Dans la dernière édition de Nice-Matin, David Ospina évoque le déplacement des Aiglons à Geoffroy-Guichard. "Au match aller, c'était la première fois que j'étais expulsé en France. La troisième fois dans ma carrière (...) Saint-Etienne est une équipe très forte, avec un très bon gardien, Ruffier, et des attaquants talentueux. Le public stéphanois me rappelle la Colombie. On se prépare à donner la meilleure réplique possible."

Au genou, pour être précis. Le Progrès annonçait ce matin qu'il ne s'était pas entrainé de la semaine et le site off confirme que Kurt a un souci au ménisque. Il est forfait pour la réception de Nice et le passage sur le billard est une hypothèse forte.

Avec Clément et Mignot suspendus, Lemoine et Zouma blessés, c'est tout l'axe de notre équipe qui est en voie de désertification...

Selon la dernière édition du Progrès, l’ASSE est convoquée par le Ministère de l’Intérieur suite aux agissements de certains de ses supporters. Roland Romeyer sera donc reçu mercredi prochain par les conseillers de Claude Guéant.

Astrid Chazal a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit ce week-end lors de la déroute des Vertes face à Montpellier (1-6). Indisponible six mois, la capitaine de l'ASSE sera opérée le 17 avril prochain. Elle s'était déjà pété les croisés du genou gauche en équipe de France U19. Loïc Perrin et Astrid Chazal, destins croisés...

Ebrima Bojang s'est pété les croisés jeudi à l'entraînement. Buteur contre Gap et passeur décisif contre Marseille Consolat en CFA, l'attaquant gambien sera opéré vendredi. Sa saison est évidemment terminée.

Selon une info du site officiel, Alonso, Andreu et Perrin ont participé normalement à la séance d'entrainement du jour.

Lemoine est donc désormais notre seul et unique pensionnaire de l'infirmerie !

Il sera néanmoins accompagné en tribune samedi par Mignot et Clément, suspendus.

Nice-Matin publie aujourd'hui une interview décalée de Julien Sablé. Un entretien qui ne manque pas de sel. Extraits.

"Je suis têtu, perfectionniste, sensible, exigeant avec moi-même. Quand j'ai une idée en tête, qu'elle soit bonne ou mauvaise, je ne lâche jamais ! Je suis parfois tellement rigoureux que j'en deviens un peu rigide. Et cela rejaillit sur mes proches. Ma vie est une manie ! Elle est millimétrée. Je me lève chaque jour à la même heure, je fais toujours le même nombre de pompes, je range toujours mon sac de foot de la même façon. Je me touche souvent le front, comme si je touchais du bois, pour me porter chance, éviter la blessure. J'ai été élevé dans une famille catholique où on jetait du sel par-dessus l'épaule pour conjurer le mauvais sort. Alors, chaque fois que je tombe sur une salière, je me mets aussi du sel sur la tête, les pieds. Je le fais tous les jours. Mais pas devant mes coéquipiers !

Mon stade préféré ? Geoffroy-Guichard. Un stade atypique, à l'anglaise. J'y ai vécu de grandes émotions. Le meilleur joueur avec qui j'ai évolué ? Pascal Feindouno. C'est un génie. Quand il avait envie, on savait qu'on allait gagner le match. Il était le roi de la passe. On l'appelait le distributeur automatique. Un altruiste dans l'âme. Un vrai footballeur collectif. Mon geste technique préféré ? La roulette de Zizou. Je l'ai passée trois fois en match à St-Etienne. Cela n'avait pas du tout plu à Fred Antonetti ! (il l'imite avec l'accent corse : « Oh, tu me fais encore ça, je te sors tout de suite ! »). Mon plus beau but ? Contre Bastia avec Saint-Etienne. Une reprise de volée des 18 m du droit dans la lucarne opposée. Un entraîneur qui m'a marqué ? Frédéric Antonetti et Élie Baup. Oui, je sais, ils se détestent ! Antonetti, je lui serai toute ma vie reconnaissant. Il m'a tendu la main quand c'était compliqué. Il a un côté excessif mais un grand cœur. Si je suis venu à Nice, c'est pour lui. Baup est très bon dans les rapports humains. Il arrive à bonifier chaque joueur. Il a du charisme, son discours est clair, simple."

