"On a certes plus de clubs que les Russes en Ligue des champions mais ils sont, traditionnellement, beaucoup plus forts que nous en Ligue Europa. Comme les Portugais d’ailleurs. Or, il vaut mieux aller en demi-finale de la Ligue Europa que de se faire éliminer en phase de poules de la C1" a déclaré Bernard Caïazzo hier sur Eurosport. "Si l'OL la joue, elle a des chances de briller. Cette Coupe d'Europe est parfois dénigrée mais offre une réserve de points, je pense qu'on va réussir à consolider le 5e place de la France au coefficient UEFA."

Selon la Pravda du jour, l'ASSE risque d'avoir du mal à conserver Stéphane Ruffier, qui jouera ce soir son 28e match européen. Le quotidien sportif affirme que les nouveaux propriétaires de l'OM songent à lui dans leur ambition de rebâtir une équipe compétitive dès la saison prochaine. Pour rappel, le gardien stéphanois est actuellement sous contrat avec Sainté jusqu'en juin 2018.

France 3 nous a appris aujourd'hui le tragique décès de Christophe Avril survenu avant-hier lors d'un trail en Haute-Savoie. Ingénieur et dirigeant d'une entreprise spécialisée dans la conception de réservoirs à hydrogène, ce fervent supporter de l'ASSE a fait une chute mortelle de 200 à 300 mètres depuis une barre rocheuse. Sportif très complet, faisant également du cyclisme et du ski, le Stéphanois revenait d'une course de 4 jours en Italie et se préparait à courir la Sainté-Lyon.

Guillaume Warmuz donne son avis sur son ancien coéquipier Stéphane Ruffier dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.

"Il est jeune, il n'a que trente ans. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est qu'il est régulier. Il a déjà disputé beaucoup de matches et est rarement blessé. Je l'ai côtoyé à Monaco, il était le troisième gardien avec Flavio Roma et moi-même. On sentait une très grande motivation en lui. On sentait son ambition, il a appris le métier avec nous, avec des qualités techniques et physiques très très intéressantes. Il fait partie des tous meilleurs gardiens français. À 30 ans, c'est vraiment l'âge où l'on commence à se sentir bien dans les buts. Ses meilleures années sont encore à venir. Que ce soit avec les Verts, peut-être, ou alors plus haut, dans un club plus huppé.

Il est assez complet, que ce soit son jeu au pied, sa très bonne lecture de jeu, sa prise de balle. Il est aussi bon sur sa ligne, avec son explosivité, sa tonicité, sa force qui le caractérise. Et je n'oublie pas son mental. Pour le coup, ça en fait un gardien complet. J'aime son envie de repousser en permanence les équipes adverses. Maintenant, en plus, il a pas mal d'expérience dans tous les niveaux, que ce soit en Coupe d'Europe, et même en équipe de France. Chez les Bleus, il y a toujours de la concurrence. Il y a Hugo le titulaire, et deux ou trois gardiens derrière lui : Ruffier en fait partie. Mais il ne faut pas se décourager. On ne sait jamais de quoi l'avenir est fait."

En conférence de presse d’avant-match, Galtier a souligné le fait qu’une victoire jeudi soir nous donnera un avantage certain pour la qualification, même si rien ne sera fait :

« Si on gagne demain soir, on effectuera un grand pas, mais on ne sera pas qualifiés pour autant. Il faudra voir ce qui se passe au classement en cas de résultat nul de notre part. Il nous faudra alors sans doute disputer des matches décisifs face à Mayence et à Anderlecht. »

On devrait voir une équipe similaire à celle qui a démarré les derniers matchs :

« On trouve un équilibre, on est sûrement mieux dans le jeu et en termes de résultats qu'il y a quelques semaines. Mais on est toujours aussi peu efficaces. Ma réflexion tourne autour de ça : doit-on changer de système pour être davantage efficaces ou garder la même équipe pour parfaire les automatismes ? Il faudra saisir l'opportunité pour gagner à Qabala. Mais je ne suis pas dans une optique de turn-over. » 

