Selon les statistiques de l'agence d'informations sportives Opta, Ajaccio est l’équipe qui a subi le plus de tirs (269) et concédé le plus de corners (120) dans les cinq grands championnats européens cette saison.

Comme Harald Schumacher, les cinq défaites consécutives de l'équipe réserve girondine avaient mis K.O. Patrick Battiston. Victorieux au Pontet le week-end dernier, l'alter ego de Jean-Phillipe Primard se livre aujourd'hui dans Sud-Ouest. Extraits.

 

"J'avais vécu semblable expérience une fois en tant que joueur, mais là, c'était une première ! Nous étions dans une très mauvaise passe, c'est vrai. Le doute commençait à pointer son nez chez les joueurs. Ils sont jeunes et ne maîtrisent pas toujours tout ce qui se dit. Ils ne sont pas insensibles aux critiques non plus. On a beaucoup critiqué la formation à Bordeaux ces temps-ci ?  On n'attend pas les remarques pour savoir ce qui va et ne va pas. Il y a des remises en question permanentes. Je n'ai pas trouvé ça injuste parce que j'ai le sens des réalités. Mais un peu faciles, oui. Il ne sert à rien de taper dessus, quand on sent que les joueurs ont envie de faire quelque chose, de donner le meilleur. Ils savaient qu'ils ne répondaient pas à l'attente. Notre travail a porté sur la nécessité de s'investir, la confiance… On met l'accent sur les qualités techniques mais si on n'a pas un mental pour gagner des duels, être présent, comme dans la vie ! On n'a rien sans rien."

 

La réserve bordelaise (8ème avec 27 points) recevra son homologue stéphanoise (6ème avec 28 points) le dimanche 29 janvier 2012 lors de la 16ème journée de CFA.

Dans Ouest-France, René Marsiglia revient sur ses magnifiques débuts à la tête des Aiglons. "Contre Saint-Etienne, on a fait un bon début de match et il a suffi d'un petit truc pour que le château de cartes s'effondre. Après, les doubles, triples ou quadruples peines sont très difficiles à digérer, surtout dans notre position. Il faut maintenant tirer un trait sur ce match-là, même si on a pris un coup derrière la tête. Les événements sont contre nous."

 

Les spectateurs présents au stade du Ray le week-end dernier ont assisté à un événement rarissime en L1. Cela faisait neuf ans que trois joueurs d'une même équipe n'avaient plus été expulsés. Il fallait remonter au 11 septembre 2002 pour retrouver une telle situation : comme Déhu et Pochettino, Aloisio avait vu rouge contre le LOSC de Landrin.

Après avoir porté le maillot bleu en U16, Selim Kayaci avait participé en août dernier à un stage de présélection de l'équipe de France U17. Non retenu dans la sélection finale, le jeune stéphanois a décidé d'honorer une convocation en équipe de Turquie U17.

 

Retenu dans le groupe U19 de l'ASSE qui affrontera les vilains demain après-midi à Gerland, ce joueur polyvalent (milieu défensif ou arrière droit) s'envolera pour Istambul juste après la rencontre. En stage du 26 novembre au 2 décembre, il participera à deux matches amicaux contre la Belgique (le 29 novembre et le 1er décembre). Clin d'oeil du destin, c'est contre les Diables Rouges que Selim avait honoré sa première sélection en équipe de France U16.

A la veille de la réception de l'équipe réserve de l'ASSE, l'entraîneur-adjoint de David Guion à l'AS Cannes Philippe Cuervo s'est confié aujourd'hui sur le site officiel du club de Lilian Compan (forfait), Malick Faye et Serisay Barthélémy.

 

"Un match face à une équipe réserve, c’est souvent à double tranchant dans le sens où l’on ne sait jamais vraiment quelle équipe l’on aura en face de nous. C’est fonction de l’équipe première, des pros mis à disposition ou pas. Certains pensent même que cela fausse le championnat puisqu’il est rare que les réserves présentent deux fois le même visage. Pour ce qui nous concerne, cela ne nous déplait pas de jouer ce type de rencontres dans le sens où l’on est sûr de trouver une équipe joueuse face à nous. On l’a vu à Bordeaux où l’on a pu développer notre football et réalisé un de nos meilleurs matchs. Mais ce ne sera pas facile demain parce Saint-Etienne est revenu à une politique de formation depuis quelques années, on a pu le voir dernièrement avec les apparitions de Zouma ou Cros  en Ligue 1 ou encore la présence régulière dans le groupe de joueurs comme Ravet ou Saadi. Cela implique qu’ils sont performants plus vite avec la CFA. Cela devrait être un beau match de football.

