Championne de France de skate en 2003, vice-championne d’Europe l’année suivante et actuelle présidente de l'association School Yards Riders qui s'apprête à ouvrir un skatepark couvert à Sainté, Claire Barbier-Essertel évoque ses vertes années dans un entretien accordé au site À Block !

"J’habite à Saint-Etienne, j’y ai grandi et, là-bas, il y a le club de l’ASSE. Mon père était fan de football, il m’y a emmenée dès que j’ai su marcher. Lui, il a fait partie des Magic Fans, il a été de ceux qui ont monté ce groupe de supporters et moi, je suis rentrée dans ce truc.  J’allais au stade tous les week-ends, j’ai grandi dans un stade. J’ai connu le côté énervé du football des tribunes et je m’y sentais bien."

Viré du Stade de Reims il y a un peu plus d'un mois, l'ancien entraîneur stéphanois Oscar Garcia a annoncé aujourd'hui sur instagram le décès de sa fille aînée, décédée à l'âge de 21 ans des suites d'une longue maladie. Toutes nos pensées accompagnent le technicien catalan de 49 ans et tous ses proches.

L'ASSE affrontera le Clemont Foot à Montpied le dimanche 11 décembre lors du 1er tour fédéral de Gambardella. Pour rappel, les protégés de Jean-Luc Dogon avaient été éliminés dès leur entrée en lice la saison dernière face aux futurs et vilains vainqueurs de cette compétition... En championnat des U19 nationaux, les Auvergnats sont actuellement 10èmes du groupe B tandis que que l'ASSE pointe à la 8e place (sur 14 équipes) dans le groupe D...

Restant sur une série de 7 défaites consécutives qui n'est pas sans rappeler quelques passages de Puel à Sainté, Gérald Baticle vient d'être démis de ses fonctions d'entraîneur d'Angers, actuellement 20ème de Ligue 1. Son président qui déclarait pourtant en septembre «Gérald n’est aucunement menacé, je ne travaille pas comme ça. Il est avec moi, il sera encore avec moi jusqu’à la fin de la saison." a donc changé d'avis.

Abdel Bouhazama, double finaliste de la Gambardella avec Sainté en 2011 et 2012, et actuellement directeur du centre de formation et coach de l'équipe réserve, vient d'être nommé à sa place, pour un intérim jusqu'à nouvel ordre.

La Provence publie aujourd'hui une interview de la Ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. Extraits.

"On suit de très près la mise en oeuvre des expérimentations de tribunes debout. J'ai relancé l'instance nationale du supporterisme. L'examen de ces expérimentations, notamment l'impact en termes de sécurisation des enceintes, fera partie des travaux de l'INS dans les semaines et les mois à venir. On traite ce sujet avec beaucoup d'intérêt. En ce qui concerne les fumigènes, on est en train de finaliser le décret d'application sur l'expérimentation de leur usage encadré dans les enceintes sportives. Cette expérimentation est une faculté qui a été ouverte par la loi du 2 mars 2022. C'est un point vraiment important. S'agissant des huis clos, je préfère toujours les sanctions individuelles aux sanctions collectives. A cet égard, c'est très important d'aider l'identification des fauteurs de troubles. C'est sur cet élément que l'on focalise notre attention, pour qu'un minimum de sanctiosn collectives ait à s'appliquer dans les stades."

Le Progrès du jour revient sur les condamnations prononcées hier par le tribunal envers onze supporters impliqués dans les graves incidents survenus dans le Chaudron dès la fin du barrage contre Auxerrre. Extraits.

"Quelques cas retiennent davantage l’attention. Comme le président du groupe ultra Magic fans, le seul qui avait nié les faits. Il est condamné à quatre ans d’interdiction de stade et huit mois avec sursis. Mais sa peine ne sera pas inscrite sur son casier judiciaire : il est pompier professionnel et le tribunal ne veut pas lui faire perdre son emploi. Cet autre supporter, déjà condamné six fois, échappe de peu à la prison ferme, grâce à son emploi et à sa situation familiale. Mais il ne pourra plus aller dans un stade pendant cinq ans, et ses douze mois avec sursis sont soumis à des conditions strictes, notamment avec une obligation de soins psychologiques.

Dans la salle du tribunal, certains lèvent les yeux au ciel en entendant tomber les sanctions. Car ne pas aller au stade, pour ces passionnés de foot, « c’est une vraie sanction » déclarait après coup M^e Laurent Verilhac, qui défendait plusieurs supporters. Et gare à eux si l’envie leur prend d’esquiver le pointage les jours de match : "Ce sera alors deux ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende" les prévient la juge. "Ce n’est pas une peine complémentaire à prendre à la légère. Les 11 supporters condamnés devront verser chacun 200 euros à la LFP et 200 euros à l’ASSE pour leurs frais d’avocats. Plus 1 euro symbolique pour « préjudice d’image », comme elles le réclamaient l’une et l’autre. Soit 402 euros au total pour chacun."

Suivant les réquisitions du parquet le tribunal a condamné aujourd'hui les 11 supporters jugés coupables de violence le soir de Sainté-Auxerre (29 mai) à des peines de prison avec sursis (jusqu'à 1 an) et des interdictions de stade comprises entre 2 et 5 ans.

