Alors que Moustapha Bayal Sall parrraine ce week-end pascal le tournoi international U19 de Saint-Joseph, Fabien Lemoine explique dans La Chronique Républicaine pourquoi il sera le parrain des stages organisés par "Fougères football academy" cet été du 13 juillet au 7 août. Le milieu de terrain des Verts en profite pour évoquer la passionnante fin de saison de l'ASSE.

"Je connais Guillaume, l'organisateur, depuis quelque temps puisque nous travaillions déjà ensemble sur d’autres projets. Lorsqu’il m’a proposé et présenté le contenu et les valeurs portées par le projet, l’idée de m’y associer est apparue comme une évidence. Originaire du pays de Fougères, c’est même un honneur d’en être le parrain et de voir ces stages prendre place dans la ville où je suis né. L’accent sera porté à la fois sur la politesse, le respect, la discipline, l’esprit d’équipe et le fair-play. Le football est un jeu mais c’est d’abord vivre avec la passion. Côté encadrement, il sera aussi important d’être à l’écoute et de répondre aux attentes des jeunes.

Actuellement je me concentre sur mes objectifs de fin de saison avec mon club de Saint-Etienne. Comme chaque année, on va connaître une fin de saison intéressante à jouer avec un double objectif. Tout d’abord en championnat, où on va tout faire pour aller chercher les trois premiers même si cela apparaît difficile. On attaque fort la reprise avec une semaine en mode ’’Ligue des Champions’’, déplacement ce vendredi 3 avril à Monaco, puis la demi-finale de Coupe de France mercredi à Paris. On regrette juste d’avoir à nous déplacer au Parc des Princes et de priver notre public de cette demi-finale à domicile."

La grosse commission a sévi : le caniche Rony Lopes et la violette Dragos Grigore ont hier écopé de deux matches fermes pour leurs interventions dangereuses sur d'innocents Verts qui passaient par là. Effet boomerang indésirable : le défenseur toulousain (25 titularisations) manquera aux siens contre la bande à Loulou le 12 avril prochain.

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien esclave stéphanois Frédéric Piquionne évoque le choc qui opposera ce soir deux de ses anciens clubs qu'il affectionne. 

"Je suis l'un des rares joueurs à avoir marqué à Louis-II avec Monaco et l'ASSE. Avec les Verts, j'ai marqué le but de la victoire en 2006. Il ne restait pas très longtemps à jouer, je m'en souviens. Je ne garde que de très souvenirs de mon passage à Sainté, c'était mes meilleures années. J'ai vraiment aimé tout ce qu'il y avait autour du club : la ferveur, l'institution, l'entraîneur, le groupe de qualité, c'était vraiment les années où j'ai le plus progressé.

Quand j'ai quitté Saint-Etienne, à la base, je voulais aller à Lyon pour franchir un pallier. Mais j'ai atterri à Monaco. Je n'ai pas tellement perdu au change car l'ASM est un grand club français même si je suis arrivé fin janvier 2007 sur le Rocher, le club était en position de relégable. Mais je ne vais pas me plaindre car j'ai été appelé en équipe de France trois mois plus tard.

Passer de Sainté à Monaco, c'est un fossé ! On connaît Saint-Etienne, énormément de supporters, de la ferveur. Et à l'inverse, Monaco où il y a peu de gens à domicile, moins de folie autour du club. Mais avec l'ASM, quand on se déplaçait, il y avait des supporters monégasques et ça, on s'en rendait compte. Lors des matches face à Saint-Etienne au stade Louis-II, le parcage visiteur fait souvent plus de bruits que le stade entier. Mais on est tellement dans notre match que l'on n'y fait pas attention. On est dans une bulle.

Saint-Etienne est très porté vers l'avant, avec un jeu offensif. Monaco, à l'inverse, défend très bien, prend peu de buts, mais j'espère voir des buts quand même. Les deux équipes ont besoin de gagner pour mettre la pression sur le trio de tête. Léger avantage pour Monaco qui joue à domicile. Les Monégasques ont mis du temps à se régler mais maintenant ils sont incroyables. Leur remontée en championnat est fantastique."

C'est l'expression employée hier en conférence de presse par Christophe Galtier, convaincu que les Verts feront un exploit au Parc en demi-finale de Coupe de France.

