Veretout buteur et vainqueur contre Moukoudi

27/10 07:35

L'OM a pris la tête du groupe B de l'Europa League grâce à sa victoire d'hier soir contre l'AEK Athènes de Harold Moukoudi (titulaire).  Sous les yeux de Pierre-Emerick Aubameyang (entré en jeu à la 74e minute), Jordan Veretout a marqué sur penalty le dernier but de ce match.

Le renouveau du football français est parti de Saint-Etienne

27/10 07:16

En pleine promo de son bouquin Puzzle paru le 20 septembre dernier aux éditions Marabout, Didier Roustan s'erst confié au Progrès. Extraits.

"L’apport de l’ASSE a été fondamental. Avant 1976, la plupart des clubs français n’allaient pas loin en coupe d’Europe et l’équipe de France ne se qualifiait jamais pour les grandes compétitions. L’ASSE a surtout montré qu’on pouvait gagner contre les grosses équipes. En France, on avait la technique mais pas le répondant physique ni mental.

L’ASSE a montré, avec les renversements de matchs contre Split ou Kiev, que le football français était capable de renverser des montagnes. Et après l’ASSE, arrive la génération dorée Platini, Giresse, Tigana en équipe de France, avec une ossature stéphanoise au début qui sera à la base des succès des Bleus de 78 à 86. Le renouveau du football français est parti de Saint-Étienne.

Geoffroy-Guichard, c’est un stade qui a une âme. Les grands stades sont en train de la perdre. C’est aussi un stade à l’ancienne, à l’anglaise, où les spectateurs très proches du terrain ont une influence sur le résultat. J’y suis venu la première fois de Cannes durant les années 70 alors que j’étais ado avec un copain qui avait le permis."

 

Capitaine Cabella renverse Bratislava

27/10 06:58

Promu capitaine, Rémy Cabella (33 ans) a été le grand artisan du renversant succès du LOSC contre le Slovan Brastislava hier soir en Europa Conference League. Passeur décisif sur l'égalisation de Yazici, l'ancien milieu offensif stéphanois a inscrit le but victorieux à la 82e.

 

Gigliotti joue toujours

26/10 18:41

David Gigliotti ? "C'est l'un des attaquants les plus adroits à l'entraînement, mais il est fainéant et pas assez ambitieux" avait déclaré Roro en 2008. "Un talent à l'état pur, nonchalant, qui avait le potentiel d'Alex" avait ajouté Janot 4 ans plus tard.

Celui qui aura claqué 5 pions en 39 matches officiels (dont 17 titularisations) a écumé de nombreux clubs depuis qu'il a quitté Sainté : Le Havre, Nîmes, Arles-Avignon, Ajaccio, Marseille Consolat, Marignane, Toulon, Istres, Athlético Marseille, Endoume...

A l'instar de son ancien coéquipier stéphanois de la même génération 1985 et actuel attaquant de Kawasaki Frontale Bafé Gomis, le natif de Martigues n'a toujours pas raccroché les crampons. Comme le rapporte aujourd'hui La Provence, l'ex-Monégasque et Troyen défend désormais les couleurs de Berre (R2).

"Evoluant aujourd'hui au poste de meneur de jeu, ce joueur à la foulée ample, au port altier et à la technique ciselée constitue un rouage essentiel de la formation encadrée par Bruno Lacoste. D'un naturel toujours humble, ce natif de la Venise Provençale va toujours de l'avant" s'émerveille le quotidien régional.

C'est l'un des attaquants les plus adroits à l'entraînement, mais il est fainéant et pas assez ambitieux - Source: Maxifoot, https://www.maxifoot.fr/football/article-6075.htm#footref
C'est l'un des attaquants les plus adroits à l'entraînement, mais il est fainéant et pas assez ambitieux - Source: Maxifoot, https://www.maxifoot.fr/football/article-6075.htm#footref

Paris rime avec infirmerie

26/10 10:44

Victorieux à Dunkerque (3-1) le week end dernier et sorti de la zone rouge, le Paris FC a perdu son milieu de terrain Lohann Doucet, titulaire indiscutable depuis le début de saison (9 titularisations en 11 journées).

Blessé à l’épaule, il suscitait l’inquiétude de son coach après le match "Le gros point noir, c'est la blessure de Lohann Doucet. Il a peut-être la clavicule cassée, il est actuellement à l'hôpital".

Probablement privé de Doucet pour le déplacement à Sainté dans 9 jours, le Paris FC devra faire aussi sans sa recrue de septembre, Thimothée Kolodziejczak, blessé à l’entraînement et peut-être pas si malheureux de rater les retrouvailles avec le Chaudron.

Actuellement 16è du championnat, le Paris FC, qui cherchera à confirmer sa victoire à Dunkerque en enchaînant contre Troyes samedi, est pénalisé depuis le début de saison par une infirmerie bien remplie, avec notamment les absences longue durée de Gueye (attaquant, 2 matchs), Chergui (défenseur, 6 matchs) et Lasne (milieu, 2 matchs).

Zipé zappé

26/10 07:20

Jean-Philippe Krasso, qui avait fait des débuts tonitruants avec l'Etoile Rouge de Belgrade (5 buts et 2 passes décisives lors de ses 3 premiers matches), vit un octobre morose.

Certes, l'ancien attaquant stéphanois a été passeur décisif à la 88e (8 minutes après son entrée en jeu) contre les Young Boys de Berne le 4 du mois et a donc permis à son équipe d'arracher son seul point dans le groupe G de Ligue des Cahmpions. Mais en championnat il a juste joué une grosse demi-heure lors des deux derniers matches (16 minutes contre Radniki, 15 contre Javor Matis).

