Makhtar marque mais perd
29/10 20:43
Vendredi, le RWD Molenbeek de Makhtar Gueye se déplaçait à Saint-Trond pour affronter le STVV dans le cadre de la 12ème journée de la Jupiter Pro League belge.
Le RWD Molenbeek y a subi une nouvelle défaite (2-1). Pourtant l'ancien attaquant sénégalais de l'ASSE avait égalisé à la 3ème minute du temps additionnel (c'était son 6ème but de la saison) mais les hommes de l'ancien vilain Claudio Caçapa ont été incapables de préserver ce nul et ont encaissé un but dans les ultimes secondes, comme cela leur arrive souvent : ils ont en effet perdu 7 points en 5 matchs dans les arrêts de jeu.
Les supporters de Molenbeek, club qui fait partie de Eagle, la galaxie de John Textor, le vilain patron, commencent à s'impatienter et reprochent à Caçapa de faire jouer le copinage lyonnais en titularisant notamment Jeff-Reine Adélaïde et Pathé Mboup : "Ces lyonnais qui viennent juste faire du show et n’apportent rien de concret à notre équipe. Merci de nous rendre notre identité car ils ne méritent même pas d’être titulaires…. "
A 19 mais diminués face à Angers
29/10 20:16
Laurent Batlles a publié son groupe de 19 joueurs pour affronter Angers lundi. Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika, Dylan Chambost et Ibrahima Wadji sont forfaits après leurs blessures cette semaine.
Conséquence, Matthieu Dreyer fait à nouveau son apparition dans le groupe en tant que remplaçant d'Etienne Green qui devrait être titulaire demain. Derrière, l'absence de Batubinsika profite au jeune Beres Owusu. Thomas Monconduit reste dans le groupe malgré le retour de suspension de Benjamin Bouchouari. Le jeune Karim Cissé fait également son retour.
Le groupe : Green, Dreyer - Briançon, Appiah, Petrot, Nadé, Owusu, Bentayg - Cafaro, Monconduit, Tardieu, Fomba, Bouchouari, Moueffek, Lobry - Charbonnier, Cissé, Rivera, Sissoko.
Les U11 ont brillé à la Joinville Cup !
29/10 18:49
L'ASSE a fini 4e (sur 48 équipes) à la prestigieuse Joinville Cup U11 qui s'est déroulée ce week-end à Joinville-le-Pont (pon pon comme dirait Bourvil). Après avoir dominé leur poule, les petits Verts ont battu le FC Porto en 8e de finale avant d'éliminer Bordeaux en quart. Les Stéphanois se sont inclinés en demi-finale contre l'US Villejuif, surprenant vainqueur de ce tournoi très relevé auquel ont participé notamment le QSG, les vilains, l'OM, Lens, Nice, Benfica, Caen, Stoke City ou encore Cologne. Entraînés par Jules Fauvey (accompagné de l'entraîneur U12 et coordonnateur technique de l'école de foot Corentin Mathevet), les Verts ont perdu la petite finale face à la Juventus de Turin.
Ricky supersub
29/10 15:23
Pour la 5e fois de la saison de Eredivisie (L1 néerlandaise), Ricky Van Wolfswinkel (34 ans) a marqué pour le FC Twente après entré en jeu ce dimanche. L'ancien attaquant stéphanois, qui avait déjà montré ses qualités de supersub contre le FC Omniworld (à deux reprises), Volendam et le Fortuna Sittard, a cette fois scoré lors de la 10e journée contre Feyenoord, à qui il a piqué la 3e place au classement derrière le PSV Eindhoven et AZ.
— Telegram: https://t.me/goalbox2 (@HostanMuka42613) October 29, 2023
Bouanga a remis le couvert contre Vancouver
29/10 13:54
Une semaine après avoir claqué contre Vancouver son 20e et dernier pion de la saison régulière de MLS, le "Golden Boot" du Los Angeles FC Denis Bouanga, titularisé aux côtés de Sergi Palencia, a réalisé cette nuit un doublé victorieux (5-2) aux dépens de la même équipe pour bien démarrer les play-offs. L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera ses 29 ans dans deux semaines, a scoré 35 fois toutes compétitions confondues cette saison qui a démarré pour lui il y a même pas 8 mois. Impressionnant !
Christophe42 a rejoint Skyman
29/10 13:26
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse que le sympathique, souriant et serviable potonaute Christophe42 (Christophe Moulin) nous a quittés hier à l'âge de 41 ans. Ce fidèle supporter des Verts, également fan des Reds, avait pris part à des BAA (Bringues de l'Amitié entre Assenautes) sur asse-online et Poteaux Carrés.
Toute la rédaction du site présente ses plus sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches. Très apprécié de tous ceux qui l'ont côtoyé à GG ou en déplacement, il vient donc de retrouver le potonaute Skyman (Cyprien Georges), parti lui ausi bien trop tôt (33 ans) rejoindre les étoiles en 2015 et qui reste toujours dans nos coeurs.
Capelle adore Geoffroy
29/10 12:05
Comme il l'a expliqué aujourd'hui lors d'une conférence de presse relayée par Ouest-France, Pierrick Capelle se réjouit de venir dans le Chaudron demain soir pour le choc qui clôturera la 12e journée de L2.
"Je ne pense pas que ce soit notre plus gros défi de las aison. C’était Laval, mais on n’était pas au niveau auquel on est aujourd’hui. On progresse et on a envie de prendre du plaisir. Je le répète tous les jours aux gars : "On n’est pas parfait, loin de là, on a encore beaucoup de choses à améliorer, mais si on continue à jouer de cette manière, ça peut bien marcher." Sainté-Angers, c’est une superbe affiche. C’est pour ça que ce n’est pas le plus grand défi, mais c’est la plus belle affiche, c’est certain.
C’est surtout de jouer après tout le monde qui change : on connaît les enjeux de cette journée-là. Il y a une première place à aller chercher. Il y a plein de choses qui gravitent autour de ce match. Donc oui, il est excitant. On a envie de vivre de belles émotions et ça passe par là. Geoffroy-Guichard, c’est un stade que j’adore, une ambiance dont je suis fan. Il y a aussi les dynamiques des deux équipes et notre soif de continuer à avancer, engranger. Depuis que je suis là, on n’a jamais joué le haut de tableau, été dans une dynamique comme celle-ci.
C’est vrai qu’on aurait pu imaginer que ce soit plus dur car il y a encore les cicatrices de la saison passée. Mais le groupe s’est bien trouvé. Il se développe bien dans tous les aspects. Avec un tel état d’esprit, du sérieux, je trouve que c’est une juste récompense d’obtenir ces résultats aussi vite. C’est plaisant de jouer le haut de tableau et d’enchaîner les victoires, les bons matches. Après avoir vécu des saisons de maintien, dures, où il fallait s’accrocher, puis cette dernière saison traumatisante, évidemment que ça fait du bien. Quel plaisir d’être dans une telle dynamique.
