Ancien U17 de l'ASSE (la saison 2013-2014), Morgan Guilavogui (24 ans) a officiellement prolongé hier jusqu'en 2024 son contrat avec le Paris FC, actuellement 9e de L2 avec 9 points d'avance sur les Verts mais 7 points de retard sur le deuxième Bordeaux. Le petit frère de Josuha a claqué 4 pions en 11 matches de championnat cette saison.

Si son club a le plus petit budget de la L2 (7,5 M€ soit 4 fois moins que celui de l'ASSE), Didier Tholot compte actuellement 9 points d'avance sur les Verts. Après avoir tenu en échec Sainté grâce à un doublé de Henri Saivet, le natif de Feurs caresse l'espoir d'accrocher dans trois jours son autre prestigieux ancien club. Avant de revenir à Bordeaux lors de cette 15e journée de L2, l'entraîneur palois a évoqué la situation des Girondins (2èmes) et des Verts (19èmes) sur TV7.

"Ce qui est fait à Bordeaux est très cohérent. Aujourd’hui, on oublie que la majorité des jeunes joueurs qu’il y a dans cet effectif n'avait pas joué de match en professionnel avant le début de saison. Aujourd’hui, être deuxième du championnat avec pas mal de jeunes, en ayant eu un recrutement de joueurs du cru, c’est une bonne ligne. Je suis content de ce qui se passe à Bordeaux par rapport à l’équipe, au public, à l’ambiance qu’il y a au stade. Voilà… On retrouve une certaine valeur bordelaise, et cela fait plaisir à voir de l’extérieur.

Je ne l’aurais pas parié en début de saison parce que le football c’est quelque chose qui est assez aléatoire. On voit la situation de Saint-Etienne, qui était dans la même position que les Girondins de Bordeaux à la fin de saison dernière. Le début de championnat fait que l’équipe de David Guion est en confiance, elle a pris des points de suite, elle a fait tout de suite des résultats, et c’est important. Au contraire, Saint-Etienne a eu du mal à rentrer dans ce championnat et aujourd’hui, les Verts sont en vraie galère...."

Le compte Twitter des Girondins de Bordeaux annonce ce soir la disparition de Roland Guillas à l'âge de 86 ans.
Né le 23 septembre 1936, ce petit gabarit (1m64, 65kg) était le roi du dribble. Il avait un sens extraordinaire de la feinte, une couverture de balle parfaite, une promptitude geste remarquable, en un mot c'était un excellent technicien. Solidement campé sur ses jambes, il savait remarquablement esquiver les adversaires et les coups. Un journaliste portugais, subjugué par sa performance avec l'équipe de France militaire, l'avait surnommé "le petit Kopa". 
Formé à Lorient, il avait ensuite opéré durant 6 ans aux Girondins de Bordeaux (1954-1960). Son transfert à l'ASSE, en 1960, avait fait couler beaucoup d'encre. En effet, les Girondins étant quasiment au bord du dépôt de bilan, plusieurs clubs flairaient la bonne affaire depuis un an :  Lyon, Angers, Saint-Etienne, Monaco, le Stade Français et Strasbourg. Le 19 juin 1960, Roland Guillas, donnait son accord pour jouer avec l’AS Saint-Etienne. Il ne restait plus qu’à obtenir l’aval de la Ligue Nationale pour que le transfert soit effectif. Ce qui fut fait aussitôt permettant aux Girondins de Bordeaux d’officialiser son transfert à l'ASSE.
Ses copains d’armée, principalement des Stéphanois, ne sont pas étrangers dans son transfert chez les Verts : « Au Bataillon de Joinville, je côtoyais beaucoup de Stéphanois : Herbin, Ferrier, Richard Tylinski ou Peyroche. On avait déjà des automatismes sur le terrain. On était tout le temps ensemble avec Fredo (Ferrier) et Tylinski. Ils m’ont convaincu de les rejoindre. »

Le montant du transfert avoisinait les 40 millions d’anciens francs. En France, jamais un joueur français n’avait été acheté aussi cher. Roland Guillas expliquait : « J’ai négocié moi-même mon transfert à Saint-Etienne. Je n’avais pas d’agent. J’ai simplement fait appel à un avocat pour les négociations salariales. Je ne voulais pas me mettre en porte-à-faux avec le président stéphanois Roger Rocher. 
J’ai été le premier gros transfert réalisé par le président Rocher, fraîchement élu à la tête du club. J’ai signé mon contrat en présence du président, de Charles Paret et de Pierre Garonnaire.
Jusqu’au dernier moment, des clubs ont cru pouvoir me faire changer d’avis. Mais j’avais donné ma parole et elle valait plus qu’une signature. »

