Metz à l'aise à l'extérieur
21/04 06:44
Avec 25 points pris en 15 matches disputés hors de ses bases (7 victoires, 4 nuls et 4 défaites), le FC Metz est 2e au classement des équipes les plus performantes à l'extérieur derrière le HAC (31 points). Comme le souligne Opta, les Grenats ont par ailleurs inscrits 11 buts depuis l'extérieur de la surface en L2 cette saison, soit au moins 3 de plus que tout autre équipe du championnat. Les Verts sont prévenus !
On lui manque
20/04 23:55
Le banlieusard Anthony Lopes s'est confié aujourd'hui sur le site officiel de son vilain club.
"Mon triple arrêt à Geoffroy-Guichard est celui que je préfère. En plus on gagne ce match. Ce sont des techniques différentes. Le contexte fait que cet arrêt est encore plus beau. On connaît mon amour pour l'OL et c'est de bonne guerre. Oui, ça me manque de jouer contre Saint-Etienne."
Dans cet entretien, le portier qui a perdu 5 derbys déclare sans rire au sujet de Rémy Vercoutre : "C’est quelqu’un de posé. Quand il parle, il est écouté à travers tout ce qu’il a vécu dans sa carrière."
L'occasion de rappeler que l'actuel entraîneur des gardiens rhodaniens a vécu depuis le banc (comme doublure de Hugo Lloris) le 100e derby de l'histoire et qu'il s'est fait expulser peu après l'inoubliable coup franc victorieux de Dimitri Payet.
Bölöni n'a pas peur du Chaudron
20/04 20:25
Avant de venir pour la 5e fois de sa longue carrière dans le Chaudron, l'entraîneur messin Laszlo Bölöni a donné son avis sur les Verts ce jeudi en conférence de presse.
"Tout le monde a des bonnes et des mauvaises périodes. Sans doute que les grands efforts qu'ils ont fait pour effacer d'une certaine manière leur mauvais départ et que les grands efforts financiers qu'ils ont fait lors du mercato d'hiver ont porté leurs fruits. C'est vrai que c'est maintenant une équipe digne de sa renommée. Est-ce difficile de jouer à Geoffroy-Guichard ? Pour moi non (sourires). Pour l'équipe ça devrait être plutôt une dose d'adrénaline supplémentaire. Pourquoi ce serait difficile pour nous de jouer devant 25 000 spectateurs ? La plupart des joueurs, au bout d'un certain temps, s'habituent à ce type de pression."
Septuagénaire depuis un mois, le doyen des entraîneurs de L2 s'était imposé 2-0 lors de son premier match dans le Chaudron en février 1998 quand il entraînait Nancy grâce à des buts de Tony Cascarino et Pablo Correia. Force est de constater que Jérôme Alonzo n'avait pas été aidé par la timide prestation de Jean-François Soucasse et par les errements défensifs de Patrick Guillou.
Le deuxième match à Geoffroy du Roumain, toujours à la tête de l'ASNL mais cette en fois en L1, se serait sans doute soldé par un nouveau succès sans les débuts en vert fracassants, renversants et inoubliables d'Alex, entré en jeu lors de la seconde période.
En tant que coach du Stade Rennais, le natif de Targu Mures s'est incliné sur le fil dans l'antre des Verts grâce à une tête de Lilian Compan en 2004.
La saison suivante, il avait failli s'imposer avec le club breton dans le Chaudron mais avait dû se contenter d'un match nul et vierge grâce à de nombreuses parades décisives de Jérémie Janot.
En attendant Gaudin ? (2)
20/04 17:40
Le 15 avril dernier, Le Télégramme avait indiqué que le Guingampais Jules Gaudin (22 ans) avait failli partir à Saint-Etienne cet hiver. A la lecture du potin carré relayant cette info, des twittos ont affirmé que les décideurs stéphanois étaient toujours sur ce dossier et ont évoqué un intérêt particulier du directeur sportif des Verts pour ce milieu reconverti latéral gauche ayant pris part à 23 rencontres de Ligue 2 avec à la clé 2 buts et 2 passes décisives.
Le quotidien breton a réagi aujourd'hui à ces spéculations. "Contrairement à certaines rumeurs, aucun contact n’existe entre le jeune Breton et Loïc Perrin, le coordinateur sportif de l’ASSE. En revanche, les dirigeants guingampais sont revenus à la charge et ont déposé sur la table une offre de prolongation. La balle est désormais dans le camp de Jules Gaudin qui pourrait donc poursuivre l’aventure avec son club formateur."
Quand Assou-Ekotto cite Rambo
20/04 14:29
Ancien défenseur des Verts et des Grenats, Benoît Assou-Ekotto assume le fait qu'il ne regardait jamais de foot à la télé dans un papier publié aujourd'hui dans Le Télégramme.
"Je ne regardais aucun match ! Joueur professionnel, c’est un métier. Il est extraordinaire, mais ça reste un métier. Je ne vois pas pourquoi je devrais regarder quelque chose de similaire à mon travail en rentrant chez moi. le foot, à la télé, c’est du divertissement. À la limite, au stade, tu peux apprendre des choses. Mais un professionnel n’a pas grand-chose à apprendre d’un match à la télé. Est-ce que le bon militaire regarde Rambo ?"
Son ancien coéquipier stéphanois Benjamin Corgnet donne son avis dans le même quotidien breton. "J’ai rencontré des joueurs qui ne savaient même pas contre qui on jouait ni quels joueurs on allait affronter le week-end suivant ! Ça m’aurait gonflé de regarder tous les matchs et devoir tout savoir sur tout le monde. Étudier l’adversaire, jouer en fonction de lui, ça dénature tout. Moi, mon truc, c’était l’instinct, et je ne voulais pas le perdre."
Ronan Le Crom s'exprime également. "Il faut regarder et s’inspirer des grands joueurs et des grandes équipes. Je faisais partie de ceux qui ne regardaient pas beaucoup de foot. Je comprends ceux qui n’en regardent jamais, c’est un moyen de garder une certaine fraîcheur.
Bédénik se sent bien à Sainté
20/04 09:27
Ex-portier manceau et actuel entraîneur des gardiens de l'ASSE, Jean-François Bédénik s'est confié au Maine Libre 20 ans après avoir fait monter le MUC 72. Extraits.
