Le site 90min a publié aujourd'hui une interview de Claude Puel, sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE le 5 décembre 2021. Extraits.

"Ces derniers temps, Lyon n’a pas été très pertinent, notamment dans ses recrutements. L’OL a toujours été en capacité de sortir des jeunes, beaucoup de jeunes, et cette année, ils sont nombreux à être partis vers de nouveaux horizons. Je trouve que pour certains, leur départ est dommageable et précipité. C’est important de s’appuyer sur les jeunes issus du centre de formation, comme Lyon a toujours su le faire. A mon époque, j’ai fait débuter sept joueurs du centre de formation, dont Alexandre Lacazette qui est revenu au club. C’est toujours important pour un « petit lyonnais » d’avoir cette identité et j’espère qu’ils garderont cela pour la suite.

Laurent Blanc est arrivé en cours de route dans un environnement qui le met en difficulté. Il est arrivé dans une passe où il y avait un changement de propriétaire, et des soucis d’investissements. Il n’a pas été décisionnaire de l’élaboration de son effectif. C’est assez problématique. J’ai eu le bonheur et la chance d’être décisionnaire partout où je suis passé, d’avoir des responsabilités élargies et de pouvoir avoir de l’influence sur le recrutement et la composition de mes effectifs. Je constate que les entraîneurs de partout n’ont plus tellement droit à cette prise de parole et subissent un petit peu les mercatos de leurs dirigeants ou de leur directeur sportif. C’est toujours difficile d’opérer. Tout ceci fait que l’entraîneur et son staff sont obligés de composer et d’essayer de faire au mieux avec ce qu'ils ont à disposition.

Le fait d'avoir entraîné l'ASSE, le grand rival de l'OL ? Pour moi, il n’y a pas de problème dans la mesure où j’essaye d’avoir un tel investissement par rapport au club avec lequel je suis engagé. Je suis salarié, donc j’arrive à cloisonner complètement ce que je fais, et ma perception des choses. Chaque club est un peu différent, il faut l’analyser. Il faut s’adapter aux objectifs et aux possibilités financières de chaque club. J’ai défendu les couleurs de Lyon, de mon maximum. Je suis à fond avec chaque club, comme ce fut le cas à Saint-Etienne où c’était très difficile, où il fallait tout reconstruire. Le club était lourdement endetté et il fallait rajeunir l’effectif sans aucune possibilité d’aide financière. J’ai toujours défendu le club, les dirigeants, les joueurs parce que je considérais que ça faisait partie de ma fonction, quitte à prendre beaucoup de coups et de responsabilités. C’était ma façon de voir les choses.

Depuis Saint-Etienne, j’ai refusé pas mal de choses. Des sélections, des clubs… Je n’ai pas replongé. Je veux un club ambitieux, qui peut jouer l’Europe, la Ligue des Champions. Je suis exigeant. Je n’ai pas répondu à toutes les sirènes des pays du Maghreb, de l’Arabie Saoudite ou de la Turquie… Si je continue, je veux rester en Europe. Mon rapport au football est toujours aussi important, même si je ne suis plus complètement immergé dedans. Je suis très sollicité par les médias, je suis toujours très attentivement l’OGC Nice… Aujourd’hui, je consomme le football comme un téléspectateur ou comme un spectateur qui essaie avant tout de prendre du plaisir en regardant les matchs. Je suis toujours passionné par le football. J’aime bien en parler, et lorsque je commence à parler football, la passion reprend le dessus et je suis inarrêtable."

Les clubs profitent de la trêve internationale pour organiser des rencontres amicales, histoire de donner du temps de jeu aux joueurs qui en manquent. C'est le cas du RC Strasbourg où le coach Patrick Vieira ne semble pas faire l'unanimité auprès des supporters qui lui reprochent le jeu pitoyable pratiqué par....ses joueurs.

Aujourd'hui donc, les Alsaciens faisaient le court de déplacement de Karlsruhe SC pour affronter les locaux dans leur Grenke Stadium. Les Allemands occupent une modeste 14ème place dans la L2 de la Bundesliga. Leur victoire sur le score sans appel de 3-0 ne sera pas de nature à rassurer les supporters strasbourgeois.  
Ce match a été l'occasion pour Patrick Vieira de faire débuter dans les cages, en l'absence de Matz Sels (Belgique)  retenu avec sa sélection, l'ancien du centre de formation de l'ASSE, Gabin Sabathié. A la lecture des commentaires de la Pravda ("le gardien Gabin Sabathié, pas exempt de tout reproche sur les deux derniers buts encaissés" ) on conclura aisément que sa prestation n'a pas été des plus rassurantes. 
"À la 62e minute du match, l'avance était de 3-0 : Stindl a tiré depuis une position centrale et a marqué un but en raison d'une erreur du gardien de but du gardien adverse Gabin Sabathié." confirme le site officiel du Karlsruhe SC.
Saidou Sow n'a pas augmenté son famélique temps de jeu, étant convoqué en sélection guinéenne.

Jérôme Alonzo fait le bilan du début de saison des Verts pour France Bleu. Extraits.

