Luis Fernandez a une énième fois invité Roland Romeyer cet après-midi à l'antenne de RMC. Vous avez raté son intervention ? Pas de panique, Poteaux Carrés vous propose encore une retranscription des propos de Roro !

"On a quelques soucis avec la pelouse. Depuis un mois et demi nous avons eu des réunions avec le président de Saint-Etienne Métropole Maurice Vincent pour essayer de trouver des solutions. Il ne faut pas oublier que le stade est en travaux. On ne peut pas faire d'omelette sans casser des œufs. Ils ont fait des retouches pour le match d'hier mais ce n'était pas joli, notamment en deuxième mi-temps. Mais là ils vont changer 800 m2 de pelouse pour le match de Lille. Il y a une réflexion qui est menée actuellement pour l'aménagement de la nouvelle pelouse avec un système de chauffage intégré et la luminothérapie pour la pelouse.

Il y a toujours eu une rivalité entre l'ASSE et l'OL. Ce que je souhaite, c'est que ce soit une rivalité sportive et saine. Pour le moment on a une équipe qui tourne bien. On a un bel effectif, on est 4^ème. Après, chacun gère son club à sa façon. Moi j'essaye d'accueillir les clubs de la meilleure manière. Le football, pour moi, c'est une fête. Après, il ne faut pas des provocations, des déclarations qui créent une mauvaise image du football. Moi je veux qu'il y ait la meilleure image de l'ASSE, je veux que les gens de Saint-Etienne, les dirigeants, les joueurs, les jeunes du centre de formation respectent les valeurs humaines, les adversaires, les gens en général.

Quand on parle des supporters, je veux parler vraiment des supporters, pas des 30 irresponsables qui nous pourrissent la vie. Je veux parler du peuple vert, ces supporters qu'on a pu voir quand on est monté à Paris en vélo tout le long des routes, ces supporters au stade de France, ces supporters à Saint-Etienne au lendemain de la victoire de la Coupe de la Ligue. Toutes les sections de supporters qu'on rencontre avec Dominique Rocheteau et Georges Bereta. Tous ceux-là, ils sont pénalisés par quelques énergumènes et pour le moment les supporters ne peuvent plus se déplacer. Ça me gêne. Je veux me battre pour les supporters qui aiment le club. Je suis d'ailleurs invité pour ces problèmes là ce mardi 14 janvier par Manuel Valls et Valérie Fourneyron au Ministère de l'Intérieur.

C'est difficile à vivre pour moi. Je sais ce que j'ai fait au club, j'aime mon club, je suis un passionné. Je sais où on veut aller avec ce club. Il y avait eu un sondage IFOP où 89% des Français avaient dit que leur club préféré était l'ASSE [ndp2 : plus exactement, 89% des sondés avaient une image positive de l'ASSE]. C'était au mois de juin. Après les histoires de Nice, on est passé à la 14^éme place. Ça m'embête car depuis quatre ans on se bat pour l'image de ce club et en un quart d'heure on nous fout tout en l'air ! Il est bien évident qu'on va se battre. On a eu une réunion avec Bernard, avec tout le directoire. Tout de suite après le match, j'étais avec Madame la préfète et avec le commissaire de police. On a pris des décisions. On va essayer de prendre des sanctions radicales contre ces irresponsables qui ont frôlé la catastrophe à Nice. On peur prier le bon Dieu qu'il n'y ait pas eu d'accident grave. Il y a des inconscients, il faut absolument trouver une solution avec ces gens-là.

Si je suis à la tête de ce club, c'est parce que j'ai vécu des moments inoubliables, des moments de joie avec tous les supporters, que ce soit les Stéphanois ou les supporters adverses. Il y avait de la convivialité. Je ne reconnais plus cette ambiance à Geoffroy-Guichard. Surtout, à l'image de la société, certaines choses me révoltent. A un moment, c'est vrai que je me suis dit "en 2013 on a fait une bonne saison, maintenant j'ai envie de rendre mon tablier si on nous aide pas du côté de la Ligue et du Minsitère de l'Intérieur. J'ai l'impression que ça va bouger. Je vais me battre. J'ai eu énormément de témoignages de soutien, à travers des courriers des messages, des courriers mais surtout à travers une revue, un quotidien, des pétitions. Ça m'a fait plaisir parce qu'on fait du bon travail. J'ai donc envie de continuer. On va se battre contre ces irresponsables.

