Diony veut prolonger à Angers
25/05 18:58
Près de 8 mois après s'être fait les croisés, Loïs Diony est entré en jeu dimanche dernier à Reims. L'ancien flop stéphanois exprime aujourd'hui dans Ouest-France son intention de prolonger l'aventure avec le rélégué angevin.
"C’est de l’émotion, du soulagement, je suis très heureux d’être revenu avant la fin de la saison. Mais c’est pesant, ça m’inquiète de ne pas avoir de contrat ni de salaire au 1er juillet. J’ai une famille et besoin d’argent pour vivre. Je dois retrouver un contrat au plus vite pour partir en vacances l’esprit libre. J’aime cette ville, ce club, je me sens bien ici : rester est ma priorité. J’espère qu’on trouvera un bon projet ensemble.
Si jamais ce n’est pas possible, à moi de trouver autre chose ailleurs. Dans le vestiaire, on se demande à quoi l’équipe va ressembler la saison prochaine, si on va se renforcer, garder la même ossature, s’il y aura un blocage au niveau du recrutement, quel rôle on va jouer en L2. J’espère qu’on sera fixé le plus rapidement possible. Si je dois rester, j’aimerais qu’on se batte pour la remontée immédiate."
Au complet pour étriper Caen
25/05 17:31
Laurent Batlles a convoqué un groupe sans surprise compte tenu de l'absence de blessé (hors ceux de longue durée).
Malgré sa béquille, Benjamin Bouchouari est bien présent, contrairement à Giraudon et Pintor, deux des perdants de cette fin de saison. Les 18 :
Larsonneur, Green
Appiah, Sow, Briançon, Nadé, Pétrot
Cafaro, Bouchouari, Moueffek, Chambost, Lobry, Fomba, Monconduit, Nkounkou
Wadji, Krasso, Bamba
Rabah Madjer a failli devenir Vert
25/05 13:49
Dans son autobiographie Des buts à ma vie parue ce mois de mai aux éditions Abatos, l'ancien président de l'ASSE André Laurent révèle que Rabah Madjer a failli devenir Vert. Extraits.
"Un jour, on me parle d’un magnifique joueur dont la renommée commençait à franchir les frontières de son pays, l’Algérie. Il s’agissait de Rabah Madjer. On m’indique qu’il y a une réelle opportunité de le faire venir à Saint-Etienne. Mais il faut se rendre sur place le plus vite possible. Je sollicite alors Pierre Guichard, qui me donne le feu vert pour utiliser l’avion privé de Casino. Je m’envole donc dès le lendemain avec Maurice Peltier, vice-président du club. Nous prenons rendez-vous dans un hôtel avec le joueur. Il se montre intéressé par le projet que nous lui proposons.
Nous convenons alors de nous revoir le même jour, en début de soirée. Madjer nous dit qu’il a un autre rendez-vous. Nous sortons ensemble de l’hôtel et nous rendons compte de sa popularité en Algérie. Il était assailli par des fans et signait les autographes en série… avec un tampon préparé à cet effet ! En guise d’autre rendez-vous, le joueur a vu entretemps les représentants du Matra Racing de Paris, alors dirigé par Jean-Luc Lagardère. Le club parisien avait alors des moyens financiers dont nous ne disposions pas. Il proposait au joueur un salaire trois fois supérieur à ce que nous pouvions lui offrir.
Par la suite, Rabah Madjer fit une grande carrière, dont les amoureux de football retiendront le but victorieux en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions, en 1987, avec le FC Porto face au Bayern de Münich. Il deviendra même Ballon d’Or africain et reste un mythe du sport de son continent."
Comme un certain Salif Keita, que Jean-Michel Larqué avait mentionné en commentant en direct ce fameux pion. "Oh, quel but de Rabah Madjer ! Du talon ! Ça me rappelle un certain Salif Keita. Mais là, la différence c’est que Rabah Madjer a marqué ce but en finale de la Coupe d’Europe."
CPA gagné ...
25/05 10:41
Avant d'aller défier le SM Caen chez lui, les Verts vont devoir faire mentir les stats, et en particulier celle qui montre qu'avec 24 buts, Caen est l'équipe de Ligue 2 ayant inscrit le plus de buts suite à un CPA (Coup de Pied Arrêté), pendant qu'avec 18 buts, Sainté est avec Nîmes l'équipe qui en a encaissé le plus de cette manière.
L'évangile selon Saint Thomas
25/05 10:34
En conférence de presse, le capitaine et taulier caennais Romain Thomas s’est livré hier sur la saison de son équipe et ses ambitions pour l’an prochain. On notera qu'il a donné quelques clés pour une fin de saison, une intersaison, et une prochaine saison réussies qu'on pourrait totalement reprendre à notre compte...
