Deuxième meilleure attaque du championnat (19 buts marqués, soit 9 de plus que Sainté mais 4 de moins qu'Auxerre) et deuxième meilleure équipe à domicile (12 points à la maison, soit 4 de plus que l'ASSE mais 3 de moins que Laval), Rodez est actuellement 6e de L2, à une petite longueur du 5e stéphanois. Auteur d'un triplé contre Caen, l'attaquant guadeloupéen Taïrik Arconte ne compte pas s'arrêter là, comme il l'explique dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron. Extraits.

"On a un coach qui nous permet d'avoir confiance en nous. On ne peut qu'aller au combat pour lui. Il a l'habitude de gueuler à la mi-temps mais ça fait plaisir. Il vaut mieux avoir un coach qui gueule plutôt qu'un coach qui ne vous dise rien. Quand vous avez un coach qui vous dit tout, droit dans les yeux, vous ne pouvez que partir à la guerre pour lui.

Je ne vais pas parler des matches à venir mais de la fin de saison : moi et l'équipe, je parle en son nom, on a de l'ambition. On sait qui on est, donc on va chercher le top 5. Ce top 5 est légitime, pour nous comme pour d'autres. On voit Laval par exemple qui est leader alors que personne n'aurait mis une pièce sur sa première place avec 25 points en 10 matches.

Rien n'est impossible dans le foot. J'ai fait une montée en L1 quand j'étais avec Ajaccio, personne ne croyait en nous, tout le monde pensait qu'on allait descendre et en fait on est monté en Ligue 1. Donc bien sûr que je crois au top 5 avec Rodez ! Ce qui fait qu'une équipe va jusqu'au bout et accède à l'élite, c'est le mental, rien que le mental !

Le foot, c'est comme la vie, c'est un marathon. Ce n'est pas le plus vite qui va arriver forcément, c'est celui qui dure le plus longtemps. Je l'ai dit à mes coéquipiers, la saison qu'on est en train de faire est similaire à celle que j'ai faite avec l'ACA l'année de la montée. C'est pour ça que cette année, je oense qu'il va y avoir beaucoup de surprises."

Si les Verts ont marqué 8 buts de moins que la saison dernière après 10 journées (10 contre 18), ils ont encaissé 13 pions de moins ! (6 contre 19). Gautier Larsonneur, qui avait également gardé sa cage inviolée contre le VAFC le 2 septembre, vient d'enchaîner 4 clean sheets.

Jamais l'ASSE n'avait réussi une telle série depuis le printemps 2016. A cette époque, Stéphane Ruffier avait même réussi 6 matches d'affilée sans prendre de but (successivement contre Montpellier, le Gazelec Ajaccio, Troyes, Bastia, Lorient et Toulouse).

Le natif de Bayonne avait même failli enchaîner une 7e clean sheet à Nice avant que Valère Germain ouvre le score à la 86e minute et double la mise à la 89e, bien aidé par les expulsions de Kévin Malcuit (à la 55e) et de Franck Tabanou (à la 72e).

William Saliba a mangé Erling Haaland cet après-midi lors de la victoire d'Arsenal contre City (1-0) qui a permis aux Gunners de rejoindre les Spurs en tête de la Premier League. L'ancien défenseur central stéphanois a remporté 100% de ses duels, réussi 97% de ses passes, n'a pas commis la moindre faute et n'a pas été dribblé une seule fois lors de ce choc de la 8e journée qu'il a joué intégralement.

Saliba vs Haaland #ARSMAN 😂😂 pic.twitter.com/c0RBI5MUlF

— Mᴜᴛᴀɴɪ Yᴀɴɢᴡᴇ (@MDYangwe) October 8, 2023

Mais la FFF a annoncé ce soir que l'ancien acolyte de Wesley Fofana n’est pas en mesure de participer au rassemblement de l’Équipe de France qui débute demain et qui verra les Bleus affronter les Pays-Bas à Amsterdam, le vendredi 13 dans le cadre des qualifications à l’Euro 2024, puis l’Écosse le mardi 17 octobre en amical au stade Pierre-Mauroy de Lille Métropole.

"Le défenseur d’Arsenal souffre d’une douleur au gros orteil droit. Il va rester à disposition de son club pour traiter cette blessure chronique. Après avoir échangé avec le Dr Franck Le Gall, le médecin de l’Équipe de France, Didier Deschamps a acté le forfait de William Saliba et a décidé de le remplacer par Jean-Clair Todibo."

Samuel Fuleki (à gauche), aux côtés de son frère Raphaël, de Frédéric Dugand et Jean-Philippe primard

Si le classement laissait augurer d'une victoire possible voire probable pour les U15 de Jean-Philippe Primard cet après-midi à Oullins, une analyse plus fine des scores réalisés par Oullins tempérait cet optimisme : courte défaite 2-1 contre les vilains voisins, match nul contre Grenoble (1-1), défaite à Annecy (5-4), et défaite contre le leader clermontois (0-1), de courtes défaites donc sur un écart minimal. Les craintes ont été vite dissipées notamment en raison d'un début canon des Verts qui l'ont finalement largement emporté par 7 à 1.

Les Verts ont attaqué cette rencontre pied au plancher et ouvert le score dès la 20ème seconde ! Un dégagement du gardien d'Oullins dans l'axe était récupéré par les Verts. Melvin Bijot, alerté dans le rond central, après un bon contrôle orienté lançait Samuel Fuleki qui prenait de vitesse la défense et, de l'entrée de la surface, croisait sa frappe au ras du poteau. (Oullins - ASSE : 0-1, 1ère).