Roland Guillas allait très vite s'acclimater à son nouvel environnement stéphanois (Il épousera même une Stéphanoise) : « A mon arrivée en 1960, il y avait encore les mines de charbon. On m’avait dit : « Tu mets une chemise blanche le matin, le soir elle est grise ». Ca voulait tout dire ! Quand je suis arrivé à Saint-Etienne je me suis un peu demandé où je mettais les pieds. Au bout de quinze jours, c’était extraordinaire, je m’étais adapté. L’été 1960, il y avait plusieurs mariages à l’ASSE : Tylinski, Oleksiak, Ferrier, entre autres. On arrosait les enterrements de vie de garçon au point que je me demandais si j’étais venu pour jouer au football ou pour faire la fête !»

Roland Guillas va rester deux saisons (1960-1962) à l'ASSE, jouer 81 matchs (67 en championnat, 12 en Coupe de France, 1 en Coupe Charles Drago et 1 en Trophée des Champions) et inscrire 15 buts. Il remportera notamment la finale de la Coupe de France 1962 contre l'AS Nancy (victoire de l'ASSE par 1 à 0, but de Jean-Claude Baulu).

La première saison (1960-1961) se conclut de belle manière avec une 5ème place. Par contre, la suivante (1961-1962) va être plus compliquée et se terminera par une 17ème place synonyme de relégation : « On jouait bien en championnat mais les résultats ne suivaient pas. Aussi, nous sommes descendus à l’issue de la saison. Nous ne comprenions pas ce qui se passait. L’ASSE comptait pas moins de huit internationaux dans ses rangs. En deux saisons, j’ai côtoyé trois entraîneurs : Vernier, Wicart et Guérin. Notre seule consolation, c’est notre victoire en finale de Coupe de France contre Nancy (1-0). La première dans l’histoire du club. »

A la fin de la saison, Roland Guillas est contacté par Grenoble qui vient de monter en D1. La municipalité iséroise veut bien aider financièrement le club mais à une condition : qu’il attire un joueur de niveau international. Roland Guillas, qui connaît alors des problèmes extra-sportifs, signe dans le club entraîné par Albert Batteux : « J’ai quitté Saint-Etienne pour Grenoble moyennant la somme de 40 millions d’anciens francs. Avec mon transfert, l’ASSE n’a pas perdu d’argent. 
Quand Batteux a signé à Saint-Etienne en 1967, j’étais en contacts avec le président Rocher. J’ai failli revenir dans le Forez. Cela ne s’est finalement pas fait. » 

En mai 2018, il exprimera, dans un entretien à Poteaux Carrés, son regret d'avoir quitté l'ASSE.

Après le FC Grenoble (1962-1963), il va jouer successivement au FC Rouen (1963-1964), aux Girondins de Bordeaux (1964-1967), au FC Lorient (1967-1971), à l'AS Angoulême (1971-1973). Il va ensuite poursuivre la pratique du football en amateur (au FC St-Médard en Jalles de 1973 à 1981) tout en étant représentant d'Adidas dans le Sud-Ouest. 

Le 3 septembre 1999, au stade Lescure à Bordeaux, l’homme aux 2 000 matches officiels, excusez du peu ! a fêté son jubilé à l’âge de 62 ans ! Chapeau l’artiste !

Aujourd'hui, Roland Guillas n'est plus. Poteaux Carrés adresse ses condoléances à sa famille

Impérial cette saison avec Arsenal (leader de la Premier League), William Saliba fait partie comme Jordan Veretout des 25 joueurs sélectionnés pour la Coupe du Monde au Qatar. Il succède donc à Willy Sagnol, dernier joueur formé à l'ASSE à avoir joué un Mondial avec les Bleus (en 2006 en Allemagne, sous les yeux d'un Grégory Coupet resté sur le banc). Si Loïc Perrin a dû se contenter d'une simple place de réserviste en 2014, deux autres joueurs formés à Sainté ont été du voyage au Brésil cette année-là : les Fennecs Carl Medjani et Faouzi Ghoulam.

Ricky Van Wolfswinkel a encore marqué ce week-end (sur penalty) pour Twente contre Go Head Eagles. Pour rappel, l'ancien attaquant stéphanois avait déjà scoré lors de ses trois précédents matches. C'est la deuxième fois de sa carrière qu'il réussit le quatre à la suite, la première remontant à l'année 2010 sous le maillot d'Utrecht.

