Les U12 s'illustrent à la Coal Cup

21/05 19:19

Ce que l'on pourrait aisément appeler le Mondial des U12 se déroulait ce week-end au complexe Etienne Berger de St Genest Lerpt. Les U12 de Romain Marée y ont fait excellente figure, face à de prestigieux adversaires, ne s'inclinant qu'en 1/4 de finale contre Benfica, le futur vainqueur, comme leurs aînés U13 battus à Plomelin, en quarts, par le futur vainqueur Toulouse. 
En phase de poules, ils ont successivement battu le PSV Eindhoven (2-1), Wakatake Group (1-0), la Juventus Turin (2-0), fait le nul contre RB Leipzig (1-1), Sporting Portugal (1-1) et Andrézieux (1-1), été battus par l'AS Monaco (1-0). Ils ont terminé à la 3ème place de leur groupe, devancés par Monaco et le Sporting Portugal.
Dans la 2ème phase de poules ils ont battu Liverpool (3-0), le Sparta Prague (2-0) et se sont inclinés contre Valencia (1-0) pour terminer à la 2ème place de leur groupe derrière Valencia. 
En quart de finale, ils ont été battus par Benfica (2-0) le futur vainqueur du Tournoi. En phase de classement, ils ont concédé le nul contre Hajduk Split (0-0) et été battus par le FC Porto (1-0). Ils terminent donc à la 8ème place de ce magnifique tournoi. 

Honorat et Camara renversent les Bougnats

21/05 18:09

S'ils ont de fortes probabilités de jouer contre Concarneau la prochaine saison de L2, les Verts n'auront pas la chance de se déplacer deux fois dans le Finistère. Alors qu'il était mené par Clermont, le Stade Brestois a en effet remporté cet après-midi à Francis Le Blé un succès synonyme de maintien dans l'élite.

Aimant décidément tromper ses ex (il a claqué 2 pions contre Nice, 2 contre Sainté et mis son 2e but contre les Bougnats), Franck Honorat a égalisé deux minutes après l'ouverture du score des visiteurs. Celui qui n'avait pas trouvé le chemin des filets en 19 matches sous le maillot vert a donc scoré pour la 25e fois dans l'élite sous le maillot rouge et blanc...

Juste avant de céder sa place, il a donné un caviar à Mahdi Camara mais ce dernier a raté cette balle de break. Le joueur prêté cette saison par l'ASSE a mangé une biscotte dans le temps additionnel pour s'être chauffé avec Johan Gastien.

Ravi d'échapper à une deuxième relégation consécutive, l'ancien capitaine des Verts devrait selon tout vraisemblance poursuivre son aventure en Bretagne, son option d'achat ayant été automatiquement levée par le Stade Brestois du fait de son maintien.

Selon Le Progrès, l'option d'achat est de l’ordre de 3,25 M€ (plus un pourcentage à la revente).

Les Amazones ne sont pas encore championnes

21/05 16:58

Il est temps que la saison se terminent pour les Amazones ! Défaites à Mautauban lors de la précédente journée mais promues grâce à un faux pas de l'OM contre Thonon, les Vertes se sont à nouveau inclinées cet après-midi sur le terrain des Phocéennes.

Comme le LOSC a remporté son derby à Lens, les protégées de Laurent Mortel devront très probablement battre Albi dimanche prochain à Salif-Keita pour remporter le titre honorifique de championnes de D2, les Lilloises recevant la modeste équipe de Brest (8e sur 12).

Gignoux - Tapia, Blanchard, Anglais, Romanenko - Otu, Legrout (Archier, 83'), Bataillard (Cissé, 74') - Okoronkwo (DePriest, 60'), Caputo, Browne.

Les U13 s'arrêtent en quart du Mondial pupilles

21/05 12:18

Ce matin se déroulaient les quarts de finale du Mondial pupilles de Plomelin. Les Verts de Philippe Durieu, après leur victoire, hier, en 8èmes contre le Stade Rennais (0-0, 6-5 aux tab) se mesuraient au Toulouse FC.

A l'issue d'un match serré, le score était nul et vierge à l'issue du temps réglementaire et c'est les tirs au but qui départageaient les deux formations. Malheureusement les Verts, malgré le soutien de nombreux supporters, se sont inclinés par 4 à 3. Les Toulousains rencontreront Dijon en 1/2 finale alors que l'autre match opposera Marseille à Montpellier. 

Pour l'anecdote, rappelons le prestige de ce tournoi qui a vu passer de nombreux jeunes devenus professionnels par la suite. Citons Thierry Henry (avec l'US Palaiseau en 1992), Kingsley Coman et Presnel Kimpembe (avec le PSG en 2008), Edouardo Camavinga (avec le Stade Rennais en 2015), Dimitri Payet (avec le HAC en 2000), Samir Nasri (avec l'OM en 2000), Florent Sinama-Pongolle (avec le HAC en 1997), Petr Cech (avec Plzen en 1994 et 1995), Miralem Pjanic (avec Metz en 2003), Joe Allen (avec Crymych en 2002 et 2003).  

Casino n'a pas encore assuré son maintien

21/05 11:40

Rappelant les liens historiques de Casino avec l'ASSE, Le Monde pointe dans sa dernière édition les vives inquiétudes qui entourent le sort du groupe de distribution. Extraits.

"Implanté en face de la gare de Châteaucreux, à Saint-Etienne, le siège mondial du groupe de distribution Casino proclame son slogan sur la façade de son immeuble design : « Forever ». Avec sa traduction française homophone : « #forts et verts ». La référence, intimement liée à l’histoire de la cité minière, fait allusion à la couleur du club de football légendaire et tient du mantra, en pleine période d’incertitude sur la reprise du Groupe Casino.

La couleur verte vient de l’adresse de sa première implantation, rue des Jardins. Au début du XXe siècle, le groupe a fondé l’Amicale des employés de la société Casino, en même temps qu’il multipliait les succursales. Le modèle social, inspiré des utopies de la révolution industrielle, prévoyait système de retraite et progression interne des carrières.

L’amicale est devenue la célèbre Association sportive de Saint-Etienne (ASSE), au panache inégalé et au stade mythique, portant le nom de Geoffroy Guichard, fondateur de la première épicerie Casino. Alors que l’équipe de football a été reléguée en deuxième division en 2022, Casino, perclus de dettes, peut-il sombrer ?