Peu après, Melvin Bijot s'échappait côté gauche, centrait au 1er poteau pour Samuel Fuleki qui reprenait victorieusement du gauche. (Oullins - ASSE : 0-2, 6ème).
Une vingtaine de minutes plus tard, le latéral Lenny Marliac trouvait Samuel Fuleki, lequel traversait la surface en largeur avant de trouver l'ouverture pour frapper et marquer, signant ainsi un hat-trick. (Oullins - ASSE : 0-3, 26ème).
A la demi-heure, un corner de Noam Guechir était repris de la tête par Léandre Bagelli. (Oullins - ASSE : 0-4, 31ème).
Juste avant le repos, Melvin Bijot, bien lancé côté droit, entrait dans la surface et décochait un tir croisé, au sol, au ras du poteau. (Oullins - ASSE : 0-5, 39ème). Il faut préciser que Oullins ne restait pas inactif, trouvant même le poteau à la suite d'un ballon en profondeur, mais était étouffé au niveau du pressing et du jeu.

Après le repos, les Verts reprenaient leur marche en avant : Lenny Marliac, côté droit, centrait pour Noam Guechir, dont la reprise du droit, de l'entrée de la surface, terminait sous la barre. (Oullins - ASSE : 0-6, 44ème). 
Deux minutes ne s'étaient pas écoulées que Melvin Bijot centrait pour Roméo Lebrun qui arrivait lancé et d'un plat du pied, du point de penalty, marquait au ras du poteau. (Oullins - ASSE : 0-7, 46ème).
Ensuite, le jeu s'équilibrait, Oullins continuait à jouer et se trouvait récompensé des efforts fournis quand, à la suite d'un long ballon aérien, Lorick Vial dégageait du poing mais l'arbitre estimait qu'il avait touché la tête de l'adversaire et l'avait empêché de jouer le ballon. Oullins transformait le penalty accordé. (Oullins - ASSE : 1-7, 70ème). 
Cette victoire complète un week-end quasi parfait de la formation avec les victoires des U19 contre SC Air Bel (2-1), des U17 contre Saint-Priest (7-1), des U16 contre Andrézieux (7-5). Dommage que la N3 ait échoué de justesse chez les vilains (1-0). De même pour les U14 à Oullins (1-0)

La composition : Vial - Lengi (Akil, 40ème), Jolivet, Bagelli, Marliac (Lengi, 60ème)  - Thouilleux (Ngindu, 60ème), Ngindu (Lebrun, 40ème), Guechir (Marliac, 73ème) - Piskor (Shabani-Pont, 40ème) Bijot (Piskor, 60ème), S.Fuleki.  

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est un match que nous pris par le bon bout. J'avais demandé à mes joueurs de mettre la pression d'entrée, de jouer haut et d'imposer notre jeu. Ils l'ont fait et ont ouvert la marque très rapidement, à la 20ème seconde. Nous avons fait une très bonne première mi-temps au cours de laquelle nous avons étouffé notre adversaire dans le jeu, en nous créant des occasions nombreuses. Oullins n'a jamais fermé le jeu, a trouvé le poteau, et même à 7-0 a essayé de jouer. Au vu du score, on pourrait croire que le match a été facile, mais nous nous le sommes rendus facile par une belle entame et aussi par une pression permanente tout au long de la rencontre."

Avant de retrouver Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Fabrice Grange, Max Gradel et Jean-Philippe Krasso en sélection ivoirienne pour affronter le Maroc et l'Afrique du Sud, Jonathan Bamba (27 ans) a ouvert son compteur but ce dimanche en Liga à l'occasion de sa 9e titularisation sous le maillot du Celta Vigo.

Malgré son but du break, l'ancien attaquant stéphanois, finalement tenu en échec 2-2 à la maison par Getafe, reste relégable. L'ancien champion de France en U17 (avec l'ASSE en 2013) et en L1 (avec le LOSC en 2021) n'a en effet gagné qu'un seul match depuis qu'il a rejoint l'Espagne, sur le terrain de la lanterne rouge Almeria...

Luttant pour le maintien en L2 argentine, l'inoxydable Gonzalo Bergessio (39 ans) a scellé hier à la 78e minute sur penalty le succès (2-0) de Tristan Suarez lors de la 33e journée contre le club d'Adrogué.

Lavandina a claqué 7 pions cette saison en 28 matches. Pour rappel, il n'aura marqué que 10 buts (dont 6 en Ligue 1) toutes compétitions en 57 matches officiels sous le maillot vert (40 en tant que titulaire).

Tom Teillol avec le brassard de capitaine (la saison dernière contre Valence)

5-7 : oui, vous avez bien lu. Ce n'est pas le résultat d'un set de tennis gagné au tie-break. 5 à 7, c'est le score très coquin réalisé par les U16 de Kevin De Jesus cet après-midi en déplacement à Andrézieux. Après une défaite initiale à Clermont, les jeunes Verts se sont bien ressaisis et enchaînent désormais les bons résultats. Mais un derby n'est jamais chose aisée, et leur performance n'en est que plus louable.

Après une vingtaine de minutes d'observation, les buts allaient se succéder. Tom Teillol ouvrait le score bien servi par Noham Aïni (22ème), ce même Noham Aïni qui profitait d'un service de Brandon Nativoha pour doubler la mise (31ème). Andrézieux réduisait la marque à la 43ème, mais Noham Aïni redonnait aussitôt de l'air aux siens après une passe de Tom Teillol (45ème). Le score était donc de 3-1 au repos.

