Honorat a eu des bas mais se débat
09/04 08:04
Avant de défier avec Mahdi Camara de redoutables Rémois, le dynamiteur brestois Franck Honorat s'est confié à Ouest-France. Extraits.
"Mon non-départ à Mönchengladbach l'été dernier m’a fait du mal. Il faut se remettre, l’équipe était moins bien, je me posais des questions. Tout est rentré dans l’ordre. Et on a tous la même idée en tête : le maintien. Tout le monde est investi. Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai eu des bas. Ici aussi quand je suis arrivé. Souvent les premiers mois je ne suis pas titulaire. Il faut se battre. Ça passe par les entraînements, une remise en question, un préparateur mental. Dans la vie, les bas sont faits pour te forger. Tout n’est pas tout beau tout rose. J’en suis sorti. Avec l’arrivée du nouveau coach, j’ai retrouvé ma confiance, ma tranquillité, ma liberté sur le terrain. Mais le plus dur dans le foot est de rester constant.
Je ne suis pas le seul à prendre la profondeur, mais on joue beaucoup sur moi pour que je prenne de la vitesse et fasse des centres. Quand je suis en forme, je crée de l’activité sur le terrain et je mets de la vitesse. Quand je suis bien physiquement, ça élargit le jeu, et laisse plus d’espace au milieu. Je mets du dynamisme, de la profondeur. Mais contre Troyes j’étais moins bien, je demandais plus la balle dans les pieds. Devant, Steve Mounié n’a pas un style à jouer en profondeur, Jérémy Le Douaron est aussi un finisseur plus qu’un joueur de couloir et Romain Del Castillo joue dans les pieds. Donc forcément quand je suis moins bien et que je ne demande pas de ballons dans la profondeur ça met moins de peps à notre jeu.
Pouvoir enchaîner les sprints est un de vos atouts… J’ai ça depuis que je suis petit. Mais j’ai aussi pris goût à défendre, notamment en Ligue 2, même à Saint-Etienne car on était alors dans le dur. Faire les efforts défensifs et offensifs, répéter les sprints à haute intensité, c’est ma qualité. À chaque match, j’ai des objectifs de 4-5 centres, 4-5 de tirs. Si j’étais un joueur de petits espaces j’aurais des objectifs différents. Après 11 buts et 4 passes décisives l’an passé, j'en suis à 5 buts et 6 passes décisives. Mon objectif de cette fin de saison, c'est d'atteindre la barre des 10 buts et 9 passes décisives.
J’ai 26 ans, j'ai plus confiance en moi. Plus d’expérience. Je sais quand je suis bien physiquement ou moins bien, quand il faut aller au duel. J’arrive mieux à me placer sur le terrain. Auparavant, je faisais beaucoup d’appels dans le vide. Je dépensais énormément d’énergie pour rien. Je gère mieux selon le tempo du match, selon nos temps forts ou faibles. J’ai encore une marge de progression sur la régularité, sur le fait d’être toujours à 100 % physiquement et à être bien dans la tête pour être performant. Mon but, c'est d'aider l'équipe à se maintenir. Je n’ai pas envie d’avoir marqué sur mon CV une descente en Ligue 2, ce serait une honte.
Si je continue à marquer et à faire des passes décisives, j’aurai des sollicitations, mais vu comme ça m’a pris la tête et comme j’étais moins bon en première partie de saison par rapport à ça, je me concentre sur le maintien avec le club et pour le reste on discutera plus tard s’il y a ou pas des sollicitations. Si je me pose des questions dès maintenant, je vais le ressentir sur le terrain. Je suis là depuis 3 ans, dans un club qui a des valeurs, des principes et c’est pour ça que j’y suis venu. On nous laisse jouer notre football, on est à l’écoute ici et c’est pour ça que j’ai fait ces saisons-là. J’ai commencé à me libérer, à jouer mon football. Ici, j’ai vu aussi que j’arrivais à marquer."
Il n'y était pas parvenu avec les Verts en 19 matches joués sous les ordres de Claude Puel, qui l'avait déjà entraîné à Nice...
Jipé ne s'est pas loupé
09/04 07:39
Jean-Philippe Krasso, qui avait raté un penalty il y a huit jours contre les Chamois, a transformé hier son 7e péno de la saison. Dans Le Progrès du jour, l'international ivoirien des Verts commente ce but qui lui permet de rejoindre le Grenat Georges Mikautadze à la première place du classement des buteurs de la L2 (15 pions).
"On continue sur notre lancée. Ça fait du bien au moral. Le match a commencé à la première minute avec ce but qui nous met bien d’entrée mais on s’est un peu relâché et on est tombé dans un faux rythme. Heureusement, à la mi-temps, on a su réagir. Le coach nous a remobilisés, on a remis plus de rythme et d’envie. Le penalty ? La semaine dernière contre Niort, j’ai un peu trop réfléchi et là c’est rentré. J’ai fait comme d’habitude mais j’ai travaillé cette semaine avec les gardiens pour améliorer le truc."
Bouanga roule sur Austin
09/04 07:28
Denis Bouanga a marqué cette nuit contre Austin les trois buts de la victoire du Los Angeles FC, Sergi Palencia lui ayant délivré une passe décisive sur le dernier. L'ancien numéro 20 de l'ASSE a claqué 11 pions en 9 matches officiels joués cette saison !
Angers en joie
08/04 23:21
Alors qu'il était invaincu en 14 matches passés sur le banc niçois en tant qu'adjoint de Didier Digard, Julien Sablé a perdu ce soir à l'Allianz Riviera face au QSG de Christophe Galtier, dont "la mama" été insultée par les ultras niçois, en chanson comme en banderole.
