Faouzi Ghoulam, qui retrouvera Josuha Guilavogui en quart de finale d'Europa League, est revenu sur ses vertes années dans l'émission "C'est son show" diffusée sur Canal Algérie. 

"A Saint-Etienne j'ai eu des hauts, beaucoup de bas. Ça a été enrichissant dans le sens où j'ai eu des moments très difficiles, même si sur le terrain ça s'est toujours plutôt bien passé.  En dehors, j'ai eu beaucoup de soucis extra-sportifs. A la fin ça s'est arrangé, tout s'est bien passé. J'en garderai de bons souvenirs, ça m'a permis de mûrir plus rapidement. Ça m'a permis d'engranger de l'expérience,  qui me permet aujourd'hui d'évoluer au très haut niveau. Je ne cesserai de dire merci à Saint-Etienne car ils m'ont sorti de rien, ils m'ont fait devenir ce que je suis aujourd'hui.  

Mais ma sélection en Algérie pour la CAN 2013 m'a posé beaucoup de soucis avec mon club. C'est un choix que j'ai fait et que j'ai assumé mais qui a eu de lourdes conséquences. L'équipe nationale m'a permis de m'ouvrir au peuple algérien et au monde international.  Ça m'a posé des problèmes avec mon club mais je ne regretterai jamais le choix que j'ai fait. Je l'assume toujours aujourd'hui.Christophe Galtier est mon premier entraîneur en professionnel, c'est avec lui que tout a commencé, il m'a donné ma chance. On n'a pas toujours été d'accord, je pense que les Algériens comprendront…

Le coach Abdel Bouhazama et Jérémie Janot m'ont beaucoup marqué à Sainté. Georges Mariez aussi, c'est la vraie touche affective. C'est l'éducateur que j'ai eu tout jeune à l'ASSE, je suis resté en contact avec lui. Je lui offre mes maillots chaque année. Je veux lui prouver qu'il a été important pour moi. J'ai été critiqué quand j'ai quitté Saint-Etienne, ça m'a chagriné parce que c'est mon club de cœur et la ville dont je suis issu. Et surtout c'est là où vivent mes parents. J'avais peur que ça puisse les affecter. Moi, mentalement et du fait de mon travail, j'étais prêt à partir." 

En conférence de presse aujourd'hui, René Girard a confirmé les absences dimanche de Martin, Béria, Frey, Sidibé et Mavuba et rapidement évoqué le Chaudron :

«On sait que c'est toujours bouillant à Geoffroy Guichard. Dans l'intensité et la ferveur, on peut assimiler cet ASSE-LOSC à un match de coupe d'Europe. Un gros match à venir contre l'ASSE, un prétendant aux cinq premières places.»

De son côté, toujours face à la presse, Romain Revelli qui a avoué passer ses diplômes d'entraîneur (tiens tiens ...) et remplaçait (provisoirement ... pour l'instant ?) Galette (opéré cette semaine des sinus) a confirmé que Diomandé et Baysse postulaient pour réintégrer le groupe.

Sacrés champions d'Afrique le 8 février dernier, Ismaël Diomandé et Max Gradel font partie des Éléphants sélectionnés pour jouer deux matches amicaux à Abidjan, le 26 mars contre l'Angola et le 29 mars contre la Guinée équatoriale.

Benjamin Pavard aura 19 ans dans 8 jours. Défenseur central de formation, il a pallié les absences de Beria et Sidibé dimanche contre Rennes (3-0) pour une première titularisation à domicile. Les deux latéraux seront toujours absents dimanche (14h) dans le Chaudron. Et Pavard pourrait bien bisser à Geoffroy. Une perspective qui l'enchante si on en croit son interview sur le site officiel Lillois.