"Ce début de saison de l'ASSE me rappelle la saison de notre montée, en 98/99. Nous avions également failli descendre la saison précédente nous nous étions retrouvés dans l'adversité, dans l'aventure humaine. Il ne s'agit plus de parler tactique, on ne parle presque plus de football mais du cœur des hommes, de résilience, d'avoir sur le terrain une attitude qui correspond à l'ADN développé par le club depuis la nuit des temps. Tout cela, c'est un peu ce que je vois en ce moment et cela me fait très plaisir. Des solutions, un équilibre, une discipline et une rigueur ont été trouvées sur le terrain. Aujourd'hui, je trouve que ce mélange de cœur, de courage et d'ajustements tactiques fonctionne. Quand on regarde en haut du classement de la L2, on voit qu'il y a Laval, mais peuvent-ils tenir ? Je ne sais pas. Parmi les cadors annoncés, personne ne se dégage. Pour toutes ces raisons, je suis très optimiste.

En Ligue 2, et je s'en sais quelque chose,  tu ne peux pas monter sans une bonne défense et sans un bon gardien qui te fait gagner des points. Je trouve que Gautier Larsonneur a trouvé sa place en étant particulièrement bon. Dans ce championnat, tu ne gagneras pas toutes tes rencontres sur le score de 4 à 3, ce n'est pas possible. Lorsque nous sommes montés en 98/99, nous avons remporté beaucoup de matchs sur le score de 1-0 ou 2-1. Derrière, nous étions particulièrement solides. Cette saison, la défense de l'ASSE sera une donnée très importante, si ce n'est capitale pour aller décrocher une montée.

Je sais trop bien qu'il ne faut tirer de conclusions hâtives dès le mois d'octobre. Cependant, je sais aussi qu'en octobre, si tu es seizième, ce sera compliqué de monter. Tu ne gagnes pas ta montée en octobre, mais tu peux déjà la perdre. L'ASSE ne l'a pas perdu, loin de là. Même le nul concédé contre l'AC Ajaccio n'est pas dramatique. D'ici la fin de saison, tu ne gagneras pas toutes tes rencontres à domicile, ce n'est pas possible. Il faudra être placé pour le sprint final, présent de maintenant jusqu'à mars avant d'enfoncer tout le monde. Aujourd'hui, montrer aux adversaires que l'ASSE est debout, c'est déjà très important."

Avant d'accueillir les Verts le lundi 23 octobre en clôture de la prochaine journée de L2, les Tango vont affronter les Canaris demain à huis clos au stade Marcel-Saupin. L'entraîneur lavallois en a profité pour faire un point aujourd'hui pour Ouest-France. Extraits.

"Le match de Bordeaux a laissé des traces. Anthony Gonçalves a écourté son échauffement, à cause d’une douleur aux ischios. Djibril Diaw a dû sortir à l’heure de jeu. Ils sont en train de passer des examens. Ça ne paraît pas méchant mais on attend quand même des images pour confirmer. Djibril a une douleur au niveau du talon, à la jonction avec le tendon. C’est quelque chose qu’il avait déjà un peu eu l’année dernière, c’est revenu dans la semaine à trois matches. Après avoir traîné une blessure au genou pendant deux mois, Edson Seidou jouera à Nantes.

Pour Jordan Adéoti, c’est encore trop tôt. En ce qui concerne Ryan Ferhaoui et François-Xavier Fumu-Tamuzo, aucune date n’est à l’ordre du jour. On a des garçons, dans le groupe ou autour du groupe, qui accumulent des semaines sans beaucoup jouer (Irvyn Lomami, Yasser Baldé, Antonin Bobichon…). Ce match contre Nantes est fait pour eux. On a aussi des garçons qui ont accumulé beaucoup de temps de jeu, ils ne seront pas du voyage à Nantes. Ils auront une séance athlétique en forêt vendredi matin."

Convoqués avec l’équipe U23 du Maroc, Aïmen Moueffek et Benjamin Bouchouari disputeront deux matchs amicaux. Le premier est programmé dès ce soir contre l’Irak (21h00) à Casablanca. Le second aura lieu également à Casa, lundi 16 octobre contre La République Domincaine, soit une semaine avant le déplacement à Laval.

Nommé directeur général adjoint en charge des finances et des investissements de l'OM en mars 2022, Stéphane Tessier (49 ans) a officiellement été promu hier "Directeur Général avec notamment sous sa responsabilité cinq pôles clés à savoir les Opérations, le Business, l’Administratif et Finance, la Communication et le Sportif. Pour rappel, ce natif de Sainté a exercé les fonctions de DG à l'ASSE de janvier 2010 à septembre 2015.

Nommé entraîneur du Napoli il y a quatre mois, l'ancien entraîneur stéphanois Rudi Garcia (59 ans) va très probablement se faire virer d'après la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Les déclarations de son président, Aurelio De Laurentiis, lors d'une table ronde organisée dans une université de Rome, mardi soir, ont résonné comme un clap de fin. Le producteur de cinéma n'a pas mâché ses mots au sujet de son coach : "Avec lui, je vis un mauvais moment. Je suis un entrepreneur, j'ai le devoir de m'intéresser à mon entreprise. Je prendrai les bonnes décisions le moment venu. Quand vous prenez un entraîneur qui ne connaît plus le football italien (Garcia a entraîné l'AS Rome entre 2013 et 2016), peut-être qu'il a des difficultés, mais ça aurait pu arriver à quelqu'un d'autre."