"Clairement, la 4ème place est un objectif. Ça serait super de terminer à cette quatrième place. En temps normal, cela nous aurait qualifiés pour les playoffs. Cela montrerait une belle progression par rapport à l’an passé. C’est important pour la saison prochaine de terminer le plus haut possible. Il faut gagner des matchs pour partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli, même si tout le monde avait envie de monter. Mine de rien, on n’est pas si loin dans le classement. On a manqué de régularité durant la saison. Il faut se rendre compte de la difficulté qui se présentait devant nous. Saint-Etienne était aussi un grand prétendant à la remontée en Ligue 1, ils n’ont pas réussi. Il y a beaucoup de clubs historiques derrière nous. Ce sera frustrant, peut-être, si on termine quatrième, mais ce sera une saison réussie à mes yeux.
Il y a eu des erreurs individuelles des défenseurs, mais c’est l’histoire d’un bloc équipe, d’un travail commun, d’avoir la même idée… On doit avoir la volonté de bien défendre avant d’attaquer. On a eu des failles à ce niveau-là. Le but n’est pas forcément d’être la meilleure attaque, mais de faire partie des deux, trois meilleures défenses en Ligue 2 pour réussir à monter en Ligue 1. Il y a une grande progression tactique et technique. Dans le jeu, il y a moins de déchet qu’en début de saison. Il y a toujours cette volonté de faire mieux. Si nous sommes la quatrième ou cinquième attaque de Ligue 2, c’est que ça fonctionne bien. Après, on a encore une marge de progression dans les derniers gestes, les dernières passes, pour déstabiliser les blocs bas qu’on a affrontés, notamment à domicile. On a fait des matchs nuls qu’on aurait pu transformer en victoires.
J’espère que le travail qu’on a fait cette année va nous servir pour la saison prochaine. Il y a une marge de progression encore importante. J’espère que la majorité de l’effectif sera là l’an prochain pour que l’on puisse s’appuyer dessus et que l’on continue notre chemin en avant. Il ne faut pas bâcler les fins de saison, parce que la suivante arrive très vite… Si jamais on part frustrés les uns, les autres, s’il y a des embrouilles parce qu’on lâche un peu et qu’on pense qu’on ne se verra plus, il faut se souvenir que trois semaines après, on sera encore dans le même vestiaire. C’est important de rester concentré, concerné jusqu’au bout pour être encore plus libéré pendant les vacances et se retrouver avec joie fin juin."
Etre footballeur, c'est la vie à l'envers
25/05 08:44
Ancien milieu de terrain des Verts (de 1996 à 1998), Jean-Christophe Thomas (58 ans) s'est confié à Ouest-France. Extraits.
"Je gère un gîte en Bourgogne, à Puligny-Montrachet. C’est la maison qui a vu ma famille du côté de ma mère arriver dans la région en 1875. C’était toujours resté dans la famille mais personne n’y vivait, il n’y avait ni eau ni électricité. Je l’ai rachetée en 2009. J'en ai fait une bâtisse avec intérieur haut de gamme, piscine et vue plongeante sur les vignes environnantes. J'y reçois toute l’année une clientèle à majorité étrangère. Des passionnés de vin venus pour moitié des États-Unis et d’Australie. Cela me permet aussi d’avoir des nouveaux clients pour la partie négoce de vin. Je travaille avec des vignerons, je suis un intermédiaire. J’achète, je revends. Je sollicite les clients pour savoir ce qu’ils veulent et je vais chercher en conséquent.
J'ai arrêté de regarder les matches de football, à quelques exceptions près. Par faute de temps, essentiellement. Mais je continue à être attentif aux résultats. Être footballeur, c’est la vie à l’envers. Dans une chronologie normale, on fait des études, on découvre un boulot, on devient performant, expérimenté, et on atteint le meilleur en fin de carrière. Nous, on commence par le pain blanc : on est beaux, jeunes, populaires et riches. Après de nombreuses années à Sochaux, j'ai gagné la Ligue des Champions avec l'OM, j'ai ensuite joué à Rennes, avant un dernier défi à Saint-Etienne tombé en D2. J'étais sur la pente descendante et ma rupture du talon d’Achille m'a conduit à mettre un terme à ma carrière.
Le problème, c’est qu’à part les blessures ou les défaites, on a vécu un métier qui ne procure que du plaisir. Le foot est un générateur d’émotions puissant. Pour celui qui recherche ça après sa carrière, c’est compliqué… C’est dans les vignes de mon enfance que j'ai puisé une nouvelle énergie. J’ai toujours apprécié cet univers. Cette appétence m’avait poussé à créer une société en négoce de vin au temps de ma carrière de joueur, même si la gestion était assurée par mon père. Je possède désormais trois hectares et me suis spécialisé en obtenant un brevet professionnel d’exploitation agricole à Beaune.
Ici en Bourgogne, ce qui fait le vin, c’est le terroir. La terre fait la différence. Entre deux vignes distantes de quelques mètres, avec un même cépage et la même façon de le vinifier, le vin n’aura pas tout à fait le même goût. Les détails me fascinent. Gestes à l’appui, j'aime mimer le processus de fabrication d’un tonneau et j'insiste sur son importance pour le produit final. En fonction du bois et de l’intensité du feu lors de sa fabrication, les parois auront un goût différent qui se transmet au vin. Même si parfois je rêve comme si j’étais encore joueur - des trucs cons, je prépare le match et je me rends compte qu’il me manque mes crampons - je me suis éloigné du monde du foot. Aujourd’hui, mon quotidien c’est le vin."
