Laurent Batlles vient de communiquer le groupe chargé de poursuivre la belle série d'invincibilité ALEX térieur. Anthony Briançon y fait son retour à la place de Lamine Fomba.

A cette exception près, ce sont les mêmes 18 que contre Guingamp.

Allez les Verts !

Victor Lobry s'est confié au podcast "Dessous de Verts"

"J'étais en fin de contrat et je sortais de deux saisons pleines avec Pau. J'étais convoité l'été passé mais quand Sainté est arrivé, ça s'est fait vite. Loïc m'a contacté un jeudi, et je suis arrivé le mardi suivant ! On s'est vite mis d'accord. On savait que ça n'allait pas être simple cette saison, avec la relégation, le changement de coach, de joueurs ... Ce sont des défis qui fait qu'on grandit. Un an ici, ça vaut 3-4 ans ailleurs ! Le coach Tholot de Pau m'a encouragé à venir ici. Quand j'ai dit que je signais ici, on me disait limite que c'était la pire ville du monde (rires). Pourtant, j'ai vécu à Limoges ! Et en fait, il y a plein de choses à faire, plein de balades à faire.

Pendant 3-4 ans après ma formation à Reims, j'ai beaucoup changé de club, presque tous les ans. C'est pas marrant de changer tout le temps mais j'ai appris beaucoup aussi. Quand j'ai quitté Reims pour Limoges, ça a été un changement total. J'ai quitté un vestiaire jeune où j'étais le plus vieux avec mes 22 ans, et dans ce club qui montait de N3 à N2, j'étais le plus jeune. Ca m'a fait grandir et j'ai vécu de belles aventures, même si je ne le souhaite pas aux petits jeunes du centre de formation. C'est vrai que ce n'est pas toujours simple pour la famille de bouger autant.

Quand j'étais plus jeune, j'étais plus petit que les autres, alors j'ai développé le cardio pour courir plus longtemps que les autres, parce que je n'étais pas celui qui courais le plus vite ! Toute ma famille joue au foot. Mon père entraîne. Donc j'ai vite trouvé ma passion (rires). Il était un peu exigeant avec moi qu'avec les autres, mais ça met une bonne pression. Bon, parfois, ma mère nous trouvait dans une pièce séparée le samedi en rentrant du match, elle pouvait deviner le résultat (rires). On continue à debrieffer ensemble mes matchs, il est devenu plus juste avec le temps (rires). Mais il me dit sincèrement ce qu'il pense.

Quand je suis arrivé au centre, ça n'a pas été simple. J'avais 13 ans. La première année notamment, c'était dur parce que je n'aimais pas trop quitter la maison. Mais la seconde c'était mieux. Mais aujourd'hui, les jeunes savent à quoi s'attendre quand tu rentres au centre. On est beaucoup informés, on voit même des matchs de U17 à la TV, à mon époque ça n'existait pas. Je n'ai pas été retenu après le centre à Reims, j'ai rebondi à Limoges mais j'ai eu un contrecoup la saison d'après. A l'époque, c'est David Guion qui était au centre à Reims et qui m'avait dit que je n'allais pas être retenu, j'avais 22 ans. J'ai fait des tests dans certains clubs de National, mais ça n'a pas été concluant. J'avais d'ailleurs croisé Yvann Maçon à Dunkerque, lui avait été pris, mais pas moi. Mais Reims m'avait aidé, en me proposant ces essais à Boulogne et Dunkerque. Il n'empêche que, si tu n'as pas d'agent, ou pas le bon agent, c'est compliqué.

A Limoges, j'essayais de rester pro en m'inscrivant à la salle, en complétant les entraînements. Mais j'ai eu peur d'être oublié, je me suis forcé à être plus décisif, à mettre des passes, des buts ... parce qu'il n'y a que comme ça que tu peux rebondir dans un club pro. Je me suis donné toutes les chances. Ensuite, il y a eu Tours et Avranches, avant Pau et aujourd'hui Sainté. La Ligue 1, j'aimerais la découvrir. J'ai un parcours sinueux mais linéaire. Je progresse, je passe les niveaux. J'ai envie de vivre un truc collectif, une montée, un parcours en Coupe ... A Pau, ceux qui avaient vécu la montée en L2, on voyait que c'était un truc fort pour eux. 

J'ai encore la fraîcheur d'un jeune joueur même si je vais sur mes 28 ans ! Il faut dire que mon parcours a été compliqué, donc j'ai l'impression qu'il m'en reste plus à vivre que ce que j'ai vécu. On sait jamais, il y a de belles surprises donc si je pouvais accrocher la L1 avec Sainté, ce serait déjà super !"