Quelques heures plus tôt, le SCO d'Angers, qui n'avait plus gagné dans l'élite depuis l'été dernier (soit 21 matches de disette), a renoué avec le succès (1-0) contre le cours du jeu le LOSC de Rémy Cabella et Jonathan Bamba.
Auteur de 6 parades décisives, Paul Bernardoni, titularisé comme Faouzi Ghoulam sous les yeux d'un Sada Thioub resté sur le banc, a fêté ça dans le kop angevin avant de commenter cette victoire dans Le Courrier de l'Ouest.
"On ressent beaucoup de joie, ça fait du bien. Il y a du soulagement, parce que ça faisait depuis septembre. Et une joie, parce qu’on travaille pour ça au quotidien, gagner. À partir du moment où ils voient des mecs qui s’arrachent jusqu’au bout, les supporters ne nous lâcheront pas. On représente le club. Quand je vois la performance des gars, c’est de bon augure. On travaille aussi pour la suite. Enchaîner les défaites, c’est dur, tu as mal à la tête. Mais on sentait qu’on n’était pas loin. Parfois, il suffit d’un petit déclic, d’un résultat positif.
Mes arrêts ? C’est bien, c’est dans la continuité aussi. J’ai fait pas mal de bonnes performances cette saison qui n’étaient pas récompensées par de bons résultats. Là, ça prend une autre valeur, c’est chouette. Je suis très clair par rapport aux records dont on nous parle. On a déjà un record horrible [13 défaites d’affilée, ndp2]. Si on peut juste rester à un, c’est bien. À nous de faire ce qu’il faut. L’écart avec le premier non relégable [12 points sur Strasbourg, ndp2], on ne le relève pas. On essaie de finir avec le maximum de points, et on verra bien."
Un match ouvert et agréable
08/04 22:38
La Pravda, qui a diffusé ce soir sur sa chaîne la 10e victoire de la saison des Verts, a recueilli la réaction de Laurent Batlles à l'issue de la rencontre.
"C'était un match ouvert, agréable, et les joueurs aussi ont pris du plaisir. Pourtant, à 2-2 à la mi-temps, je n'étais pas vraiment satisfait surtout sur les aspects défensifs et à la récupération. J'ai demandé aux joueurs ce qu'ils voulaient mettre en place et on a très bien attaqué la seconde période. Niels Nkounkou nous apporte énormément et le club ne s'est pas trompé en allant le chercher. Il a en plus de la réussite parce que je ne suis pas certain qu'il veut frapper au but sur son doublé.
Cela fait un moment qu'on répète les choses à l'entraînement et les joueurs ont plus de repères. Les positionnements que l'on demande sont maintenant acquis et je vois que l'équipe s'est appropriée le schéma de jeu. Cela prend sens effectivement. Le maintien ? Je ne veux pas en parler (sourire). Comme je le dis quasiment à chaque conférence de presse, on veut avancer, prendre des points et finir le plus haut possible. On a un match qui s'annonce compliqué à Grenoble."
Les U16 perdent leur titre à Montaigu
08/04 22:00
La défaite, hier, des U16 de Kevin De Jesus face au Stade Rennais (2-0) leur laissait tout de même un espoir de qualification pour une demi-finale.
Le nul, ce matin, contre les Girondins de Bordeaux (1-1 avec un but de Quentin Prud'homme) et surtout la défaite contre le RC Lens (4-0 avec un doublé de Ilan Ducourtioux, le fils de David) cet après-midi ont ôté l'espoir de conserver le titre acquis l'an dernier.
La composition contre Bordeaux : Massé - Lunetta, Dodote, F.Camara, Ruiz - Depalle, Eymard, El Jamali - Nativoha, Prud'homme, Ben Tiba.
La composition contre Lens : Ricignuolo - Lunetta, Ben Rahem, Dodote, Grillot - Tatuszka, Eymard, Nativoha - Méité, N'Guessan, Ben Tiba.
La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait, dans ces deux matchs, de bonnes entames. Mais, par la suite, les individualités n'ont pas su créer un collectif qui nous aurait évité de craquer comme nous l'avons fait en deuxième mi-temps contre Lens, alors que nous avions fait jusqu'alors un bon match avec de grosses occasions. Après le penalty concédé en fin de première mi-temps, nous nous sommes complètement désunis alors que ce qui nous fera progresser c'est la cohésion, la solidarité dans le collectif. C'est d'autant plus rageant que ce penalty a été concédé après un coup-franc en notre faveur près de la surface lensoise. "
Demain, se disputeront les demi-finales pour les places 5 à 8 : les Verts joueront contre la sélection de Vendée, à 11 heures, alors que le RC Lens se mesurera au FC Nantes
Quasiment maintenus !
08/04 22:00
Avant la rencontre, les Verts avaient déjà 95% de se maintenir selon Fabien Torre. Suite à leur victoire à Paris et aux autres résultats de cette 30e journée, le maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3 indique ce soir que la relégation de l'ASSE (39 points) est "quasi impossible".
Si Pascal Dupraz a connu des débuts victorieux avec Dijon (désormais 18e avec 29 points) contre Rodez (13e avec 34 points), les Chamois Niortais (bons derniers avec 26 points) ont déjà un sabot en National. A nouveau titularisé par Bernard Simondi mais encore plus en difficulté qu'à Geoffroy, Dylan Durivaux a été remplacé à la pause alors que les Lionceaux menaient déjà 3-0 (score final) à René-Gaillard.
Battus par une équipe d'Amiens qui restait sur 3 défaites, les Crocodiles sont avant-derniers avec 29 points. Premier relégable avec 31 points, le Stade Lavallois a concédé son 6e revers consécutif face au GF 38 de Vincent Hognon, prochain adversaire des Verts.