Champion Ryad !
24/05 23:53
Sur un énième penalty, Ryad Boudebouz a marqué hier le but du titre de champion de D2 saoudienne pour Al Ahli contre Al Qadisiya.
C'est le 3e joueur ayant pris part la saison dernière à la relégation des Verts en L2 à décrocher un trophée après Denis Bouanga (sacré champion de MLS avec Los Angeles) et Harold Moukoudi (champion de Grèce avec l'AEK Athènes). Lucas Gourna Douath sera très probablement le 4e ce dimanche : leader du championnat autrichien avec 6 points d'avance sur le Sturm Graz à 2 journées de la fin, le Red Bull Salzbourg a en outre une différence de buts hyper favorable (+44 contre +27).
Le seul bobo, c'est BB !
24/05 15:58
En conférence de presse à deux jours du débarquement en Normandie de ses troupes, le coach Batlles a confirmé que (presque) tout le monde était d'attaque pour défier Caen :
"Hormis les blessés de longue date (Charbonnier et Fall), l’ensemble de l’effectif est à ma disposition. Bien sûr, Louis Mouton est loin de pouvoir prétendre à jouer mais il est en reprise avec nous. Aujourd'hui, il n'ya qu'un seul petit doute avec Benjamin Bouchouari. Il a été victime d’une grosse béquille sur le match de QRM. Il n'a repris l’entraînement que ce matin car c’était vraiment douloureux."
Batlles a confirmé par ailleurs qu'il souhaitait rester dans la 1ère moitié du classement et a écarté l'idée de tester des choses pour les deux derniers matchs : "Confirmer notre place dans cette première partie de tableau serait intéressant. Ce serait valider notre très bonne deuxième partie de saison. On ne va pas changer grand chose. Il faut surtout valoriser ce qu’on a fait depuis le mois de janvier, essayer de s'améliorer aussi car on a des progrès à faire dans notre système. On a des choses à mettre en place défensivement comme offensivement.
C'est Caen qu'on va où ?
24/05 11:07
Auteur d'une bonne saison, mais n'ayant pas pu jouer la montée, le SM Caen prépare déja l'avenir, alors qu'il reste deux journées de championnat.
Selon la presse locale, les négos vont bon train au sein de l'effectif. Ainsi, très en vue ces derniers matchs (il a été passeur décisif pour la 5ème fois de la saison contre Amiens le we dernier), l'attaquant Yohan Court, en fin de contrat en juin pourrait finalement rempiler si on en croit son directeur sportif Yohan Eudeline : "Il arrive à 33 ans, il est apprécié du vestiaire, il est professionnel. C’est un joueur important au comportement exemplaire. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal. Il y a une envie réciproque. On discute avec lui pour voir comment nous allons avancer. Je lui ai dit la saison dernière que c’était un garçon, pour moi, capable de prolonger un an tous les ans."
Les discussions avancent aussi pour une autre satisfaction de la saison caennaise, le gardien Anthony Mandrea, en fin de contrat dans un an : "Je me plais ici, je suis très content ici. On verra ce que l’avenir nous dira. On est en discussion."
Au delà des joueurs, le club se penche sérieusement sur la succession de Stéphane Moulin, qui a officiellement confirmé son départ en fin de saison. Le nom de Bruno Irles circule avec insistance pour le remplacer, mais le directeur sportif a démenti : "Le président n’a appelé aucun coach depuis l’annonce du départ de Stéphane Moulin. Idem pour moi. On ne va pas contacter un coach dans l’urgence."
Compte tenu du contexte (le stade D'Ornano s'annonce à guichets fermés pour le baisser de rideau de Malherbe à domicile), et de la forme caennaise, il serait surprenant, malgré ces tractations, que les Verts affrontent un adversaire en roue libre vendredi (20h45).
Jessy prêt à jouer la prolongation à Troyes
24/05 07:18
Troisième dans la hiérarchie des gardiens troyens (derrière Gauthier Gallon et Mateusz Lis), Jessy Moulin (37 ans) n'a pas joué la moindre minute cette saison en match officiel et ne s'est assis que 8 fois sur le banc. Mais l'ancien portier stéphanois, dont l'investissement est très apprécié à l'Estac, est en discussions avancées pour prolonger son contrat avec le relégué aubois. Il a donc de bonnes chances de recroiser la route des Verts la saison prochaine en L2.
Tchouki les a cuits
23/05 21:45
Alain Michel n'est pas le seul ancien entraîneur stéphanois à avoir flingué une saison verte par une préparation physique trop lourde. 18 ans avant, Jean Djorkaeff en avait fait de même, comme le rappelle l'ancien président stéphanois André Laurent dans son autobiographie Des buts à ma vie parue ce mois de mai aux éditions Abatos. Extraits.