"La montée du Mans en L1 était le résultat d’un travail de longue haleine, qui était mené depuis plusieurs années. On avait un très bon groupe de joueurs et une sacrée équipe de personnes en place au club. Ils ont su mettre des choses qui ont fonctionné. Il y avait de la qualité footballistique bien sûr, mais les valeurs humaines, de solidarité notamment, ont été déterminantes. Il y a eu une vraie aventure humaine.
On arrivait à régler les choses quand ça n’allait pas. La mayonnaise a pris, ce qui a amené à être performant sur le terrain. Le souvenir qui m'a particulièrement marqué lors de cette saison, c'est le retour de Grenoble, quand on était officiellement promus. Les supporters étaient venus nous accueillir, il y avait beaucoup de ferveur. Je retiens la beauté du moment, ces gens heureux. C’était des moments forts à vivre.
Je fais ce que j’aime à l'ASSE, je suis très bien à Saint-Etienne. J’ai mon vécu de joueur qui me sert, mais j’ai appris beaucoup de choses en passant mes diplômes et rencontré beaucoup de monde, pas uniquement lié au monde des gardiens. Il y a plein de choses à savoir, notamment en informatique. Concernant Le Mans FC, je suis arrivé à Saint-Etienne dans la foulée de Vannes, donc ça ne m’a pas traversé l’esprit d'y retourner."
Y'avait la place de faire le doublé
20/04 07:17
Fêtant aujourd'hui les 10 ans du sacre des Verts en Coupe de la Ligue (compétition supprimée il y a 3 ans), deux anciens adjoints de Christophe Galtier regrettent dans la dernière édition du Progrès de ne pas avoir remporté une Coupe bien plus belle et prestigieuse.
Romain Revelli : "On avait la possibilité d’aller au bout en Coupe de France. Malheureusement, on joue le quart de finale le mardi avant la finale de la Coupe de la Ligue. Les gars qui ont débuté face aux Merlus savaient qu’ils ne seraient pas titulaires le samedi. Lorient nous crucifie à la 93e, il y avait la place pour passer, car on avait une équipe de cannibales."
Alain Blachon : "On se fait sortir en quart de finale de la Coupe de France par Lorient quatre jours avant la finale… Ma grande déception personnelle est de ne pas avoir su fédérer les joueurs qui, pour la plupart, savaient qu’ils ne seraient pas titulaires face à Rennes. Il y avait un beau truc à faire en faisant le doublé."
Perrin prône la patience
20/04 07:00
Dix ans après avoir soulevé la Coupe de la Ligue, Loïc Perrin s'est adressé sur France Bleu aux supporters qui s'impatientent de voir les Verts décrocher un nouveau trophée.
"Il faut être patient. On a vu qu'on a patienté des années avant de gagner la Coupe de la Ligue. J'espère que ce ne sera pas le même nombre d'années [32, ndp2] jusqu'au prochain trophée. Cela fait déjà 10 ans, le temps passe vite même si j'ai l'impression que ça ne fait pas 10 ans. Il faut être patient. De toute façon, les titres, maintenant, il n'y en aura que deux : le titre de champion de France, inatteignable pour nous de toute façon, et cette fameuse Coupe de France. Pour moi ça aurait été un regret de faire une carrière sans titre. Au final, on se rend compte quand on arrête sa carrière - j'ai joué 17 ans - que ça ne se présente pas souvent. Il faut en profiter dès que possible et ne pas se dire quand on est jeune joueur : "non mais c'est pas grave, il y a encore une Coupe l'année prochaine.
Quand on voit Annecy qui atteint les demi-finales, on se dit que c'est possible pour tout le monde. Mais il faut aussi un alignement des planètes, il faut avoir cette réussite qui permet de franchir les tours, ce qui avait été le cas pour nous en 2013. Nous on a pu inscrire une petite ligne dans le palmarès de notre club. J'ai souvent revu des photos, le but de la victoire, et c'est toujours avec beaucoup d'émotions. On n'a pas vraiment le temps de profiter. Je me souviens de la montée des marches jusqu'à la Coupe; d'habitude on regardait les autres équipes et là, c'était nous. Le partage avec le stade de France qui était bien Vert, tout est allé très vite, et pour le coup c'est plus le lendemain dans la ville que j'ai le plus profité."
Brandao a tenu promesse
19/04 22:59
Brandao, qui fêtera demain les 10 ans de son but victorieux au Stade de France, sera samedi au musée des Verts pour une séance de dédicaces de 13h00 à 14h00 avant de donner le coup d'envoi fictif du Sainté-Metz qui ouvrira la 32e journée de L2.
Agé de 42 ans (le plus bel âge), l'ancien attaquant brésilien a brièvement livré ses impressions au Progrès avant ses imminentes retrouvailles avec le peuple vert. Extraits.
"J’avais dit dès mon arrivée à Saint-Étienne que je venais pour gagner des titres et des trophées. C’est une Coupe de la Ligue, pas un titre de champion, mais j’ai tenu ma promesse. Je me donne toujours à fond pour le maillot. Je ne triche pas. Je crois en ma bonne étoile mais il faut aussi savoir forcer le destin.
Chez les Verts, j’ai retrouvé une famille avec des super coéquipiers. J’avais un bon feeling avec le coach et j’ai vécu de très belles émotions à Geoffroy-Guichard. Le Stade de France, le défilé dans les rues, la communion avec les gens, j’en ai encore des frissons. Ce trophée, je vous l’avais promis."
Le Che a failli être Vert
19/04 22:04
Alors que l'ASSE fêtera demain les 10 ans de son sacre en Coupe de la Ligue, le FC Nantes célèbrera le lendemain son 80e anniversaire. Ancien défenseur central des Canaris, l'ex-international Gilbert Le Chenadec dit "le Che" nous apprend à cette occasion qu'il a failli être Vert dans un entretien accordé à Presse-Océan.