Moi je suis contre la violence verbale et la violence physique. Moi j'aime les gens, je les respecte. Je considère qu'un match de foot, c'est une fête, où les familles devraient venir dans le meilleur état d'esprit. Il y a certaines choses qui me dérangent. Le club est pris en otage entre le Ministère de l'Intérieur, la Ligue et les supporters. On est au milieu, on est comme le marteau entre l'enclume. Quand on aime le club, comment peut-on le pénaliser ? On a dû payer 50 000 € suite aux incidents conter Bastia, sachant qu'on a pourtant passé du temps avec l'avocat pour faire un dossier béton. Je m'attends peut-être à des décisions plus sévères pour ce qui s'est passé à Nice. Quand on aime son club, qui était la saison dernière en lutte pour une qualification en Coupe d'Europe, comment les ultras peuvent décider de ne pas chanter, de ne pas soutenir les joueurs ? Ce qui s'est passé encore récemment contre Nantes, est-ce que c'est normal ? Moi je suis ouvert à tout. Je suis prêt à aider les supporters plutôt que de payer sans arrêt des amendes à la Ligue. Moi je préfère qu'on aide les supporters en déplacement. Mais je ne peux pas subir les évènements qui se produisent actuellement. Je suis scandalisé par ce qui s'est passé à Nice !

Christophe Galtier a toute notre confiance, il travaille en étroite collaboration avec Dominique Rocheteau. Josuha Guilavogui peut-il revenir ? Il n'y a pas d'urgence parce que quand on a dit "on veut recruter un numéro 6 d'urgence", c'est que Diomandé était blessé et surtout on nous avait annoncé une absence beaucoup plus longue de Jérémy Clément. Maintenant, c'est vrai qu'on veut, on est toujours sur un numéro 6. Le cas de Guilavogui a été évoqué mais je ne crois pas trop au père Noël. J'aimerais bien qu'il revienne, mais si on arrive à trouver une solution, il sera seulement prêté en fin de mercato donc on regarde s'il y a des opportunités. Concernant Kurt Zouma, beaucoup de clubs sont intéressés. On n'a pas discuté avec 50 clubs, seuls deux clubs nous ont approché pour le moment. Il n'est pas question de le vendre maintenant mais dans le football tout est possible. Il se peut qu'il parte en fin de saison avec un contrat intéressant pour lui et un transfert intéressant pour nous." 

La commission de discipline de la Ligue a décidé de sanctionner ce soir plusieurs acteurs du dernier derby.

Stéphane Ruffier écope de deux matches de suspension dont un avec sursis suite aux incidents d’après-match entre joueurs et dirigeants des deux clubs à l’entrée du tunnel. C'est donc Jessy Moulin qui jouera le 32ème de finale de Coupe de France à Cannes le mardi 14 janvier à 18h30. 

Echappant au huis-clos que Roro redoutait, l'ASSE écope d’une amende de 20.000€ pour l’intrusion de supporters stéphanois sur le terrain et les jets de nombreux objets ayant notamment entraîné l’interruption du match à la 42e minute.

Joël Bats est suspendu 4 matchs dont 2 avec sursis de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles suite à l’accrochage d’une écharpe dans le filet de but ayant entraîné l’intrusion de supporters stéphanois sur le terrain. Le médecin des vilains Emmanuel prend une suspension de 3 matchs ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

So Foot continue de dévoiler son palmarès des 100 matchs les plus marquants de l’histoire. C’est ainsi que le quart de finale retour de la C1 de 1976 Asse-Dynamo Kiev pointe à une jolie 18 ème place. Avec cette victoire 3-0, les stéphanois renvoyaient à leurs pénates l'équipe de Blokhine qui était alors l'une des meilleures equipes européenne. Grâce à une plaisante mise en perspective du contexte footballistique et économique français, c’est l’occasion de se remémorer pourquoi les campagnes européennes de 75, 76 et 77 ont marqué la France entière :

"En mars 76, le chômage de masse dézingue le moral des Français et des travailleurs de Saint-Étienne : les charbonnages du Forez vont disparaître, tout comme Manufrance, à l’époque l’entreprise emblématique de la région et sponsor-maillot de l’ASSE. Le foot français est aussi dans le trou, saqué de l’Euro et de la Coupe du monde depuis dix ans. Sinistrose absolue partout ? Non, un petit club résiste dans le Forez, justement…"

Malgré  deux buts à rattraper les Verts écrivent un scénario à couper le souffle puisqu’il faudra attendre la 64 ème minute suivie par des prolongations pour assister au déclic des hommes de Robert Herbin.