« Personne ne veut croire que Casino peut disparaître, tellement la marque est liée à l’histoire de la région. Mais les salariés sont inquiets. Nous n’avons aucune assurance que le siège du groupe ne soit pas dans la balance des négociations qui s’engagent », confie Guillaume Touminet. Le représentant syndical (CFDT) auprès de la direction Casino France a tiré le signal d’alarme il y a quatre ans. 

La direction se veut rassurante sur le maintien du groupe dans son berceau régional. "Casino a toujours été très fortement ancré dans la Loire. Le groupe emploie plus de 3 000 personnes dans le département. Il draine tout un système économique », rappelle Magali Daubinet-Salen. En poste depuis avril, la nouvelle directrice générale de Casino est un pur produit maison.Native du Forez, fille d’un ancien député local, l’ancienne directrice des achats a gravi tous les échelons en interne, conformément à la tradition managériale du groupe.

Avec 7 100 emplois dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et 127 magasins dans le seul département de la Loire, l’enseigne reste un acteur prédominant de l’économie stéphanoise. Une histoire patriarcale structurante, comparable à Michelin à Clermont-Ferrand, ou Peugeot à Sochaux (Doubs). Le groupe finance une vingtaine d’associations locales, avec une forte tendance caritative.

Outre 500 000 euros annuels de dons, sa fondation participe à plusieurs programmes de recherche de l’université Jean-Monnet de Saint-Etienne. Il siège dans plusieurs gouvernances économiques, distillant une influence discrète. Quant au sponsoring en faveur du club de football, le montant est gardé secret par contrat, mais "il a été maintenu au même niveau, en dépit de la descente en deuxième division, preuve de la fidélité et de la solidité de l’engagement de Casino", assure la direction de la communication.

« La question du maintien du siège de Casino à Saint-Etienne revient de façon lancinante à chaque période difficile, à chaque changement de direction. Ce serait une très mauvaise nouvelle », estime le premier adjoint au maire de Saint-Etienne Jean-Pierre Berger, qui n’imagine pas le départ du groupe. « Jean-Charles Naouri avait pris en compte le lien affectif avec la ville dans sa décision de maintenir le siège ici au début des années 2000 », se rassure l’élu municipal.

Les descendants de Geoffroy Guichard sont moins convaincus. Ils gardent en mémoire l’image de Jean-Charles Naouri, à l’enterrement d’Antoine Guichard, dernier patron de la saga familiale, qui lui avait cédé ses parts. Il était venu en 2013 dans le village de Veauche (Loire), en gants blancs, accompagné d’un garde du corps.

Dix ans après, l’image du personnage distant et énigmatique pousse les lointains héritiers de Geoffroy Guichard à s’interroger sur ses intentions. « La culture de nos produits maison, nos fabriques intégrées, ont toujours été la marque de Casino. Il faut maintenant une reprise rapide pour éviter des conséquences graves », juge Xavier Kemlin, 66 ans. Descendant des Guichard par sa grand-mère Clémence, fille de Geoffroy, l’homme au passé aventureux a créé une luxueuse maison d’hôte près de Feurs (Loire), dans un immense parc de la famille.

Les salariés se demandent si la notion de proximité n’aurait servi qu’une stratégie marketing. Ou si cet ADN va réellement résister à la négociation des 6,4 milliards d’euros de dette de l’entreprise. « C’est la plus grave crise que le groupe ait connue. Son identité s’efface de plus en plus. On ne sait pas qui va reprendre la main et s’il sera tenu compte de l’attachement à Saint-Etienne », redoute ainsi Ali Eloued, représentant syndical (CGT), évoquant « une hémorragie sociale ».

A Veauche, village des origines, Charles-Henry Guichard, 52 ans, arrière-petit-fils de Geoffroy, reconverti en agent immobilier, partage la crainte de nombreux Stéphanois : « Je ne peux pas imaginer que l’œuvre de mes ancêtres puisse être démantelée et partir de sa région natale. J’ai peur d’un deuxième Manufrance. »"

Nedder souligne les progrès de ses jeunes Verts

21/05 10:30

Au lendemain du 5-0 de son équipe réserve contre Feurs qui permet d'assurer une très honorable 3e place, Razik Nedder nous a livré sa réaction.

"C’est une belle victoire avec de la maîtrise. Elle nous permet de nous assurer cette troisième place qui est significative d’une bonne saison. On s’était fixé cet objectif. On voit que de nombreuses reserves sont en difficulté même en N3. Je crois qu'on est la seule réserve sur le podium avec celle de Toulouse [les réserves de l'AC Ajaccio, Lens, Valenciennes et QRM sont également sur le podium, ndp2]. On a fait un match intéressant, en première mi-temps. Feurs est venu nous chercher et ça nous a ouvert des espaces, une fois la sortie de balle réussie, on a les attaquants capables d’avaler les espaces et en plus ils ont été efficaces.

J’ai trouvé notre fin de première mi-temps moins bonne mais on a repris le fil du match en seconde mi-temps. Notre série de six matchs sans défaite continue, on construit des compétiteurs. C’est devenu un objectif pour les garçons mais pour être honnête pour nous formateurs le plus important n’est pas réellement là. On veut répondre à une question « qui seront les joueurs de demain pour l’ASSE », on se doit de les construire et de réussir cette mission.

Les résultats soulignent la qualité de l’effectif avec des individualités qui se sont affirmées. Finir aussi fort la saison est surtout la conséquence notre travail. Certains garçons valident « ce football d’adultes » en montrant de la maturité et plus d’efficacité. Je tiens à souligner la belle saison de Feurs qui est un club partenaire et surtout ligérien, obtenir leur maintien à deux journées de la fin dans cette poule relevée est une belle performance.

Félicitations au staff pour son travail. Issu du football amateur stéphanois, on se doit d’avoir un maximum de clubs du département en national jeunes et seniors cela permet d’augmenter le niveau de pratique du département. C’est important pour tous. Il va nous rester un dernier match à Aix les Bains afin de finir cette saison, éprouvante, proprement."

Trauco marque mais perd chez Palencia et Bouanga

21/05 10:11

Miguel Trauco  a marqué cette nuit le but égalisateur de San José Earthquakes sur le terrain du Los Angeles FC. Mais l'équipe de Sergi Palencia (titulaire) et Denis Bouanga (entré en jeu à la 64e minute) a finalement arraché la victoire à la 95e sur penalty.