Les avocats des sups se sont montrés relativement satisfaits des décisions, déclarant que "le tribunal a été juste et mesuré" pour l'un ou que "le tribunal a fait une sereine appréciation du dossier pénal en évitant de rendre une décision pour l'exemple." pour l'autre.

Alors que Sainté aurait pu revenir à un petit point de Metz en gagnant à Saint-Symphorien, les Verts accusent désormais 10 points de retard sur les Grenats. Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, Pierre Dréossi salue le sursaut de son équipe, qui a désormais un matelas de 6 points d'avance sur la zone rouge mais compte encore 7 longueurs de retard sur le deuxième.

"On a remporté nos quatre derniers matches, deux en Coupe de France et deux en championnat contre Saint-Etienne et à Paris. Cela nous redonne un peu d'espoir. Certaines choses ont changé. Le système avec trois milieux est un peu plus sûr qu'avec deux milieux et un deuxième attaquant. Plus que ça, il y a eu une remobilisation. Le FC Metz était bien loin de ses ambitions et de ses qualités. Le discours avec les joueurs a été simple : "on ne peut pas continuer comme ça !"

Dans le jeu et dans les résultats, on a vu une amélioration, une évolution même. J'espère et je pense que les matches retours seront meilleurs que ceux de la phase aller. Le mercato d'hiver, on y travaille, mais chacun sait d'expérience que ce mercato n'est jamais facile, surtout quand vous êtes 8e de Ligue 2. A priori, ce n'est pas très attractif... Nicolas s'entraîne depuis quelques semaines sur les installations de Frescaty, il nous a paru logique d'aider un ancien joueur du club qui a besoin d'entraînement. Mais son recrutement, pour l'instant, ce n'est pas le plan."

Dans un entretien accordé à But !, Patrick Revelli incite Roro et Nanard à passer la main sans plus tarder. Extraits.

"Si on en est là, c'est que depuis trois ans on est menés en bateau avec cette vente du club. J'ai l'impression que Bernard Caiazzo a tiré le frein à main, depuis longtemps. Il est aux Emirats. Il est loin de l'ASSE. Roland Romeyer est toujours sur place. Il dit qu'il est fatigué, déprimé, mais il est toujours aux commandes. S'il est vraiment malade, il devrait vendre et partir se reposer en Haute-Loire, au bon air. Il n'y a pas de pollution là-bas.

Depuis le départ de Christophe Galtier, tous les entraîneurs ont échoué à part Jean-Louis Gasset, le seul qui a vraiment eu des moyens pour recruter. Quand tu vas chercher des Cabella, des M'Vila, des Debuchy, des internationaux, là tu peux jouer au foot. Mais quand on te donne les clés sans avoir les moyens de recruter des pointures... Batlles a fait comme Puel, il s'est débrouillé avec zéro centime. Sans argent, tu recrutes ce que tu peux. Il n'y a plus de moyens à l'ASSE, plus d'ambition. Ce n'est pas la faute des coachs. Je ne leur jette pas la pierre.

Les principaux fautifs, ce sont les gens à la tête du club. Des gens sont venus pour acheter, mais ils se sont retrouvés devant certaines personnes qui ne voulaient pas vendre parce qu'elles préfèrent encore tirer les ficelles. Aujourd'hui, c'est le bon moment pour partir. Il est temps qu'ils partent. Il faut que Messieurs Caiazzo et Romeyer le comprennent. Il y a un mois et demi de trêve avec la Coupe du monde. C'est le bon timing. Ça laisserait un peu de temps aux nouveaux patrons pour mettre des choses en place, pour bien préparer la fin de la saison.

Je n'ai pas compris pourquoi les actionnaires avaient fermé la porte à Markarian. C'est quelqu'un qui est au club, un partenaire, supporter, comme Desjoyaux ou Despinasse. L'idéal, ce serait que ces gens là s'associent et de les voir arriver à la tête du club. Mais j'ai peur qu'on ne se bouscule pas au portillon. On est aux portes du National et en plus il y a des problèmes à la Ville. On n'a pas bonne presse. L'image que l'on renvoie est terrible. Roland Romeyer doit arrêter de s'accrocher parce que là, il est en train de tuer le club. S'il l'aime autant qu'il le dit, qu'il récupère sa mise et laisse la place."

Nouvel entraîneur du Rodez Aveyron Football, toujours relégable malgré ses trois points pris à Geoffroy-Guichard, Didier Santini se confie aujourd'hui dans Centre Presse Aveyron. Extraits.

"Ce n'est pas évident de passer après Laurent Peyrelade, parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup et avec qui j'ai joué deux ans à Lille. J'ai envie de faire perdurer le fantastique boulot qu'il a fait ici. Quand on gagne à Bastia, Paris et Saint-Etienne, c'est qu'il y a beaucoup de qualités dans le groupe. Parfois ça marche moins, comme à la maison, mais je pense que le groupe à la qualité pour se sauver."

Devancés par Nîmes (premier non relégable) et Dijon seulement à la différence de buts, les Ruthénois comptent actuellement 3 points d'avance sur Niort et 4 sur Sainté. Les Aveyronnais termineront l'année par un délicat déplacement à Sochaux et la réception de Dijon. Plus mauvaise équipe à domicile (0 victoire, 3 nuls, 4 défaites), le RAF recevra Sainté fin avril lors de la 33e journée.