Le coach lavallois, Olivier Frapolli, a parlé des Verts dans sa conf d'avant match :

"Le dernier Laval Sainté, c'était il y a 20 ans et on avait gagné ! C'est une affiche pour les nostalgiques des années 80, qui sent bon ! Quand on voit le succès à la billetterie on comprend l'attrait des Mayennais pour ce match. Sainté en L2, c'est une anomalie. Ce club attire du monde, partout. C'est un club historique. J'ai grandi avec l'épopée des Verts et ça reste, même si les résultats ne sont plus là. C'est un club qui suscite toujours autant de passion, c'est une superbe affiche. Si on avait eu un plus grand stade, on aurait vendu les places. Il faudra être à la hauteur de cette superbe affiche. Il y aura beaucoup de supporters stéphanois. On aura donc un combat sur le terrain et une lutte dans les tribunes."

Alors que des rumeurs l'envoyaient loin du PSG et entraîneur d'une équipe pro pour la saison prochaine, Zoumana Camara a prolongé son contrat dans la capitale jusqu'en 2024. Il sera toujours en charge des U19 comme depuis 2021.

Z. Camara : « Je suis très heureux de prolonger pour une saison supplémentaire et de poursuivre le travail réalisé depuis maintenant deux ans auprès de l’équipe U19. Être à la tête de la deuxième équipe du club, c’est une vraie responsabilité à mes yeux. Nous disposons de joueurs très talentueux au sein du Centre de Formation. Mon objectif est d’assurer leur développement et de les guider pour qu’ils atteignent le plus haut niveau possible, tout en continuant à enrichir mon expérience et mes compétences en tant qu’entraîneur »

Titularisé 30 fois cette saison de L2, l'arrière gauche lavallois Edson Saidou s'est confié à Ouest-France avant de recevoir les Verts demain soir.

"Bâtie comme elle l'est, cette équipe stéphanoise aurait pu, dû, jouer les premiers rôles. Ils étaient en situation d’alerte, ils ont inversé la tendance avec de super recrues. On voit depuis qu’ils rivalisent avec les gros sur les matches, que ce soit en terme d’actions, de possession. Comme ça, ils n’auraient pas été loin du tout des premières places… Mais il fallait sans doute digérer la descente.

A l'aller, Saint-Etienne avait plus de maîtrise que nous, mais ça aurait pu se terminer à 0-0. L'entrée en jeu de Jean-Philippe Krasso avait clairement changé le cours du match, avec sa qualité individuelle. Il décroche, prend la profondeur, élimine, est costaud… Il faut respecter cela, mais ne pas avoir de complexe. Un garçon comme Magri a moins de stats, mais est influent. Disons que Krasso est peut-être plus tueur devant le but. Il fait partie des joueurs amenés à jouer au dessus.

On a connu un enchaînement de 7 défaites car on avait perdu des joueurs importants de l’équipe. Cela a fait mal, on a avait moins de fluidité dans notre jeu. On a dû faire le dos rond. On n'a pas lâché et on a gagné deux de nos trois derniers matches. On a senti que notre public pouvait être le 12^e homme. Même si on affronte une équipe de prestige, qui ravive quelques souvenirs aux anciens, on sait que le stade nous soutiendra. Ça sublime le groupe.  On va affronter la 2^e attaque de L2 mais cette équipe stéphnoise laisse des espaces."

Joueurs émérites au jeu de quilles de huit (deuxième discipline sportive dans l’Aveyron après le football et comptant près de 4 500 licenciés en France), les frères Quentin et Antoine Dauban affichent les couleurs de leur club de coeur aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.

Ecarté du groupe valenciennois depuis quatre matches, l'ancien gardien stéphanois Stefan Bajic s'est confié à La République des Pyérénées avant le VAFC-Pau FC de demain soir. Extraits.

"Après une bonne demi-saison à Pau, puisque j'étais en fin de contrat à Saint-Etienne, j'ai signé à Bristol. A ce moment-là on a détecté une fracture au poignet contractée pendant mon passage à Pau. En réalité, j'avais joué avec un poignet fracturé. C'est assez fou avec le recul. Je m'étais blessé sur une frappe avant un match contre Valenciennes. Les premiers tests médicaux n'ont rien révélé alors j'ai continué. Le coach avait besoin de moi, donc dur au mal, j'ai joué. Je voulais aider l'équipe. A la fin de la saison, une radio a fini par révéler la vérité.