La situation en Championnat ne semble pourtant pas si compromise - Naples est actuellement 5e au classement, à 3 points du podium - mais le management de Garcia et l'absence de progrès de l'équipe interrogent son patron. Le président du club napolitain rêvait d'Antonio Conte comme nouvel entraîneur, mais l'ancien sélectionneur italien, qui s'est entretenu avec De Laurentiis ce mercredi, a décliné la proposition. Si le refus de Conte pourrait donc permettre au Français d'être encore sur le banc à la reprise à Vérone le 21 octobre, il semble peu probable de le voir sauver sa place."

Ce soir se disputait la 10ème journée du National.

Avec les Chamois niortais, Dylan Durivaux l'a emporté sur Versailles (1-0). C'est lui qui a inscrit l'unique but de la rencontre en reprenant un centre au point de pénalty et en envoyant une frappe imparable dans le petit filet. Les Chamois sont toujours 2èmes à 5 points du leader, le Red Star.

Quant à Rayan Souici, à la suite d'un corner repoussé par la défense d'Epinal, il a adressé une frappe qu'un Spinalien a dévié au fond de ses filets. Son équipe, Dijon FCO, avec Lenny Montfort titulaire dans les buts, l'a emporté 4 à 1 et pointe à la 9ème place du classement. 

Le Dijon FCO enfonce le SA Epinal

Suivez le match en direct sur https://t.co/nqxOy8CVIp#NationalFFF pic.twitter.com/yqQbhdysfp

— Championnat National (@NationalFFF) October 11, 2023

La fédération guinéenne de football a diffusé aujourd'hui une vidéo de Karim Cissé, actuellement en sélection guinéenne aux côtés de Saïdou Sow et Morgan Guilavogui avant d'affronter en amical au Portugal la Guinée-Bissau ce vendredi (à Setubal) et le Gabon le mardi 17 octobre (à Algarve), le Togo ayant déclaré forfait.

"Je m’appelle Karim Cissé, je viens de l’AS Saint-Etienne et j’ai 18 ans. Moi mes deux parents ils sont tous en Guinée. Tous mes frères et sœurs sont en Guinée, mes amis aussi. Du coup le fait de représenter la Guinée, c’est une fierté pour eux et voilà, ça me fait plaisir ! Mon parcours ? J’ai commencé au Sporting Club de Lyon et après directement j’ai signé à l’AS Saint-Etienne. Je suis là pour les deux matches amicaux, je vais essayer de faire mon maximum pour tout donner pour l’équipe. Après, on verra ce qui va se passer pour les prochains rassemblements.

Par rapport au projet de la Guinée, franchement je ne peux rien dire. Le coach, chaque sélection il va faire ses choix. Si je fais partie de ces choix, j’essaierai quand même de donner le maximum que je puisse donner. Moi je pense que la Guinée a les armes pour aller faire les qualifications en Coupe du Monde et se qualifier. Il suffit juste de donner tout ce qu’on a et de se faire confiance l’un à l’autre. Après, je pense que tout se passera bien normalement.

Je suis un milieu offensif, et après je peux être polyvalent. Ça dépend le coach il veut me mettre où. Moi, mon poste, quand même, je suis milieu offensif. Mais je peux aider en ailier, en attaque. Moi le message que je peux dires aux supporters guinéens c’est qu’ils continuent de supporter le Syli National parce que les joueurs sont là pour tout donner pour l’équipe. Eux aussi je pense qu’ils continueront à nous supporter même s’il y a des moments où ça ne va pas. Nous on ne va pas lâcher, on va continuer à bosser aussi."

Défenseur central d'un club ayant remporté 8 de ses 10 matches depuis le début de saison, le Lavallois Peter Ouaneh s'est confié avant-hier à France Bleu Mayenne. Extraits.

"On est sur un petit nuage. C’est bien, il faut que ça continue ! Il y a des sourires. On fait un début de saison incroyable. On est en train d’empiler pas mal de records du club, ça fait plaisir. Mais dans le fond, on reste quand même focus. On a un objectif à atteindre. Sur nos 10 matches, il y en a 7 où on n’a pas pris de but. En tant que défenseur, il n’y a rien de mieux. Ça prouve qu’on a été solide et franchement, on travaille pour ça ! Il faut être engagé à 100%. On n’a pas le budget des Bordeaux, etc. Bien sûr, on sait jouer au ballon mais à l’entraînement, tout le monde se dépouille, personne ne triche.

On veut tous aller vers le haut.  On est leader depuis 6 journées mais j’ai l’impression que les gens pensent que notre première place n’est pas méritée. On est encore dans le « ouais, on va les battre parce que c’est Laval. » On nous prend encore un peu à la légère. Mais forcément, quand tu viens chez nous, quand tu vas chez un leader ou que tu le reçois, t’as envie de l’écraser. Forcément, on le ressent. Mais il y a encore ce petit sentiment de « ah mais c’est Laval en fait ! » On va essayer de faire disparaître cette image.