⚽ GOL - DOELPUNT - GOAL
FC TWENTE!!! 🥳

⏰ | 34 Minutos

👦🏽 Ricky van Wolfswinkel

🐴 FC Twente 1⃣
🦅 Go Ahead Eagles 0⃣

📌 | Eredivisie 2022/23 - 13º Rodadapic.twitter.com/BnSE5SVxcC

— 🇳🇱 Futebol Holandês 🇳🇱 (@FutebolHolandes) November 6, 2022

Après avoir bien aidé à envoyer l'ASSE en Ligue 2 en dirigeant la cellule de recrutement (2015-2020), grâce à un recrutement que bon nombre de cadors que l'Europe du foot nous envient (Tannane, Katranis, Diousse, Lacroix, Dabo, Boudebouz, Diony, Janko ...) David Wantier a retrouvé un poste en Ligue 1. Selon la Pravda, il va prendre en charge le recrutement de l'AJ Auxerre. 

En fin de contrat en juin 2023 au terme de son premier contrat professionnel, Jean-Philippe Krasso devrait quitter l'ASSE gratuitement à la fin de saison sans prolonger son contrat. C'est ce qu'annonce France Bleu :

"Jean-Philippe Krasso dispose de plusieurs propositions et souhaite donc faire évoluer sa carrière ailleurs qu'à Saint-Étienne. Comme révélé par nos confrères du Progrès, les dirigeants de l'ASSE lui ont pourtant formulé une offre de prolongation, mais l'incertitude sportive autour du club représenteun frein, tout comme l'offre en elle-même. Jean-Philippe Krasso touche en ce moment un salaire de 15.000 euros, le club lui en propose 20.000. Une offre repoussée définitivement par le clan Krasso. L'attaquant dispose aujourd'hui de plusieurs contacts. En Ligue 1, par exemple, avec Montpellier. En Belgique avec Anderlecht, aux Pays Bas avec le Feyenoord ou encore en Allemagne."

Le Progrès souligne aujourd'hui que les Verts sont à la ramasse depuis plus de trois ans. 

"Depuis le début de la saison 2019-2020, l'ASSE n’a remporté que 30 de ses 118 matches de championnat disputés (25,42 %) – seulement dix depuis l’été 2021 - pour 32 nuls (27,12%) et 56 défaites (47,46 %). Sauvés par la crise sanitaire lors de l’exercice 2019-2020 stoppé à la 28^e journée alors qu’ils pointaient à la 17^e place et avaient perdu 9 de leurs 12 dernières rencontres (un seul succès), les Stéphanois s’en sont ensuite sortis (2020-2021) au finish (11^e) avant de tomber en L2 au terme de leur barrage contre Auxerre. Depuis, la descente aux enfers continue : après 14 matches, Saint-Étienne (19^e) est dans la charrette en direction du National."

Alors qu'il était de très loin le coach de L2 en poste depuis le plus longtemps (7 ans), Laurent Peyrelade s'est fait virer hier. Ayant contribué à faire monter le RAF du N2 à la L2 et ayant dirigé 267 matches officiels sur le banc du prochain adversaire des Verts, le Limougeaud limogé commente son éviction dans Centre Presse Aveyron. "On ne s'y attend jamais dans ces cas-là. Ils pensent que c'est comme ça que doit se passer une fin d'aventure, mais non. Ce n'est pas comme ça." Le quotidien régional confirme que son adjoint Emerick Darbelet reprend l'équipe jusqu'à nouvel ordre tout en soulignant que Frédéric Hantz est actuellement libre et à Rodez. Pour rappel, celui qui s'est fait recaler par l'ASSE en décembre dernier au profit de Pascal Dupraz a commencé sa carrière de coach au RAF.

S'il a hélas marqué contre son camp avant-hier soir, Jean-Philippe Krasso a permis à Ibrahima Wadji d'égaliser à Saint-Symphorien. L'international ivoirien des Verts est devenu ainsi seul meilleur passeur de la L2 (4 offrandes) tout en restant l'unique meilleur buteur (8 pions). Impliqué dans 55% des buts marqués par son équipe cette saison alors qu'il a raté deux journées pour cause de suspension, le numéro 17 des Verts aura à coeur de soigner ses stats samedi contre Rodez.

Quatre mois après avoir rejoint les Robins mais pas Claude, Stefan Bajic a enfin disputé ce mardi soir son premier match officiel avec Bristol City (L2 anglaise) à domicile contre Lincoln City (D3).

L'ancien gardien stéphanois, qui a encaissé deux buts dès le premier quart d'heure, en a pris un troisième dès le début de la seconde période.

Si elle a sauvé l'honneur à la 80e minute, son équipe est piteusement éliminée de la League Cup. Elle pourra se focaliser sur le Championship, où elle occupe une piètre 20e place (sur 24 équipes).