Décision a été prise de me faire opérer avec trois mois d'arrêt. Bristol m'a acccueilli pour m'aider à faire ma rééducation mais j'ai loupé l'intégralité de la préparation. Il a fallu un peu de temps pour que je revienne à mon meilleur niveau. Et quand je suis revenu, il y avait un embouteillage au poste de gardien. Donc on s'est mis d'accord avec Bristol : le mieux pour moi était de partir en prêt pour six mois à Valenciennes, qui avait besoin de moi. Je reviendrai en fin de saison dans un contexte plus simple : nous ne serons plus que deux en concurrence.

A Valenciennes, j'ai commencé par onze titularisations mais quand le nouveau coach est arrivé, il m'a pris à part et m'a expliqué qu'il m'écartait du groupe et qu'il préférait mettre quelqu'un d'autre. J'ai répondu : "OK, pas de problème." C'est un choix d'entraîneur. Tu l'acceptes ou pas. Un gardien est souvent le premier fusible et on prenait beaucoup de buts. Je m'entraîne normalement. Simplement, je ne suis pas dans le groupe. C'est dommage mais c'est la vie. Je m'accroche, je travaille. Ce n'est pas une période facile mais toutes les expériences enrichissent.

J'ai gardé des liens avec mes ex-coéquipiers de Pau. J'ai eu Victor Lobry quand il a rejoint Saint-Etienne. A Pau j'ai vécu une superbe expérience. Je suis la saison des Palois et je vois qu'il y a toujours les mêmes principes de jeu, ceux que le coach Tholot privilégie : un bloc très compact, très serré et une capacité à faire mal en transition. La force du Pau FC, c'est aussi de trouver des joueurs revanchards, à l'image d'Henri Saivet. Je l'ai vu arriver à l'essai alors qu'il n'avait plus rien. Dès le premier entraînement, il a montré qu'il avait un truc en plus. Ce qu'il fait, c'est du très haut niveau."

Selon un article paru avant-hier sur le site danois Bold, l'ASSE s'intéresse à l'ailier droit Louicius Don Deedson, également pisté par Trabzonspor, Besiktas et Kasimpasa. En fin de contrat, ce Grenadier (international haïtien) gaucher de 22 ans a claqué 11 pions cette saison avec Hobro, club de D2 danoise.

Ayant raté 6 matches l'été dernier à cause d'une blessure au genou et ayant manqué les 10 dernières rencontres suite à son opération aux adducteurs, Sam Sanna sera opérationnel pour la réception des Verts comme l'a annoncé aujourd'hui Olivier Frapolli en conférence de presse.

On aura noté que les Tango ont gagné 3 fois plus de matches (9/3) et concédé 2 fois moins de défaites (6/12) quand ce milieu de terrain de 24 ans a joué. Avec ce numéro 6 prêté par Toulouse, Laval a gagné 1,67 point par match. Sans lui, ils n'ont pris que 0,63 point par match.

Les Verts sont prévenus mais ils se souviendront que le natif de Lourdes avait perdu le 10 janvier au match aller après avoir joué l'intégralité de cette rencontre.

Comptant actuellement 2 points de plus que l'ASSE, QRM va recevoir les Girondins après-demain en ouverture de la 35e journée avant de défier les Verts le samedi 20 mai à 19h00 dans un Chaudron hélas privé du Kop Nord. En conférence de presse, l'entraîneur qui a titularisé 31 fois cette saison de L2 l'ancien latéral stéphanois Alpha Sissoko a évoqué ce jeudi ces deux rencontres. Extraits.

"Bordeaux et Saint-Etienne, ce sont deux vrais gros matches de gala. Bordeaux comme Saint-Etienne n’ont rien à faire en Ligue 2. Ils n’ont rien à faire là. Pour moi ces matches sont importants car je veux qu'on puisse conserver notre 8e place et qu'on reste proche des meilleures équipes de cette Ligue 2. Il reste 4 matches, on a 2 très beaux matches à jouer. Ce n'est que du bonheur, que du plaisir, on a envie de récompenser notre public. Je connais mes joueurs, ils ont lancé un vrai message le week-end dernier à ceux qui pensent qu'on va lâcher [QRM a gagné 4-3 sur le terrain de Pau qui lutte pour le maintien, ndp2]. On n'a rien lâché et on ne lâchera pas. Moi je fais en sorte qu'ils ne lâchent pas."

Si on en croit les stats, les Verts pourraient se retrouver dans la panade samedi à 19h15.

En effet selon OPTA, Laval est l’équipe ayant marqué le plus de buts dans le 1er quart d’heure de ses rencontres de Ligue 2 cette saison (9), tandis que Sainté est celle qui en a encaissé le plus durant ce laps de temps (9), dont le dernier il y a quelques jours marqué par le guingampais El Ouazzani à la 12ème minute.