Paul Eymard, dès la reprise accentuait l'écart, sur une nouvelle passe décisive de Tom Teillol (49ème). Andrézieux ne tardait pas à relancer le match en revenant à 4 à 2 (52ème). Mais Tom Teillol exploitait une passe d'Alexis Ploton avant que El Fayed Mnemoi, profitant d'une remise de Noham AÏni ne porte le score à 6-2. Andrézieux revenait à 6-4 après des buts aux 77ème et 80ème. Brandon Nativoha ajoutait un 7ème but à la 86ème et Andrézieux réduisait de nouveau l'écart une minute plus tard. On en restait donc là avec un score inédit de 7 à 5 pour les verts. A noter pour Andrézieux le quadruplé de Jules Patry, ancien Vert !

La composition : Nedic - Ploton, F.Camara, Mnemoi, Lengue Lenou - Charros, Verhoeven (N.Moulin, 60ème), Eymard (Poyet, 55ème) - Teillol, AÏni, Nativoha.
Buts : Aïni 2, Teillol 2, Eymard, Mnemoi, Nativoha
Evolution du score : 0-1, 0-2, 1-2, 1-3, 1-4, 2-4, 2-5, 2-6, 3-6, 4-6, 4-7, 5-7

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une très bonne première mi-temps qui s'est terminée sur le score de 3 à 1. Andrézieux a réduit la marque alors que nous avions une belle maîtrise sur ce match. Malgré leur défense haute, nous avons bien ressorti les ballons. C'est un aspect du jeu intéressant et j'ai apprécié la volonté de mes joueurs dans ce secteur-là.  La deuxième a été un peu folle après notre 4ème but, nous avons affiché moins de maîtrise et avons été moins présent à la récupération, ce qui nous a mis défensivement en danger et a permis à notre adversaire de réduire l'écart. C'est un axe d'amélioration collective et de travail pour les prochaines semaines"

Si l'ASSE occupe une honorable 5e place à 3 points du 2e, les Verts n'ont que la 11e attaque (mais la 3e défense). Après 10 journées, Sainté n'a claqué que 10 pions, la majorité sur coup de pied arrêté (4 pénos d'Ibrahim Sissoko, un péno de Florian Tardieu et un coup franc de Mathieu Cafaro).

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, seuls les faiblards Valenciennois ont marqué moins de buts dans le jeu (3) que les Stéphanois (4) ! On aura noté que l'ASSE est le seul club à ne pas avoir marqué un seul but dans le jeu à la maison depuis le début de saison ! Dylan Chambost a scoré de la sorte à Annecy, Ibrahim Sissoko à Caen puis à Lorient, Aïmen Moueffek à Troyes.

Auteur de son 4e pion de la saison, Ricky Van Wolfswinkel (34 ans) a marqué de la tête à la 88e minute le dernier but de la victoire (3-0) de Twente sur le terrain du Fortuna Sittard lors de la 8e journée de l'élite néerlandaise. L'équipe de l'ancien avant-centre stéphanois est actuellement 3e, à 3 points du PSV et à une longueur d'AZ.

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Rayan Boukadida, capitaine, auteur d'un doublé face à Saint-Priest.

CO -Leaders avec 13 points (à égalité avec les vilains), les Stéphanois se déplaçaient à Saint-Priest pour le compte de de la 6^ème journée de championnat U17, Groupe D. Un déplacement compliqué face à une équipe qui a fait match nul avec Nice (2-2), Monaco (1-1) et ne s’est inclinée que 3 à 2 face aux vilains.

En totale démonstration, les joueurs de Frédéric Dugand ont largement dominé les débats et leurs adversaires, en l’emportant sur le score de 7 à 1 ! Cerise sur le gâteau, la défaite des Lyonnais à domicile face à l’OGC Nice (1-2) permet aux jeunes Verts d’occuper seuls la première place de leur groupe.

Les Verts vont largement dominer la première mi-temps, ouvrant le score par leur capitaine Rayan Boukadida (déjà buteur face à ASPTT Marseille) d’une reprise de volée. Les locaux sont en difficulté et concèdent un second but sur un contre son camp. Les Verts continuent leur festival et c’est le jeune Sonny Yvars, buteur contre Valence lors de la première journée, qui marque le troisième but stéphanois. Saint-Priest termine cette première période en réduisant l’écart. (Saint-Priest – ASSE 1-3 ; 45^ème).

La seconde période sera encore plus prolifique. C’est un nouveau CSC qui permet aux Verts de marquer un 4^ème but. S’ensuit un joli but de la tête de l’entrant Quentin Prud’homme, de retour d’une longue blessure. Les jeunes Verts mènent 5 buts à 1 et vont encore scorer à 2 reprises. C’est d’abord Rayan Boukadida, qui va s’offrir un doublé, d’un magnifique coup-franc direct, avant que Medhy Lutin Zidee ne vienne inscrire le septième but stéphanois !

Comme leurs ainés U19, les U17 sont leaders de leur groupe. Ils affronteront la semaine prochaine Lyon-Duchère, 12^ème avec 7 points, pour conserver leur première place.

La composition : Houngbo-Civier – Ben Rahem , Dodote, Boukadida, Ruiz - Tatuszdka, Depalle- Yvars,  Meité, Ben Tiba , Lutin Zidee . Sont entrés en jeu : Grillot, Prud’homme, N.Mouton, Zerga.

Buteurs : Boukadida (2), Csc(2), Yvars, Prud’homme, Lutin Zidee.

