Benoît Pedretti, le grand ami du poète Louis Nicollin, a les adducteurs qui sifflent. Il n'a pu jouer à Rennes ce week-end et sera absent contre les Verts samedi 09 avril 2011.

Le site Internet de l'Equipe nous apprend également le forfait de l'attaquant auxerrois Julien Quercia, blessé aux côtes.

Valter Birsa, touché lors du dernier match de championnat, est lui incertain.

Pour être complet,  notons la présence de Ireneusz Jelen à l'entrainement mardi matin. Remis de sa blessure au mollet, l'international polonais devrait donc être présent pour la réception de l'ASSE.

Dans sa dernière édition, le quotidien valaisan Le Nouvelliste évoque un possible retour de Gelson... au FC Sion, club entraîné actuellement par Laurent Roussey ! Tandis que plusieurs sources italiennes ont indiqué la semaine dernière que le Chievo Vérone ne souhaitait pas lever l'option d'achat fixée par l'ASSE à trois millions d'euros,  l'international suisse (encore lié contractuellement pour deux ans avec l'ASSE) zappe Sainté quand il évoque son avenir : "Je termine la saison en Série A, puis j'étudierai les offres dont je disposerai. Chievo a la priorité, le club ne m'a pas communiqué sa volonté de ne pas lever l'option."

Président du FC Sion, Christian Constantin est à l'affût. "C'est un dossier que je suis de près. Je souhaite qu'il revienne. Il sait qu'il peut rentrer quand il veut, il le fera un jour. Le moment est-il opportun ou non ? Trop d'inconnues restent à définir pour apporter une réponse définitive aujourd'hui. Si oui, je ferai l'effort. S'il n'avait pas eu cette proposition de Chievo l'été dernier, je lui aurais dit de revenir à Sion puisque Saint-Etienne ne souhaitait pas le conserver dans son effectif. Le dernier échange que nous avons eu date de dimanche avant le match contre Young Boys, pas plus tard. Il est attaché au club, à la région. C'est un gars de tempérament qui a travaillé pour arriver au sommet. Il a le profil du type qui n'abandonne jamais. Quand Gelson jouait à Sion, je n'avais pas tous ces problèmes de caractère. Nous gagnons une coupe, nous fêtons une promotion et nous nous qualifions pour l'Europe avec lui. A Leverkusen, il marque un but synonyme de qualification contre le Bayer avant que nous craquions dans les dix dernières minutes."

Le dirigeant valaisan avait effectué un aller-retour dans la journée pour assister à la rencontre Chievo-Juventus en janvier. Les exigences financières de l'ASSE et le salaire du joueur dépassent les limites de crédit attribuées généralement aux clubs suisses. "Nous pouvons allonger un petit bout pour un Gelson, ça se discute. Les informations que nous avons reçues mentionnaient des offres de plusieurs clubs, notamment italiens. L'affaire se réglera en fonction de l'offre et de la demande. Si les conditions rendent la transaction impossible pour le FC Sion, nous nous inclinerons."

Le Fennec Foued Kadir revient aujourd'hui dans Le Buteur sur son match dans le Chaudron.

"J’ai pris part aux 30 dernières  minutes de cette rencontre jouée contre Saint-Etienne, et, croyez-moi, que j’ai éprouvé un grand plaisir de rejouer encore en Ligue 1, après une longue période d’arrêt. J’ai retrouvé toutes mes sensations de joueur dans cette empoignade, on va dire très chaude. C’est toujours difficile de jouer au Chaudron de Geoffroy-Guichard. En toute modestie, je crois que j’ai ramené une certaine fraîcheur et une meilleure technique au milieu du terrain. Je dirai que même en matière de possession de balle, j’ai réussi à apporter un meilleur équilibre dans l’entrejeu. Sur le deuxième ou troisième ballon depuis que j’étais entré en jeu, je lance un contre, je fixe et je sors mon ami Dossevi seul face au gardien. Sur cette action, on aurait pu marquer et même le remporter.  J’aurais été aussi passeur décisif mais malheureusement, mon camarade a raté son duel face à un gardien de talent, il faut le dire, Jérémie Janot a bien anticipé le crochet intérieur de mon ami."