C'est le titre de la dernière antisèche du JDD.

"Un supporter stéphanois de longue date aurait formulé la question autrement : Pourquoi les poteaux n’ont-ils pas été ronds plus tôt ? Référence aux fameux poteaux carrés de l’Hampden Park de Glasgow, qui se sont refusé aux tentatives des Verts en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1976, face au Bayern Munich. En fait, en ces temps-là, la plupart des stades professionnels étaient dotés de buts avec montants arrondis.

Les premiers étaient apparus en Italie dans les années 1960, et en 1964 s’agissant de la France, pour un match face à la Norvège au Parc des Princes. L’idée était d’offrir des trajectoires de balle plus naturelles et des renvois moins horizontaux. L’épisode de 1976 aura achevé de faire des poteaux ronds une norme.

Même si dans les lois du jeu, on se contente d’exiger que « les poteaux et la barre transversale des deux buts doivent avoir la même forme, qui peut être carrée, rectangulaire, circulaire, elliptique ou un hybride de ces options. » Et accessoirement qu’ils « doivent être de couleur blanche et avoir la même largeur et la même épaisseur, lesquelles ne doivent pas excéder 12 centimètres. » Rappelons au passage que l’espace entre les poteaux doit être de 7,32 m, et de 2,44 m sous la barre transversale."

Alexandre, pour succéder enfin à Nanard et Roro ? Hélas non. Frédéric, sans lien de parenté avec le boss de Carrefour, a officiellement succédé hier à Nicolas Usaï pour tenter de maintenir le Nîmes Olympique dans l'élite.

Comme le rappelle Midi Libre, l'ancien fidèle adjoint de Rudi Garcia à Dijon, Lille, Rome et Marseille vivra sa deuxième expérience en tant que coach principal. En février dernier, il avait été nommé à la tête de Guingamp, alors 17e. Les Costarmoricains avaient fini la saison à la 9e place en ayant concédé qu'une défaite lors des 10 dernières journées.

"C'est usant, fatigant et éprouvant de jouer le maintien mais il ne faut pas lâcher, tous les points comptent. Ce sera une véritable opération commando" a déclaré le nouvel coach des Crocos lors de sa présentation officielle. "Il reste 23 matches à disputer, 69 points à prendre, il en manque 30. Il faut donc gagner 10 matches. C'est plus facile à dire qu'à faire. Moi je vais impliquer les joueurs. C'est comme si je conduisais un bus. Je vais demander à chacun : "Es-tu prêt à monter avec moi, à partir à la guerre avec moi ? Si tu viens, tu es impliqué. Si tu veux partir, je te laisse sur le bord de la route et tu ne viens pas m'emmerder."

Alors qu'ils n'ont pris que 2 petits points à l'extérieur cette saison (chez les deux derniers, Sainté et Niort), les Gardois ont actuellement 4 longueurs d'avance sur les Stéphanois. On rappelera que le Nîmes Olympique recevra l'ASSE au stade des Antonins lors de la 24e journée le week-end du 18 février.

Programmer un match amical à cette période de le saison juste avant des vacances ne sert à rien si ce n'est risquer de perdre un joueur sur blessure.

Si l'ASSE est heureusement sortie indemne de sa confontation avec le GOAL FC, le Stade Lavallois a payé très cher son opposition avec Saint-Brieuc. Son meilleur joueur offensif mayennais, impliqué dans 10 buts des 21 pions claqués en championnat cette saison par son équipe (7 buts et 3 passes décisives), s'est en effet pété les ligaments croisés au genou droit.

Julien Maggiotti est donc forfait jusqu'à la fin de saison et manquera beaucoup à son équipe, qui sera par ailleurs privée de Yohan Tavares et Bryan Goncalves le 10 janvier à Geoffroy dans le cadre de la 18e journée, ces deux défenseurs centraux étant suspendus. Pour rappel, les Tango sont actuellements dixièmes avec neuf points d'avance sur les cancres stéphanois...

Fabio Célestini avait failli être Vert lors de la succession de Christophe Galtier en 2017. La RTS, media suisse, l'affirmait le 22 mai 2017 : "Ce qui est sûr c'est qu'il fait partie de la shortlist, qu'il est allé à Saint-Etienne." Il avait finalement décliné l'offre stéphanoise et était resté à Lausanne. 
Aujourd'hui, l'ancien joueur de Troyes et de l'OM, a été nommé entraîneur de Sion, une ville tristement célèbre pour les supporters stéphanois qui n'oublient pas que Vladimir Durkovic, le latéral droit de l'ASSE, durant quatre saisons de 1967 à 1971, avait quitté le Forez pour Sion, ville où il a connu une fin tragique, le 22 juin 1972, abattu par un policier suisse. 

Plusieurs anciens Verts ont également joué (ou entraîné) pour le FC Sion : Anthony Maisonnial, Léo Lacroix, Alain Geiger, Gelson Fernandes, Adel Chedli, Bertrand Fayolle, Dominique Aulanier, Vagner Dias Goncalves, Pascal Feindouno, Didier Tholot, Laurent Roussey, Nicolas Marin.