Zipé, qui était absent lors de l'écrasant succès de ses coéquipiers contre Trayal Krusevac il y a 8 jours en Coupe de Serbie, est resté sur le banc des Eléphants lors de la trêve internationale (Jean-Louis Gasset ne l'a pas fait jouer contre le Maroc et l'Afrique du Sud). Alors qu'il faisait partie des 24 joueurs retenus pour le déplacement à Leipzig, l'ex-numéro 17 de l'ASSE n'était pas sur la feuille de match hier lors de la défaite de l'Etoile Rouge en Allemagne.

L'Ange vert rend hommage à Batteux

26/10 06:41

Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rend hommage à Albert Batteux.

"J’ai eu la chance d’assister à la conférence d’Albert Batteux dans une des salles du stade Geoffroy-Guichard. Je me suis installé au fond de la pièce, derrière Robert Herbin, Salif Keita, Georges Bereta et tous les « anciens », pour écouter l’entraîneur de Saint-Etienne qui était un orateur exceptionnel. C’était lors de la première saison, en 1971. J’avançais timidement dans ma carrière et je prenais peu à peu la température d’un environnement qui me serait plus tard familier. Avec le recul, je mesure mieux ma chance d’avoir pu comprendre sa vision du football, exprimée avec une telle facilité ! Albert Batteux allait bientôt quitter le club, laissant la place à Robert Herbin, mais avant de connaître d’autres horizons, il avait évoqué les grands principes qui guidaient son action.

Trois fois champion de France et deux fois vainqueurs de la Coupe de France avec Saint-Etienne, cet homme était « un sorcier » dont l’arme principale était de convaincre, et dont la chaleur humaine, la philosophie, l’élégance, n’appartenaient à aucun autre. Amoureux du beau football, il était intarissable sur un sujet qui captivait tous ceux qui l’écoutaient. De son long monologue, j’avais retenu une idée majeure : que le foot était plus une question d’intelligence et de finesse qu’une question de muscles. Il y a pire, pour commencer une vie de footballeur, que de boire les paroles du meilleur technicien de l’époque, et probablement l’un des meilleurs que le football français ait jamais produit."

Saint-Cham veut affronter Sainté en Coupe

25/10 21:39

DG de Setis Aménagement (bureau d'étude basé rue de la Productique à moins de 500 mètres du Chaudron) et président de Saint-Chamond Foot (R2), Osman Aktepe (38 ans) rêve d'affronter les Verts au 7e tour de Coupe de France le week-end du 19 novembre, comme il l'explique dans Le Progrès.

"Ce dimanche on reçoit Volvic lors du 6e tour de Coupe de France. Je sais que les joueurs ont les capacités pour passer ce tour et qu’ils vont faire le maximum. Le tirage est intéressant face à une R1. Si on passe ce palier, on pourrait ensuite retrouver une Ligue 2. Ce serait pas mal d’affronter l’ASSE pour ma première année de mandat (sourires)."

On rappellera aux plus jeunes de nos lecteurs que l'ASSE a déjà affronté Saint-Chamond en Coupe de France, le 23 novembre 1943. Les Verts s'étaient imposés 7-0 grâce à un doublé de leur entraîneur-joueur Ignace Tax.

Retour de mi-temps fatal pour les U19

25/10 17:42

Jules Mouton, buteur face à l'OM.

Ce n’est pas les vacances pour les U19 stéphanois, appelés à se déplacer ce mercredi, pour jouer le match en retard de la 8ème journée face à l’Olympique de Marseille, rencontre initialement reportée pour un problème de terrain et des soucis électriques.

A l’origine, ce match devait être un duel entre deux équipes en tête de leur poule, mais quelques jours plus tard, un match reporté à Ajaccio pour les Marseillais, et un match gagné face à Air Bel pour les Verts (mais non homologué et mis en instruction suite à une fin de match houleuse), ce sont finalement deux équipes en quête de points qui s’affrontaient pour espérer retrouver le podium.

Malgré une équipe expérimentée (5 joueurs étaient du dernier match face à Lyon Duchère en N3 ce week end), ce sont les Marseillais, entraînés par l’ancien joueur professionnel Christian Bracconi, qui vont ouvrir le score, à la fin du premier quart d’heure (OM-ASSE 1-0 .14ème)

Les Verts réagissent et égalisent à la 38ème minute par le milieu Jules Mouton (OM-ASSE 1-1 .38ème) . Les deux équipes rejoignent la pause sur ce score de parité.

Las, le retour des vestiaires est fatal aux joueurs de Patrick Moreau qui se font surprendre 2 minutes plus tard. (OM-ASSE 2-1 .47ème).

L’entraineur stéphanois fait rentrer du sang frais, avec notamment les jeunes Nadir El Jamali (u17) et Djylian N’Guessan (u16) mais le score n’évolue plus et les Verts concèdent une troisième défaite (toutes à l’extérieur).

Les Verts avaient débuté octobre par une belle victoire à Toulouse (2-0) le 1er Octobre, ils auront l’occasion de bien commencer Novembre, lors d’un prochain déplacement dans le Sud, le samedi 4 Novembre, pour y affronter Béziers, 11ème (sur 14) avec 9 points.

La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, Tenniche, Hornech – Aiki (El Jamali 62ème), J.Mouton (Fernandes 84ème), Cateland (Mimoun 56ème), Kies – Mayilla, Agesilas (N’Guessan 84ème).

