Habitué à proposer des tops à ses lecteurs, Sofoot.com remet encore le couvert avec les 100 matchs qui ont marqué l'histoire. Pas encore totalement dévoilé, le palmarès n'oublie pas nos verts dont le match retour en 1977 contre Liverpool (3-1) occupe modestement la 71 ème place. Une rencontre au scénario cruel qui marquera la fin d'une belle ère européenne stéphanoise. Du côté des supporters de Liverpool, cette opposition est longtemps restée ancrée dans les mémoires :

"Ce fut le chant du cygne des Verts : plus jamais ils ne parvinrent à ce niveau à ce stade hyper compétitif, même avec Platoche ! Le peuple de Liverpool louera éternellement l’exploit des siens, mais aussi la bravoure des « Greens ». Il rendra hommage à Christian Lopez qui, chevaleresque, ne faucha pas Fairclough parti planter le but de la qualif. Liverpool admirera ouvertement les deux Frenchies stylés et sexy, Rocheteau et Bathenay. Liverpool adoubera un vaincu qui lui ressemble beaucoup : classieux et prolo sur le terrain, et avec son public de Geoffroy-Guichard aussi popu et fidèle que celui d’Anfield. Et puis le foot anglais ignore le maillot vert… C’est donc un repère visuel incrusté dans la mémoire des couleurs du peuple liverpudlien".

En ce premier jour de l'an quoi de mieux que de se remémorer les bons vieux matchs qui nous ont laissé tricards, comme celui-ci où les Reds n’ont été qualifiés que pendant six minutes ?

Merci So Foot !

Le but victorieux de Bathenay lors du match aller :

https://www.youtube.com/watch?v=t-EIaCvGnBw

Un résumé de 45 mn sur le match retour :

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9Re7hsQxmYg

Un autre de 9 mn :

https://www.youtube.com/watch?v=vZdpzXXKpp8

Grace au potonaute forézien vous pouvez retrouver facilement plus d'une centaine de liens vidéos sur les matchs des Verts ici

Ayant enfin retrouvé le chemin des filets le 18 décembre après plus d'un an de disette, l'attaquant de West Ham Modibo Maïga revient sur ses contacts avec l'ASSE dans la dernière édition de la Pravda.

"L'été dernier, j'ai été tout proche de rentrer en France, à Saint-Etienne. Cela a failli se faire. Je leur ai donné mon accord [ndp2 : trop tardivement, du coup le club s'est rabattu sur Mevlut Erding... Nul ne s'en plaindra !] Compte tenu de ma situation ici... Je n'étais pas bien. Je n'étais pas heureux. Quand tu es un joueur et que tu ne joues pas, à un moment donné il faut partir. En Angleterre, en France, oui ailleurs. Peu importe. L'important, c'était de rejouer, de trouver du plaisir. Je ne pouvais pas rester comme ça. Maintenant, c'est du passé."

Christophe Galtier parle du mercato des Verts dans une interview parue aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Le seul secteur où l’on pourrait recruter, c'est au milieu de terrain. Ismaël étant indisponible, on est léger à ce poste. On a des relayeurs très intéressants, par contre Jérémy me semble isolé. Mais comme je l’ai dit à mes dirigeants, on ne va pas prendre pour prendre. Je suis satisfait des joueurs qui sont là. Il suffit qu’on ait un problème de suspension ou de blessure pour qu’on se retrouve affaibli. Si on peut avoir une vraie plus-value avec un joueur de qualité, je dis oui. Si c’est pour prendre un joueur en deçà de ce que l’on a déjà, je me pose la question de savoir s’il ne faut pas trouver la solution en interne et voir qui peut compenser et s’adapter à ce poste.

Sissoko n’était pas à la reprise. Je ne sais pas s’il va revenir. Les choses ont été claires entre lui, son conseiller et nous. La collaboration va s’arrêter. C’est dans l’intérêt des deux parties. Jean-Pascal Mignot n’est pas heureux car il ne joue pas beaucoup. En deuxième partie de championnat, quand les choses sont mises en place, c’est plus compliqué. À lui de voir. Mais comme je l’ai dit à la reprise aux joueurs, ma porte est ouverte, je peux discuter avec tout le monde. Plus vite on aura des discussions avec des joueurs qui souhaitent partir, mieux ce sera.