Nos recrues sont d’une extrême qualité humaine. Avec les petits ajustements effectués, on a retrouvé une osmose, une alchimie qui est naturelle, bonne, saine. C’est ce qui fait qu’on peut voyager. Demain, on peut tomber, je sais que rien ne sera remis en question. Comme on a pu le faire après Rodez : on a bien rebondi. Ce match, j’en parle souvent. Il a été une sorte de déclic pour nous. On a pris cette claque (4-1) et on n’avait pas envie de tendre l’autre joue. C’est la force de ce groupe, d’apprendre de ses erreurs.
On reste sur 5 victoires consécutives. L’humain a tendance à se relâcher quand tout va bien donc il faut être extrêmement vigilant. Mais en même temps, il faut appuyer sur cette confiance. Il faut gagner, gagner, gagner. Et entretenir ça au quotidien. Et puis, on ne prend pas de but. Ça, il faut s’y attacher. Les matches se ressemblent, il y a du combat, on arrive à marquer une première fois, puis une deuxième fois vers la fin pour sceller la victoire. J’hésite à le dire et ce n’est pas du tout prétentieux, mais on sent que si on ne prend pas de but, on peut gagner."
Rocheteau se livre
29/10 11:23
Très présent actuellement dans les médias pour faire la promo de son Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se livre aujourd'hui dans le JDD à Eric Naulleau, l'un des ses plus grands fans. Extraits.
"Tout repose, selon moi, sur la transmission. Avec ce livre, je ne m’adresse pas seulement aux personnes de ma génération, mais surtout aux jeunes. Il est essentiel de faire passer certains discours. Du temps où j’étais dirigeant à Saint-Étienne, par exemple, on leur montrait l’histoire du club, l’histoire de la ville, on les emmenait visiter le musée de la Mine. Qu’ils sachent où ils étaient, où ils mettaient les pieds.
Un joueur n’est rien sans ses partenaires. Mais ce sport ne cesse de se stariser, l’importance grandissante du Ballon d’or en est un signe parmi beaucoup d’autres… Les statistiques aussi. Ça me gêne. On dirait parfois que les footballeurs jouent en fonction des stats – qui va marquer le plus de buts ? Qui va faire le plus de passes décisives ? Ce qui finit par affecter la tournure des matchs. Bien après avoir quitté le PSG au bout de 7 années passées au club, j’ai appris que j’avais marqué 100 buts… je n’en avais aucune idée ! J’en suis fier, mais ça n’a jamais été mon moteur. Avoir réussi un bon match collectif était beaucoup plus important à mes yeux.
Ce que je lis ? Les deux livres que je n’ai cessé de relire : "Une vie" de Maupassant et "Lolita" de Nabokov. J’aime beaucoup Balzac – je visite souvent sa maison quand je suis de passage à Paris et je connais aussi le château de Saché – et Stefan Zweig : "Le Joueur d’échecs", "La Confusion des sentiments" et ses biographies de Fouché, Marie Stuart… Je peux citer également Fitzgerald – "Tendre est la nuit" est un de mes romans préférés – et Henry Miller. Ma lecture en cours : "Les Jours heureux sont devant nous" que vient de m’adresser Fabien Roussel."
Paris brûle-t-il ?
29/10 10:10
Attendu samedi prochain dans le Chaudron en ouverture de la 13e journée de L2, le Paris FC (premier non relégable) a concédé le nul à domicile hier contre l'Estac (premier relégable).
L'Est-Eclair revient sur cette somptueuse rencontre. "Les deux formations ont livré un match catastrophique avec un score de parité (2-2) à Charléty. Scène assez étrange au coup de sifflet final : d'un côté, une poignée de supporters troyens criait sa déception au son de "Kisnorbo démission" pendant que le kop du PFC chantait, à tue-tête, des "équipes de merdeeeu, équipe de merdeeeu" à l'encontre d'une équipe parisienne, elle aussi, en grande difficulté." A peine rentré au vestiaire, le coach du PFC, accompagné de son président, est parti s'expliquer avec les ultras parisiens. Stéphane Gilli doit glaner 6 points en 3 rencontres (il a gagné à Dunkerque et fait match nul contre Troyes avant de se déplacer à Saint-Etienne) pour sauver son poste." Comme l'indique le journaliste Xavier Barret, le président Ferracci a défendu son entraîneur devant les supporters parisiens : "On a 6 blessés : Kolodziejczak, Lasne, Chergui, Doucet, Lopez et Gueye. En 12 journées, le coach n'a jamais pu aligner 2 fois la même équipe !"
Dans sa dernière édition, Le Parisien rapporte les propos tenus par Stéphane Gilli. "Ce que j’ai dit aux supporters, c’est que je ne peux pas cautionner d’entendre des slogans comme "Mouillez le maillot !" J’ai trouvé ça très dur pour les joueurs. J’ai aussi dit aux supporters que je trouve ça légitime qu’ils soient fâchés par rapport à notre classement aujourd’hui et les ambitions du club, ou même contre moi. Je n’ai aucun problème avec ça. Mais dans cette équipe, je ne vois personne qui triche. J’ai un groupe exceptionnel qui travaille. Ce soir, Alimami Gory a joué avec une entorse du genou, Yves Dabila revient à peine et Samir Chergui avait joué avec une fracture à Ajaccio. J’ai rarement vu des joueurs qui jouent blessés comme certains chez nous et qui prennent des risques avec leur corps, qui est leur outil de travail. C’est pour ça que ça fait un peu mal d’entendre ça. Bien sûr, il y a de la déception. Mais on peut aussi retenir le côté positif. On a vu une équipe qui s’est bagarrée, qui n’a pas lâché et qui est revenue deux fois au score."
Hognon exprime sa déception
29/10 09:11
Alors que le GF38 était la seule équipe invaincue en L2 depuis le début de saison, le club de Vincent Hognon a chuté hier à Pau après avoir pourtant mené deux fois au score. Dépité de voir que ses protégés viennent de prendre 8 buts en 3 matches alors qu'ils n'en avait encaissé que 2 après 9 journées, l'ancien défenseur central stéphanois exprime sa déception dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.
"On savait que ça allait arriver un jour mais perdre comme ça, c’est dur. Notre équipe n’a pas été trop mal. Je pense qu’on a mieux défendu en 2e période qu’en première, mais on a pris deux buts en fin de match. On maîtrisait complètement en menant 2 à 1. On a eu des séquences intéressantes dans ce match. On se fait piéger en s’ouvrant un peu trop. Donc, c’est très difficile à encaisser. Repartir avec zéro point, je suis très déçu. Et extrêmement déçu de prendre encore trois buts. En même temps, quand on prend trois buts, espérer gagner un match, c’est compliqué..."
Devancés seulement à la différence de buts par les Isérois, les Stéphanois les dépasseront donc dès demain soir sauf si le SCO l'emporte à Geoffroy, ce qui n'est pas arrivé depuis 1972 !