"Au bout de la nuit, Dominique Rocheteau qualifie les siens (3-0, 112e). La fièvre verte se répand dans tout le pays ! […] De ce jour, on ne dira plus les Stéphanois mais « les Verts ». Un nom de code classieux qui surpasse le grand Stade de Reims, l’OM, le PSG ou l’OL d’Aulas. Parce que seul Sainté a fait l’unanimité dans tout le pays. Et puis en 76, Saint-Étienne et Saint Michel (Platini) feront renaître le football français : ça aussi, c’est resté dans les mémoires…"

En évitant de se prendre un jaune hier, Loïc Perrin a effacé son premier carton jaune pris il y a 10 matchs contre le PSG en championnat. Loïc n'est donc plus en sursis, contrairement à Sall qui l'est encore pour 6 matchs et Hamouma, qui l'est pour un seul petit match : Si Romain se tient à (pascal) carreau samedi, il ne sera plus en sursis !

Avec 33 points à mi-championnat, Galette a enrichi son livre des records. En effet depuis notre retour en Ligue 1, notre meilleur total à la trève avait été réalisé en décembre 2006, avec 31 points obtenus par le groupe coaché par Ivan Hasek.
L'an dernier, Sainté comptait 6 points de moins à la trève, mais avait accompli une seconde partie de saison quasi parfaite (36 points).

Depuis la remontée lors de la saison 2004/05, notre bilan à la trève est le suivant : 26 (Baup), 29 (Baup), 31 (Hasek), 25 (Roussey), 19 (Roussey puis Perrin), 16 (Perrin puis Galtier), 29 (Galtier), 30 (Galtier), 27 (Galtier) et donc 33 (Galtier).

"Le plus important, c’est que Lyon soit à huit points" s'est félicité Nanard hier soir. Les Verts n'avaient plus compté une telle avance sur les banlieusards à mi-parcours depuis la saison 1981-1982 ! Cette année là, Sainté (1er) avait même 11 points d'avance.

Après la victoire de ses protégés contre Evian, Christophe Galtier a déploré hier soir l'état de la pelouse en conférence de presse.

"Si on veut ce qu’on nous demande tout le temps, les médias, les télés, les spectateurs, faire du jeu, il faut faire quelque chose. En entrant sur le terrain, on lit « Ici, c’est le chaudron ». Moi, en sortant, je dis « Ici c’est le potager ». Il faut savoir ce que l’on veut. Il y a un minimum. Les deux équipes ont eu des temps forts sur une partie du terrain où il était très difficile de sortir le ballon. C’est même dangereux. On va faire l’état des lieux. C’est un terrain dangereux, on l’a vu avec Nantes qui a eu deux blessés. Et on en a peut-être un ou deux nous aussi ce soir. Je demande simplement un terrain. Toutes les raisons sont avancées, les travaux, le manque de lumière. Est-ce qu’on a le temps de refaire la pelouse ? Ce qui est sûr, c’est qu’on va s’embêter à jouer et les gens vont s’embêter. Saint-Etienne est une ville de football et existe aussi par le football. Je n’accepte pas que le club puisse avoir ce genre de terrain."

Convaincants en première période puis laborieux en seconde, les Verts ont battu Evian-Thonon-Gaillard ce soir en match en retard de la 17ème journée de L1. Romain Hamouma a marqué en deux temps l'unique but de la rencontre à la 22ème minute de jeu. Comme le souligne Opta, il a d'ores et déjà claqué autant de buts en L1 cette saison que lors des deux précédentes cumulées (7).

Frédéric Piquionne (35 ans) a prolongé aujourd'hui son contrat d'une année avec les Portland Timbers. Lors de sa première saison aux States, l'ancien esclave stéphanois a claqué 7 pions et délivré 6 passes décisives toutes compétitions confondues. Mais il n'a marqué que 2 petits buts en MLS en 23 apparitions. Buteur le 11 novembre dernier en finale aller de la Conférence Ouest (défaite 4-2), il avait dû céder sa place sur blessure dès la 27ème minute au match retour, perdu 1-0.