Avant Guingamp, Metz le 22 avril et le Paris FC le 8 avril nous en avaient claqué respectivement 2 et 1 dans le premier quart d'heure, signe que cette mauvais habitude est toujours bien installée...

S'il devra bien évidemment se passer de Charbonnier et de Fomba (suspendu), Lolo Batlles qui annonce pour samedi un match dans le style du précédent déplacement ("je pense que ce match ressemblera à celui de Rodez, il faudra être très vigilant. Laval a un bloc bas et devant ça va vite. Ils sont difficiles à manœuvrer") a confirmé en conférence de presse que le reste du groupe était disponible. S'il ménage le suspense concernant Briançon il a confirmé que Monconduit prendrait au coup d'envoi le rôle de sentinelle devant la défense : "Briançon a été arrêté pas mal de temps, on va se laisser le temps de faire le dernier entraînement demain. Thomas va remplacer Lamine Fomba. Il va bien. C’est du poste pour poste. Wadji et Bamba n’étaient pas à l’entraînement, ils avaient juste besoin de souffler. Rien de grave."

Lorsqu’il était sorti de son silence pour une interview à France Bleu début avril, Roro avait fixé le cap pour cette seconde partie de saison : «  J'ai fixé un objectif : d'être sur le podium des matchs retour ».

Même si le rétablissement des hommes de Lolo Batlles est spectaculaire, ils n’y sont pour l’instant pas tout à fait.

Certes la différence de points pris entre les 17 premières journées (15pts) et les 17 suivantes (34pts) est spectaculaire mais si on regarde précisément le classement de la 2^ème partie de saison, soit depuis la 20^ème journée, les Verts sont 4èmes avec 28pts en 15 matchs derrière Bordeaux (32pts), Metz (31pts) et Le Havre (29pts).

Il leur reste donc 4 match pour satisfaire Roro. Et comme il le disait lui-même dans cette même interview « après, il y aura d'autres projets qui pourront être travaillés normalement. »

Harold Moukoudi, qui n'avait pas gagné un seul de ses 26 matches disputés la saison dernière avec les Verts, avait déclaré en août dernier à son arrivée à l'AEK Athènes : "Je veux gagner des matches, beaucoup de matches. Je veux remporter le championnat et jouer la Ligue des Champions."

Le défenseur central camerounais de 25 ans est sur le point d'atteindre ses objectifs. Ayant décroché il y a 3 jours sur le terrain de l'Aris Salonique son 19e succès en 26 matches joués dans l'élite grecque (25 en tant que titulaire), le natif de Bondy a profité de la victoire de l'Olympiakos de Yann M'Vila (titulaire) et Pape Cissé (resté sur le banc) contre Panathinaikos pour prendre la tête du championnat.

Lors de la dernière journée programmée ce dimanche, l'ancien Havrais est assuré d'être sacré s'il ne perd pas à la maison contre une équipe de Volos où tout part à vau-l'eau (7 défaites consécutives), quel que soit le résultat du Pana contre l'Aris Salonique. Le Sergent pourrait même faire le doublé car son équipe jouera la finale de Coupe de Grèce le 24 mai contre le PAOK Salonique.

Comme l'atteste son interview parue aujourd'hui sur le site Sports à Caen, Yohan Eudeline n'a toujours pas digéré le nul concédé à la 92e par Malherbe à Geoffroy le 30 décembre dernier (merci Charbo !). Le directeur sportif de Caen (6e de L2 avec seulement 6 points d'avance sur Sainté) souligne par ailleurs qu'il est impératif d'avoir une équipe très performante défensivement quand on aspire à monter. Un rappel valant également pour Sainté, qui a encaissé 14 pions de plus que les Normands depuis le début de saison de L2 (mais 2 de moins en 2023).

"Depuis maintenant trois ans, le club progresse. Il continue d’avancer. On avait dit que l’objectif était de faire mieux que la saison dernière. C’est ce qu’on est en train de faire, qu’il s’agisse de points ou de productions. Il faut prendre en compte les choses terribles qui nous sont arrivées cette saison. Les joueurs ont été exceptionnels. On pourrait avoir plus de points, mais on aurait pu sombrer aussi avec ce qui s’est passé. L’équipe a toujours avancé. Si on gère un peu mieux certains matchs, si on a un peu plus de réussite, on aurait 15 points de plus. Les sept matchs contre Bastia, Saint-Etienne, le Paris FC, Dijon, peut-être même Le Havre à l’aller, Grenoble et Quevilly me restent en travers de la gorge.