Buteur : J.Mouton

 

Nkounkou d'mou !

25/10 12:05

Après avoir parfaitement débuté sous ses nouvelles couleurs de l'Eintracht Francfort en égalisant en sortie de banc contre Cologne le 3 septembre lors de la 3è journée de la Bundesliga, puis avoir été aligné d’entrée deux fois à Bochum et contre Fribourg à l'occasion des 4e et 5e journées, Niels Nkounkou, notre nouvel esclave des temps modernes a un coup de moins bien.

Entré en jeu à la 68è à Wolfsbourg lors de la 6ème journée de Bundesliga, il a ensuite été titularisé sur la pelouse du PAOK Salonique en coupe d'Europe. Titularisé mais sorti à la mi-temps...

Depuis il n’est rentré qu’à la 78è minute seulement le 8 octobre lors de la 7è journée, et est resté sur le banc ce week-end lors de la 8ème journée. Le hic pour notre ex-piston gauche considéré par Bild comme trop imprévisible et pas assez respectueux des consignes, c’est que l’Eintracht Francfort s’est imposée sans lui, contre Heidenheim (2-0) et à Hoffenheim (3-1).

Alors qu'un nouveau match européen aura lieu demain contre Helsinki puis une grosse affiche dimanche avec la réception de Dortmund, la question se pose de savoir si la mise au banc de Nkounkou va se prolonger.

Et dans ce cas, la question se posera de savoir combien de temps l'instable Niels supportera cette situation ?

Réponse au plus tard au mercato d'hiver !

Laval à peine avalé, il faudra manger Angers

25/10 07:31

Après avoir battu des Tango qui avaient remporté leurs 6 précédents matches, les Verts vont recevoir lundi des Angevins qui viennent d'enchaîner aux dépens de Bordeaux un 5e succès consécutif. On aura noté que le SCO (17 pions dont 8 lors des 3 derniers matches) score davantage que Sainté (11 buts). A Angers, le danger vient des titulaires (dont Loïs Diony, 5 buts) mais aussi des remplaçants.

Comme le souligne Ouest-France, l'actuel 2e de L2 (avec 2 points d'avance sur Sainté) est l'équipe dont les entrants sont les plus impactants Ils sont en effet impliqués dans 9 buts depuis le début de saison : contre Auxerre (but de Nadje, passe décisive de Raolisoa), le Paris FC (but de Bahoya, passe décisive d’El Melali), Bastia (but de Bahoya, passe décisive de Raolisoa), Concarneau (but d’El Melali), Amiens (but d’Hunou) et Bordeaux (but de Bahoya).

 

Beric, numéro 9

25/10 06:56

Lors de l'antépénultième journée du championnat chinois, le numéro 9 de Tianjin Teda Robert Beric a marqué il y a 3 jours de la tête le 3e but de la victoire (4-1) de son équipe sur le terrain de Qingdao Hainiu. Auteur de son 9e pion de la saison, l'ancien avant-centre slovène des Verts est 9e au classement des buteurs de Super League dominé par deux attaquants de Hangzhou Lucheng : le vétéran zimbabwéen Nyasha Mushekwi (36 ans) et le Brésilien Leonardo.

Une marée verte a déferlé à Milan

25/10 06:32

Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore un déplacement à Milan il y a 9 ans.

"Comme dirigeant de l’AS Saint-Etienne, un match m’a particulièrement marqué : celui opposant notre équipe à celle de l’Inter de Milan en phase de groupes de la Ligue Europa, dans le stade mythique de San Siro. La rencontre en elle-même n’a pas été passionnante, pour ne pas dire ennuyeuse, avec trop peu d’occasions de but de part et d’autre pour proposer un vrai spectacle sur le terrain. Le spectacle, en fait, se déployait dans les tribunes grâce aux 10 000 supporters des Verts. Dès le tirage au sort, ils avaient coché la date de cette rencontre internationale de prestige. Si certains avaient rejoint l’Italie en avion, en train ou en voiture, d’autres avaient traversé le Alpes en bus.

Ils s’étaient donné rendez-vous à 5 heures du matin sur le parking de Geoffroy-Guichard dans les 55 bus réservés à leur attention. Une grande transhumance pour une marée verte qui a déferlé à Milan. Car, pendant toute la durée du match, on n’a entendu qu’eux : les Magic Fans et les Green Angels qui, toutes voix et chansons mêlées, ont mis le feu dans les gradins de San Siro, notamment dans son troisième anneau. Jamais, peut-être, l’Inter de Milan n’avait connu une telle ambiance venant de supporters de l’équipe adverse. Dès la fin du match sifflée, les deux groupes ont plié bagage. Retour à Saint-Etienne sur le coup de 7 heures du matin. Certains allaient finir leur nuit pendant que d’autres filaient au travail. Formidables supporters !"

Neyou ne pourra jamais cracher sur Sainté

24/10 21:54

Etincelant vendredi dernier lors du match au sommet de la L2 espagnole qui a permis à son club Leganés de détrôner l'Espanyol Barcelone, Yvan Neyou revient sur ses vertes années dans un entretien accordé à Foot Mercato. Extraits.