"Moi, j’ai presque 5 ans de plus que le club. Le FCN, ce sont mes plus belles années. Je suis arrivé à Nantes en 1958 en provenance de Lorient, alors en CFA. Auparavant, je jouais en DH à l’US Montagnarde, un autre club du Morbihan. J’aurais pu signer à Saint-Etienne où évoluait mon copain de collège Yvon Goujon. Mais les Verts ont envoyé leur recruteur chez moi le lendemain de ma signature avec le FCN ! Sur le coup, ça m’a fait mal car l’ASSE était déjà un gros club mais après, je ne l’ai jamais regretté puisque j’ai notamment remporté deux titres de champion de France."
Un après le deuxième titre de champion de France des Verts, le natif de Languidic a en effet été sacré en 1965 et a su conserver son titre l'année d'après. Mais Sainté a remporté le championnat de France les quatres saisons suivantes !
Pascal, Marcel et Lassana, tous fanas de Gourna !
19/04 18:45
Fort de ses 61 matchs joués en Ligue1 sous le maillot vert, Lucas Gourna-Douath, à même pas 19 ans, s’était engagé en début de saison pour le club autrichien du Red Bull Salzbourg, habitué à faire de « bonnes affaires » en France.
Avec ses 28 matchs toutes compétitions confondues, dont 8 comme titulaire sur la scène européenne, notre ancien matru recueille les compliments de son dernier entraîneur stéphanois mais aussi de deux ex-internationaux au palmarès un peu plus fourni que le Haut-Savoyard., comme le rapporte le site autrichien LAOLA1.
Pascal Dupraz : "Lucas va là où ça fait mal, il n'est pas timide. Vous pouvez gagner beaucoup de combats avec lui. Il est passionné par son travail. On remarque quotidiennement qu'il a en lui l'envie de faire une grosse carrière. Il fait tout pour ça. Jouer en Ligue des champions contre le Milan et Chelsea ou en Ligue Europa contre l'AS Roma comme cette saison, il peut apprendre beaucoup. Cela lui permet de mûrir un peu plus vite. Avec lui on n'a jamais eu le sentiment que la pression l'inhibait. Au contraire. L'idéal pour la suite de sa carrière serait de rester à Salzbourg une saison de plus afin de continuer à mûrir avec la perspective d'une phase de poules de la Ligue des champions à l'automne prochain. Et ensuite il poursuivra son chemin en intégrant un top-club européen."
Marcel Desailly : "Déjà à Saint Etienne, Lucas donnait l'impression qu'il subordonnait tout à son travail. Il sait exactement ce qu'il veut. Il a de grandes ambitions et il est très travailleur. Il ne veut tout simplement pas laisser sa carrière au hasard. Il est définitivement sur la bonne voie."
Lassana Diarra : "Lucas est un immense talent absolu. Malgré son jeune âge, il est très mature dans son jeu. Je l'aime avec sa force de tacle, il récupère de mieux en mieux les ballons et il a un bon jeu positionnel. Vous pouvez compter sur lui. Lucas a juste besoin d'être plus constant dans ses performances mais cela vient avec l'expérience. Ce n'est qu'une question de temps. Red Bull Salzburg est l'endroit idéal pour qu'il grandisse."
A bientôt 20 ans, il les fêtera le 8 Aout prochain, Lucas Gourna-Douath devrait écrire une belle première ligne à son palmarès, avec le titre probable de champion d’Autriche 2023.
A l’image des réussites de William Saliba et Wesley Fofana avant lui, le plus gros transfert de l’été dernier pour les Verts, fait honneur à la formation Stéphanoise !
Les Verts passent la seconde !
19/04 18:04
Après la belle victoire de lundi face à Grenoble (2-0), nos Verts restent sur une série de 10 matchs sans défaite, comptabilisant 7 victoires et 3 nuls.
Une lecture plus approfondie nous montre que sur ces 10 derniers matchs, l’attaque stéphanoise n’est jamais restée muette, avec 21 buts marqués sur la période.
Cette - autre - belle série permet aux protégés de Laurent Batlles d’accéder à la seconde marche du podium des meilleures attaques de ligue 2, avec 49 réalisations au total !
Reste comme challenge, sur les 7 dernières journées de championnat, à aller chercher la première place, en dépassant l’actuel leader Sochaux, (51 buts, soit seulement 2 de plus que les Verts)
En passant par La Lorraine, et des buts dès ce samedi face à Metz ?
ASSE-Metz, duels à la pelle !
19/04 17:32
La lecture des différents classements rend la prochaine rencontre des Verts face à Metz, ce samedi à 15 heures, encore plus alléchante, tant un certain nombre de duels seront en jeu.
Les Stéphanois voudront enchainer un 11ème match sans défaite et montrer qu’ils sont irrésistibles en 2023, quand Metz, troisième à un petit point du second Bordeaux, viendra pour gagner et rester dans la course à l’accession en Ligue1.
Les deux équipes pourront compter chacune sur leur « top player », à la fois buteurs et passeurs, les attaquants Jean-Philippe Krasso (photo) et George Mikautadze.
Au classement des meilleurs buteurs, la première place est au Messin qui, avec 17 buts (dont 3 pénaltys) devance d’une longueur notre attaquant (16 buts, 7 pénaltys)
L’international ivoirien prend sa revanche, en dominant le classement des meilleurs passeurs de ligue 2, avec 8 offrandes, contre 6 pour l’international géorgien !
Le match aller avait été prolifique en buts avec la victoire des Grenats par 3 buts à 2. Aucun des 2 protagonistes n’avait été décisif … ou presque, puisque Jean-Philipe Krasso avait malencontreusement ouvert le score à la 18ème minute…pour Metz (csc). On lui souhaite d’effacer ce mauvais souvenir ce samedi.
Crétins des Alpes
19/04 13:27
Comme l'attestent les beaux clichés de notre fidèle potonaute clements (gestionnaire du site Furania Photos), le parcage stéphanois était plein (comme d'habitude) avant-hier au Stade des Alpes. Si les supporters des Verts ont encore mis une magnifique ambiance, on ne peut que déplorer que quelques sombres crétins grenoblois et stéphanois aient échangé des coups de poing et des coups de pied à l'occasion de ce match de clôture de la 31e journée de L2.