Avec 72 cartons jaunes et 6 cartons rouges, Ajaccio est, et de loin, dernier du classement du fair play. Leur milieu de terrain est particulièrement sanctionné par la patrouille, et l'idée de voir le revenant Perrin gambader sur la pelouse de Coty n'est guère emballante. Heureusement, deux de leurs fidèles combattants,  Mostefa et le capitaine Pierazzi, 26 matchs au compteur cette saison, ont écopé samedi dernier contre Lorient de leur 3ème carton en moins de 10 journées.

La (grosse) commission de discipline de la Ligue devrait donc demain soir confirmer que les deux seront absents pour la réception des Verts samedi 7 avril. 

Dans la dernière édition de France Football, le gardien montpelliérain Geoffrey Jourdren considère que le numéro un des Verts fait partie des trois meilleurs gardiens français. "Dans la hiérarchie, je me situe dans le lots des bons gardiens. Derrière Lloris, Mandanda, Sirigu et Ruffier. Après, on est tous pareils, en fonction des périodes."

L'ASSE retrouvera le MHSC lors de la 27ème édition du Mondial pupilles qui se déroulera du 17 au 20 mai 2012 à Plomelin (Finistère).

Dans le même groupe que le club héraultais, les protégés de Mickaël Dumas affronteront également le Servette de Genève, Vidar Stavanger (Norvège), Capital United Ottawa (Canada), Troyes, Quimper, Mulsanne Teloché, Pluguffan.

Dans la dernière édition de France Football,  Fabien Barthez estime que Stéphane Ruffier n'a pas sa place chez les Bleus.

"Lloris, Mandanda et Carrasso, ce sont les trois meilleurs ! Je ne vois pas qui d'autre pourrait prétendre à l'équipe de France. Ruffier ? Quand il est venu chez les Bleus, je lui ai dit de faire gaffe : "Tu prends de l'envergure, mais attention au contrecoup !" C'est un type adorable. Il est entier, peut-être un peu trop. Il est passionné. Il me ressemble, franc du collier, même s'il est plus sanguin que moi. Après 2010, on a vu la suite... Il est descendu avec Monaco alors qu'il avait le brassard. Pour être capitaine, il faut tout maîtriser, et lui n'avait plus l'énergie pour assumer son rôle de gardien. Il n'y est pas parvenu. Il se reconstruit chez les Verts. Un gardien capitaine, c'est autre chose qu'un joueur de champ capitaine. Un gardien n'est pas là pour dépenser de l'énergie inutile dans un match."

Après avoir quitté le loft stéphanois, Boubacar Sanogo s'exprime aujourd'hui dans le quotidien allemand Sport Bild. "Je vis à nouveau à Brême. Mon plus grand souhait est de rejouer en Bundesliga. Je me sens en forme et je reste attentif à toute opportunité."

Après avoir écumé les clubs les plus glauques de la perfide Albion, Vincent Péricard a mis un terme à sa carrière de joueur en janvier dernier.  A dix-sept ans, l'ex grand espoir du football stéphanois n'avait pas su dire non à la Juventus qui multipliait son salaire (4 800 francs) par dix comme le rappelle aujourd'hui la Pravda. Agé aujourd'hui de 29 ans, celui qui a joué deux matches en pro avec l'ASSE lors de la saison 1999-2000 assume ses mauvais choix. "Si j'étais resté à Saint-Etienne, je pense que je jouerais encore. Mais je n'ai pas honte de mes erreurs. J'aimerais simplement qu'elles servent aux autres."

Deux défaites de suite : cette saison, les Verts ne nous ont pas habitué à de si piètres résultats. Depuis le début de saison, toutes compétitions confondues, ce n'est en effet que la troisième fois que ça arrive :
- le 10/09, Lille nous surclassait dans le Chaudron 3-1 une semaine avant une grosse déconvenue 3-0 au Moustoir
- les 26 et 29/10, les Vilains nous battaient deux fois en 3 jours - on épiloguera pas
- et donc, les défaites enchaînées contre les Vilains (encore) et les leaders du championnat depuis deux semaines

En septembre, les Verts avaient rebondi sur 3 nuls 1-1 et 2 victoires par un but d'écart contre Evian et Valenciennes avant de rechuter (contre...Lyon).
Après les derbies, il avait fallu attendre le dernier match de 2011 et la venue du PSG pour perdre à nouveau ; entre-temps, 4 victoires et 2 nuls ont lancé pour de bon la saison verte.

Jamais deux sans trois : un nouveau rebond, et on lance une dynamique positive pour finir en beauté !