 

Saint-Etienne, c’est forcément très particulier pour moi dans le sens où j’ai passé neuf ans à l’ASSE. J’y ai fait ma formation et mes cinq premières saisons professionnelles. Comme j’avais perdu mes parents tôt, j’ai vraiment trouvé une deuxième famille à Saint-Etienne, je ne pourrais jamais oublier ces gens, ce club. Je suis marqué à vie. En plus sportivement, il y avait un stade, un public, des personnes extraordinaires. J’ai eu la chance de jouer avec Joseph-Antoine Bell, Laurent Blanc, Lubo Moravcik, Etienne Mendy, Gérald Passi et des plus jeunes comme Grégory Coupet ou Willy Sagnol. C’est une ville de foot et même si les infrastructures ont évolué, notamment le stade, on y retrouve toujours la même ferveur. A l’heure d’aujourd’hui, je continue à être supporter des Verts et je le serai à vie. J’ai eu la chance de rencontrer durant ma formation des grands hommes comme Robert Herbin ou Christian Sarramagna dont j’essaye de m’inspirer actuellement dans mon métier et dans ma façon de le concevoir.

 

Je garde deux matchs en tête qui paradoxalement ne correspondent pas à des victoires, mais à des grands moments émotionnels. Le premier est même triste puisqu’il s’agit d’une demi-finale de Coupe de France perdue face à Nantes au stade Géoffroy-Guichard. On avait une équipe jeune avec une super ambiance et on voulait tellement amener le peuple Vert au Parc de Princes… Le deuxième est mon dernier match avec « Sainté » quand je suis revenu une saison en L2 en 1996-97. Le coach m’avait écarté depuis quelques matchs, mais je joue la dernière rencontre de la saison face à Troyes à domicile pour le maintien en Ligue 2. On fait match nul et on se maintient. C’était un grand moment d’émotions parce que je savais que c’était la dernière, je me souviens même avoir embrassé la pelouse."

Galette a divulgué la liste des 18 joueurs qui affronteront Ajaccio demain soir (coup d'envoi à 19h00) :

 

Ruffier, Janot - Ebondo, Néry, Marchal, Paulao, Zouma, Ghoulam - Clément, Guilavogui, Lemoine, Batlles, Nicolita, Sako - Aubameyang, Gradel, Kitambala, Sinama-Pongolle.

 

Entraînement/Soins : Coulibaly, Andreu, Perrin, Alonso, Mignot

CFA : Diomandé, Ravet, Cros, Saadi

Blacklistés : Bayal, Monsoreau, Sanogo

Porté disparu : Bojang

Comme Fousseni Diawara, Carl Medjani et Araujo Ilan, Guillermo Ochoa fait partie des 18 joueurs ajacciens retenus pour le déplacement à Saint-Etienne. Forfait lors de la dernière journée contre Caen, le spectaculaire gardien mexicain s'est remis de sa micro-déchirure aux ischio-jambiers.

Dans son édition de mardi, France Football nous apprend que les dirigeants de l'ASSE ont demandé à Saint-Etienne Métropole d'installer dans le Kop Nord une grande bâche avec des supporters fictifs pour combler le vide télévisuel. "Les rénovations en site occupé ne sont pas faciles à gérer" explique Xavier Daniel, d'Euro 2016 SAS. "On doit fermer le chantier pour chaque match avec une commission de sécurité qui passe afin de vérifier. Et puis, quand on regarde à la télé, ce n'est pas terrible."

L'ASSE a mis récemment à l'essai un jeune attaquant serbe de 20 ans nommé Danijel Aleksić.
Poteaux-Carrés vous livre un petit portrait de ce joueur.

Дaниjeл Aлeкcић (ou Danijel Aleksić si vous ne lisez pas le cyrillique) est né le 30 Avril 1991 à Pula (Croatie) juste avant le début du conflit des balkans. Rapidement revenu (après seulement deux mois de vie) en Serbie, il n'aura jamais connu son père: Aleksić est le nom de jeune fille de sa mère.