Avec Henri Saivet, le Pau FC de Didier Tholot (14e) a arraché le nul contre le FC Metz privé de Habib Maïga (touché au mollet). Les Béarnais comptent désormais 5 longueurs de retard sur l'ASSE mais un petit point d'avance sur les deux premiers non relégables Annecy et Valenciennes, qui se défieront lundi en match de clôture de la 30e journée.
Les Verts puissance 4
08/04 21:21
Les Verts se sont à nouveau imposés ce soir sur la pelouse du Paris FC 4 buts à 2 à l'issue un match à rebondissements dans la formidable ambiance mise par les très nombreux supporters stéphanois !
Sans leur capitaine Anthony Briançon, les Verts ont attaqué le match pied au plancher. Il aura fallu 21 secondes à Ibrahima Wadji pour convertir le centre de Niels Nkounkou d'une astucieuse talonnade pour concrétiser son 9e but de la saison.
— alex bernard (@alexmoravcik) April 8, 2023
Loin de permettre aux Verts de prendre l'ascendant, ce but va réveiller les parisiens de Thierry Laurey. Sur un centre de la droite, Hamel devançait Saidou Sow et ajustait Gautier Larsonneur (1-1, 14e). Vingt minutes plus tard, c'est de l'autre côté que l'accélération parisenne allait faire mouche. Cette fois c'est Iglesias qui prenait de vitesse Sow et allumait Larsonneur à bout portant (2-1, 32e).
Heureusement, l'ASSE allait vite réagir. Sur le côté droit, Mathieu Cafaro adressait un centre bombé à destination de Wadji dont la tête ratée aterrissait sur Niels Nkounkou qui ne ratait pas la sienne (2-2, 35e).
— alex bernard (@alexmoravcik) April 8, 2023
Il fallait ensuite un grand Larsonneur pour éviter de rentrer au vestiaire avec un nouveau but dans la musette.
Le show Nkounkou continua après la pause. Peu après l'heure de jeu, esseulé côté gauche, le joueur prêté par Everton faisait mine de centrer avant de décocher une frappe de 35 mètres qui surprit Demarconnay, trop court à son premier poteau (2-3, 63e).
— alex bernard (@alexmoravcik) April 8, 2023
Dans la foulée, c'est Mathieu Cafaro, intenable, qui était retenu par le maillot en pleine surface, Jean-Philippe Krasso ne perdit pas l'occasion de revenir à égalité au classement des meilleurs buteurs et d'effacer le souvenir du pénalty raté la semaine dernière (2-4, 69e).
Victoire.... 2 à 4 ... et quelle ambiance ... 🥰 #PFCASSE #ASSE #TeamASSE pic.twitter.com/qnxKh6Z3OX
— Jeremy Chatonnier (@Jeremagic1) April 8, 2023
Dans une fin de match débridée, marquée une nouvelle fois par un grand Gautier Larsonneur, les Verts ont réussi à fermer la boutique. Avec ce 9e match sans défaite, ils remontent à la 11e place avec 8pts d'avance sur le premier relégable à 8 journées de la fin du championnat.
Fais à Sainté comme en Principauté !
08/04 17:04
Capitaine de l'équipe monégasque qui avait battu les Verts en finale de Coupe Gambardella 2011, Dennis Appiah a connu le bonheur de monter en L1 après avoir craint une relégation en National avec son club formateur, qui a publié aujourd'hui une interview du latéral stéphanois. Extraits.
"C’est vrai que depuis le début de l’année 2023 ça se passe très bien à Saint-Etienne. Nous sommes sur une bonne dynamique avec huit matchs sans défaite en Ligue 2, ce qui nous a permis de bien remonter au classement. Le but est évidemment de poursuivre sur cette lancée pour se maintenir en fin de saison. On est pas mal !
C’est un championnat que je connais puisque je l'ai remporté en 2013 avec l’AS Monaco. Je me rappelle aussi que l’année d’avant nous étions en difficulté (sourire), avant de bien remonter au classement comme avec Saint-Etienne cette année finalement. Mais c’est vrai que la saison qui a suivie a été exceptionnelle !
Il y a eu l’arrivée d’un nouveau coach avec le Mister Claudio Ranieri. Notre façon de travailler a alors évolué et a très bien fonctionné avec l’exigence de la Ligue 2. A l’époque beaucoup de joueurs du centre de formation jouaient. Nous étions une bande de potes, motivés pour faire remonter notre club formateur. Et pour nous, c’était super important !
Personnellement je monte dans le groupe pro l’année de la descente. Et en même temps, on gagne la Coupe Gambardella. Du coup en Ligue 2 on a tous été propulsés dans l’équipe. A ce moment-là, on ne se rendait pas trop compte de ce que représentait Monaco au niveau professionnel.
C’était compliqué, à chaque match on voulait nous taper, car on était le gros du championnat. Déjà le fait d’avoir sauvé le club d’une deuxième descente, car nous étions derniers à la mi-championnat, c’est quelque chose d’extraordinaire ! Surtout que dans la foulée on remonte. Certains ont même été champions de L1 avec leur club formateur, c’est fort !"
A Dennis de faire à Sainté comme en Principauté : assurer le maintien ce printemps, finir champion de L2 la saison prochaine avant de voir Saïdou Sow, Aimen Moueffek, Mathis Amougou, Ayman Aiki and co remporter en 2027 le 11e titre de champion de france de L1 de l'ASSE !
Ghezali a doublé
08/04 13:56
Disputant la phase d'accession en élite roumaine, Lamine Ghezali (23 ans) a marqué hier les deux premiers buts de la victoire (3-0) du Dinamo Bucarest contre Otelul Galati. C'est le premier doublé réalisé en pro par celui qui a porté le maillot vert de 2014 à 2022.