"Si on avait le bonheur de l’emporter à Monaco, ce serait une façon de bien démarrer notre sprint. C’est pour ça qu’il faut y aller avec l’envie de vouloir gagner. Cela nous permettrait de regarder les autres matchs du week-end avec beaucoup de plaisir et sans pression. La trêve internationale a permis de récupérer et de préparer au mieux les dix matchs qui nous attendent. On est programmé pour ça. On a bien fini les deux dernières saisons. Il faut se servir de ce qui a été fait dans le passé pour être le plus performant possible.

Il faut gagner vendredi pour se qualifier mercredi. On va affronter deux quart-de- finalistes de Champion’s League, c’est magnifique. Vous avez peut-être du mal à me croire mais il ne peut pas y avoir de choix. Si on était décroché en dixième position, avec aucune chance d’être européen, il est évident qu’il y aurait eu une priorité, claire, nette et précise. De ma part, de la part de la direction et même des joueurs. Cela aurait été naturel. Mais là, on est cinquième, à un point de Monaco." 

Les dix derniers matches de la saison :

03/04/2015 : Monaco-ASSE 

08/04/2015 : QSG-ASSE

12/04/2015 : ASSE-FCNA

19/04/2015 : OL-ASSE

25/04/2015 : ASSE-MHSC

02/05/2015 : Bastia-ASSE

09/05/2015 : ASSE-Nice

16/05/2015 : ETG-ASSE

24/05/2015 : ASSE-EAG

31/05/2015 : finale de Coupe de France 

Dans un long entretien à paraître après-demain dans La Pravda Mag, Christophe Galtier évoque son métier d'entraîneur, son avenir et sa haine de la défaite. Extraits.

"S’il y a quelque chose qui me bouffe la vie dans ce métier-là, c’est que même quand tu dors, tu travailles ! On a le sommeil léger. L’entraîneur est un hyperactif. Il doit toujours essayer d’avoir un ou deux coups d’avance. Les meilleurs ont deux, trois coups d’avance. Toujours dans l’anticipation, toujours en éveil ! Et on en oublie tout ce qu’il y a autour. De manière incroyable. Ça fait même mal quand on y pense. On en oublie la famille, on ne voit pas vieillir ses parents, on ne voit pas grandir ses enfants. C’est une passion, on est complètement intoxiqué. 

Souvent, tu as tendance à broyer du noir : « Je suis pas terrible, je n’y arrive pas... » Et puis tu te compares. Quand je me regarde, je m’inquiète, mais quand je me compare, je me rassure. Ce n’est pas être prétentieux. Tu constates que les autres, quand ils ont tes problèmes, ne font pas forcément aussi bien. Dimanche dernier, à Geoffroy-Guichard, il y avait cinq joueurs qui ont été internationaux pour la première fois sous le maillot vert ! Là, je ne sais pas si c’est de la fierté, mais je me dis : « On a bien bossé, on est dans le vrai. »

On m’a que cette saison, au niveau du jeu, c'est moins clinquant que les deux dernières saisons et je me suis vachement inquiété. Puis j’ai comparé. Est-ce qu’on peut être comme en 2013, où on gagne la Coupe de la Ligue, ou bien l’an passé, où on gagne vingt matches de Championnat en jouant une fois par semaine ? Est-ce que nous, à l’ASSE, on peut être flamboyant, pétillant, en jouant 53, 54 matches dans la saison ? La réponse est non. Cette saison, c’est non. Quand tu joues tous les trois jours, la place n’est pas au travail mais à la récupération, et Saint-Étienne ne peut pas être pétillant et flamboyant comme il a pu l’être les saisons précédentes. C’est comme ça.

Maintenant, on doit réfléchir à comment on peut être mieux encore dans la constance, dans le jeu. Ce qui est sûr, c’est que la dernière fois que Saint-Étienne a disputé autant de matches, on a joué le maintien lors de la dernière journée de Championnat ! Là, avec nos moyens, vingt joueurs de champ dont un gamin de 18 ans, on est la deuxième défense du Championnat, on est à la lutte pour les places européennes et on a une demi-finale de Coupe de France à jouer ! Je suis convaincu qu’on a les moyens d’éliminer Paris, d’autant plus que personne ne nous voit gagner 

Notre parcours en Coupe d'Europe, ce n’est pas un échec. Moi je regrette surtout qu’il n’y ait pas eu de victoire. Quand on se qualifie pour la phase de poules, je sais qu’on va grandir encore. Et cette expérience nous a servi à aborder certains matches ensuite. Oui, au détriment du pétillant. En se disant : « Il faut gagner sans brûler toutes les cartouches. D'où un coching moins audacieux cette saison, d’où aussi la modification fréquente de mon onze de départ. C’est peut-être aussi pour ça qu’on est arrivés à 36 points à la trêve. J’ose espérer qu’on aura le bonheur de revivre l’Europe pour se servir de tout ça. Tout n’est pas à jeter et il y a d’autres choses à amener.