Samedi soir, Juju Sablé revient sur ses terres. Et contrairement à ce qu'on pouvait craindre au regard du sort qui lui est réservé cette saison, on pourrait bien le voir sur le pré. En effet, samedi dernier, il était titulaire au coup d'envoi contre Marseille (1-1) au Ray. Et si on en croit Nice Matin, il a été convaincant ("À Saint-Etienne, les Niçois devront rectifier le tir et surtout garder cet état d’esprit de sacrifice. Une vertu symbolisée par les revenants Sablé et Grandin, absents du onze depuis plusieurs semaines, et qui ont répondu présent et prouvé au passage qu’ils avaient encore leur mot à dire.")

A 31 ans, Juju n'était titulaire que pour la 7ème fois cette saison, une titularisation qui devait sans doute beaucoup à la blessure avant le match de Anin (touché au mollet, l'ex-sochalien reste incertain pour le déplacement à Sainté). En fin de contrat en Juin, Sablé, intermittent du spectacle contre son gré, continue néanmoins à se battre sans état d'âme pour sauver un club qu'il quittera très certainement. Pour cela et pour tout le reste, il aura droit samedi à une belle ovation. 

Auteur de deux buts importants en division d'honneur lors des deux derniers matches de Chauray, Damien Bridonneau se confie aujourd'hui dans La Nouvelle République. Extraits.

"J'ai arrêté ma carrière professionnelle à Vannes en 2008 après deux graves blessures. J'ai toujours eu la chance de bien récupérer après mes opérations. Après m'être reposé une année, j'ai repris l'an dernier en faisant une saison complète de foot en salle. Je n'ai rien ressenti de mes blessures. Dès lors, lorsque Denis Lhuillier et Benoît Beaumet m'ont demandé de leur filer un petit coup de main, j'ai signé à Chauray en début de saison. Maintenant, sur les buts inscrits, j'ai toujours essayé de monter sur les corners et de me faire oublier.

On vit une belle aventure avec ce groupe de 18-20 joueurs. Tout le monde est un remplaçant en puissance, moi le premier. Dans notre position actuelle, il faut aller au bout. Le club, par son effectif et ses infrastructures, mérite de monter. C'est tout de même le 2^e plus grand club du département. Quant à mon cas, il n'est pas établi. Je vais sur mes 37 ans. J'ai aussi un projet personnel qui va se mettre en place l'année prochaine. On verra le moment venu." 

L'ASSE a décidé de faire appel de la décision prise le 22 mars par la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) qui l’a sanctionnée d’un match à huis clos ferme. "Cette sanction paraît disproportionnée au regard des éléments d’appréciation soumis à la commission" estime le club, qui compte combattre les supporters sui jouent avec le feu. "Depuis plusieurs mois, les agissements de certains individus laissent en effet planer un sentiment d’insécurité sur tous les matches de l’ASSE Il n’est plus acceptable de voir des fauteurs de troubles agir contre les intérêts de l’ASSE, de ses supporteurs et partenaires mais aussi mettre en danger la sécurité du public et des joueurs."

A neuf journées de la fin du championnat, l'ASSE peut encore rêver d'Europe mais ses espoirs s'amenuisent suite à sa défaite à la Mosson. Selon les savants calculs du chercheur Fabien Torre, les Verts n'ont plus que 3,72 % de chances de finir sur le podium et 14,65 % de chances de terminer dans les quatre premiers. Les Verts ont encore 34,87 % de chances de finir à une cinquième place qui pourrait s'avérer qualificative en Europa League.

Dans la dernière édition de la Pravda, on apprend que Boubacar Sanogo a quitté le loft stéphanois contre son gré. L'international ivoirien a décidé d'engager "une procédure judiciaire portant sur l'exécution et la rupture du contrat de travail qui le liait à l'ASSE." 

Les précédents épisodes :

Loft story (1)
Loft story (2)

Loft story (3)

Loft story (4)

Loft story (5)

Yohan Benalouane, après une première saison mitigée avec Cesena, vit cette année un vrai chemin de croix. Celui qui fêtera son 25ème anniversaire dans deux jours est entré en jeu hier à la 74ème minute du match Cesena-Parme (2-2). Moment rare pour Ben, qui n'aura joué que 6 matchs cette saison (seulement 4 titularisations). Après son transfert avorté à Auxerre en janvier, il est resté contre son gré à Cesena où il est condamné à ne sortir qu'épisodiquement du placard.

On peut imaginer qu'il y vit ses dernières semaines, car Cesena 20ème et déja condamné à la relégation (14 points de retard sur le 17ème), fera sans doute tout pour lâcher ses gros contrats en série B.