 

L'international préuvien n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son joli pion victorieux à Troyes du 21 novembre 2021.

Les matches des Verts sont les plus spectaculaires

21/05 09:42

"On va retenir qu’on marque quatre buts même si c’est dommage d’en prendre deux. Il y a eu du spectacle, c’est bien pour tout le monde. Dans la maîtrise, on peut faire mieux" déclare Dennis Appiah dans la dernière édition du Progrès. "Il y a eu du spectacle, même si j’aurais aimé qu’il y en ait un peu moins pour eux. Ça reste une belle victoire. On met quatre buts à l’une des meilleures défenses du championnat. On en prend deux, c’est encore le point noir" ajoute Anthony Briançon, capitaine de la meilleure attaque du championnat (59 pions claqués) mais de l'antépénultième défense (55 buts encaissés).

Comme l'atteste notre classement ci-dessous, les matches des Verts sont de loin ceux de L2 où l'on voit le plus de buts. Mais on aurait aimé qu'ils soient beaucoup plus favorablement répartis...

1. ASSE : 114 (59/55)
2. Nîmes : 100 (41/59)
3. Laval : 95 (40/55)
4. Niort : 94 (32/62)
5. Guingamp : 93 (47/46)
6. Caen : 90 (50/40), Bastia (49/41), Sochaux (53/37)
9. Metz : 88 (57/31), Annecy (38/50)
11. QRM : 86 (43/43), Pau :(36/50), Valenciennes (39/47)
14. Paris FC : 85 (43/42), Amiens (36/49)
16. Dijon : 78 (37/41)
17. Bordeaux : 77 (51/26), Rodez (36/41)
19. Grenoble : 66 (33/33)
20. Le Havre : 60 (44/16)

Un vrai match de fin de saison

21/05 08:54

L'entraîneur de QRM Olivier Echouafni a commenté en conférence de presse la défaite de son équipe dans le Chaudron.

"C'était un match très ouvert, avec beaucoup d’occasions, de tirs, de centres, un vrai match de fin de saison. On vient d’encaisser sept buts en déplacement… L’ASSE a mis du rythme, de l’intensité, a joué entre les lignes et nous a posé beaucoup de problèmes. Le 2e but nous coûte très cher. On savait que leur principale force était leurs deux pistons qui évoluent très haut. On n’a pas assez utilisé les espaces dans leur dos. On a été en difficulté dans les un contre un, à l’intérieur du jeu aussi où il y a eu beaucoup de jeu combiné de leur part. On n’a pas eu du tout d’équilibre. On a manqué de discipline. Bravo aux Stéphanois mais on a manqué de rigueur."

Guilavogui et Maçon renversent Monsoreau

21/05 08:30

Désormais co-entraîné par l'ancien défenseur lofteur des Verts Sylvain Monsoreau, le FC Sochaux a concédé hier à Charléty sa 14e défaite de la saison, la 6e d'affilée. Alors que les Lionceaux menaient encore 1-0 à la 80e minute, l'ancien U17 stéphanois Morgan Guilavogui, auteur de son 15e pion de la saison de L2, a égalisé.

Le Paris FC de Thierry Laurey a arraché la victoire à la 90e minute grâce à une passe décisive d'Yvann Maçon. Prêté sans option d'achat au Paris FC et actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2025, le latéral de 24 ans avait déjà délivré un passe décisive cette saison, avec les Verts à Valenciennes. Il avait d'ailleurs scoré lors de ce match contre le VAFC, avant de récidiver contre Bastia et Bordeaux, les deux premières victimes de Sainté.

Gabard part sur une écrasante victoire

21/05 07:50

Vous avez pu suivre la rencontre hier en direct sur la chaîne youtube du club : une semaine après avoir atomisé Montluçon 7-0, la réserve a écrasé Feurs 5-0 lors de l'avant-dernière journée de N3 et est ainsi assurée de finir sur la troisième marche du podium derrière Bourgoin-Jallieu et Rumilly-Vallières.

Suite à un bonne percussion d'Ayman Aiki côté gauche, Abdoulaye Sidibé a ouvert le score dès la 3e minute de jeu avant de doubler la mise un quart d'heure plus tard sur une passe de Mathys Saban. Ce dernier a tué le match juste avant la mi-temps sur un caviar de Karim Cissé. En fin de match, Youssef Njoya Ngapout (85') et Marie-Gaël Mukanya (90') ont corsé l'addition.

La compo : Ouennas - Namri (Ah.Sidibé, 56'), Maiga, Djile - Gauthier, Gabard (Sahraoui, 68’), Fall, Cissé (Mukanya, 46') - Ab.Sidibé, Saban, Aiki (Njoya Ngapout, 79').

Remplacé à la 68e minute par le revenant Jebryl Sahraoui, le capitaine Baptiste Gabard nous a informé qu'il a joué à cette occasion son dernier match en vert après 14 ans de bons et loyaux services à l'ASSE. Capitaine des U17 nationaux et vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019 sous la houlette de Razik Nedder, le valeureux milieu de terrain de 23 ans avait fait deux apparitions avec les pros en janvier 2021, un mois après avoir signé pro.

A l'époque où de nombreux Verts étaient touchés par le Covid, il avait été titularisé par Claude Puel à Strasbourg (défaite 1-0) et contre les vilains à la maison (0-5). Lors de son ultime saison, il aura marqué 2 buts en seulement 154 minutes de jeu en N3. Un faible temps de jeu dû à une sérieuse blessure aux ischios, qui l'a obligé de passer sur le billard en décembre. On lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière !

 

 

Lolo fier de ses Verts

20/05 23:15

Laurent Batlles a commenté en conférence de presse sa 14e victoire de la saison. Extraits.

"Il fallait beaucoup de sérieux pour prétendre l’emporter. On l’a fait, par moments avec brio, par moments moins. L'important, c'est qu'on gagne ce match et qu'on continue notre remontée au classement. De là où l’on vient, on savait qu’il serait difficile de se sauver avant la dernière journée. Les joueurs l’ont fait. Je suis fier d'eux. C’est important et ça ne nous empêchera pas de respecter le championnat en voulant gagner nos dernières rencontres. Ce maintien, ce n'est pas un soulagement mais plutôt tout le travail d'un club, de tous les salariés, qui ont tout mis en œuvre depuis janvier pour que l'ASSE puisse se maintenir.