"En Italie, j'espère que Gonzalo Bergessio va pouvoir jouer, s'exprimer, marquer, retrouver de la confiance, et nous revenir plus fort" expliquait Galette en février dernier sur Orange Sport. Ce week-end, l'attaquant argentin a joué, il a marqué*, il s'est exprimé... mais il ne souhaite pas revenir ! Après avoir craint d'être Le Pigeon contraint à Un divorce à l'italienne, Gonzalo Bergessio veut prolonger L'Avventura. Le bonheur est dans le prêt pour Lavandino...

"C'est très important pour moi de marquer et de mener l'équipe vers victoire" a-t-il confié à Itasportpress. "La victoire est importante pour nos supporters mais aussi pour l'équipe dans l'optique du maintien. Le derby est le même partout dans le monde. Ici on le vit avec passion tout au long de la semaine. Quand je suis arrivé à Catane, on m'avait parlé de l'importance de ce match contre Palerme pour la ville et l'ensemble de la Sicile. J'ai fait beaucoup de derbies, avec San Lorenzo contre River Plate et Boca Juniors. J'en ai disputé un avec Saint-Etienne contre Lyon. Après mon but, la clameur du virage a été impressionnante !  Je dédie ce but à ma femme Danielle, qui est enceinte, et à mon fils Valentino. J'espère inscrire tant de buts à Catane que les dirigeants seront convaincus de me laisser jouer ici la saison prochaine. J'espère terminer la saison en ayant marqué 4 ou 5 buts. C'est difficile, mais je peux le faire. Je pense que Catane fera l'effort de m'acheter, comme ça je pourrai poursuivre ma carrière ici."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0320110403202953-Et-Gonzalo-en-heros-rossa-les-Rosanero..html

"Il faudra dorénavant gagner les prochains matches à Geoffroy-Guichard et alors, peut-être pourrons-nous nous trouver parmi les cinq premiers. Si c'est le cas, cela aura été une très bonne saison." Si Galette espère encore finir dans le top 5 malgré les nouveauxpoints perdus hier à domicile, les stats n'incitent pas particulièrement à l'optimisme. Selon les savants calculs du chercheur Fabien Torre*, Sainté n'a que 10,52% de chances d'atteindre cet objectif. Les Stéphanois ont cependant 24,07% de chance de finir dans le top 6 visé par Sly et Batlles. Allez les Verts, on y croit !

*http://www.grappa.univ-lille3.fr/~torre/Football/L1/2010-2011/SaintEtienne.php 

"Pourquoi y a-t-il si peu d’entraîneurs de couleur ?"  s'interroge le Journal du Dimanche dans sa dernière édition. "En France, ils ne sont que deux à avoir dirigé un club professionnel depuis 1945 : Antoine Kombouaré (aujourd’hui au PSG) et Jean Tigana (Bordeaux). Oubliant honteusement Kader Ferhaoui (Arles Avignon), le JDD a fait le compte : "L1 et L2 confondues, on compte sur les doigts de la main les adjoints issus de la diversité: Zakaria Alaoui (Dijon), Bouziane Benaraïbi (Monaco) et Pape Fall (Caen)."

Vice-Président du syndicat des entraîneurs (UNECATEF), Pierre Repellini constate que peu de Blacks et de Beurs ont le DEPF, diplôme requis pour entraîner des pros : "Ils font bouillir la marmite chez les jeunes, mais dès qu’il faut passer des examens il n’y a plus grand monde. Est-ce un problème de compétence? De diplômes trop difficiles? Est-ce qu’ils s’en foutent? C’est problématique."

Ancien adjoint de Jacques Santini à l'ASSE et actuel Directeur Technique National, François Blaquart espère que ça va changer. "Il y a toujours un temps de latence entre l’intégration et l’accès aux responsabilités. Les portes ne sont pas fermées. On peut penser qu’il y aura rapidement une augmentation d’entraîneurs issus de la diversité. Avec le temps, ça ne sautera plus aux yeux."