Tormin et Saadi buteurs mais sortis par des petits
29/10 08:07
Buteur le tour précédent contre Bressuire (R1), Tyrone Tormin, titularisé aux côtés de Dylan Durivaux, a encore marqué hier pour Niort (2e de N1) sur le terrain de l'Aviron Bayonnais (8e de son groupe en N3). Mais pour le plus grand bonheur de Stéphane Ruffier, les Basques ont battu les Chamois 3-2 lors de ce 6e tour de Coupe de France. Premier relégable de son groupe en N2, Andrézieux a lui aussi été éliminé (aux tirs au but) par le petit club auvergnat de Domérat (R1) malgré les titularisations des anciens pros stéphanois Anthony Maisonnial, Maxence Chapuis et Idriss Saadi (qui a ouvert le score).
Alors que le président de Saint-Chamond (R2) rêvait d'affronter les Verts, son équipe a perdu (1-2) contre Volvic (R1). Mais plusieurs joueurs formés à l'ASSE peuvent encore espérer tomber sur Sainté lors du 7e tour dont le tirage au sort aura lieu le mercredi 1er novembre à 11h45. Malgré l'expulsion de Jordan Halaimia, Feurs (N3) a gagné sur le terrain de Vaulx-en-Velin (N3) grâce à un lob de l'ancien U15 stéphanois Mehdi Zerguine. Entraîné par Lionel Vaillant, Espaly (N3) a écrasé (5-1) Saint-Genès Champanelle grâce à un but de Gabay Allaigre.
Les Verts avec Papy profitaient de la vie
29/10 07:14
Invité par la Pravda à replonger dans sa carrière, le jeune retraité Fabien Lemoine parle surtout de ses vertes années. Extraits.
"Le joueur le plus drôle que j'aie connu ? Jessy Moulin, à Saint-Étienne. Il passait son temps à faire des conneries, à chambrer. C'est pourtant le plus gros bosseur que j'ai connu.
Le plus fêtard ? À Saint-Étienne, on avait un groupe qui profitait de la vie, avec Jérémy Clément, Renaud Cohade, Romain Hamouma, Loïc Perrin, Jessy Moulin, Jonathan Brison, Jean-Pascal Mignot... On jouait le jeudi en Coupe d'Europe et le vendredi, on allait tous ensemble chez Untel, on prenait l'apéro, on faisait un barbecue... et le dimanche, on gagnait.
Le moment de ma carrière où je me suis senti le plus fort ? À Saint-Étienne, de 2012 à 2015. J'enchaîne les matches, entre 40 et 45 par saison, avec la Coupe d'Europe. On a eu de super résultats et j'ai été beaucoup titulaire. Je ne me suis jamais senti aussi impliqué.
Le moment où je me suis senti le plus seul ? La dernière année à Saint-Étienne a été la plus compliquée, physiquement et mentalement. On a commencé à écrémer tous ceux qui avaient créé le renouveau de Saint-Étienne. L'équipe est rajeunie, il y a des prêts, pas mal d'arrivées au milieu. Je me sens moins en phase. Puis je me fais une déchirure au mollet et je suis absent trois mois et demi. Lors de la deuxième partie de saison, je n'ai jamais réussi à trouver une place importante dans l'équipe.
La plus grosse dispute ? Entre Romain Hamouma et Christophe Galtier, deux caractères assez forts. On fait 1-1 à Lille. Alors que Rom'a marqué, le coach lui fait savoir qu'il n'est pas content de son implication défensive. C'est monté, ils se sont rapprochés, mais il n'y a pas eu de coups.
Le moment le plus cocasse ? C'est à la mi-temps d'un match à Auxerre avec Saint-Étienne. Le coach pète un plomb et, sans faire exprès, envoie d'un geste maladroit le thermos de café sur le maillot de Stéphane Ruffier. Ruf, c'était un personnage ! Il y a eu un blanc. Il a levé la tête et a dit : "On en parlera après le match." Et il est parti se changer, ce qui a calmé un peu le coach. Car, énervé, on savait qu'il ciblait à la mi-temps. Notre phrase, c'était : "Sortez les gilets pare-balles. Le coach va tirer !"
Une consigne d'entraîneur que je n'ai pas comprise ? La veille de la réception de l'Inter Milan, à Saint-Étienne, on démarre la mise en place en 3-5-2. L'équipe des remplaçants nous transperce. Durant un quart d'heure, c'est une boucherie. Galtier gueule et Jérémy Clément lui dit : "On est complètement perdus." Le coach répond : "OK, vous n'avez pas compris ? On rentre !" On a arrêté l'entraînement et on ne savait pas ce qu'on allait faire le lendemain.
L'entraîneur qui m'a le plus marqué ? Christophe Galtier. Il m'appelait Papy. Il m'a fait passer un cap. Il m'a accordé sa confiance et j'ai fait en sorte d'être le plus fiable possible. Il a insufflé un esprit de compétition dans la tête de chaque joueur. Même si on a pu être catalogué comme une équipe athlétique, méchante par moments.
Mon plus beau but ? D'abord, mon premier en L1, avec Rennes, contre Strasbourg : sur un corner joué à deux, je frappe aux vingt mètres, sous la barre. Puis, lors d'un Saint-Étienne-Monaco. J'ouvre le score sur un corner renvoyé par la défense, je reprends de volée et ça finit en pleine lucarne.
Une anecdote que je n'ai jamais racontée ? En 2011, quand je pars de Rennes, je dois être prêté à Evian-TG, qui vient de monter. Je passe ma visite médicale, à Genève, et je mange le soir avec l'entraîneur, Bernard Casoni, et le directeur sportif, Pascal Dupraz. Arrivé à l'hôtel, j'apprends que Saint-Étienne me veut absolument pour un transfert sec. Je dois signer à Évian le lendemain, à 10 heures. On a négocié toute la nuit, jusqu'à 6h30. J'ai dormi jusqu'à 8 heures. Pascal Dupraz est venu me chercher à l'hôtel, à 9h30... Ça a été un peu houleux, forcément. Mais on me proposait un contrat de quatre ans dans le club dont j'étais fan, gamin, et qui avait un projet sportif plus ambitieux, et une plus forte popularité."
Malik a pris une claque
28/10 22:39
Muselé en début de semaine par Dylan Batubinsika et Anthony Briançon, l'avant-centre tango Malik Tchokounté est revenu sur le site Ma Ligue 2 sur la victoire des Verts à Francis Le Basser. Extraits.
"Six victoires d’affilée, on ne s’y attend jamais ! Ces 25 points ne sont pas volés, on est allé les chercher et pour l’instant ça se passe bien même si on a chuté à domicile contre Saint-Étienne, qui est une très belle équipe. J'ai remarqué que je suis plus surveillé depuis quelques matches. Mais bon ça fait partie du jeu et ça veut dire qu’on fait du bon travail !