"Quand je suis sorti de Laval, on m’a mis l’étiquette du mec qui foutait la merde dans un groupe. J’avais 20 ans et je ne sais vraiment pas d’où est sortie cette réputation mais c’était quelque chose qui se disait à ce moment-là. Un club de Ligue 2 voulait me recruter et certaines personnes à Laval sont allés parler aux représentants de ce club pour leur dire "oui, attention, mais lui dans un vestiaire c’est un mec qui sème un peu la zizanie etc". Le problème, c’est que j’ai entendu ça une fois, deux fois, trois fois. Et je l’ai entendu par la suite de ma carrière en France. 

Le coach Puel n’a jamais voulu entendre parler de mon passé. Le coach ne m’a même pas parlé. Il m’a mis sur le terrain en me disant ce qu’il attendait de moi et c’était en route. Je voulais juste jouer au foot. En dehors des terrains, je n’ai jamais eu de problèmes avec des coéquipiers ou avec qui que ce soit. C’est pourquoi, après Laval, je me suis dit qu’il était temps d’aller jouer dans un endroit où on me connaît pas et où on me jugera pour mes qualités footballistiques. Et on ne m’a jamais rien reproché au Portugal, ni aujourd’hui en Espagne. Au contraire, ici, on dit même de moi que je suis fédérateur dans un groupe. À Saint-Étienne aussi, on ne m’a jamais reproché quoi que ce soit qui allait en ce sens. J’étais même vice-capitaine chez les Verts.

Après cette belle saison 2020-2021, on revient lors de la préparation estivale. Le coach Puel me fait comprendre que peu importe l’offre qui arrive, je ne bougerais pas. Je ne le prends pas du tout du mauvais œil. J’avais envie de continuer en Ligue 1 avec ce club qui m’a tout donné. Cela ne me dérangeait pas de rester au club et je ne me suis jamais plaint. J’étais super reconnaissant et j’ai bien pris cette nouvelle. À partir du moment où il me dit ça, je me dis "ok, aucun problème, jouons". On avait une bonne relation et jusqu’à maintenant, elle ne s’est pas dégradée.

On commence la saison et j’enchaîne les titularisations. Finalement, je me blesse à la mi-novembre contre Metz et je me fais une assez grosse entorse de la cheville. Ça m’éloigne des terrains pendant un mois et demi et ça me freine sur ma lancée. C’est également durant cette période que j’ai été sélectionné pour les premières fois avec le Cameroun et comme j’enchaînais, cela m’a peut-être fragilisé un peu. Quand je reviens de blessure, c’est un nouveau coach qui est là. Pour mon premier match de retour, c’était Julien Sablé qui assurait l’intérim puis Pascal Dupraz a fini la saison.

Le match contre Nantes, il me met titulaire mais il me sort, pour je ne sais quelle raison, à la mi-temps. Je revenais de deux blessures. Je ne suis pas là pour le critiquer. Cela ne m’était jamais arrivé d’être sorti à la mi-temps avec l’ASSE alors que nous avions pourtant de formidables joueurs. Je n’ai plus jamais joué titulaire sous les ordres de Pascal Dupraz. De plus, je rate également un mois de compétition en raison de la CAN. Une CAN avec le Cameroun et au Cameroun, je ne pouvais pas refuser. C’est une expérience unique. Je rate vraiment un mois de compétition avec l’ASSE car nous sommes allés jusqu’en demi-finale avec le Cameroun et la petite finale se jouait le même jour que la finale. Quand je reviens, j’étais écarté. 

Les semaines sont passées et j’ai décidé de travailler en ne lui demandant rien. Je me disais qu’il ne me donnait sûrement pas ma chance parce que je n’ai pas joué depuis longtemps ou pour me ménager. Finalement, je vois que les semaines passent et la situation n’évolue toujours pas. Je décide donc d’aller le voir pour avoir des explications. Avant la CAN, il m’avait pourtant dit qu’il compterait sur moi pour la deuxième partie de saison. Je lui ai dit que j’avais l’impression de ne plus servir à rien car on me faisait même jouer défenseur central des fois à l’entraînement.

J’ai toujours été présent pour les gars de l’équipe et je n’ai jamais eu de conflit avec quiconque dans le vestiaire des Verts. J’ai un gros caractère certes, mais je ne suis pas problématique. Je ne voulais pas aller envoyer bouler tout le monde. Surtout que vu la situation sportive du club à cette époque, je n’étais pas fou pour rajouter de l’huile sur le feu. Je lui ai alors demandé pourquoi il ne me faisait plus jouer et pourquoi ce changement de statut soudain. Je ne me prends pas pour un autre mais je voulais savoir pourquoi j’étais passé d’un titulaire à un joueur qui ne jouait vraiment plus. 

Le coach m’a répondu : "bah écoute, t’es parti pendant un mois à la CAN. Pendant ce temps-là, d’autres joueurs ont bien travaillé donc je ne vois pas pourquoi je devrais te refaire jouer." J’ai compris à ce moment-là que ma saison était terminée. Si j'ai eu l’impression qu’il me reprochait alors ma participation à la CAN au Cameroun ?  Je ne sais pas. Chacun se fera son idée. Il m’a juste répondu ça à ce moment-là.  La relégation ? J’étais triste. Forcément, ce n’est jamais bien de faire partie d’une aventure qui se termine comme ça. Surtout, mon aventure à Saint-Étienne s’était très bien passée.

Je ne pourrai jamais cracher sur Saint-Étienne. Les supporters m’ont beaucoup trop donné pour que je crache sur ce club historique. Malgré tout ce qui a pu se passer, j’en garde de bons souvenirs. On a tendance à dire que les fans stéphanois sont trop virulents mais je ne l’ai jamais ressenti comme ça. Peut-être que ce n’est qu’avec moi que tout s’est toujours bien passé mais je pense qu’ils apprécient également les joueurs qui se battent pour leur club. Ils ont toujours été justes avec moi.