On a essayé d’être plus costauds que d’habitude avec des pistons un peu plus bas quand le jeu était à l’opposé. Il y a eu du mieux, notamment en première période. Il était vraiment important de faire redescendre l’un des deux pistons pour ouvrir moins d’espaces. J’avais aussi demandé aux axiaux de serrer l’axe. On l’a bien fait par moments, moins bien sur certaines actions. On donne malgré tout encore deux buts, c’est embêtant. Mais on essaie d’avancer. Le déclic, ça a été le mois de février avec ces quatre victoires. Elles ont fait du bien au mental et au classement. Ça nous a montré qu’on pouvait aller chercher des points dans notre système. L’équipe a franchi un cap à ce moment-là et elle a su perdurer dans cette dynamique."

Cabella et Bamba font chuter Veretout

20/05 23:04

Sans Dimitri Payet, l'Olympique de Marseille de Jordan Veretout s'est incliné sur la pelouse du LOSC 2 buts à 1. Les Lillois ont égalisé sur un pénalty provoqué par Jonathan Bamba. Ce dernier a inscrit le but de la victoire sur un centre de l'ancien marseillais Rémy Cabella. Cette victoire des Dogues laisse les vilains de Laurent Blanc à bonne distance de l'Europe (4 points) à deux journées de la fin du championnat.

Les U13 brillent au Mondial de Plomelin

20/05 22:15

Vous pouvez suivre leur joli parcours sur notre forum grâce à notre potonaute bladevert, supporter des Verts basé à Douanenez : les U13 de l'ASSE font partie des 8 équipes encore en lice pour remporter le prestigieux Mondial de Plomelin (Finistère).

Dans leur groupe, les petits Verts ont successivement battu les Belges de Royal Franc Borains (5-1), les Réunionnais de Jeanne d'Arc Le Port (2-0), le Médiéval Club de Montluçon (6-0), Concarneau (1-0), le FC Nisi de Madagascar (4-0), la sélection Douarnenez Porzay (1-0) avant d'être tenus en échec par l'OM (0-0), qui a fini premier à la différence de buts.

En 8e de finale, l'ASSE a éliminé le Stade Rennais aux tirs au but (6-5) au terme d'un match nul et vierge. Demain à 11h00, Sainté jouera son quart de finale contre Toulouse. En cas de victoire, l'ASSE affrontera à 14h45 le vainqueur du match DFCO-AJA. Si les Stéphanois arrivent jusqu'en finale, ils défieront l'une des équipes suivantes : le FC Nantes, le MHSC, le Standard de Liège où l'OM.

Le Télégramme a mis en exergue ce soir les performances stéphanoises.

"Les jeunes Rennais se sont montrés dignes de leurs aînés, proposant du jeu, s’offrant des occasions, mais rien n’a souri contre Saint-Etienne. Comme ce penalty d’Adame Ginonto, stoppé par Timoté Ramalho (5’). "Je l’ai regardé dans les yeux, a confessé le portier stéphanois, fan de Manuel Neuer. Et ça l’a peut-être déstabilisé." Sportivement, Philippe Durieu, l’entraîneur des Verts, a reconnu "être tombé sur une très belle équipe rennaise. Nous gagnons à la loterie, mais, je suis content pour les petits. Maintenant, on va continuer. Gagner Plomelin reste un travail de longue haleine. On peut le faire !"

Ce qui serait une première pour les Stéphanois qui se sont à ce jour contentés d’une place de finaliste en 2017, battus par l’ennemi juré, l’OL. (NDLR : en fait les Verts avaient terminé à la 3ème place. Les Verts ont été finalistes en 2015, battus par Toulouse) Philippe Durieu dispose ainsi d’un effectif intéressant, notamment son axe gauche et d’une défense quasi imperméable. "Pour l’instant, nous n’avons encaissé qu’un but. C’était en ouverture du Mondial face aux Belges de Francs Borains, après… 12 secondes de jeu." Depuis, Timoté Ramalho est infranchissable. Peut-être un signe pour les petits Verts, également très soutenus sur ce Mondial."

Quant aux féminines, (qui avaient terminé 2èmes en 2015, 1ères en 2016 et 4èmes en 2018), elles se sont inclinées contre Fleury 91 (0-1), le Stade Rennais (0-1), le FC Lorient (0-1). Elles ont battu Béziers(1-0), Caen (1-0), Quimper (2-0) et Brétigny (1-0). Elles terminent à la 4ème place et sont donc éliminées.   

Ces photos de bladevert attestent du soutien reçu par les jeunes Verts ! On sera toujours là !

 

Le double-double pour JP

20/05 21:56

Auteur d'une nouvelle passe décisive sur le premier but de Mathieu Cafaro face à QRM, Jean-Philippe Krasso renforce sa première place au classement des passeurs de la Ligue 2. Avec 10 offrandes et 16 buts, l'attaquant réalise un double-double (deux statistiques à deux chiffres). Sera-ce suffisant pour remporter le titre de meilleur joueur de Ligue 2 cette saison ?

Une victoire et le maintien

20/05 21:52

Même si cela ne faisait plus trop de doute, l'ASSE a officialisé son maintien en L2 en battant Quevilly Rouen Métropole au terme d'un match riche en buts à Geoffroy-Guichard (4-2).

Un match qui marquait le retour du capitaine Anthony Briançon en lieu et place de Saidou Sow. Le reste de l'équipe restait plutôt classique avec néanmoins le maintien de Dylan Chambost au milieu à la place de Victor Lobry.

Les Verts commençaient tambour battant avec un but de Mathieu Cafaro d'une reprise de volée sur un centre tendu de Jean-Philippe Krasso (1-0, 21e).

 

Mais les Normands ne se laissaient pas faire. Bien aidés par des Verts très approximatifs dans leurs transmissions, les joueurs de QRM remettaient rapidement les compteurs à zéro. Anthony Briançon relançait mal et en trois passes, Mamady Bangré égalisait (1-1, 41e). 

Au retour des vestiaires, Mathieu Cafaro continuait son festival avec une frappe pied droit claquée par Lemaître et une du gauche au-dessus. C'est finalement Dylan Chambost d'une reprise de volée écrasée qui permettait aux Verts de reprendre le dessus (2-1, 66e).

 

Sept minutes plus tard, un superbe mouvement entre Jean-Philippe Krasso et Ibrahima Wadji permettait à ce dernier de centrer pour un Kader Bamba, esseulé aux 6 mètres, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond (3-1, 73e).