Attaquant du FC Sète (DH), encore en lice en Coupe de France après avoir sorti deux clubs de National (Uzès et Carquefou), l'ancien réserviste stéphanois Julien Gensel (26 ans) commente le tirage au sort des 16èmes de finale sur le site Foot-Hérault.

 "C'est difficile de donner un avis, puisqu'on ne sait pas contre qui on va jouer ! (rires) On verra bien le résultat entre Jura Sud et Créteil. Quoi qu'il arrive, ça reste ouvert, on peut encore rêver d'un exploit. C'est important de recevoir devant notre public. On va essayer de continuer et d'atteindre ces huitièmes, ce serait merveilleux. Je suis quand même très déçu de ne pas jouer l'ASSE, qu'on aurait pu avoir à une boule près. Ça aurait été une belle histoire. Mais on essaiera de continuer l'aventure." 

Au classement des tirs cadrés dans la surface, les Verts sont lanterne rouge avec 42,7% selon l'agence de statistiques sportives Opta. Les Merlus (58,6%) sont les plus adroits à cet exercice devant les vilains (57,6%) et le QSG (55,7%).

Dans La Montagne, le président d'Yzeure Pascal Desamais révèle que l'ASSE lui a proposé de jouer le 16ème de finale de Coupe de France contre les vilains à Geoffroy-Guichard. "C'est tentant de jouer là-bas, on a un partrenariat avec Saint-Etienne. Ils ont envie de nous accueillir. On va réfléchir car c'est très tentant de jouer contre l'Olympique Lyonnais à Saint-Etienne. Je ne sais pas si ça va se faire car le stade est grand, on ne pourra pas le remplir. Mais c'est une piste à prendre au sérieux." Selon le quotidien auvergnat, le stade Gabriel-Montpied tient cependant la corde pour accueillir cette rencontre. C'est l'antre de Clermont Foot... un autre club partenaire de l'ASSE !

Dans Le Progrès du jour, Galette espère que son équipe va continuer cette année sur la lancée de 2013. Extraits.

"Mevlut a déclaré qu’il souhaitait finir dans les 5 premiers ? C’est un international, un joueur ambitieux. C’est bien que mes joueurs le soient. Bien évidemment que j’aimerais qu’on finisse dans les cinq premiers. Si on pouvait l’être deux fois d’affilée, ce serait une performance même si je précise que ce n’est pas un objectif que m’a défini ma direction (...) 2013 restera comme une grande cuvée. Il y a eu un trophée. C’est bien mais, comme le disait souvent ma maîtresse en CE2, il ne faut surtout pas s’endormir sur ses lauriers. Cette phrase est restée gravée en moi. On doit toujours vouloir progresser, repousser ses limites. (...) Si on a le bonheur de l’emporter contre Evian, on aura fait une très bonne première partie de saison. Mais si on n’y arrive pas, elle sera très bonne quand même. Nous sommes dans une situation qui sécurise, qui permet de travailler sans avoir la pression du résultat. On a ce privilège-là. Mais aujourd’hui, ce qui est important c’est de bien commencer l’année. On doit être concentré sur le jeu et non le résultat."

Ce soir avait lieu la première affiche des 8èmes de finale aller de la Coupe du Roi en Espagne entre le FC Valence et l'Atletico Madrid. Menés au score depuis la 72ème, les Valencians ont égalisé dans les toutes dernières secondes par l'intermédiaire de Helder Postiga, de la tête, servi grâce a un tir manqué de l'ancien grenoblois Feghouli. C'est le 4ème but de la saison pour l'ancien attaquant stéphanois, sous ses nouvelles couleurs.

De son coté, Guilavogui était titulaire pour la 2ème fois de la saison et a réalisé un bon match. En refaisant ses lacets, il est à l'origine de l'action la plus cocasse de la rencontre : la chute de l'arbitre !

D'après Le Progrès, le club de Plabennec penserait déjà à un report dans le cas où le club breton doit organiser la reception des Verts. Le match contre Cannes se jouant mardi 14 janvier alors que les 16èmes de finale se dérouleront les 21 et 22 janvier, soit moins d'une semaine après le match reporté de l'ASSE. Un délai insuffisant pour Plabennec pour préparer au mieux la rencontre (ou l'éventuel déplacement à Cannes). La demande officielle sera faite lorsque l'adversaire sera connu.