Il faut trouver des solutions pour sortir de ces marquages. On a pris une petite claque contre Sainté et après autant de matchs d’affilée à gagner, ça fait mal de perdre ! Ce résultat nous a fait vraiment mal, même si on sait que ce n’est pas très grave dans l’absolu, ça nous a piqués. On est des compétiteurs, on veut encore garder cette première place autant qu’on le peut !"
Le Stade Lavallois, qui a fait match nul ce soir à Amiens, perdra sa place de leader si Angers s'impose après-demain à Sainté. Mais cela fait 51 ans que le SCO n'a plus gagné dans le Chaudron !
Krasso retrouve le chemin des filets
28/10 22:12
Jean-Philippe Krasso, qui n'avait plus marqué depuis cet été, a retrouvé le chemin des filets ce samedi lors de la 13e journée du championnat serbe. Auteur de son 7e pion de la saison, l'ancien attaquant stéphanois a joliment inscrit le premier but de la victoire (2-1) de l'Etoile Rouge de Belgrade sur le terrain de Novi Beograd.
Le but plein de technique de Krasso 😋pic.twitter.com/JJqVHRoV7e https://t.co/5VPR57aOGg
— Etoile Rouge Belgrade FR (@FranceZvezda) October 28, 2023
Les Verts deuxièmes lundi soir et leaders dans une semaine ?
28/10 21:31
Les résultats du soir ont été très favorables aux Verts : tandis que le leader lavallois (1er) a été tenu en échec à Amiens, l'AJA d'Assane Diousse (2e) a été battue à domicile par l'USL Dunkerque de Samy Baghdadi. Le GF38 de Vincent Hognon (3e) a été défait dans le Béarn par le Pau FC de Louis Mouton (titularisé pour la 8e fois de la saison). En cas de victoire contre le SCO lundi soir à GG en clôture de la 12e journée de L2, les Verts monteront à la 2e place et reviendront à 2 points des Tango. Sachant que samedi prochain les Mayennais vont à Dunkerque et que les Stéphanois recevront le Paris FC, Sainté pourrait prendre la tête du championnat dès la 13e journée ! Bon, OK, c'est du foot fiction comme dirait Anto mais par les temps qui courent, malgré les blessures de Larso, Batu et Wadji, ça fait du bien de rêver un peu !
Ne laissez pas passer Ferhat !
28/10 20:10
Pisté en vain par l'ASSE dès 2018, en 2021, en 2022 et lors du dernier mercato estival, le milieu offensif angevin Zinedine Ferhat a délivré 38 passes décisives en 124 matches de Ligue 2 (meilleur ratio dans ce secteur de tous les joueurs de L2 en activité). Ayant délivré la semaine dernière contre Bordeaux la 88e passe décisive de sa carrière pro, l'ancien joueur du HAC et du Nîmes Olympique s'est confié au Courrier de l'Ouest avant défier les Verts après-demain dans un Stade Geoffroy-Guichard où il avait marqué de la tête (mais perdu) le 25 janvier 2020.
"Pour faire une bonne passe, déjà, il faut un bon contrôle. Il faut viser la bonne zone et il faut les bons déplacements. On l’a vu contre Bordeaux : s’il n’y a pas le bon appel de Jean-Mattéo Bahoya, il n’y a pas de passe décisive. Il faut mettre un plat du pied fort, et que le ballon reste vraiment au sol. Je travaille ça depuis que je suis tout jeune, à l’Académie de la Fédération algérienne où on faisait parfois des séances seulement passe-contrôle. Je n’aime pas trop dire ça, mais j’étais le meilleur dans ce registre. Et j’ai gardé ça.
La semaine dernière, j’ai travaillé la précision en visant la transversale. Sur dix ballons, j’ai touché la barre neuf fois. Et ça m’apporte pour mon jeu de passe. Il faut toujours travailler ses points forts. On en a tous besoin, à part Messi peut-être. J’ai toujours eu ce côté passeur. Par contre, je ne voulais jamais faire une passe « normale » en match. Je cherchais toujours la dernière passe. Pour ça, il faut que tu sois bien positionné sur le terrain, dans la bonne zone, bien orienté, et il faut des appels.
J’ai récemment discuté avec le coach Alexandre Dujeux de mon rôle et de mon positionnement sur le terrain. Dans le football moderne, un droitier à plus de chance de marquer quand il évolue à gauche. Je suis à l’aise à gauche, mais je suis plus à l’aise à droite, parce que c’est là que j’ai mes repères, mes angles de passes, avec des trajectoires sortantes qui sont plus difficiles à jouer pour les gardiens et les défenseurs. Et puis je préfère faire une passe décisive que de marquer un but.
Rater une passe, ça fait chier ! J’ai les boules ! Ce matin, j’ai raté une passe sur un exercice. Elle n’était pas facile, mais avec mes qualités, c’est une passe que je n’avais pas le droit de rater. Tout le monde me disait : eh ! C’est bon Zinou ! C’est l’entraînement, passe à autre chose ! Mais non, je n’avais pas le droit.
Je sens que mon jeu de passe est très surveillé par les adversaires. Je parle avec beaucoup de joueurs d’autres clubs et ils me disent qu’ils essaient de me laisser le moins de temps possible, le plus possible dos au jeu. Ils me connaissent depuis un moment. C’est à moi de trouver les solutions, de me mettre dans les bonnes zones, ou me déplacer pour libérer un espace pour un partenaire."
Ben Mabrouk ne bosse plus pour Nanard
28/10 17:08
"J’ai été durant les dix dernières années collaborateur du président de l’AS Saint-Etienne pour développer un peu le club, etc. Mon aventure avec Monsieur Bernard Caïazzo, qui est mon ami de longue date, s’est terminée il y a peu de temps" a indiqué Alim Ben Mabrouk dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Afrik Foot. Reste à savoir à quoi l'ancien vilain aura servi pendant cette décennie...
Allez Etienne !
28/10 16:40
Gautier Larsonneur s'étant sérieusement blessé à l'épaule, Etienne Green sera donc dans les cages après-demain contre Angers en clôture de la 12e journée de L2. Clin d'oeil du destin, son dernier match officiel en équipe première, c'était également lors de la 12e journée de L2 et les Verts s'étaient inclinés 0-2 à GG face au Paris FC (le 15 octobre). On espère un tout autre résultat contre le SCO de Loïs Diony !
Le natif de Colchester, qui a perdu à domicile le seul match qu'il a joué cette saison en N3 (il y a un mois contre Limonest), reste sur 11 matches d'insuccès avec les pros (8 défaites, 3 nuls). Son dernier succès remonte au 21 novembre 2021 (1-0) à Troyes. C'est d'ailleurs sa dernière clean sheet alors que Larso en a réussi 13 depuis qu'il a rejoint l'ASSE dont 6 cette saison (5 sur les 5 derniers matches).
L'infirmerie se remplit
28/10 16:11
La Pravda a annoncé cet après-midi plusieurs blessures et non des moindres dans les rangs stéphanois.