Avec ce groupe, on n’aura pas plus ! On est au maximum de ce que l’on peut faire sur le plan financier. Mais ça, je l’intègre et je le respecte. Mais on a d’autres atouts ! C’est ce que représente ce club, Geoffroy-Guichard, les supporters. L’atout, c’est aussi de dire à un joueur : « Tiens, en venant chez nous, tu as peut-être plus de chances de porter le maillot tricolore. » Ce sont des arguments que nous avons le droit de faire valoir. En restant à Saint-Étienne, je sais vers quoi on va aller. La saison dernière, après la quatrième place, j’avais la crainte de faire la saison de trop. Et puis, je me suis dit : « Si on pouvait vivre l’aventure européenne, c’est bien dans le Chaudron qu’il faut la vivre ! » Il manquait aussi un derby gagné à domicile et il n’y a pas eu de projets intéressants dans ce que l’on a pu me proposer l’an dernier.

J’ai rendez-vous avec mes dirigeants au mois de mai. Je leur ai demandé qu’on ne parle pas d’avenir jusqu’au mois de mai. Mais ce qui est sûr, c’est que je travaille sur la saison prochaine. A Saint-Etienne. Parce que c’est comme ça. Je ne sais pas ce que va être mon avenir. Mais si je ne fais pas cela, ma saison est finie ! On fera le point en mai.Je sais que je suis un privilégié. Un, parce que j’ai des dirigeants qui veulent me conserver et deux, je suis dans un club qui donne envie à tout le monde. Ça, je l’intègre. Sans rêver, où puis-je trouver mieux qu’à l’AS Saint-Étienne ? Le tour est vite fait sur le plan national. Après, j’ai toujours dit que le Championnat anglais, que j’ai côtoyé sept mois, était celui qui m’interpellait le plus.

On m'envoie à Marseille ? C’est le raccourci classique mais dans le football, il n’y a rien de logique. Cela dit, quand tu as connu ce que j’ai connu avec ce club, dire que « non ça ne me plairait pas de revenir à Marseille en tant qu’entraîneur principal », ce serait mentir. Mais ce n’est ni un objectif ni une fin en soi. Je peux aussi rester à Saint-Étienne et prendre autant de plaisir avec moins de moyens, en sachant qu’on ne sera pas champion de France mais en me disant : « Et si on allait un peu plus loin en Europa League, si un jour on pouvait être dans les trois premiers et entendre la musique magique ? » Je suis capable de dire ça parce que ce n’est pas rêver. Ça, ça peut être accessible !

Ce qui a beaucoup changé chez moi, c’est que je mets de plus en plus de temps à digérer les défaites. Oui, elles font mal aujourd’hui. Et je sais pourquoi. Je me suis imposé, j’ai imposé aux gens avec qui je travaille, mois après mois, une exigence incroyable pour atteindre des objectifs. Rien n’a été laissé au hasard. Je pleure après certaines défaites, je vomis ! Quatre minutes après la finale de la Coupe de la Ligue il y a deux ans, une personne m’a dit : « Maintenant, tu es un entraîneur qui a gagné. » Je n’ai pas mesuré sur le moment, mais maintenant si. La victoire change tout. Et ce premier grand rendez-vous de ma petite carrière, c’était important de le gagner."

En l'absence de Max Gradel (suspendu) et Romain Hamouma (blessé), Galette a retenu Allan Saint-Maximin et Jonathan Bamba dans le groupe stéphanois qui défiera Monaco demain soir à Louis-II en match d'ouverture de la 31e journée de L1.

Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Baysse, Tabanou, Brison - N'Guemo, Lemoine, Diomandé, Corgnet - Monnet-Paquet, Bamba, Erding, Van Wolfswinkel, Mollo, Saint-Maximin.