On a une équipe qui marque toujours. On est capable de marquer, d’être performants, de se créer des situations, d’amener beaucoup de choses sur le plan offensif. Il faut que nous progressions sur le plan défensif. On doit prendre moins de buts, on doit être plus intransigeants les uns avec les autres. Le Havre ne marque pas beaucoup [44 buts, soit 10 de moins que Sainté, ndp2], mais ils sont très performants derrière [15 buts encaissés, soit 36 de moins que Sainté, ndp2]. Ils ont créé leur équipe autour de l’aspect défensif et cela a très bien fonctionné. Notre autre axe de progression est à l’extérieur. Il va falloir qu’on progresse en déplacement pour aller chercher, un jour, la Ligue 1. On ne peut pas se contenter d’être performant à domicile. 

Il manque peut-être un peu de caractère, mais chacun a sa façon d’avoir du caractère. Il faut qu’on arrête de prendre des buts, on est tous conscients de ça. C’est un état d’esprit au quotidien, à chaque entraînement. Il faut garder sa cage inviolée et le but, à un moment donné, va venir. Cela ne signifie pas qu’il faut jouer de manière très défensive. Je suis adepte du jeu offensif. Mais parmi toutes les saisons que j’ai faites en Ligue 2, on a réussi quand on était très forts défensivement."

Sur le point d'achever sa 4e et dernière saison à l'ASSE, l'ancien joueur lavallois et actuel entraîneur des U19 stéphanois Jean-Luc Dogon s'est confié ce soir à France Bleu Mayenne. Extraits.

"Laval-Saint-Etienne, c'est une affiche particulière. J'ai un lien avec les deux clubs, mon premier club et mon dernier club pour l'instant. Les matches que j'ai joués avec Laval contre les Verts ? J'ai plus de souvenirs à Le Basser mais je me souviens d'avoir joué au moins un match à Geoffroy-Guichard. Après, c'étaient des périodes où Saint-Etienne n'était pas toujours en première division. En général le stade était plein quand les Verts venaient à Le Basser.

Moi j'ai grandi avec l'ASSE, la Coupe d'Europe des clubs champions, mon époque Panini où je connaissais tous les joueurs... A l'époque Saint-Etienne était LE gros club français. L'année où j'arrive au centre de formation des Tango, le Stade Lavallois joue la Coupe d'Europe, élimine le Dynamo Kiev avant de jouer contre l'Austria. L'épopée européenne de Laval, c'était quand même formidable pour un petit club comme ça.

La plupart des joueurs sortait du centre, ils se connaissaient tous. Moi j'arrive là-dedans tout penaud. L'ambiance à Francis Le Basser en Coupe d'Europe, c'était quelque chose ! Cette saison-là, j'ai fait partie de l'équipe qui a gagné la Gambardella en battant en finale le Montpellier de Laurent Blanc. C'était une super aventure. C'était vraiment une équipe de copains. C'était une année extrordinaire pour moi. J'étais surclassé, je n'avais que 16 ans.

Quand je suis arrivé au centre de formation à Laval, on allait à l'école de foot tous les mercredis pour entraîner les petits. C'est comme ça que m'est venue cette envie de devenir formateur. J'avais adoré ces petits-moment là, je m'étais toujours dit que si je restais dans le football ce serait pour transmettre aux jeunes. Cela n'a pas changé, je ne suis pas spécialement attiré par les pros. En tant qu'adjoint peut-être mais en tant que numéro un ça ne m'a jamais attiré.

Je suis vraiment dans la formation, j'espère que ça va continuer même si ça va s'arrêter à Saint-Etienne. J'espère que je pourrai encore apporter quelque chose aux jeunes. Mes projets ? Pour l'instant je n'en ai pas... Ils voulaient prolonger mais on n'est pas tombé d'accord. Pour l'instant je vais retourner dans la région bordelaise où j'ai tous mes enfants et mes petits-enfants. Et je vais voir si j'arrive à trouver un challenge qui peut être intéressant et repartir quelques années côtoyer des jeunes et prendre du plaisir."

Entré dans la dernière ligne droite de sa réathlétisation après s'être fait les croisés du genou droit il y a quatre mois, Gaëtan Charbonnier (34 ans) s'est confié au Progrès. Extraits.

"Dans ma blessure, j’ai eu quand même un peu de chance. Après l’opération, j’ai quasiment marché de suite et je n’avais pas perdu ma contraction du quadriceps. Pour le moment, j’ai zéro problème dans ma rééducation. Je pense que je suis plus qu'en avance. Je rentre dans une période assez frustrante où je peux faire pas mal de choses mais je dois faire attention. Tant que ma flamme sera là, je continuerai ma carrière. A l'ASSE ? C’est en discussion."