Après une enfance passée à Novi Sad (Serbie), Danijel débute le football à 7 ans dans le petit club local de Veternik avant d'être transféré à 11 ans au FK Vojvodina, l'un des clubs majeurs du pays où il gravit un à un les échelons dans les équipes de jeunes.

Il débute en SuperLiga (le championnat de Serbie) face à l'Etoile Rouge de Belgrade le 5 Mai 2007. Ce jour là, le monde du football assiste à deux évènements marquants: l'ASSE se débarasse du LOSC grâce à deux buts de Moussilou et Aleksić devient le 2e plus jeune joueur serbe à jouer dans l'élite nationale: il n'a que 16 ans et 5 jours.
Son premier but en pro intervient près d'un an plus tard face au Hadjuk Kula le 2 Avril 2008.
Après quelques buts en très peu d'apparitions, Aleksić séduit de nombreux clubs serbes (Etoile Rouge et Partizan de Belgrade) et étrangers (Réal Madrid, Villaréal et Manchester City).

Après 2 ans en pro au FK Vojvodina, Danijel finit par acquérir un statut de titulaire à seulement 18 ans.
Dans le même temps, il établit un record international en étant le seul joueur au monde à être sélectionné (et jouer) dans 4 différents étages de son équipe nationale durant la même année. En effet, en 2008, Aleksić est appelé en U17, en U19, en Espoirs et finalement en équipe nationale de Serbie, lors d'un match amical contre la Pologne. Il n'a alors que 17 ans et il s'agit de son unique sélection à ce jour.

Avec 8 buts en 48 apparitions, il est transféré en Janvier 2010 au Genoa malgré l'intérêt d'Arsenal, toujours dans les bons coups pour recruter du petit jeune. Sa signature pour 4 ans et demi est estimée à un peu plus de 2M€. Malheureusement, les ennuis commencent pour lui: son entraîneur Gasperini ne l'aligne qu'une seule fois en 6 mois et recrute en Juin Luca Toni.
Barré par l'international italien, Aleksić est proposé en prêt à Crotone mais préfère rester à Gênes pour conquérir sa place. Il se résigne finalement à être prêté en 2.Bundesliga au SpVgg Greuther Fürth pour emmagasiner du temps de jeu. Il y marquera 2 buts en 16 matches avant d'être à nouveau prêté à l'été 2011 au FC Kavala, en Grèce, le club de Wilson Oruma, de Douglão et de Pierre Ducrocq...

Malheureusement, à la suite d'une sombre affaire de matches truqués, le FC Kavala se voit retirer son statut professionnel et relégué en 4e division grecque au début de la saison. Danijel n'aura même pas eu l'occasion d'y disputer un match. Il tente donc plusieurs essais à l'Austria de Vienne (Autriche) et donc à l'AS Saint-Etienne depuis quelques jours...

Avant de retrouver le Chaudron, Fousseni Diawara n'a pas peur d'afficher ses ambitions dans la dernière édition de Corse-Matin : "On y va pour gagner. Si cela paraît peut-être prétentieux, nous sommes avant tout des compétiteurs. Ce ne sera pas facile, c'est certain. Néanmoins, nous avons un bon coup à jouer, sans tenir compte du contexte."

 

De son côté, Bayal Sall ne craint aucune équipe lors de la prochaine CAN. Notre géant vert lofteur s'exprime aujourd'hui sur le site Afrik : "Est-ce qu'une équipe me fait peur ? Non. Il y a de bonnes équipes dans toutes les poules. Il n’y a aucun groupe de facile. On a une équipe jeune, qui a envie de jouer. Une Coupe d’Afrique, ce n’est jamais facile. Il faudra être bien physiquement et tactiquement en place. Le dernier match contre La Guinée ? J’ai été solide. L’essentiel, c’était de trouver un peu de rythme après une longue période sans jouer."

Il faut bien avouer que l'AC Ajaccio n'a jamais vraiment fait partie du paysage en L1: 6 saisons dans les années 60/70 et 4 autres dans les années 2000.
Ce qui explique le faible nombre de rencontres ASSE-ACA dans l'histoire du championnat de France: 10 matches seulement (dont 2 en L2) pour un excellent bilan de 7 victoires pour 3 nuls et une différence de buts de +17 en notre faveur.