Fighting near the away sector last night between Grenoble vs. Saint-Étienne (green) fans 💥🇫🇷 pic.twitter.com/JSH6WTZOZr
— 𝐂𝐚𝐬𝐮𝐚𝐥 𝐔𝐥𝐭𝐫𝐚 𝐎𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐚𝐥 (@thecasualultra) April 18, 2023
Un billet sur Elias
19/04 08:25
Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2012 à 2015), Elias Achouri s'éclate au Danemark sous le maillot de Viborg (3e du championnat) après avoir passé 7 ans au Portugal (à Guimaraes, Estoril et Trofense).
Devenu international (4 sélections) avec la Tunisie (qualifiée pour la CAN qui se déroulera en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024), l'attaquant de 24 ans a claqué il y a trois jours son 6e pion de la saison sur le terrain du leader (le FC Copenhague). Avec un maillot vert et à la 42e minute s'il vous plaît !
⚽️🇩🇰
— ETTACHKILA (@EttachkilaTN) April 17, 2023
Elias Achouri buteur face à Copenhague, son sixième but cette saison
pic.twitter.com/trxSpVYLXl
Le natif de Saint-Denis, qui avait déjà marqué 9 buts la saison dernière en D2 portugaise, est mis à l'honneur par Tipsbladet. Extraits.
"Viborg a trouvé une perle en Elias Achouri. Acheté pour un bonbon, maintenant il coûte la boîte. Il a inscrit dimanche son sixième but de la saison et il compte de plus quatre passes décisives. Avec son rythme rapide, ses dribbles intelligents et sa capacité à marquer des buts, sa valeur a considérablement augmenté depuis que Viborg l'a recruté à Estoril. Viborg a payé deux millions de couronnes [268 000 €, ndp2] pour l'engager jusqu'à l'été 2025."
Rédacteur en chef de cet hebdomadaire danois, Troels Bager Thogersen souligne que la valeur marchande du joueur a explosé.
"Elias Achouri vaut désormais 15 à 20 millions de couronnes. C'est devenu un joueur vraiment intéressant en peu de temps. C'est formidable de voir Viborg trouver encore et encore de si bons joueurs avec un budget limité par rapport à presque tous les concurrents de la Superligaen. C'est une sorte de success story, Viborg et Achouri. Le joueur doit donc susciter de l'intérêt, tant à l'étranger que parmi les plus grands clubs du Danemark comme le FC Copenhague, le FC Midtjylland et le Brondby IF."
Le capitaine des Grenats s'attend à en baver chez les Verts
19/04 07:27
Auteur du but du break messin au match aller, le capitaine des Grenats Matthieu Udol évoque dans Le Républicain Lorrain le match d'ouverture de la 32e journée de L2 programmé ce samedi dès 15h00 dans le Chaudron.
"On connaissait l’enjeu de ce rendez-vous contre Bordeaux. On a réussi à s’imposer à l’issue d’un bon match. Au classement on revient sur les Girondins, on leur met la pression. C’est la première fois de la saison que l'on s'impose face à une équipe du Top 5 et ça arrive sur ce qui était, sans aucun doute, le match le plus important de la saison jusqu’ici. Mais il reste encore beaucoup de matches pour aller chercher cette montée. Un match compliqué nous attend à Saint-Etienne."
Merci Faouzi !
18/04 21:40
Le 9 décembre dernier, Sainté avait déjà battu Grenoble par 2 buts d'écart (3-1 au centre Robert-Herbin). Entré en jeu, Faouzi Ghoulam avait marqué le dernier but de ce match amical et avait été titularisé 4 jours plus tard à Malemort (Bouches-du-Rhône) lors d'une défaite concédée sur le plus petit des scores face à l'AC Ajaccio de Romain Hamouma.
L'ASSE avait ensuite tenté de le faire signer mais il avait décliné l'offre de son club formateur. "On a fait une proposition financière à Faouzi. Malheureusement, nous n'avons pas pu trouver un terrain d'entente. Il y avait une envie de part et d'autre mais on espère pour lui qu'il trouvera un projet" avait déclaré Loïc Perrin le 22 décembre.
Ayant donc dû creuser d'autres pistes pour trouver un latéral gauche offensif, Sainté a officialisé le 14 janvier l'arrivée de Niels Nkounkou, que Laurent Batlles suivait déjà quand il était à Troyes. Prêté avec option d'achat par Everton, le natif de Pontoise a marqué 5 buts et délivré 6 passes décisives en 13 matches (dont 8 victoires) sous le maillot vert.
De son côté, l'ancien latéral gauche du Napoli a trouvé le 31 janvier LE projet : rejouer sous les ordres de son ancien entraîneur U19 Abdel Bouhazama aux côtés de Paul Bernardoni et Sada Thioub dans une des plus faibles équipes de L1 de l'histoire. Le bilan de l'ancien international algérien : 0 but et 0 passe décisive en 7 matches de L1 (une seule victoire).
On aura noté que l'enfant de Montreynaud a raté trois matches pour s'être blessé au mollet lors d'une défaite en banlieue. Avant-hier, lors de son nouveau revers à Clermont, il a dû céder sa place en cours de seconde période à cause d'un tendon douloureux. "Il a souffert et n’a jamais dégagé beaucoup de sérénité" déplore Le Courrier de l'Ouest. "Pas rassurant défensivement et à court de rythme" ajoute Ouest-France.
Bouhazama et le SCO, c'est fini !
18/04 17:00
La lanterne rouge de L1 a pondu cet après-midi ce communiqué.
"Angers SCO et Monsieur Abdel Bouhazama informent de la fin de leurs relations contractuelles à compter du 17 avril 2023. Angers SCO remercie Monsieur Abdel Bouhazama pour son investissement et son implication lors des 10 dernières années au sein du club et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière."
Le Courrier de l'Ouest a retracé dans la foulée le parcours angevin de celui qui a entraîné pendant 6 ans les U19 stéphanois (de 2007 à 2013). Extraits.
"Arrivé de Saint-Etienne en 2013 pour prendre la direction du centre de formation nouvellement relancé, Abdel Bouhazama avait également encadré l’équipe U19 puis la réserve de la formation angevine depuis 2017, avec notamment l’accession de N3 en N2 en 2019. Titulaire depuis 2014 du BEPF, le diplôme qui permet d’entraîner au niveau professionnel, Bouhazama a été promu à la tête de l’équipe fanion en novembre dernier, d’abord par intérim puis confirmé, après le limogeage de Gérald Baticle. Il n’y aura connu qu’un passage éclair : 11 matchs de L1 (2 nuls et 9 défaites) et trois de Coupe de France.