Et il faudra concrétiser nos occasions contre une équipe qui sera sûrement d’attaque à domicile :

« Il y a une maîtrise plus importante des matches de notre part. La saison passée, nous avons su marquer beaucoup de buts, cette année, c'est un peu plus compliqué. Il faut à la fois bien jouer et concrétiser nos occasions, c'est ce qui nous a manqué lors du match aller face à Qabala. Je ne cesse de le dire à mes joueurs et je vais encore le leur rappeler avant le match. Même si Qabala ne compte pas de points dans ce groupe, ce sera un match difficile. Cette équipe a su marquer à chaque fois à domicile. Il faudra donc se montrer très vigilant. » 

Espérons donc que la causerie d'avant-match portera ses fruits et on verra nos Verts produire un jeu à la fois beau et efficace, avec bien sûr une victoire à la fin.

Le potonaute old_side a dégotté sur le site de l'UEFA les primes versées à chaque club la saison dernière pour leur participation à l'Europe League. Les Verts ont ainsi récolté 8,854 M d'€ pour la campagne close par le trou de Bâle.

Cette saison, la somme s'annonce déjà plus rondelette : avec seulement deux clubs nationaux contre quatre la saison passée, la part "France" ne sera donc partagée qu'avec Nice. Elle s'élevait à environ 18M€ en 2015/16.

La somme finale espérée est cependant difficile à calculer, puisque les dotations finales dépendent des recettes en cours de saison - comme le rappelle l'UEFA.

La 163ème lettre hebdomadaire de l'Observatoire du Football CIES s'est penchée sur les fruits de la formation dans les divers clubs européens des 5 grands championnats (Premier League, Liga, Serie A, Bundesliga, Ligue 1). Ce classement se fonde sur les différents joueurs formés dans un de ces clubs (3 ans passés entre 15 et 21 ans) évoluant désormais au sein de son club formateur (colonne In) ou d'un autre club du Big-5 (colonne Out).

Et, contrairement à ce qu'affirme la FFF, ce classement donne plutôt une image positive de la formation stéphanoise, qui pourvoie 20 joueurs aux clubs européens concernés et obtient une encourageante 14ème place à l'échelle de l'Europe, c'est-à-dire un gain de 9 place par rapport à l'an passé. Les Verts occupent la 7ème place à l'échelle de la L1, là aussi en progression, de 3 places.

Le FC Metz, 13e avec 13 points, a la 13e affluence moyenne avant la réception de l'ASSE, qui sera privée de ses supporters à Saint-Symphorien suite à un arrêté de la préfecture de la Moselle. Ayant la plus faible possession de balle de l'élite (43%) et restant sur quatre défaites d'affilée, les Grenats ne sont pas lâchés pas leurs supporters. Photo à l'appui, Le Républicain Lorrain nous apprend qu'une grosse centaine de membres de la Horda Frénétik sont venus exprimer hier à l'entraînement leur inquiétude et surtout leur soutien aux hommes de Philippe Hinschberger. À l’issue de l’entraînement, ces derniers sont venus écouter le message du groupe de supporters de la tribune Est : "Gagner contre Saint-Étienne".

Ouvert en 1997 et racheté par l'ASSE en 2012, le centre d'entraînement des Verts s'offre un coup de jeune. Selon la dernière édition du Progrès, ses façades passent au gris et au vrai vert, rappelant celui de la tribune du stade Aimé-Jacquet, désormais appelée tribune Coq sportif. "À l’intérieur aussi il y aura un coup de peinture et du design. Toutes les chambres ouvertes aux séminaires sont rénovées, de même que celles du centre de formation. Une exposition style Musée des Verts y sera également installée" précise le quotidien régional.

Au Parc Saint-Jacques de funeste mémoire, le QSG s'est imposé 2-1 contre le FC Bâle ce soir en Ligue des Champions, Blaise Matuidi ayant ouvert le score du mollet.