La réaction de Frédéric Dugand :  "On affrontait une bonne équipe de Saint-Priest, qui avait tenu la dragée haute à plusieurs adversaires et aujourd’hui je suis fier et très satisfait de la prestation de mes joueurs qui ont parfaitement répondu aux attentes. Il ne faut pas banaliser cette victoire. Tout nous a réussi aujourd’hui mais la victoire est méritée. Il faut s’appuyer sur cette victoire et continuer à bien travailler pour poursuivre cette belle série."

Pierre-Emerick Aubameyang, qui n'avait plus marqué en L1 depuis le doublé qu'il avait mis contre l'AC Ajaccio dans le Chaudron le 24 avril 2013 (4 jours après sa passe décisive pour Brandao en finale de la Coupe de la Ligue), a inscrit en début d'après-midi le premier but de la victoire (3-0) de l'OM contre le HAC au grand dam de son ancien coéquipier stéphanois Mathieu Bodmer.

La magnifique passe de Amine Harit pour Aubameyang #TeamOm pic.twitter.com/5zSVrUA1m5

— Kelawin13 (@Kelawin130) October 8, 2023

Comme l'avait fait Sud-Ouest il y a 15 jours, France Info a fait écho hier au combat que mène le docteur qui a mis fin aux jours de son ami Patrice Lestage (champion de France avec les Verts en 1981)  le 29 novembre 2010. Extraits.

"C'est l'histoire d'une promesse faite à un copain de longue date. Patrice Lestage et Antoine Mesnier se sont connus en 1991. Le premier était footballeur professionnel aux Girondins de Bordeaux, où le second officiait comme médecin du club. Dans les années 2000, Patrick Lestage, quadragénaire, s'est pointé chez son ami docteur à la suite d'un banal footing qui l'avait épuisé. "Je lui ai diagnostiqué la maladie de Charcot, que je n'avais jusque-là croisée que dans les livres", se souvient-il.

Après trois années de dégradation physique, paralysé, son ami lui a demandé de l'aider à partir. "On en avait déjà parlé, je le lui avais promis, mais c'était très dur à entendre pour moi." Une infirmière a eu vent du projet. L'affaire est remontée jusqu'au parquet de Bordeaux. "Un procureur m'a appelé. Il m'a raconté que sa femme était morte de Charcot et qu'il aurait rêvé qu'un médecin soulage ses souffrances. Mais il m'a prévenu qu'il ne pourrait pas me protéger si j'allais au bout."

L'agonie du malade s'est aggravée durant trois semaines. "Patrice avait arrêté tous ses traitements, il était fiévreux, des mouches se posaient sur ses escarres, ça puait, c'était épouvantable", décrit son ami. Une nuit de novembre 2010, Antoine Mesnier a fini par craquer. Parti assister à un match du XV de France à Paris, il est rentré par le premier train, a filé chez les Lestage et, avec leur accord, est passé à l'acte. 

"Antoine a été exceptionnel avec Patrice, en tant que médecin et ami. Il l'a accompagné jusqu'au bout", salue, 13 ans plus tard, la veuve de l'ancien défenseur, Annick Oleksiak [nouvelle femme de Thierry, dont la première épouse Lucie était décédée à l'âge de 43 ans en janvier 2011 soit deux mois après le décès de Patrice, ndp2]. Son geste, le médecin ne l'a jamais regretté. Mais il a eu du mal à le digérer. "Je ne supportais pas d'avoir fait ça. J'étais habité par la conviction judéo-chrétienne que je n'avais pas le droit de donner la mort à quelqu'un. Mais c'était un acte d'amour ! J'ai aidé un ami à mourir. Il m'a fallu un an et demi de thérapie pour m'en remettre." 

En révélant son secret, Antoine Mesnier sait qu'il prend un risque. En matière criminelle, le délai de prescription est de vingt ans. Il court, dans son cas, jusqu'en 2030. "Je m'expose à un procès ? Je veux bien aller aux assises, lâche-t-il. Je suis déjà condamné par la maladie de Charcot. La prison ne me fait pas peur."

Changer la loi. L'obsession ne vient pas de lui, mais de Serge Simon, son meilleur ami, que d'autres ont connu comme rugbyman international, consultant TV et radio, ou encore vice-président de la Fédération française de rugby. C'est à lui qu'Antoine Mesnier a annoncé en premier sa maladie. C'est à lui que le médecin a ouvert sa porte, quelques jours plus tard, alors qu'il s'était coupé du monde et s'abandonnait au whisky et à la cigarette. "Il était furieux de me voir comme ça. Il m'a dit : 'On va donner un sens à ta vie et à la mienne. On va enterrer la loi Claeys-Leonetti, on va inventer la loi Simon-Mesnier.'"

A l'été 2022, le malade en a touché un mot à Emmanuel Macron. L'échange a eu lieu au Stade de France, en marge de la finale du Top 14. Grâce à des places VIP obtenues par Serge Simon, il a claudiqué avec sa canne jusqu'au salon Elyseum. Entre deux petits fours et une coupe de champagne, il a attiré l'attention du président, fraîchement réélu. "Je lui ai dit que, s'il voulait entrer dans l'histoire, comme Giscard avec l'avortement, Mitterrand avec la peine de mort ou Hollande avec le mariage pour tous, il fallait une loi sur la fin de vie. Il a pris mon numéro et, le lendemain, un de ses proches m'appelait pour recueillir mon témoignage."