Crivelli avait pourtant arraché la prolongation...
08/04 13:35
Privé depuis plusieurs semaines de David Douline, l'ex-défenseur de l'ASSE Alain Geiger (62 ans) caressait l'espoir de boucler son aventure à la tête du Servette Genève par un trophée grâce à son supersub Enzo Crivelli.
Il y a 3 jours, l'ancien attaquant stéphanois a arraché la prolongation à la 96e avant de réussir son tir au but, mais c'est finalement Lugano qui a gagné le droit d'affronter les jeunes garçons de Berne en finale de Coupe de Suisse.
𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲́𝗺𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 🥺 pic.twitter.com/usQm6kw2pO
— Servette FC (@ServetteFC) April 6, 2023
Galette toujours en tension avec la formation ?
08/04 11:47
Christophe Galtier ne s'était pas fait que des amis du côté de l'Etrat quand il avait pointé publiquement le manque de performance du centre de formation de l'ASSE. Les formateurs des Aiglons ne garderont pas non plus un souvenir impérissable de l'actuel entraîneur du QSG, comme le souligne aujourd'hui Nice-Matin à l'occasion de l'immiment retour de Galette à l'Allianz Riviera.
"Christophe Galtier a été distant voire méprisant avec les salariés de la formation de l'OGC Nice. "Il ne respecte pas les gens de la formation" observe un de ses ex-collègues. "C'est ce qui lui coûte beaucoup à Paris aussi puisque c'est un secteur du club qui veut sa tête." Avec Didier Digard, coach de la réserve à l'époque, il n'y a eu aucun contact, aucune affinité. Pire, "Galette" n'était pas contre l'idée de le remplacer par un autre éducateur."
C'était une équipe de potes
08/04 10:15
Sur France Bleu Paris, Dominique Rocheteau a évoqué hier soir ses vertes années.
"Quand on a connu ce que l'on a connu avec Saint-Etienne, notamment les années 1974, 1975 et 1976 avec cette finale de Coupe d'Europe perdue, cette descente des Champs Elysées... Il y a beaucoup de choses, des grands souvenirs ! On peut le dire, c'était une équipe de potes, de copains. Des joueurs qui avaient été formés ensemble avec deux joueurs étrangers, Osvaldo Piazza et Ivan Curkovic. Il s'est formé un groupe vraiment très uni. On se revoit assez régulièrement, chaque année. Il y a toujours un petit évènement. Et ça c'est fabuleux !
Cela fait combien de temps maintenant ? Bientôt 50 ans - il ne faut pas trop le dire (rires) - et on continue à se voir. C'est fabuleux. Quand j'ai débarqué à Saint-Etienne, j'ai dit à mes coéquipiers que je voulais jouer au foot mais pas pour de l'argent, juste pour le plaisir. A 17 ans, quand t'arrives dans un club, tu ne joues pas pour l'argent. C'est fabuleux d'être à Saint-Etienne, qui était à l'époque le meilleur club français. Tu as la possibilité de jouer dans cette équipe-là, c'est un rêve, quoi !"
Morgan Guilavogui se sent épanoui
08/04 09:35
Après s'être confié à Poteaux Carrés, Morgan Guilavogui en fait de même dans Le Parisien du jour avant de défier les Verts ce samedi à 19h00 au stade Charléty. Extraits.
"Quand j’étais petit, on montait à Saint-Étienne tous les week-ends avec mon père pour voir mon grand frère Josuha. Il est quand même resté neuf ans chez les Verts. Je l’ai vu jouer partout, au centre de formation de l’Étrat et depuis les tribunes de Geoffroy-Guichard. On va dire que j’ai un lien assez fort avec Saint-Étienne, quand même.
En 2020, Saint-Étienne m’avait contacté, tout comme Lorient. Mais c’était pour jouer d’abord avec la réserve et j’ai préféré signer en Ligue 2 avec le Paris FC. L’été dernier, Saint-Étienne a encore voulu me faire venir. Mais j’ai préféré rester au Paris FC. Pour l’avenir, on ne peut jamais dire jamais mais j’ai considéré que mon histoire avec Saint-Étienne était terminée.
En ce moment, je traverse une période de plénitude. Je me sens totalement épanoui. Ma réussite, c’est aussi une question de maturité. C’est ma 3e saison en L2, je connais ce championnat, je sais comment ça fonctionne, j’ai mes repères. En début de saison, j’espérais atteindre les 15 buts. Maintenant, comme c’est parti, je vise la vingtaine.
Je n’ai jamais caché que mon objectif était d’aller à l’étage supérieur. Déjà, la saison dernière, j’étais un peu frustré mais en restant une saison supplémentaire en L2, j’ai réussi à confirmer. J’ai donc fait le bon choix. Pour la suite, rien n’est acté ni arrêté. Ce qui est sûr, c’est que je n’irai jamais au bras de fer pour partir. Je fais confiance au président et à la direction."
Un papier Duvar
08/04 08:46
Saint-Etienne et la légende des poteaux carrés : c'est le titre d'un papier paru aujourd'hui sur Gazete Duvar, site turc d’information et d’opposition au régime du président Recep Tayyip Erdogan. Extraits.
"Le Bayern Munich, qui avait remporté les deux précédentes éditions, arrivait à Hampden Park en géant incontesté du continent le 12 mai 1976 pour disputer une nouvelle finale de Coupe d'Europe. Sepp Maier, Hans-Georg Schwarzenbeck, le grand capitaine Franz Beckenbauer, Karl-Heinz Rummenigge, Gerd Müller et Uli Hoeness faisaient partie du onze de tête. Ils étaient de grands favoris. Leur adversaire était Saint-Étienne, qu'ils avaient éliminé en demi-finale de la même coupe l'année précédente.