Le club de Troyes a annoncé, ce mardi midi, la mise à pied de son entraîneur, Bruno Irles. L'intérim sera assuré par Claude Robin, l'un de ses adjoints. Bruno Irles fait les frais d'une série de 6 matchs sans victoire, mais aussi, sûrement, de relations conflictuelles avec une partie de son effectif. Il avait remplacé Laurent Batlles en janvier 2022 sur le banc troyen.

Claude Robin (62 ans) avait dirigé la réserve de l'ASSE, qui opérait en CFA, de 2005 à 2007. 

Comme joueur, il avait opéré au Servette Genève (1977-1978), au RCFC Besançon (1978-1983), au Lille OSC (1983-1986), chez les vilains (1986-1987), au FC Grenoble (1987-1990), au FC Gueugnon (1990-1993) et enfin à l'USFC Vesoul (1993-2005) comme entraîneur-joueur.  Il fait monter le club de la DH à la CFA. Il passera ensuite deux saisons (2005-2007) auprès de la réserve de l'ASSE sous la direction de Luc Bruder. La première saison, il termine en 4ème position, et la suivante évite de justesse la descente en division inférieure.
Il quitte, en 2007, l'ASSE pour prendre la direction du centre de formation de l'ES Troyes AC. Il  assure en avril-mai 2009 un interim à la tête de l'équipe première qu'il ne sauve pas de la relégation en National. Il retourne à la formation de l'ESTAC. Il aura notamment Paul Bernardoni sous ses ordres. Il reprend l'équipe première en décembre 2015 suite au départ de Jean-Marc Furlan. Interim de courte durée car il est limogé le 4 février 2016.
Un an plus tard, en janvier 2017, Claude Robin est appelé par le Red Star qu'il ne parvient pas à maintenir en L2.
En septembre 2018, il prend les rênes de l'US Dunkerque qu'il fait accéder à la Ligue 2, mais en mai 2020, son contrat n'est pas renouvelé. 
Il effectue la saison 2020-2021 à l'US Orléans qu'il n'arrive pas à ramener en Ligue 2.
Le 25 janvier 2022, il fait son grand retour à l'ESTAC pour renforcer le staff technique et devenir l'adjoint de Bruno Irles qu'il remplace maintenant.  

Il sera l'arbitre de la dernière rencontre des Verts avant la trêve. Pierre Legat connaît bien les Stéphanois pour avoir arbitré notre rencontre à Pau, conclue par un triste nul 2 buts partout. Il avait d'abord expulsé Etienne Green pour une faute alors que les Verts menaient 1-0 et a sifflé un pénalty pour une faute sur Ibrahima Wadji pour son premier match avec l'ASSE.

L'arbitre de samedi a déjà oeuvré sur deux rencontre des Ruthénois cette saison conclues par deux nuls, face à Annecy (2-2) et au Havre (1-1).

Laurent Peyrelade, coach de Rodez, vient d'être démis de ses fonctions par ses dirigeants.

Il paye la récente mauvaise série, en championnat, de son équipe qui reste sur 3 nuls et 3 défaites et n'a plus connu les joies de la victoire depuis le 17 septembre.

C'est sont adjoint Emerick Darbelet qui coachera l'équipe dans le Chaudron samedi (15h).

Dans un entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France, Claude Puel évoque le schéma de la défense à trois qu'affectionne Laurent Batlles.

"Je l’ai utilisé mais je ne suis pas fan, ce n’est pas mon truc. Ça peut être intéressant parce qu’on veut garder un trio offensif exceptionnel, comme les Bleus ou Paris, pourquoi pas, mais que tout le monde s’y mette aujourd’hui j’ai du mal à comprendre… Je l’ai joué à Saint-Étienne, sur mes premiers matches, pour rassurer les joueurs. J’avais en piston Denis Bouanga et Franck Honorat, des attaquants, mais c’était clair, on n’était pas à cinq en défense.

Quand ce sont des défenseurs latéraux qui sont positionnés en piston, à la perte de balle cela devient une défense à cinq, et ça veut dire qu’on est obligé de reculer, de rester bas et de ne jouer que le contre. Les gars n’ont pas assez de qualités offensives pour être vraiment participatifs. On perd un joueur au milieu de terrain… Si on veut jouer haut, contre une équipe qui a un bloc bas, on a un gars en moins. Il faut qu’un défenseur axial joue alors au milieu, et que le n°6 joue comme un n° 8 ou 10, c’est toute une adaptation. Si on veut de la possession, bien tenir le ballon pour bien pour défendre, les milieux avalent la trompette à la fin du match…"

Ayant claqué 22 pions en 14 journées, l'ASSE compte la 3e attaque de L2 derrière Le Havre et Sochaux (23 bus). Mais les Verts sont de nouveau derniers au classement des défenses. Les hommes de Laurent Batlles ont encaissé 26 buts (un de plus que les Chamois Niortais).