S'ils ont le plus grand nombre de clean sheets à l'extérieur depuis le début de saison (7), les Verts n'auront pas la partie facile demain soir sur le Rocher si l'on se fie aux stats dévoilées aujourd'hui par Opta.

- Malgré son match en retard (contre Montpellier le 7 avril prochain), Monaco a récolté plus de points que n’importe quelle autre équipe en L1 depuis le mois de décembre (33 points en 14 matches).

- L'ASM a remporté 10 de ses 14 derniers matches de L1, pour 3 nuls et 1 défaite. Il n’a encaissé que 3 buts lors de ces 14 matches.

- Monaco est invaincu lors de ses 10 derniers matches à domicile en Ligue 1 (5 victoires, 5 nuls), seul le QSG est sur une meilleure série (16). Il faut remonter au 27 septembre dernier pour voir les Monégasques s’incliner sur leurs terres (0-1 contre Nice).

- Le club de la Principauté n’a perdu que 3 de ses 33 matches de L1 à domicile depuis son retour en L1 la saison dernière: contre Valenciennes en 2013/14, contre Lorient et Nice cette saison.

- Sainté n'a gagné qu'un seul de ses 6 matches face à l'actuel Top 5 de Ligue 1 cette saison (2 nuls, 3 défaites), c'était contre les vilains (3-0) le 30 novembre dernier.

- Monaco a gardé sa cage inviolée lors de ses 7 derniers matches à domicile en Ligue 1, meilleure série en cours et plus longue invincibilité de l’ASM à Louis-II depuis 1996/97. 

Invité dans l'édition Junior de So Foot à évoquer ses premières fois, notre latéral gauche prêté à Laval Pierre Yves Polomat (8 titularisations sur les 8 dernières journées) évoque ses errements de jeunesse, précisant ainsi que son premier maillot était "celui de l'OM".

"J'étais ramasseur de balle au stade Vélodrome, et à la fin du match, Stéphane M'Bia m'avait offert son maillot. Je me suis ensuite dit que je rêverais de jouer dans un tel stade".

Viré du centre de formation de l'OM à cause de son comportement, Polo a pu revenir dans le droit chemin ("j'ai eu la chance de rebondir à l'AS Saint-Etienne") où il a connu ce qui reste son plus grand souvenir de footballeur ("avoir disputé la finale de la Coupe Gambardella avec l'AS Saint-Etienne et y avoir marqué") et sa plus grande fierté ("mon premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne").

Premières difficultés à Marseille avant de rebondir à Sainté, premières difficultés en pro avant de rebondir en cette fin de saison en Mayenne, le parcours de Polomat n'est pas linéaire, mais l'homme semble avoir l'art du sursaut.

Et s'il revenait à Geoffroy pour enfin s'y imposer cet été ?

Dans un entretien accordé à RFI, Gervinho espère que le petit poulet d'Abidjan obtiendra l'une des récompenses individuelles les plus prisées du football africain.

"Je ne suis jamais surpris par les performances d’un joueur que je connais. Max Gradel est performant en championnat de France et il apporte aussi ses qualités à la sélection. Quand j’ai été suspendu, il a su apporter offensivement et défensivement à l’équipe. Je suis content pour lui. Il a connu quelques difficultés à Saint-Etienne. Mais il revient bien maintenant. J’espère qu’il aura le Prix Marc-Vivien Foé. Même s’il a un concurrent avec André Ayew qui fait une bonne saison."

Pour rappel, le protégé de Rudi Garcia au LOSC puis à la Roma a remporté à deux reprises ce prix du meilleur joueur africain de L1. Troisième en 2012, Aubame avait soulevé ce trophée l'année suivante. 

Ravis d'avoir refoulé la pelouse du Chaudron dimanche dernier avec l'équipe de France, Josuha Guilavogui et Kurt Zouma ont confié leurs impressions au Progrès à l'issue de leur victoire contre le Danemark. 

"J’avais quitté l'ASSE sur une blessure. Dimanche, il y avait beaucoup d’émotions et même un peu de nostalgie. C’était quelque chose d’assez fort. C’est d’abord une fierté pour Saint-Etienne. On est une bande de potes même en dehors du terrain. On a toujours gardé le contact. J’ai vu le dernier match des Verts. Je suis content pour Max. Il a mis un doublé. C’est mon ami" déclare le milieu de terrain de Wolfsbourg. "Sainté, ce sont d’abord des valeurs. Que ce soit Roland Romeyer ou Bernard Caïazzo, ils ont toujours mis l’accent là-dessus. Peut-être qu’à la base, on avait un peu moins de qualités que les Lyonnais. Mais, c’est normal. La ville de Lyon est plus grande. Ils ont plus de joueurs. Mais cela ne nous a pas empêchés de percer en équipe de France. L’école stéphanoise est une belle école. Je suis fier d’en être issu."