Je vis clairement le plus beau moment sportif de ma carrière. Je ne pensais pas faire une entrée en Ligue 2 comme ça. J’arrive dans une super équipe, ça a été un très bon choix de ma part de venir ici. A aucun moment je ne pensais qu’on serait en tête avec 4 points d’avance sur le 2^e après 10 journées. On n’avait ça comme objectif mais on prend ! Nous, on reste dans notre petite bulle et on est là le jour du match pour faire le travail. La saison est longue, on n’est qu’au début, il peut se passer plein de choses. On aura forcément – je l’espère le plus tard possible – des moments de moins bien.

On va profiter de notre état de forme pour continuer à prendre des points. Cette trêve internationale fait du bien, on avait besoin de souffler après une semaine à trois matches. On travaille bien la semaine avec les préparateurs physiques. Les semaines sont bien gérées. Il y a des moments où on travaille un peu plus dans la semaine, d’autres moments où on casse un peu le rythme pour faire le plein d’énergie pour le match à venir. Vendredi on joue en amical à Saupin contre Nantes et on va recevoir Sainté la prochaine journée de L2. Jouer à Le Basser, c’est une force."

Dans son antre, Laval a remporté ses 9 derniers matches mais toutes les séries ont une fin !

Comme l'indique Le Parisien, Christophe Galtier sera officiellement intronisé ce soir aux commandes d’Al-Duhaïl, juste avant de diriger sa première séance d’entraînement avec le champion du Qatar en titre. Galette a convaincu Thierry Oleksiak mais aussi Fabrice Grange de le rejoindre dans cette nouvelle aventure. Reste à savoir si ce trio tentera de faire sortir Stéphane Ruffier de sa retraite bayonnaise.

Pour fêter les 90 ans du club, l'ASSE a prévu en cadeau lors de la réception samedi 4 novembre du Paris FC le retour de Thimothée Kolodziejczak, Kolo pour les intimes, Ko-low pour ceux qui ont de la mémoire

L’ancien défenseur central spécialisé en csc dans la lulu a signé pour 2 saisons au Paris FC début septembre.

Si à son arrivée, il avait concédé ne pas être encore totalement prêt  (« Je ne suis pas encore à 100 %, il me faut un peu de temps »), depuis il a été titularisé à deux reprises en défense centrale à Annecy (2-2) et le week end dernier contre Auxerre (0-2).

Dans une équipe à la fébrilité certaine, il semble ne pas avoir perdu ses mauvaises habitudes, puisque sur un tacle raté sur Hein, il a provoqué le pénal permettant aux Auxerrois de doubler la mise.

De bon augure pour début novembre ?

"Est-ce qu’on doit laisser le ballon à Laval ou avoir le ballon ?" s'est interrogé Laurent Batlles au sortir du match nul et vierge contre Ajaccio.

On comprend son questionnement ! Les Girondins ont eu 71,8% de possession samedi dernier contre les Tango mais ces derniers se sont imposés à Bordeaux, de loin l'équipe qui a le plus le ballon cette saison (60,42%) après 10 journées alors que l'équipe d'Olivier Frapolli est celle qui l'a le moins (43,66%) derrière Annecy (40,52%).

Avec 52,95%, les Verts occupent la 5e place à ce classement de la possession derrière les ex-protégés de David Guion, Auxerre (56,78%), Angers (55,14%) et Troyes (54,09%). On aura noté que Sainté l'a emporté les 3 fois où il a moins eu le ballon que ses adversaires : contre Caen (48,3%), Concarneau (45,8%) et Troyes (48,3%).

Les deux matches perdus cette saison par les Verts, ils avaient la possession (55,4% contre Grenoble et 52,8% à Rodez). Le match où les Stéphanois ont eu le plus le ballon (64,7% à Annecy), ils n'ont pris qu'un point.

Titularisé 3 fois cette saison dans l'anonymat de la L2 roumaine sous le maillot de Petrolul, l'ancien milieu de terrain stéphanois Ismaël Diomandé (31 ans) a selon ProSport été menotté hier par la police à l'aéroport de Bucarest alors qu'il était censé prendre un vol pour la France. Alcoolisé, l'ancien milieu de terrain stéphanois aurait voulu se soustraire aux mesures de sécurité avant de proférer des insultes.

Dans la dernière édition du Progrès, Thierry Oleksiak rend hommage à son ancien formateur Guy Briet, décédé le 2 octobre à l'âge de 87 ans. Extraits.

"Nous sortions de l’adolescence pour aborder la vie d’adulte et je repense régulièrement à ces moments qui vous forgent pour l’avenir. Guy Briet avait des expressions incroyables. Le Chef, c’était un homme savoureux, avec un langage fleuri. Le Chef, c’était notre référent. Dans notre relation avec lui, il y avait un côté aventure humaine.