Parmi les rencontres mémorables, on retiendra notamment le superbe 3-0 infligé en 2005 à la bande de Porato (spécialiste des valises à GG) ainsi que le match nul 2-2 le 1er Mai 1999 qui assurait l'AS Saint-Etienne de retrouver l'élite après 3 saisons en L2.

Il faut parfois abuser des bonnes choses. Encore une victoire ne serait pas de trop samedi soir...

Ah les fameux coups de pieds de coin de nos voisins d'outre Quiévrain...

Qui l'eut cru, selon la Ligue et ses stats en bois, l'ASSE est l'équipe de L1 qui a obtenu le plus de corners depuis le début du championnat : 101 exactement, devant Lorient (98), Marseille (91), Lille (89), Lyon (87) et le PSG (87).

Dans un cas sur deux, c'est Sako qui les tire (51 corners sur 101).

Et seulement 2 corners ont abouti à un but (Paulao contre Toulouse, Zouma à Nice).

Moralité, le public gronde, le public vibre, le public pousse, le public y croit, mais seuls 2% des corners Verts débouchent sur un but.

La Pravda publie aujourd'hui une interview de Roro. Extraits.

 

Le bilan sportif

"On a un plan sur trois ans, durée de la prolongation du staff, avec un triple objectif cette saison : aller au Stade de France, gagner un derby et mieux finir en L1 que l'an passé. On a compromis les deux premiers. Mais il nous reste la Coupe de France, au moins un troisième derby et on est en avance sur notre tableau de marche en L1. On table sur 57 points, soit 19 victoires à Geoffroy-Guichard. On n'y a joué que 6 fois et on compte 20 points. On en a donc 2 de plus."

Les finances

"En 2009, on avait bâti un budget sur la base d'une 5ème place virtuelle pour pouvoir acheter pour 22 M€ et offrir des salaires entre 100.000 et 160.000 € mensuels. On a encore fini 17ème et perdu 9,5 M€ puis 2,5 M€. Bref, on a hypothéqué de l'argent qu'on n'avait pas. Depuis que j'ai remis les mains dans le cambouis, je fais l'inverse. Mon budget est toujours pessimiste. Comme ça, je ne peux avoir qu'une bonne surprise. Je m'engage avec les joueurs avec un fixe représentant 60% du salaire et un variable. Notre masse salariale a baissé de 30% pour un budget de 50 M€. Mais on dû vendre pour 22 M€ l'été dernier afin de l'équilibrer. Ce ne sont pas des ventes au comptant. On touchera par exemple encore 500.000 en juin pour Gomis."

Les lofteurs

"Lofteurs ? Je n'aime pas ce terme. Cette situation est la conséquence de discussions avec des agents que les joueurs n'assument pas toujours. Que faire ? On est bien obligés de les payer ! En tant qu'homme, je suis malheureux. En tant que gestionnaire, je le suis encore plus. C'est 6 M€ jetés à la poubelle sur 21 M€."

La vente

"Si des chameaux chargés d'or arrivent avec Messi sur le dos à Saint-Etienne plutôt qu'à Paris, on cède de suite notre place avec Bernard. Mais il ne faut pas rêver. Personne ne m'a fait de proposition. Marc Dias (un entrepreneur local) s'est manifesté avec un ancien joueur (Ferdinand Makota) qui se dit agent et qui est interdit de gérer après une faillite personnelle. Ça ferait bien, tiens… Soyons sérieux ! On ne cèdera pas le club à un petit farfelu qui s'amène pour avoir sa gueule dans l'organigramme. Aujourd'hui, l'important, c'est d'avoir du fric et des réseaux, pas de parler en l'air."

Son procès

"Le juge m'a averti par courrier que l'instruction est close. J'attends le réquisitoire du parquet. On aura alors trois mois pour y répondre. Après, le juge prendra sa décision. J'ai espoir d'en finir au premier semestre 2012. Je suis super serein. Moi, je n'ai escroqué personne. Si j'étais le Romeyer d'un bled de la Haute-Loire, on n'en aurait pas parlé. Là, c'esr Romeyer président des Verts."

