirs impérissables dans le Forez sans avoir été pour autant le plus mauvais joueur des tristes années Printant-Puel-Dupraz.
Le milieu de terrain, qui fêtera dans 3 mois ses 24 ans, est devenu l'un des cadres de Famalicao, actuellement 9e de Liga Sagres. L'ancien Girondin a déjà joué 33 matches toutes compétitions confondues cette saison (25 en tant que titulaire) et défiera dans 2 semaines le FC Porto en demi-finale de Coupe du Portugal.
Dans un entretien accordé au quotidien sportif O Jogo, son président Miguel Ribeiro se réjouit de l'avoir fait signer jusqu'en 2026. "Zaydou Youssouf a de grandes qualités et un long contrat."
Grenoble dit merci les Verts !
12/04 09:40
Alors que le club a annoncé hier que le parcage visiteurs (1 000 places) était complet pour le match au Stade des Alpes lundi prochain (20h45), de son côté Grenoble a informé que plus de 10 000 places avaient déja été vendues, et que seules quelques places en tribune Ouest étaient encore disponibles.
Sans surprise, le GF38 (qui avait accueilli 8 092 spectateurs contre Bordeaux et 6 917 spectateurs contre Le Havre) viendra s'ajouter à la liste des clubs ayant explosé leur record d'affluence à domicile grâce aux Verts.
Pour rappel, la dernière visite des Verts à Grenoble en match officiel date de la saison 2009-2010 : les Verts avec un but de Dieu s'étaient imposés 2-1 chez le Grenoble de Viviani, Sauget, Matsui et Lolo Batlles devant 13 677 spectateurs.
Romeyer a pris cher à Charléty
12/04 09:34
Comme l'atteste ce cliché de notre fidèle potonaute clements (gestionnaire du site Furania Photos), des Magic Fans ont déroulé samedi dernier à Charléty une banderole ciblant Roland Romeyer, faisant référence à ses récentes et confuses déclarations à France Bleu. "RR : des années à radoter, des propos mensongers. Impuissance, Alzheimer ou sénilité ?" s'interroge le groupe ultra au sujet du natif de Pont-Salomon (Haute-Loire). Ce dernier fêtera ses 78 ans dans 4 gros mois, ce qui fait de lui de très loin le doyen (pas Virginie hélas) des présidents de clubs professionnels français. L'occasion de rappeler que le jeunot Bernard Caïazzo a fêté ses 69 ans il y a 3 mois.
Mekhloufi, un footballeur français dans la guerre d'Algérie
12/04 08:35
Plus grand joueur de l'histoire de l'ASSE avec Salif Keita, Rachid Mekhloufi (86 ans) nous avait raconté en 2007 son passionnant parcours. Maître de conférences à l’UFR STAPS de l’Université d’Artois et auteur de l'ouvrage Le Football des immigrés France-Algérie, l'Histoire en partage (ed. Artois Presse Université, 2021), Stanislas Frenkiel a donné il y a deux semaines au Musée des Verts une conférence sur l'ancien maître à jouer de l'ASSE et du FLN. Nous avons retranscrit ci-dessous les principaux extraits de cette conférence organisée par les Archives Municipales de Saint-Etienne et à écouter dans son intégralité sur la chaîne youtube Temps de sport.
"Il reste trois survivants de cette équipe du FLN, ils sont nés en 1936 : Mohamed Maouche, qui a joué à Reims et qui préside actuellement la fondation du FLN en Algérie. Abderrahmane Defnoun qui a joué notamment à Alger. Et bien sûr Rachid Mekhloufi. Né à Sétif, c’est le benjamin d’une famille de huit enfants. Son papa était un petit fonctionnaire qui a fini sa carrière comme inspecteur de police. Rachid Mekhloufi a commencé à jouer au foot à Sétif. Il a été convoité par Toulouse, un avocat basé à Sétif a essayé de le faire aller là-bas. Les clubs métropolitains de l’époque ratissent, ils ont des filières. L’avocat Setboun qui a repéré Robert Herbin à Nice, c’est le même qui a repéré le petit Rachid à Sétif.