Par son vécu, ses manières très théâtrales, ses méthodes de travail, il nous faisait voyager. Il m’a beaucoup aidé, nous a appris le goût de l’effort et cela me sert encore dans la vie de tous les jours. Il savait s’engager et nous a transmis plein de choses encore valables aujourd’hui et deux ou trois trucs incontournables pour évoluer en sport collectif.

Nous avons presque tous réussi dans le football, il ne doit pas être loin du 100 %. Avec lui, nous avons été champions de France de D3 en 1980 dans une compétition très relevée où nous étions très jeunes. On l’avait emporté au mental. Il était très à cheval sur les attitudes, le comportement. Et puis c’était notre premier titre, alors ça a soudé un groupe."

Après 10 journées de L2, Laurent Batlles a fait jouer 6 garçons U23 pour un temps de jeu cumulé de seulement 1 209 minutes. On aura noté que le jeune joueur ayant eu (de très loin) le plus de temps de jeu est le seul qui n'a pas été formé au club : Benjamin Bouchouari (2001) a en effet joué 730 minutes, soit 515 de plus que l'autre Lionceau de l'Atlas des Verts Aïmen Moueffek (2001).

Maxence Rivera (2002) complète le podium malgré ses modestes 129 minutes. Actuellement en sélection guinéenne, Karim Cissé (2004) et Saidou Sow (2002 pas encore utilisé à Strasbourg) ont joué respectivement 90 et 44 minutes. Antoine Gauthier (2004) n'a fait qu'une apparition éclair à Annecy (il était entré en jeu à la 90e).

Force est de constater que les jeunes jouent beaucoup plus chez le leader lavallois, qui recevra l'ASSE en match de clôture de la prochaine journée le lundi 23 octobre. Olivier Frapolli a fait jouer 7 garçons U23 pour un temps de jeu de 2 214 minutes. Titulaire indiscutable depuis le début de saison, le défenseur tunisien Amine Cherni (2001 formé au Paris FC) a joué 893 minutes. L'attaquant Rémy Labeau-Lascary (2003 formé à Lens) a joué pas moins de 514 minutes.

L'attaquant Junior Kadile (2002 formé à Rennes) complète le podium avec 465 minutes. Le milieu de terrain Titouan Thomas (2002 formé chez les vilains) a dû se contenter de 181 minutes, 36 de plus que William Benard (2003 formé à Reims). Le milieu Loïs Martins (2004 formé à Angers) et l'attaquant Noa Mumpenba (2002 formé au Mans) n'ont fait qu'une apparition éclair (de 10 minutes pour le premier, de 6 minutes pour le second).

Alors que le centre de formation de l'ASSE est dans le top 5 français selon le dernier classement de la DTN, le Stade Lavallois vient tout juste de rouvrir son centre de formation, fermé depuis 4 ans (les Tango étaient descendus en National et avaient perdu le statut professionnel). Il ne sera officiellement reconnu comme centre de formation échelon 2 B (3e échelon en France) qu’à partir de la saison 2024-2025, après homologation.

A l'issue de leur victoire sur le SC Air Bel (2-1), les U19 de Patrick Moreau s'étaient emparés de la place de leader du groupe D. Mais cette victoire semble remise en question par le site officiel de l'ASSE et par celui de la FFF qui annoncent désormais que le match a été arrêté. La fin de cette rencontre avait été confuse avec une expulsion de part et d'autre. Il faudra donc attendre l'avis et la décision de la commission de discipline chargée de statuer sur ce match. En attendant, les Verts se retrouvent 3èmes avec un match en moins évidemment.

Voici les deux buts marqués par Simon Cateland, sur corner, et Maedine Makhloufi, sur coup-franc.

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— COMPIL42 (@Compil42) October 10, 2023

Les Verts devront particulièrement se méfier de Malik Tchokounté le lundi 23 octobre à Francis Le Basser. L'athlétique avant-centre lavallois de 35 ans a claqué 5 pions cette saison. Si on enlève les penaltys (il en a mis un contre Caen), seuls Loïs Diony et Alexandre Mendy ont davantage scoré davantage que lui. Avec le Caennais, le numéro 18 des Tango est le seul à avoir mis trois buts de la tête cette saison.

On rappellera que c'est de la sorte qu'il avait trompé Gautier Larsonneur à Nîmes en février dernier en devançant Léo Pétrot qu'il avait déjà dominé dans les airs la minute précédente, obligeant le portier stéphanois à sortir une superbe parade décisive. A cinq minutes de la fin de la rencontre, il avait contraint Mickaël Nadé à concéder un coup franc heureusement sans conséquence (Sainté l'avait emporté 2-1).

Le natif de Nice est le buteur qui a apporté le plus de points à son équipe cette saison (8), juste devant un certain Ibrahim Sissoko (7). On aura noté que les deux hommes avaient fini 7èmes ex aequo la saison dernière au classement des buteurs (13 pions dont 4 pénos).

L'homme fort des leaders mayennais est cette saison le joueur du championnat qui a obtenu le plus de fautes (30). C'est aussi et de loin le joueur qui a remporté le plus de duels (103) devant le Quevillais Balthazar Pierret (83) et le Grenoblois Lenny Joseph (77). Malik Tchokounté est le roi des airs (57 duels aériens remportés), ex aequo avec le Guingampais Baptiste Guillaume.