Nous vous proposons un nouveau focus sur Zouma grâce aux infos précieuses du potonaute sylv1.

Selon un recruteur de l'ASSE, de gros clubs européens convoitaient le très prometteur défenseur central : Manchester United, Chelsea et le Bayern de Munich d'un certain Willy Sagnol... Pour couper Kurt aux propositions étrangères, l'ASSE a fait signer pro son jeune prodige.

Notre jeune géant vert a signé un contrat de trois ans avec une quatrième année en "option automatique" (probablement conditionnée par le maintien des Verts en L1 et un nombre précis d'apparitions de l'international U17).

Kurt Zouma a un grand frère (Lionel) né en 1993 et jouant au FC Sochaux-Montbéliard : comme lui, il a commencé la saison avec les U19 avant de faire des apparitions en CFA ! Pour l'anecdote, il avait marqué en championnat contre les U17 de l'ASSE.*

Kurt n'a pas été retenu en préformation chez les vilains. Quand ces derniers l'ont rappelé, il a préféré signer à l'ASSE. Né dans la banlieue, ce garçon a du goût !

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B0620090420205419-16-ans-Tack-attaque.html

C'est sans Dabo et avec Zokora sur le banc que Séville a battu hier 3-1 le Real Saragosse de N'Daw.

Si donc Dabo n'était pas dans le groupe et Zoko seulement remplaçant, Guirane N'Daw était lui titulaire avec Saragosse et est sorti à la mi-temps.

Belle opération pour Séville qui s'installe à la 5ème place (la première qualificative pour l'Europa League) et frissons en perspective pour N'Daw and co avec une 17ème place et seulement un point d'avance sur la zone rouge...

C'est dans la poche pour les Azuis e Brancos  ! En s'imposant 2 buts à 1 sur le terrain de son dauphin Benfica, le FC Porto a décroché ce soir son 28ème titre de champion du Portugal. Auteur d'un dernier tiers de saison exceptionnel, Freddy Guarin a ouvert le score dès la huitième minute : http://videos.sapo.pt/ptZzI6JQprZP9DhQzC6h. L'ancien milieu de terrain stéphanois a marqué lors de ses cinq derniers matches officiels avec les Dragons !

Grâce au 14ème pion de la saison de Kevin Mirallas, l'Olympiakos n'a fait q'une bouchée de Kavala (ancien club de Fred Mendy) aujourd'hui lors de l'antépénultième journée du championnat grec : https://www.youtube.com/watch?v=wUYfuRLQARE.

Lors du derby sicilen comptant pour la 31ème journée de Série A, Catane a écrasé Palerme 4-0 cet après-midi. Gonzalo Bergessio a claqué le deuxième pion à l'heure de jeu avant de céder sa place cinq minutes plus tard : https://www.youtube.com/watch?v=c7ziu8aaCMs. C'est la seconde réalisation sous le maillot de Catane pour l'attaquant argentin, buteur le 27 février contre le Genoa.*

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B9820110227133837-Gonza-ne-se-Genes-pas-pour-marquer-!.html

Si les Verts ont concédé le nul ce soir contre VA, Dimitri Payet a claqué son dixième pion de la saison : http://minilien.fr/a0ktvz.

Une semaine avant d'être probablement aligné pour le quart de finale de Gambardella à Marseille, Idriss Saadi a frappé fort en réalisant aujourd'hui à Monaco un triplé avec l'équipe réserve, portant ainsi son total personnel à 13 réalisations cette saison en CFA. Cette performance a permis aux protégés de Jean-Philippe Primard de décrocher un match nul (3-3) précieux dans l'optique du maintien.

Le jeune avant-centre stéphanois a ouvert le score dès la 3ème minute sur un superbe enchaînement chrochet/frappe de l'intérieur du pied. Il a doublé la mise à la 7ème en transformant un penalty obtenu par Boubacar Mansaly, crocheté dans la surface. Idriss Saadi a failli réaliser le triplé avant la pause mais son ballon piqué a léché la barre transversale.