"Alors qu'il s'entraînait à l'Etrat, Gautier Larsonneur se serait gravement blessé à l'épaule. Ce qui aurait nécessité son transport aux urgences. Si les résultats des premiers examens médicaux ne sont pas encore connus, il est d'ores et déjà acquis que Larsonneur sera forfait pour la réception d'Angers, lundi soir, pour le compte de la 12e journée de Ligue 2. Sa blessure apparaît sérieuse, au point qu'une indisponibilité de trois mois est évoquée.
Il s'agit d'un gros coup dur pour les Verts, déjà privés de Dylan Batubinsika. Avec Larsonneur dans la cage, ils forment la meilleure défense de Ligue 2, à égalité avec Laval. Ibrahima Wadji se serait également blessé. À peine remis d'une blessure à la cheville, - ce qui lui avait permis d'effectuer son retour pour les six dernières minutes à Laval - l'attaquant sénégalais souffrirait d'une blessure musculaire à la cuisse. Lui aussi, manquera la réception d'Angers. Au moins."
Le vilain Tango a digéré sa défaite face aux Verts
28/10 15:40
Formé chez les vilains et ancien coéquipier de Marvin Tshibuabua et Adil Aouchiche en équipe de France U18, le milieu de terrain lavallois Titouan Thomas revient dans Ouest-France sur la récente victoire des Verts chez les Tango.
"Cette défaite contre Saint-Etienne est digérée. Sachant qu’on fait un gros début de saison, c’est plus facile. On sait qu’on doit rebondir le plus vite possible, pour pas tomber dans une mauvaise spirale ou un engrenage, et baisser la tête et les bras. Ça va être compliqué à Amiens, mais il faut rebondir à tout prix. Mais je ne trouve pas que perdre est un retour à la normalité.
On a bien joué, on avait nos atouts, on a fait un très bon match et une belle deuxième période contre Saint-Étienne. Après, on est tous déçu au vu du match, car on pensait mieux faire, et on méritait mieux. Mais il y a eu d’autres matches où on méritait moins, et on a eu plus. Puis on arrive à voyager sereinement donc ça ne nous dérange pas forcément qu’il y ait deux déplacements d’affilée, à Amiens puis à Annecy."
Crivelli buteur en Moldavie
28/10 15:17
Ancien goleador d'Angers (1 but en 17 matches) et de Sainté (0 but en 7 matches), Enzo Crivelli (28 ans) a claqué 13 pions pour le Servette de Genève depuis son court et peu concluant passage à l'ASSE. Titulaire avant-hier en Moldavie contre le Sheriff Tiraspol à l'instar de son coéquipier David Douline, le natif de Rouen a permis à son équipe de prendre son premier point dans le groupe G de l'Europa League.
— Telegram: https://t.me/goalbox2 (@TweiaZwan11) October 26, 2023
Lobry joue peu mais reste très vert
28/10 14:40
Titulaire à Rodez et à Annecy, Victor Lobry a joué 166 minutes au mois d'août. Depuis lors, le besogneux milieu de terrain stéphanois n'a joué qu'une heure. Mais à défaut d'être très présent sur le rectangle vert, l'ancien palois reste impliqué dans l'écologie, comme l'atteste son entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.
"J’ai été surpris que la Fifa annonce que le mondial 2030 se tiendrait sur 3 continents. L’organisation de la dernière Coupe du monde au Qatar avait déjà fait beaucoup de bruit… Que ce soit sur le plan humain et écologique, c’était une petite catastrophe. On se disait qu’on ne reverrait pas cela de sitôt. Et là, c’est presque pire. C’est dommage car l’image du football en prend encore un coup, elle n’a pas besoin de cela.
Dans le football ce n’est pas un sujet qui est encore très abordé, même si un club comme celui de Saint-Etienne est quand même tourné vers l’écologie. En ce qui concerne les joueurs, ou les syndicats, il y a encore trop peu d’actions à ce niveau. Il faudrait que ça se développe et que les joueurs qui ont un petit penchant pour l’écologie emmènent ce sujet dans le débat.
L'écologie n’est pas un sujet à la mode dans le foot, mais en même temps il est au cœur de l’actualité et de nos vies. Notre génération n’a pas forcément grandi avec tous ces petits gestes du quotidien, ça sera davantage le cas de nos enfants. Il faut rentrer dans le vif du sujet et développer cette peur du futur. Si le climat se dérègle, nos vies et donc le football n’iront pas. On ne pourra pas jouer des matches de football sous 50 °C l’été.
Je fais partie de l’association Football Écologie France et je sais que le club essaie de s’en rapprocher également. Cette association s’est fait beaucoup entendre lors de la dernière Coupe du monde au Qatar. Il faut s’appuyer sur ces associations qui sont investies au quotidien et qui ont des solutions concrètes.
À l’échelle quotidienne et locale des efforts sont faits depuis quatre ou cinq ans. Par exemple, à l’ASSE on privilégie le car ou le train pour les déplacements les plus courts, on a supprimé le plastique jetable, il y a un dispositif de collecte des eaux de pluie… Malheureusement, les grosses compétitions ne suivent pas et ce sont elles qui ont le plus d’impact. Antoine Miche, le président de notre association, disait que 80 % de l’empreinte carbone de ces compétitions est liée aux déplacements.
Didier Deschamps a bien dit qu’il ne comprenait pas la formule du Mondial 2030, mais c’était déjà trop tard. Il faut en parler avant. Pour le Qatar, de lourds constats ont été faits et pourtant cela repart de plus belle en 2030. Les dommages vont exploser si l’on s’amuse à faire une Coupe du monde sur trois continents. Il faut absolument dire stop et freiner le train avant que…"
Le RAF espère reprendre la 5e place
28/10 10:11
Actuellement 5èmes de L2, les Verts rétrograderont provisoirement à la 6e place si Rodez s'impose cet après-midi à Bordeaux. Avant ce sulfureux match d'ouverture de la 12e journée, le président ruthénois Pierre-Olivier Murat s'est confié à Centre Presse Aveyron. Extraits.
"On fait un super début de saison. Ce qui m'intéresse, c'est le contenu et il est top niveau. On est la deuxième meilleure attaque de L2 [20 buts marqués, soit 9 de plus que la 12e attaque stéphanoise, ndp2]. Ce qu'on propose est vraiment très bien. Après, il faut avoir ce petit réglage où sur quelques instants, on s'oublie. Mais ce sont les qualités et les défauts d'une équipe jeune. Car là aussi, c'est la deuxième plus jeune de Ligue 2.
Si je disais que j'attendais à ce qu'on soit 6e avec 18 points après 11 journées, je serais un gros menteur. En revanche, je m'attendais à notre allant offensif. On a fait le recrutement ne ce sens, avec des joueurs de profondeur qui vont à 10000 à l'heure. Avec aussi plusieurs solutions devant et des profils différents. Je savais qu'on avais une grosse palette. Ce jeu offensif est une vraie rupture. L'approche de Didier Santini est offensive.