Max Gradel est sollicité. Il veut aussi du temps de jeu supplémentaire en vue de la Coupe du Monde. C’est un joueur sur lequel je compte. Je ne veux pas le faire partir. Il est revenu plus tôt que prévu de sa blessure, ensuite il a mis un peu de temps mais là il commence à faire des choses intéressantes. Après s’il a des propositions et que tout le monde est gagnant, il faut bien se mettre autour d’une table. Je sais qu’avec Max, les discussions seront saines. S’il devait s’en aller, il ne serait pas remplacé car à ce moment-là, cela ouvrirait la porte à d’autres joueurs du club."

Comme le souligne le site officiel, les joueurs de l'ASSE ont repris l'entraînement ce matin à 10h, au centre de l'Etrat. Devant une centaine de spectateurs, dont l'ancien Vert Pascal Feindouno, les joueurs ont enchaîné plusieurs ateliers physiques, en cette première séance suivant la période de Noël. On notera au passage l'absence de Brandao, le brésilien s'étant vu octroyer un repos prolongé jusqu'au 3 janvier prochain.

Quelques photos de l'entraînement sont à voir ici.

En mode rachat depuis quelques semaines auprès de ses supporters, Roland Romeyer est revenu dans les pages de But! sur la performance de Joël Bats lors du derby. Récemment passé à ce sujet devant la commission de discipline le 19 décembre, Roro reste très remonté contre l’ancien portier tricolore, estimant même que ce dernier aurait dû être pris en charge par les forces de police :

"Ce jour-là, personne – pas même le président Aulas – ne devait afficher son appartenance au club lyonnais. Ce qu’a fait Bats, c’est encore pire. Et c’est ce que j’ai dit face à la Ligue. Pour moi, la police aurait dû intervenir. Nos stadiers sont payés par le club pour assurer la sécurité des supporters mais n’ont pas le pouvoir d’interpeler quelqu’un. Là, à partir du moment où Monsieur Bats a enfreint la loi. Il fallait le prendre et le sortir du stade".

En complément de l'arrêté pris le 24 décembre par le préfet des Alpes-Maritimes, Manuel Valls a pondu hier un nouvel arrêté interdisant "le 4 janvier 2014, de zéro heure à minuit, le déplacement individuel ou collectif, par tout moyen, de personnes se prévalant de la qualité de supporter de l'AS Saint-Etienne ou se comportant comme tel entre, d'une part, les communes de la Loire, du Rhône, de l'Isère, de la Drôme, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l'Allier et de la Saône-et-Loire et, d'autre part, la commune de Cannes."

Dans cet arrêté paru aujourd'hui au Journal Officiel, le Ministre de l'Intérieur stigmatise une nouvelle fois le comportement des supporters stéphanois pour motiver son interdiction :

"Les déplacements du club de l'AS Saint-Etienne sont fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent des supporters de cette équipe manifesté de façon récurrente à l'occasion de déplacements : faits de violence sur personnes se traduisant par des blessures sur des policiers, gendarmes et supporters, bagarres, échauffourées et jets de pétards, fumigènes et projectiles (cannettes, morceaux de métal), dégradations de biens se traduisant par des bus endommagés, véhicules incendiés volontairement, mobilier dégradé, vitres de débit de boissons brisées, sièges brûlés et sanitaires dégradés à l'intérieur des stades, constatés lors des déplacements des 17 octobre 2009, 15 et 29 octobre 2011, 25 février, 30 mars, 2 mai, 26 août et 9 décembre 2012, 2 et 17 février, 19 juillet et 11 août 2013. 