"Cela dépend des choix du coach. Bien sûr, pouvoir fouler la pelouse de Geoffroy Guichard dimanche serait vraiment énorme ! D’autres jeunes du centre de formation n’arrêtent pas de me dire : « tu imagines si tu pouvais jouer là-bas ! » Le Chaudron, son public… ça doit vraiment être quelque chose, même si il faut aussi en faire abstraction et rester dans son match. Surtout que nous sommes sur une bonne lancée avec cette victoire à domicile 3-0. Il faut continuer sur cette dynamique."

Sans surprise aucune, la grosse Commission de la Ligue qu'on adule a décidé hier de "placer en instruction" le dossier du comportement des supporters messins le week-end dernier. On ne sait pas encore de combien de points de malus seront sanctionnés les lanceurs de briquets au championnat des tribunes.

Victime d'une luxation du coude gauche le 13 février dernier face au VAFC de Loris Néry et Anthony Le Tallec, Frédéric Piquionne fait son retour dans l'effectif cristolien ce soir pour défier le leader troyen. Avant ce match de la 29e journée de L2, l'ancien attaquant des Verts s'est confié au Parisien.

"Mon entraîneur Thierry Froger a répété que je manquais à l'équipe, peut-être parce qu'il sait l'aura que je peux avoir auprès des gars. Je les conseille beaucoup dans le vestaire afin qu'ils gagnent en efficacité. Je discute aussi souvent avec le coach, il a besoin d'avoir un relais d'expérience pour aider le club à aller plus haut. 

J'aspire à jouer le plus souvent et le plus longtemps possible. Plus je vais prendre de l'âge, plus je vais m'installer dans un rôle de joker de luxe. Ma mission, c'est de faire profiter l'équipe de mon expérience, de marquer des buts importants et de l'aider à prendre des points. Mais je vais avoir 37 ans, je ne peux pas rivaliser avec des gamins de 25 ans sur la durée, c'est impossible.

Je suis venu à Créteil pour essayer de gratter un, deux voire trois ans de carrière en plus. Mon objectif n'est pas de faire un bref passage, puis de partir ou d'arrêter. Je veux continuer l'aventure à Créteil. A 37 ans, je ne peux pas briguer un poste de titualire indiscutable, je ne représente plus l'avenir du club. Mais je suis le plus efficace des attaquants avec 7 buts marqués."

La Pravda publie aujourd'hui une enquête sur les salaires de la L1. La masse salariale de l'ASSE est de 30 M€, dont 27 M€ dédiés aux joueurs et au staff. Quatre garçons sont au maximum du salary cap (90 000 €) : Stéphane Ruffier, Loïc Perrin, Mevlut Erding et Ricky Van Wolfswinkel.

Le quotidien dévoile les salaires mensuels de plusieurs anciens Verts : Blaise Matuidi (750 000 €), Laurent Blanc (500 000 €), Dimitri Payet (350 000 €), Eric Bauthéac (60 000 €), Guirane N'Daw (40 000 €), Olivier Sorlin (40 000 €), Patrice Garande (40 000 €). Sans surprise, c'est Ibra qui touche le plus gros salaire de la L1 : 1 350 000 € par mois !

Les anciens Verts ont connu des fortunes diverses hier soir lors des huitièmes de finale retour de l'Europa League. 

Comme au match aller, Benoît Trémoulinas a battu Villarreal en délivrant une passe décisive.

Son prédécesseur au poste d'arrière gauche à Sainté s'est lui aussi qualifié sans trembler pour les quarts de finale. Vainqueur 3-1 à l'aller, Faouzi Ghoulam a été intraitable hier sur le terrain du Dinamo Moscou, tenu en échec 0-0.

A Guiseppe Meazza, le duel entre Josuha Guilavogui (Wolfsburg) et Fredy Guarin (Inter) a encore tourné à l'avantage du premier, vainqueur 2-1 et auteur d'un gros match dans l'entrejeu.

Forfait pour blessure, Kévin Mirallas a assisté impuissant à l'élimination d'Everton, écrasé 5-2 en Ukraine par le Dynamo Kiev.