"A mon arrivée à l’ASSE, il me fallait trouver un coach solide pour encadrer cet ensemble hétéroclite de joueurs. Je me tournais vers la Ligue Nationale de Football et son président Jean Sadoul. Il m’orienta vers Jean Djorkaeff qui venait de finir major de sa promotion d’entraîneurs. Je l’invitais rapidement à déjeuner, lui présentai le défi, qu’il accepta de relever. Nous avons convenu d’un contrat de deux ans. J’étais relativement content d’avoir trouvé un entraîneur car le club était en ruines et la crise lui avait conféré une très mauvaise image. Bref, personne ne voulait venir, d’autant que je débutais dans le football de haut niveau. Personne ne me connaissait dans ce milieu, ni ne me faisait donc confiance. Je n’y avais encore aucune crédibilité.
Nous avons organisé le stage d’avant-saison au Chambon-sur-Lignon. Djorkaeff était un vrai dur physiquement. Il poussait ses hommes dans leurs retranchements. Je ne me permettais pas d’intervenir dans son programme, mais il me semblait bien qu’il y allait trop fort. Et effectivement, lorsque la saison a commencé, les joueurs étaient complètement cuits ! Le début de championnat a été terrible. Après un premier nul à Laval, nous avons perdu sur notre pelouse face à Lens. Ce n’était pas la meilleure façon de se mettre en confiance ni de nous mettre le public dans sa poche. Nous avons gagné deux de nos dix premiers matches seulement, avant de redresser un peu la tête. Mais dans l’ensemble, la saison a été très pénible.
Jean Djorkaeff était un sportif de haut niveau, mais sa communication avec ses joueurs était difficile. A tel point que, petit à, petit, j’assistais souvent à la collation d’avant-match. A la mesure que la saison avançait, les résultats n’étant pas au rendez-vous, l’entraîneur était de plus en plus tendu. Alors, souvent, je prenais la main pour tenter de faire passer des messages de motivation. Malgré tous nos efforts conjugués, l’équipe continuait à plonger. Fin mars, nous avons connu une terrible humiliation à Bordeaux, la grande équipe française du moment, emmenée par Giresse et Tigana sur le terrain et Aimé Jacquet sur le banc. Nous avons été laminés 7-0. Même le président girondin Claude Bez était malheureux pour moi…
Dans la foulée, en rentrant à Saint-Etienne, j’ai vu Jean Djorkaeff. Nous avons convenu que ça n’allait pas et nous nous sommes séparés. Je garde de ce premier entraîneur avec qui j’ai travaillé le souvenir d’un gentleman, « bon élève », respectueux mais sans doute pas programmé pour faire ce métier à ce niveau. Nous avons fini la saison avec Robert Philippe, déjà au club. Nous avons terminé à la 18e place et nous sommes descendus en deuxième division à l’issue d’un barrage face au Racing Paris. 0-0 à Colombes à l’aller, terrible défaite 2-0 à Geoffroy-Guichard au retour.
Cette descente, après des années de gloire, a bien sûr été très durement ressentie au club et dans toute la ville. Mais dans le contexte agité qui régnait à l’époque, pouvait-elle réellement être évitée ? En utilisant une expression imagée, on pouvait dire que l’avait ASSE piquait du nez depuis des mois et menaçait de s’écraser. Le club ne ne se crasha pas mais il se posa en deuxième division avec beaucoup de dommages mais sauvé."
Puel, un truc de fou !
23/05 20:31
Libre depuis qu'il s'est fait virer de Sainté en décembre 2021, Claude Puel s'est confié hier au quotidien suisse 24 Heures. Extraits.
"Même dans les moments de tension extrême, je suis toujours resté moi-même. Personne ne m’a jamais dicté quoi que ce soit. À part Pep Guardiola, très peu d’entraîneurs peuvent le dire. Quand je relève un défi, je veux pouvoir le faire comme je le souhaite. Je peux me remettre en question, avoir des doutes, c’est dans ma nature. Mais je ne supporte pas qu’on m’impose quelque chose.
J’aurais pu succéder à José Mouriho à Porto, cette grande opportunité m’aurait ouvert de sacrées portes. En général, n’importe quel entraîneur saute sur une telle opportunité. En un sens, je préférais avoir quelque chose à bâtir, même sans moyens, dans le rôle de David contre Goliath – ça, j’aime bien. C’est mon côté compétiteur, qui aime l’adversité. Quand quelque chose ne semblait pas réalisable, ça me motivait. C’est un truc de fou, en un sens.
Partout où je suis passé, on a construit, joué au ballon. Parfois, ma façon de protéger mes joueurs, mes dirigeants, s’est retournée contre moi. Quand les résultats ne suivent pas, on cherche un responsable. Si l’entraîneur n’en désigne pas, c’est lui. Comme le disait Jacques Devismes, qui m’a formé: «Entraîner, c’est tout donner et ne rien attendre.» J’ai pris ça avec moi. J’ai souvent développé les autres au détriment de ma personne et de ma carrière.