Depuis le début de saison, on a gagné contre de très gros clubs. Bordeaux est, avec Saint-Etienne, le plus gros club de Ligue 2. On a battu les Verts donc pourquoi on ne battrait pas les Girondins ? Après, il faut être à 100% et ne pas réitérer nos petites erreurs. On va là-bas sans auucune pression. On a de grosses qualités, on peut avoir de l'ambition.
Au point de jouer les play-offs ? Je ne sais pas, c'est trop tôt. Mais en jouant comme ça, on peut nourrir des ambitions. Néanmoins, il ne faut pas se la péter. Si on est à 100% de ce que l'on sait faire, on peut bouger n'importe quelle équipe. En revanche, si on est à 90%, ça devient plus compliqué..."
Bientôt la fin du monde pour les supporters des vilains ?
28/10 09:30
La Pravda a publié aujourd'hui les propos tenus par un supporter des vilains, derniers de la L1 avant de défier demain soir l'OM d'Aubame et Veretout au Vélodrome. Extraits.
"Cette situation infernale mettrait presque les larmes aux yeux à Christophe, 56 ans, intendant, pilier et homme à tout faire du FC Gerland, dans le VIIe arrondissement. « J’ai déjà vu l’OL descendre en 1983 et ça me fait peur, prévient-il. On avait pourtant une belle équipe. Je parle avec des anciens joueurs qui ont fait remonter le club (en 1989), on le vit tous très mal.» Le dirigeant a le logo de l’OL tatoué sur le bras et il porte un maillot collector « Merci Président » floqué «Aulas», édité à l’occasion de l’hommage à « JMA », fin mai face à Reims (3-1).
La dernière victoire lyonnaise à ce jour. « J’ai peur qu’on soit le Bordeaux numéro 2, enchaîne Christophe. Car qui les a rachetés? Des Américains. Et ils sont descendus. » Assise dans un coin de l’Algeco faisant office de bureau et de buvette pour le club de quartier, qui a notamment formé Georges Mikautadze, Virginie, secrétaire générale de l’association, tente une boutade : « Ce qui est bien, c’est qu’il y aura un derby ! » «Pourvu que ça ne fasse pas un barrage contre eux, se désespère Christophe. Si les Verts montent et qu’on descend, c’est la fin du monde.»
Guillou se remémore un match de fou
28/10 08:47
Dans le podcast Les matches de ma vie with Darren Tulett, Patrick Guillou est revenu ce mois d'octobre sur la fameuse victoire des Verts contre le Red Star au Stade de France. Extraits.
"Comme j’étais bercé par le football allemand, longtemps je n’avais pas beaucoup d’anicroches (sic) avec le football français. Sauf qu’à Fribourg, il y a une famille qui vient de Roanne. Ce sont des fous furieux de l’ASSE. Dès qu’il y avait match dans l’Est de la France (Metz, Mulhouse, Sochaux, Strasbourg), on allait voir jouer Saint-Etienne (…) Je rêvais de jouer à Saint-Etienne. A 13 ou 14 ans, je rencontre cette famille et je suis drainé sur Saint-Etienne. Ils m’amènent et je ne comprends pas pourquoi, tout de suite ça matche, tout de suite ça flashe et je me prends au jeu. On se retrouve à faire une demi-finale à Geoffroy-Guichard contre le Montpellier de Cantona et Valderrama. Après il y avait Toulon, des 0-0, des matches de pipes à Geoffroy-Guichard. On n’était pas beaucoup ou on était beaucoup. La pluie, le froid, le brouillard pour venir voir les matches à Geoffroy-Guichard. Ensuite les matches dans le kop. Moi j’ai eu cette chance-là. J’ai eu trois chances : avoir été supporter de Saint-Etienne, avoir joué pour Saint-Etienne, et surtout à la fin d’avoir été capitaine de Saint-Etienne avec tout ce que ça représentait pour moi dans mon cheminement personnel.
Bien sûr je suis monté avec Rennes et avec Sochaux mais la saveur particulière c’est aussi avec Saint-Etienne. J’aurais pu choisir les matches du titre, j’aurais pu choisir le match de la montée, j’aurais pu choisir plein de matches où on déroulait notre football mais j’ai choisi le match du Red Star parce qu’il est vraiment particulier. Il faut souligner le côté visionnaire de Jean-Claude Bras, le président du Red Star. Il se dit : « il fait faire plaisir à notre public, aux Parisiens qui aiment Saint-Etienne. » Il a l’idée de génie de faire le match au Stade de France. J’ai 29 ans et je me dis « purée, je vais jouer dans le stade où la France est devenue championne du monde moins d’un an auparavant. Bien sûr, ils n’ont ouvert que deux anneaux sur les trois, on n’allait pas faire 80 000 non plus, mais on fait le record en Ligue qui tient encore toujours aujourd’hui [48 010 spectateurs, ndp2].
On joue en semaine. Il y a un chanteur qui m’accompagne tout au long de mon parcours de vie, c’est Renaud. Et encore un petit clin d’œil, c’est Renaud qui va donner le coup d’envoi avec son blouson en cuir. Ce match est gigantesque, c’est la 7e victoire d’affilée qu’on fait sur la phase retour. [la 6e en fait, la 7e interviendra 10 jours plus tard contre Lille à Geoffroy-Guichard, ndp2]. On est quasiment sûr de monter. L’avant-match est ubuesque. Gérard Soler avec le président Bompard décident de nous envoyer là où l’Italie avait fait son camp de base pendant la Coupe du Monde 98. On est à Chantilly, c’est un truc de fou. On prépare le match tranquille peinard, on sait qu’on est un rouleau compresseur et qu’il ne peut pas nous arriver grand-chose. Ça se passe bien, toujours la même mécanique, toujours le même train-train quotidien. On part de Chantilly pour venir au Stade de France.
Il n’y avait pas encore les Mario Kart, les PlayStation. Je ne sais pas s’il y avait déjà des téléphones… Si, il y en avait déjà quelques-uns. On est au fond, on discute, on est une bande de potes. On est dans le monde pro mais il y avait une ambiance de monde amateur. On va au Stade de France, on est content d’y aller. On part en colo. Sauf qu’on est au fond du car et il y en a qui dit « ça sent le brûlé. » On ne s’inquiète pas plus, ça peut être l’embrayage ou un truc comme ça, une voiture qui a freiné. Trente secondes après il y en a un autre qui dit : « c’est quand même bizarre, ça sent le brûlé. Une minute après : « C’est normal qu’il y ait des flammes ? » On est en plein sur l’autoroute A1 et le bus est en flammes ! On a mis le feu avant le match.