Le match pourrait donc se jouer le 28 ou 29 janvier. Connaitrons-nous encore une fois notre potentiel adversaire avant de jouer le match ?

Le temps sera (Jéremy) clément demain soir ! Ca tombe bien, Loïc Perrin et Benjamin Corgnet sont disponibles pour ce match en retard face à Evian. Ils se sont entrainés normalement ces derniers jours;. Brandao est lui aussi opérationnel et est bien revenu du Brésil ! On notera tout de même une surprise, la non-convocation de Yohan Mollo. Le match de Cannes n'ayant pas eu lieu, Fabien Lemoine, François Clerc (et aussi Kurt Zouma) sont toujours suspendus.

Gardiens de but :  16. Stéphane Ruffier, 30. Jessy Moulin.
Défenseurs :  26. Moustapha Bayal Sall, 5. Florentin Pogba, 13. Faouzi Ghoulam, 24. Loïc Perrin, 20. Jonathan Brison, 12. Jean-Pascal Mignot
Milieux de terrain : 10. Renaud Cohade, 8. Benjamin Corgnet, 6 Jérémy Clément, 31. Karl Madianga
Attaquants : 27. Franck Tabanou, 7. Max-Alain Gradel, 21. Romain Hamouma, 19. Mevlut Erding, 9. Brandao, 33. Allan Saint-Maximin

Entraînement / soins : Paul Baysse, Idriss Saadi, Ismaël Diomandé, Ibrahim Sissoko, Baptiste Valette, Pierre-Yves Polomat, Yohan Mollo

Du coté d'Evian, Pascal Dupraz a communiqué son groupe pour le déplacement à Sainté. On notera les retours de Cédric Barbosa et Nicolas Benezet qui seront bien du voyage.
Le groupe de l'ETG : Hansen, Laquait - Angoula, Cambon, Dja Djédjé, Mongongu, Mensah, Sabaly - Barbosa, Benezet, Boccara, Koné, Sorlin, Tié Bi, Wass - Bérigaud, Sougou, Ruben.

La rencontre entre Bordeaux et Sainté, comptant pour la 22ème journée, a été programmée le dimanche 26 janvier à 17h par la Ligue qu'on adule. Les verts restent sur un piètre 0-0 lors du dernier match à Bordeaux.

Jocelyn Gourvennec se félicite que son équipe ait rapidement plié son match de Coupe contre Bourg-Péronnas (2-0, score acquis dès la demi-heure de jeu sur un terrain à la limite du praticable) pour préparer au mieux la réception de Sainté ce samedi à 20H00.

"Compte tenu des conditions du terrain, on a fait le match parfait. On a été très pros, très sérieux, ce sont les ingrédients qu'il faut en 32ème quand une Ligue 1 joue chez une équipe de National ou de CFA. Un nouveau championnat démarre, on a fait une bonne première partie de saison, mais on a encore plein de choses à faire, plein de choses à prouver. Cela commence par Saint-Etienne chez nous. On est chez nous, on veut regagner chez nous. Ce sera difficile car c'est une excellente équipe qui est bien classée en haut de tableau et a beaucoup d'expérience. Il fallait battre Bourg-Péronnas pour préparer dans le calme et la sérénité le gros match qui nous attend. Est-ce que le fait que les Verts n'aient pas pu jouer en Coupe et vont jouer mercredi contre Evian va avoir un impact ? Je ne sais pas, on le saura samedi. On s'occupe de nous."

Galette fait son mea culpa dans la dernière édition de France Football.

"La Coupe de la Ligue, c'était le trophée tant attendu. Mais derrière j'avais briefé tout le monde : il fallait qu'on intègre les poules de l'Europa League. Je voulais qu'on vive cette aventure là, au risque de souffrir énormément en championnat. Mais la vivre pour apprendre plus vite. Notre élimination, ça a été une grande déception. Par la force des choses, je pense avoir commis des erreurs. Il faut essayer d'en faire le moins possible et surtout ne pas les renouveler. C'est l'expérience. J'aimerais qu'on revive la même chose l'été prochain et on fera différemment. Je ne tiendrais pas compte des tours préliminaires dans la préparation. Je voulais que l'équipe soit prête à ce moment-là, et derrière on a eu un contrecoup. On a trop fait jouer certains joueurs et on les a perdus. (...) Ce n'est pas anodin de perdre Josuha, un de nos meilleurs joueurs dans le cœur de jeu. Encore plus quand, à ce poste-là, tu as Jérémy, qui est en train de revenir, mais qui a fourni énormément d'efforts et subi le contrecoup. Ça, c'est pour moi ! J'aurais dû intégrer plus vite Ismaël Diomandé pour permettre à Jérémy de digérer les efforts fournis. C'est là où je dis : si c'était à refaire, je m'y prendrais autrement.