"Je suis très heureux d’avoir pu ma première sélection là où tout a commencé pour moi. Quand je suis rentré en jeu, j’ai pensé avant tout à prendre du plaisir. J’étais à la maison. Ce stade, ça reste spécial. Il est vraiment très beau. Cela ressemble à l’Angleterre. On les connaît les fans ici. Ils sont très chauds et mettent beaucoup d’ambiance. Je leur dois beaucoup. Je pense qu’ils sont fiers de moi aujourd’hui" déclare le défenseur et milieu de terrain des Blues, qui garde un oeil sur les Verts. "Je les suis un peu. Je sais qu’ils sont cinquièmes. J’espère qu’ils vont titiller encore les trois premiers. Ils peuvent finir sur le podium. Je l’espère vraiment. Le 19 avril, je supporterai les Verts obligatoirement. Un derby, ça se gagne !"

L'ASSE envisage de modifier un tiers de son effectif cet été selon la Pravda du jour, qui a classé les joueurs actuels de l'effectif stéphanois en quatre catégories.

Ils restent : Baysse, Cohade, Diomandé, Lemoine, Monnet-Paquet, Perrin, Moulin, Saint-Maximin, Sall

Ils devraient rester : Brison, Pogba, Mollo, Ruffier, Théophile-Catherine

Ils pourraient partir : Clerc, Clément, Corgnet, Gradel, Hamouma, Tabanou, Valette

Ils devraient partir : Bamba, Erding, Van Wolfswinkel

"On ne va pas mettre 7 à 8 M€ sur le marché des transferts car on n'en a pas les moyens, surtout que le budget ets passé de 50 à 65 M€ en deux ans. On ne sera pas obligé de vendre à tout prix, comme c'était le cas les saisons précédentes avec Aubame, Guilavogui et Zouma. Mais si on reçoit des offres intéressantes, on les étudiera" déclare Bernard Caïazzo dans le quotidien sportif.

"Pour bénéficier d'un vrai accélérateur financier, il faut qu'on soit dans la tranche 2016-2020 des droits télé. Or l'an prochain, on se trouvera dans une situation de baisse de ces droits alors qu'on nous a collé des charges importantes ces dernières années" peste Nanard. "Comme un club de foot est une entreprise sociale, pas économique, sinon on gagnerait de l'argent, on se retrouve dans un système de mécénat comme à Lyon, Monaco ou Paris."

En conférence de presse aujourd'hui Leonardo Jardim a, en creux, avoué les faiblesses de Monaco à domicile : "Notre équipe a plus de facilité quand elle a de l'espace. C’est plus le cas à l’extérieur."

Les chiffres sont là pour en attester : Avec 6 victoires en 14 matchs, Monaco a gagné moins d'un match sur deux chez lui où il n'a par ailleurs claqué que 15 buts. Un bilan qui fait du club princier le 9ème du championnat en Ligue 1 (les Verts sont 4èmes à domicile).

En revanche, avec 9 victoires en 15 matchs, Monaco est leader du championnat ALEX térieur où il a chopé 5pts de plus que chez lui. Et si tout cela avait à voir avec l'ambiance à Louis II ? Jardim botte en touche sur le sujet : "Nos supporters sont peut-être peu nombreux mais ils sont toujours fidèles à l’équipe."

Avec ou sans ambiance, la mission pour les Verts après-demain sera donc claire : ne pas faire mentir les statistiques pour préparer idéalement la demi-finale de Coupe mercredi prochain.

Le match d'ouverture de la 31e journée de L1 mettra aux prises les deux meilleures défenses du championnat vendredi soir à Louis-II.Monaco est en effet le seul club de l'élite à avoir encaissé moins de buts (21) que l'ASSE (24). Pour rappel, la meilleure défense de l'ère Christophe Galtier avait pris 32 buts en une saison (2012-2013).