Ce sont 21 joueurs stéphanois qui seront à Bakou pour ramener la deuxième victoire des Verts en poules d'EL, dont Ruffier qui a purgé sa suspension, et Polomat qui revient de blessure après avoir repris avec la réserve dimanche.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Maisonnial, KTC, Lacroix, MBengue, Pogba, Perrin, Malcuit, Polomat, Pajot, Dabo, Saivet, Veretout, Selnaes, Roux, Tannane, KMP, Söderlund, Beric, Nordin

Rappelons que ce match ô combien important pour la qualif' aura lieu jeudi à 19h sur BeIn Sports 1.

Pour avoir insulté l'arbitre en Azerbaïdjan le 8 octobre dernier, Ole Selnaes vient d'être interdit de sélection norvégienne pour les onze prochains mois par la commission de discipline de la FIFA selon le site NRK. "Quand je suis passé vers les vestiaires, j'ai dit : "vous les arbitres, vous avez sifflé pour n'importe quoi. Vous êtes des putains de mauvais." C'est tout. Il y avait beaucoup de monde et d'autres choses ont pu être dites mais je ne peux pas en être tenu responsable. A ce moment-là, il y avait beaucoup de bruit dans le tunnel. Je m'excuse pour mes propos après le match, c'était mal géré de ma part. D'un autre côté, je suis extrêmement déçu par la sanction que je trouve déraisonnable" a réagi le milieu de terrain stéphanois, qui pourra mieux se consacrer aux Verts, et se montrera sûrement irréprochable jeudi soir avec le corps arbitrale pour son retour à Bakou...

Club partenaire de l'ASSE, Saint-Priest a pris la tête du groupe F de CFA2 suite à sa cinquième victoire consécutive acquise samedi dernier aux dépens de Borgho grâce à un magnifique coup franc en pleine lucarne de Jessim Mahaya. Finaliste de la Gambardella en 2011, l'ancien meneur de jeu des Verts se confie aujourd'hui dans les pages rhodaniennes du Progrès. Extraits.

"A ma sortie du centre de formation de l’ASSE, de belles opportunités se sont présentées, notamment à l’étranger. Il y a eu La Duchère et Rodez en CFA. Orlando, aux Etats-Unis, me tendait les bras. Il y a eu également l’épisode anglais entre des essais à Manchester City, Liverpool et Stoke City qui auraient pu lancer ma carrière. Je n’occulte pas mon passage en Belgique, en 2e division. C’est quelque peu l’aventure algérienne au RC Arbaâ, en 1ere division, qui a douché mon enthousiasme du fait des mentalités qui ne collaient pas avec ma personnalité. À Saint-Priest, j’ai retrouvé tous les ingrédients pour me refaire une santé. Je m’éclate à Saint-Priest dans un groupe sain et de qualité. On vole de victoire en victoire. L’accession en CFA n’est donc pas une utopie. Après, on verra. Mais m’inscrire dans la durée ne constituerait pas en soi un échec car le club a un beau projet."

"13+0+0+0+0, ça fait toujours 13 ! On attend Saint-Etienne dimanche à Saint-Symphorien pour tenter de se refaire la cerise et sortir de ces foutus 13 points" a déclaré l'entraîneur messin Philippe Hinschberger avant-hier à Rennes au sortir de la quatrième défaite consécutive de ses protégés.

Dans Le Républicain Lorrain, la capitaine grenat Guido Milan évoque la réception des Verts. "Les défaites s’enchaînent et entraînent forcément beaucoup de déception, d’autant que dans le contenu, c’est bien mieux depuis plusieurs matches. Franchement, au regard des résultats actuels, je préférerais qu’on fasse de mauvais matches et qu’on prenne des points. Il n’est pas question de baisser les bras. Saint-Etienne est une équipe de haut niveau, ce sera difficile. Mais on va se remettre au boulot pour mettre un terme à cette spirale négative."

Malgré son début de saison exceptionnel et la qualité de son jeu, le leader niçois n'aura les honneurs du prime time du dimanche soir que pour la deuxième fois depuis le début de saison, le 20 novembre prochain lors de son déplacement à Saint-Etienne. Directeur Général des Aiglons, Julien Fournier ne s'en offusque pas dans la Pravda.