Quand je suis parti du club, j’ai mis un post pour remercier l’ASSE et énormément de supporters stéphanois m’ont laissé un mot très gentil. J’étais surpris et je ne pensais pas qu’ils avaient toujours une aussi bonne image de moi. La deuxième partie de saison a certes été catastrophique mais je ne veux accuser personne et je garderai un très bon souvenir de l’ASSE tout au long de ma vie. C’est un club que je ne remercierai jamais assez."

Sainté a fait du Laval

24/10 21:08

Une fois n'est pas coutume, le Stade Lavallois a eu davantage le ballon que son adversaire hier mais ça ne lui a pas réussi. Dans un papier paru ce soir sur le site du quotidien Ouest-France, les Mayennais reviennent sur la victoire des Verts à Francis Le Basser.

Olivier Frapolli (entraîneur) : "On est mené au score au bout de 15 minutes, ça change le scénario du match. On a été pris deux fois sur quelque chose qu’on avait identifié chez eux. En première mi-temps, les Verts ont été plus tranchants. On a été dominateur en deuxième, mais on n’a pas su emballer le match. Ils ont été très bons défensivement, ils ont su bien gérer Malik. On a fait pas moins de 34 centres mais il nous a juste manqué la justesse : soit les centres n’étaient pas dans les bonnes zones, soit on était en retard."

Jimmy Roye (capitaine) : "Ils ont fait du Laval. Ils ont été ultra-réalistes, ils nous ont pris deux fois dans notre dos, ça a fait un but et un poteau. Ils avaient deux bons défenseurs, Tardieu fermait bien les passes. Moueffek et Fomba sortaient fort, ils venaient nous chercher plus haut pour ne pas nous laisser dans le confort. Les adversaires nous analysent, ils savent qu’on peut jouer direct."

Yasser Baldé (défenseur) : "Sissoko, on savait qu’il faisait appel contre-appel dans le dos. Ça part d’un ballon anodin. C’est le haut niveau, ça fait mouche..."

Selon le quotidien régional, les Verts peuvent dire un grand merci à Peter Ouaneh : "Pour sa première titularisation depuis le 12 août, il n’a pas réussi à répondre présent. Le défenseur central gauche est fautif sur l’ouverture du score, avec l’appel/contre-appel de Sissoko. Auteur de deux pertes de balle dans sa moitié de terrain (21’, 27’). C’est encore dans son dos qu’Appiah envoie Cafaro, qui frappe sur le montant (45’)."

 

Les Verts Sissoko dépendants

24/10 17:09

Après avoir beaucoup dépendu des coups d'éclat de Jean-Philippe Krasso, les Verts s'en remettent à celui qui l'a remplacé : Ibrahim Sissoko. Auteur de 7 buts cette saison (dont 4 sur pénalty), il représente 64% des buts Stéphanois comme l'indique la Ligue. C'est le meilleur ratio pour un joueur de L2 devant Alexandre Mendy (47%). Il est le joueur dont les buts ont rapporté le plus de points (9) à son équipe devant Tchokounté (8).

Sissoko est également le joueur qui a trouvé le plus de fois le chemin des filets en sortant du banc. Il a marqué ainsi à 3 reprises en 64 minutes et sur seulement 5 tirs cadrés.

Sissoko succède à Rocheteau !

24/10 13:45

De l'eau a coulé sous les ponts depuis. De l'eau, des caisses noires, un titre, des faux passeports, des montées, des descentes, des ivresses, des détresses.

Aussi étonnant que cela puisse paraître les Verts n'avaient gagné qu'une seule fois dans leur histoire à Francis Le Basser le 24 août 1979, malgré un Curko qui n'était pas dans la forme de sa vie, mais grâce au petit Rocheteau. Depuis 1979, ils s'y sont rendus 15 fois sans jamais ramener les 2 ou 3pts. C'est enfin chose faite, 44 ans plus tard grâce au clinique Ibrahim Sissoko !

Antho, taulier libéré !

24/10 11:31

Capitaine et taulier de la meilleure défense du championnat, Antho Briançon a su se tenir à (pascal) carreau hier à Laval.

Moralité, il efface un carton jaune de son bilan sur les 10 derniers matchs et il n'est plus en sursis.

Ils sont encore 4 à être sous la menace d'un carton : Appiah, Batubinsika, Pétrot et Fomba.

 

 

 

Batlles of evermore

24/10 11:22

On ne sait pas si le zeppelin est le plus sûr moyen de transporter les Verts en Ligue 1 et Batlles vers l'éternité. Mais depuis 2023, Lolo tient un rythme de futur promu.

Les chiffres sont spectactulaires : En 2022, le coach a dirigé 17 fois l'équipe en Ligue 2 pour un bilan de 3 victoires, 6 nuls et 8 défaites, soit une moyenne catastrophique de 0,88pt par match.

En 2023, malgré quelques trous d'air le renversement de tendance est spectaculaire et se confirme malgré l'été, les départs des têtes de pont (Krasso, Nkounkou), et le changement de système. Au total Batlles a dirigé 32 fois l'équipe en Ligue 2 sur cette année calendaire pour un bilan de 18 victoires, 8 nuls et 6 défaites, soit une moyenne de 1,94pt par match.

S'ils maintiennent ce rythme les Verts finiront la saison à 73pts ... soit le total de points de la bande à Anto championne de d2 en 2004, mais aussi 5pts de plus que celle du Nouz', championne de d2 en 1999 avec 68pts.