Je ne me suis jamais vendu. Aujourd’hui, pas mal de jeunes entraîneurs, après quatre ou cinq résultats moins bons, vont dire dans la même phrase qu’ils assument et que leurs joueurs n’ont pas respecté les consignes. Tout ça pour se protéger. Le vrai entraîneur de haut niveau ne se décharge ni sur son club ni sur ses joueurs. Même dans la tourmente, même quand il va se faire virer. J’ai accepté de prendre pas mal de coups pour protéger les autres.
À partir du moment où j’étais convaincu par un projet, je prenais mon petit bâton de pèlerin, je mettais ma casquette et j’y allais à fond. Les critiques, l’adversité, ça a toujours été un moteur. J’ai trouvé le bonheur dans mon accomplissement, le plaisir de développer des joueurs et des clubs.
Pour avancer, il faut de l’exigence, donc je peux être très chiant. Parce que j’en veux toujours plus et que ça doit être pareil pour mes joueurs. Sur tous les jeunes que j’ai sortis ou fait progresser, beaucoup, à un moment donné, manquaient de quelque chose – même Virgil van Dijk, à Southampton. Je ne suis pas obtus, c’est le contraire.
Je veux que mes joueurs avancent. Au début, quand j’en voyais un rigoler après avoir perdu un petit jeu à l’entraînement, ça me rendait fou, j’avais envie de l’accrocher au porte-manteau. Puis j’ai pris du recul, j’ai réalisé qu’il fallait accepter que certains n’avaient pas la même culture de la gagne. Il fallait leur parler, leur tendre la main.
Après avoir fait du non-stop entre l’âge de 15 ans et mon départ de Saint-Étienne, je profite de ma famille. Je prends du recul. J’ai envie de revenir, mais pour du haut niveau, avec des ambitions. J’ai déjà pris des clubs mal classés pour les remonter. Là, j’aurais envie d’un vrai potentiel au départ – raison pour laquelle j’avais postulé pour la sélection belge. On verra si j’en ai l’occasion. Si la Suisse se présente, pourquoi pas ? Je ne dis pas que je ne repartirai pas. Mais je me donne la possibilité de ne pas repartir. C’est ça, la liberté."
Cafaro, c'est le plus beau ?
23/05 17:19
Mathieu Cafaro, arrivé au club à l’été dernier, en prêt, en provenance du Standard de Liège (Belgique) en est à 5 buts sous le maillot vert, après sa dernière (belle) réalisation face à QRM le week-end dernier.
Mais c’est son but, inscrit le 4 Février dernier, à domicile lors de la 22ème journée de championnat face à Annecy (victoire 3-2) qui est retenu pour le trophée UNFP du plus beau but de Ligue2.
Cette splendide voléé du droit, devra faire mieux que la frappe du bastiais Ducrocq (face aux Verts !), ou du retourné acrobatique du nimois Koné. 2 autres jolis buts seront aussi de sérieux candidats : La voléé du guingampais Livolant et la « kazhri » du niortais Olaitan.
Quel but, parmi ces 5 sortira vainqueur ? Réponse le dimanche 28 Mai.
Leur hic c'est Grbic
23/05 17:18
Vainqueur surprise au Havre hier (2-0), le Valenciennes de Debuchy (entré en jeu à un quart d'heure de la fin), qui sera notre dernier hôte dans le Chaudron (vendredi 2 juin), s'est replacé dans la course au maintien.
14ème avec un point d'avance sur le premier relégable, Pau, VA ne sera peut-être pas sauvé quand il viendra à Sainté : cela dépendra en partie de son résultat ce vendredi contre Grenoble, mais dans tous les cas, les Nordistes devront probablement faire sans leur buteur Adrian Grbic (auteur de 9 buts en 12 matchs depuis son arrivée cet hiver) qui s'est blessé hier aux ischios.
Saint-Etienne is les Verts
23/05 07:28
Ancien entraîneur du Castres Olympique et venant de renforcer le staff d'Eddie Jones, Pierre-Henry Broncan rappelle au site sportif australien The Roar que pendant la Coupe du Monde les Wallabies auront leur camp de base dans une ville connue avant tout pour son équipe de football.
"Saint Etienne is les Verts, a football city, but the most important thing is to be in a good environment to work very hard and prepare very well our games. We are there to win the Rugby World Cup, not to visit my country. I am focused on my job and I want to give my all for my new country, I want the Wallabies to win the Rugby World Cup and for that we will work very hard."
Coupez Court !
23/05 07:01
Formé chez les vilains, l'attaquant caennais Yoann Court évoque la réception des Verts (ce vendredi à 20h45) dans le quotidien Ouest-France.
"On sort d'un bon match contre Amiens, on a su réagir après le but encaissé comme on l’a fait toute l’année. On a répondu présent, on a montré qu’on était des compétiteurs. La victoire est méritée, on a mis des beaux buts. Contre Saint-Etienne, le stade sera plein, il faudra faire un grand match pour remercier nos supporters. On doit faire plaisir à nos familles, aux supporters et aussi à nous."
D'Ornano à guichets fermés ?