Le Progrès rapporte les propos tenus hier par Victor Lobry au sortir de son match à Saint-Symphorien.

"Ce qui est chiant, c’est que c’est le même scenario que d’habitude. On a le ballon, on se crée des situations mais on n’arrive jamais à finir. Et on n’est pas décisif. En prenant trois buts à l’extérieur, c’est compliqué de gagner. On voit quand même qu’on est une équipe qui ne lâche pas. Il faut des résultats pour créer un engouement dans l’équipe. Il faut déjà qu’on avance dans le bon sens et qu’on fasse tourner les choses.

On est déçu parce qu’on aurait pu sortir de la zone rouge grâce au goal average. Mais si on avait la solution, on n’en serait pas là. Il faut qu’on se remette en question tous individuellement, ne pas se cacher et prendre nos responsabilités, sans les reporter sur les autres. A un moment donné, il faut regarder le classement. Cela fait un moment qu’on le dit et on n’est pas là par hasard."

La Pravda du jour revient sur la nouvelle défaite des Verts hier à Saint-Symphorien. Extraits.

"Laurent Batlles, jusqu'ici assez protecteur, n'a pas caché son agacement sur la prestation de ses joueurs. "On prend encore trop de buts. Je change de système à la mi-temps, pas pour des raisons tactiques mais parce qu'il y a des joueurs qui ne sont pas au niveau, tout simplement" pointant notamment, sans le nommer, la performance d'Abdoulaye Bakayoko. "J'ai assumé beaucoup de choses jusqu'ici mais maintenant c'est aux joueurs de prendre leurs responsabilités. A commencer par gagner samedi contre Rodez."

Averti hier à Metz après avoir déjà mangé des biscottes à Guingamp et à Sochaux, Jimmy Giraudon sera suspendu pour le déplacement des Verts à Annecy le 26 décembre. Six autres joueurs stéphanois rateront ce match de la 16e journée de L2 s'ils ne se tiennent pas à (pascal) carreau ce samedi à Geoffroy contre Rodez : Yvann Maçon, Léo Pétrot, Thomas Monconduit, Lenny Pintor, Jean-Philippe Krasso et Ibrahima Wadji. Merci à notre fidèle potonaute ozzy pour son incontournable tableau des cartons mis à jour dès hier soir !

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Mathys Saban, qui avait déjà joué la dernière demi-heure du match de Coupe de France contre Rodez, est entré en jeu dès le retour des vestiaires à la place d'Abdoulaye Bakayoko hier à Saint-Symphorien. L'attaquant de 20 ans est donc devenu le 34e joueur utilisé cette saison de L2 par Laurent Batlles, qui devance désormais son homologue messin Laszlo Boloni (resté bloqué à 33).

Laurent Batlles a livré sa réaction sur beIN Sports à l'issue de la défaite des Verts chez les Grenats.

"On fait encore une première mi-temps avec un manque d’agressivité total. On ne rentre pas dans le match. L’agressivité, ce n’est pas être méchant mais juste gagner des duels et imposer quelque chose à l’adversaire. A partir du moment où ne gagne pas de duel, on laisse cette équipe de Metz jouer. On attend plus ou moins que l’équipe adverse perde le ballon pour le récupérer. Ce n’est pas totalement ce qui est fait à l’entraînement, ce n’est pas totalement ce qui est mis dans l’intensité dans la semaine. En fait ce que je vois dans la semaine, je ne le vois pas le week-end.

Il va falloir changer certaines choses. J’essaye de changer tactiquement. A la mi-temps on a remis quelque chose qui nous a remis malgré tout dans le match mais ce n’est pas suffisant. On se crée beaucoup d’occasions, on ne marque pas et derrière on est puni. Mais en revoyant les images de certains buts que l’on a pris... Pas le premier mais le deuxième… On est neuf défenseurs dans la surface et on ne dégage pas le ballon. Il y a trois Messins et ils le mettent...

A un certain moment, c’est aussi un état d’esprit qu’aujourd’hui on n’a pas et qu’il faut trouver parce que malgré tout on est en danger, en difficulté. Faire du beau jeu, c’est une chose, mais aujourd’hui ce que l’on veut c’est gagner des matches et ça passe sûrement par autre chose que ce que l’on montre aujourd’hui. On fait avec les effectifs qu’on a. On a aussi deux blessés importants, deux plus ou moins cadres de notre équipe.