Ces incidents graves ne sont pas limités aux abords des stades mais ont lieu également, de manière récurrente, dans les centres-villes des lieux de rencontre ou sur le trajet des supporters, s'accompagnant de dégradation de mobilier urbain ou de commerces, d'agressions physiques violentes de supporters ou des forces de police et de jets de projectiles ou lacrymogènes. Le 24 novembre 2013, d'importants faits de violence ont eu lieu au stade de l'Allianz Riviera à Nice, une heure avant le match opposant les clubs de Saint-Etienne et de Nice, occasionnant l'arrachage de 220 sièges utilisés comme projectiles par les supporters des deux équipes et provoquant neuf blessés, dont trois membres des forces de l'ordre ; certains supporters ont tenté de s'opposer à l'intervention des militaires de la gendarmerie nationale en leur portant des coups à l'aide de ceinturons." 

Le jour de la Saint-Etienne, la préfecture des Alpes-Maritimes a publié l'arrêté interdisant aux supporters stéphanois de se rendre samedi à Cannes au Stade Pierre de Coubertin.

Adolphe Colrat met en avant quatre éléments pour fonder sa contestable décision :

- "l'antagonisme historique existant entre les clubs azuréens et celui de l'ASSE en contradiction avec tout esprit sportif, qui s'est traduit par des incidents nombreux, violents et récurrents"

- "le 24 novembre 2013, à l'occasion du match OGC Nice - AS Saint-Etienne, au stade de l'Allianz Riviera à Nice, de graves incidents ont eu lieu entre les ultras niçois et stéphanois occasionnant neuf personnes blessées dont trois faisant partie des forces de l'ordre"

- "le Stade Pierre de Coubertin de Cannes est dépourvu de tout dispositif de sécurité nécessaire pour éviter tout débordement des supporters"

- "les supporters niçois pourraient faire le déplacement à Cannes pour affronter les supporters stéphanois, dans un esprit de "revanche"

La série ne demande qu'à être poursuivie samedi : Sainté a toujours éliminé Cannes en coupe !

Les Verts ont sorti deux fois les Dragons de la coupe Drago. Le 10 mars 1963, les protégés de François Wicart n'ont fait qu'une bouchée de leurs hôtes, écrasés 4-0 (buts de Jean-Claude Baulu, René Ferrier, André Guy et Jean-Baptiste Bordas). Le 1er mars 1964, les hommes de Jean Snella se sont imposés 2-0 grâce à des réalisations de Gérard Epalle et Manuel Balboa.

L'équipe de Robert Herbin a eu beaucoup plus de mal à se défaire des Azuréens en 16ème de finale de la Coupe de France le 18 février 1973. Georges Bereta a en effet marqué l'unique but de cette rencontre très accrochée à la 88ème minute. Cette année-là, le parcours de l'ASSE s'est achevé en quart de finale sur une sévère défaite 5-1 à Marcel-Saupin.

Victime d'une fracture du coude à Marseille avant la trève, le Bordelais Jussié est annoncé out pour 5 semaines. L'homme en forme de la fin d'année 2013 chez les Girondins (5 buts en championnat dont 4 lors des 5 dernières journées) devrait donc rater le Bordeaux-Sainté du 25 janvier prochain.

Dans la Pravda du 12 décembre 2009, Christophe Galtier avait brièvement évoqué son agression sur Marcelo Gallardo en avril 2000. L'Argentin est revenu plus longuement sur cet épisode du 7 avril 2000 au cours d'un entretien paru hier sur le site de So Foot. Extraits.

"On était lancés vers le titre et on est allés jouer à Marseille, qui jouait le maintien, dans une ambiance très chaude. Marseille quoi ! T’attendre dans le tunnel à la mi-temps comme ça pour te filer une trempe pareille, c’est quelque chose de très « argentin » finalement. Heureusement j’étais encore habitué, même si je ne m’y attendais pas du tout. Je me suis fait attaquer et ça se voyait qu’ils avaient préparé leur coup. Pas seulement Galtier. Des agents de sécurité aussi ont participé, des joueurs, le staff marseillais, un peu tout le monde. C’est un truc très à nous pourtant, ce truc de vouloir « limiter » un joueur par n’importe quel moyen. Je savais que ça allait être un match chaud, mais je m’attendais à des coups sur le terrain… Ils m’attendaient dans le tunnel et ils m’ont attrapé. Les caméras avaient mystérieusement disparu ce jour-là…