"Je comprends parfaitement que les diffuseurs raisonnent du point de vue des marques et des gros clubs. Il savent ce que retransmettre Marseille signifie en termes d'audience pour eux. Aujourd'hui, Nice est une anomalie, sympathique comme j'ai l'habitude de dire, mais une anomalie quand même. On intéresse les gens de façon passagère pour l'instant. On n'est pas un gros barnum comme le PSG, l'OM et l'OL, ou même l'ASSE. Je le vis plutôt bien. Je ne suis pas choqué par la programmation.

Je trouverais anormal, parce qu'on fait un bon début de saison, qu'on se plaigne de ne pas être assez diffusés.  J'ai envie que les choses se fassent naturellement et que Canal nous choisisse librement en se disant : "On a envie de programmer Nice car l'audience fait un carton." C'est là qu'on aura passé un cap médiatique ou de notoriété. Ce qui n'est pas encore le cas. On ne doit pas se prendre pour d'autres et dire que ce n'est pas logique, ce serait le premier signe de perte de lucidité."

Revenant sur les vertes années du nouvel entraîneur marseillais Rudi Garcia, France Football nous rappelle aujourd'hui que l'ancien co-entraîneur des Verts avait failli rebondir à l'OM juste après son expérience stéphanoise. Extraits.

Après son expérience d'entraîneur à Corbeil-Essonnes, l'ancien joueur du LOSC et de Malherbe Rudi Garcia, à 34 ans, est en quête d'un retour dans la sphère pro. L'occasion survient à l'été 1998 via Robert Nouzaret, son entraîneur à Caen, qui prend en main Saint-Etienne en L2. Rudi Garcia, supporter des Verts des années 70 et de Dominique Rocheteau, est ravi. Il s'improvise préprateur physique, puis devient adjoint la saison suivante alors que le club retrouve l'élite. Il vit de l'intérieur la crise qui secoue l'ASSE : gestion erratique du président Alain Bompard et du directeur général Gérard Soler, affaire des faux passeports, passage exprès sur le banc de John Toshack... Il est nommé entraîneur en duo avec le capitaine Jean-Guy Wallemme, "qui n'avait aucune notion de la préparation d'une séance d'entraînement et l'admettait." Les deux hommes ont des visions tactiques opposées. La relégation est inévitable. Il est poussé dehors à l'été 2001. "J'avais l'impression d'être inutile dans ce bateau ivre qui prenait l'eau de toutes parts." C'est quand même chez les Verts que Rudi Garcia a (co)dirigé ses douze premiers matches de L1.

Après la folie stéphanoise, Rudi Garcia accomplit des stages d'observations à Lyon et Valence dans le cadre de son DEPF. En novembre 2001, Gérard Soler lui apprend que Bernard Tapie s'intéresse à lui pour remplacer Tomislav Ivic. "Moi, entraîneur de l'OM ? J eme pinçais pour arriver à y croire. Et bien, banco ! "Sans vouloir passer pour un prétentieux, le défi ne m'inspirait aucune peur particulière." Le 8 décembre, il est invité en loge présidentielle au Stade Vélodrome. Bernard Tapie lui fixe un rendez-vous pour le lendemain soir. "J'allais m'engager vers le large boulevard qui me conduirait à ma nouvelle vie." En fait, Rudi Garcia apprendra que la rencontre est annulée alors qu'il roule vers Marseille. Albert Emon lui est préféré. "A chacun de mes retours à Marseille, je n'ai pu m'empêcher de repenser à cet épisode. Qu'aurait été ma carrière si Bernard Tapie avait tenu ses engagements ?"

Dans le groupe stéphanois qui s'envolera demain matin pour Bakou, Kévin Monnet-Paquet évoque aujourd'hui dans Le Progrès le match retour contre Qabala qui sera diffusé en direct par beIN Sport ce jeudi à 19H00.