Trois équipes détiennent le record du plus faible nombre de buts encaissés par des Verts en D1 (26 pions) : la cuvée 1968-1969 d'Albert Batteux, le millésime 1980-1981 de Robert Herbin et le cru 1992-1993 de Jacques Santini.

Gérant de Financière Dioclès, l'ex-vilain et ancien Vert Romarin Billong (44 ans) évoque le derby dans la dernière édition de La Croix.

"Au début des années 90, l’entrepreneur chargé de rénover les vestiaires du stade Gerland avait posé des carreaux blancs et verts. Quand on est entré, on s’est tous exclamés : ”Ce n’est pas possible !” Tout a été refait la semaine suivante. La rivalité était exacerbée dès les catégories de jeunes. On surmédiatisait des victoires d’adolescents de 14 ans. Je trouvais d’ailleurs cela un peu outrancier.

J’ai été très clair dès le départ avec les supporteurs des Verts quand j'ai rejoint Sainté en 1995. J’ai répété que j’étais Lyonnais, que je le resterais, mais que je ferais mon métier du mieux possible. À partir de là, j’ai été très bien accueilli et cela s’est toujours bien passé. Finalement, je me suis fait surtout gentiment "allumer" par mes amis de Lyon qui me prenaient pour un traître.

A Saint-Etienne, les relations sont plus simples qu'à Lyon. Je suis un compétiteur, le derby c’est le genre de match qu’on a envie de disputer. Cela dit, cette rivalité est surtout entretenue par les dirigeants. C’est un peu une posture. Mon fils aîné, Pierre, est né à Lyon. Son cadet, Alexandre, a vu le jour à Saint-Étienne. Chacun est resté fidèle à son lieu de naissance. Je les ai vus se fâcher et ne plus se parler à cause du foot. Ils ont tête le 19 avril prochain et vont se chambrer toute la semaine."

Selon la dernière édition de la Pravda, le nom d'Anthony Mounier a été récemment évoqué lors d'une réunion interne sur le recrutement avec Christophe Galtier. Rappelons que l'ailier montpelliérain, qui touche un salaire mensuel (125 000 euros) excédant le salary cap stéphanois, avait mal digéré son transfert avorté à Sainté lors de l'été 2013. Auteur de six buts et six passes décisives cette saison, l'ancien vilain rêve de rejoindre la perfide Albion selon le quotidien sportif.

Sorti sur blessure à la mi-temps du match contre Lille, Romain Hamouma n’a toujours pas repris l’entraînement selon Le Progrès. Absent depuis un mois pour un problème aux adducteurs, Moustapha Bayal Sall est lui aussi toujours aux soins.

Victime d’une entorse du genou lors du quart de finale de Coupe de France à Boulogne-sur-Mer le 3 mars dernier, Jonathan Brison a repris le chemin de l’entraînement pour une séance de physique mais il n'a pas encore retrouvé le groupe contrairement à Allan Saint-Maximin.

Le quotidien précise par ailleurs que Loïc Perrin a effectué un travail individualisé hier pendant que ses coéquipiers participaient à une séance collective.

Finalistes de la dernière CAN, les Black Stars du Ghana ont été tenues en échec 1-1 par les Aigles du Mali ce soir lors d'un match amical disputé à Charléty. Titulaire, Bakary Sako a marqué le but égalisateur sur penalty d'une panenka.

D'une frappe lobée, Mevlut Erding a marqué ce soir dès la 4e minute de jeu le premier but de la victoire (2-1) de la Turquie contre les Lions Rouges du Luxembourg. L'avant-centre stéphanois a été remplacé à la mi-temps de ce match amical.

Auteur d'une belle saison avec Wolverhampton, l'ancien ailier gauche stéphanois Bakary Sako s'est confié à l'autoproclamée "bible du football". Extraits.

"Je suis bien chez les Wolves, c'est un vrai club de foot qui a été trois fois champion par le passé. Les installations sont top niveau, et c'est une ambiance de Premier League au stade. J'ai réussi à progresser là où j'étais encore un peu court en Ligue 1. Je marquais de temps en temps. Arrivé en Angleterre, cela a été l'éclosion au niveau de l’efficacité. Ma première saison, en ne jouant pas tous les matches, je mets 10 buts et 11 passes décisives. La deuxième, 13 buts et 18 passes décisives et là j'en suis à 12 buts et 8 passes décisives... J'ai des stats, c'est ce qui me manquait... 