La physionomie de la rencontre a changé dès le retour des vestaires. Les Monégasques ont en effet réduit le score à la 46ème minute suite à un cafouillage avant de profiter de la baisse physique des Stéphanois pour égaliser sur coup franc à la 68ème. Monaco a pris l'avantage à la 72ème sur un coup de tête consécutif à un nouveau coup de pied arrêté. Les Verts ont eu le mérite de s'accrocher et d'arracher l'égalisation à la 86ème minute, Idriss Saadi croisant sa frappe sur une passe décisive de Zaven Bulut.

La compo : Coulibaly - Russier, Balp (Brayac, 81'), Sagna, Polomat - Diomandé, Mansaly (Garric, 74'), Chergui - Mahaya (Argaud, 78'), Saadi, Bulut.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce match laisse des regrets mais c'est aussi un soulagement. Les regrets, c'est le fait de s'être fait rejoindre alors qu'on avait un avantage de deux buts. On a vraiment dominé la première mi-temps, on aurait mené de trois ou quatre buts d'écart, il n'y aurait rien eu à redire. Le soulagement, c'est d'avoir réussi à égaliser en fin de match, alors que Monaco était en pleine confiance après avoir renversé la situation. Evidemment, ça aurait été encore mieux de gagner mais ce nul obtenu sur le terrain d'une bonne équipe nous permet de maintenir un écart de sept points avec le premier relégable. Dimanche prochain, on reçoit le leader Ajaccio.On sait que ça ne va pas être facile mais on va essayer de faire un résultat."

Les U19 de l'ASSE avaient des Sardines au menu cet après-midi à 15h00 à l'Etrat. Dans une rencontre au fort avant-goût de quart de finale de Gambardella, les garçons d'Abdel Bouhazama ont chuté 1-0 face à une équipe olympienne plus expérimentée.

Les U17 ont explosé les Corses de Biguglia 5-0 dans l'île de Beauté en match en retard de la 22ème journée. Entraînés par Gilles Rodriguez (Romain Revelli s'étant fait une entorse du geniu cette semaine à l'entraînement), les Verts ont ouvert le score dès la 1ère minute par Fardy Siradjidine. Quentin Vandamme a doublé la mise à la 12ème d'une superbe frappe tendue du gauche des 25 mètres. Dylan Saint-Louis a mis le troisième pion à la 25ème. Dix minutes avant la mi-temps, le capitaine Maxence Chapuis a enfoncé le clou. Un peu trop faciles en seconde période, les Verts ont quand même réussi à corser l'addition (but de Nabil Ejenavi à la 71ème).

La compo : Mathevet - Peillon, Sigot, Chapuis, Belkorchia - Vandamme, Kayaci - Saint-Louis, Ejenavi, Chausse (Bouillon, 58') - Siradjidine (Touati, 61').

La réaction de Gilles Rodriguez : "On s'est rendu le match facile en ouvrant le score très rapidement et on a eu le mérite de ne pas trop tarder à mettre le deuxième but. On sait qu'en Corse c'est assez particulier, les garçons étaient prévenus et ils ont bien su gérer la situation. Comme on s'y attendait, les Corses ont pratiqué un jeu très direct. Ils ont essayé de nous mettre en danger par de longs ballons mais on a plié le match dès la première mi-temps. En seconde période, comme ça arrive parfois quand on mène très largement, on a eu tendance à se relâcher et à jouer de façon trop individualiste."  

Les U15 de l'ASSE ont concédé une nouvelle défaite en début d'après-midi sur le terrain d'Annecy. Les Hauts-Savoyards ont marqué l'unique but de la rencontre de la tête suite à un corner en première mi-temps. Si les p'tits Verts ont poussé pour égaliser en fin de match, le gardien Daures a sauvé le but du break en réalisant une double parade. "On a joué avec nos moyens mais on a été trop moyens" résume Philippe Guillemet, qui a encore aligné de nombreux U14 et U13 afin de renforcer l'équipe de Philippe Durieu, victorieuse 3-2 contre Vaulx-en-Velin.