"On n’a pas le droit de se louper. Ça va être un gros match. Il y a un coup à faire. Si on arrive à gagner, on sera en bonne position pour entrevoir la qualification. Mais les matches de coupe d’Europe sont toujours difficiles, indécis. Au match aller, ils jouaient à l’extérieur, il leur manquait des joueurs cadres. Chez eux, ce sera totalement différent. Ils seront devant leur public et vont retrouver des joueurs importants. C’est bien ces matches européens. Ça fait vivre un voyage avec le groupe. On en profite un maximum. Ça fait deux ou trois ans qu’on est habitué à se déplacer loin. Ce sont de bons moments à passer. J’espère qu’on va s’imposer là-bas."

Lens s'est imposé 2-1 à Brest ce soir lors du match de clôture de la 13e journée de la L2. Ayant égalisé d'une Madjer, Neal Maupay a claqué son 8e pion de la saison et reprend la tête du classement des meilleurs réalisateurs de l'antichambre de l'élite, ex aequo avec le Lionceau Fanema Andriatsima.

Dans l'autoproclamée "bible du football" à paraître demain, Jordan Veretout se réjouit d'avoir été prêté à Sainté. Extraits.

"La relégation d'Aston Villa en Championship m'a donné envie de partir de Birmingham. Je regardais des matches à la télé, ça n'était pas trop mon style de jeu, et je n'étais même pas certain d'y avoir ma place. Je voulais changer, partir n'importe où ! Et ne surtout pas revivre ça, même en Premier League, et même si, encore une fois, je ne regrette rien. On a parlé avec Saint-Etienne, et c'était le meilleur club pour moi. Pas pour rebondir, parce que je ne pense pas avoir fait une saison pourrie, mais pour retrouver la joie du terrain, celle de gagner des matches, d'avoir un coach qui te fait confiance, te parle et peut te faire progresser.

J'avais d'autres propositions que celles des Verts, même en Angleterre ! Mais Saint-Etienne était la meilleure solution selon moi. J'ai eu un rendez-vous avec le staff, le coach, ils me faisaient confiance. Ça fait cinq ans que les Verts sont dans le top 5 et jouent l'Europe. Il y a une histoire, c'est un grand club avec de grands supporters, ça compte aussi. J'ai été super bien reçu. C'est vrai que je suis resté quatre ou cinq mois sans jouer, mais je me suis entraîné tout le temps et j'ai fait une préparation. Avec des matches tous les trois jours, le rythme de la compétition est revenu. On peut faire une belle saison, sur tous les tableaux.

Le fait que Leicester soit devenu champion, franchement, ça ne m'a pas chagriné. Tout le monde m'en parlait mais c'est moi qui ai choisi, je ne regrette rien. La seule chose qu'il faut avoir en tête quand on signe quelque part, c'est le coach. Il faut avoir confiance en lui. Je n'étais jamais parti de Nantes, je manquais d'expérience, et je m'en suis rendu compte quand je suis arrivé à Aston Villa. Collectivement, ça a été un échec parce qu'on est descendus, mais personnellement, non. Ça valait le coup d'être vécu. J'ai progressé, je me suis frotté à une nouvelle culture, j'ai connu la Premier League, son intensité box to box, les grands stades, les beaux gazons, les grands joueurs. Et je n'ai pas fait une saison blanche !"

Dans France Football à paraître demain, Jordan Veretout revient sur sa saison dernière à Aston Villa. Extraits.

"L'été 2015, c'était le bon moment pour partir du FC Nantes. J'avais fait quatre ou cinq années avec les pros. J'avais envie de changer d'environnement, de culture. La Liga me plaisait le plus, des clubs espagnols m'ont approché. Mais d'autres contacts ont fait que c'est la Premier League qui s'est manifestée. Après, il était difficile pour le président de Nantes de faire marche arrière. Aston Villa a fait ce qu'il fallait. Il y avait un beau projet, ça me plaisait. Aston Villa était un club de Premier League qui me parlait, un grand nom du football anglais qui a tout gagné. J'ai dit pourquoi pas… C'était une occasion.