(...)

Je ne crois pas être colérique. J'apprends à me maîtriser, à ne pas trop laisser transparaître mes émotions. Je ne suis pas rancunier. J'accepte qu'on puisse faire des erreurs, car on n'est pas des machines. J'en fais et j'en ferai encore ! A chaque fois que je suis sorti de mes gonds, je n'ai pas été bon et mon message n'est pas bien passé, bien au contraire. J'étais par exemple intervenu à la mi-temps d'un Auxerre – Saint-Etienne. C'était le troisième match de la semaine. J'avais hurlé, je m'étais laissé emporter par la colère. C'était nul ! Cela aurait même pu être catastrophique ! Je m'en suis tout de suite excusé. Mais il m'arrive d'avoir des colères froides, à la mi-temps ou en fin d ematch. Là, ça me paraît plus normal. Mon dernier coup de gueule, c'était à Monaco, à la mi-temps. J'étais si déçu qu'on ne joue pas. Les joueurs ressentent ça aussi. Il n'y a rien de plus agaçant que d'être spectateur dans un match. Pourquoi l'est-on ? Il faut réagir.

(...)

"Quand tu prends une décision importante, il faut envisager les ricochets qu'il y a derrière. Et ça, c'est Gérard Gili qui me l'a enseigné quand j'étais son adjoint. On ne prend pas de décision sur une colère ou sur un match. Il faut en mesurer toutes les conséquences (...) Je veux repousser mes limites. Je ne suis en compétition qu'avec moi-même. Dans une recherche de progression, mais toujours avec une notion de plaisir. J'aime partager les émotions. Rien n'est facile, il faut être vigilant pour ne pas tomber dans la routine, ne pas croire que l'herbe est plus verte ailleurs. Il faut à la fois ne pas s'endormir, être exigeant envers soi-même, et ne pas voir des défauts partout parce que le risque, quand tu t'installes, c'est de ne plus voir que ça. Je fais tout pour combattre ça. (...) Mon souci permanent, c'est de progresser saison après saison. Pour ce qui est de la compétition, je tiens cette phrase d'Alain Perrin : "Qqui n'avance pas recule parce que les autres te passent devant."

Milieu de terrain de Plabennec, Pierre-Yves Bégot a confié sa réaction au Télégramme suite au tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe de France.

"Aller à Cannes, ça ne serait pas très drôle. On préfère jouer Saint-Etienne. Cela fait bizarre de ne pas connaître son adversaire. Mais oui, les Verts, ce serait génial ! En 1979, mon père avait affronté l'ASSE en 32ème de finale à Quimper devant 22.000 spectateurs. Mon père jouait à Saint-Pol-de-Léon et ils avaient rencontré les Verts de Piazza. Je crois qu'ils avaient perdu 5 à 0".

Sainté avait en effet battu sur ce score le Stade Léonard Kreisker grâce à un triplé de Bernard Lacombe réalisé en cinq minutes dès le premier quart d'heure de la rencontre !

Si les Ultras étaient persona non grata à la Bocca, qu'en sera-t-il chez les Bretons de Plabennec ? Nous le saurons si les Verts ont le bon goût de passer contre Cannes, le club finistérien étant le potentiel futur hôte de l'ASSE lors des 16èmes de finale de la Coupe de France qui se dérouleront les mardi 21 et mercredi 22 janvier. Lanterne rouge du groupe D de CFA, le Plab a souvent créé l'exploit en Coupe, épinglant notamment trois formations de L1 à son tableau de chasse : Nice puis Nancy en 2011, Reims l'an dernier.

De retour à l'Etrat hier, l'ancien réserviste stéphanois Cyrille Noyer (26 ans) s'est incliné 3-0 face à la très jeune équipe B de l'ASSE. Resté très proche de ses anciens coéquipiers Eric Bauthéac (Nice) et Julien Gensel (Sète), le milieu de terrain défensif dAndrézieux nous livre ses impressions sur les Verts. 