La compo : Daures - Zerguine, Gardon, Pouyet, Fourgnaud - Indalecio, Dauphin, Chatain, Paulet - Roussey, Bangoura. Sont entrés en jeu : Rahou et Kalala.

N'hésitez pas à vous rendre à GG bien avant le coup d'envoi du match contre Valenciennes ! En quart de finale du Challenge de France (contre Le Mans), les filles multiplieront les passes gratuitement à l'Etivallière dès 14h30. Dans le même temps, Actis organise un match à Geoffroy-Guichard pour collecter des fonds dans le cadre du Sidaction. Cette association ligérienne de lutte contre le Sida distribuera  3000 préservatifs aux couleurs de l'ASSE. Sortez couVerts !

Agité contre Toulouse et à Montpellier, Carlos Bocanegra devra se tenir à (pascal) carreau contre Valenciennes et Auxerre. Comme le rappelle le potonaute ozzy dans son éclairant tableau des cartons verts, l'international américain sera suspendu s'il prend une biscote lors des deux prochaines rencontres.

Quelques petites explications:
- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune (seul Bocanegra est concerné)
- en gris, la journée où le joueur sera suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en rouge, les joueurs indisponibles pour blessure ou insuffisamment prêts

... mais la chute des Valenciennois en fin de match provoque de sérieux dégâts à l'atterrissage, à Nungesser comme ailleurs. Comme le souligne aujourd'hui Nord-Eclair, VA a encaissé près de la moitié de ses buts dans le dernier quart d'heure (13 sur 31), ce qui lui a déjà coûté cher. Lors des deux dernières journées, les Nordistes ont ainsi laissé filer quatre points.  "On a vu les statistiques. Si les matches s'arrêtaient à la 70ème, on serait deuxième du championnat ! À nous de jouer pendant 90 minutes" peste Rudy Mater avant de pointer un problème de "concentration". "On voit que l'équipe recule un peu dans les dernières minutes." 

A Sainté d'en profiter pour accentuer des statistiques déjà très favorables : comme le rappelle la Pravda, les Verts ont en effet remporté 17 des 19 derniers matches entre les deux équipes à Geoffroy-Guichard. Au total, sur 26 réceptions de la formation nordiste, l'ASSE a inscrit 76 buts, soit 2,9 buts par match.

Expulsé au match aller du derby le plus chaud du championnat hongrois*, Marek Heinz (33 ans) s'est rattrapé hier soir au match retour en inscrivant l'unique but de la rencontre : https://www.youtube.com/watch?v=1IO_SyEvPXk. C'est le sixième pion de la saison de l'ancien milieu de terrain stéphanois.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B2420100912124643-Heinz-peste-apres-Újpest.html

Privé de Benjamin Lardon (en rééducation à l'Etrat suite à son opération du ménisque) et Quentin Lendresse (encore indisponible plusieurs semaines à cause d'une aponévrose), Aurillac (avant-dernier du groupe C de CFA) a gagné aujourd'hui contre Marignane (lanterne rouge) un match capital dans l'optique du maintien. Entré en jeu juste après la mi-temps, Fabien Boudarène a marqué l'unique but de la rencontre sur son premier ballon d'un joli extérieur du pied droit. Bibi nous a confié sa réaction à l'issue de la rencontre.

"J'étais remplaçant car j'ai été indisponible 15 jours à cause d'une blessure au mollet. Je crois que mon dernier pion remontait au ciseau que j'avais mis il y a trois en coupe UEFA à l'époque où je jouais en Bulgarie. A Vannes j'ai marqué uniquement un tir au but, ça ne compte pas ! (rires) Il fallait absolument gagner, je reste confiant pour le maintien. On est toujours mal classés car on paye un début de saison catastrophique avec six ou sept défaites consécutives. Mais ça va mieux : sur les quatre derniers matches, on a fait deux victoires et deux nuls. Il reste huit matches, on va recevoir trois de nos concurrents directs.