Aujourd’hui, je le prends avec le sourire, mais ce fut moche. Ils ont bloqué l’entrée du tunnel quelques instants pour que mes coéquipiers ne puissent pas entrer. Ça a duré vingt secondes, mais ça m’a paru éternel. Marseille avait besoin de gagner et ils ont réussi leur coup finalement… Dans le vestiaire, je suis en train de me faire soigner quand on vient me chercher pour que j’aille voir l’arbitre. Je me lève de la civière et quand j’arrive face à lui, il me dit : « Monsieur Gallardo, vous êtes expulsé. » Je n’arrivais pas à y croire. Ensuite, la justice a très bien agi. Galtier a été suspendu plusieurs mois. En tant qu’étranger, on aurait pu m’accuser, mais la justice a compris que j’étais une victime dans cette histoire."

Cela faisait plus d'un mois que Bernard Caïazzo n'avait plus parlé de la taxe à 75%, validée dimanche par le Conseil Constitutionnel ! Nanard sort de son inquiétant silence aujourd'hui dans Le Progrès. 

"Cela va coûter à l’ASSE plus de 3 millions d’euros. Nous pouvions espérer disposer d’une petite somme pour recruter mais avec la taxe, ce n’est plus possible. Les sommes prévues pour un éventuel renfort seront utilisées pour payer cette taxe. Désormais, le club ne peut plus acheter sans vendre. Seul un prêt reste possible sauf à vendre un joueur."

Dans une compilation d'un quart d'heure publiée aujourd'hui, GreenCB Graphisme nous propose de revivre l'année 2013 des Verts : la renaissance d'une légende. 

Alors que son contrat à Lausanne Sport prend fin le 31 décembre, Pascal Feindouno est parti pour rester chez l'actuelle lanterne rouge du championnat de Suisse. "On est à bout touchant. Normalement, Pascal devrait toujours être lausannois à la reprise" a déclaré aujourd'hui son président Alain Joseph dans le quotidien Le Matin. "On est d’accord sur 95% du contrat, en termes financiers notamment. Pascal a été correct. On devrait continuer à marcher ensemble sur le même chemin. Mais on veut s’assurer, et lui aussi du reste, que tout soit vraiment OK, physiquement, au niveau du problème au mollet dont il a souffert."

Avec 30 038 spectateurs, le Chaudron affiche à mi-championnat la 5ème affluence moyenne de L1 derrière le PSG (45 164), Marseille (39 609), Lille (37 550) et les Vilains (32 540), devant Nantes (27 271), Nice (25 204) et Rennes (20 603)

Avec une affluence moyenne en hausse de plus de 7 000 spectateurs par rapport à la saison 2012-2013 (22 966 spectateurs), Sainté bénéficie à la fois de la bonne passe sportive du club mais surtout de la rénovation du Chaudron. Ce coup de boost lié à la rénovation et/ou à la livraison des stades pour l'Euro 2016 se confirme à Nice (+15 000 spectateurs) ou à Marseille (+ 6 000 spectateurs).

Si la troupe de Galette continue en 2014 sur la lancée de cette fin d'année, on pourrait bien battre le record de l'histoire de Geoffroy-Guichard qui date de la saison 2004/2005 (29 875 spectateurs pour fêter notre retour en L1 et une belle 6ème place). En espérant qu'après les tensions de ces dernières semaines, l'ambiance de Geoffroy soit au diapason de ce chiffre record...

Alors que 15 clubs de L1 ont déjà repris l'entraînement, l'ASSE sera la seule formation de l'élite à réattaquer le jour de la Saint-Sylvestre. Lille, Marseille, Nantes et Reims se remettront quant à eux au travail seulement après le réveillon.

De son côté, l'AS Cannes prépare déjà la réception de Sainté en Coupe de France. Les protégés de Philippe Cuervo ont déjà repris samedi avec leurs deux recrues : l'expérimenté milieu relayeur Antony Lopez Peralta et le jeune milieu offensif Thomas Lenzini, repéré en Corse lors du précédent match de Coupe des Azuréens. 

Le Progrès du jour publie aujourd'hui une interview de Lilian Compan. Extraits.