Antoine Mesnier sent que son dernier combat est en passe d'être gagné. Au printemps, le chef de l'Etat a promis un projet de loi sur la fin de vie. Le texte doit être présenté en Conseil des ministres en décembre, puis examiné au Parlement en 2024. Chez Antoine Mesnier, les produits létaux sont déjà prêts. Reste à attendre le feu vert de la loi, pour "ne pas envoyer Serge en prison".

Auteur du but victorieux du leader lavallois fatal à David Guion, Malik Tchokounté (35 ans) évoque dans Ouest-France le choc de la prochaine journée de L2 programmé le lundi 23 octobre à 20h45.

"Mes 5 buts en 10 matches ? C’est un bon petit rythme. Tant que ça nous rapporte des points, tant mieux, c’est le plus important. C'était à Bordeaux mon 3e but de la tête car jai la chance d'avoir un très bon tireur [Thibaut Vargas, qui jouait déjà avec lui la saison dernière à Nîmes, ndp2]. On travaille très bien les coups de pied arrêtés avec Gilles Bourges et tout le staff. Ils font du bon boulot. Nous, les joueurs, on essaie de le retranscrire sur le terrain.

On a battu les Girondins ce samedi après-midi. Si on bat les Verts dans 15 jours, est-ce qu'on va commencer à s'enflammer ? Oh non, ce n’est pas le style de la maison ! On reste concentrés, calmes. C’est bien, le capital confiance est au maximum, il faut en profiter ! On va bien se reposer parce que les organismes sont quand même très fatigués puis on va bien préparer ce match de Saint-Etienne à domicile où on va encore une fois défendre notre rang."

Vincent Pajot, qui avait quitté Furiani sur une civière le 4 mars 2017 après avoir pris un violent coup de pied de Nicolas Saint-Ruf dans la tête, a marqué hier de la même caboche sur le même terrain. "Du coffre, du coeur et un but rageur en fin de match au deuxième poteau sur corner pour l'ex-Stéphanois mais ça n'a pas suffi pour Annecy, défait 2-1 à Bastia" souligne aujourd'hui Le Dauphiné Libéré.

Titularisé pour la 7e fois de la saison, Lamine Fomba commente brièvement le match nul et vierge de l'ASSE contre l'AC Ajaccio dans la dernière édition du Progrès.

"Il faut savoir apprécier. Nous sommes satisfaits de cette prestation car nous avons été solides derrière et il ne nous a manqué qu'un un but pour réaliser un cinq sur cinq. Le coach m’a fait jouer pour apporter plus d’impact, aller de l’avant."

Défait lors des deux matches qu'il a disputés cette saison avec la réserve en N3 (le 24 septembre contre Limonest à L'Etrat et hier contre les vilains en banlieue), le milieu de terrain stéphanois Mathis Amougou fait partie des 23 joueurs retenus en équipe de France U18 pour une double confrontation amicale contre la Suisse les 13 et 16 octobre à Bâle. Ces rencontres s'inscrivent dans la préparation des Bleuets à la Coupe du Monde U17 organisée en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre prochains. La France sera confrontée au Burkina Faso, à la Corée du Sud et aux États-Unis lors de la phase de groupes.

Buteur deux jours plus tôt avec l'équipe de France U16 contre le Pays de Galles à Clairefontaine, Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a été tenu en échec (2-2) avant-hier par ce même adversaire et sur le même terrain. Titulaire mercredi (et remplacé à la 72e minute), le prometteur attaquant stéphanois est entré en jeu à la 66e vendredi.

Trois jours après son triplé contre Minnesota, Denis Bouanga a réalisé un doublé cette nuit lors de la victoire (4-2) du Los Angeles FC sur le terrain des Verts d'Austin. Confortant son statut de meilleur buteur de MLS (19 pions), l'ancien attaquant a scoré 32 fois toutes compétitions confondues cette saison qui a démarré pour lui il y a 7 mois !

Bossant pour la FIFA depuis le 1er août 2022, l'ancien milieu de terrain stéphanois Gelson Fernandes (37 ans) évoque son passage chez les Verts dans la dernière édition de la Pravda.

"L'entraîneur qui m'a le plus marqué ? Christian Streich, à Fribourg. Il arrivait à tirer le maximum de joueurs moyens pour les rendre bons. Le mec transmettait une telle mentalité avec une simplicité folle. À Saint-Étienne, ça s'est bien passé aussi avec Christophe Galtier, un gars intelligent. Il savait toucher les joueurs. J'ai pris du plaisir à jouer avec lui. Notre relation a toujours été cordiale, comme avec Damien Comolli, notamment quand j'ai demandé à partir pour laisser ma place à un joueur du même profil, Blaise Matuidi. Il y en avait un de trop. J'aurais pu rester et m'accrocher mais c'était plus sensé de garder l'international Espoirs, capitaine avec un gros potentiel."

L'an dernier, Patrick Revelles nous avait dit qu'Olivier Giroud aurait pu endosser le plus beau des maillots verts en 2008 si on l'avait écouté.

"L'ASSE m'avait demandé d’aller observer des matches de National dans le grand Sud. C’était à l’époque Omar Da Fonseca qui s’occupait du recrutement. J’ai signalé au club des joueurs qui ont fait une belle carrière depuis, notamment un qui a gagné une Coupe du Monde et une Ligue des Champions : Olivier Giroud. Il avait 21 ans à l’époque et il jouait à Istres. La saison d’après, il a signé à Tours où il est resté deux ans avant d’aller à Montpellier. La suite de sa carrière, pas besoin de la rappeler je pense… 

J’avais peu de retours sur les joueurs que je signalais. On me disait : « mouais, ces joueurs, pour Saint-Etienne, c’est compliqué. » Moi je pensais vraiment que c’était une bonne opportunité de faire signer des joueurs comme ça. Les mecs avaient des contrats fédéraux, ça n’aurait pas trop engagé le club de les faire signer pro un an. Ça marche, tant mieux, ça ne marche pas, tant pis, tu les gardes une année et tu les fais jouer en CFA. A vrai dire, je pense qu’ils n’ont pas trop lu mes rapports."