 

Les Verts pouvaient gérer et voulaient même enfoncer le clou mais la frappe de Niels Nkounkou était parfaitement déviée par Lemaître. Les Normands réduisaient alors la marque par Camara, dont la frappe déviée par Léo Pétrot, trompait Gautier Larsonneur (3-2, 77e). Un sursaut de courte durée puisque les Verts enfonçaient enfin le clou grâce à Krasso servi dos au but. L'attaquant se retournait et le défenseur Till Cissokho trompait son propre gardien (4-2, 89e).

Avec 49 points, les Verts dépassent leur adversaire du soir au classement et remontent à la 9e place de L2 à portée de fusil de Grenoble et du Paris FC (51 points) mais aussi de Sochaux (52pts).

Sainté prend la tête au classement des attaques

20/05 21:13

Victorieux 4-2 contre QRM tandis que le FC Metz a été tenu en échec 1-1 à Guingamp, les Verts (59 pions) ont désormais la meilleure attaque du championnat devant les Grenats (57 buts) à deux journées de la fin du championnat.

Sainté n'a plus fini meilleure attaque de son championnat depuis la saison 1981-1982, ponctuée par un fameux 9-2 contre Metz, hélas insuffisant pour décrocher un 11e titre qu'on attend toujours. Les protégés de Robert Herbin avaient marqué 74 buts cet exercice-là !

Nordin et Sacko enfoncent les Canaris

20/05 19:15

Battus 3-0 par les Pailladins à la Beaujoire ce samedi après-midi, les Canaris ont consolidé leurs chances de retrouver les Verts en Ligue 2 la saison prochaine. D'un joli enchaînement technique à la Arjen Robben, Arnaud Nordin a inscrit le but du break. L'ancien numéro 18 de l'ASSE a claqué autant de buts cette saison en L1 (8) que sur ses deux dernières (et meilleures) saisons vertes cumulées (4+4) ! On aura noté que Falaye Sacko a corsé l'addition en fin de match. L'international malien n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 22 août 2021 (avec le Vitoria Guimaraes contre Vizela).

Anto on t'aime

20/05 15:20

Ravi d'avoir retrouvé au Racing Club de Strasbourg la ferveur populaire qu'il avait connue à l'ASSE, Frédéric Antonetti a fait référence au public stéphanois hier en conférence de presse avant de se déplacer demain à Troyes.

Dernier entraîneur stéphanois à avoir fait remonter Sainté dans l'élite (avec 29 buts encaissés soit 24 de moins que l'équipe de Laurent Batlles cette saison), Anto a rappelé qu'il se moquait comme de colin-tampon de ce qui se dit sur les réseaux sociaux. C'est aussi pour ça qu'on l'aime ! Extraits.

"Plus de 3000 supporters strasbourgeois vont se déplacer à Troyes ? Le public a sa part dans la bonne passe que l’on a actuellement. Le public de la Meinau a eu rôle positif alors que la situation n’était pas brillante à un moment donné. C’est un exemple. Le public a répondu présent. C’est un public qui a beaucoup souffert. Il se rappelle qu’il n’y pas si longtemps le club était en National 3. Le public nous a beaucoup aidés. Je ne suis pas surpris par cet engouement car je sais que Strasbourg est une ville de football. Une grande ville de football.

Plus de 3000 supporters en déplacement, j’ai déjà connu ça car j’ai entraîné des clubs populaires. Je l’ai vu à Saint-Etienne. Il y aura peut-être plus de Strasbourgeois que de Troyens ce dimanche au stade de l’Aube ? Quand Saint-Etienne se déplace, ça arrivait souvent. J’ai connu ça en D2 avec les Verts, j’ai connu ça aussi quand Nice allait jouer à Monaco ou quand Bastia allait jouer à Ajaccio. Je ressens l’amour que les gens ont pour le Racing. Je pense que la souffrance qu’ils ont eue au moment des difficultés sportives ont multiplié cet amour-là. Un tel soutien, ça sublime, ça donne une force, bien sûr !

Si on prend les derniers matches, depuis mon arrivée Strasbourg est 7e. Est-ce que je ressens une petite fierté ? Pfff… La fierté, il faut l’évacuer. Le foot va très vite, dans un sens ou dans l’autre. Il faut savoir gérer le succès, il faut savoir gérer l’échec. Il faut rester le même dans les deux cas. Ce n’est pas facile, hein ! Si vous me parlez de fierté, je suis fier de ma longévité. Ça oui, parce qu’il a fallu toujours s’adapter. Le football change, évolue. Il a fallu s‘adapter. Fier, ce n’est peut-être pas le mot, mais quand je regarde en arrière… C’est une longue carrière.

Vous me parlez souvent de mon étiquette, ceci, cela... Bon, pfff.  Moi ce qui m’importe, c’est ce que pense les gens qui travaillent avec moi. Ceux qui sont au quotidien avec moi. Tous les staffs techniques, les présidents, les directeurs sportifs que j’ai pu croiser. Comme j’ai une longue carrière, j’en ai croisé beaucoup. Et puis tous les joueurs que j’ai croisés. J’en ai entraînés qui étaient plus vieux que moi, nés au début des années 60. Après des joueurs nés dans les années 70, dans les années 80, dans les années 90 et dans les années 2000.

Ce qui m’importe à moi, c’est ce que pensent ces gens-là. Ce que pensent les réseaux sociaux, pfff… Franchement, ils n’ont pas les éléments pour juger. Même les médias n’ont pas les éléments pour juger parce qu’il faut être au quotidien. Vous ne voyez qu’une petite partie des choses. C’est comme un iceberg, vous ne voyez qu’un cinquième des choses. Les quatre autres cinquièmes, c’est ceux qui travaillent avec vous qui le voient, qui le ressentent. C’est l’opinion de ces gens-là qui m’intéresse.

Vous me dites que le Racing est plus défensif depuis quelques mois et que depuis que le Racing n’encaisse pas de but, le Racing gagne ? Ecoutez, je reste persuadé que pour avoir une bonne équipe, il faut avoir une assise défensive solide. Quand vous concédez trop d’occasions, vous perdez en confiance. L’exemple vient d’en haut. La force de Manchester City, c’est qu’ils ne concèdent pas d’occasion. Et quand ils ent concèdent il y a le gardien qui est là."