Bafé Gomis a assisté cet après-midi à la victoire surprise de l'Arabie saoudite, qui jouait en vert, face à l'Argentine (2-1). Il a vécu cette victoire historiquer au milieu des supporters saoudiens. Il a  passé quatre ans en Arabie saoudite, où il a tout gagné avec Al-Hilal (2018-2022), et il est resté très attaché à ce royaume :  « J'avais prédit une surprise et le rêve est devenu réalité. Félicitations aux joueurs et au peuple saoudien. Je suis si fier et heureux pour vous. »

@BafGomis 🦁🦁🦁💚💚💚 pic.twitter.com/oLjhyNrcz5

— #الزعيم_العالمي fallajalotaibi (@fallajalotaibi) November 22, 2022

La Tunisie vient de tenir en échec le Danemark (0-0) dans la poule de l'Equipe de France. Remplaçant au coup d'envoi, Wahbi Khazri n'a pas bougé du banc. Si son sélectionneur a changé toute sa ligne d'attaque, il a snobé notre ex-buteur.

La Pravda fait le point sur le statut de Wahbi Khazri avant l’entrée en lice de la Tunisie, aujourd’hui contre le Danemark (14h). Evoquant une courbe de forme qui a décliné avec celle de son club, et comme seul plaisir des parties de golf à la Grande Motte, le quotidien confirme que, comme lors du dernier match amical contre le Brésil (1-5), Wahbi devrait démarrer sur le banc de touche. Malgré tout le sélectionneur tunisien, Kadri, se montre rassurant : « Whabi a traversé des temps difficiles, mais il reste un joueur cadre dans notre effectif, nous lui faisons confiance. Techniquement, il est au niveau ». De son côté, le (pas très bien renseigné) ex-joueur Karim Haggui lui trouve des circonstances atténuantes : « ce n’est pas le même joueur que vous connaissez en Europe, le buteur en pleine bourre que vous avez vu à Saint-Etienne. En sélection, il est beaucoup plus isolé, il n’a personne autour de lui pour prendre la profondeur, pas de joueurs qui peuvent plonger… »

En Russie Khazri avait claqué 2 pions, en 2018. L’air du Qatar lui sera-t-il aussi favorable ?

S'il n'a joué que 13 matches toutes compétitions confondues cette saison avec l'Olympiakos dont seulement 3 en championnat, Pape Cissé a joué hier l'intégralité de la rencontre perdue 2-0 par le Sénégal contre les Pays-Bas.

Les trois autres anciens Verts mondialistes devraient débuter sur le banc ce mardi : Wahbi Khazri avec la Tunisie contre le Danemark (à 14h00), William Saliba et Jordan Veretout avec la France contre l'Australie (à 20h00).

Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, le maire de Roche-la-Molière Eric Berlivet a émis le souhait lors du dernier conseil municipal que la ville natale de Georges Peyroche devienne actionnaire du collectif Socios Verts, qui a recueilli à ce jour 253 894 € promesses de contributions.

"L’ASSE fait partie de notre patrimoine, de notre histoire, c’est un symbole. L’ASSE peut être propriété des acteurs du territoire, il faut encourager ce collectif. Nous serions la première ville à entrer dans la démarche. on a le droit, a rassuré le maire, et l’enjeu financier est très faible puisque la ville pourrait acquérir dix parts à 42 euros, ce serait symbolique, mais fort. Tout le monde peut adhérer aux Socios verts ; déjà 10 000 personnes l’ont fait [seulement 2 293 en réalité selon le décompte du collectif, ndp2] et plus de 150 entreprises, il y a un engouement collectif.  L'ASSE n’est pas une entreprise comme les autres et la participation est symbolique."

Le quotidien régional rapporte que "les élus se sont montrés peu enthousiastes" à cette idée...

Si les Verts ont été éliminés de la Coupe de France dès leur entrée en lice, deux joueurs prêtés par l'ASSE peuvent encore rêver de soulever un trophée que Sainté n'a plus gagné depuis 45 ans...

En 32e de finale, le Brestois Mahdi Camara (16e de L1) ira à Avranches (13e de N1). Le Ponot Maxence Rivera (16e de N1), recevra quant à lui l'OGC Nice (9e de L1).

Tombeur des Stéphanois et des Rouchons, les Ruthénois iront à Monaco. Pour rappel, les Verts s'y étaient imposés en janvier 2020 grâce à un but de Denis Bouanga lors d'un 8e de finale arbitré par le regretté Johan Hamel.

"Quand j’ai commencé à suivre les Verts, ils étaient descendus en deuxième division [en 1962, ndp2], puis remontés la saison suivante et avaient fini champions de France l’année d’après" avait déclaré Bernard Lavilliers il y a an. S'il n'est pas sûr que l'histoire se répète, le chanteur de 76 ans espère que Sainté ne va pas végéter trop longtemps en L2.

"Et l’ASSE dans tout ça ? C’est vraiment dommage ! J’ai donné quelques coups d’envoi de temps en temps au stade Geoffroy-Guichard. Mais j’espère bien qu’il vont remonter quand même !" a-t-il déclaré au Progrès il y a trois jours juste avant de monter sur la scène du Zénith de Saint-Etienne.

Même après une coupure de 15 jours sans jouer, les Amazones n'ont pas perdu le rythme en s'imposant 2 à 0 hier après-midi face à Yzeure en Coupe de France.