S'il ne dirige pas la FNAC comme Alexandre Bompard, Nanard s'est défini hier comme un "agitateur d'idées" sur le plateau de CFoot. 

Selon l'édition avignonnaise du site Citylocalnews, Thierry Laurey tient la corde pour succéder à Faruk Hadzibegic sur le banc d'Arles-Avignon, avant-dernier de L2.

 

"Le président Salerno a précisé que la décision ne devrait pas tarder : « Nous ne pouvons pas rester sans entraîneur trop longtemps. Mais il ne faut pas pour autant se précipiter et prendre en compte tous les paramètres. » La piste Patrick Rémy (présent au Parc des Sports contre Guingamp) se serait refroidie : « Je ne le connais pas » précisait Marcel Salerno. En revanche, l’option Thierry Laurey pourrait être celle choisie. Plusieurs raisons laissent penser que l’ancien Montpelliérain aurait le profil idéal. Le président Salerno qui dit le connaitre très bien n’a pas confirmé l’information. Laurey est actuellement lié à St Etienne en tant que recruteur-détecteur."

 

On apprend par ailleurs que Robert Nouzaret pourrait couvrir l'entraîneur intérimaire de Christophe Landrin (blessé) et David Gigliotti (écarté du groupe pro) !

 

"Pascal Braud n’ayant pas le DEPF, plusieurs cas de figure se présentent pour l’ACA lors du déplacement à Tours. Tout d’abord, le club provençal est passible d’une amende d’un montant de 10000 € si aucune personne n’ayant ce diplôme ne s’assoit sur le banc durant la rencontre. Faruk Hadzibegic qui n’a pas encore été licencié pourrait servir de prête-nom, ce qui parait malgré tout improbable. On imagine mal l’ancien coach de l’ACA s’asseoir sur le banc pour la bonne cause ! L’autre hypothèse est de voir Robert Nouzaret qui possède ce diplôme se déplacer à Tours comme il l’avait fait à Valence. L’ancien sélectionneur de la RDC était également présent au Parc des Sports contre Guingamp. Mais fait-il partie du club ?"

Profitant de l'hécatombe des défenseurs centraux sochaliens (Perquis,  Bréchet, Mouyokolo, Peybernes), Lionel Zouma (18 ans) connaîtra sa première titularisation en L1 contre Montpellier ce samedi à Bonal. Dans le onze de départ des Lionceaux à Nice en coupe de la Ligue, le grand frère de Kurt a déjà fait deux courtes apparitions en L1 cette saison, à Valenciennes et à Brest.

 

"Je l’intègre par la force des choses. C’est un garçon qui s’est entraîné régulièrement, et a montré des qualités d’agressivité, dans le jeu de tête aussi. Mais bon, ça reste également un joueur qui n’a fait que quelques matches de CFA pour l’instant… Il ne faut pas qu’il se mette de pression. Il sait qu’il a un avenir, mais encore beaucoup de travail. C’est à travers des matches comme ça qu’on progresse, qu’on grandit" a déclaré Mecha Bazdarevic dans la dernière édition du quotidien Le Pays. "C’est un joueur solide dans les duels" poursuit Sébastien Corchia. "Il est grand, bon de la tête, et possède toutes les qualités pour être un bon défenseur. Il faut qu’il joue comme il sait le faire, sans avoir peur. Il devra jouer simple, se mettre en confiance sur le premier ballon. C’est aussi à nous de l’encourager pour le mettre dans de bonnes conditions."   

 

Aussi athlétique et serein que son frangin, l'intéressé aborde son duel avec Olivier Giroud sans stress apparent. "J’espère avoir progressé depuis mes débuts en Ligue 1 à Valenciennes, mi-octobre. J’ai beaucoup appris entre-temps. Je vois maintenant comment cela se passe sur un terrain de Ligue 1. Je me sens très bien et je veux continuer sur cette lancée. Je parle pas mal avec les autres défenseurs centraux de l’effectif. Ils me donnent des conseils, me disent comment faire. Ça me met en confiance."

 

Et si Lionel imitait son frère en claquant son premier but dans l'élite ? Pour l'anecdote, il avait marqué contre les U17 de l'ASSE en avril 2009.