"On savait que cette équipe stéphanoise serait très jeune, d'autant plus que les joueurs qui étaient censés redescendre après le match de Coupe de France ont dû rester à Cannes suite au report du match. Avec plusieurs joueurs sacrés champions de France en U17 l'an dernier, les Verts m'ont fait une belle impression. Il y a de la qualité ! On a retrouve le jeu des Stéphanois, le jeu d'une bonne équipe d'un centre de formation. Ils ont produit du jeu, c''était propre techniquement. Jonathan Bamba nous a fait du mal, il a été très percutant. Il nous a souvent mis en difficulté. On a eu du mal à le prendre parce qu'il variait beaucoup son jeu. Il jouait ailier droit mais il rentrait souvent intérieur, il était assez chiant à marquer. J'ai bien aimé aussi la prestation du numéro 10, le capitaine Florian Milla. Je l'ai trouvé très propre. Techniquement il est à l'aise, il sait bien faire jouer les autres. J'ai trouvé que le numéro 9 Romain Spano était également intéressant. Il joue bien dos au jeu, il a une bonne protection de balle. La jeune charnière Nathan Dekoké - Clément Cabaton, c'était pas mal non plus ! Ils étaient présents et costauds dans les duels, notamment dans le domaine aérien. Je les ai trouvés un peu plus fébriles dans la relance mais c'est normal, ils sont encore très jeunes. Je sais que lorsqu'on débute en équipe réserve, on n'ose peut-être pas faire ce qu'on fait en U17 ou en U19. Collectivement, cette équipe stéphanoise très remaniée a montré de belles choses. Les petits jeunes ont fait leur boulot. Bien sûr, certains manquent encore un peu de coffre, il faut qu'ils fassent encore un peu de muscu. C'est logique, ils ne sont pas encore complètement étoffés. En tout cas, la formation stéphanoise a encore de beaux jours devant elle !"

Sur son compte Twitter, le DG d'Eurosport, Arnaud Simon, vient de confirmer que le match de Coupe de France Cannes-Sainté est bien décalé au mardi 14 janvier à 18h30 et sera diffusé sur Eurosport.

Le musée fait florès : depuis son ouverture le 21 décembre, le cap des 10.000 visiteurs a été franchi, ce qui donne une honorable moyenne de 714 visteurs par jours.

Après sa fracture au péroné en octobre dernier, Gonzalo Bergessio revient sur les terrains de la meilleure des manières. Titularisé à la pointe de l'attaque de Catane, Lavandina a ouvert le score de la tête dès la 24ème minute face à Bologne.

C'est le deuxième pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois, buteur le 19 octobre dernier à Cagliari. Les Siciliens se sont finalement imposés 2-0 cet après midi lots de la 18ème journée du championnat italien. S'ils restent derniers de la Serie A, ils reviennent à seulement deux points de leur adversaire du jour (Bologne est le premier non relégable).

Récemment transferé à Bergame, Yohan Benalouane était lui titulaire à San Siro face au Milan AC. Entreprenant sur le coté droit de la défense, il pensait avoir ouvert les core à la demi-heure de jeu mais son but a été refusé, à tort selon lui. L'ancien défenseur central de l'ASSE a été remplacé à la 74ème minute. Défaite 3-0, son équipe pointe à la 15ème place du classement.

Si les Verts ont regardé la pluie tomber tout le week end, Evian a pris l'eau à Furiani (défaite 0-1 à Bastia). Pas de quoi imaginer que nos adversaires seront fatigués mercredi tant l'équipe alignée par Dupraz hier avait tout d'une équipe bis : en effet, des cadres comme Wass (18 matchs), Mongongu (18 matchs), Sorlin (18 matchs), Sougou (16 matchs) et Berigaud (12 matchs) étaient sur le banc au coup d'envoi. Un choix qu'assume parfaitement Dupraz : "Je ne regrette pas d’avoir mis quelques joueurs sur le banc. On est un groupe. Ce qui est trop récurrent chez nous, c’est qu’on a trop de regrets après les matches"
Dans la bataille, les Haut-Savoyards ont perdu Erhet sur blessure. Sa présence mercredi dans le Chaudron reste incertaine.