Puis une démission le 7 mars, au surlendemain de la défaite à Montpellier (5-0), où sa causerie d’avant-match a fait couler beaucoup d’encre. Il a reconnu y avoir tenu des propos déplacés pour défendre son joueur Ilyes Chetti, condamné depuis pour agression sexuelle : "C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles", selon des mots rapportés par L’Equipe. Ses propos auront valu au technicien, début avril, une suspension d’un mois par la commission de discipline de la Ligue. Egalement mis en cause en novembre dans sa fonction d’éducateur, pour des méthodes dénoncées dans une enquête de Ouest-France, Abdel Bouhazama a été remplacé depuis février par Sébastien Degrange, à la tête du centre de formation du SCO."
Ancien Vert, ex-Grenat et désormais Champion d'Afrique des Nations !
18/04 13:37
Sacré en février dernier au Championnat d'Afrique des Nations en tant que sélectionneur du Sénégal, l'ancien attaquant des Verts et des Grenats Pape Thiaw (42 ans) est revenu sur son parcours de joueur pour So Foot. Extraits.
"Je suis arrivé à Saint-Étienne en novembre 1997 grâce à Abdoulaye Touré qui a été un des premiers à recruter pour les Verts des Sénégalais prometteurs (Frédéric Mendy, Pape Sarr, Alassane N’Dour). J’avais 17 ans et je me rappelle avoir passé les fêtes de Noël tout seul au centre de formation, à pleurer pour rentrer chez ma famille. C’était très difficile sur le plan personnel, mais heureusement, sur le plan sportif, l’acclimatation s’est très bien passée. Dès la première saison, on remporte la coupe Gambardella au Stade de France avec Julien Sablé et Sylvain Armand (1-1, 5-3 TAB contre Paris).
La saison suivante, on retourne en finale contre l’AJ Auxerre de Philippe Mexès et Djibril Cissé (0-0, 4-5 TAB) et j’ai fait ma première et seule apparition en pro lors du titre en D2 [lors de la 1ère journée, à Geoffroy, 1-1 contre Sedan, ndp2]. Je voulais rester à Saint-Étienne, mais les clubs de D1 n’avaient droit qu’à trois étrangers (extracommunautaires, NDLR) dans leur effectif, et le club a recruté les Brésiliens Alex et Aloisio et l’Ivoirien Tchiressoua Guel. Robert Nouzaret souhaitait que je joue avec la réserve en CFA2, mais avec Pape Diouf, mon agent, j’ai préféré partir à Istres en National. Pape était comme un deuxième papa. Tout ce qu’il faisait était dans l’intérêt de ses joueurs.
Une carrière de joueur professionnel dépend aussi de la chance, et j’ai connu de nombreux coups du sort. J’aurais pu rester à Lausanne, mais le club avait des problèmes d’argent et j’étais le plus gros salaire, donc j’ai été prêté à Strasbourg, puis à Moscou… Après le Mondial, j’aurais dû aller à West Ham, mais je n’avais pas le nombre de sélections internationales nécessaires pour obtenir mon visa de travail, donc je suis resté en Suisse, et le club a fait faillite. J’ai pris la direction de Metz, un club qui a toujours bien accueilli les Sénégalais et dont je garde un magnifique souvenir.
Je suis devenu le chouchou du public grâce à quelques buts décisifs, et le président Carlo Molinari souhaitait que je reste. Malheureusement, Jean Fernandez m’a fait comprendre que je passais derrière Toifilou Maoulida et Hervé Tum, donc j’ai préféré partir en D2 espagnole à Alavés. On est montés dès la première saison et je suis devenu le premier Sénégalais de l’histoire à jouer un Liga. Puis, j’ai enchaîné les blessures. En 2006, Rafa Benítez, qui me connaissait un peu et cherchait un joueur au profil similaire de Djibril Cissé, blessé avec Liverpool, est même venu me voir jouer lors d’un match où je me suis fait les croisés…"
Comme il le rappelle dans cet entretien, Pape Thiaw a remporté la Coupe Gambardella avec les Verts en 1998 au Stade de France. Il est en plein milieu de cette sympathique photo que le Musée des Verts avait mis en exergue dans sa belle expo sur le centre de formation de l'ASSE :
La manita en vidéo !
18/04 13:16
Résumé vidéo des 5 buts des Amazones chez les voisines du Puy.
Avec 9 points d'avance sur leur dauphin marseillais à 4 rencontres de la fin, ça commence à sentir très bon la remontée en D1...
Un cinquième vert sous la menace d'une suspension
18/04 07:03
Ayant mangé au stade des Alpes une biscotte comme le week-end dernier à Charléty, Lamine Fomba rejoint Léo Pétrot, Saïdou Sow, Mathieu Cafaro et Jean-Philippe Krasso dans la liste des joueurs stéphanois sous la menace d'une suspension.
S'ils prennent un nouveau carton jaune contre les Grenats ce samedi à Geoffroy, ils rateront la réception de Guingamp, comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par notre fidèle potonaute ozzy.
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
Le bonheur des buteurs
18/04 06:51
Comme le rapporte Le Progrès, les deux buteurs stéphanois d'hier soir ont livré leur réaction dans la zone mixte du Stade des Alpes.
Niels Nkounkou : "Mon but ? Ça va vite. Je savais que mon vis-à-vis anticipait beaucoup côté gauche et m’a laissé de la place intérieure, je l’ai utilisée. La victoire du maintien ? Il reste encore pas mal de matchs. On était au fond du trou il y a quelques mois, et on avait à cœur de montrer un nouveau visage."
Niels Nkounkou, l'homme fort de cette deuxième partie de saison Stéphanoise. Ça c'est un sacré pétard. #GF38ASSE pic.twitter.com/g9pSQzahKe
— Hanini Nathan (@NathanHanini) April 17, 2023
Comme le souligne Opta, le joueur prêté par Everton est impliqué sur 11 buts en Ligue 2 en 2023 (5 buts, 6 assists). Sur la période, seuls 3 joueurs ont été plus décisifs que lui en Ligue 1 + Ligue 2 : Wissam Ben Yedder (14), Georges Mikautadze (13) et Lionel Messi (12).