Le jour où je signais à Aston Villa, Claudio Ranieri, l'entraîneur de Leicester, m'a appelé personnellement, en français. Il me connaissait très bien et voulait que je le rejoigne. Sauf que c'était le jour de mon départ ! Du coup, on a quand même réfléchi la nuit, on est restés sur place. Mais Aston Villa me parlait plus que Leicester. Je n'ai pas eu une assez grande réflexion. J'aurais dû choisir en fonction de l'entraîneur. Ranieri me connaissait, me voulait. Pas celui d'Aston Villa, Tim Sherwood, que je ne connaissais pas. Ça a été compliqué. Voilà, c'est aussi ce genre de choses qui vous fait grandir !

Au début, Tim Sherwood m'a dit que j'étais un membre de l'effectif, qu'il y avait de la concurrence et que les meilleurs joueraient. J'ai disputé deux matches. Après, je n'ai plus joué, même quand je revenais dans le groupe. Je ne sais pas comment ils fonctionnent. Ils ne donnent pas d'explications. Et puis, j'ai eu la chance que Rémi Garde arrive. Clairement, il m'a relancé. Il m'a dit : "Voilà, je te connais très bien, tu as ma confiance, à toi de te montrer. Si tu es bon, tu joueras." Du coup j'ai joué et j'ai fini meilleur passeur de l'équipe. Mais on perdait tellement qu'à un moment on n'avait même plus le ressenti de la défaite.

Après son limogeage en mars dernier, je ne sais pas si Aston Villa ne m'a pas fait jouer pour éviter d'avoir à payer un bonus au FC Nantes. Eux me disaient que non. J'ai disputé 29 matches, le bonus était à 30. A partir du moment où tu es remplaçant, que le milieu se blesse, qu'il y a un seul milieu sur le banc, moi, et qu'on fait entrer un attaquant, tu te poses des questions. Le nouveau coach, Eric Black, ne me parlait pas trop. Je suis allé le voir. Il m'a dit que ce n'était pas contre moi mais qu'il préférait des joueurs plus costauds dans les duels. Ça n'était pas très convaincant. J'ai compris qu'il n'était pas le seul décideur."

Anthony Maisonnial et Rayan Souici font partie des 20 joueurs retenus en équipe de France U19 pour disputer 3 matches amicaux en Géorgie contre les Pays-Bas (le 9 novembre), le pays hôte (le 11 novembre) et l'Espagne (le 14 novembre).

S'il se remet de sa blessure à la cuisse contractée hier contre les Girondins, Bafé Gomis fera son retour dans le Chaudron avec l'OM le mercredi 30 novembre à 19h00. Ce match de la 15e journée de L1 sera diffusé en direct sur beIN Sport.

Hervé Renard a dévoilé la sélection des Lions de l'Atlas pour la réception de la Côte d'Ivoire de Max Gradel et Ismaël Diomandé pour le compte des qualifications pour le Mondial russe de 2018 et l'amical contre le Togo et n'a pas oublié d'appeler Tannane, malgré sa longue période d'inefficacité, qui dure maintenant depuis le 19 mars dernier.

Ayant donné la victoire à Sainté d'un magnifique coup de tête le 20 octobre dernier à GG, Ricardinho espère se racheter ce jeudi soir.

"Saint-Etienne est une équipe solide, on l'a vu au match aller. J'ai commis une erreur lors de cette rencontre en marquant contre mon camp. Mais on va se battre pour prendre notre revanche au match retour" promet la sentinelle de Qabala sur le site azeri Sportal. "On n'a pas pris de point lors des trois premiers matches de poule mais on n'a pas été ridicules dans le jeu. On avait réussi à battre Lille chez nous, on peut rééditer cette performance contre un autre club français ce jeudi. On a encore une chance de se qualifier, même si ce sera difficile. Il nous faut gagner les trois derniers matches."

Carlos del Cerro Grande a été désigné par l'UEFA pour arbitrer le match d'Europa League qui opposera Qabala à l'ASSE ce jeudi à 19h00 à la Bakcell Arena de Bakou (Azerbaïdjan). Lors de son dernier match, ce jeune quadra espagnol a logiquement expulsé l'attaquant d'Osasuna Manu Rivière trente minutes après son entrée en jeu contre le Betis Séville.