Tout s'est joué en quelques minutes pour les Vertes qui ont ouvert la marque sur pénalty par l'américaine Phoenetia Browne (1-0 40 ème). Et c'est seulement 3 minutes plus tard que les filles de Laurent Mortel réalisent le break grâce à un csc des auvergnates (2-0 43ème). Malgré une domination stéphanoise en 2ème mi-temps, Yzeure tient bon défensivement et le résultat n'évoluera plus. 

C'est la 9ème victoire consécutive des Vertes cette saison, toutes compétitions confondues. Elles affronteront Strasbourg au prochain tour.

La réaction du coach sur le site officiel :

"La priorité, c’était de se qualifier. On ne va pas banaliser cette victoire car on est sur une dynamique, une continuité positive qu'il faut maintenir. On a été capable de marquer deux buts et par la suite les enjeux n'ont plus été les mêmes. On est dans la performance et on doit avancer. Notre objectif est de rester haut en championnat et justement ce match va nous aider à travailler cette semaine. Thonon se profile et je sais que ce sera un adversaire compliqué"

Effectivement, retour aux affaires du championnat ce week-end avec un déplacement en Haute-Savoie à Thonon afin de consolider la première place.

La Ligue qu'on adule a communiqué l'heure des deux matchs que les Verts disputeront après la dinde aux marrons :

Le déplacement à Annecy aura lieu lundi 26décembre, à 17h et la réception de Caen vendredi 30 décembre à 19h.

Malgré la 20ème place, l'ASSE continue d'avoir les faveurs des diffuseurs, les deux matchs étant décalés et retransmis sur Beinsport 1.

Entraîneur d'une équipe grenobloise toujours en lice en Coupe de France et surtout 4e de L2 avec 15 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise après 15 journées, Vincent Hognon se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Je suis un peu surpris. Même si je regarde plus le nombre de points que le classement. Et là, c’est très intéressant. Par rapport au tableau de marche, on est même en avance. Dans les vestiaires, on a affiché l’objectif en grand : c’est 50 points. Et rien ne changera dans le discours tant qu’on ne l’aura pas atteint. Mais il faut aussi être ambitieux et ne rien s’interdire.

Au GF38, il y a une structure restreinte avec un accès rapide au directeur général Max Marty et au président Stéphane Rosnoblet. Par rapport à ce que j’ai vécu auparavant, ça compte, d’autant que je suis venu tout seul. Chacun est bien à sa place. C’est un circuit court, direct, sans intermédiaire.

J’essaie d’avoir une adéquation entre mes actes et mes paroles. Déjà, je ne suis pas copain avec les joueurs. Après, c’est différent selon les âges. Ma porte est ouverte même si on n’est pas toujours obligé de tout expliquer, notamment aux jeunes. Pour comprendre la relation entraîneur-joueur, je m’appuie beaucoup sur mon passé de joueur. Je sais ce que j’attendais. En ça, je peux prédire le comportement de certains. Et intervenir avant une difficulté.

Il faut créer un environnement favorable à travers le discours quotidien. Le cadre technico-tactique est bien sûr important. Mais sans un vestiaire derrière l’entraîneur, il n’y a pas de résultats. A Grenoble, c’est toujours un peu à l’ancienne. Dans mon vestiaire, ça joue encore au tarot… Ce n’est pas un gage de réussite mais cela veut dire quelque chose. J’ai fait le compliment suivant à mes joueurs la saison passée : c’est un groupe dans lequel j’aurais aimé être joueur. 

Entraîner, c’est beaucoup de souffrance quand même. Individuelle, collective, familiale… Pour peu de bons moments finalement. Mais ces moments-là sont tellement intenses qu’on y retourne toujours. Dans la souffrance, on apprend beaucoup sur les autres, sur soi-même. La semaine, avant les matches, ça cogite pas mal. Ça m’arrive souvent de finir la nuit sur le canapé. Quand tu ne dors pas à trois, quatre heures, pour ne pas déranger tout le monde, tu finis sur le canapé… C’est un peu un métier de fou.

Chaque week-end, je me dis que les Verts vont se relancer et ça n'arrive pas. À un moment, on a ce qu’on mérite. Si le club en est là, c’est qu’il a commis des erreurs importantes. Après, ces joueurs-là, avec un entraîneur qui tient la route, un public extraordinaire et un groupe qui va être encore renforcé, l’ASSE peut-elle faire encore moins bien ? Cela me semble impossible. Je pense qu’ils vont faire mieux. Garder Laurent Batlles est une bonne décision selon moi. En tout cas, cette situation me rend très triste, notamment le fossé qui se creuse avec les supporters. Saint-Étienne pour moi, ce sont mes meilleures années de footballeur."

Pour le dernier match de sa catastrophique année 2022, l'ASSE recevra le 30 décembre le Stade Malherbe de Caen, actuellement 5e de L2 avec 12 points d'avance sur les Verts. Le président des Normands Olivier Pickeu évoque cette rencontre dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Le report au 17 décembre de notre match de Coupe de France a des conséquences pour tout le monde. On s’attendait à terminer cette première période de la saison par ce match de Coupe de France. On devait faire une préparation un peu différente avec trois matches amicaux au programme. On s’adaptera. Je vais demander aux joueurs et au staff de récupérer, puis de s’adapter au calendrier qui va évoluer, avec ce match officiel dès la reprise. On n’accueille pas pour autant cette nouvelle de la meilleure des manières car on va ensuite enchaîner par deux délicats déplacements, le 26 décembre à Bastia et le 30 décembre à Saint-Etienne."