Surnommé "les Verts", le club de cette cité minière était immensément populaire en France, où les vents de gauche qui ont commencé en 68 étaient encore forts, en raison à la fois de ses racines sociales et du football offensif qu'il pratiquait. Ils avaient un air insaisissable, rebelle, que les Français, comme on pouvait s'y attendre, adoraient. Robert Herbin, qui ressemblait plus à un philosophe existentialiste qu'à un entraîneur de football, était à la tête de cette équipe où évoluaient des joueurs comme le capitaine Jean-Michel Larqué, Jacques Santini, Hervé Revelli et Dominique Rocheteau.
La popularité sans précédent des Verts a porté l'intérêt pour cette finale à un niveau record. Ceux qui le pouvaient ont débarqué par milliers en Ecosse pour supporter Saint-Etienne et plus de 20 millions de Français ont suivi le match à la télévision. Sepp Maier a été sauvé par sa barre transversale sur un superbe tir du gauche de Dominique Bathenay à la 34e minute et sur une tête de Jacques Santini à la 39e. Saint-Étienne n'a pas pu empêcher le but de Franz Roth à la 57e minute et a été battu 1-0. A la fin du match, Franz Beckenbauer a déclaré que l'adversaire était meilleur et que si ces deux ballons étaient rentrés, le trophée serait revenu aux Français.
Saint-Étienne a été dévasté mais le peuple a embrassé le mythe des héroïques Français vaincus par les puissants Allemands. 100 000 personnes se sont rassemblées sur l'avenue des Champs-Élysées pour accueillir le Saint-Étienne vaincu revenu d'Écosse. Les équipes qui ont remporté la Coupe du monde dans le pays ont été oubliées, cette équipe de Saint-Étienne ne l'est pas. Apparemment, le ballon serait entré si les poteaux avaient cylindriques. Les poteaux carrés d'Hampden Park sont entrés dans la culture du football français depuis 46 ans. Un site de supporters stéphanois s'appelle d'ailleurs Poteaux Carrés.
Cette finale contre le Bayern Munich a été le souvenir le plus mouvementé des 90 ans d'aventure des Verts. En fait, le club voulait jouer un match amical avec le Bayern Munich en l'honneur du 30e anniversaire de la finale en 2006, mais comme les Allemands ont exigé 500 000 euros pour cette rencontre, elle n'a pas eu lieu. Les Verts, qui ont remporté leur dernier titre de champions de France en 1981 sous la houlette de Michel Platini, restent l'équipe française qui a le plus gagné en Ligue 1 avec le PSG (10). Cependant, il ne leur faudra pas longtemps pour abdiquer.
Le club instable de la ville minière n'a pas pu suivre la nouvelle ère. Après des saisons instables en Ligue 1, Saint-Etienne est 12e de deuxième division à 9 journées de la fin. Les Verts ont un long et difficile chemin devant eux pour revenir aux jours glorieux. Aujourd'hui, les fans de Saint-Étienne qui veulent voir du beau doivent plutôt aller au musée du stade Geoffroy-Guichard que dans les tribunes. Le club a acheté les poteaux carrés qui leur ont coûté le titre en versant 20 000 euros en 2008 et les ont mis dans une salle du musée des Verts."
Travailler moins pour gagner plus ?
08/04 07:33
Cela étonne leurs suiveurs, cela agace leurs supporters : derniers de L2 après avoir concédé il y a une semaine à Sainté leur 17e défaite de la saison, les Chamois Niortais s'entraînent moins que les autres clubs du championnat. Un rythme qui convient à leur entraîneur Bernard Simondi, qui deviendra septuagénaire dans 3 mois. L'ancien défenseur de l'ASSE s'en explique dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Avoir choisi une séance par jour n’est pas le fruit de la volonté de gens qui ne veulent pas se mettre au boulot, mais simplement de penser au juste équilibre des choses, par rapport aux états physique et psychologique de chacun, qui sont des éléments moteurs de la performance.
On entend toujours la même chose. Quand on n’a pas de résultats, les gens aimeraient nous voir sur le terrain en train de courir, de courir… Ce n’est pas la panacée. Nous, on n’a pas souhaité cela, et c’est notre responsabilité. Il y a différentes approches pour obtenir des résultats. Ce n’est pas toujours en les emmenant dans le dur qu’on obtient ce qu’on espère.
Quand les choses ne vont pas, la chose la plus aisée à faire, c’est de se mettre là, à travailler matin et soir, pour montrer aux gens qui regardent de l’extérieur que le staff tape sur les joueurs, et les fait travailler. Ce serait une manière de se dédouaner en disant : « Vous voyez, ce n’est pas nous, on les fait bosser, on n’est pas responsable ». Ce n’est pas l’attitude que nous souhaitons avoir.
Nous voulons être raisonnés. Cette saison est difficile, mais nous sommes début avril, et le travail physique ne peut pas être fait à ce moment de la saison. On peut moduler les choses différemment, aller chercher un peu plus à certains moments, mais là, compte tenu des déplacements, des adversaires, du contexte dans lequel on s’est trouvé, il faut se poser les bonnes questions. Ce n’est peut-être pas le bon choix. Mais travailler davantage, ou plutôt montrer aux gens qu’on travaille davantage, n’est pas forcément l’assurance d’un résultat."
Moueffek vu par Puel
08/04 07:10
Dans la dernière édition du Progrès, Claude Puel donne son avis sur Aïmen Moueffek, qui fêtera demain ses 22 ans.