J'ai eu de vraies approches avec des grosses écuries de L1. Il y avait bien l'OM, l'OL et Lille. Mon club ne voulait rien savoir. Et puis, je ne voulais pas vraiment quitter l'Angleterre. Beaucoup de gens se sont interrogés sur mon choix. Au vu de mes performances, ils se disent que je peux jouer bien plus haut. J'ai été fidèle, je n'ai pas voulu laisser tomber ce club qui m'a fait confiance, surtout dans la difficulté. Ce sont eux qui sont venus me chercher en France. Malgré les moments de doute, je suis resté et j'ai fait ce qu'on m'avait demandé de faire.

Je suis complètement libre en fin de saison. QPR voulait me faire signer au mois de décembre, mais je n’ai pas voulu m'engager. Le club ne va peut-être pas se maintenir. J’ai déjà assez donné dans les divisions inférieures. Il faut que je remonte en première division. Ce n'est pas une question financière. Mais j'apprécie vraiment l'Angleterre et sa mentalité. Je ne suis pas déçu de ce côté-là. Ma priorité reste l'Angleterre. Evidemment, je ferai en fonction des opportunités, et à ce niveau là, tout est possible."

Disculpé par la commission de la LFP dans l'affaire des des matches présumés truqués, Jean-François Fortin attend toujours de l'être par la justice. Dans France Football à paraître demain, le président caennais remercie Nanard pour son soutien.

"La prison, c'est abominable car vous vous retrouvez au milieu d'une faune que vous ne connaissez pas. C'est un traitement dur. Menottes au poignet, on se sent une merde. J'avais honte, j'avais peur (..) Une grande majorité de présidents de L1 et de L2, indirectement car ils ne savaient pas trop comment faire, m'a soutenu. Caïazzo a même été jusqu'à me dire : "C'est quand même pas juste que ça te tombe dessus alors que, dans les réunions de la Ligue, tu n'arrêtes pas de nous faire chier avec la transparence et l'équité."

Pour rappel, Galette avait déjà affiché publiquement son soutien au boss de Patrice Garande et Alaeddine Yahia le 20 novembre dernier en conférence de presse.

Le Journal de la Saône-et-Loire nous apprend que le jeune Maxence Compagnon "brillant élève au Collège des Chênes Rouges de Saint-Germain du Plain" jouant au Football Club Chalonnais sera un futur Vert. Il a été détecté grâce au club partenaire, le FC Gueugnon.

"C'est ce que l'on appelle une graine de Champion. Maxence Compagnon, qui peut compter sur des parents attentifs voit s'ouvrir devant lui les portes d'un avenir doré, à condition de ne pas brûler les étapes" ajoute le JSL.

Normalement il devrait intégrer le Centre de Formation de l'ASSE dans 2 ans.

Notons aussi que Maxence est également un grand spécialiste du cross-country puisqu'il est Champion de Saône-et-Loire dans la catégorie Benjamins 2ème année.

Dans la Pravda du jour, Nanard explique à nouveau pourquoi l'ASSE a refusé la demande de report de la demi-finale de Coupe de France contre le QSG.

"Quand le PSG nous a contactés, on avait répondu que cela ne nous posait pas de problème tant que nos intérêts étaient préservés. Au départ, le coach n'était, lui, pas très chaud, mais j'étais parvenu à le convaincre quand je lui ai dit que c'était aussi notre intérêt de permettre au PSG de bien préparer également sa finale de Coupe de la Ligue car, en cas de victoire parisienne, la cinquième place deviendra sûrement européenne.

Mais à quoi bon "remplacer" la demi-finale par PSG-Metz ? Ces changements servaient à quoi si le PSG disputait quand même quatre rencontres en dix jours ? Ce n'est donc pas un problème de date mais d'adversaire. On ne peut pas considérer cela comme de la protection européenne. On a reculé uniquement à cause de cela. Et si on veut vraiment protéger le PSG, comme Monaco, qu'on reporte le match qui sépare leurs quarts de finale aller et retour de la C1.

La crainte du PSG de disputer des prolongations ? J'ai croisé Blaise Matuidi dimanche après le match des Bleus. Je lui ai dit que si on ne s'était pas départagés dans le temps réglementaire, on pouvait passer directement à la séance de tirs au but. Et si la FFF refuse, on boit un pot puis on s'allonge trente minutes sur la pelouse avant qu'elle intervienne. En fait, il n'y a pas autre chose à faire qu'en rire ! 