Finalement Mekhloufi va céder aux sirènes de l’ASSE. Il y a des réticences très fortes de ses parents, qui considèrent le football comme un sport de voyous. Rachid sait qu’il faut quitter l’Algérie qui sent encore la poudre. Il raconte que c’était devenu infernal : « les Français d’Algérie nous agressent en permanence ». A Sétif, il se sentait à l’écart de la vie. Trois jours après son arrivée à Saint-Etienne, son essai est concluant : 6-0 contre Grenoble. Il va faire une rencontre déterminante avec un grand Monsieur, Jean Snella. L’un des plus grands entraîneurs français. Ses conseils protecteurs et paternalistes vont le suivre toute sa carrière.
Mekhloufi est arrivé à Saint-Etienne à l’âge de 18 ans, Snella va jouer le rôle de père de substitution. Il y a à cette époque une bienveillance qui est de mise vis-à-vis de ces joueurs. L’accueil qui est réservé à Rachid Mekhloufi le surprend, la diversité des populations également. Une nouvelle dignité lui est accordée. C’est la première fois qu’on l’appelle Monsieur, il est surpris car ça n’arrive jamais en Algérie. Il constate qu’à Saint-Etienne les gens sont polis. Dans les années 1950, cette France est décontractée et fraternelle. Il va signer un contrat de stagiaire professionnel, passer 15 jours à l’hôtel le temps qu’un appartement lui soit mis à disposition par le club.
L’USM Sétif, son club formateur, a eu du mal à transmettre sa lettre de sortie donc Rachid Mekhloufi a été titularisé pour la première fois le 10 octobre 1954 à Nice. Il joue au poste d’inter gauche, il marque 30 buts en 2 saisons. Il est d’abord appelé en équipe de France B puis au Bataillon de Joinville. Dès 1956, il va porter à 4 reprises le maillot tricolore. Il brille en équipe de France militaire à en Argentine au championnat du monde. Le 14 juillet 1957, la France de Rachid Mekhloufi et Maryan Wisniewski triomphe 4-0 contre le pays hôte. Avant cette compétition, Rachid Mekhloufi avait remporté le premier de titre de champion de France de l’ASSE.
Avec le Monégasque Mustapha Zitouni, il est fortement pressenti pour être sélectionné en équipe de France pour la Coupe du Monde de 1958 en Suède. Mais tout s’accélère pour ce futur déserteur de l’armée française qui pour l’anecdote réside à Saint-Etienne dans l’annonciatrice rue de la Résistance… Bien qu’il ait reconnu plus tard qu’il n’était pas à cette époque politiquement dans le coup et militant mais pas pour autant insensible à ce qui se passait, il est contacté par deux footballeurs sétifiens, cela va beaucoup le rassurer - le Lensois Mokhtar Aribi et le Lyonnais Abdelhamid Kermali – pour former l’équipe du FLN.
Dès le mois d’avril 1958, quatre ans de clandestinité s’ouvrent. C’est une expérience politique et sportive majeure. Sa maturité en sort grandie. Il explique être devenu «un homme différent. » Il dit « je ne suis plus un chien fou, je dirige l’équipe. » C’était le chef d’orchestre de cette équipe du FLN dans le monde entier. « Je peux marquer et faire marquer. Des joueurs comme Abdelaziz Ben Tifour, Abderrahmane Boubekeur et Mustapha Zitouni m’apprennent à améliorer mon football aussi. » Ces joueurs donnent à Rachid Mekhloufi une conscience politique améliorée.
Rachid Mekhloufi déclare : « Avec les milliards que j’aurais gagné en restant professionnel, je n’aurais pas acquis tout ça, je remercie la révolution algérienne. » Pour l’anecdote, la fuite s’organise le 14 avril 1958, elle a été prévue la veille. La première vague de footballeurs, ce sont les meilleurs joueurs. Il y a des joueurs de Monaco et d’Angers qui partent en train rejoindre la Suisse pour ensuite aller à Rome pour prendre l’avion vers Tunis. Il y a un match Saint-Etienne-Béziers mais sans faire exprès Eugène Njo Lea percute la tête de Rachid Mekhloufi, qui est hospitalisé, ce qui met un petit retard à son plan. Ses copains Kermali et Aribi vont le chercher à l’hôpital, le sortent de là et ils vont passer la frontière en voiture. Le poste de douane n’est pas encore au courant de la fuite de ces joueurs. C’est rocambolesque. Il y a eu en tout quatre vagues de départ, d’avril 1958 à novembre 1960.