Là on se dit : « Putain, mais merde, comment on va faire ? » Et puis encore une fois Gérard Soler a une idée géniale. Comme il y avait 48 000, il y allait forcément avoir des supporters de Saint-Etienne qui allaient au stade. Le signe de reconnaissance, c’était quand même les écharpes. C’est typiquement allemand ou typiquement anglais, on sort les écharpes de la voiture pour montrer son sentiment d’identification, d’appartenance à une communauté. Le coach est parti en premier avec la première voiture de supporters. On est tous sortis du bus. Le staff – ce n’était pas le staff d’aujourd’hui où ils sont 25 et plus nombreux que les joueurs – arrête les voitures et dit « vous allez au stade ? Oui ? Et bien vous amenez nos joueurs. Les supporters se disaient : « Mais attends, c’est quoi ce truc de dingue ? »
C’est un truc de fou. On se dit, c’est super sympa. Sauf que quand t’arrive au stade avec ton sac et les supporters, on nous dit : « Vous allez où ? » « Ben on va jouer au foot ! » « Mais vous êtes qui ? » « Ben on est les joueurs ! » « Vous êtes sûrs de rentrer ? » « On ne sait pas mais on va voir. » Tout ça dans l’avant-match fait que c’est un souvenir de dingos ! On a pu convaincre les gars de la sécurité qu’on était les joueurs. Je pense que c’était moins restrictif que ça ne l’est aujourd’hui. Mais c’était vraiment un cas de force majeure.
Mais ça ne s’arrête pas là. Renaud donne le coup d’envoi. Il y a un mec interviewé avec un survet’ du Red Star, il pleure qu’il ne jouera pas cette rencontre parce qu’il est blessé alors que le mec personne ne le connait, c’est un mec comme Rémi Gaillard qui est venu se mettre comme ça. « Je suis vraiment triste ce soir, je ne peux pas jouer contre Kader Ferhaoui, on s’est connu à Montpellier. » Personne ne le connaît. Cette histoire a coûté pendant quelques semaines le poste de commentateur à l’homme de terrain d’Eurosport.
Derrière il y a un but monumental de Lucien Mettomo. Un but de folie ! Il prend le ballon, il contrôle, il met une place de 25 mètres pleine lucarne. 48000 donc voilà ! Encore une fois, coup de chapeau à Jean-Claude Bras qui nous avait permis de jouer en vert, parce que ça ce n’est pas donné à tout le monde. Le président qui recevait, son équipe joue en vert normalement mais ce match-là elle a joué en rouge. Derrière, on a déjà fait nos 3 changements quand Jérôme Alonzo se pète la cheville. On lui dit « tu prends un Doliprane et tu continues ». L’action suivante, il a failli tomber dans les pommes, fracture de la cheville. On a Patrick Revelles qui rentre dans les buts. On réussit à gagner 2-1. Ce match, c’est de la folie.
Pour moi, pour ceux qui l’ont vécu… C’est ça la plus grande fierté ! La plus grande fierté, c’est qu’aujourd’hui on a un groupe WhatsApp de ce groupe de Saint-Etienne de ces années-là. 20 ans ou 30 ans après, il est encore actif, on se parle. Ce groupe a vécu quelque chose de fort. On prend plaisir à se retrouver sans trop faire l’impression d’être vieux guerriers, soldats sur le retour. Ça, tu ne peux que le vivre dans un sport co, partager avec d’autres cette expérience-là. C’était tout simplement génial. Je crois que c’est Zola qui disait ou Camus, c’est Camus qui disait ça : « Tout ce que je sais de la vie, je le dois au football.»* Je ne veux pas le plagier mais en tout cas, dans mon cheminement, dans la construction d’homme, le football m’a apporté plus qu’il ne m’a pris."
Dans son dossier "Les grandes phrases du sport", La Pravda a rappelé en mai 2021 que l'écrivain n'a pas exactement déclaré ça.
"L'auteur de "La Peste" et de "L'Étranger" offre à France Football une chronique déjà parue dans le Bulletin du RUA (Racing universitaire algérois), en 1953. Le natif de Mondovi, en Algérie, y raconte notamment son passé de gardien de but et conclut : « Car, après beaucoup d'années où le monde m'a offert beaucoup de spectacles, ce que, finalement, je sais de plus sûr sur la morale et les obligations des hommes, c'est au sport que je le dois, c'est au RUA que je l'ai appris. » La fin de la phrase sert de titre au papier, avec une légère modification cependant : « football » a remplacé « sport ». Un raccourci du titreur de l'époque sûrement... Enlevez la nuance « de plus sûr » et la référence au RUA, et vous obtenez alors la citation 1000 fois reprise depuis : « Ce que je sais de la morale, c'est au football que je le dois ».
Un an et demi plus tard, en mai 1959, dans l'émission télé Gros plan, Albert Camus répétera plus ou moins la même sentence : « Vraiment, le peu de morale que je sais, je l'ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités. » À l'époque, Camus met en scène son adaptation des Possédés de Dostoïevski au théâtre Antoine et, dans l'interview, il ajoute : « Pour moi, je n'ai connu que dans le sport d'équipe, au temps de ma jeunesse, cette sensation puissante d'espoir et de solidarité qui accompagne les longues journées d'entraînement jusqu'au jour du match victorieux ou perdu. »"
Aimé a adoré Salif
28/10 08:07
Dans la dernière édition du Progrès, Aimé Jacquet rend hommage à son ancien coéquipier Salif Keita. Extraits.
"C'était un extraterrestre du football. Il avait toujours un coup d’avance sur l’adversaire. Salif Keita, pour moi, ce sont trois moments clés. Sa première apparition, sous le maillot vert avec la réserve en lever de rideau d’un match des pros où il avait inscrit des buts à la pelle. Le second c’est lors d’une rencontre à Lille lorsqu’il a découvert la neige. Il ne voulait pas sortir du vestiaire. On lui avait préparé ses crampons, chaussures et poussé vers le terrain.
Le troisième ? Albert Batteux souhaitait que Salif effectue du travail foncier. Avec Georges Bereta, nous l’avions emmené à la Croix de Chaubouret pour faire du ski de fond. Après un départ tranquille, nous avions progressivement accéléré. Salif avait une trouille bleue qu’on le lâche et il hurlait : « P’tit con Beret’, p’tit con ». On avait bien rigolé.
Salif était au-dessus de tout le monde physiquement, il avait une intelligence de jeu supérieure, une spontanéité et une adresse devant le but. C’était un merveilleux garçon, attachant, drôle et toujours d’une humeur égale. Quand on évoluait à ses côtés, il bonifiait ses partenaires. Et il a toujours conservé cette humilité, qui est sans doute la marque des plus grands."
Cros a retrouvé du boulot
27/10 21:12
"Je cherche un projet me permettant de retrouver le niveau qui est le mien, que ce soit en National ou en Ligue 2. Un projet où je puisse évoluer, encore gagner un titre ou permettre à une structure de gravir des échelons. Je ne suis pas fermé à des propositions de bons clubs de N2 si toutes les conditions sportives et financière sont réunies" nous avait déclaré Pierrick Cros (31 ans) avant la victoire de Sainté à Laval.