Alors qu'elle avait fait match nul à l'aller sur le terrain de la Fiorentina, la Roma de Rudi Garcia et Claude Fichaux a été balayée 0-3 au stade olympique, la Viola ayant claqué ses trois pions lors des vingt premières minutes !

Tombeur des Verts, Dniepropetrovsk continue son petit bonhomme de chemin, s'étant qualifié après prolongation à Amsterdam face à l'Ajax (1-2, 1-0 à l'aller).

Dans la dernière édition du Luxemburger Wort, l'ancien vilain et actuel messin Florent Malouda revient sur la victoire des Verts à Saint-Syphorien. 

"Dans l'histoire du football, une telle série de 17 matches sans succès ne s'est pas produite souvent. Ici, c'est comme si on acceptait cette fatalité mais moi je ne l'accepte pas. Il y a une situation d'urgence et je trouve que nous sommes un peu trop tranquilles ! Là, j'ai l'impression que nous sommes tombés dans la routine. Tout au long de cette saison, on n'a pas appris de nos erreurs. On repart sur une page blanche à chaque partie mais cette irrégularité dans le contenu de notre match revient comme une fatalité. A la limité, on a fini par l'accepter. Nous avons rarement eu la possibilité d'appliquer un système de jeu. Nous ne possédons pas cette maturité tactique pour pouvoir appliquer un schéma pendant 90 minutes. Face à Saint-Etienne, j'ai changé trois fois de poste. Les Verts ont attendu que nous montrions de signes fébrilité pour nous punir."

Enfin remis des blessures qui ont perturbé sa saison et l'ont notamment empêché de jouer en Ligue des Champions, Alexandre Barthe (29 ans) a marqué hier de la tête contre son ancien club (Litex Lovech) le troisième but de l'écrasante victoire (5-0) de Ludogorets en quart de finale de Coupe de Bulgarie.

L'ancien défenseur central stéphanois avait déjà trouvé le chemin des filets cette saison, le 31 août contre Beroe lors de la 7e journée du championnat.

Interrogé par RFI, Max-Alain Gradel confirme sans ambiguïté :voilà un Vert qui-n'en-veut. Extraits.

"Le triomphe de la Côte d’Ivoire en Guinée équatoriale m’aide à faire encore mieux avec Saint-Etienne. Je suis revenu avec la mentalité que nous avions à la CAN. Grâce à la Côte d’Ivoire, je suis bien dans ma tête. Aujourd’hui, j’ai encore plus «faim» et je veux que Saint-Etienne en profite. Je veux gagner encore plus et j’essaye de le transmettre à mes coéquipiers.

Aujourd’hui je peux dire que j’ai franchi une étape dans ma carrière. Avec Saint-Etienne et avec les Eléphants. Chaque année, mon club m’a fait progresser et on a toujours terminé plus haut que l’année précédente.

On a une chance énorme de pouvoir gagner cette Coupe de France, on va tout donner. Il ne faut pas avoir de regrets. C’est la pire des choses. En championnat, il faut plutôt se focaliser sur la troisième place. C’est le meilleur calcul pour jouer l’Europe. On aurait tort de ne viser que la Ligue Europa. Il faut tout donner pour prendre un maximum de points lors des 9 derniers matches. Après on fera les comptes. Il ne faut pas faire le minimum.

On ne finit jamais de progresser comme on ne finit jamais d’apprendre. Sinon, cela voudrait dire que l’on serait par exemple premier du Championnat de France et que j’aurais fait le maximum. Mais on n’est pas premier et on a perdu des matches."

A la peine lors de ses précédentes prestations sous le maillot de l'Impact Montréal, l'ancien milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti (30 ans) a marqué la nuit dernière le premier but de la victoire (2-0) du champion canadien contre Alajuelense (Costa-Rica) en demi-finale aller de la Ligue des Champions de la CONCACAF.