Pour la première fois de son histoire, le départ de la SaintéLyon sera donné face au stade Geoffroy-Guichard ce samedi 3 décembre à 23h00.  L'arrivée de ce célèbre running raid nocturne de 68 kilomètres aura lieu devant Gerland.

Avec sa verve habituelle, le potonaute sagender (Laurent Sagalovitsch) s'est payé les vilains aujourd'hui sur son blog You will never hate alone.

Ajaccio a la défense qui couine, et ce de façon régulière, puisque le club corse partage avec Dijon le bonnet d'âne de la L1 en la matière (28 buts encaissés).

28 buts en 14 journées, soit une moyenne de 2 pions encaissés par match. Or l'ASSE depuis le début de saison dans le Chaudron a marqué à chaque fois un seul et maigre but, contre Nancy, Lille, Toulouse, Auxerre, Valenciennes ou Montpellier.

Contre une défense organisée à l'ancienne ("nous avons opté pour un système de marquage individuel" explique ce jour l'adjoint de Pantaloni dans Corse Matin) il serait apprécié que les Verts changent leurs habitudes tout en préservant celles d'Ajaccio...

Mémé Tchité a convoqué la presse ce mercredi pour parler de son statut au regard de la FIFA. Selon lui, l’Union Belge n’a pas tout tenté pour qu’il devienne Diable Rouge. Ancien joueur du Burundi et du Rwanda, le meilleur buteur du Standard de Liège (12 pions la saison passée, 5 pions cette saison) en a profité pour évoquer ses contacts avec l'ASSE.

 

"J'ai toujours souhaité évoluer pour les Diables. Ce n'est un secret pour personne, je l'ai suffisamment clamé. Je suis revenu en Belgique pour ça. Et jusqu'à présent, j'ai perdu beaucoup dans cette histoire. Alors que durant l'été, nous étions en pleine période des transferts, la FIFA m'a assuré qu'en restant en Belgique, il n'y aurait aucun problème pour que je devienne international belge. Pourtant j'étais très courtisé. Par Saint-Etienne et par cinq autres clubs. Je n'avais qu'à dire "oui" et j'étais parti. Pourtant, j'ai décidé de rester. Je n'ai pas l'intention de laisser les choses en l'état. S'il le faut je ferai moi-même la lettre que j'enverrai à la FIFA. Ensuite, nous irons en justice si je n'ai toujours pas de réponse."

Retrouvez en vidéo le passage de Galette devant la commission de discipline.

Après Bruno Derrien, c'est au tour du Niçois Frédéric Arnault de commenter dans Nice Matin les expulsions des Aiglons. Cet ancien arbitre assistant international était présent au Ray samedi soir pour commenter la rencontre sur France Bleu Azur.

 

"Sur l'expulsion d'Ospina, il n'y a rien à dire, elle est logique. Annihiler une occasion de but, c’est obligatoirement carton rouge. Mais j’ai toujours pensé à une autre proposition pour ce genre de faute et éviter la double peine sans léser l’équipe qui a été victime. Il faudrait d’abord mettre un jaune au dernier défenseur. Si le penalty est marqué, le jaune suffit. Mais s’il est raté, il faudrait le transformer en rouge afin de laisser un avantage à l’équipe victime de la faute. L’esprit sportif serait conservé pour les deux équipes.

 

Concernant Civelli, je pense qu'il n'y a rien à dire non plus. Sa faute sur Sinama-Pongolle est à la limite du rouge mais je pense qu'il a plus payé pour son comportement sur l'ensemble du match. Sans arrêt, il réclamait des cartons à l'encontre des Stéphanois et a fait plusieurs fautes virulentes. En agissant ainsi, il risque de se coller une étiquette de garçon difficile auprès des arbitres. C'est vraiment dommage car c'est un cadre de l'équipe qui apporte beaucoup. On doit l'aider à se maîtriser.