"Quand je suis arrivé, il était souvent à l’arrêt chez les jeunes. C’était déjà un questionnement pour moi car, sur quelques flashs, je voyais qu’il avait quelque chose d’intéressant. C’est un joueur très puissant, qui pousse la machine très loin et il revenait trop vite de blessures sans préparer un fond d’endurance. Il doit apprendre à mieux se connaître, se canaliser. Il est tellement généreux qu’il est tout le temps à fond. Il doit être capable de participer au collectif sans effort apparent. Il a des qualités de transition et surtout de puissance hors norme. Il a cette faculté à casser les lignes en se projetant. Son profil est très recherché. Il doit encore s’améliorer au niveau de sa qualité technique et prise d’information à la sortie de ses rushes."
Elogo claque sur peno mais perd avec les Ponots
07/04 22:40
Sans Maxence Rivera (toujours blessé), Abdoulaye Bakayo et Bilal Benkhedim (non retenus), Le Puy malgré un péno d'Arsène Elogo s'est incliné chez lui (2-4) face au Mans. Les Ponots comptent désormais 5 points de retard sur le premier non relégable.
Le Puy en Velay Foot 43 égalise sur pénalty !
— Championnat National (@NationalFFF) April 7, 2023
Suivez le match en direct sur https://t.co/nqxOy8CVIp#NationalFFF pic.twitter.com/imyvg2jP2E
Tenu en échec à domicile par le FBBP01 de Nathan Dekoké, le leader Martigues est rejoint par l'USL Dunkerque de Mathieu Chabert (qui a enchaîné un 6e succès consécutif malgré l'absence de Samy Baghdadi) et l'US Concarneau (qui s'est imposé 4-1 sur le terrain du Red Star grâce au 10e pion de la saison claqué par le joueur pisté par Sainté Amine Boutrah).
Les Audoniens sont désormais à 4 points du trio de tête, comme le FC Versailles de Fabien Lemoine qui a dû se contenter d'un point arraché dans le temps additionnel chez le relégable briochin.
Les U16 bons, mais battus par les Bretons à Montaigu
07/04 22:40
Fares Ben Rahem, buteur avec les U17 la semaine dernière, est présent à Montaigu
Les U16 de Kevin De Jesus, qui, l'an dernier, avaient inscrit leur nom pour la quatrième fois au palmarès du challenge clubs de ce prestigieux tournoi U16, en l'emportant par 8-7 aux tirs au but face à l'Olympique de Marseille, débutaient en fin d'après midi la 50ème édition. Malgré un bon match, ils ont été battus par le Stade Rennais sur le score de 2 à 0, score que l'on peut qualifier de sévère, eu égard à la prestation des jeunes Verts.
En fait, tout s'est joué en deuxième période (le match se jouait en deux mi-temps de 25 minutes). Un penalty à la 35ème minute, puis un autre but, à la 40ème, suite à une perte de balle d'un défenseur stéphanois devant un attaquant qui allait finir seul face au gardien, permettaient aux Bretons de l'emporter et de prendre la tête de cette poule en compagnie de Bordeaux, vainqueur de Lens sur le même score de 2 à 0. Les Verts affronteront demain les Bordelais à 10h15, et les Lensois à 16h15.
La composition : Ricignuolo - Ben Rahem, Ruiz, F.Camara, Grillot - Depalle, Tatuszka, El Jamali - Ben Tiba, N'Guessan, Prud'homme
Entrés en jeu : Massé, Guerroudj, Méité, Dodote.
La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une belle entame avec de belles séquences de jeu, et de belles situations, malheureusement non conclues. C'est un axe de travail et de progrès que d'apprendre à concrétiser ces situations. Nous nous sommes fait punir sur des pertes de balle un peu stupides et avons eu du mal à défendre sur ces transitions. Malgré tout, c'était un bon match."
Les 18 pour fesser Paris à Charlety
07/04 21:27
Au vu des informations qui avaient filtré tout au long de la semaine, c'est un groupe sans surprise qui va défier le Paris FC de Thierry Laurey et Morgan Guilavogui, demain, 15 h, à Charlety. A noter que l'ancien Vert Yvann Maçon, prêté au Paris FC, ne sera pas présent, une clause contractuelle stipulant qu'il ne jouerait pas contre son club prêteur.
En défense, Anthony Briançon sera absent comme prévu. Léo Petrot fait son retour après avoir purgé contre Niort son match de suspension.
En milieu de terrain, on note le retour après une longue blessure et une suspension de Thomas Monconduit. Il remplace Louis Mouton qui sort donc du groupe.
En attaque, la blessure de Kader Bamba permet le retour de Lenny Pintor.
On pourrait donc s'attendre à une composition proche de celle-ci : Larsonneur - Appiah, Sow, Petrot - Cafaro, Bouchouari, Fomba (ou Monconduit), Lobry (ou Moueffek), Nkounkou - Krasso, Wadji
Bouhazama et Angers sur le point de se séparer ?
07/04 16:39
S'il est actuellement sous contrat avec le SCO jusqu'en 2025, l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama va très probablement quitter l'Anjou dès ce printemps selon Le Courrier de l'Ouest.
"Un mois après sa démission du poste d’entraîneur de l’équipe professionnelle, Abdel Bouhazama devrait quitter le club angevin définitivement, dix ans après son arrivée à la tête du centre de formation.
L’entraîneur de 54 ans et la direction du club étudient les conditions de son départ, depuis son retour de congés de deux semaines, qui avaient suivi sa démission provoquée par l’affaire Chetti. Lors de la causerie avant Montpellier-SCO (5-0), le 5 mars, Bouhazama avait minimisé les faits reprochés par la justice au défenseur algérien, condamné cette semaine à quatre mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles et mis à pied un mois par le club.