La jeune équipe réserve s'est imposée sur le plus petit des scores hier au centre Robert-Herbin aux dépens de Vaulx-en-Velin.

Contre une équipe vaudraise où évolue aujourd’hui l’ancien capitaine de l’équipe réserve de l’ASSE Kelian Mersel, les Verts réalisent une première période sérieuse mais relativement pauvre en occasions. Malgré l’inexpérience de son entrejeu, Sainté ne se laisse pas impressionner par des joueurs rompus aux joutes du National 3. Avec l’apport des joueurs ayant disputé le match amical en équipe première vendredi ( 3-0 contre Goal FC), l’équipe trouve la faille juste avant la pause sur une frappe croisée de Cheikh Fall (photo), bien servi par El Hadji Dieye qui a malmené son adversaire direct.

Au retour des vestiaires, les réservistes se montrent de plus en plus entreprenants. L’équipe multiplie les occasions sans réussir à les concrétiser. Avec toutes ces bonnes dispositions, les  Verts parviennent à garder le ballon et à étouffer les joueurs du Vaulx FC. Les jeunes pousses ne parviennent pas à inscrire ce second but qui aurait assis la domination stephanoise. Mais ce court et précieux succès permet à l’équipe réserve de conforter sa 3e place à une longueur du leader Rumilly-Vallières et à égalité de points avec Bourgoin-Jallieu. Notons toutefois que les Verts ont joué deux matches de plus que les Hauts-Savoyards (éliminés ce week-end de la Coupe de France) et un match de plus que les Isérois.

9ème journée de National 3 Groupe Rhône Alpes Auvergne.
ASSE 1-0 Vaulx-en-Velin
Mi-temps : 1-0.
But : C. Fall (44e) pour l’ASSE.
ASSE : Fall – Owusu, Djilé Nokoué (cap), Ah. Sidibé, Calodat – Sahraoui, C. Fall, Amougou – Dieye (puis Bladi, 77e), Saban (puis Bile, 65e), Abi (puis Ab. Sidibé, 53e)

La réaction de Razik Nedder :

"Nous avons logiquement ouvert le score en fin de première mi-temps. Sur le film du match nous avons les occasions par Abdoulaye Sidibé, par Darnelll Bile et Cheikh Fall par deux fois, nous avons des occasions nettes de mettre le second buts. Nous aurions pu nous faciliter le match, notamment en fin de rencontre si nous avions réussi à concrétiser toutes nos occasions. Nous avons été solides, et nous n’avons pas donné grand-chose à notre adversaire.

Je suis satisfait du match, nous avons vécu un match différent des matchs habituels car Vaulx-en-Velin est une équipe joueuse, c’est la seule équipe de notre poule à avoir la volonté d’avoir le ballon, elle essaie toujours de ressortir le ballon proprement, avec des joueurs à dominante technique. Cela a fait un match ouvert avec deux équipes qui pressent, qui veulent avoir le ballon. Le match a été plutôt agréable pour nous, et nous sommes contents de l’avoir remporté.

Notre équipe était très jeune, notamment au milieu de terrain avec Mathis Amougou, qui n'a que 16 ans, qui a fait une très belle partie. Jibril Sahraoui qui monte en puissance, il enchaîne de plus en plus de petites réalisations en équipe réserve , il passe des paliers et c’est aussi pour cela que nous travaillons chaque semaine. Pour moi c’est une satisfaction de voir un milieu de terrain aussi jeune aujourd’hui et avoir une telle maîtrise du jeu, c’est intéressant et encourageant. C’est pour cela que nous avons une équipe réserve.

Darnell Bile revient après son erreur en équipe de France, nous sommes là pour recadrer les joueurs, pour les accompagner au quotidien après des erreurs de jeunesse. C’est notre rôle de formateur et la bêtise serait que cela se reproduise. Après un bon match en U19, il a repris du temps de jeu. Son entrée dans la dernière demi-heure a été intéressante. Aujourd’hui nous avons joué comme une équipe soudée, et nous avons rencontré un collectif qui est très dur à jouer. Avec notre jeunesse nous aurions pu manquer d’impact et d’agressivité dans le cœur du jeu, mais nous n’avons pas donné grand chose à notre adversaire.

Pour moi, Vaulx-en-Velin est l’équipe qui pratique le meilleur football de la poule. Malgré la déception du match nul de la semaine dernière, notre victoire aujourd’hui bonifie ce résultat . Nous avons eu la volonté d’être solide dans le jeu. Les garçons ont été rigoureux, pour les emmener au haut niveau, il ne faut pas prendre de but et en marquer et toujours avoir cette volonté de gagner les matchs avec le style de jeu qui nous caractérise, l’efficacité dans la surface. Aujourd’hui c’est ce que nous avons fait."

Après avoir fait chuter le leader Toulousain le week end dernier (3-1), les Verts (8^ème, 18 points) enchaînaient ce dimanche par une nouvelle rencontre à domicile contre l'AC Ajaccio, 7^ème au classement (19 points).