On vous l'a rappelé il y a quatre semaines, Francis Le Basser est l'une des enceintes qui réussit le moins à l'ASSE. Les Verts restent sur une série de 14 matchs d'insuccès dans la ville natale de Pierre-Emerick Aubameyang. En 18 matches disputés contre les Tango en Mayenne, les Verts n'ont gagné qu'une seule fois (en 1979). Même en 1976 les Verts s'étaient inclinés là-bas quelques mois après la finale à Glasgow. L'ancien défenseur lavallois Roger Bertin (photo) se remémore cette rencontre dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"À l’époque, j'avais 25 ans, et je découvrais la D1. Je n'étais même pas joueur professionnel, je travaillais. J’étais adjoint à la subdivision de l’Équipement, à Château-Gontier. Quand on jouait en semaine ou qu’on se déplaçait, je posais une journée de congés pour aller avec l’équipe… Aujourd’hui, ce serait inimaginable !

Je jouais stoppeur, comme on disait à l’époque. Ce soir-là, j’étais au marquage d’Hervé Revelli. Quelques mois plus tôt j'avais vu les Verts à la tété en finale de Coupe d'Europe. Cela faisait un peu peur de les rencontrer. Personne n’y croyait, même si on me demandait des billets de partout… 

Jacky Vergnes a ouvert le score en début de seconde période avant de mettre le but du break à l'heure de jeu. Dominique Bathenay a réduit le score mais Jacky a réalisé le triplé à cinq minutes de la fin. C’était de la folie. Un truc vraiment exceptionnel… Les Verts, c’étaient des monstres à l’époque. Ils faisaient le plein partout où ils se déplaçaient."

La dernière phrase reste d'actualité. "Samedi soir le stade sera comble dans une jauge proche des 9000 personnes" souligne en effet le quotidien régional.

Dans une longue interview au site de la LFP, Niels Nkounkou revient sur son prêt à Saint-Etienne, qu'il aimerait voir s'étendre :

"C’est vrai que j’ai fait déjà pas mal de clubs (sourire). Mon parcours m’a aidé à me forger un mental et ça s’est vu à mon arrivée ici. Il ne m’a fallu que quelques jours pour me sentir intégré dans le groupe, ce qui m’a permis de vite être décisif. C’est grâce aux joueurs, au staff et à tout le monde au club que je réussis ce type de performances avec les Verts. On m’a tout de suite fait me sentir chez moi. Mais je n’avais pas de doute sur le fait que j’allais m’adapter rapidement ici. Contrairement à mes dernières expériences, à Everton, au Standard ou Cardiff, je revenais en France. Quand tu es dans ton pays, que tout le monde parle la même langue que toi, tout est plus facile. 

J’aimerais me fixer dans un projet, ne plus me retrouver dans l’incertitude tous les étés, sans savoir où je vais faire la saison. J’aimerais trouver de la stabilité quelque part. Ces dernières années, j’ai beaucoup bougé, je me suis un peu éparpillé, et maintenant, j’ai envie de me poser. Changer de club joue forcément sur ta tête. Quand tu sais qu’à la fin de la saison, tu ne seras sûrement plus là, que tu vas retourner dans un club où tu ne sais pas si tu vas pouvoir rester même si tu te bats, ça fait cogiter. Ce n’est pas toujours facile à vivre, que ce soit pour moi ou pour mes proches, qui me suivent à chaque fois.

Quand je suis arrivé, le coach Batlles jouait avec une défense à quatre. Nos discussions portaient donc beaucoup sur le côté défensif, sur mon positionnement. Mais au bout de 15 jours, on a changé de système pour passer à une défense à trois. Le coach m’avait déjà dit qu’il aimait beaucoup ce système même s’il n’avait pas pu l’utiliser souvent sur les semaines précédentes. Avec le mercato hivernal, il a eu de nouveaux joueurs qui lui ont permis ce changement. Je me suis donc retrouvé à occuper tout le couloir. Un poste que je connaissais pour avoir déjà joué dans ce système. Je suis très content car c’est un poste qui me convient très bien et beaucoup me préfèrent piston plutôt que latéral dans une défense à quatre. Je savais qu’avec ce système et mes qualités, j’aurais la possibilité de marquer mais c’est surtout grâce au travail de toute l’équipe que j’ai pu autant marquer et faire marquer. Je suis arrivé dans un groupe qui m’a permis de m’adapter très vite et de prendre conscience de mes qualités. Mais j’ai toujours aimé travailler comme un joueur offensif à l’entraînement avec des exercices devant le but, des frappes… Et ce sont peut-être aussi mes réflexes d’enfance, quand j’étais attaquant, qui sont revenus !