Je me plais dans le Cantal, l'ambiance est sympa et on rigole bien. Mais même si le club se maintient, je ne sais pas si je vais y rester. Je suis venu à Aurillac pour me remettre à flots, mais j'aimerais rejouer à un plus haut niveau. Si sur un malentendu je me mets à marquer but sur but, je vais peut-être retrouver l'élite ! (rires) Plus sérieusement, même la L2 ça va être très difficile. Mais je ne dirais pas non si club sympa de National me fait venir pour jouer la montée. Revenir à Sainté pourquoi pas, si Andrézieux remonte en CFA et pense à moi. Je suis prêt à jouer en amateur tout en bossant à côté.

Je continue de composer de la musique, toujours disponible sur myspace : http://www.myspace.com/fboudarene. J'ai été récemment sélectionné par MyMajorCompany, le site qui a permis de produire Grégoire. D'ici trois semaines vous pourrez voter pour moi et me produire. Je vais enregister en juillet. Peut-être que j'en profiterai aussi pour faire un tour dans le Chaudron si Sainté joue en Europa League ! Je continue de suivre les Verts même si je n'ai pas eu l'occasion de me rendre au stade cette saison. J'espère de tout coeur qu'on va décrocher une qualification européenne. A mon avis, Lille, Marseille et Lyon sont au-dessus mais Rennes et Paris ne sont pas hors d'atteinte. Je pense que Sainté peut finir 5ème voire 4ème."

* https://www.youtube.com/watch?v=BdRZIwjk_Ac

David Berger est né sous une bonne étoile : suppporter de l'ASSE, il a été le témoin privilégié du France/Brésil 1998. Sur le blog En pleine lucarne, le journaliste de Canal Plus replonge dans ses souvenirs verts et bleus. Extraits.

"A Saint-Etienne, il n’y en avait que pour le foot, c’était LA ville du foot, surtout à l’époque où j’étais gamin car je suis né en 1969. J’ai baigné dans le foot. Et jusqu’en 1984 environ, j’ai vécu la grande période des Verts. On ne vivait que pour le foot dans cette ville. Chaque mardi, j’attendais France Football comme le messie. Il n’y avait pas Internet et plein de foot à la télé. Du coup, quand j’étais môme, j’inventais des jeux de foot. J’étais à fond. Par exemple, à chaque journée, je faisais le championnat de Division 1 avec des dés. Il y a avait deux dés de couleur. Je ne comptabilisais que les 1 et les 2 (pour qu’il n’y ait pas de scores farfelus du genre 5-3), tout le reste valait zéro et chaque équipe avait droit à 3 ou 4 lancés de dés pour obtenir des résultats cohérents » Et je commentais les matchs avec le ton des commentateurs radios car à l’époque on suivait le foot avec le légendaire multiplex de France Inter, la télé ne diffusait rien.

J’ai un peu lâché le foot vers 17-18 ans et pendant mes études, j’ai fait du droit. Je n’imaginais pas devenir journaliste foot. En fait, c’est arrivé grâce à Denis Balbir (aujourd’hui sur Orange Sport). A l’époque, il parlait tout le temps de St Etienne à la radio. Un jour, je lui ai écrit pour lui dire que j’étais fan des Verts, etc. Puis j’ai suivi sa carrière jusqu’à ce qu’il arrive à Canal. Parallèlement, j’ai fait une école de journalisme. Mais j’étais plus parti pour faire de la radio à l’époque. Et quand je suis sorti de l’école de journalisme, Canal+ et Thierry Gilardi lançaient « Jour de Foot » (sept 92). Une super opportunité. Denis Balbir m’a décroché un stage.

Quand on fait ce métier on perd son côté supporter. Déjà parce que le côté « joueur qui mouille le maillot pour son club » c’est un terminé. Il y a aujourd’hui un vrai décalage entre ce que vivent et attendent les supporters (des joueurs amoureux de leur club) et la réalité du foot. Excepté des mecs comme Janot ou Perrin, qui sont de vrais Stéphanois de coeur, les autres… Tu perds donc ton côté supporter et puis tu deviens plus critique quand l’équipe va mal. Si elle gagne, tu vas peut être un peu plus t’enflammer à l’antenne, mais si elle perd tu vas critiquer un peu plus. Je me souviens lorsque j’ai du faire mes premières interviews, Thierry Gilardi m’avait envoyé couvrir St-Etienne-Lyon et Lyon gagne. Il fallait que j’aille interviewer Aulas. Qui me tombe dans les bras super content d’avoir gagné le derby. Et là tu es obligé de sourire, ça te met un coup sur ton côté supporter !