 

Le cas Mouloungui ? Personnellement, sur le coup, je juge l’expulsion sévère. Ensuite, quand je revois les images, l’arbitre applique les lois du jeu.  La faute peut mériter un rouge. Mouloungui est  en retard et s’essuie les crampons sur Lemoine. Mais ce qui fait la différence entre les bons  et les excellents arbitres, c’est la perception du match. L’arbitre doit tenir compte de l’esprit sportif, du score, du contexte, des événements, du temps qu’il reste à jouer…  Là, M. Buquet condamne définitivement les Niçois  à la 29e minute de jeu. Sa décision n’est pas incorrecte mais avec plus d’expérience et d’analyse de la situation, elle aurait pu être tout autre.  Il a manqué un peu de réflexion et de vision globale du match. Étant donné le contexte et le fait que Nice soit déjà à dix,  il avait le choix entre deux autres attitudes : soit mettre un jaune et attendre de voir la gravité de la blessure du joueur stéphanois pour mettre un rouge éventuellement, soit juste mettre un jaune  à Mouloungui, voire rien, mais lui crier dessus.  Cela aurait calmé le joueur qui n’aurait ensuite plus bougé.

 

Avant, les arbitres n’hésitaient pas à expliquer leurs décisions au contrôleur après le match. Aujourd’hui, ils ont moins de personnalité et toujours plus de pression. Ils sont soumis à des obligations de résultats de plus en plus importantes. S’ils passent à travers sur un match, ils peuvent se retrouver en L2. Et financièrement, cela leur coûte cher, surtout qu’ils mettent la plupart du temps leur vie professionnelle entre parenthèses pour pouvoir arbitrer. Depuis 2004, le règlement a changé. Avant cette date, on enlevait à l’arbitre sa meilleure note et sa plus mauvaise sur la saison. Il pouvait passer à travers une fois. Depuis, ce n’est plus le cas."

Hier en match en retard de L2, Arles Avignon recevait Guingamp.

Pour la troisième fois de la saison, Jordan Galtier, fils de qui vous savez, est entré en jeu. Il a participé aux 9 dernières minutes du match qui a vu Guingamp s'imposer 2-1. Dans la foulée, Hadzibegic s'est fait lourder par le bouillant président Salerno qui a au passage égratigné les joueurs : "les mercenaires ne m'intéressent pas, je ne vois pas de joueurs qui mouillent le maillot".

Landrin et Gigliotti, non titulaires hier, sont ils visés ? Galette Jr profitera-t-il d'une redistribution des cartes pour augmenter son temps de jeu (45 maigres minutes depuis le début de saison) ? Vous le saurez au prochain épisode (déplacement à Tours vendredi).

Il a beau avoir traversé la Manche il y a déja plusieurs mois, Guirane N'Daw rame toujours.

Son club, Birmingham, étant qualifié en Europa League, a accumulé 3 matches en retard. Hier, il commençait la mise à jour de son calendrier en affrontant Burnley. La victoire fut acquise dans la douleur (2-1) et sans N'Daw même pas remplaçant, contrairement au week end dernier où il avait pu, depuis le banc assister à un décevant nul contre Peterborough United (1-1).

Avec encore deux matches en retard, Birmingham revenu à la 8ème place (juste devant le Leicester de Gelson le banni), peut rêver des barrages (qu'offre une place dans les 6). Après 15 journées, avec aucune titularisation en championnat, N'Daw a probablement fini de rêver. Son retour à Sainté cet hiver se précise...

Décisif sur les deux buts de la victoire de Dijon contre Bordeaux , Eric Bauthéac fait partie pour la deuxième fois de la saison du onze type désigné par la Pravda après chaque journée de L1. Une perf d'autant plus remarquable que l'ancien réserviste stéphanois faisait son retour après cinq semaines d'indisponibilité (déchirure à la cuisse). "Normalement, j’aurais dû être arrêté plus longtemps, mais j’ai beaucoup travaillé avec le staff pour revenir le plus vite possible. Je manque encore de rythme. D’ailleurs, en fin de match, je n’étais plus lucide, mais je ne ressens plus aucune douleur" a déclaré hier l'intéressé dans Le Bien Public.

Le quotidien bourguignon souligne que le talentueux ailier gauche a été victime à Sainté de son petit gabarit (1m69). "Après avoir foulé les pelouses du centre de formation stéphanois de 13 à 20 ans, on lui a montré la sortie en lui disant "qu’il ne correspondait pas au profil". La formation à la française était plus friande de joueurs plus grands, plus athlétiques, plus aptes à être “modelés” par les formateurs." Louant "sa capacité à répéter les efforts", Cartoche lui a permis de rebondir à Cannes puis à Dijon. Eric Bauthéac retrouvera son club formateur le samedi 17 décembre à 19h00.