L'entraîneur des Tango pointe la faiblesse des Verts

20/05 10:44

S'apprêtant à défier les Girondins après avoir battu les Verts, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli point la grosse faiblesse de l'ASSE dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Bordeaux est une équipe qui a des individualités capables de faire la différence à n’importe quel moment, comme Saint-Étienne et Sochaux. Mais la différence, c’est leur rigueur défensive. Bordeaux prend très peu de buts et est très difficile à bouger. À la perte du ballon, ils sont très disciplinés, ils ont une charnière centrale de très haut niveau. C’est ce qui se fait de mieux sur le plan défensif."

Les protégés de David Guion ont en effet encaissé seulement 26 buts, soit 27 de moins que les hommes de Laurent Batlles... Seuls les deux derniers du championnat (Nîmes et Niort) sont encore plus perméables que Sainté cette saison de L2.

André Laurent se souvient de Roger Milla

20/05 10:08

Dans son autobiographie Des buts à ma vie parue ce mois de mai aux éditions Abatos, l'ancien président de l'ASSE André Laurent (84 ans) parle de Roger Milla, qui fête aujourd'hui ses 71 ans. Extraits.

"Nous avions fait un "coup" en embauchant le Camerounais Roger Milla. Son arrivée rocambolesque chez nous mérite d'être narrée. A l'intersaison, nous étions toujours à la recherche d'un attaquant capable de marquer des buts avec régularité. Lors d'une réunion à la Ligue, j'évoquais avec un ami président ce problème. "Tu devrais, me dit-il, t'intéreresser à Roger Milla. C'est un très bon attaquant, il a marqué beaucoup de buts au cours de sa période en France. Comme il n'a plus de contrat, il a décidé de rentrer dans son pays." Il me donna un numéro de téléphone et je m'attachai à tenter de retrouver sa trace.

J'appelais tous les matins, pendant deux mois. J'avais toujours la même persone au téléphone, qui invariablement me répondait. "Roger, il est pas là. Rappelle plus tard." Fin août, de guerre lasse, je cessais d'appeler. Début septembre, la saison avait démarré, et nous n'avions toujours pas trouvé l'atttaquant que nous cherchions. J'avais pris l'habitude, une ou deux fois par semaines, de faire un bon entraînement physique au club. Dès 6h30, en survêtement, je faisais quelques tours de terrain, j'enchaînais avec la gym, la musculation, les étirements sous l'oeil des kinés. Après la douche, j'enfilais un costume et prenait la direction de mon usine.

Un matin de septembre, je pris ma voiture après ma séance d'exercices pour rejoindre mon bureau. C'est alors que je vis, devant l'entrée du stade, un homme d'origine africaine, assis sur le banc. Je le saluai, il se leva, vint vers moi et se présenta : "Je suis Roger Milla. Vous êtes bien le président Laurent ? Vous me cherchiez, je suis là... Qu'allons nous faire ensemble ?" Je l'emmenai à mon bureau et après un café, la discussion s'engagea.

Je lui proposais un contrat. Il me répondit tout de suite favorablement, mais à une condition. "Je veux être le plus gros salaire du club" me dit-il. Je connaissais bien les salaires de tous les joueurs, et plus particulièrement le plus gros. Je proposai la même somme à Roger Milla, qui accepta. Nous avons signé dans la foulée un contrat qui liait Roger Milla à l'ASSE pour deux ans.

Sa première saison se passa magnifiquement bien. Il était naturellement gai, dynamique, claquait des buts quasiment à chaque rencontre (26 au total). Tout Saint-Etienne, l'entraîneur, les joueurs l'estimaient, le public l'adorait. Lors de l'annonce de la composition officielle des équipes par le speaker du stade, Edmond Teyssier, il était le premier à l'applaudimètre. "Numéro 9 : Roooooger..." scandait l'animateur. "Millaaaaa !" reprenait en coeur le stade Geoffroy-Guichard.

En 1984, j'avais fait signer Milla pour deux ans. Au terme de la première saison dispuée avec nous, il lui en restait donc une autre avant qu'il puisse envisager de partir sous d'autres cieux. Comme il s'était révélé très performant, j'envisageais de prolonger son contrat, en améliorant confortablement son salaire. Quand on a la chance de compter dans son effectif un pur-sang tel que lui, parfaitement intégré, capable de marquer des buts avec régularité, adoré des supporters, il faut tout faire pour le garder.

Alors que j'étais assez optimiste sur le dossier, l'imprévu se produisit. Début août, mon épouse et moi étions installés devant la télévision en train de regarder les informations du soir. Et subitement, nous vîmes apparaître sur l'écran Roger Milla aux côtés du président de Montpellier Louis Nicollin. Ce dernier exprimait auprès de la presse sa satisfaction d'avoir engagé dans son club un joueur d'un tel talent. J'étais bien sûr abasourdi.

Techniquement, juridiquement, Roger ne pouvait pas s'engager avec un autre club sans notre accord. Il n'y avait dès lors que deux solutions : soit Milla revenait pour effectuer sa dernière saison de contrat, soit Montpellier rachetait cette dernière à un tarif que nous aurions à débattre. Je n'ai jamais compris comment Louis Nicollin avait pu ignorer ce point... Finalement Roger est resté avec nous, nous a aidés à remonter en première division. La réussite de l'objectif fixé contribua à effacer les petites contrariétés ressenties.

Sur la lancée de la belle dynamique de la saison précédente, l'exercice 1985-1986 se passa admirablement bien. L'ambiance dans le vestiaire était conquérante. Renforcée par de bons joueurs, notamment l'attaquant serbe Tony Kurbos que Kasperczak avait connu à Metz, l'équipe tournait bien, même si Roger Milla marquait un peu moins que sa première saison, froissé par l'arrivée de Kurbos, qu'il croyait mieux payé que lui. C'était faux mais cela créa quelques tensions entre ces deux avant-centre de talent, qui s'apaisèrent peu à peu.

Roger Milla eut encore par la suite une très longue carrière et fut pendant un certain nombre d'années la star des Lions Indomptables du Cameroun. Il n'a pas eu à regretter son passage à Saint-Etienne, qui l'avait complètement relance dans le foot professionnel. Je fus quand même un peu surpris et chagriné de lire un jour dans la presse sportive qu'il regrettait le manque de considération qu j'avais eu à son égard en ne le gardant pas dans notre effectif pour notre retour en première division. C'était une totale réécriture de l'histoire. Mais oublions cela, c'est la vie des hommes. Chacun invente sa petite légende, se la raconte deux ou trois fois et cela devient leur vérité."