Hélas, Dieu ne remplira pas de Bleu le Chaudron Vert. Didier Deschamps vient de communiquer la liste des joueurs appelés à défier le Brésil (26 mars au SDF) et le Danemark (29 mars à GG). Si Stéphane Ruffier en est, ainsi que les ex-Verts Benoît Trémoulinas, Kurt Zouma, Dimitri Payet et Blaise Matuidi, pas de trace hélas de Loïc Perrin !

On notera par ailleurs qu'il n'y a aucun Stéphanois non plus dans la liste des Espoirs communiquée ce même jour.

Jouant à l'apprenti fleuriste, Roland Romeyer a épiné des roses hier chez Dame Nature à la Talaudière en présence du Progrès.

"Les fleurs sont belles mais les vendeuses encore plus. Mignonne, allons voir si la rose... Petit, je gardais les vaches de mes grands-parents à Monistrol-sur-Loire et à la Chapelle d’Aurec. Mon père vendait des graines et des semences. Alors, la nature, ça me connaît ! Je suis un vrai pro, vous ne trouvez pas ?" 

Battu 3-1 dimanche dernier à l'Etrat, l'ancien milieu de terrain stéphanois Jean-Philippe Séchet a été démis de ses fonctions d'entraîneur de Raon L'Etape, lanterne rouge du groupe B de CFA. Selon le site Foot88, le triumvirat présidentiel du club vosgien a cédé à la pression des joueurs.

Selon la dernière édition du Parisien, la FFF recevra la direction du QSG le 26 mars afin d'étudier sa demande de report de la demi-finale de Coupe de France contre Saint-Etienne programmée le 8 avril à 21h00. Après un refus vendredi dernier, la Fédé a finalement décidé de reconsidérer la sollicitation du patron de Laurent Blanc, Blaise Matuidi et Zoumana Camara. Le quotidien précise que les champions de France ont obtenu de l'ASSE et de la LFP un accord de principe pour faire jouer cette rencontre le 28 ou le 29 avril. Cela nécessiterait la reprogrammation de QSG-Metz, déjà reporté en raison de la finale de la Coupe de la Ligue, au mois de mai.

Paulao, qui a rejoint l'Atlético San Luis il y a deux mois, a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs dimanche dernier contre les Mineros de Zacatecas. Vainqueur 4-0, l'ancien défenseur stéphanois est désormais deuxième de D2 mexicaine, à deux points du leader Mérida.

Redevenu décisif, Romain Hamouma commente son regain de forme dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Toute l’année notre attaque a été critiquée. Si c’était facile de mettre des buts, ça se saurait. Dans le football, c’est ce qui est le plus difficile. J’ai longtemps joué avec une déchirure au mollet. Quand on revient, on essaie toujours de faire la décision car on sent que l’équipe a besoin de nous et c’est là qu’on ne fait peut-être pas les bons choix. Attaquant est un poste difficile. On doit défendre et attaquer. Quand on n’est pas à 100 % de ses moyens, c’est compliqué.

Lorsqu’on est bien physiquement, ça se ressent sur notre jeu. On n’a jamais fait de match où il n’y avait pas d’action. Par contre, on a parfois manqué de justesse, parfois manqué aussi le dernier geste. Mais on a toujours gardé espoir. Max se sent super bien cette année. Il est très important pour nous. C’est quelqu’un qui ne compte pas ses efforts. On se cherche pour se trouver. On dézone, on crée des situations. Je suis content aussi pour Mev. Ce but à Metz va lui faire du bien."

Ancien sélectionneur de la Guinée de Pascal Feindouno et de la RDC de Hérita Ilunga, Patrice Neveu évoque la ferveur stéphanoise dans un entretien accordé à RFI.