Avant-dernier de Liga (devant le Granada CF de Franck Tabanou), l'ancien attaquant stéphanois n'a plus marqué en match officiel depuis ce but inscrit le 15 mai 2015 avec Newcastle contre QPR :

Laurent Paganelli n’est pas seulement l’as de Copacabana : interrogé sur France Inter dans l’émission « Les pionniers du sport en France », il revient sur la ferveur du public stéphanois.

« L’histoire de Saint-Etienne commence d’abord par la vie des gens d’ici, un peu comme à Lens - les miniers. Saint-Etienne, c’est pareil, c’est une culture. Les gens ont travaillé à fond, ont donné dur ; quand ils viennent au stade, c’est pour porter les joueurs. Il faut vraiment être à fond stéphanois. On perd presque son accent marseillais. Quand j’étais ici, j’étais stéphanois, j’étais de Saint-Etienne quoi. J’étais vraiment aux sources de tout ça. On est pris là-dedans. Quand on l’a connu on ne le perd pas. On l’a en soi et on le garde. »

En progrès pour les uns, brouillon et inefficace pour les autres, Oussama Tannane fait débat sur notre forum suite à sa prestation contre Monaco. Pour aider les potonautes à se faire leur jugement, le site dédié aux footballeurs professionnels marocains Almarssapro a compilé toutes les actions d'avant-hier soir du numéro 10 des Verts.

Anderlecht, qui accueillera l'ASSE le jeudi 8 décembre à 19h00, a décidément du mal face aux relégables ! Défaits par la lanterne rouge Westerlo le 25 septembre dernier, les Mauves ont perdu sur le terrain de l'avant-dernier Waasland-Beveren hier soir. Une contre-performance d'autant plus étonnante que le club le plus titré de Belgique s'est retrouvé en supériorité numérique au bout de 30 secondes de jeu !

Après avoir concédé l'ouverture du score sur corner à la 9e minute, les protégés de René Weiler ont égalisé dans la foulée grâce à leur attaquant polonais Lukasz Teodorczyk (photo), idéalement servi par Yoeri Tielemans. Mais Davy Roef a encaissé un second pion dès la 32e minute. Comptant désormais 3 points de retard sur le leader Zulte-Waregem après 13 journées, Anderlecht conserve sa deuxième place. Mais elle ne la doit plus qu'à sa meilleure différence de buts, Ostende et Charleroi comptant le même nombre de points.

        

Buteur, auteur de 3 interceptions et de 5 dégagements défensifs contre Monaco, Loïc Perrin est dans l'équipe type de la 11e journée concoctée par la Pravda aux côtés d'un autre joueur formé à l'ASSE. Le latéral droit nancéien Julien Cétout est mis à l'honneur pour ses 82 ballons touchés, ses 5 interceptions et ses 7 ballons récupérés contre Caen.

L'équipe type : Reynet (Dijon) - Cétout (Nancy), Glik (Monaco), Perrin (Saint-Etienne), Pereira (Nice) - Diarra (Nancy) - Pedretti (Nancy), Sessegnon (Montpellier), Cyprien (Nice) - Balotelli (Nice), Pléa (Nice).

Le Sphinx met à l'honneur Dieu et le gardien du temple dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Il y avait un écart de qualité technique entre les deux équipes mais les Verts ont donné une bonne réplique aux Monégasques, se sont bien battus. J’étais ravi de voir mon chouchou Loïc Perrin marquer un but magnifique de la tête. Il l’a inscrit au bon moment. Ainsi, Monaco, qui avait ouvert le score n’a pas eu le temps de prendre confiance, de s’organiser. Stéphane Ruffier a bien colmaté les brèches en fin de match. Dans les situations désespérées, il est là pour mettre la barrière avec en particulier cet arrêt en toute fin de partie, où il réagit spontanément. C’est le gardien le plus régulier de notre championnat. Il est motivé et très concentré d’un bout à l’autre du match."