Le match de ma vie ? Disons qu’en tant que spectateur d’abord, puis professionnellement, car tout est lié dans mon cas, la finale de la coupe du monde 98 France-Brésil au stade de France reste au-dessus des autres. Ce jour là j’ai tout vu, vécu et ressenti comme peut être jamais plus ça ne m’arrivera. la veille, j’avais été envoyé au camp de base d’entraînement de l’équipe du Brésil. On m’avait dit à Canal, « rapporte-nous quelque chose sur le Brésil, on n’a rien ». Il se trouve que Leonardo ne parlait à personne depuis trois semaines car il boycottait la presse brésilienne (...) Il arrive à la grille devant l’hôtel et me dit : « je sais que Canal a fait beaucoup de choses pour moi, quand j’étais au PSG, etc », et là il m’accorde trente minutes d’entretien en français. C’est aussi pendant cette interview qu’il sort : « On n’a pas besoin de regarder des vidéos de la France, on est sûrs de nous, on va gagner la finale ! ».

Arrive le jour de la finale, j’étais donc en tribune. Le match en lui-même ? C’est presque une des rares fois où j’ai été en larmes. Les Verts à leur grande époque m’avaient fait pleurer quand j’étais gosse, mais aujourd’hui la France est la seule équipe qui me procure ces sensations. J’avais vécu ça avec France-Portugal à l’Euro 84, où je pleurais devant la télé, et puis (il réfléchit) c’est tout. Ah si, France Bulgarie aussi, mais là j’ai pleuré de déception. Bref, j’étais été heureux de vivre cette finale en tribunes, car c’était un moment où justement j’ai pu retrouver de l’humanité, me débarrasser de mon costard de journaliste pour pouvoir pleurer, apprécier, comme un fan de foot, comme un vrai supporter.

A la fin du match, comme on avait un studio dans les coulisses du stade de France, on se refilait les accréditations entre nous pour y descendre. Je suis donc descendu dans le vestiaire de l’équipe de France. Là, les joueurs champions du monde me tapaient dans la main. C’était plus qu’un rêve, un truc inimaginable. J’avais sur moi un maillot de l’équipe et tous les joueurs me l’ont signé ! Tous, de Zidane, à Djorkaeff, jusqu’à Aimé Jacquet. Un maillot collector ! J’ai même pu toucher la coupe du monde dans les vestiaires, la vraie ! Et, après, je suis allé sur le terrain, là où Zizou place ses deux coups de tête. Là, en tant que fan de foot, tu ne peux pas vivre mieux, plus fort que ça.

Au cours de cette soirée, je croise Leonardo dans les couloirs. Il m’est tombé dans les bras en pleurant. J’en suis venu à presque réconforter Leonardo, tu te rends compte ? Ensuite, je tombe sur Aimé Jacquet. Je lui raconte que ma mère est du même village que lui. Et il me parle de Sail sous Couzan où il est né aussi. J’étais en train de discuter du pays, de ces petits villages de la Loire, avec Aimé Jacquet, alors qu’il venait d’être champion du monde quelques minutes avant ! Surréaliste ! Tout ça fait qu’évidemment, au nouveau des souvenirs, cette finale restera gravée à vie car j’ai vécu l’événement d’une façon inimaginable."

Lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Le Parisien, Grégory Coupet évoque son retour dans le Chaudron lors de la dernière journée du championnat.