Un derby pour Amghar, pas pour Nedder

20/05 09:07

En ouverture de l'avant-dernière journée de N3, la réserve de l'ASSE (3e, 41 points) reçoit l'US Feurs (6e, 37 points) ce samedi à 16h00. Les deux entraîneurs évoquent cette rencontre dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

Razik Nedder : "On est content que Feurs soit mathématiquement maintenu parce que c’est un club partenaire et même un club ami. On s’attend à un match contre une équipe solide, solidaire et qui sera difficile à manœuvrer. Déjà que contre La Duchère, certains aiment nous faire croire que c’est un derby, alors contre une équipe ligérienne avec laquelle on a de très bonnes relations, ça n’en est pas un. Le seul derby qui existe à l’AS Saint-Etienne, c’est contre l’Olympique Lyonnais."

Fatsah Amghar (photo) : "Nous avons atteint notre objectif et nous abordons ce match en toute sérénité, sans aucune pression. Mais c’est un derby, on en dit donc qu’il ne se joue pas mais qu’il se gagne. J’ai dans mon effectif, des joueurs qui ont été formés à l’ASSE [Pape Coulibaly, Maxime Fourgnaud, Thibault Blanchard, Jordan Halaimia, Hichem Khoutri, Mehdi Zerguine, Benjamin Aulagnier, Yoann Greco, Sami Messili, ndp2], donc la motivation est au top. Par ailleurs nous sommes des compétiteurs et nous voulons terminer le plus haut possible."

QRM attaqué sur Sissoko ?

20/05 08:31

Arrivé chez les Verts l'été 2019 en provenance de Clermont, Alpha Sissoko aura marqué un but (contre son camp à Metz) en 10 matches officiels joués en équipe première stéphanoise... Depuis que l'ASSE l'a libéré le 30 janvier 2021, le latéral droit de 26 ans s'est imposé à QRM.

Passeur décisif au match aller, le natif de Bondy devrait être titularisé pour la 33e fois de la saison ce soir pour son retour à Geoffroy-Guichard. Il fait partie des joueurs bankables de son équipe selon la dernière édition de Paris-Normandie. Extraits.

"Déjà maintenu, QRM peu déjà préparer l'après et un cru 2023-2024 qui s'annonce là aussi épicé. "Ce sera la Ligue des Champions de la L2" ose Olivier Echouafni. "Ce sera certainement plus difficile que cette saison. Il y aura 4 descentes de L1, avec peut-être un gros comme Nantes ou Strasbourg. Il y aura Metz ou Bordeaux, il y aura Saint-Etienne, en plus des ambitieux comme Sochaux, Bastia, Caen et le Paris FC. Ça fait du lourd !"

Nommé parmi les 5 meilelurs coaches de l'année aux Trophées UNFP, l'entraîneur normand travaille "depuis de longues semaines" sur les contours de son futur effectif. Olivier Echouafni est à peu près certain d'une chose : "On est conscient qu'on risque de se faire attaquer." Balthazar Pierret, Gustavo Sangaré, Till Cissokho, Alpha Sissoko ou encore Louis Mafouta feraient partie des éléments les plus ciblés."

Hot staff

20/05 07:51

Dans Le Progrès du jour, Laurent Batlles rappelle quelles sont les missions des membres de son staff, le plus pléthorique de la L2. Extraits.

"Romain Brottes s’occupe de tout ce qui est lié à l’analyse technico-tactique de l’équipe adverse, en amont. Après notre match, il fait un montage sur comment on a mis en danger l’équipe adverse et comment on a été mis en danger. Sonny Vitulli, dans le montage du mardi, nous amène toutes les stats possibles sur l’équipe adverse. Le jour du match, Sonny nous fait un condensé individualisé de tous les joueurs.

Le préparateur physique Benjamin Guy est en rapport à la fois avec la cellule médicale et la cellule performance dirigée par Thierry Cotte, il nous renseigne sur la charge de travail : comment on peut l’améliorer, qu’est-ce qu’on fait travailler sur certaines semaines et pas sur d’autres. Philippe Djo Petitjean s’occupe de toute la réathlétisation des joueurs, des séances en salle et de la musculation. Alessandro Zambelli s’occupe de toute la gestion des GPS.

Manu Da Costa s’occupe de la construction des séances en fonction de ce que l’on veut mettre en place. Il fait des montages individualisés sur chacun des joueurs offensifs de l’équipe adverse. Il s’occupe des échauffements et de la motivation terrain les jours de matches. Jean-François Bédénik entraîne les gardiens et s’occupe des coups de pied arrêtés avec Sonny, à la fois offensif et défensif."

S'il ne les cite pas dans cet entretien, Lolo bénéficie aussi des services de Fred Emile (team manager), Fabrice Di Natale (intendant), Tarak Bouzaabia (docteur), Hubert Largeron, Pierre-Luc Guichard, Matthieu Rachet et Thomas Bernier (kinés), Laurent Bensadi (masseur), Mehdhi Boussaïd (diététicien) et Jeannette Lyonnet (préparatrice mentale).

Les Verts vont découvrir de nouvelles villes portuaires ?

19/05 23:50

Battu ce vendredi par la lanterne rouge Bastia-Borgo alors qu'il était leader au coup d'envoi de cette avant-dernière journée de National 1, Martigues a compromis ses chances de monter en L2.

A l'instar du Red Star (vainqueur à Châteauroux), les Martégaux comptent en effet désormais 2 points de retard sur Concarneau (qui a arraché la victoire à la 94e contre le Bourg-Péronnas de Nathan Dekoké, désormais relégable) et sur Dunkerque (qui a battu Orléans grâce au 10e pion de la saison de Samy Baghdadi).

Lors de la dernière journée, programmée le vendredi 26 mai à 21h00, Concarneau ira a Orléans (sauvé), Dunkerque ira au Mans (pas encore sauvé mais comptant 3 points d'avance sur le premier relégable Nancy), Martigues recevra Versailles (longtemps en lutte pour la montée mais en chute libre) et le Red Star recevra Saint-Brieuc (relégable très mal barré).