L'avant-centre du Milan AC et des Bleus a enfin enfilé un maillot vert ce soir à un poste inhabituel où il a brillé à Gênes. Suite à l'expulsion de Mike Maignan, l'attaquant des Bleus et du Milan AC, aussi infranchissable que Patrick Revelles au Stade de France contre le Red Star, a fini dans les buts et a été décisif à la 104e minute. Ayant gardé sa cage inviolée, il a permis à son équipe de préserver son court mais précieux avantage et de prendre la tête de la Série A !

Goalkeeper Olivier Giroud made a last minute save as AC Milan secured all three points at Genoa

The Milan keeper was sent off in the final minutes of the game

Someone said André Onana coulda never made that save

Me: wetin concern me

😂😂😂😂 pic.twitter.com/KakIZG5W7c

— komla adom (@TheKomla_Adom) October 7, 2023

Si le 0-0 de ce soir a été salué par de nombreux sifflets à Geoffroy-Guichard, Laurent Batlles était souriant sur beIN Sports lorsqu'il a commenté ce match nul contre l'AC Ajaccio.

"La Ligue 2 est un très bon championnat, très homogène, ça travaille très bien à l’image de Rodez qui a battu Caen 5-3. Je connais très bien ce club car je suis de la région. Je connais très bon son entraîneur et son directeur sportif aussi, avec qui j’ai vécu de belles choses. C’est un championnat difficile, les points sont importants. Le point qu’on a pris ce soir est très important.

Je l’ai dit aux joueurs, ce point est important, on continue notre série. C’est important de continuer de prendre des points dans ce championnat, d’avancer. On a poussé sur la fin, on a fait des changements, on a essayé de mettre en place un peu plus de jeu offensif. On a fait entrer des joueurs qui se sont donnés. C’était une semaine à trois matches, ce n’était pas évident pour nous car malgré tout on n’est pas habitués à jouer tous les trois jours.

Mais comme je l’ai dit aux joueurs, au vu de là où on était il y a 6 ou 7 matches voire 8 matches, être aujourd’hui à 3 points du 2^e… On avance tranquillement et on va essayer d’aller faire un exploit à Laval. On est très solide, pour autant, ça demande aussi de l’animation offensive. Aujourd’hui, peut-être que par rapport aux latéraux que l’on a en place, il faut mettre autre chose offensivement, peut-être des relations ou des endroits où l’on doit se situer.

On n’a pas des latéraux qui sont des joueurs offensifs, ce sont plus ou moins des latéraux qui sont défenseurs avant d’être contre-attaquants. Avec Mahmoud c’est différent, c’est une autre façon de travailler, c’est pour ça qu’à la fin je l’ai fait reculer un petit peu. Il y a des choses à trouver, des positionnements à trouver, des relations à trouver. Il faut se rapprocher peut-être de notre attaquant ou avoir des permutations plus ou moins de joueurs. On va essayer de travailler sur ça car tout le monde nous visionne, tout le monde regarde nos matches. Il faut trouver d’autres solutions.

Après la trêve internationale, on va réattaquer chez le leader à Laval. Ça va être un match à savoir qui va avoir le ballon. Est-ce qu’on doit laisser le ballon à Laval ou avoir le ballon ? On verra. C’est aussi très plaisant de voir cette Ligue 2 où chaque entraîneur a sa façon de voir les choses. On essaie de trouver contre chaque équipe la meilleure façon de pouvoir gagner."

Les Verts n'ont pas pu enchaîner une 5e victoire consécutive ce soir et ont dû se contenter du point du nul contre Ajaccio (0-0).

Laurent Batlles a continué d'aligner la même équipe avec Fomba retrouvant sa place de titulaire au milieu et Sissoko en pointe. Le match fut assez terne et pauvre en occasions, Yoann Touzghar ayant eu la plus franche (tir repoussé par le poteau) à la 27e. On notera tout de même que Stéphane Diarra est sorti en première mi-temps, touché aux adducteurs.

Avec 18 points, les Verts restent 5èmes de L2 à 7 points du leader tango (qu'ils défieront lors de la prochaine journée le lundi 23 octobre à Laval) à 3 points d'Auxerre et à 2 longueurs d'Angers et Grenoble.

Lors de la 5e journée de National 3, l'équipe réserve s'est inclinée en début de soirée sur le plus petit des scores contre les vilains en banlieue. Mohamed El Arouch a inscrit l'unique but de ce derby à la 41e minute. Enzo Mayilla a eu des occasions, Karim Cissé et Marie-Gaël Mukanya aussi, mais les Verts ont cruellement manqué d'efficacité. Sainté a fini la rencontre à 10 contre 11, Antoine Gauthier ayant été expulsé.

La compo : Touré - Djile (c), Kinunga, Elana - Dieye (Mukanya, 46'), Amougou, Gauthier, Bladi - Cissé - Aiki (Agesilas, 65'), Mayilla.