Ca a été un gros plus pour moi de pouvoir parler de l'ASSE avec Wesley Fofana mais ce n’est quand même pas lui qui a choisi pour moi (rires). J’aurais signé à Saint-Étienne dans tous les cas. Tout le monde connaît l’ASSE, tout le monde sait que c’est un grand club. J’ai sollicité Wesley pour connaître un peu l’état d’esprit dans le vestiaire car il est encore en contact avec plusieurs joueurs. Avec Wesley, on n’a jamais été coéquipiers mais on a beaucoup joué l’un contre l’autre chez les jeunes lors des OM-ASSE et on a les mêmes agents, ce qui nous a permis de créer des liens. J’allais le voir à Leicester de temps en temps par exemple. Pour revenir à l’hiver dernier, j’ai aussi parlé avec Mathieu Cafaro, avec qui j’étais au Standard la saison dernière, pour savoir si le groupe était déterminé à sortir de la zone rouge dans laquelle le club était encore cet hiver. Je n’ai eu que des échos positifs, ce qui a terminé de me convaincre."

Titulaire à 21 reprises cette saison et élu meilleur joueur de QRM de la première partie de saison,  Balthazar Pierret a été averti lors de la spectaculaire victoire 4-3 à Pau samedi. Il s'agissait de son 3ème jaune en 10 journées, ce qui devrait lui faire rater le déplacement des Normands dans le Chaudron, prévu samedi 20 mai (19h).

Le site officiel de la Ligue 2 a mis hier en exergue les récentes performances de l'équipe qui recevra les Verts ce samedi soir. Extraits.

"Relancé dans sa course au maintien, le Stade Lavallois a remporté 2 de ses 3 derniers matches après s'être incliné lors des 7 précédents. Les Mayennais, qui restent sur 2 succès sur leurs terres. ont pris 13 points à domicile en L2 en 2023, seul le FC Annecy (14) fait mieux parmi les équipes de seconde partie de tableau. Simon Elisor a marqué 4 buts lors 3 derniers matches. Seul Georges Mikautadze (5) a marqué davantage depuis le début de la 32e journée."

Pourvu que l'avant-centre des Tango fasse moins mal aux Verts que celui des Grenats !

Comme l'an dernier, la réserve de l'ASSE participera au tournoi européen U21 de Ploufragan (Côtes d'Armor) progammé les 28, 29 et 30 juillet 2023. Les Verts, qui avaient fini à la 6e place l'été dernier, s'étaient notamment illustrés en battant les Spurs de Tottenham et en décrochant deux distinctions individuelles sous les yeux de Laurent Huard : le trophée du meilleur entraîneur pour Razik Nedder et le trophée du meilleur espoir pour Darnell Bile.

Abdelatif Kherradji sera au sifflet ce samedi soir à Francis Le Basser pour le match de la 35e journée de L2 qui opposera les Tango aux Verts (à suivre en direct et en clair sur la chaîne de la Pravda). C'est lui qui avait arbitré le plus mauvais match de 2023 des Stéphanois le 31 janvier à Bastia. Entré en jeu après le second but bastiais, Ibrahima Wadji n'avait pas pu empêcher son équipe de s'incliner 2-0 malgré sa belle occase de la 86e.

Le club a annoncé cet après-midi la prolongation pour une saison de l’accord signé en mars 2022 avec la station de La Plagne.

Concrètement les Verts y effectueront une partie de leur préparation estivale, précisément entre le 22 et le 26 juillet. Rappelons que la 1ère journée de la prochaine saison de Ligue 2 démarrera 10 jours plus tard, le 5 août prochain.

En claquant au moins 3 buts pour la 4è fois de la saison (après Bastia 5-0, Annecy 3-2, et le Paris FC 4-2), les Verts se sont emparés, seuls, de la 2ème place du championnat au classement des attaques avec 54 pions en 34 journées.

Seul Metz précède les hommes de Batlles avec 55 buts marqués. Sochaux (52 buts) puis Bordeaux (48 buts) sont 3è et 4è, Guingamp notre victime de samedi est 5è (45 buts marqués).

Pour finir en tête du classement Sainté devra scorer contre deux équipes en roue libre (Quevilly et Caen) et deux équipes menacées de relégation (Laval et Valenciennes). Pour Metz le programme propose 4 équipes qui n'ont plus rien à craindre et très probablement plus rien à espérer (Grenoble, Guingamp, Sochaux et Bastia).

C'est symbolique, mais il est certains symboles qui aident à conserver la banane : les Verts de Batlles ont permis à l'ASSE d'étirer sa série d'invincibilité contre Guingamp.

En 10 visites dans le Chaudron, Guingamp en est désormais à 2 nuls et 8 défaites. Mieux les 7 derniers Sainté-Guingamp se sont soldés par 7 victoires vertes. Sans chercher bien loin, il est très probable que Guingamp soit le seul club pro contre lequel l'ASSE affiche une telle série de victoires à domicile.