Rappelons enfin que Metz, 2e l'an dernier, a fini la saion avec 72pts.

La plus mauvaise défense est devenue la meilleure !

24/10 07:15

Imperméables sous le déluge lavallois en clôture de la 11e journée de L2, les Verts n'ont pas encaissé le moindre pion depuis 5 matches et comptent désormais la meilleure défense du championnat ex aequo avec leur victime tango (6 buts concédés).

On rappellera que la saison passée, au même stade du championnat, les Stéphanois avaient pris 15 buts de plus... et 10 points de moins ! Il faut dire qu'à l'époque Gautier Larsonneur, Dennis Appiah et Dylan Batubinsika n'étaient pas encore là, Anthony Briançon n'était pas au top physiquement et Léo Pétrot jouait dans un schéma tactique qui lui convenait moins.

Lolo succède à Anto

24/10 06:58

Vainqueurs à Laval après gagné à Caen, Lorient et Troyes, les hommes de Laurent Batlles ont donc enchaîné hier un quatrième succès consécutif hors de leurs bases. Heureux présage ? La dernière équipe stéphanoise à avoir gagné quatre matches de championnat d'affilée loin de Geoffroy est la dernière à être montée. La saison 2003-2004, les protégés de Frédéric Antonetti s'étaient imposés successivement à Troyes, Valence, Amiens et Rouen. On aura noté qu'après 11 journées, la bande a Lolo occupe la même place (la 5e) que celle d'Anto mais compte 3 points de plus (21 contre 18).

C'est un gros coup

24/10 06:47

Comme il l'avait fait il y a un gros mois lors de la victoire à Caen, Dennis Appiah a délivré à Laval une passe décisive à Ibrahim Sissoko, 2e meilleur buteur de la saison de L2 (7 pions soit un de moins que le Malherbiste Alexandre Mendy). Excellent hier à Francis Le Basser, le latéral droit des Verts a livré sa réaction en zone mixte, comme le rapporte Le Progrès.

"Un exploit, je ne sais pas mais c’est un gros coup. On marque, on ne prend pas de buts. C’est jamais facile de gagner ici, ils étaient invaincus depuis un moment. Contre le leader, ça marque les esprits mais ça reste 3 points. Ce qu’on a fait pendant la trêve a fonctionné, la dynamique continue. C’est bien de valider ces étapes là."

Dans le même quotidien régional, son capitaine Anthony Briançon se réjouit lui aussi de cette victoire en Mayenne.

"On a eu de mal à rentrer dans ce match. Entre la 5e et la 10e minute, on est pas rentré comme on l’espérait mais on a été très cohérents après. On a tenu le ballon haut, ce qu’on n’a pas fait ces derniers temps. On a l’opportunité de se mettre à l’abri, on a retrouvé des phases de jeu travaillées à l’entraînement. Il ne faut pas s’enflammer."

 

 

Toutes les séries ont une fin

24/10 06:30

Hier les Verts ont "créé l'exploit" chez les leaders lavallois, qui avaient remporté leurs 6 précédents matches et restaient sur une série de 9 succès à Francis Le Basser. Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur tango et deux de ses joueurs ont livré leur réaction à l'issue de ce match de clôture de la 11e journée de L2.

Olivier Frapolli : "On a manqué d’allant. On doit être capable, sur des dribbles, de bousculer l’adversaire. On ne l’a pas assez fait, ou par petites séquences. Il y avait la qualité de l’adversaire aussi. Saint-Etienne, c’est un gros club, un gros budget. En menant très vite, le scénario a fait leur jeu. Le score fait que tu es obligé d’aller les chercher. C’est une équipe qui, techniquement, a la qualité de gérer les temps forts. Un nul n’aurait pas été immérité."

Jimmy Roye : "Ce n’est jamais agréable de perdre. Après, toutes les séries ont une fin. On aurait aimé qu’elle soit plus longue. Ce soir, le match nul aurait été plus équitable. Saint-Etienne a été plus réaliste que nous. On n’a rien lâché. Il nous a manqué de la justesse dans les 25-30 derniers mètres. Il y a des choses positives à retenir. Tout n’est pas à jeter, ce n’est pas notre pire match."

Yasser Baldé : "C’était une belle équipe de Sainté, mais elle était à notre portée. Il y a un peu de frustration, on prend un but plus qu’évitable. On a fait un match correct mais on n’a pas réussi à prendre des points."

Lolo, la cinquantaine heureuse

23/10 23:29

A l'occasion de son 50e match officiel à la tête de l'équipe première des Verts, Laurent Batlles s'est imposé pour la 21e fois. A l'issue de son succès à Francis Le Basser, Lolo a exprimé sa joie au micro de beIN Sports.

"Je suis très heureux, c’est ce que j’ai dit aux joueurs à la fin du match. Très heureux du contenu de la première mi-temps, on aurait même dû mener plus largement à la pause. La seconde période, on a mal joué certains coups, on aurait dû être un petit peu plus justes techniquement. Malgré tout, on a montré beaucoup de solidarité, beaucoup d’envie. Je suis très heureux de venir gagner ici car ce n’est jamais facile de venir prendre des points à Laval. On a un peu plus subi en seconde mi-temps mais c’est un peu normal, ils jouent plus sur Tchokounté, sur les seconds ballons. On savait qu’il fixait dans l’axe et qu’après ils allaient trouver les couloirs pour faire beaucoup de centres. On a aussi essayé de bloquer les couloirs. C’est une belle victoire qui nous permet d’avancer dans ce championnat qui est très difficile. On est très heureux d’avoir chez le premier."