Pour ce match, Jean Luc Dogon avait procédé à quelques ajustements dans sa composition de départ, avec les titularisations de Boustouler et Agesilas notamment.
L’entame de match est plutôt favorable aux Stéphanois, mais à deux reprises, le gardien adverse réalise les bonnes sorties, dont la seconde face à N'Joya N'Gapout. Par la suite, la partie s’équilibre et la pause intervient sans le moindre but marqué. 0-0
La seconde période est plus hâchée, les Corses débutent mieux, mais Sainté et son capitaine Pierre M Bemba (photo) est bien en place.
Les deux équipes ont chacune  quelques occasions de marquer, mais sans conclure. Le match s’achève sur une dernière occasion pour Ajaccio, sans succès. Score final, nul et vierge. 0-0

La semaine prochaine, les U19 se déplaceront à Bastia (samedi 26/11, 13 heures), pour renouer avec la victoire.

Feuille de match 
13^ème Journée championnat U19 Groupe D
Dimanche 20 Novembre 2022. Stade Aimé Jacquet. 10heures
Asse – Ajaccio : 0-0 (0-0)
Composition : Boustouler- N Zuzi, Bladi, Kinunga, M Bemba (cap), Meyer -Jetishi, Kies, Seda Mfukumoko – Guechi (Bouderbane 82è), N Joya Ngapout, Agesilas.
Non entrés en jeu : Benramdane, Tenniche, N Gongolo, Ceniatempo.
Carton Jaune : Kies, NJoya Ngapout

La réaction de Jean Luc Dogon :  "C’était un match hâché, face à un adversaire bien en place. On mérite de mener à la mi temps, ce qui aurait donné un autre match. Après, ça c’est un peu neutralisé. On a eu des situations, mais on a péché offensivement, on a manqué de justesse, de technique et de mouvements autour du porteur. On était un peu tout seul, on a péché dans le dernier geste. On aurait pu se faire peur à la fin, avec un ballon perdu bêtement. Après, ce sont des matchs que l’on aurait perdu il y a quelques temps, là il s’accrochent, ils y vont et ils sont allés chercher le résultat. On aimerait que ce soit mieux que ça mais dans l’état d’esprit, c’est positif."

Hani Guerroudj, auteur du 3ème but (Photo de Thomas 99)

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient à Valence pour affronter l'équipe de l'Olympique qui occupait une belle 3 ème place au classement. Les Valentinois comptaient jusqu'à ce jour  4 victoires, 2 nuls et une défaite de justesse (2-1) la semaine dernière chez les vilains et affichaient un goal average de +10 (22-12). Les Verts se déplaçaient donc avec la plus grande méfiance et connaissaient donc l'ampleur de la tâche. Ils ont remarquablement géré cette pression et se sont imposés, avec la manière, sur le score éloquent de 4 à 2.

Les Verts ont ouvert la marque au premier quart d'heure : à la suite d'une belle combinaison entre Tom Teillol et Romain Lunetta, côté droit, Maxence Tatuszka adressait une frappe que le gardien repoussait mais que Noam Fajr, à l'affût, glissait au fond des filets. (0-1, 17ème).
A la demi-heure, Oissim Ali Ahamada doublait la mise de la tête sur corner de Valentin Depalle. (0-2, 31ème).
Dans le temps additionnel de la première période, Valence réduisait l'écart grâce à un bel exploit individuel suivi d'un centre devant la cage. (1-2, 45ème+2) 
Dès la reprise, les Drômois  égalisaient (2-2, 50ème) et cela aurait pu déstabiliser les Verts. Il n'en fut rien et ils repartaient de plus belle, reprenant très rapidement l'avantage par Hani Guerroudj, bien servi au coeur de la défense par Noam Fajr, et qui remportait son duel avec le gardien. (2-3, 55ème).
Enfin, en fin de match, c'est Maysson Méité qui parachevait cette victoire après une passe décisive dans la profondeur de Hani Guerroudj. (2-4, 83ème).

La composition : Masse - Lunetta, Ali Ahamada, Gardant (Ben Rahem, 75ème), Ruiz - Depalle, Tatuszka, Guerroudj - Teillol, Fajr (Nativoha, 60ème), Méité

La réaction de Kevin De Jesus :  "Je suis satisfait de ce match et du fait d'avoir marqué des buts face à une belle équipe de Valence. Nous avons eu globalement la maîtrise du jeu, nous avons bien géré nos sorties de balle et nous nous sommes créés des situations intéressantes et des occasions que nous avons réussi à concrétiser. Je regrette un peu les deux buts encaissés, mais les joueurs ont répondu présent à ce rendez-vous." 

Un film documentaire sur le Centre de Formation de l'ASSE sera diffusé pour la première fois le jeudi 24 novembre à 23h30 sur FR3 Auvergne-Rhône-Alpes puis sur Public-Sénat à une date ultérieure. Il sera également disponible en ligne et en streaming.

Ce film dont le tournage a commencé durant l'été 2021 a été réalisé, dans l'intimité du Centre de Formation de l'ASSE, par Alexandre Donot et Raphaël Rivière. C'est le suivi quasi quotidien d'un lieu de vie privé, pas uniquement centré sur les joueurs, mais qui évoque la vie des éducateurs, des salariés du club. Il met en avant le travail d'éducation et de formation au sein du Centre, la transmission d’une passion et l’apprentissage d’un métier. 