"L'Afrique, c’est vraiment un continent auquel je suis très attaché. J’y retrouve beaucoup de valeurs qui ont disparu en France. La simplicité, le partage, la joie de vivre, mais aussi ces rassemblements lors des matchs internationaux qui sont une grande fête. Aujourd’hui, en France, je vois plus de morosité. Peut-être est-ce lié au climat qui entoure le football. J’aime cette liberté dans le foot africain ainsi que ce potentiel énorme. Lorsque tu atteins des résultats avec ton équipe, tu vis des émotions particulières. Je souhaite en revivre d’autres. Depuis mon passage en tant que joueur dans les années 70 et jusqu’en 88, le foot français a muté dans son ensemble, tant au niveau du comportement des joueurs mais aussi des spectateurs. Certes, les gens assistent à de grands matchs, mais il y a beaucoup moins de fraternité et cet esprit particulier autour des équipes. Il reste encore des clubs de ce type, comme Saint-Etienne ou Lens, mais on ne vit plus les grandes ambiances d’autrefois."

Milieu de terrain capverdien né en 1997 et passé par le Benfica, Erin Pinheiro a participé aujourd'hui à la séance d'entraînement des pros. On peut le voir au fond de cette photo publiée sur le site officiel. Arrivé cette saison à l'ASSE et s'entraînant habituellement avec le groupe Excellence, il n'a pas encore joué en match officiel mais devrait être qualifié à sa majorité.

Lanterne rouge il y a dix jours, l'équipé réserve de l'ASSE est ce soir antépénultième avec le même nombre de points (42) que le FC Metz, premier non relégable.

Après avoir battu Raon L'Etape dimanche dernier, les jeunes Verts ont tenu en échec Fleury-Mérogis cet après-midi à l'Etrat en match en retard de la 16e journée. Invaincus depuis le 18 octobre, les Floriacumois ont ouvert le score à la 43e minute. Les Verts ont égalisé à la 58e sur un péno obtenu par Dylan Saint-Louis et transformé par Arsène Elogo.

La compo : Kacou ; Massimi, Chapuis, Cabaton, Durieu - Suljic, Mellot, Elogo (Souici, 83'), Saint-Maximin, Saint-Louis, Bamba (Valente, 78').

La réaction de Thierry Oleksiak : "On est un peu déçu par le résultat, dans notre situation on aurait bien sûr aimé prendre les quatre points. Mais vu le scénario du match et le type d'adversité, on peut trouver ça encourageant. Face à ces équipes athlétiques et expérimentées, très solides défensivement et qui ont toujours un ou deux joueurs devant qui posent des problèmes, je trouve qu'on est en progrès. On rivalise de mieux en mieux. On ne peut pas rester bloqués que sur les résulatas même si c'est important. Cela a pris un petit peu de temps mais dans le contenu de nos matches j'ai le sentiment que nos jeunes comemncent à monter un tout petit peu. On est à luette pour le maintien. On a encore la tête sous l'eau car on est toujours relégable mais on a des matches devant nous pour se sortir de cette situation délicate. Je suis combatif, les joueurs aussi."

Malgré l'absence de 9 joueurs, Lille, avec de la réussite, a collé une petite fessée à Rennes ce week end (3-0).

Cette 3ème victoire consécutive a de quoi rassurer Girard, d'autant que son infirmerie se vide petit à petit.

En effet, absents pour blessure contre Rennes, le milieu Delaplace (17 matchs cette saison, 2 buts) et l'attaquant Koubemba (6 matchs) ont repris l'entraînement collectif et devraient être de la partie dimanche (14h).

De même, Lopes (17 matchs, 3 buts), suspendu le week end dernier, sera de retour.

De son côté, Mavuba (23 matchs, 1 but), l'emblématique capitaine, poursuit un travail aménagé et reste incertain et Sidibé (17 matchs, 1 but) suspendu, Soumaoro (1 match) Beria (17 matchs), Martin (6 matchs) et Frey (15 matchs, 2 buts) blessés ne visiteront pas le Chaudron.

A la trève, les Verts affichaient une solidité impressionnante, qui devait autant au goût pour le combat des milieux (Clément, Cohade, Lemoine) qu'à la stabilité de sa défense (Tabanou, Perrin, Sall, Théophile Catherine).
Résultat, 12 buts encaissés en 19 journées (soit 0,63 par match), meilleure défense de Ligue 1. Et un hermetisme qui compensait les difficultés de notre secteur offensif (22 buts à la trève en 19 journées, soit 1,16 but marqué en moyenne).