Les Verts font tomber le leader

23/10 22:53

Sous une pluie battante, les Stéphanois sont allés s'imposer chez le leader Laval qui restait sur 9 victoires consécutives à Le Basser (1-0).

Alignés en 4-3-3 avec Dylan Chambost côté gauche en l'absence de Stéphane Diarra (blessé), et avec Aïmen Moueffek au milieu de terrain pour remplacer Benjamin Bouchouari (suspendu), les hommes de Laurent Batlles ont pris à défaut les lavallois grâce à un but d'Ibrahim Sissoko. Lancé en profondeur par Dennis Appiah à la limite du hors-jeu, l'ancien Sochalien ajustait Samassa d'une frappe puissante du droit (1-0, 13e).

 

Les Stéphanois continuaient d'attaquer et se procuraient une belle occasion par Mathieu Cafaro dont la frappe qui partait dans le petit filet était déviée par Samassa. Le même Samassa qui ne pouvait rien sur une frappe de Cafaro - copie conforme du but de Sissoko - mais était sauvé par son poteau.

Au retour des vestiaires, Laval voulait prendre le jeu à son compte mais hormis une tête de Vargas et un centre tir de Kadile frôlant la cage de Gautier Larsonneur, la défense n'a jamais tremblé.

Ce match a aussi marqué le retour de Thomas Monconduit, qui a remplacé Aïmen Moueffek en 2e période, et d'Ibrahima Wadji.

Au classement, les Verts reviennent à la 5e place de L2, à égalité avec le 4e Grenoble (21pts) à  2 points du SCO (2e) qu'ils recevront lundi prochain avant d'aller à Auxerre (actuellement 3e).

Le jeu avant le je

23/10 18:22

Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rend un hommage très juste à Aimé Jacquet.

"J’ai participé au concours du plus jeune footballeur en respectant chacune des étapes, à Royan au niveau départemental, à Poitiers au niveau régional, à Paris à l’échelon national, puis j’ai eu la chance de me qualifier pour le concours final. La première fois que je suis arrivé au terme du processus, j’avais 14 ans, c’était en 1969 avant la finale de Coupe de France OM-Bordeaux. Je revois mon père verser des larmes tellement il était heureux. C’est la première fois que je le voyais pleurer. La seconde fois, j’avais 16 ans, je jouais en cadets, le concours se déroulait à Colombes avant finale de Coupe de France 1971 entre Rennes et Lyon. J’ai terminé 11e, Michel Platini 13e, sous les yeux de Pierre Garonnaire. Dans la foulée, je rejoignais Saint-Etienne et une toute autre histoire débutait.

Je me suis immédiatement plongé dans l’univers professionnel qui présentait peu de rapports avec ce que j’avais vécu, même si les fondamentaux demeuraient. J’ai compris que les individualités les plus brillantes – et elles étaient nombreuses chez les Verts – ne s’exprimaient pleinement que si elles s’intégraient au sein d’un collectif. Si l’équipe de Saint-Etienne dominait à ce point le football français, c’est qu’elle savait réaliser la symbiose de talents divers. Je devais m’inscrire dans la philosophie de jeu de cette famille verte dont j’apprenais les codes. Il y en avait d’autres, spécifiques à la région : la solidarité et l’humilité, toutes valeurs partagées par le public stéphanois.

Robert Philippe et Robert Herbin ont été des entraîneurs essentiels dans mon apprentissage du haut niveau. Je tiens à souligner le rôle tout aussi fondamental d’Aimé Jacquet, qui terminait sa carrière de joueur. Il a beaucoup insisté auprès de moi sur l’importance de la passe : « La base de tout, c’est la passe. Elle doit être précise et transmise au bon moment. Il faut la soigner et la meilleure est celle qu’on donne du plat du pied. » Il répétait cette phrase à l’infini pour qu’elle infuse bien nos esprits. Cela peut paraître logique et certains diront que cela va tellement de soi qu’il n’est pas nécessaire de le rabâcher. Mais je vois tellement de joueurs qui manquent d’application dans le geste et qui adressent la passe ou trop devant ou trop derrière un partenaire, qu’il me semble indispensable de le rappeler.

« Fils spirituel » de Jean Snella et d’Albert Batteux, Aimé disait qu’il n’était pas un footballeur très doué au départ et qu’en s’entraînant davantage que ses camarades, il s’était donné les moyens de devenir un bon joueur. Un joueur qui n’en démordait pas : « Sois juste techniquement quand tu donnes le ballon à un partenaire pour qu’il en fasse le meilleur usage », me disait-il. Il ajoutait que c’était presqu’une question de respect. Ses mots m’ont beaucoup servi et si je devais résumer, je dirais : avec Aimé, j’ai travaillé la passe ; avec Roby, j’ai travaillé le centre.