22/05 22:56
Sans surprise, Ouest-France annonce une affluence des grands soirs vendredi à Caen pour la réception des Verts.
"Pour la deuxième fois de la saison, après la réception du Havre (1-2) le 29 avril, le SM Caen va jouer à guichets fermés. Au moment d’accueillir un Saint-Etienne redevenu redoutable, vendredi 26 mai (20 h 45), plus de 20 000 personnes seront attendues au stade Michel-d’Ornano, pour la dernière à domicile de Stéphane Moulin et de la saison. Moins de 2 000 billets restent à vendre pour la rencontre."
Pour rappel, l'ASSE reste sur 3 victoires dans cette enceinte. La dernière en date, le 16 mars 2019, avait tourné à l'humiliation pour les Malherbistes. Les protégés de Jean-Louis Gasset s'étaient en effet imposés 5-0 grâce aux buts de Romain Hamouma, Robert Beric, Anraud Nordin, Lamine Ghezali et Arnaud Nordin.
Josuha n'a pas voulu jouer la prolongation à Wolfsburg
22/05 22:13
Après neuf saisons passées chez les Loups, Josuha Guilavogui s'apprête à disputer samedi (15h30) le dernier match de sa carrière sous les couleurs de Wolfsburg face au Hertha Berlin. L'ancien milieu de terrain stéphanois s'est confié à cette occasion à la Pravda. Extraits.
"Ils auraient voulu que je prolonge, ils espèrent encore d'ailleurs, le coach veut que je reste. C'est très important d'entendre ça, mais c'est une décision personnelle. C'est le moment de partir, même si j'ai un temps de jeu conséquent (25 matches cette saison, toutes compétitions confondues), mais qui ne l'est pas assez à mon goût. Je vais avoir 33 ans, je veux un projet où je vais passer encore plus de temps sur le terrain et m'éclater. Je veux vivre mon expérience à fond. Et après je vais arrêter. Mais ce sera ma décision d'arrêter, je ne veux pas que ce soit un entraîneur qui me mette sur le banc.
En Bundesliga, j'ai appris à devenir un joueur de football professionnel. J'ai appris à faire de ce sport un métier. Attention, j'ai toujours été sérieux, mais c'était un sport pour moi. J'ai appris à devenir encore plus professionnel. Il y a une culture de tout donner ici, de gagner à tout prix. J'ai appris à tout donner dans la semaine par exemple. En France, on gère un peu la semaine, pour tout donner le week-end. En Allemagne, tu donnes toute la semaine.
C'est possible de me retrouver en Arabie Saoudite, quand on voit l'intérêt qu'ils ont pour les superstars avec Cristiano Ronaldo, Messi, Busquets, Modric... C'est un Championnat qui va prendre de l'ampleur. Il y a Marcel Tisserand, que je connais très bien, qui est là-bas (Ettifaq FC) et qui s'éclate, j'ai mon grand frère Bafé Gomis qui a passé plusieurs années là-bas aussi (quatre ans à Al Hilal). Après, J'aurais pu rester en Bundesliga, mais je ne me voyais pas jouer contre Wolfsburg la saison prochaine, face à mes amis. Je pense que mon aventure européenne est sûrement terminée.
Je ne sais pas encore si je vais jouer comme Dante, que je considère comme mon frère, jusqu'à 40 ans. Je ne pense pas être entraîneur car c'est un métier très difficile. Tu gagnes un match, tu es content, tu perds la semaine d'après parce que ton joueur a tiré sur le poteau, tu te prends la tête. La durée de vie varie entre 18 et 36 mois et je ne sais pas si je suis prêt à bouger tout le temps. Je me vois plus dans le management. Puis je veux aussi poursuivre mon engagement citoyen. J'ai créé une fondation avec un orphelinat en Guinée c'est ma responsabilité. Ça me lie spirituellement, ça me donne beaucoup de plaisir et de fierté."
Othman perd contre l'Angleterre
22/05 21:56
L'Angleterre a battu la Tunisie 1-0 ce soir à La Plata (Argentine) en Coupe du Monde U20. Titulaire mais peu en vue, Jibril Othman a cédé sa place à la 63e minute. L'attaquant stéphanois défiera l'Irak le jeudi 25 mai à 23h00 puis l'Uruguay le dimanche 28 mai à 20h00.
Thual abonnement
22/05 21:30
Abonné aux Verts, Olivier Thual arbitrera l'ASSE pour la 5e fois de la saison ce vendredi soir lors de l'avant-dernière journée de L2. Le vétéran brestois, qui fêtera en juillet ses 47 ans, a en effet officié à Metz le 7 novembre (défaite 3-2), à GG contre Laval le 10 janvier, (victoire 1-0), à Nîmes le 20 février (victoire 2-1) et dans le Chaudron contre Guingamp le 6 mai (victoire 3-2).
La Divette va refaire la fête
22/05 21:21
La Divette de Montmartre, le bar préféré des supporters stéphanois exilés à Paris, était fermée depuis le mois de novembre dernier, après que les trois héritiers des murs de ce café aient signifié à Serge Vial, le propriétaire du fond de commerce, leur intention de récupérer le bâtiment.