Pour ses propos rapportés par L'Equipe ("C'est pas méchant, on a tous déjà touché des filles"), le technicien a été condamné avant-hier à un mois de suspension ferme par la commission de discipline de la Ligue. Le club, qui reste discret sur le sujet, confirme juste qu’Abdel Bouhazama n’a pas repris ses fonctions au sein du club angevin, ni chez les pros, ni au centre de formation désormais dirigé par Sébastien Degrange, depuis le 1er février."
Cvitanich a des anecdotes à la Puel
07/04 16:06
Ancien attaquant argentin des Aiglons, Dario Cvitanich s'est confié aujourd'hui à Nice-Matin. Extraits.
"Quand je signe à Nice, Claude Puel me demande si je tire les penaltys. Je lui réponds : "Pas de souci !" Match au Ray contre Saint-Etienne, quelques jours après. Il y a 1-1, on obtient un penalty à quelques minutes de la fin. Je prends le ballon et je tire à côté du but de Ruffier. Dans la semaine qui suit, Claude me demande si je veux encore les tirer. Je dis encore "oui, pas de souci !" Mais il organise un duel avec Eric Bauthéac à l'entraînement pour définir le futur tireur. Dans la cage, c'était David Ospina. Il me disait à chaque fois où il allait plonger en espagnol pour que je ne fasse que des contre-pieds. Désolé Eric ! (rires)
J'ai progressé aux côtés de Claude Puel. On travaillait beaucoup devant le but, notamment le jeudi, avec une séance d'entraînement libre. On s'est parfois bien accroché aussi, notamment après une défaite à Montpellier. Je suis rentré dans le vestiaire très énervé, j'ai commencé à mal parler et à l'insulter en espagnol. "Hijo de puta !" Le coach s'est mis en travers et il a fallu que Renato Civelli vienne nous séparer. Renato m'a demandé qui aurait gagné s'il nous avait laissé nous battre. Il est costaud Claude mais je pense que c'est moi (rires) Ce jour-là je suis allé trop loin. J'avais pris une amende de 5000 euros, c'est normal."
Des records d'affluence pas prêts d'être battus !
07/04 14:47
Bordeaux, qui a profité de la venue des Verts pour battre le record d'affluence de la saison de L2 (29 907 spectateurs), va selon David Guion dépasser la barre des 30 000 demain pour la réception de Bastia. Mais comme le rappelle Sud-Ouest, ce sont deux matches des Verts qui ont attiré le plus de spectateurs dans l'histoire de la deuxième division. Extraits.
"Le club bordelais a décidé depuis la venue des Verts de supprimer la jauge maximale (24 732 contre Pau) instaurée cette saison pour optimiser les coûts, et ouvre les zones du stade une à une sur la billetterie en ligne, avec un tarif unique de 9 euros pour la réception des Corses. De quoi dépasser Saint-Etienne dans le mano a mano de la meilleure affluence moyenne de 2022-2023 (19 470 contre 19 534 à ce jour) et de monter la barre de la plus grosse affluence sur un match, les Verts n’ayant pas dépassé jusqu’ici les 24 284 personnes dans un stade Geoffroy-Guichard sanctionné de quatre matchs à huis clos l’été dernier.
Quoiqu’il arrive, notamment lors de la dernière journée contre Rodez le vendredi 2 juin (20 h 45), le record pour un match de Division 2 ne sera pas battu : il est de 48 010 personne pour un Red Star - Saint-Etienne disputé au Stade de France le 10 mars 1999 devant un Saint-Etienne - Le Puy de 1984 (42 584).
Le podium est en revanche accessible. Relégué en Division 2, Marseille avait connu une pointe à 39 408 personnes au Vélodrome contre Caen en 1996. Lens, qui a dépassé à 21 reprises la barre des 30 000 spectateurs lors de ses cinq saisons de L2 entre 2015 et 2020, a accueilli jusqu’à 38 033 personnes contre Strasbourg en mai 2017. Relégué en 2012-2013, Nantes avait lui accueilli 35 696 personnes contre Angers, 36 471 contre Monaco et 36 967 face à Sedan."
Les supporters des Verts sont les plus ciblés par les arrêtés
07/04 14:18
Ouest-France est revenu hier sur les nombreux arrêtés encadrant voire interdisant les déplacements de supporters lors des matches à l’extérieur. Extraits.
"Depuis 2011, les préfectures et le ministère de l’Intérieur ont de plus en plus recours aux arrêtés portant restriction ou interdiction de déplacement pour les supporters lors des matches à l’extérieur de leur équipe. Il n’est ainsi plus rare pour les supporters de devoir se plier à différentes contraintes – interdiction de circuler en centre-ville, de se déplacer au stade en avance, de manifester ses couleurs… – sous peine de se voir infliger des sanctions excessivement sévères, pouvant aller jusqu'à 30 000 euros d’amende et 6 mois d’emprisonnement.
Tout en haut de la liste des groupes les plus visés par ces restrictions lors de l’exercice 2021-2022, on retrouve les supporters stéphanois. Dix-huit des rencontres de l’AS Saint-Etienne à l’extérieur ont fait l’objet d’un arrêté, soit presque l’ensemble des matches en déplacement d’une saison de Ligue 1, dont 13 interdictions d’accéder au stade. Les supporters marseillais et nantais ont été également particulièrement touchés.
"Quand le public est revenu après une interruption des compétitions, puis une saison quasi blanche, on a été tout de suite confronté à de très graves incidents" déplore Thibaut Delaunay, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). "Cette période d’interruption avait aussi conduit à un renouvellement à la fois des personnels dans les clubs, dans les préfectures et dans les services de police, ce qui fait qu’il y avait peut-être une perte globale d’expérience, d’organisation et de préparation des rencontres. Ces deux éléments conjugués ont fait qu’il y a eu une volonté d’encadrer un peu strictement les déplacements."