Principal journal d'information croate, Index est revenu aujourd'hui sur ce qu'il considère être "le plus gros scandale sexuel de l'histoire du football". Extraits.

"Bien sûr, il y a eu d'autres cas similaires, mais compte tenu de l'importance des protagonistes eux-mêmes, de leurs relations mutuelles et des conséquences qu'il a causées, le plus célèbre et le plus connu s'est produit il y a exactement 40 ans.

Les deux meilleurs joueurs français de l'époque étaient Michel Platini et Jean-François Larios. Ils ont joué ensemble en équipe nationale et à Saint-Étienne. Ils étaient bien plus que des coéquipiers, ils étaient bien plus que des amis. Larios et Platini, un an plus âgé, étaient comme des frères. Les Français attendaient d'eux qu'ils redonnent leur dignité au football français déchu. 

Larios a été nommé meilleur joueur de France en 1980, et un an plus tard, lui et Platini ont mené le club de l'AS Saint-Etienne à son 10e titre de champion de France. Ils avaient fière allure sur le terrain, et dans leur vie privée, Jean-François, Michel et Christelle Platini étaient inséparables. Larios et Platini passaient tout leur temps ensemble, pendant et après l'entraînement, et Christelle était toujours là aussi.

Michel et Christelle se sont mariés très jeunes. C'était deux ans avant qu'ils ne viennent à Saint-Etienne. Étienne. Michel était une star en devenir de 22 ans et Christelle était une gamine de 17 ans. Jusqu'à ce qu'il commence à fricoter avec Christelle, il semblait que Larios avait le monde à ses pieds et que seul le ciel était la limite. En plus d'être un grand joueur de football, c'était un très bel homme. Avec des cheveux longs et foncés et des traits de visage saisissants, il ressemblait plus à une rock star qu'à un joueur de football.

Larios était un sex-symbol et incontestablement la première star du sport français. Platini était le meilleur footballeur, mais Larios avait le charisme qui faisait de lui l'un des Français les plus populaires de son temps. Comme le dit le proverbe, les femmes l'adoraient et les hommes voulaient être lui. Il pouvait choisir n'importe quelle femme qu'il voulait, mais il a choisi la seule qu'il n'avait pas le droit de choisir. La femme de son meilleur ami et du meilleur joueur d'Europe. Les conséquences ont été terribles.

Larios était conscient de ce dans quoi il s'embarquait, mais, comme il l'a dit, il n'avait pas le choix. Il est tout simplement tombé amoureux, et elle est tombée amoureuse de lui aussi. La belle Christelle et Larios ont longtemps caché leur relation, ils ont gardé leur amour secret, conscients que ce qu'ils faisaient n'était pas la chose la plus sage à faire. Ils connaissaient l'enjeu et le risque, mais ils ne pouvaient pas s'en empêcher. Ils ont vécu une vie parallèle assez longtemps, mais ils ne pouvaient pas le faire éternellement. Lorsque l'histoire est devenue publique, elle a fait l'effet d'une bombe en France. 

Larios a admis dans son autobiographie qu'il était en couple avec Christelle beaucoup plus longtemps que le public ne le pensait initialement. Ils se voyaient en secret depuis un an avant que le scandale ne frappe les médias, et Platini, même s'il ne connaissait pas la véritable nature de cette relation, avait quelques doutes car les relations entre les coéquipiers s'étaient drastiquement détériorées.

"Je n'ai plus parlé à Platini, nous ne nous sommes même pas dit au revoir, mais nous avons continué à jouer ensemble à Saint-Étienne. Quand vous avez un contrat et que quelqu'un vous paie bien, alors taisez-vous. Nous étions au milieu du championnat national et la Coupe du monde en Espagne approchait. Néanmoins, l'ambiance était si perturbée qu'en janvier 1982 j'ai appelé le sélectionneur Hidalgo. Je lui ai raconté tout ce qui s'était passé et j'ai suggéré que, pour le bien de l'équipe nationale, je devrais simuler une blessure et ne pas aller à la Coupe du monde. Hidalgo m'a rejeté'', a déclaré Larios, ajoutant que rien n'a été pareil depuis lors.

Après le premier match de la Coupe du Monde en Espagne perdu contre l'Angleterre, Platini est venu voir Hidalgo et lui a dit : "C'est soit lui, soit moi. " Hidalgo n'avait pas le choix. Larios est juste revenu pour le match pour la 3e place contre la Pologne que n'a pas joué Platini et il n'a plus jamais porté le maillot de la France. Il a été tout simplement ostracisé. "De telles choses ne sont pas rares et se sont également produites dans d'autres clubs. Qu'une femme parte avec le meilleur ami de son mari est une situation qui peut arriver dans la vie'', a déclaré Larios, que Christelle a quitté pour se remettre avec Platini.

"Elle m'a dit au revoir au téléphone, elle a décidé de me quitter. J'ai dû l'accepter", a déclaré Larios, dont la carrière et la vie se sont détériorées par la suite. Contrairement à Platini. Après que l'affaire a éclaté, tous deux ont quitté Saint-Etienne, qui n'est plus jamais revenu au rang qu'il occupait dans les années 70 et au début des années 80."