C'est dans ce championnat de National 2 que l'ancien finaliste stéphanois de la Coupe Gambardella 2012 évoluera cette saison. Celui qui a porté le maillot tango les trois dernières saisons s'est en effet engagé hier avec l'Olympique d'Alès-en-Cévennes. Clin d'oeil de l'histoire, il devrait étrenner ses nouvelles couleurs le week-end prochain au Stade de l'Envol contre son ancien club Andrézieux, avec lequel il s'entraînait depuis plusieurs mois !
Laurey ne comprend pas pourquoi Troyes a lâché Tardieu
27/10 20:11
L'Est-Eclair a publié aujourd'hui une interview de Thierry Laurey (né à Troyes), libre depuis qu'il a quitté le Paris FC à l'issue de la saison dernière. Extraits.
"J'ai du mal à comprendre ce que l'on veut vraiment faire à l'Estac ou au Racing Club de Strasbourg. J'ai compris que ces clubs, rachetés par des grosses structures, veulent lancer beaucoup de jeunes à fort potentiel. Mais, résultat des courses, quand tu balances trop de jeunes dans le bain, qui n'ont ni la qualité, ni l'expérience, tu te plantes. Ils ont le potentiel, oui, mais ce potentiel ne peut s'exprimer qu'à côté de joueurs confirmés. On n'a pas attendu 2023 pour savoir comment développer des jeunes.
A Montpellier, on l'a très bien fait pendant très longtemps. Entre 1992 et 1995, de nombreux jeunes ont éclos. Si Montpellier avait vendu ces joueurs aujourd'hui, la génération de Bruno Carotti, le club serait riche. A l'époque on les lançait... mais pas tous en même temps. Ils étaient encadrés par des anciens comme Périlleux, Reuzeau, Der Zakarian, Divert, moi. On est allé ensemble en finale de Coupe de France. Si ces jeunes n'avaient pas été encadrés, cela n'aurait jamais été possible.
Après, l'époque dont je parle date d'il y a 25 ou 30 ans. Les mentalités ont changé. Des cadres comme avant, totalement investis, il n'y en a plus beaucoup dans les vestiaires. Les anciens, aujourd'hui, font leur boulot mais sans plus. Peu tapent du poing sur la table quand ça va moins bien. Ils s'investissent moins. C'est comme ça, on est dans un autre monde.
L'Estac et Strasbourg lancent beaucoup de jeunes sans forcément les encadrer par des garçons qui pourraient leur apporter de l'expérience, de la concentration dans des moments importants, qui savent gérer temps forts et temps faibles. J'entends que des actionnaires misent sur le développement des jeunes mais ce n'est pas en n'alignant que des gamins qu'on peut y arriver.
La formation réclame du temps. Alors, là, on ne parle plus de formation mais de post-formation. Et tes jeunes, tu dois les mettre dans les meilleures dispositions. Jouer à Lyon, actuellement, n'est pas un cadeau pour un gamin. A Troyes, ça peut aussi être difficile. Pour que des jeunes s'expriment, qu'il travaillent dans la sérénité, il faut qu'ils naviguent dans des eaux calmes. Ce n'est le cas ni à Troyes, ni à Strasbourg.
Par ailleurs, quand des jeunes viennent dans ces clubs, on sait que ce n'est plus pour s'y implanter. Ils ne sont que de passage. S'ils peuvent partir au bout de six mois, ils partiront. Les clubs ne refuseront pas de les vendre, pour faire de l'argent. Mais comment prendre le temps de les développer physiquement, techniquement et collectivement dans ce contexte ?
Pour encadrer ses jeunes, Troyes a recruté des joueurs d'expérience dont je ne suis pas fan. Si j'étais à Troyes, pas sûr que je les ferais jouer. Ce sont des gars comme Florian Tardieu qu'il faut pour encadrer l'ensemble. Si t'en as quatre ou cinq comme lui, tu peux mettre à leurs côtés autant de joueurs que tu veux.
Quand j'étais joueur, je prenais des jeunes sous mon aile, je les guidais, je les recadrais. J'en ai croisé quelques-uns plus tard, ils m'ont fait comprendre que je leur avais cassé les couilles mais ils m'ont remercié. S'ils n'avaient pas été cadrés, pas certain qu'ils auraient fait une aussi belle carrière."
On profite de l'occasion pour remercier Patrick Kisnorbo : celui qui n'a gagné que 2 matches sur 35 depuis qu'il entraîne l'Estac a laissé partir un joueur invaincu en 7 matches sous le maillot vert (5 victoires, 2 nuls).
Anfield, des frissons (8)
27/10 13:45
Dans son excellent Foot sentimental il y a huit jours aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore le mythique quart de finale retour de Coupe d'Europe des Clubs Champions qui a opposé les Reds aux Verts le 16 mars 1977.
"A Anfield Road, stade de Liverpool, comme à Geoffroy-Guichard, stade de Saint-Etienne, on respirait à peu près la même atmosphère, à la différence qu’Anfield les grillages séparant le terrain des tribunes n’existaient pas. Je l’ai découvert à l’occasion de notre quart de finale retour de Coupe d’Europe, après notre courte victoire obtenue à l’aller. J’avais été ému par l’ambiance qui y régnait et par la formidable complicité entre l’équipe de Liverpool et son public, avec ce chant culte si poignant repris en chœur par les 56 000 spectateurs : You’ll never walk alone. « Tu ne marcheras plus jamais seul», tout un programme pour un club de football. J’avais entendu dire qu’un frisson saisissait les visiteurs quand résonnait, dans le stade, l’hymne des Reds.
J’ai compris pourquoi ce jour-là. En entrant sur le terrain, j’ai pointé mon regard sur le fameux kop, une sorte de falaise humaine de 30 mètres de haut où s’entassaient 26 000 supporters, des écharpes tendues à bout de bras. Ce kop était monumental, je n’ai jamais rien vu de tel. Il pouvait sembler impressionnant pour les adversaires et pourtant je n’ai pas éprouvé la moindre peur. Les supporters pouvaient vous toucher tellement les gradins étaient proches de la pelouse, mais ils étaient respectueux des joueurs.
C’est grâce à ce « 12e homme » que Liverpool a réussi à se qualifier. A 1-1, à 30 minutes de la fin, le combat semblait avoir changer d’âme en notre faveur, mais le public a fait la différence. Le score de 3-1 est venu nous rappeler que le football est une aventure humaine et que l’environnement prend parfois autant de poids que les arguments techniques. Gérard Houllier m’a dit, plus tard, que ce match appartenait à la légende et que le musée de Liverpool y consacrait une place dans l’évocation de l’histoire du club. Pour moi, il restera légendaire à cause de cette ambiance et de cette chaleur qui m’ont beaucoup marqué."
Les Verts prendront un Pau l'après-midi
27/10 07:52
En ouverture de la 15e journée de L2, l'ASSE recevra le Pau FC le samedi 25 novembre à 15h00. L'équipe de Louis Mouton et Henri Saivet est actuellement 9e, à 6 longueurs des Verts mais avec 6 points d'avance sur le premier relégable (Troyes).