Après 1962 et les accords d’Evian, Rachid Mekhloufi reprend sa carrière professionnelle au Servette de Genève de Jean Snella. En décembre 1962, alors que les Verts sont bien positionnés pour remonter en première division, Jean Snella est rappelé en renfort et il emmène dans ses bagages Rachid Mekhloufi, qui a commenté son retour à Geoffroy-Guichard : « Mes anciens coéquipiers me reçoivent normalement. Mon premier match contre Limoges le 9 décembre 1962, c’est un petit miracle. Il y a habituellement 10 000 supporters en deuxième division, ce jour-là il y en a le double. Ils sont venus voir Rachid le footballeur. Je suis persuadé que les personnes qui menacent le président Roger Rocher sont dans les parages. On entame le match. Quand je rentre sur le terrain, il y a un silence impressionnant. Dès mon premier ballon je réussis un geste technique difficile et tout de suite le public m’encourage. »
Cela a été quelque part une nouvelle adoption. Il poursuit : « La majorité du peuple français comprend notre attitude puisqu’elle aussi à fait fuir les Allemands avec les maquisards. Après l’appréhension, c’est l’ovation. » Ce retour est un succès. Plus affûté, il inscrit 14 buts en 20 matches. Sa notoriété grandit, l’épopée continue. Son histoire marque celle du championnat de France des années 60. Les distinctions personnelles s’accumulent. Il reçoit l’Etoile d’Or France Football du meilleur joueur en 1964, 1966 et 1967. Il enchaîne les titres avec l’ASSE. Il est champion de France en 1964, en 1967 et en 1968, année du sacre en Coupe de France et de sa dernière sélection avec les Fennecs. Alors le meilleur buteur de l’histoire du club, il quitte Saint-Etienne avec son épouse tunisienne pour terminer sa carrière de joueur au SC Bastia de 1968 à 1970."
Enfin la gagne avec Legat ?
11/04 20:44
Pierre Legat sera au sifflet lundi prochain pour le match de clôture de la 31e journée de L2 qui opposera le GF38 à l'ASSE au Stade des Alpes.
Pour rappel, ce Francilien de 31 ans a déjà arbitré deux matches des Verts cette saison. Lors de la 7e journée, il avait expulsé Etienne Green à Pau alors que les Verts menaient 1-0 grâce à Louis Mouton. Henri Saivet en avait profité pour réaliser un doublé sur coup franc mais l'ASSE avai eu le mérite d'arracher l'égalisation grâce à un penalty d'Ibrahima Wadji transformé par Lenny Pintor.
Celui qui a fait ses armes au FC Issy-les-Moulineaux a aussi eu la chance de diriger un match dans le Chaudron juste avant la trêve liée à la Coupe du Monde au Qatar. Les Ruthénois s'étaient imposés 2-0 (but de Marvin Senaya et csc d'Anas Namri). Jimmy Giraudon avait pris un rouge logique pour avoir dégoupillé à la 68e.
S'il est encore régulièrement convoqué dans le groupe, l'ancien Troyen, assurément l'un des plus gros flops de la saison stéphanoise, n'a fait qu'une apparition éclair depuis cette piteuse défaite : lors de l'épouvantable fin de match des Verts à Sochaux, il avait remplacé son capitaine Anthony Briançon, blessé après avoir percuté le poteau.
Dieu a rejoué en ce week-end de Pâques !
11/04 15:27
Titulaire dans la Team Bourg-en-Bresse aux côtés de ses amis et anciens coéquipiers stéphanois François Clerc, Jérémy Clément et Benjamin Corgnet, Loïc Perrin a rechaussé les crampons hier au stade Verchère, antre du FBBP01 présidé par David Venditelli, ancien agent des joueurs susmentionnés.
Entouré de ses disciples ravis d'assister à sa résurrection, Dieu n'a pas démérité et a livré de beaux duels face à Florent Sinama-Pongolle et Robert Pirès. Mais le directeur sportif des Verts a finalement été défait 3-2 par cette équipe de l'Unicef lors de ce match caritatif qui a attiré près de 3000 spectateurs.
Sainté n'est plus dernier au classement du fair play !
11/04 15:10
Si Saïdou Sow, Lamine Fomba et Mathieu Cafaro n'ont pas pu s'empêcher de manger une biscotte à Charléty, les Verts ne sont plus derniers au classement du fair-play. Comptabilisant 8 cartons et 74 cartons jaunes cette saison en L2, les indisciplinés protégés de Laurent Batlles devancent désormais les Bastiais. Comme on pouvait s'y attendre, les hommes de Régis Brouard n'ont pas su garder leurs nerfs à Bordeaux face à des Girondins toujours aussi chambreurs....