Capitaine de l'équipe réserve, Maxence Chapuis est décidément poissard. S'il est s'est bien remis de ses blessures, le jeune milieu de terrain n'est pas épargné par ce coquin de sort ! Profitant des absences de François Clerc et Romain Hamouma, il était dans le groupe censé affronter Evian le 7 décembre mais la rencontre avait alors été reportée à cause du gel. Ce week-end, l'ancien finaliste de la Gambardella avait de grandes chances de faire ses débuts en pro contre les Cannois. Le terrain gorgé d'eau l'en a hélas empêché....

Lourdement sanctionné par les instances fédérales le 12 décembre dernier, Sélim Kayaci (18 ans) s'envole aujourd'hui pour la Turquie afin d'effectuer un essai d'une semaine à Elazigspor, ancien club de Pascal Feindouno évoluant en première division turque. S'il transforme l'essai, le latéral droit de l'ASSE croisera sur les terrains son ancien coéquipier stéphanois Kubilay Aktas, apparu à deux reprises depuis le début de saison sous les couleurs de Kasimpasa.

Comme l'atteste le tableau des cartons mis à jour par ozzy, le report du match prévu contre Cannes le week-end dernier a des conséquences dommageables : comme Kurt Zouma, François Clerc et Fabien Lemoine seront finalement suspendus contre l'ETG mercredi soir, tandis que Loïc Perrin (qui ne devait pas jouer samedi) reste sous la menace d'un carton. Heureusement que, selon les Cannois, ce report nous arrange, sinon on n'imagine même pas ce qui nous serait tombé sur la tête.

Qu'ils soient dirigeants, entraîneurs ou joueurs, les Cannois ont du mal à digérer le nouveau report de leur match contre Sainté, comme l'attestent leurs déclarations parues aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

Ziad Fakhri (président) : "Quand je vois le soleil qu’il fait, je pense qu’on aurait pu prendre notre mal en patience. À deux heures du coup d’envoi, les zones gorgées d’eau auraient pu s’estomper. Je crois qu’on aurait pu essayer au moins. Nous sommes encore les premiers pénalisés. Est-ce que les gros clubs sont avantagés ? Si c’était le cas, ce serait scandaleux. "

Xavier Nielsen (directeur général) : "L'arbitre est revenu à 15h00 mais j’ai l’impression que sa décision était déjà prise d’avance. J'espère qu'il n’a pas été influencé par Saint-Etienne qui ne voulait pas jouer ce match. Ils nous l’ont dit dimanche matin. Ils nous ont même menacés de ne pas venir du tout et de déclarer forfait."

Jean-Marc Pilorget (entraîneur): "Pour moi honnêtement, le terrain était jouable. Je ne sais pas s’il y a eu de la pression sur l’arbitre ou en dehors par d’autres voies. Simplement, il est très clair que dimanche matin, les Stéphanois n’avaient pas envie de jouer ce match. On l’a quand même un peu en travers de la gorge. J’ai entendu qu’on pourrait rejouer le 14 parce que l’ASSE était libre ce jour-là. Est-ce que, nous, on est libre ? Je ne sais pas." 

Philippe Cuervo (entraîneur adjoint) :  "Les Stéphanois ont essayé de mettre la pression, par peur d’avoir des blessés. C’est un peu con d’avoir attendu une journée pour ça, de voir des gens qui ont fait le déplacement pour rien, notre président venu du Sénégal. Pour nos joueurs, c’était le big match et on sait que l’ASSE va récupérer leur grosse armada. C’est frustrant, même si le 14 il y aura la télé." 

Anthony Beuve (gardien) : "On sait très bien que c’était jouable. Si ça n’avait pas été un club de l’élite, je suis persuadé que ça aurait joué. Cela nous donnait plus de chances effectivement mais je ne suis pas sûr que cela aurait mis en cause l’intégrité des Stéphanois. En tout cas, nous, on sera très remonté. On aura une motivation supplémentaire."

Mickaël Cériélo (défenseur) : "Le terrain était jouable. Mais on sait qu’ils veulent protéger les joueurs de L1. Les Stéphanois ont joué leur carte, ils ont réussi. On se dit que si cela avait été une autre équipe en face, le match aurait sans doute eu lieu. Cela nous donnera encore plus de hargne pour le 14."