Averti contre Dunkerque Benjamin Bouchouari, suspendu, n'ira pas en Mayenne pour défier le leader lavallois (lundi 23 octobre).

Comme lui, Ibrahim Sissoko faisait partie des Verts sursitaires la semaine dernière, mais il a su se tenir à (pascal) carreau et efface ainsi un carton jaune (celui reçu lors de la 1ère journée contre Grenoble) de son bilan.

En revanche, Anthony Briançon averti contre Ajaccio, entre dans le club des 5 : avec Appiah, Batubinsika, Pétrot et Fomba ils sont en effet désormais 5 sous la menace d'une suspension en cas de 3ème carton jaune. On notera au passage que toute la défense est donc en sursis !

Pour espérer effacer un jaune de son bilan, Briançon, averti une première fois lors de la 2è journée à Rodez devra juste faire attention à Laval, Appiah devra faire attention encore 3 matchs (Laval, Angers, PFC), Batubinsika, Fomba et Pétrot encore 4 matchs (Laval, Angers, PFC, Auxerre).

Couvrant la Ligue 2 pour beIN Sports donc asssistant à beaucoup de matches des Verts, la journaliste Margot Dumont livre ses impressions après 10 journées de championnat dans la dernière édition de L'Est-Eclair. Extraits.

"Globalement, quand on voit la tête du classement, on se dit qu'il y a quelques absents, hormis Auxerre, qui est dans la continuité, avec des joueurs de calibre Ligue 1 comme Gauthier Hein. Sinon, c'est une belle Ligue 2, tout le monde peut battre tout le monde, il y a du suspense tous les week-ends.

Laval est une équipe surprenante, je ne connais personne qui aurait misé sur elle pour être à cette place de leader. Ce n'est pas le Barça, mais il y a une idée claire de jeu, une solidarité incroyable, quelque chose qui se dégage. Il n'y a pas de rasion que Laval s'écroule mais ça tient sur un fil. Si personne ne se blesse, ils peuvent continuer sur ce rythme mais ça manque de profondeur de banc.

On ne parle pas de Grenoble, qui occupe pourtant la 4e place avec la meilleur défense de Ligue 2. C'est solide, on sent que la méthode Hognon prend. Et le 3e Angers, qui avait la tête dans le seau cet été, a remporté 6 de ses 7 derniers matches. Je pense qu'il faut suivre cette équipe de près !

Saint-Etienne ? La série d'invincibilité des Verts est l'arbre qui cache la forêt. Quand je vois jouer les Verts, ce n'est pas la folie. Sur plusieurs matches, ils s'en sortent vraiment bien. J'ai l'impression que c'est fragile. J'ai du mal à dire qu'ils vont carburer toute la saison."

Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein a expliqué hier  devant le conseil des prud'hommes de Saint-Etienne pourquoi son client Stéphane Ruffier réclame 7,12 millions d'euros à l'ASSE. Extraits.

"Un grand type d'1m90 baraqué et tatoué qui se fait persécuter, ça peut surprendre. l'ASSE est un employeur tout puissant. Stéphane Ruffier a vécu une longue période de harcèlement moral auquel se sont livré l’entraîneur Claude Puel et le directeur général Xavier Thuilot, qui avaient la mission de dégraisser la masse salariale et de virer les joueurs qui coûtaient le plus cher. Stéphane Ruffier a subi une entreprise de démolition,  une campagne de sape et il a fini par arrêter le foot après s’être fait défoncer la tronche."

S'il n'aura pas claqué le moindre pion sous le maillot vert, Enzo Crivelli (28 ans) a trouvé 11 fois le chemin des filets depuis qu'il a quitté l'ASSE sur un barrage fatal aux Verts face à Auxerre. Marqué avant-hier lors de la 10e journée du championnat suisse, son dernier but a permis au Servette de s'imposer 1-0 sur le terrain de sa bête noire Lugano.

Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, l'avocat de l'ASSE (Maître Olivier Martin) a taclé Stéphane Ruffier hier devant le conseil des prud'hommes de Saint-Etienne. Extraits.

"Stéphane Ruffier a des prétentions financières exorbitantes qui cumulées s’élèvent à 7,12 millions d’euros. Une condamnation à verser un tel montant serait une catastrophe pour le club. Si la faute grave n'était pas reconnue comme fondement au licenciement, Ruffier ne devrait pouvoir prétendre qu'au versement des six derniers mois de son salaire de base, soit 540.000 euros. Son salaire mensuel était 90 000 euros, mais qui au terme d’un avenant à son contrat montait à 275 000 euros avec toutes ses primes. Il a été un très grand joueur, mais le collectif ce n'est pas son truc.