Il y a une prise en main de l’effectif et des joueurs sur le terrain qui malgré tout doivent faire plus de choses. Après, nous on essaye de les accompagner comme on peut. On essaye de trouver des solutions à la fois tactiques, techniques. On essaye des associations de joueurs. Pour autant, quand on frappe encore 19 fois au but, c’est difficile de prendre encore 3 buts à l’extérieur. On était un peu plus solide mais là on reprend 3 buts, c’est compliqué à gérer...

Je n’ai pas l’impression qu’on ait peur, en plus à l’extérieur on ne doit pas avoir peur. Il va falloir jouer dans quatre jours un match très, très important pour nous contre Rodez, chez nous, devant notre public. Là, par contre, il ne va pas falloir avoir peur, il va falloir mettre ce que l’on a entre les jambes pour essayer de gagner ce match avec beaucoup de rigueur et beaucoup d’envie. Il y a des choses à changer, il faut trouver d’autres moyens de gagner des matches."

Plombés par des errements défensifs devenus trop récurrents cette saison, l'ASSE s'incline pour la 6e fois en 14 rencontres, 3 buts à 2 sur la pelouse de Metz.

Les messins ont entamé la rencontre tambour battant, montrant plus d'envie que des Stéphanois trop attentistes, trop tendres, trop naïfs à l'image des deux pistons Yvann Maçon et Anas Namri complètement perdus. Pourtant, c'est sur un coup du sort que les Verts (encore une fois de blanc vêtus) allaient concéder l'ouverture du score. Sur un corner totalement raté des messins, Jean-Philippe Krasso mettait son pied en opposition et propulsait malgré lui la balle sous la barre transversale d'un Matthieu Dreyer surpris (1-0, 17e). Les hommes de Laurent Batlles tentaient alors de repartir de l'avant et le capitaine Krasso profitait d'un deuxième ballon bien négocié pour envoyer Ibrahima Wadji sur orbite. L'attaquant fixait Oukidja d'un plat du pied imparable pour égaliser (1-1, 25e). Alors que l'ASSE prenait la partie à son compte - Benjamin Bouchouari gâchant une superbe occasion d'une frappe trop enlevée à 20 mètres - ce sont les hommes de Bölöni qui repassaient devant avant la pause. Encore une fois, par une attaque côté gauche, Jallow butait sur Dreyer qui repoussait dans les pieds de N'Doram qui n'avait plus qu'à conclure (2-1, 40e).

Au retour des vestiaires, Laurent Batlles changeait de système, délaissant le 532 pour un 442 avec la sortie d'Abdoulaye Bakayoko et l'entrée de Mathys Saban. Un nouveau système qui semblait mieux convenir pour un équilibre attaque - défense : Wadji dribblait Oukidja après avoir été lancé en profondeur mais butait sur Udol, puis Kouyaté sauvait Metz sur une frappe pied gauche de Dylan Chambost repoussée près de sa ligne de la tête. Les Verts poussaient pour égaliser et allaient se faire contrer. Udol décalé sur la gauche repiquait sur son pied droit - le mauvais - pour envoyer une feuille morte dans le soupirail d'un Dreyer peut-être un poil en retard (3-1, 61e). Un coup de massue pour les Verts qui ont continué de multiplier les assauts sur le but d'Oukidja. Wadji croyait même réduire la marque à la 69e minute mais l'arbitre sifflait une faute peu évidente de l'attaquant stéphanois. L'entrée de Mathieu Cafaro a permis aux Verts de se montrer plus dangereux encore, notamment sur coup de pied arrêté. Mais le verrou messin a tenu bon, jusqu'à la 94e minute. Jimmy Giraudon envoyait un ballon long depuis l'arrière, dévié par Léo Petrot et conclu de près par Mickaël Nadé (3-2, 94e) pour une réalisation 100% défensive.

Au classement, les Verts restent 19e avec 11pts en 14 matchs, à 3 points de Dijon, premier non relégable. Sauf surprise, les Verts devraient passer la Coupe du Monde dans la zone rouge. Il ne reste plus qu'une rencontre face à Rodez samedi à 15h.

Le Hebei FC de cette saison est probablement la plus mauvaise équipe de l'histoire de la première division de la planète football au XXI siècle.

La lanterne rouge du championnat chinois, qui n'a toujours pas pris le moindre point en 24 journées, a déjà encaissé 78 buts (encore plus que l'ASSE sur toute sa dernière pitoyable saison de L1) suite à sa manita concédée aujourd'hui face au Tianjin Teda de Robert Beric.

Evoluant dans une équipe du ventre mou de Super League, l'ancien attaquant des Verts a profité de l'insigne faiblesse de son adversaire pour réaliser un doublé, qui porte à 4 son modeste total de pions claqués cette saison en 19 matches (dont 8 en tant que titulaire).