Jean-Philippe Krasso : "On a su faire le match qu’on voulait. Maintenant, il faut continuer sur notre lancée, aborder Metz avec la même envie pour remonter au classement. C’est super de vivre une deuxième partie de saison comme ça. Mon but ? C’était le jeu de tenter. La semaine dernière j’avais tenté, là j’avais plus de temps et c’est rentré."
Le superbe lob de Krasso pour le 2-0 😍pic.twitter.com/cwBBlFN0ep
— Alex (@Alex_InDaHouse2) April 17, 2023
Auteur de son 16e pion de la saison en L2, l'international ivoirien revient à un petit but du meilleur scoreur du championnat, le Grenat Georges Mikautadze, qu'il défiera dès samedi après-midi à Geoffroy dans un match dans le match qui s'annonce passionnant.
Monconduit à l'arrêt (3)
18/04 06:33
"Touché aux adducteurs à l’entraînement jeudi dernier, Thomas Monconduit n’était pas du déplacement à Grenoble" rappelle Le Progrès. "Le milieu de terrain devrait également, au moins, manquer la réception de Metz, samedi après-midi. Il va observer deux semaines de repos avant de retrouver ses partenaires sur les terrains de L’Étrat" ajoute le quotidien régional.
Les Verts préparent déjà la montée de la saison prochaine
17/04 23:58
Mécontent et envieux, Vincent Hognon a commenté sa 10e défaite de la saison sur la chaîne du diffuseur de ce match de clôture de la 31e journée de L2. Extraits.
"Il nous en a manqué, c'est une évidence. C'est normal, vu la qualité de l'adversaire. Si j'étais taquin, je dirais qu'ils préparent déjà la montée de la saison prochaine... On n'est pas dans la même cour. On aurait dû faire beaucoup mieux. Il nous a manqué de l'agressivité, de l'intensité. On a été battu là-dessus. Et surtout on a montré un niveau technique affligeant. Quand on se trompe à chaque fois. Il suffit de voir le deuxième but... Mes joueurs n'ont pas été mauvais mais battus par meilleurs. On voit bien qu'on n'est pas dans la même cour qu'une équipe qui était 20e à la trêve... Je pense que cette équipe en face, sincèrement, elle prépare sa montée de la saison prochaine. Parce que voilà, vous avez vu le recrutement qu'ils ont fait ? C'est un peu moins dur... On est quand même devant eux au classement, ça veut dire que cette saison on a quand même été meilleurs que cette équipe."
L'ancien défenseur central des Verts avait déjà souligné en conférence de presse d'avant-match que les deux clubs ne luttent pas à armes égales.
"Cette équipe stéphanoise est en pleine forme. Je ne vais pas pleurer sur leur sort. Ils étaient malheureux sur la première partie de saison car ils ne méritaient mieux que leur place. Mais c'est un club, ils ont quand même des moyens disproportionnés par rapport à nous et par rapport à beaucoup de clubs de Ligue 2. Tant mieux pour eux. Ils ont fait un gros, gros recrutement en janvier qui cette fois-ci a permis d'inverser la tendance. Mais le niveau des joueurs qui sont présents en face et qui étaient déjà présents au match aller est remarquable pour le championnat de Ligue 2. Même en première partie de saison ils avaient déjà des joueurs pour faire mieux. Mais ils avaient sincèrement été très malheureux."
Lolo est très heureux
17/04 23:27
Laurent Batlles a commenté sa 12e victoire de la saison ce soir au micro de beIN Sports.
"C’est très important de venir gagner ici face à une des meilleures défenses du championnat. Ce n’est pas facile de gagner à Grenoble. Avec nos supporters, avec les joueurs aussi qui font énormément, on arrive à avance dans ce championnat donc on est très heureux. J’ai demandé à la mi-temps de jouer avec un peu plus de simplicité, de faire bouger le bloc, d’aller d’un côté à l’autre. Sur le premier but, c’est ce qui s’est passé, ça nous a ouvert des espaces. Après, il y a aussi la valeur individuelle des joueurs. Les deux buts sont très beaux, je suis très heureux. C’est tout l’investissement et l’état d’esprit que l’on met aujourd’hui qui nous permet de faire des matches comme ça.
Je ne vais pas parler que de Niels car ses performances sont aussi en fonction du collectif et de tout ce que l’on met en place pour lui. Mais malgré tout c’est une plus-value, comme d’autres joueurs à leur niveau. Aujourd’hui c’est un collectif qui faut que les individualités peuvent évolue dans de bonnes conditions. Si je prépare la saison prochaine ? Non, pour l’instant je ne prépare rien du tout. Aujourd’hui je suis très heureux de vivre avec le groupe que j’ai. On avance dans ce championnat, on essaie de rattraper des équipes, petit à petit on les rattrape. C’est juste ça qu’on veut faire, travailler avec ce groupe en toute simplicité et toute humilité, tout simplement.
Bien sûr ça n’a pas été une première partie de saison si facile que ça. Pour autant, ça fait aussi partie de mon métier. On essaye de rendre les gens heureux, aujourd’hui j’en suis très heureux pour tout le monde. On a énormément travaillé sur l’aspect du déséquilibre. On met énormément de pression sur l’adversaire, on se projette, on essaie de finir nos actions mais quand on ne les finit pas, c’est là qu’on est un peu en danger. On a essayé de travailler énormément dans ce domaine-là pour que déjà ça libère les attaquants et que ça nous permette d’être plus fort défensivement.
Il y a eu beaucoup de choses qui se sont dites, à la fois de façon individuelle et de façon collective. Il y a des joueurs qui sont arrivés avec à la fois du professionnalisme, de la légitimité, un état d’esprit. Ça a permis à tout le monde de se libérer. Comme j’ai dit à mes joueurs à la fin du match, je suis très heureux de voir des buts comme ça. Je pense que tout le monde à la télé et dans le stade est content de voir des buts comme ça. On fait ce sport-là, on entraîne aussi pour voir des buts de haute volée. Ce soir on les a eus. Parfois ce sont des buts moins beaux mais pour nous c’est important de prendre des points et de remonter dans ce classement."
42 !