Il a stoppé sa carrière en 2021 comme il en avait l’intention. Il a eu comportement réfractaire en parfaite opposition aux directives de l'entraîneur à partir de février 2020. L’empereur Ruffier arrive volontairement en retard à l’entraînement pour montrer qui c’est le patron. C’est lui qui déclenche la polémique avec une campagne de presse menée par son agent Patrick Glanz visant à dézinguer l’ASSE. Car du haut de son ego démesuré il ne supportait pas d’être remplaçant pendant un match. Didier Deschamps qui voulait le sélectionner en équipe de France avait essuyé un refus du joueur qui n'avait pas la certitude d'être le titulaire."

Selon la formule consacrée, "dans le football, ça va très vite". Le Stade Malherbe de Caen, qui comptait 8 points d'avance sur les Verts au moment de les recevoir en ouverture de la 5e journée, a 7 points de retard sur Sainté après 10 journées.

En répondant aux questions d'avant-match de beiN Sports aux côtés d'un Laurent Batlles prétendûment lâché par son vestiaire selon les racontars du "grand reporter" Nanard, Jean-Marc Furlan se montrait tout sourire et déconneur. Depuis que les Normands sont dans le trou, l'ancien coach auxerrois affiche le visage d'un mauvais perdant.

"La stratégie de communication de Jean-Marc Furlan, pointant les jeunes, les arbitres, le calendrier ou l’héritage de la saison dernière, interpelle. Elle lui a valu quelques remontrances internes, restées sans suite. En détournant l’attention, le coach évite soigneusement l’analyse et la remise en question. Les attitudes de l’entraîneur, souvent prostré sur son banc, mettent, elles aussi, la patience des supporters à rude épreuve" a souligné hier le site Sport à Caen.

Après le 5-3 qu'il a pris à Rodez, à la question d'un journaliste du quotidien Ouest-France "Est-ce que vos joueurs sont encore réceptifs à ce que vous dites ?", le Henrique du Bocage a sèchement répondu : "L’année dernière, Caen a encaissé 48 buts (43 en réalité en Ligue 2), donc tu fermes ta gueule. Tu fermes ta gueule parce que tu as encaissé 48 buts. Pour corriger cela, il faut beaucoup de temps !"

Sur le site du même journal, son prédécesseur Stéphane Moulin est sorti ce soir de son silence.

"Je n’ai jamais parlé du Stade Malherbe depuis que je suis parti mais quand je me sens attaqué, que je sens mon staff attaqué, j’ai envie de recadrer les choses. Je trouve que c’est une vraie forme d’irrespect de nous imputer les six matches lors desquels ils ont encaissé des buts.

Je suis surpris et choqué que l’on puisse trouver de nouvelles excuses, qui n’existaient pas sur les quatre premiers matches de championnat. Il peut tout s’approprier quand ça va bien. Par contre, quand ça ne va plus, il ne faut pas remettre en cause ce que les gens ont fait avant lui.

Si ça ne lui convenait pas, il n’avait qu’à demander à changer ses défenseurs. Je ne comprends même pas qu’on puisse évoquer la saison passée. Il s’en prend à qui il veut, mais pas à moi et à mon staff."

La Pravda a évoqué ce soir le contentieux qui oppose Stéphane Ruffier à l'ASSE. Extraits.

"Stéphane Ruffier n'a pas digéré la fin de son histoire avec Saint-Étienne, qui s'est étirée pendant neuf ans avant de se terminer brutalement en janvier 2021 par un licenciement pour "faute grave". Ce lundi, il est allé devant le Conseil des prud'hommes de Saint-Étienne pour contester son limogeage et pour réclamer 7 millions d'euros à son ancien club.

L'ancien portier des Verts (37 ans), représenté par son avocate, Me Dorothée Bisaccia-Bernstein, a plaidé le « harcèlement moral », en dénonçant la volonté de son employeur de « l'isoler » jusqu'à la rupture de son contrat de travail. L'ASSE avait éconduit son gardien en décembre 2020, 6 mois avant le terme de son contrat, à la suite de rappels à l'ordre et de sanctions disciplinaires pour des insubordinations (retard à l'entraînement, départ du club sans autorisation, non-port du masque pendant le Covid).

Saint-Étienne espère couper court à ses "prétentions financières exorbitantes. Si la faute grave n'était pas reconnue comme fondement au licenciement, Ruffier ne devrait pouvoir prétendre qu'au versement des six derniers mois de son salaire de base, soit 540 000 euros", a argué l'avocat du club, Me Olivier Martin, alors que la décision des prud'hommes est attendue le 15 janvier prochain."

Capitaine capverdien de l'équipe stéphanoise sacrée en Gambardella en 2019 sous la houlette de Razik Nedder, Kenny Rocha Santos (23 ans) a donné l'avantage à Zakakiou avant-hier d'une mine du droit sous la barre à la 84e minute sur le terrain de l'Omonia Nicosie, qui a finalement arraché le nul (3-3) lors de cette 7e journée de l'élite chypriote.

En match en retard de la 1ère journée du championnat grec, Harold Moukoudi a marqué hier le 3e but de la victoire de l'AEK Athènes contre Panaitolikos. Il en profite pour remonter à la 4e place à 5 points du leader, l'Olympiakos de Panagiotis Retsos (titularisé 12 fois cette saison toutes compétitions confondues soit 3 fois plus que lors de son unique saison verte). 