La réaction de Razik Nedder :

"On est tombé sur un grand gardien qui a permis à son équipe de gagner le match, il a été le joueur qui a impacté ce derby. On se doit d’être meilleur, de bonifier notre maîtrise. Dans la finition, on est trop tendre ! On est frustré car on a surtout le sentiment d’avoir fait plus de jeu que l’adversaire, mis plus d’intensité que les Lyonnais dans le match. On doit être meilleur dans le dernier geste. On a 4 ou 5 occasions franches, ça doit faire mouche.

Se rapprocher des matchs de bon niveau c’est ça ! On a la maîtrise, on a plus de situations que nos adversaires mais on ne tue pas le match et on se fait punir sur une de leurs seules attaque rapides. L'efficacité est le critère déterminant pour gagner ce genre de match que nos adversaires ont plus l’habitude de jouer avec leur compétition européenne des réserves dans laquelle ils sont engagés.

Il faut retrouver cette efficacité offensive, la confiance de certains n'est pas au rendez-vous. On va avancer et renverser cela. On joue encore à 10 une bonne partie du match comme lors de notre dernier match aujourd’hui on finit avec un rouge et plusieurs jaunes et l’adversaire aucun malgré le temps perdu et les fautes d’ anti-jeu. L’arbitrage, encore une fois…

Il va falloir trouver des solutions pour reste compétitif niveau effectif. On joue déjà très jeunes avec 3joueurs de 2006 aujourd’hui, nos adversaires aucun. Mais avec les suspendus et les sélections nationales on va être très handicapé la semaine prochaine. On a vu aujourd’hui que lorsqu'on n'a pas toutes nos armes (Sahraoui, Fall...), c’est compliqué."

Simon Cateland, auteur du premier but vert.

Les Verts, seconds avec 12 points recevaient Air Bel, 7^ème avec 10 points au stade Aimé Jacquet en ce beau samedi. Restant sur 2 victoires consécutives, ils enchainent pour la passe de 3, en battant le club marseillais 2 à 1. Cerise sur le gâteau, la défaite de l’OM à Ajaccio (2-3) conjuguée au nul de l’As Monaco à domicile face à Béziers (2-2), permettent à la troupe de Patrick Moreau de se hisser à la première place, avec 15 points !

La première mi-temps se termine sur un score nul et vierge.  (ASSE-Air Bel 0-0. 45^ème)

Il faut attendre le début de seconde période pour voir les Verts trouver l’ouverture dès la 50^ème par Simon Cateland, déjà buteur lors de la réception de Montpellier (4-0).(ASSE-Air Bel 1-0. 50^ème)

Les Verts vont doubler la mise à la 72^ème, avec une réalisation du défenseur Maedine Makhloufi . (ASSE-Air Bel 2-0. 72^ème)

La fin de match est animée, avec la réduction du score par les Marseillais, sur pénalty. (ASSE-Air Bel 2-1. 80^ème).

Les esprits s’échauffent, avec à la 90^ème minute une altercation qui va amener une expulsion de chaque côté (Samy Achour pour les Verts). Les stéphanois tiennent bon et empochent une victoire précieuse, synonyme de première place.

Une grosse affiche au programme la semaine prochaine, les nouveaux leaders iront défier leurs dauphins (OM, 2^ème13 points).

La composition : Delacroix – Achour, Tenniche, Makhloufi, Pedro, Hornech- Cateland, J.Mouton (Fernandes 70^ème) – Kies (Gallo 87ème), Guechi, N’Geleka (Perard 61^ème)

Buteurs : Cateland, Makhloufi.

Défaits pour la 4e fois de la saison cet après-midi en ouverture de la 10e journée de L2 à Bordeaux contre les leaders Tango, les Girondins de Bordeaux ont annoncé la mise à pied de David Guion.

Selon la Pravda, Oscar Garcia, Philippe Montanier mais aussi Julien Stephan et Karel Geraerts (ex-entraîneur de l'Union Saint-Gilloise) sont en lice pour succéder à celui qui a occupé de nombreuses fonctions à l'ASSE (directeur du centre de formation, entraîneur des U15, coach des U17, superviseur des adversaires pour Anto, adjoint de Laurent Roussey).

Défendant désormais les couleurs de Qabala, que l'ASSE avait battu deux fois en Europa League il y a 7 ans, Bilel Aouacheria (29 ans) a marqué dimanche dernier de la tête l'unique but de la victoire de son équipe sur le terrain de Kapaz lors de la 8e journée du championnat d'Azerbaïdjan.

Viré la saison dernière alors qu'il a été le seul à prendre 6 points aux Verts avec le Messin Laszlo Bölöni, l'ancien entraîneur sochalien Olivier Guégan s'est confié cette semaine au site Ma Ligue 2. Extraits.

"Ajaccio en 2021-2022, Le Havre en 2002-2023, les deux premiers actuellement cette saison 2023-2024... On pourrait dire qu'il y a une prime à la solidité défensive dans ce championnat en particulier mais cette saison le chemin est encore très long. Grenoble n’a pris que 2 buts en 9 matchs. Après, il faudra aussi être en capacité de faire la différence sur la partie offensive. Là-dessus, ils ont péché sur les premiers matchs, moins sur les deux derniers.

C’est un championnat qui est fait de dynamiques. Quand elle est positive, il faut savoir l’entretenir et quand elle est négative, il faut savoir l’arrêter. Pour l’instant, tout n’est pas lisible car il y a des équipes qui avancent mais qui ne sont pas dans leur pic de forme. Je pense à Saint-Étienne. Je pense à Caen qui est parti fort mais qui coince un peu. Toutes les équipes ont des forces et la régularité fera la différence.