Les Verts et Le Basser, c'est pas la folle histoire d'amour. En 17 rencontres à Laval, les Stéphanois ne se sont imposés qu'une seule fois, en août 1979, alors que les deux équipes étaient en L1.

A l'époque, Johnny Rep et Dominique Rocheteau avaient renversé une situation bien mal embarquée. Menés 2-0 à la pause, les hommes de Robert Herbin avaient marqué 3 fois en deuxième période pour s'offrir leur seul succès en Mayenne.

Depuis, beaucoup de nuls et de défaites. Les Verts restent sur deux revers à Laval : les hommes d'Antonetti s'y étaient inclinés, en 2002 (1-0) puis en 2003 par le score de 2-0 malgré la remontée au terme de cette saison.

Comme ils l'avaient fait contre Annecy à Geoffroy et contre Paris à Charléty, les Verts ont battu Guingamp malgré 2 buts encaissés. 16 autres fois cette saison, Sainté a pris au moins 2 buts et ça s'est moins bien fini (11 défaites, 5 nuls).

Comme les Tango, qu'ils affronteront ce samedi à Laval, les Verts ont l'antépénultième défense de L2 (51 buts encaissés soit pile poil 1,5 par match).  Seuls les deux derniers du championnat Niort (58) et Nîmes (53) sont encore plus perméables.

S'ils veulent monter, les Verts devront impérativement se montrer plus solides. Sur les 68 équipes promues dans l'élite depuis le retour de la L2 à 20 clubs en 1998, 12 ont pris plus de 1,00 but par match, 5 d'entres elle avaient même dépassé la quarantaine mais aucune n'avait craqué autant que Sainté cette saison....

48 buts (1,26/match) : Troyes (2004-2005)
47 buts (1,24/match) : Strasbourg (2016-2017)
44 buts (1,16/match) : Caen (2013-2014)
41 buts (1,08/match) : Guingamp (1999-2000), Evian-Thonon-Gaillard (2010-2011)
40 buts (1,05/match) : Nice (2001-2002), Caen (2006-2007), Dijon (2010-2011), Lens (2013/2014)
39 buts (1,03/match) : Arles-Avignon (2019/2010), Metz (2015-2016), AJA (2021-2022)

L'ASSE de Robert Nouzaret est remontée en 1999 en ayant pris 38 buts, celle de Frédéric Antonetti avait retrouvé l'élite en 2004 en n'ayant concédé que 29 pions. On rappellera aussi que Laurent Batlles est monté en 2021 avec Troyes en ayant pris 36 buts. Soit 15 de moins que la saison actuelle qui n'est hélas pas encore finie car il reste 4 journées à disputer...

On aura noté que les 3 équipes actuellement en lice pour la montée sont également les 3 meilleures défenses : Le Havre (15 buts encaissés), Bordeaux (26) et Metz (30).

Moins souveraines depuis plusieurs semaines et défaites à Montauban pour la première fois de la saison de D2, les Amazones ont été promues dès hier grâce un énième faux pas de leurs rivales marseillaises (tenues en échec par Thonon). Sacrées à deux journées de la fin en ayant remporté 17 matches, concédé 2 nuls et subi 1 seul revers, les Vertes retrouvent l'élite qu'elles avaient quittée la saison passée en finissant bonnes dernières avec 7 petits points pris en 22 matches (17 défaites, 4 nuls, 1 victoire).

Mais ne nous voilons pas la fesse comme disait Jean-Yves, le plus dur commence pour les protégées de Laurent Mortel. Si la différence de niveau entre les deux premières divisions est déjà significatif chez les garçons, elle est encore plus marquée chez les filles. Et au plus haut nivau, il y a plusieurs sous-niveaux...  "Même si on a tendance à penser que l'écart se resserre, je crois qu’il y a encore trois ou quatre niveaux en D1 et presqu’autant en D2" déclarait le lucide entraîneur stéphanois le 26 avril dernier dans Le Midi Libre.

Mieux armée que les autres clubs de sa poule en D2, l'ASSE devra se battre pour ne pas faire l'ascenseur au terme d'une saison qui débutera le samedi 16 septembre 2023. On aura noté que les Vertes connaissent déjà 10 de leurs 11 futures adversaires : les vilaines, le QSG, le Paris FC, Fleury, Montpellier, Reims, Le Havre, Bordeaux et Guingamp ainsi que les promues lilloises. La 11e équipe qu'affrontera Sainté sera Rodez ou Dijon, Soyaux étant déjà relégué.