"Je crois que rien ne m’arrive par hasard. J’ai commencé à Saint- Etienne où le PSG ira pour la dernière journée de L 1. Là-bas, j’avais pris la place d’un Camerounais, Joseph-Antoine Bell, et ici c’est un autre Camerounais qui me remplaçait. Et mon premier match pro, je l’ai joué à Angers, notre adversaire en Coupe de France! Je suis donc obsédé par l’idée de jouer mon dernier match à Saint-Etienne et boucler l’histoire. Quand le coach m’a annoncé que je rejouerais, je me suis dit : « Là, j’ai une chance d’être sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. » Et plus les semaines s’écoulent avant ma fin de carrière, plus je me rends compte que j’aime mon métier. Au point de prolonger à Paris ? Non, j’ai trop anticipé les choses. J’ai acheté une maison à Madrid et mes petits sont inscrits à l’école. Je ne reviendrai pas en arrière."

Si l'on se fie à la mise en place tactique effectuée hier par Galette, Dimitri Payet devrait retrouver une place dans le onze de départ contre Valenciennes. Rappelons que la dernière titularisation du meilleur buteur stéphanois remonte au 19 février (défaite 2-1 à Marseille). Faouzi Ghoulam a également de bonnes chances de démarrer la rencontre. Ce serait la deuxième fois de la saison pour le jeune gaucher titularisé... à Valenciennes, au match aller ! (1-1)

Gomis retrouvera Sablé demain au stade du Ray. A l'instar de Juju, Bafé mate les Verts sur son petit écran ! C'est ce qu'a confié l'attaquant des vilains hier en conférence de presse : "Ce n'est jamais évident de jouer à Nice... Mais, c'est bien, c'est une ambiance chaude, du Sud... Pour être originaire de Toulon, je connais ce genre de climat ! Cela dit, on se doit d'aller gagner là-bas. Ce ne sera pas facile parce que c'est une équipe accrocheuse, qui a battu Marseille et gêné pas mal d'équipes, comme lors de son match à Saint-Etienne que j'ai suivi à la télé..."

Le défenseur central Kurt Zouma a franchi aujourd'hui une étape importante de sa fulgurante ascension : surclassé cette saison en U19 puis en CFA, le sympathique et impressionnant international U17 a signé aujourd'hui un contrat pro de trois ans avec l'ASSE !

Meilleur passeur toulousain (et plus gros mangeur de biscotes), Paulo Machado a honoré mardi sa quatrième sélection en Selecção par une victoire contre la Finlande (2-0). On apprend aujourd'hui dans le quotidien portugais A Bola que l'ancien milieu de terrain stéphanois est actuellement supervisé par Benfica. "Il n'y a rien de concret pour l'instant" précise toutefois son agent Isidoro Giménez. "Mais trois clubs anglais et un italien sont très intéressés et le suivent depuis longtemps. Un des clubs anglais a même formulé une offre mais Toulouse l'a déclinée. Vu le montant proposé, ils ont préféré conserver Paulo."

Capitaine valenciennois, le latéral Rudy Mater évoque le match de dimanche dans La Voix du Nord.

"On reste sur deux performances correctes qui n'ont rapporté qu'un seul point. Et le plus important en ce moment, c'est de prendre des points. Peu importe la manière. On n'est pas dans la situation d'il y a deux ans, mais la zone rouge se rapproche. À nous de faire le maximum pour gagner et ne plus prendre ces buts dans les dernières minutes.

On recule un peu sur les fins de match. C'est comme quand on ne gagnait pas à l'extérieur avec Kombouaré... Là, quand arrivent les dix dernières minutes, on y pense peut-être. En tout cas, ce n'est pas un problème de physique ou de jeu, c'est un problème de concentration. Mais bon, on a vécu des moments plus difficiles. On ne doute pas. On veut finir plus haut que 17es. On a de l'ambition et on veut plus que le maintien.

On aborde ces dix derniers matches sans stress. On a envie de jouer, on est impatients de se refaire. Au coup d'envoi à Saint-Étienne dimanche, ce sera différent, il y aura de la pression. Mais on a les cartes en main contrairement aux équipes derrière nous. Alors à Saint-Étienne, on y va pour gagner ou, au pire, faire nul. Si on ne prend pas de but, ce sera déjà ça. Je ne veux même pas regarder qui va jouer chez eux. On y a va en pensant à nous pour gagner, ils peuvent même mettre Ronaldhino en face..."