Une chose m’interpelle : les deux clubs qui sont montés, Le Havre et Metz, avaient une grosse structure entre le coach et le directeur sportif que ce soit Bodmer-Elsner ou Dréossi-Bölöni. Quand un binôme est sur la même longueur d’ondes et avance main dans la main dans les temps forts comme dans les temps faibles... On voit que ces deux clubs ont gardé le cap. Ils sont resté centrés sur leur ligne de conduite et forcément ça a payé. S’il y a une chose à retenir de cette saison, c’est l’attelage de ces deux clubs qui a été primordial pour la réussite."

Dans la dernière édition de Corse-Matin, le latéral gauche ajaccien Stephen Quemper espère casser la série de victoires des Verts ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Saint-Etienne, c'est une équipe qui aime faire du jeu et qui laisse pas mal d'espaces entre les lignes. Quant à nous, on y va pour être très solides et on va essayer de ramener quelque chose. Je m'attends à un match ouvert, agréable à regarder."

Son entraîneur Olivier Pantaloni évoque dans le même quotidien régional ce match de la 10e journée de L2. "Les Verts sont des adversaires difficiles à bouger. Mais avec la confiance engrangée lors des des derniers matches, on va dans le Chaudron avec ambition."

Titulaire le 12 août dernier contre les Verts, le milieu de terrain ruthénois Lorenzo Rajot rappelle aujourd'hui dans Centre Presse Aveyron que ce match de la 2e journée de L2 a servi de déclic au RAF, actuellement 7e de L2 (à 3 points de l'ASSE) avant de recevoir Caen ce samedi. Extraits.

"La saison dernière, on a été l'équipe la moins performante à domicile avec Niort, on n'avait pris qu'un point par match chez nous, on n'avait marqué que 18 buts à Paul-Lignon. On avait gagné seulement 4 matches à la maison, cette saison on en a déjà remporté 3. Le fait de battre Saint-Etienne nous a bien lancés. Le scénario nous a aidés à enclencher une bonne dynamique, on a réussi à arracher la victoire contre les Verts dans les arrêts de jeu dans un stade plein. Le public est proche de nous. Dès qu'on commence une attaque, on sent qu'on est poussé pour aller au bout. Quand le stade sera terminé, ce sera une force encore plus grande."

Alors que Laurent Batlles ne l'a utilisé qu'une dizaine de minutes en 2023 (contre Sochaux le 28 janvier), Louis Mouton a déjà joué 484 minutes avec le Pau FC (actuellement 8e de L2 à 3 points du 5e Sainté) depuis qu'il a rejoint le Béarn à la mi-août. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 et prêté sans option d'achat jusqu'à la fin de saison, le milieu de terrain de 21 ans s'est confié à Sud-Ouest avant de défier la lanterne rouge QRM ce soir à Robert-Diochon. Extraits.

"J’apprécie bien la ville de Pau et cette région. J’ai visité un peu, j’ai fait les Grottes de Bétharram cette semaine, c’est sympa. C’est un peu plus petit que Saint-Etienne mais justement, comme il y a quand même tout, ça me va. Sur le terrain, en ce moment, ça marche plutôt bien. Si les résultats sont là, on se sent bien et personnellement, c’est mon cas. J’ai été très bien accueilli dans l’équipe. Il y a beaucoup de bonnes personnes dans ce groupe.

Chez moi, la famille, c’est sacré, on se voit souvent habituellement. Donc c’est sympa qu’ils soient là. D’autant plus que je suis loin d’eux et que c’est la première fois pour moi parce que j’ai toujours joué à Saint-Etienne. Du coup, quand elle vient me voir ici, j’aime bien rester avec eux. D’autant plus qu’en ce moment, mes grands-parents sont là et que ma grand-mère cuisine bien (rires).

Le Pau FC est un club famille parce qu'on sent qu'on est un peu plus proches les uns des autres. Vu que c'est plus petit, on voit souvent les mêmes personnes au quotidien et cela fait un peu comme un cocon. Après, la famille, il faut aussi l'être sur le terrain et donc, plus on a ce ressenti ensemble la semaine et plus on peut apparaître soudés en tant qu'équipe.

Est-ce que venir à Pau, c'est venir chercher une sorte d'émancipation après dix années passés sous le maillot vert ? Non, pas forcément. Je ne vais pas mentir, si je jouais à Saint-Etienne, ils m'auraient gardé et il n'y aurait pas eu cette possibilité de prêt dans un autre club. Vu que je ne jouais pas et que Pau s'est présenté, cela m'a tout de suite emballé, notamment parce que Victor Lobry m'en a beaucoup parlé et que je savais un peu où je mettais les pieds.

A Pau, j'avais marqué pour Sainté, j'avais fait un bon match en étant titulaire. Du coup ma famille m'a dit "ce sont des signaux qui montrent que ça va bien se passer là-bas." Je ne suis pas superstitieux mais forcément, que les planètes s'alignent comme ça, ne m'a donné qu'envie de revenir !

Quand les spécialistes regardent le club de Pau et son budget [8 M€ contre 27 M€ pour l'ASSE, ndp2], ils ont tendance à penser qu'on est cantonné à jouer le maintien. Le but, il est clair, c'est de de maintenir le Pau FC le plus rapidement possible mais je pense que c'est très important de garder le wagon de tête en vue. J'espère ne pas jouer le maintien ! On a une bonne équipe, avec du monde, de la qualité, un beau public : on a tout pour réussir. Maintenant, il ne faut pas se voir trop beau mais pas non plus se dénigrer."