A Saint-Etienne, l’équipe composait une mosaïque associant les talents des uns et des autres. Elle éliminait un peu, par la même occasion, les défauts des uns et des autres. Penser d’abord aux autres avant de penser à soi : voilà l’idée première qui devait orienter ma conception du jeu. Le jeu avant le je. Je l’ai retrouvée lorsqu’Aimé Jacquet a mené l’équipe de France au titre de champion du monde 1998. Je me souviens d’une de ses phrases fortes qui résonnait avec ce qu’il me disait avec insistance dans le vestiaire stéphanois : « Nous ne pensons qu’à l’équipe et non pas à Zidane, ou à Djorkaeff, ou à Barthez. C’est l’équipe qui nous intéresse, pas le joueur. »" 

Youn est un demi-dieu à Sainté

23/10 17:48

Pour Kombini, Michaël Youn est revenu sur le chant sur la pelouse de Gerland dans le film "Les 11 Commandements" :

"Le commandement numéro 13 "Tu prendras un bide" est un happening qui me vaut d'être détesté à Lyon et d'être quasiment un demi-dieu à Saint-Etienne ! Lyon et Saint-Etienne c'est en vrai la plus grosse rivalité du football français. C'est entre guillemets les bourgeois de Lyon contre les ouvriers de Saint-Etienne. On a réfléchi à faire ça au Parc des Princes et au Vélodrome, mais on s'est dit que ça risquait de dégénérer. On voulait bien faire les cons, mais on ne voulait pas mourir (rires). Et puis il s'avère que Pathé est accessoirement actionnaire de l'OL, donc on avait demandé à Jérôme Seydoux de téléphoner à Jean-Michel Aulas pour savoir si on pouvait faire un petit interlude musical pendant la mi-temps de Lyon-Auxerre. On nous a demandé ce qu'on allait dire, on a répondu que c'était rien, juste une petite chanson. Pendant les 11 Commandements, on devait mentir tout le temps. On disait qu'on allait chanter une chanson des Pow Wow, un groupe qui faisait des vocalises dans les années 90-2000. Et ils avaient repris cette chanson "Le lion est mort ce soir".

Donc vous allez à Lyon chanter "Le lion est mort ce soir", et vous vous faites passer pour un groupe de Saint-Etienne, avec la complicité du speaker. On s'est fait conspuer et c'était mon rêve ! Me faire siffler par 40 000 personnes, c'était hyper jubilatoire. Je crois que c'est autant jubilatoire que de se faire acclamer ! On avait planqué des caméras, on avait des mecs qui étaient en tribune avec les Bad Gones pour filmer. On a vu tout un kop bugger pendant les 3 minutes de la chanson ! C'était l'époque des batteries détachables dans les téléphones portables, on s'en est pris un paquet quand on est repartis ! Ca aurait pu vraiment dégénérer, on a eu peur, je ne vais pas mentir, mais on était fiers de faire ce truc-là !

A la fin, les autorités de la Ligue de football voient que ça part en sucette et disent qu'il faut désamorcer le truc, qu'on dise qu'on n'est pas un vrai groupe de Saint-Etienne, que c'est pour un sketech. Donc le speaker se rattrape, parce qu'il se sentait fautif d'avoir dit qu'on était de Saint-Etienne, et il précise que c'est pour le prochain film de Michaël Youn. Et là, le kif ultime ! La scène n'est pas dans le film parce que ça aurait sorti les spectateurs de la narration, mais j'ai 40 000 personnes qui chantent "Michaël Youn, Michaël Youn, Michaël Youn est une salope" Voilà, j'étais très content d'être la salope des supporters de l'OL ce jour-là !"

Ça a souri pour Achouri

23/10 16:53

Entré à la mi-temps de la rencontre qui opposait son club du FC Copenhague à Vejle Boldklub, l'ancien Vert, Elias Achouri, a égalisé à la 70ème minute, à la suite d'un une-deux dans la surface de réparation adverse. Le club de la capitale danoise l'a finalement emporté 2-1 et conserve la tête de la Superligaen. 
C'était le 2ème but de l'ex-Stéphanois. Avec également 5 passes décisives, il s'impose comme un élement important de son équipe qui se déplace demain à Manchester United dans le cadre de la 3ème journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. 

But d'Elias Achouri à 3'

Paradis à GG, victoire assurée ?

23/10 16:27

Pour la 6e fois de sa carrière, Guillaume Paradis aura rendez-vous avec les Verts lundi prochain pour la réception d'Angers qui clôturera la 12e journée de L2. Pour rappel, il avait eu la chance d'être au sifflet à Geoffroy à 24 ans (1-0 contre Caen).

Arbitre ayant dirigé le plus de matches de l'ASSE la saison dernière (5), il n'a pas porté chance aux protégés de Lolo à l'extérieur : nul concédé à Valenciennes (à cause d'un péno de Saidou Sow), défaite à Sochaux (avec expulsion de Jean-Philippe Krasso à la clé), nul à Rodez (qui avait ouvert le score encore sur un péno concédé par Saidou Sow), nul au Havre (avec une expulsion de Léo Pétrot).

Mais le Sarthois avait validé le succès des Verts à Geoffroy contre Dijon (2-0, buts de Jean-Philippe Krasso et Benjamin Bouchouari) marqué par la grave blessure au genou de Gaëtan Charbonnier.

Djylian dans le Val-de-Marne

23/10 15:46

Ayant claqué 6 pions cette saison sous le maillot vert (5 avec les U17 et 1 avec les U19), Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a aussi scoré il y a 3 semaines à l'occasion de son premier match en équipe de France U16 contre le Pays de Galles. Le prometteur attaquant stéphanois a de nouveau été sélectionné par Lionel Rouxel pour le Tournoi International du Val de Marne. Le protégé de Frédéric Dugand et Patrick Moreau affrontera successivement la Suisse (le 31 octobre à Créteil), l'Angleterre (le 2 novembre à Plessis-Trévise) et le Japon (le 4 novembre à Bonneuil-sur-Marne).

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