17/04 22:45
Les Verts sont venus logiquement à bout de Grenoble en clôture de la 31e journée de Ligue 2 et s'imposent 2-0 au Stade des Alpes.
Laurent Batlles a reconduit la même équipe que celle qui s'était imposée à Charlety la semaine dernière (2-4). Un onze qui a dominé la partie de bout en bout. Les Verts auraient pu ouvrir le score en première mi-temps mais sur un ballon dans la surface dévié par un défenseur grenoblois, Ibrahima Wadji touchait deux fois le poteau dans un duel au sol près du poteau.
Ce n'était que partie remise pour les Stéphanois. Au retour des vestiaires, Niels Nkounkou avait décidé de faire la différence par lui-même. Il prenait le ballon à 30 mètres des buts, effaçait quatre grenoblois dont deux par un amour de double-contact chaloupé, son ogive en entrée de surface crucifiait Maubleu, sous la barre (0-1, 46e).
[⚽️ VIDÉO BUT] 🇫🇷 #Ligue2BKT #GF38ASSE
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🔥 Il ne fallait pas arriver en retard !
🤩 Niels Nkounkou s'offre un but de dingue à la Messi après seulement 50 secondes de jeu en 2ème mi-temps !https://t.co/6hNh9JkuFm
Les Stéphanois voulaient alors enfoncer le clou mais n'y parvenaient pas. Grenoble, de son côté, se réveillait à peine et il fallait un Gautier Larsonneur vigilant au duel avec un attaquant isérois. Alors que Jimmy Giraudon rentrait en lieu et place de Dennis Appiah, les Verts allaient doubler le score. Maubleu passait court aux 6 mètres avec Monfray, la passe de ce dernier était interceptée par Jean-Philippe Krasso qui lobait le gardien à 25 mètres d'un ballon subtil (0-2, 80e).
[⚽️ VIDÉO BUT] 🇫🇷 #Ligue2BKT #GF38ASSE
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😍 Quelle inspiration de Jean-Philippe Krasso qui crucifie la défense grenobloise d'un lob somptueux !https://t.co/EZRjBbtpH6
Au classement, les Verts atteignent la belle barre des 42 points, quasiment synonyme de maintien en L2. Ils passent aussi pour la 1e fois de la saison dans la première partie de tableau, ils sont 9eme à 5 points de leur adversaire du soir.
Rainville, heureux présage ?
17/04 19:50
Nicolas Rainville, qui a déjà arbitré Sainté cette saison à Bordeaux (1-1), sera au sifflet dans le Chaudron ce samedi dès 15h00 pour le match d'ouverture de la 32e journée de L2 qui opposera l'ASSE au FC Metz. Heureux présage ? Le Nîmois de 41 ans a déjà arbitré un match entre les deux équipes et les Verts l'avaient emporté 3-2. Malgré les efforts du capitaine messin Sylvain Marchal, Saint-Etienne s'était imposé à Saint-Symphorien il y a 8 ans grâce à des buts de Max Gradel, Mevlüt Erding et Yohan Mollo.
Trail et les Verts !
17/04 19:22
Sacré champion de France de trail long il y a un mois à Millau en ayant bouclé 68 km (dont 2 700 m de dénivelé positif) en 5h33, Baptiste Chassagne (29 ans) parle de sa passion des Verts dans un entretien paru sur le site de So Foot. Extraits.
"Dans ma famille, le foot est culturel. Mon père m’a emmené à Geoffroy-Guichard avant mes quatre ans. Toute ma famille est de Saint-Étienne, mais mes parents ont dû déménager à Lyon pour le boulot quand on est né avec mon petit-frère. Mon père a toujours été abonné, le stade lui manquait, je crois que ses potes n’allaient plus trop au stade à cette époque, donc il s’est dit qu’il allait m’emmener. Au départ, la carotte a été qu’il m’achetait un sandwich au saucisson énorme – vraiment énorme car petit, il devait faire ma taille – que je mangeais pendant toute la durée du match sans me soucier de ce qu’il se passait sur le terrain. Je kiffais mon moment, il kiffait le sien, et petit à petit, j’ai grandi, je me suis intéressé à ce qu’il se passait sur le terrain et dans les tribunes. Je me souviens de flashs de moi petit, avec mon père, tout en haut dans les kops, avec des fumigènes autour… J’ai quatre ou cinq ans, il y a un mélange de peur et de bonheur, mais à partir de là, Sainté, ça a été sans discontinuité.
Pour moi, le stade a toujours été un synonyme de bon moment, même si au début des années 2000, le club ne vivait pas la meilleure période de son histoire. Les résultats n’étaient pas dingues, t’as l’affaire des faux passeports… Mais au stade, je me sentais bien et depuis tout petit, ça n’a pas changé : dès que j’arrive à Geoffroy-Guichard, j’ai l’impression d’être un parmi d’autres, mais aussi d’appartenir à un corps, à quelque chose de très fusionnel, de très puissant, alors qu’autour de moi, il n’y a jamais les mêmes supporters. Il y a un énorme mélange social : on est tous ensemble, on a chaud ensemble, on vibre ensemble.
J'ai grandi à Lyon mais je n’ai jamais eu la moindre peur de revendiquer mon amour de l’ASSE. En cours d’EPS, j’arrivais avec mon maillot Duarig, floqué Julien Sablé, Nicolas Marin ou Lilian Compan. J’ai même eu un maillot floqué Mickaël Citony. À l’entraînement au foot, pareil. Tout le monde a toujours su que j’étais pour Sainté et ça a fini par passer, surtout que quand j’étais petit, l’ASSE et l’OL n’étaient pas vraiment en concurrence trop frontale (rires). C’est revenu plus tard, mais j’ai aussi vite compris qu’à Lyon, les gens détestent aujourd’hui plus l’OM que Sainté. Avec Sainté, la rivalité est surtout historique. On se plaît à se charrier là où avec l’OM, je sens une vraie haine.