Auteur de son 7e pion de la saison, Danijel Alekic a contribué ce soir au spectaculaire match nul (3-3) de Basaksehir sur le terrain de Hatayspor. On aura noté que les locaux étaient privés de Dylan Saint-Louis, auteur d'un médiocre premier tiers de saison (0 but, 0 passe décisive en 8 matches dont 4 en tant que titulaire).

GOL | Hatayspor 1-2 Başakşehir

⚽️ 65' Aleksic

Canlı yayın, Anlık goller ve önemli pozisyonlar için takip:@1FutbolBey#Hatayspor #Başakşehir #HTYvIBFK pic.twitter.com/rB2tECzsF6

— Futbol Bey (@1FutbolBey) November 7, 2022

Immortalisé par le Progrès, Dieu a couru hier le Sainté Trail Urbain, dont le parcours mène notamment dans le Chaudron.

Inscrit sur le 11km, Perrin a fini à une jolie 87è place (sur 772) en 58 min 01. Gageons qu'il aura un peu mal aux cuisses (et au genou) en montant les marches de Saint Symphorien ce soir.

Arrivé cet été à Bristol (d2 anglaise) en provenance de Pau, Stefan Bajic espérait sans doute surfer sur sa belle saison sous les ordres de Didier Tholot.

Las, bien que remis de son opération au poignet, il n'a toujours pas joué la moindre minute avec l'équipe première de Bristol. Pire, il n'apparaît jamais sur la feuille de match, devancé par l'irlandais O'Leary (7 matchs) et l'anglais Bentley (13 matchs).

N°3 dans la hiérarchie, il est donc condamné à échauffer ses petits camarades comme mardi dernier avant la réception de Sheffield United (0-1).

Cédric Boustouler, le gardien

Les réservistes, leaders de leur groupe, avaient un match important contre un ancien pensionnaire de N2, GFA Rumilly-Vallières. Après trois succès consécutifs, c'était l'occasion de conforter leur place de leader face à un adversaire direct

C’est avec une équipe diminuée , sans les joueurs retenus en équipe première, que le match commence. Après un premier quart d’heure d'observation, les premières banderilles sont plantées par les Stéphanois. Jibril Othman voit son tir détourné, suivi quelques minutes plus tard, par Cheikh Fall qui échoue sur le gardien Rumillien.
Peu après, c’est au tour de Edmilson Correia de prendre le tir, mais sa frappe manque de précision. Dans l’ensemble le jeu est équilibré mais les occasions sont vertes. A part une occasion à l'entrée de la surface de réparation qui prend la direction du but de Cédric Boustouler battu, mais la frappe passe juste à côté de notre but. Sur une accélération de Cheikh Fall, la frappe qui suit est trop ouverte et ne prend pas le cadre. Déjà quatre occasions de mener à la maison, mais toujours un score d’équité au tableau d’affichage. C’est sur une de leurs rares occasions, que les visiteurs prennent l’avantage, cinq minutes avant la pause, sur une puissante frappe de loin. (ASSE-Rumilly : 0-1, 39ème)
Malgré une dernière tentative d’Edmilson Correia, l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires sur cet avantage des Hauts-Savoyards.
A la reprise c’est une nouvelle occasion par Abdoulaye Sidibé qui aurait pu égaliser sur une frappe dans un angle fermé. Peu après l’heure de jeu les visiteurs doublent le score d’un but de la tête qui lobe notre gardien.  (ASSE-Rumilly : 0-2, 62ème).
Les joueurs de Rumilly, habitués à la N2, ne lâcheront rien et feront déjouer nos jeunes pousses. Malgré une dernière tentative de Lucas Calodat largement au-dessus du but, le match se termine sur une défaite logique de nos joueurs.

Les Verts (7 matchs) rétrogradent à la 4ème place, avec 12 points à 2 points du nouveau leader ....GFA Rumilly-Vallières (6 matchs). 

ASSE - GFA Rumilly-Vallières : 0-2 (0-1)
La composition : Boustouler - Nokoue, Owusu, Sow (cap), Calodat - Maïga (puis Ah. Sidibé, 58e), Sahraoui (puis Bladi, 81e), Fall (puis Aiki, 46e) - Edmilson, Othman (puis Mukanya, 81e), Abd. Sidibé.
Buts : Garby (39e), De Col (62e) pour GFA Rummily-Vallières