10 journées plus tard, après un terrible passage à vide (7 journées sans victoire), les Verts viennent d'empocher 6pts contre Lorient et Metz et ils restent accrochés au Top 5. Mais cette (relative) stabilité masque une nette inversion de nos courbes de stats :
Sur ces 10 journées, les Verts ont déja encaissé 12 buts (1,2 par match), soit autant que durant la première partie de championnat. Fragilisée par les nombreuses blessures (Pogba, Sall, Baysse en particulier, mais aussi Cohade au milieu), les Verts ont souvent flanché (3 pions encaissés contre Lens, 2 contre Marseille ou à Metz...).

En revanche, sans que ce soit encore spectaculaire, il semblerait qu'offensivement, ça frémisse un peu : 13 buts marqués en 10 journées soit 1,3 par match, l'embellie est légère mais perceptible. Et les 4 derniers matchs (8 buts marqués, tous par des attaquants !) nous font croire qu'elle sera durable.

Alors pour peu qu'enfin le secteur défensif se remplume, que Baysse, Diomandé puis Sall reviennent aux affaires, on a le droit d'espérer comme Galette en conférence de presse que les Verts nous offriront un sprint final équivalent à la saison dernière...

La Pravda du jour publie une interview de l'ancien goleador stéphanois Hervé Revelli, chargé de mission, accueil et orientation des demandeurs d'emploi à la ville de Saint-Etienne depuis le début de l'année. Extraits.

"Avant, je me réveillais en me disant : combien tu vas marquer de buts aujourd'hui ? Désormais je me dis : combien de gens tu vas arriver à placer ? Les candidats sont un peu intimidés quand ils me voient. Je les mets vite à l'aise en leur disant que ce n'est pas le footballeur qui se trouve en face d'eux, mais celui qui va les aider. Je teste les mecs, des handicapés comme d'anciens taulards, et leur fais comprendre que j'engage mon nom et ma réputation pour eux. Une fois l'examen de passage réussi, je les présente à leur nouvel employeur avec le sentiment d'avoir marqué un but. A part un peu de golf, je me vois mal aller à la pêche, jouer aux boules et aux cartes. Je n'allais pas passer mes journées devant la télé ! Je suis d'une famille de mineurs. dans notre village de Mimet, tout le monde s'entraidait. Les Stéphanois nous ont fait bien vivre. Si je peux encore un peu les aider, je le fais. "

Sur pénalty, Bakary Sako a marqué hier soir le premier but de la victoire (3-0) des Wolves contre les Hiboux de Sheffield Wesneday. A huit journéed de la fin du championnat, Wolverhampton ne compte plus que trois points de retard sur la sixième et dernière place qualificative pour les play-offs d'accession en Premier League. Ayant claqué douze pions depuis le début de saison, l'ancien ailier gauche stéphanois a déjà égalé son record personnel de la saison dernière.

Dans sa dernière édition (à paraître demain), l'autoproclamée bible du football s'est amusée à faire le classement de la L1 par mi-temps.

Si les matches s'arrêtaient à la pause, l'ASSE ne serait que 11e avec 37 points et le QSG serait leader avec 6 points d'avance sur les vilains.

Si les matches commençaient après la pause, l'ASSE serait 3e avec 50 points derrière les banlieusards (61 points) et le QSG (52 points).

Emboitant tardivement le pas de son entraîneur, Bernard Caïazzo milite pour les matches le lundi dans la dernière édition de France Football.

"Jean-Michel Aulas a dit lui-même que l’Europe lui avait coûté des points en championnat. Nous en sommes à 43 matches. A un moment donné, ça se paye. Fut un temps, Monaco n’avait plus ses arrières centraux. Lille a eu des blessés, nous aussi, et j’ai peur que Guingamp en ait. Nous avions pris le chemin de l’Europe le 25 août. Guingamp le 20 septembre. Conclusion : plus vite on rentre et plus vite on a des blessés. C’est une aberration de jouer le jeudi puis le dimanche.