Les choses ne vont finalement pas se passer ainsi car le mythique repère des supporters stéphanois dans la capitale, devrait rouvrir en cette fin de saison. Serge Vial l'a annoncé sur les réseaux sociaux. Il a également confirmé la nouvelle, à la rédaction de TL7 : "Une semaine avant le rachat du fond de commerce, l'un des héritiers s'est rétracté. Et l'aîné, qui voulait tout racheté à son compte, n'a pas réussi à me payer la somme qu'ils me doivent. Donc je vais être obligé de rouvrir, car j'ai conservé les clés, et je continue à payer un loyer, alors que je n'ai pas d'entrée d'argent. J'ai donc dû contracter un prêt, ce n'est pas normal à 70 ans"
TL7 précise que ce conflit avec les propriétaires pourrait durer au moins deux ans, si la procédure va en justice, comme le prévoit Serge Vial. Ce qui veut dire que la Divette devrait rouvrir au moins pour les deux prochaines saisons, "mais de manière plus light, peut-être seulement pour les matchs, pas le dimanche", ajoute Serge Vial.
Quant à savoir à quoi ressemblera le décor, impossible de le savoir indique-t-il, lui dont la priorité actuelle est de retrouver des tireuses à bière ! Allez Sergio, on compte sur toi !
Caen canne rarement à Malherbe
22/05 16:37
Vendredi, les Verts iront défier le 5ème du championnat pour l'avant-dernière journée de la saison.
Le mot défi est particulièrement approprié, tant les Normands sont solides chez eux : ils sont en effet 2è de L2 à domicile avec 11 victoires, 5 nuls et seulement 2 défaites. Ils ont l'habitude d'y marquer beaucoup : 31 buts en 18 matchs, soit la meilleure attaque à domicile derrière ... les Verts.
Moralité il faudra que nos pistons chassent - plus efficacement que ces dernières semaines - les courants d'air dans leur dos...
Neyou dans le grand huit !
22/05 10:35
A une journée de la fin de la saison, le Leganes d’Yvan Neyou connaît son avenir : bien calé dans le ventre mou (12é sur 22), il participera encore l’an prochain à la Secunda Division en Espagne.
Pour Neyou prêté au club et sous contrat avec les Verts encore un an, tout reste flou.
Mais sa nouvelle titularisation hier contre le FC Andorra (1-1), sa huitième consécutive, peut lui laisser espérer qu’il aura des propositions pour la saison prochaine.
Réponse à partir de samedi soir à l’issue de la dernière journée qui verra Leganes aller à Grenade défier le leader et déjà promu en Liga.
Mandréa veut faire un exploit contre les Stéphanois
22/05 08:12
Trompé dans le temps additionnel par Gaëtan Charbonnier le 30 décembre au match aller, le gardien algérien Anthony Mandréa caresse le fol espoir de garder sa cage inviolée ce vendredi soir, alors que les Verts, meilleure attaque du championnat, ont marqué lors de chacun de leurs 15 derniers matchs de L2.
"Contre Saint-Etienne, on devra confirmer qu’on est l’une des meilleures équipes à domicile, même si ce ne sera pas simple face à une équipe qui fait une grosse deuxième partie de saison. J’en suis à 8 clean sheets, j'aimerais terminer la saison à 10" déclare en effet dans Ouest-France le portier malherbiste.
Lolo a repositionné Krasso
22/05 07:33
Comme le rapporte Le Progrès du jour, Laurent Batlles a expliqué en conférence de presse pourquoi il a délaissé son losange habituel pour un carré contre QRM.
"On a regardé ce que les autres équipes avaient mis en place pour contrer JP. On a choisi de jouer comme ça et de le faire reculer un peu, ce qui lui permet d’avoir plus d’espace. Il aime bien être décalé sur le côté droit pour rentrer sur son pied gauche. C’est lui donner une certaine facilité et un peu plus d’espace. Ça en ouvrait aussi à d’autres, comme Ibra, si l’adversaire venait le chercher. Par ailleurs on voulait être un peu plus costauds que d’habitude en mettant les pistons plus bas. C’était important de prendre moins de ballons dans le dos, de ne pas ouvrir l’espace entre le central et le piston. On l’a bien fait par moments, moins bien une ou deux fois."
Panos va y rester, Ghezali espère la quitter
22/05 07:05
Le latéral droit Mickaël Panos (26 ans), qui a joué 18 matches en L2 roumaine cette saison sous les couleurs de Csikszereda, évoluera encore dans cette division la saison prochaine mais sous un autre maillot. Celui qui avait joué 45 matches en équipe réserve stéphanoise sous les ordres de Laurent Batlles s'est en effet engagé avant-hier avec le CSC 1599 Selimbar.