La réaction de Razik Nedder : « Nous avons eu beaucoup de déchets dans le contenu. Je suis déçu d’avoir perdu et agacé par le contenu, c’est certainement notre plus mauvais match. Notre force depuis le début de saison c’est la qualité technique et ce qu’on arrive à faire dans la circulation du ballon dans le cœur du jeu. Aujourd’hui, nous avons eu beaucoup trop de déchets dans ce domaine là pour être dangereux et pour maîtriser le match. Nous avons fait beaucoup trop de fautes directes dans l’utilisation du ballon donc ça ce sont des choses qui nous mettent en difficulté. On n’a pas non plus rencontré un adversaire qui a dominé son sujet, qui n’a pas eu une capacité à faire circuler le ballon. Aujourd’hui en terme de maturité on s’est fait un petit peu « croquer dans la tête ». On est un peu tombé sur une équipe avec un jeu direct. Aujourd’hui j’avais à ma disposition des joueurs nés en 2004 et 2005 et dans le jeu on peut pas on n’a pas réussi à lutter contre eux. Nous n’avons pas réussi à mettre notre jeu en place, notre fluidité technique en place pour nous faciliter le match. Les garçons ont joué contre une équipe très expérimentée, ils ont deux frappes cadrées durant le match. Cela aurait pu être différent car nous avons eu des situations pour ouvrir le score mais on ne le fait pas. Alors qu’eux sur un centre venu d’ailleurs le joueur tente quelque chose et ça rentre. En seconde mi-temps nous poussons, nous arrivons à les acculer dans leur moitié de terrain et nous prenons ce contre pour le 0-2. Cela ne change rien au contenu du match qui a été insuffisant, on n’a pas trouvé l’efficacité dans l’utilisation du ballon pour gagner le match.
La semaine prochaine nous préparer comme il le faut parce que ça va être un match dans le même esprit à Chambéry, avec une équipe qui joue très bas, des joueurs qui parlent beaucoup, il y aura beaucoup d’engagement et si nous ne jouons pas, que nous ne mettons pas notre football en place nous revivrons plus ou moins le match d’aujourd’hui. Nous sommes prévenus et nous allons nous remettre au boulot toute la semaine. Une belle série s'est arrêtée, il nous reste cinq matchs avant la trêve, il va falloir prendre un maximum de points pour rester dans la première partie du tableau. »

Merci au coach pour sa disponibilité.

Impliqué dans 55% des buts marqués par les Verts en L2 (8 pions + 3 passes décisives) alors qu'il était suspendu lors des deux dernières journées, le revenant Jean-Philippe Krasso s'est confié au Progrès avant de défier les Grenats ce soir en Lorraine. Extraits.

"On joue bien, on a une identité de jeu. Malheureusement, les points ne sont pas là. Il faut qu’on réagisse et vite parce que les écarts commencent à se faire au classement. On est dans une situation d’urgence. Quand je suis sur le terrain, j’essaye de créer des choses, de prendre des risques. Ca marchait bien en début de saison. Après, chacun son rôle sur le terrain. J’ai une capacité à dribbler, à provoquer le désordre dans la défense. De là à dire qu’il y a une « Krasso dependance », non !

Chacun a ses qualités. Par exemple, Ibra avec sa vitesse : quand on le lance, il y a peu de défenseurs qui peuvent le rattraper (...) Devant, il faut amener un peu de folie, tenter des choses, que ce soit par la passe, le dribble, une frappe de loin… On travaille aussi sur des espaces plus réduits. Les équipes nous attendent et il y a du coup moins d’espace pour créer. Contre un bloc resserré, si on ne tente pas, on est foutu (...)  J’espère rester meilleur buteur mais je n’en fais pas une fixette."

Le FC Metz et l'ASSE, qui s'affrontent ce soir en clôture de la 14e journée, sont selon Opta les deux clubs qui ont utilisé le plus de joueurs (33) depuis le début de saison de L2.

Pour rappel, les 33 garçons utilisés par Laurent Batlles :

Gardiens : Dreyer, Green, Raveyre
Défenseurs : Bakayoko, Briançon, Camara, Giraudon, Maçon, Nadé, Namri, Palencia, Pétrot, Silva, Sow
Milieux : Aouchiche, Bouchouari, Cafaro, Chambost, Gauthier, Lobry, Monconduit, Moueffek, Mouton, Neyou, Youssouf
Attaquants : Aiki, Bile, Bouanga, Krasso, Othman, Pintor, Rivera, Wadji

Selon Le Progrès, le numéro 25 des Verts débutera la rencontre sur le banc ce soir :

Dreyer - Bakayoko, Giraudon, Pétrot - Namri, Lobry, Mouton, Bouchouari, Cafaro - Chambost, Krasso.

La Pravda prétend au contraire que l'attaquant sénégalais sera associé au revenant international ivoirien :

Dreyer - Bakayoko, Giraudon, Pétrot - Namri, Mouton, Lobry, Maçon - Chambost - Krasso, Wadji.