Sikely, si loquace !
07/04 13:50
Ancien attaquant pailladin, le loquace Jean-Désiré Sikély se remémore pour France Bleu Hérault un quart de finale de Coupe de France joué contre les Verts en 1981.
"Oh là là ! Saint-Etienne avec Platini. Je me souviens du match à la Mosson. Je marque un but sur un centre de Christian Sarramagna. Je me suis lancé, je me suis couché avec une tête plongeante. Je l'ai mis au fond. Et puis Janvion était face à moi, c'était un duel ! Il m'a traité de voyou, je me souviens. Dans le vestiaire, Kader Firoud [ancien milieu de terrain qui a joué à l'ASSE de 1945 à 1948, ndp2] me disait : "Désiré, il t'a insulté, tu te souviens ?". Il essayait de me remonter pour que je casse la baraque (rires).
Kader, c'est quelqu'un qui m'admirait. Dans le vestiaire, pendant que les autre se faisaient masser, moi je rentrais, je m'asseyais et je me massais moi-même avec mon huile camphrée. Il disait : "Voici un homme ! Il a les couilles comme un bœuf, ce gars. Il joue sans protège tibias" (rires). Quand il voyait Christian Sarramagna mettre les protège tibias, les bandes et tout... il disait : "C'est une gonzesse, celui-là". Il était dur, il te parlait parfois comme une merde, notamment quand on ne gagnait pas."
Bamba et Briançon entrent dans la lésion
07/04 13:28
Le club vient de communiquer sur les blessures de Kader Bamba (cuisse) et Antho Briançon (mollet). Pour les deux il s'agit d'une lésion qui les privera des terrains, selon le communiqué, pendant 4 à 6 semaines.
Dans le meilleur des cas, ça signifie qu'ils pourraient disputer les 4 dernières journées, dans le pire, uniquement les deux dernières programmées le 26 mai (Caen) et le 2 juin (Valenciennes).
C'est un vrai coup dur compte tenu de l'importance prise en particulier par le second dans notre série actuelle. La question est désormais de savoir si Batlles va ré-intégrer au groupe un attaquant de la réserve et Pavlovic...
Curko à Meaux
07/04 12:43
Le mythique Ivan Curkovic participera ce samedi en début d'après-midi à une conférence sur l'ASSE animée par Philippe Gastal aux Sénioriales de Meaux en présence de Philippe Tournon (ancien attaché de presse de l'équipe de France qui a suivi la grande époque des Verts quand il était journaliste à L'Equipe) et de Denis Chaumier (ex-journaliste de France Football et auteur de plusieurs livres sur les Verts.) Un évènement à ne pas rater pour tous les Franciliens qui souhaitent replonger dans la riche histoire du club avant d'aller soutenir les Verts à Charléty !
Laurey ne veut pas 5 000 Verts à Charléty
07/04 09:40
Thierry Laurey s'est exprimé en conférence de presse avant Paris FC - ASSE :
"On prend les matchs comme ils arrivent, la saison n'est pas finie. On a parfois cru qu'on enclenchait des séries et finalement non. On est bien hors de nos bases mais à la maison on est la 18e équipe donc il y a un déséquilibre qui ne permet pas ces séries.
On est content d'avoir marqué 5 buts à Valenciennes, on aurait pu en mettre plus même. Mais je ne peux pas me satisfaire d'avoir encaissé 4 buts. C'est bien pour l'attaque, bien pour Morgan Guilavogui qui a mis 3 buts alors qu'il avait une petite douleur en revenant de sélection. Mais c'était l'histoire d'un match. Contre Saint-Etienne, ce sera une histoire différente.
Saint-Etienne n'est pas à la place où ils voulaient être mais sur les matchs retours, c'est une équipe en forme. Je crois qu'ils sont à 7 matchs sans défaite (8 en réalité, ndp2) donc c'est une équipe performante. On l'avait emporté à l'aller, mais ils étaient dans le doute. Là, ils sont dans une très bonne période, et c'est pas bon de les prendre maintenant. Ils sont en confiance, ce sera compliqué. Mais nous aussi, on est mieux, on a plus de certitudes. Pas autant que la saison passée à la même époque mais quand même. C'est un match particulier aussi dans les tribunes. On sera pas plein mais on attend du monde. 8 000 personnes ? Ouais, c'est bien ! Enfin, sauf s'il y a 5 000 Verts !
Sekou Sanogo et Samir Chergui sont de retour pour ce match. Yvann Maçon ne peut pas jouer en raison d'un accord avec l'ASSE au moment du prêt."
A l'extérieur, les Verts continuent de faire le plein
07/04 09:21
C'est presque une habitude cette saison en L2, à chaque fois que les Verts se déplacent, leur adversaire du soir réalise sa meilleure affluence de la saison. Après le stade Océane au Havre, le Matmut à Bordeaux ou encore Bonal à Sochaux, cette fois c'est au tour du stade Paul Lignon de Rodez d'être à guichets fermés pour la réception des Verts. Le match aura lieu le 29 avril à 19h. Les 3 400 places ont déjà trouvé preneur.
Contre les bretons à l'heure de l'apéro
07/04 09:17
La programmation de la 34e journée de L2 est tombée. Les Verts recevront Guingamp à cette occasion. Un match qui aura lieu à 19h le samedi 6 mai. Il sera diffusé sur Prime Video et s'il est choisi comme match directeur, également sur la chaîne de la Pravda.