"Je suis très souvent les Verts. Je suis allé les voir à Nice, à Monaco. Le week-end dernier, je suis même venu les voir contre Nantes. J’étais là pour l’inauguration du musée. J’y suis dedans, c’est très gratifiant. Cela faisait très longtemps que je n’étais plus remonté. Mon fils est Stéphanois. Je lui ai montré le Chaudron. Il était très fier. Une fois le stade fini, ce sera vraiment très beau.

Sainté a une équipe très homogène, qui développe un bon football. Je le dis depuis le début de saison, l’ASSE peut finir à la quatrième place. Les Verts en ont les moyens. C’est une belle opportunité. Avec un peu de chance et de réussite, ça pourrait le faire. Contre Nantes, j’ai beaucoup apprécié Erding, ses déplacements… Je sais qu’on lui a reproché à un moment donné de ne pas marquer. Mais c’est un attaquant qui ne rechigne pas à l’effort."

Continuant de nous bombarder de stats pendant les fêtes, Opta nous apprend aujourd'hui que Loïc Perrin et Zlatan Ibrahimovic ont marqué le plus de buts de la tête en L1 cette année (4). 

Pour rappel, avant de claquer de la sorte un doublé contre Reims le 30 novembre, le capitaine stéphanois s'était déjà illustré sur des actions similaires contre Toulouse le 11 janvier et contre Bordeaux le 1er septembre.

En présence de plusieurs de ses anciens coéquipiers stéphanois (dont Jérémie Janot, Jessim Mahaya et Yohann Garric), Loris Néry (22 ans) s'est marié hier à Saint-Galmier. Il a pu à cette occasion retrouver la Charpinière, où l'ASSE faisait ses mises au vert.

Moustapha Bayal Sall fait partie du onze type de la première moitié de saison de L1 concocté par France Football à partir de la moyenne des notes attribuées par l'hebdomadaire après chaque journée de championnat :

Agassa (Reims, 6,11) - Serge Aurier (Toulouse, 5,63), Thiago Silva (QSG, 5,92), Moustapha Bayal Sall (ASSE, 5,86), Layvin Kurzawa (Monaco, 5,53) - Marco Verratti (QSG, 6,00), Jérémy Toulalan (Monaco, 6,00), James Rodriguez (Monaco, 6,46) - Edinson Cavani (QSG, 6,14), Zlatan Ibrahimovic (QSG, 6,22) , Floyd Ayité (Reims, 5,85).

"Le colosse sénégalais se préparait à vivre une saison compliquée, barré par la complémentarité du duo Perrin-Zouma à Saint-Etienne. Mais la longue suspension de son jeune coéquipier lui a permis de se refaire une place de choix dans la défense des Verts. Ses performances en font aujourd'hui un taulier incontestable de son équipe" souligne l'autoproclamée Bible du Football. 

Le Journal du Dimanche a décerné aujourd'hui des anti-trophées aux joueurs de L1 "qui ont illuminé 2013, pour le meilleur et pour le pire". Parmi les lauréats, deux joueurs de l'ASSE et deux anciens Verts. Extraits.

Prix Miossec du joueur assez brutal qui sent les tacles et la mauvaise foi : Brandao

Le Stéphanois paie pour l'ensemble de son oeuvre. Ibrahimovic a le même profil d'attaquant qui joue des coudes. Rayon boucherie, mention à Eysseric et Zouma, pour leurs tacles ayant infligé des blessures graves.

Prix Big Jim du faux cousin de Cristiano Ronaldo : Yohan Mollo

Lui aussi a le goût de l'aile, le roulement de mécaniques, le gel matinal et le patronyme qui claque : mais c'est bien tout ce que ce Stéphanois a de son modèle CR7. Regattin et Cabella ont aussi été appréciés par le jury.

Prix Loft Story de la sortie de placard : Bafetimbi Gomis 

Dépourvu en buteur, Jean-Michel-Aulas a recraché la clé du cagibi de Gomis, avalée cet été. Bilan : 7 buts en 14 matches avec l'OL. Deux autres lofteurs à gros salaire, Briand et Bayal Sall, ont montré que "tout va très vite en football."