Jamais un club français ne fera carrière en Ligue Europa en jouant le jeudi, puis le dimanche en Championnat. Et c’est une énorme différence physiologique que de jouer à 17 heures et non à 14 heures. Il faudrait faire en sorte que le club qui a disputé son match européen à l’extérieur rejoue ensuite le lundi soir. Je suis certain que nos résultats s’en ressentiraient et que la France gratterait encore des points à l’indice UEFA. Les Italiens, les Espagnols et les Anglais le font. Pourquoi pas nous ?

Même si un trophée, c'est important, aujourd'hui le meilleur moyen de nous conduire à l'Europe, c'est le championnat. On a plus de chances de faire quatrième, cinquième ou sixième. Bien des clubs aimeraient être dans notre position, encore en vie en championnat et en coupe. C'est passionnant à vivre. Il faut rester vivant le plus longtemps possible en championnat. Le pire serait de ne plus rien avoir à jouer dès la fin mars." 

Déplorant que le but marqué par l'OM contre les vilains n'ait pas été validé par l'arbitre avant-hier soir, Nanard réclame la vidéo aujourd'hui dans La Provence.

"On est obligé de se poser une question. Quand, dans un stade, 60 000 personnes ont un téléphone portable et donc, des images, comment peut-on continuer à accepter que les seuls à ne rien avoir soient les quatre arbitres ? Avec les nouvelles technologies, le spectateur sait tout de suite ce qui s'est passé. Et je ne parle même pas des téléspectateurs... C'est comme si aux Jeux Olympiques, on jugeait le 100 m à l'oeil nu ! 

Ça donne une image catastrophique de notre arbitrage ! Quand les gens de l'UEFA et de la FIFA voient ça, que pensent-ils ? Que les Français sont nuls ! C'est un sommet du championnat et le résultat est faussé. On arrive à la phase où le titre de champion, comme la relégation, sont des questions de chance ou de malchance arbitrales. On ne peut plus continuer comme ça dans un football qui va encore aller de plus en plus vite."

Selon la dernière édition du Parisien, le QSG a contacté hier l'ASSE en vue de reporter la demi-finale de la Coupe de France programmée le mercredi 8 avril à 21h00. Le club de Laurent Blanc, Blaise Matuidi et Zoumana Camara a également sollicité la LFP et son président Frédéric Thiriez.

Le quotidien précise que les trois parties travaillent sur un report au 28 ou au 29 avril mais à ces dates doit normalement se tenir le QSG-Metz décalé en raison de la finale de la Coupe de la Ligue. Pour intercaler la demi-finale de Coupe de France, la LFP étudie un nouveau décalage, au mois de mai, pour ce match de la 32e journée de L1. Ce serait au plus tard le 19-20, si le QSG dispute la demi-finale de la Ligue des Champions.

Le David Fairclough des Verts s'exprime aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Tous les remplaçants ne veulent pas être sur le banc. Moi, quand je rentre, mon intention directement c’est de faire la différence. Je ne vais pas attendre plusieurs minutes pour me mettre dans le bain. J’ai déjà un coach qui a un très gros mental. Avec lui, tu es obligé d’être concerné d’entrée. Quand il est de mon côté, je ne fais que l’entendre. Mais bon, je le remercie. Il me donne énormément de forces.

Si je suis nul, je le dis. Si je dis que je retrouve mes sensations c’est que c’est vrai. Je ne suis pas un menteur, un mec qui fait du pipeau. Depuis décembre, j’ai vraiment senti un déclic dans mon jeu. Désormais, j’ai envie d’accentuer mes appels, d’aller en direction du but. Cela peut me réussir comme ne pas me réussir mais je sais au moins qu’il faut que j’ose et que je tente la course. En ce moment, je suis récompensé. Mon ambition, c’est d’amener l’équipe le plus haut possible."