De son côté, Lamine Ghezali espère quitter la L2 roumaine et jouer la saison prochaine dans l'élite du pays natal de Banel Nicolita. S'il a été battu 4-1 hier par le CSMS Iasi, l'attaquant de 23 ans a claqué à cette occasion son 10e pion de la saison (le 9e en championnat) pour le Dinamo Bucarest, qui affrontera en barrage Arges (antépénultième de L1 roumaine).
Galtier dépasse Puel
21/05 22:48
Vainqueur 2-1 ce soir avec le QSG à Auxerre, Christophe Galtier est devenu le troisième coach de l’histoire de la Ligue 1 à remporter 100 matches à l’extérieur, après Albert Batteux (138) et Guy Roux (105). Comme le souligne Opta, Galette devance désormais un certain Claude Puel (resté bloqué à 99).
Champion KMP !
21/05 22:13
Pour la première fois de son histoire, l'Aris Limassol a été sacré ce dimanche champion de Chypre. Même s'il n'a joué que 67 minutes cette saison pour ce club après s'être fait les croisés pour la 3e fois, Kévin Monnet-Paquet, qui fêtera dans 3 mois ses 35 ans, remporte le second titre titre de sa carrière, 14 ans après avoir été sacré champion de L2 avec le RC Lens.
Des soucis pour les U15 à Annecy
21/05 21:41
Décidément, le FC d'Annecy est, cette année, la bête noire des jeunes Stéphanois. La journée d'aujourd'hui le confirme car les U15 ont subi en Haute Savoie la loi des Anneciens sur le score de 3 à 0.
Les Verts, coachés aujourd'hui par Kevin De Jesus, ont attaqué le match tambour battant avec quelques situations intéressantes, des décalages qui mettent à contribution le gardien adverse. Ils allaient cependant baisser de pied aux alentours de la 25ème minute. Les Anneciens suite à une transition rapide obtenaient un corner qu'ils jouaient à deux. Les Stéphanoismanquaient de réactivité et se faisaient surprendre par un tir dévié (Annecy-ASSE : 1-0, 30ème). C'était le score à la mi-temps.
Les Verts se reprenaient mais avaient du mal à trouver des décalages pour conclure. Ils s'exposaient aux contres d'un adversaire qui, lancé dans le dos de la défense verte, venait faire le break. (Annecy-ASSE : 2-0, 53ème).
Alors que le match touchait à son terme, les défenseurs stéphanois géraient approximativement la profondeur, et les Hauts-Savoyards enfonçaient le clou. (Annecy-ASSE : 3-0, 76ème).
La composition : Colombet - Cros, Granier, Mical, Teillol - Charros, Poyet (N.Moulin, 40ème), Eymard - Yvars, Chakroun (Patry, 40ème), Nativoha.
Les U14, quant à eux, sous la conduite de Jean-Philippe Primard, l'ont emporté par 4 à 1.
Les U13 battus par les vainqueurs du Mondial pupilles
21/05 19:50
Les U13 de Philippe Durieu se sont inclinés en quart de finale de ce Mondial pupilles de Plomelin face au futur vainqueur de l'épreuve, le Toulouse FC qui a disposé en finale de Montpellier par 2 à 0.
Philippe Durieu revient pour Poteaux Carrés sur ce magnifique tournoi : " Nous avons perdu aux tab contre Toulouse à l'issue d'un match moyen et d'une prestation pas très convaincante de notre part. La plupart des matchs de phases finales se sont terminés ainsi par un match nul suivi de la séance de tirs au but. Le gardien toulousain a fait un magnifique arrêt du pied et nous perdons 4-3.
C'est un très beau tournoi pour les jeunes, très relevé avec pratiquement tous les clubs pros. On note un engouement extraodinaire avec 4 à 5000 personnes pour les finales. C'est une organisation parfaitement huilée.
J'avais intégré dans l'équipe des jeunes qui vont nous rejoindre dans les prochaines années et qui ont signé un ANS pour l'ASSE : trois de région parisienne, un de Savoie et un du Sud. Ce sont de réels renforts, bien dans l'état d'esprit. Cela me contraint à laisser des joueurs à la maison mais comme on participe à plusieurs tournois, chacun y trouvera son compte. Nous avons participé au Tournoi de Joinville et en fin de mois nous ferons un tournoi en Corse.
Je suis satisfait de l'accueil exceptionnel ici. Les jeunes étaient dans des familles d'accueil et nous avons eu d'excellents retours. Ce sont de belles rencontres. J'ai été frappé par l'engouement autour de l'ASSE, même loin du Forez. On a vu énormément de supporters verts autour du stade. C'est vraiment une force à conserver.
Habituellement, les U13 devraient jouer à 8 sur un demi-terrain. Mais nous, nous sommes sortis du championnat de la Loire et jouons à 11, ce qui fait progresser plus rapidement les garçons. Je cherche donc des matchs amicaux contre des autres clubs pros ou des U14. Bon an, mal an, j'arrive à me faire une sorte de championnat à 25 ou 26 matchs. Avec les tournois, c'est une saison bien remplie. Je commence à avoir un bon réseau, vu que je suis à la préformation depuis environ 23 ans. Mais cela nécessite une organisation minutieuse."