Prix Jean-Pierre Chevènement de la résurrection : Emmanuel Rivière

 Le jeune Monégasque remonte le courant (8 buts en 15 matches) en sortant de l'ombre de Falcao : quelques gros ratés l'empêchent encore de franchir le cap de l'espérance. Cités : Aboubakar, passé de copie de Samassa à Weah en devenir. Kadir, ancien OM à abattre. Van der Wiel, qui vote Blanc plutôt qu'Ancelotti.

2013 restera inoubliable pour les Verts, qui ont enfin remporté un trophée majeur après 32 ans de disette. Mais cette année ne ne réduit pas à ce sacre en Coupe de la Ligue. Comme le met en exergue l'agence de statistiques sportives Opta, Sainté a été très performant en championnat : l'ASSE a en effet gagné 48,6% de ses matches de L1, son meilleur ratio sur une année civile depuis... 1981, l'année du dernier titre de champion de France !

Après avoir compté dans ses rangs Vincent Tong-Cuong (directeur général de juillet 2004 à décembre 2009), l'ASSE va-t-elle accueillir des joueurs de Hong-Kong ? Pas impossible selon Kevin Chamard, qui a créé cette année une académie de football (la City Foot School) dans cette ancienne colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997. Rentré dans sa ville natale Voiron (Isère) pour les fêtes, ce passionné de football en a profité pour nouer des contacts avec les dirigeants stéphanois en vue d'un éventuel partenariat selon la dernière édition du Dauphiné Libéré. 

Retourné à Sainté dans sa maison pour passer les fêtes de fin d'année en famille, Pascal Feindouno se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je suis en discussion avec Lausanne mais libre. J’ai jusqu’au 6 janvier pour renouveler mon contrat si je ne trouve pas un autre club. Alors je suis à la maison. J’y reviens toujours avec plaisir. Ici, il y a toute ma famille. On n’en est jamais parti. Saint-Etienne est une ville tranquille, attachante. Quand on l’a connue, c’est difficile d’en sortir. Ici, c’est chaleureux, j’y ai encore mes amis, la famille. 

(...)

Le public de Saint-Etienne m’a manqué. Je regarde les matches et le stade est tout le temps rempli (...) Quitter l’ASSE pour le Qatar, au début ce n'était pas mon choix mais on travaille pour gagner de l’argent et au Qatar, quand ils veulent un joueur, ils mettent tout ce qu’il faut. Je savais que je ne mourrais pas là-bas, mais on t’oublie si on ne te voit pas à la télé.

(...)

Mes meilleurs souvenirs à Sainté ? C’est la sixième place avec la coupe de l’UEFA. 26 ans qu’on l’attendait. C’est un bon moment. Il y a eu des périodes plus difficiles, surtout avec les supporters. On était en guerre. On ne se parlait plus, je ne donnais même pas d’interviews. Mais ça ne m’a pas perturbé. Au contraire, j’adore la pression. Je donnais encore plus parce qu’ils m’attendaient au tournant. Après, on s’est réconcilié. Si tu perds, ils t’attendent pour te massacre. Je leur en voulais de toucher à ma vie privée. On est comme tout le monde. Il n’y a pas que le football. On ne fait pas maison-stade-maison.

(...)

Le foot, c'est ma vie. On joue tout le temps. À la maison, on débarrasse tout et on fait des matches. Même dans la rue. On la barre et personne ne passe. Si une voiture arrive, on arrête la partie. Mais il ne faut pas écraser le ballon."

Alors qu'il n'avait pas trouvé le chemin des filets lors des 15 matches qu'il avait disputés la saison dernière avec l'ASSE en CFA, Elian Tack se la joue Mevlut Erding en cette fin d'année : il a marqué lors des quatre derniers matches de championnat de son équipe ! Après avoir donné la victoire aux Ponots à Moulins, contre Gueugnon et à Bourgoin-Jallieu, il a encore scoré le week-end dernier contre Bourges.

Mis à l'honneur par le portail d'informations (alti)ligériennes Zoomdici, l'ancien attaquant stéphanois revient sur sur ses vertes années. 