On aura noté que le Sergent va faire deux retours en France ce mois d'octobre. Dans une semaine, il affrontera avec les Lions Indomptables du Cameroun les Lions de la Teranga au stade Félix-Bollaert. Dix jours plus tard, il ira défier Pierre-Emerick Aubameyang au Vélodrome lors du match au sommet du groupe B de l'Europa League.

Alors que son président avait évoqué la montée en L1 il y a une petite semaine dans le même quotidien, Olivier Frapolli ne s'enflamme pas la dernière édition du journal Ouest-France.

"On a quand même beaucoup donné ces derniers temps, cette période va faire du bien pour les joueurs. Tout le monde mouille le maillot, fait l’effort pour ses partenaires. Comme vous l’avez vu, on joue à l’énergie. Il faut aussi être en capacité de jouer comme on le fait, je ne suis pas sûr que tout le monde en soit capable. On sait que ce n’est pas suffisant pour tenir tout le championnat, c’est pour ça qu’on a encore de gros progrès à faire dans certains domaines. Mais les points qu’on prend, on ne pourra pas nous les enlever.

On avance dans les points qu’on doit avoir pour assurer le maintien. Je rappelle que c’est l’objectif premier du club. Se montrer efficace, c’est déterminant dans le sport de haut niveau. On n’arrive pas à réaliser ce qu’on est en train de faire. C’est bien, ça nous évite de trop cogiter, de trop perdre d’énergie dans la réflexion. On a vendredi ce match amical contre Nantes qui va permettre aux joueurs qui sont en attente de jouer. On a Antonin Bobichon qui ronge son frein, on le voit. Il y a des garçons qui sont là, qui ont envie. Mais l’équipe performe, c’est très difficile de bouleverser l’équilibre."

Pour rappel, le solide leader lavallois (25 points) recevra l'ASSE (18 points) dans deux semaines en match de clôture de la prochaine journée.

A l'issue de la victoire de Marseille contre Le Havre (3-0), le coach des Sardines, Gennaro Gattuso a dit tout le bien qu'il pensait de PEA, buteur et passeur décisif hier : "il a 34 ans, et le voir comme ça... Il était encore un enfant quand il venait s'entraîner avec nous (ndp² : à Milan), moi, j'avais deux enfants, j'étais déja un père de famille... L'autre jour, je l'ai convoqué dans mon bureau et je l'ai félicité, il a une telle culture du travail. Il m'impressionne par ses efforts. Quand on lui donne une consigne, il est incroyable, c'est dingue qu'il soit aussi disponible à 34 ans, avec la carrière qu'il a faite. Quand les jeunes le voient, ils peuvent comprendre. Le foot, c'est ça. Il se donne, il court, il fait les replis derrière les adversaires. Chapeau, chapeau, chapeau, chapeau !"

Alors que l'ASSE n'a claqué que 10 pions depuis le début de sasion, son ancien flop Loïs Diony, attendu dans 3 semaines à Geoffroy, est impliqué sur 12 des 15 buts du SCO (5 buts, 4 passes et 3 penalties provoqués). Dans Ouest-France, l'ancien numéro 9 des Verts a droit aux éloges de son coach et de son directeur sportif.

Alexandre Dujeux : "La résilience, c’est sûr que Loïs est très bon dans ce domaine. Il a eu des galères, mas il a toujours cherché à les surmonter. La période très importante pour lui à son retour après s'être fait les croisés en octobre 2022, c’était la préparation de cet été. Il s’est accroché, il n’a pas loupé une séance. Ça n’a pas toujours été simple, notamment durant les matches amicaux car il lui manquait un peu de jus mais cette période a été prépondérante dans sa réussite actuelle. Il ne s’est jamais apitoyé sur son sort. Loïs vit bien dans les groupes, il est apprécié et peut interagir avec tout le monde. Faire sa rééducation avec nous, ça lui a fait du bien, car c’est quelqu’un qui a besoin de contact. Le quatrième but qu'on a mis ce week-end traduit l’état d’esprit qui règne dans ce groupe. J’ai beaucoup apprécié le fait que Loïs Diony serve Adrien Hunou à un moment où il aurait pu la jouer tout seul. C’est de l’altruisme, une qualité forte, j’espère qu’on va la garder. Ce but symbolise beaucoup de choses, ce pour quoi on se bat depuis un moment. On est récompensé, c’est bien. Il faut garder l’envie de travailler et l’humilité qui anime ce groupe."

Laurent Boissier : "Quand il revient de son prêt à l'Etoile Rouge de Belgrade, on découvre un joueur combatif. C’est ce qui le caractérise le mieux. Il sait qu’on ne compte pas sur lui, mais c’est un obstacle de plus et il a pour habitude de les affronter sans rechigner. Alors il s’accroche et pendant le stage à l’île de Ré, il nous montre qu’il a envie de réussir au Sco. Il a réussi à nous convaincre. Loïs, on ne lui a jamais rien donné, il a toujours été chercher ce qu’il a obtenu. Son parcours de vie explique pourquoi il est animé par un sentiment de revanche. Il parle peu, mais il montre beaucoup."