Puma a dégagé la panthère

19/05 20:27

Dans son intéressante autobiographie Des buts à ma vie parue ce mois de mai aux éditions Abatos, l'ancien président de l'ASSE André Laurent (84 ans) raconte la disparition de la panthère. Extraits.

"Le constat que j'ai fait en prenant les manettes du club en mai 1983 a été rapide. Il n'y avait plus rien. Ou presque (...) Je vais narrer une anecdote révélatrice de la situation du club à cette époque et du climat de défiance qui régnait autour du club. L'emblème de l'ASSE, qui figurait sur le maillot des joueurs et sur tous les documents de l'institution, était une splendide panthère noire. Un fauve bondissant qui incarnait l'énergie, la volonté, le courage et l'appétit de conquète de ce club valeureux. Nous étions alors sponsorisés par le Coq Sportif, mais le groupe textile Puma nous fit savoir qu'il estimait que la panthère noire qui caractérisait notre club était susceptible de lui causer du tort.

L'affaire de la caisse noire et son retentissement firent en effet craindre à cet équipementier que son image ait à pâtir qu'on l'imagine associée à celle d'un club montré du doigt pour des accusations de malversations. Rien ne différencie vraiment, en effet, l'image d'une panthère noire et celle d'un puma de la même couleur. C'est ainsi que l'équipementier engagea une procédure pour nous contraindre à faire disparaître notre panthère des différents supports de communication que nous utilisions, la jugeant donc trop proche du logo de l'entreprise. Nous fumes contraints de céder à ce diktat. Les affaires s'arangèrent quelques semaines plus tard entre l'ASSE et Puma, quand l'équipementier allemand, rassuré au niveau des performances et de l'image, devint notre équipementier officiel.

En attendant, il nous fallut imaginer un nouveau sigle qui marquerait, nous l'espérions, le renouveau de l'ASSE. Avec le concours de Jean-François Chaperon, conseil en communication de ma société et ami, nous avons passés de nombreuses heures passées sur ma planche à dessin, occupés à tenter d'inventer un bon projet au conseil d'administration. Naturellement, l'entourage du club ne comprenait pas que l'on renonce à l'emblématique panthère. Mais je ne pouvais pas alors en expliquer la véritable raison (...).  Le logo que nous avons créé - une étoile symbolisant les dix titres de champions de France surmontant le blason - ne devait pas être si mauvais puisqu'il figurait encore sur le maillot de l'ASSE jusqu'à tout récemment."

Dupraz s'est fait gazer à GG

19/05 15:35

Toujours invaincu (3 victoires et 3 nuls) au DFCO mais toujours relégable (à 2 points du 16e), Pascal Dupraz a de nouveau évoqué son expérience stéphanoise hier sur France Bleu Bourgogne avant de défier les Crocodiles demain à Nîmes. Extraits.

"Est-ce qu'il y avait un documentaire en préparation sur le maintien ? Encore une fois, c'est une vue de l'esprit, moi je ne savais pas qu'à Saint-Etienne il y avait des reportages en préparatif. Je pense qu'il aurait fallu qu'on me demande, à un moment donné, mon avis. Ça n'a pas été fait. Ça devait être encore une élucubration d'un de mes amoureux.

On m'a toujours laissé travailler, je n'ai pas à me plaindre des accueils que j'ai reçus partout où je suius passé. Le dernier en date, c'était un échec, j'ai mal vécu bien sûr la descente de l'AS Saint-Etienne. Quand je suis arrivé, l'équipe était dernière, elle avait 12 points. On a marqué 20 points, on a réussi à les amener jusqu'aux aux barrages, malheureusement en manquant un pénalty, l'équipe est descendue en Ligue 2.

Les supporters ont envoyé des fumigènes, ont chargé, tout ce que je déteste du sport et du football en particulier. Ici je n'espère pas me faire gazer par un représentant de l'ordre public à la fin du match. Ça a été le cas à Saint-Etienne, c'est comme ça... Si vous me dites "Saint-Etienne", je réponds "regret de ma vie." J'y croyais vraiment. Personne n'y croyait. C'était pire qu'ici. Personne n'y croyait et puis le montagnard est arrivé. Ils ont commencé à tous y croire. J'ai passé deux mois où j'étais en grande difficulté, vous pouvez demander ça à mon épouse, elle ne me reconnaissait plus."

C'est pas l'attaque qui tique

19/05 14:20

La Ligue a publié quelques statistiques depuis le début de l'année civile 2023 et les Verts se portent bien sur le plan offensif. Avec 31 buts inscrits, les hommes de Laurent Batlles ont la meilleure attaque à égalité avec le FC Metz. En revanche, avec 22 buts encaissés, ils sont loin derrière le trio Metz (9), Le Havre (10) et Bordeaux (15). 

En revanche, Sainté a toujours le lead sur les expected goals (33,09) devant Metz (27,1), et le nombre de tirs (273). Le tout fait des Verts la 5e équipe en forme depuis la Coupe du Monde derrière le trio Le Havre, Metz, Bordeaux et Bastia.

Soler, c'est pas brillant (2)

19/05 11:07

Impliqué dans l'affaire des faux passeports qui avait précipité la relégation des Verts en L2 en 2001, Gérard Soler avait été condamné le 20 juin 2002 à 2 ans de prison avec sursis, 50 000 d'amende et un an d'interdiction d'exercer toute fonction sportive. Boss du club de Chartres depuis 2018, l'ancien président délégué de l'ASSE vit une nouvelle descente aux enfers dans l'Eure-et-Loir. Déjà rélégué sportivement en N3 depuis deux semaines, l'ancien club de Jean-Philippe Krasso a été rétrogradé ce mardi en Régional 1 par la DNCG en raison de la très mauvaise gestion financière de l'ancien acolyte d'Alain Bompard et Robet Nouzaret.

 

Monsoreau joue la prolongation avec les Lionceaux

19/05 10:35

Promu avant-hier co-entraîneur de l'équipe première sochalienne avec Pierre-Alain Frau en attendant que l'ex-scout stéphanois et nouveau directeur sportif du club doubiste Julien Cordonnier trouve un nouvel entraîneur, Sylvain Monsoreau a prolongé de trois ans son contrat avec le FC Sochaux selon la dernière édition de L'Est Républicain. Pour rappel, l'ancien défenseur-lofteur stéphanois y entraîne la réserve (maintenue en N3) depuis 4 ans.

Partager