Je cours pour vivre des émotions et le résultat, je n’y suis finalement qu’assez peu attaché. Forcément, j’aime voir Sainté gagner, mais ça va au-delà. Pour te donner un exemple, lors de la finale de Coupe du monde contre l’Argentine, quoi qu’il se passe à la fin, j’étais content, car j’ai passé un top moment pendant 120 minutes, bourré de rebondissements. J’ai fini repu d’émotions, mais autour de moi, les gens étaient davantage dans la finalité, dans le résultat, donc ils étaient déçus. Au final, ce qui me fait kiffer, c’est vraiment l’émotion ressentie : celle que tu prends plein visage sur le ciseau de Bridonneau pour remonter en Ligue 1 en 2004, par exemple. Ça, je l’ai vécu sur la place Jean-Jaurès, à Saint-Étienne, parce qu’on n’avait pas réussi à avoir des places, mais ce moment-là peut suffire à mon bonheur car l’intensité de l’émotion ressentie sur l’instant est si forte…
Mon père m’a initié au club, il nous a donc beaucoup emmené à Geoffroy-Guichard avec mon frère, et j’ai aussi eu la chance que ma grand-mère habite à la Bertrandière, soit à un kilomètre de l’Étrat. On est souvent allé aux entraînements, on a été au stade tout notre collège et notre lycée, puis j’ai fait mes études à Paris, mais quand je suis revenu à Lyon, mon frère m’a proposé qu’on se réabonne. On l’a fait dans un kop, avec les Magic Fans, et ça a duré jusqu’à une descente sur un but contre l’OM où j’ai fini tout en bas de la tribune après un énorme roulé boulé. À partir de ce moment-là, j’ai eu peur d’aller dans le kop, mais surtout de me blesser. À cette période, on a fait quelques déplacements avec le groupe, oui. Il y a notamment eu celui pour la finale de la Coupe de la Ligue 2013, j’ai aussi été marqué par un voyage à San Siro, en 2014, où les supporters de l’ASSE ont retourné Milan. Je peux te dire qu’après, les Milanais savaient placer Sainté sur une carte. Il n’y avait pas eu de cassage, ça avait juste donné une super image du club.
Je suis toujours autant le club et bizarrement, encore plus cette saison, en Ligue 2. Je préfère limite voir ce Sainté qui met des 4-2 épiques comme face au Paris FC qu’un Sainté mièvre qui végète dans le ventre mou de Ligue 1. Cette année, j’ai eu un vrai regain d’enthousiasme, même si c’est assez compliqué d’aller au stade parce que si j’y vais, c’est dans le kop nord, sauf que j’ai peur des descentes. Elles sont violentes à Sainté et avec les entraînements, les compétitions, tout ça, j’ai peur de la blessure, évidemment. Quand le kop est plein, ça va très vite. Très, très vite. Malgré tout, ça me manque. Ça me manque vraiment.
La plus grosse descente que j'ai vécue ? Celle sur le 2-0 contre Lyon en février 2017, sur le but d’Hamouma. De la folie. Avant ça, il y a eu un but de Monnet-Paquet et ça a déjà été très dingue. On a eu une chanson pour Monnet-Paquet derrière. J’ai adoré Didier Zokora, que je trouvais trop fort, et Blaise Matuidi. Lui, il m’a toujours fasciné. J’ai toujours aimé le mec aussi. Je sais pas, Matuidi, tu as envie d’être pote avec lui. A son époque, il aurait pu courir un dix bornes en moins de quarante minutes. Un Niels Nkounkou de Sainté, il a aussi un gros moteur. Après, si on reste au trail, je pense que Monconduit a typiquement le bon profil pour faire une SaintéLyon, pour s’arracher dans la galère et sortir vainqueur de son combat.
Aller au stade, ça me donne chaud, regarder Sainté, pareil. Quand j’ai une petite période de down ou de chute de motivation, je sais qu’aller au stade, ça peut me faire du bien pour me libérer, tout ça en agitant une corde de nostalgie. C’est la madeleine qui est reconfortante. Quand il y a un match de Sainté, je sais que ça va être un moment important de mon week-end. Quand c’est la trêve, je le perds, je perds mon refuge. Ce qui me porte, c’est aussi que je ne suis pas seul : à Sainté, ça ne bouge pas.
Malgré tout ce qu’il s’est passé, les gens restent, ils vont remplir un parcage à Charlety, ils entretiennent vraiment la devise “partout, toujours”. Ce n’est pas galvaudé. D’ailleurs, voir une photo des tribunes, ça peut me mettre un shot de motivation. Sur mon ordinateur, j’ai un petit dossier “stade ASSE” et je l’ouvre souvent. Ça me fait du bien de m’y replonger. Pour le moment, j’estime pourtant que je peux encore faire plus pour le club : j’aimerais faire un défi sportif un peu dingue lié au club. Avec le titre de champion de France de trail, ça devrait davantage être possible."
Batlles encense Nkounkou
17/04 07:17
Laurent Batlles, qui souhaitait déjà le faire venir à Troyes, encense aujourd'hui dans la Pravda Niels Nkounkou, auteur de 4 buts et 7 passes décisives en 12 matches sous maillot vert.
"Je le suis depuis un moment parce que je suis persuadé qu'il a toutes les qualités pour performer dans ce rôle de piston. Il a des choses que d'autres n'ont pas. Notamment offensivement, avec des courses et sa capacité à éliminer. Dans un rôle de pur latéral gauche, ça ne passe pas encore, mais je ne lui demande pas spécialement de jouer comme un vrai latéral, mais plutôt de rentrer à l'intérieur du jeu. Il remplit totalement le contrat."
Le quotidien sportif rappelle que l'ASSE bénéficie d'une option d'achat d'environ 2 M€ pour ce joueur actuellement prêté par Everton.
Neyou décisif
17/04 06:59
Titularisé pour la 4e fois de la saison de L2 espagnole (la 3e d'affilée), Yvan Neyou a été passeur décisif hier juste avant la mi-temps lors de la victoire (1-0) de Leganés contre la réserve de Villarreal. Grâce à ce succès, son équipe compte 10 points d'avance sur le premier relégable (Malaga) à 6 journées de la fin.
El GOLAZO de Jon Karrikaburu (20) con la pierna mala🎯pic.twitter.com/EzgnaXynfK
— Selección-Rojita (@SeleccionRojita) April 16, 2023
Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024, l'ancien protégé de Claude Puel n'avait délivré que 2 passes décisives en 49 matches sous le maillot : à Nantes pour Adil Aouchiche le 20 septembre 2020 et à Rennes pour Denis Bouanga le 14 février 2021.