On ne peut pas continuer ainsi. A un moment donné, il va falloir supprimer la Coupe de la Ligue ou passer à 18 clubs en Ligue 1 ! Le calendrier de la saison prochaine est sorti et on se rend compte qu'on pourrait être confronté au même bug. Alors, plutôt que de régler les choses à la petite semaine, on pourrait essayer de régler définitivement ces problématiques."

Alors que certains médias et dirigeants se sont dit choqués par les quelques sifflets adressés aux vilains joueurs des Bleus avant-hier soir, Morgan Schneiderlin (Southampton) préfère retenir la ferveur du Chaudron dans Le Progrès du jour.

"Je n’avais jamais eu l’occasion de jouer ici. C’est un stade avec une grosse ambiance. L’une des plus belles en France" déclare le milieu des terrains des Saints dans Le Progrès du jour. "Cela ressemble un peu à l’Angleterre. Les supporters ont été fantastiques même si de temps en temps, ils ont sifflé les Lyonnais. C’est de bonne guerre. Chaque supporter défend ses couleurs, c’est totalement compréhensible."

Invoquant une grippe, Aubame a séché un match amical des Panthères, qui ont fait un match nul et vierge aujourd'hui en Turquie contre la Biélorussie. Selon le site La Mayenne on adore, PEA a été flashé ce week-end au volant de sa Lamborghini à 195 hm/h près de Laval alors qu’il rejoignait des amis. Il a été interpellé par les gendarmes et son permis de conduite lui a été retiré sur-le-champ pour excès de vitesse. L'ancien attaquant stéphanois est un récidiviste : ayant déjà fait plusieurs fois faux bond au Gabon, il s'était déjà vu retirer le permis en octobre 2013 pour un excès de vitesse à Dortmund.

Ricardo Carvalho a quitté le stade de la Luz dès la 10e minute hier soir après s'être blessé au genou gauche en célébrant son but marqué contre la Serbie. Selon la fédération portugaise de football, le défenseur central monégasque sera indisponible huit à dix jours. Titularisé 17 fois cette saison en L1, l'ancien joueur de Chelsea et du Real devrait donc déclarer forfait pour la réception des Verts en match d'ouverture de la 31e journée le vendredi 3 avril à 20h30 au stade Louis-II.

Sur sa chaîne Youtube, l'ASM Belfort a mis en ligne un résumé vidéo de 5min30 de sa victoire remportée avant-hier contre l'équipe réserve de l'ASSE.

Victime d'une luxation antérieure de l'épaule gauche hier soir à Geoffroy-Guichard à la 89e minute du match France-Danemark, Christophe Jallet sera indisponible quatre semaines selon le site officiel des vilains. Le latéral banlieusard devrait donc rater le derby programmé le dimanche 19 avril.

Il y a deux mois, le président de l'ASM Clermont Auvergne Eric de Cromières avait émis le souhait de jouer à Geoffroy-Guichard la demi-finale de Champions Cup. Saint-Etienne Métropole a donné son feu vert ! Si les Jaunards battent Northampton au stade Michelin samedi soir, ils évolueront dans le Chaudron le 18 ou 19 avril (week-end du derby à Gerland), contre le vainqueur du match Racing-Saracens programmé ce dimanche. Reste à savoir alors dans quel état sera la pelouse le (sur)lendemain pour le match contre la pauvreté et surtout le 25 avril, date de Sainté-Montpellier...

Dans des propos rapportés par Eurosport, Nanard a confirmé que Sainté avait refusé le report de la 1/2 face au QSG :

"Dans un premier temps, nous avons accepté de changer. Car nous libérions une date qui nous arrangeait puisque nous avons intérêt à ce que Paris gagne la Coupe de la Ligue face à Bastia. En cas de succès parisien, la cinquième place sera européenne. Et nous la convoitons. Mais à partir du moment où on nous a dit que Paris jouerait quoi qu'il en soit, il faut m'expliquer l'intérêt de l'AS Saint-Etienne de ne pas jouer le 8 avril"

C'est ce qui transpire de la déclaration d'après match de Fekir, qui, loin de traiter les supporters stéphanois de crétins, avait deviné qu'il serait accueilli de façon particulière et a admis que cela faisait aussi partie du jeu :