Dimanche soir, Stathis Tavlaridis (OFI Heraklion) a clôturé avec brio une grande semaine du rouge marquée par les sorties du beaujolais nouveau, d'Ospina, de Moulongui et de l'écervelé Civelli. Après avoir mangé une biscotte à la 52ème minute, Tavla s'est fait exclure à la 86ème face à l'Aris Salonique lors de 10ème journée du championnat grec (défaite 0-1).

Michel Guyot avait annoncé que le Stade Brestois ferait un geste pour la billetterie du match opposant Brest à Sainté le 3 décembre à 19h00. C'est fait ! Comme le souligne Ouest-France dans sa dernière édition, le club finistérien a décidé que tous les billets pour ce "match de gala" seraient à moins 50 %.

Co-entraîneur des U17 de l'ASSE avec Gilles Rodriguez, Lionel Vaillant nous présente l'explosif Jonathan Bamba, néo-international U16 : "Il mérite cette convocation en équipe de France car c'est un gamin qui travaille beaucoup à l'entraînement. Il a un bon état d'esprit. Depuis le début de saison, il a marqué cinq buts et a délivré plusieurs passes décisives. Il a une bonne influence sur le jeu. Depuis le début de la saison, on l'a fait jouer milieu excentré, à droite ou à gauche. On pense que c'est son meilleur poste. On l'a essayé dans l'axe il y a huit jours contre Mâcon, on l'a un peu moins vu. Sa qualité première, c'est la percussion. Il prend le ballon, il percute et il te met des caviars devant le but. Athlétiquement, il est capable de répéter les efforts. Autant il est capable de prendre le couloir quand on a le ballon, autant il est capable de se replacer défensivement et de bien reformer sa ligne avec les deux milieux défensifs. Il faut qu'il travaille encore sa régularité. Il arrive à tenir 70 minutes mais ensuite il plonge un peu. Mais il faut dire que c'est un première année, un 1996. Physiquement il faut qu'il bosse un peu plus. Techniquement, il manque encore un petit peu de finesse, ce qui est normal. L'an dernier, dans son club à Alfortville, il s'entraînait deux ou trois fois par semaine. Avec nous, la charge de travail est forcément plus importante. Il ne peut que progresser avec son état d'esprit. Il a toujours envie, est toujours souriant, ne fait jamais la tronche. On est content pour lui. Avc nous, Jo est titulaire, il prend la place de certains  joueurs de 1995. Il faut qu'il continue à bosser et ne s'enflamme pas. C'est ce qu'on lui dit. Après une première sélection, t'as parfois tendance à t'enflammer. On sera là pour lui remettre les pieds sur terre. "

Marchal-Mignot (3 fois), Paulao-Marchal (5 fois), Paulao-Mignot (4 fois), Paulao-Zouma (1 fois), Marchal-Zouma (1 fois)... En 14 journées, pour faire face aux diverses blessures et suspensions, Galette a titularisé 5 charnières différentes. On notera au passage que lors des deux dernières journées, Zouma est rentré très tôt dans le match suite aux blessures de Marchal (contre Montpellier) et Paulao (contre Nice).

Détail amusant seul Zouma -qui a donc en réalité joué 4 matches quasi pleins en défense centrale- est invaincu à ce poste (nul contre Auxerre, victoire à Evian, nul contre Montpellier, victoire à Nice).

Une stat qui confirme l'impression laissée par notre jeune étoile sur le terrain. Et qui, après la blessure de Paulao ce week-end, et avec le retour annoncé de Mignot (qui s'entraîne normalement), pose la question d'une future charnière Mignot-Zouma : la seule non encore testée à ce jour.

Compte tenu du bilan de chacun depuis le début du championnat, on n'est pas loin de penser que cette charnière, quoiqu'inédite, n'en est pas moins la plus prometteuse des 6 possibles....

Galette sera-t-il tenté de la tester ? Ou misera-t-il sur le duo Marchal-Mignot, qui était sorti invaincu des 3 premières journées (2 victoires, 1 nul, 1 seul but encaissé) ?