"J'ai passé deux ans à l'Olympique de Saint-Etienne avant de rallier le centre de formation de l'ASSE. Je faisais partie de la génération 1993, celle de Polomat et Mayi. Lorsque l'on est en concurrence avec un jeune comme Mayi, il est compliqué de s'imposer. Lorsque je suis arrivé, il était déjà considéré comme un grand espoir. J'ai rapidement compris que je ne serais pas retenu, je n'ai pas senti une réelle volonté de la part du club pour me garder. Mais je garde tout de même de bons souvenirs de mes cinq années à Sainté. Le plus beau, c'était lors de mon tout premier match, en amical contre Auxerre. J'avais vachement la pression mais ça c'était plutôt bien passé, on avait gagné 4-2 et j'avais mis els quatre buts. Après, mon plus beau souvenir reste la finale de Gambardella. Mais c'était une longue saison, un long parcours pour finalement pas grand chose à l'arrivée... Je me souviens également d'un voyage très enrichissant au Burkina Faso, on a vu beaucoup de choses.

J'ai terminé ma dernière saison à l'ASSE blessé, donc contrairement à tous mes coéquipiers qui n'étaient pas conservés, je n'ai pas pu aller faire des essais dans d'autres clubs. J'ai repris en solo avec un kiné pour retrouver la forme, puis j'ai fait quelques séances d'entraînements avec Yssingeaux. Ca faisait un très gros fossé pour moi. C'est à ce moment que Le Puy m'a contacté pour effectuer des entraînements avec le groupe de la réserve J'étais avec la DH les premiers temps et puis j'ai effectué un match amical avec l'équipe Une qui s'est bien passé. Après un essai concluant avec l'équipe fanion, j'ai décidé de signer au Puy pour cette saison. Je joue et je marque donc c'est bien. La finition, c'est la qualité que m'ont trouvée tous mes entraîneurs depuis mes débuts, j'arrive à être adroit devant le but, c'est mon atout principal. L'année prochaine je n'y pense pas encore. Je suis vraiment venu ici pour me relancer et reprendre de la confiance. 

François Clerc est le seul joueur de champ stéphanois à avoir disputé l'intégralité des matches de son équipe en L1 cette première moitié de saison. Seuls sept autres joueurs de champ de l'élite - dont deux Guingampais - peuvent s'enorgueillir d'un tel bilan à la trêve : Jérémy Sorbon et Christophe Kerbrat (EAG), Nicolas N'Koulou (OM), Didier Digard (Nice), Bruno Ecuele Manga (Lorient), Ricardo Carvalho (Monaco) et Cédric Mongongu (ETG).

Les onze joueurs les plus utilisés par Galette depuis le début du championnat :

1. François Clerc et Stéphane Ruffier (1620')

3. Fabien Lemoine (1234')

4. Romain Hamouma (1229')

5. Moustapha Bayal Sall (1222')

6. Faouzi Ghoulam (1198')

7. Loïc Perrin (1180')

8. Jérémy Clément (1102')

9. Renaud Cohade (1048')

10. Franck Tabanou (949')

11. Benjamin Corgnet (936')

Dans son édition du 26 décembre, Le Dauphiné Libéré brosse le portrait de la jeune recrue stéphanoise Clément Roubat, repéré lors d'une journée de détection organisée à l'Etrat le 23 octobre dernier.

Né le 13 juin 2000, il a commencé à jouer au foot à l'âge de six ans à Sauzet. "Sur le terrain, il jouait un peu partout et beaucoup nulle part" se souvient son père, ancien défenseur central à La Voulte-Livron et à Montélimar.

Après avoir porté les couleurs de l'US Blomard les Tourrettes puis de Montélimar, Clément évolue actuellement au poste de défenseur central au FC Rhône Vallées, club partenaire de l'ASSE. Il rejoindra le centre de formation des Verts dès l'été prochain pour intégrer le groupe U15 de Philippe Guillemet.

Max Gradel, dont le possible retour à Leeds a été récemment évoqué par la BBC, passe actuellement ses vacances à Abidjan. Accompagné de Salomon Kalou, il a rendu visite hier au DG de RTI (Radiodiffusion Télévision Ivoirienne) comme l'atteste ce court reportage vidéo.

Dans sa dernière édition, Le Monde publie une longue interview d'Osvaldo Piazza. Extraits.

"Quand les choses ne se passaient pas bien, qu'on n'arrivait pas à trouver la faille, j'étais un peu le détonateur. J'avais toujours en tête l'intention d'anticiper l'action de l'attaquant, de couper la passe qu'il allait recevoir. J'interceptais, et je me projetais. Quand l'équipe adverse avance vers toi et que, d'un coup, c'est toi qui avances vers elle, tu as l'impression d'aller deux fois plus vite. Je faisais ça très simplement, sans aucune complication. Je n'ai jamais dribblé personne. Mais j'ai mis plusieurs buts comme ça. Et quand je déclenchais ces chevauchées, il y avait comme un déclic, toute l'équipe se projetait et tout le stade s'excitait et nous accompagnait. Et peu à peu, mes coéquipiers attendaient cela de moi, comme on attendait un geste de grande classe de Larqué, le calme et le sang-froid de Bathenay, l'agilité de Curkovic, la vitesse de Janvion, les tacles de Lopez, les allers-retours de cette fourmi qu'était Synaeghel, la générosité de Patrick Revelli, l'opportunisme d'Hervé. Chacun mettait ses atouts à la disposition de l'équipe.

Aujourd'hui, j'entends que Saint-Etienne a le meilleur public de France. Sans entrer dans le jeu de la comparaison, l'identification était bien plus forte à notre époque. Eux s'identifiaient à nous, et nous à eux. Il y avait une sorte de souffrance mutuelle. Quand on prenait un but, on était tristes. Pas parce que l'équipe était menée, mais parce que notre équipe, notre club étaient menés. On était passionnés, et même si les dirigeants avaient décidé de ne plus nous payer, on aurait joué de la même façon. On savait qu'on n'avait pas une belle ville, mais que les ouvriers qui l'habitaient se levaient à 4 heures du matin pour aller acheter leurs billets. C'est cette identification qui nous a rendus bien plus forts et nous a permis de renverser des montagnes. Quand on perdait un match aller en prenant une raclée, en se faisant promener, on finissait par se qualifier chez nous grâce à un sacrifice, un tempérament, une envie hors du commun. Mais certainement pas par du beau football.

Saint-Etienne était une équipe très sérieuse, appliquée, convaincue. Bien plus solide que technique. Il y avait des joueurs puissants, rapides, mais on n'avait pas cinq mecs techniquement au-dessus. Un ou deux, pas plus. C'était une grande équipe car tous les joueurs se sacrifiaient pour elle, et parce qu'elle savait cibler et profiter des failles de l'adversaire. Et puis, bon, on avait le Chaudron. Et ça, toutes les équipes qui venaient à Saint-Etienne le sentaient. Le Chaudron nous appartenait et rendait le rival plus petit. Les kops faisaient un incroyable vacarme, les supporters descendaient d'une traite jusqu'au bas des tribunes, ils scandaient nos noms. Quand ça se passait mal, ils nous encourageaient davantage encore. Je me souviens d'un match à domicile contre Bastia, en 1975, il nous manquait un point pour être champions. A 13 minutes de la fin, on perdait 2-0. Et bam !, panne de courant, tout s'éteint. Un quart d'heure plus tard, ça reprend, et on gagne 3-2.

Au nombre des corners obtenus depuis le début du championnat, l'ASSE (79) n'est que 16ème selon les stats d'Amisco publiées par la LFP. Etonnamment, c'est le relégable VAFC de Loris Néry et Anthony Le Tallec qui a tiré le plus de coups de pied de coin (127), ex aequo avec l'AS Monaco de Manu Rivière.

Convaicant avec les Verts cette année 2013, Bayal Sall n'a plus été rappelé en sélection depuis le match nul des Lions de la Teranga contre l’Angola (1-1) du 23 mars dernier. Dans l'émission "Talents d'Afrique" diffusée lundi dernier sur Canal Plus Sport, le géant vert a déploré le manque de communication d'Alain Giresse. "Il ne m’a pas appelé pour me dire pourquoi. Il m’a manqué de respect, à moi et à Demba Ba."