Sainté n'a pas le savoir-faire de Pau
17/11 23:10
Lors d'une rencontre à la librairie paloise Tonnet à voir sur la chaîne youtube du journaliste de Sud-Ouest Romain Bely, Jean-Michel Larqué a salué le bon boulot du Pau FC (9e de L2 avec 10 points d'avance sur les Verts), pointé le mauvais travail de l'ASSE avant d'évoquer avec nostalgie la grande époque des Verts. Extraits.
"Il y a autre chose que l’argent dans le football, c’est pour ça que je ne serai jamais découragé et que je continue d’entraîner des U13, des U14. Enfin j’essaye, je fais acte de présence. Je m’occupe d’apporter les cadeaux de Noël des petits de la JAB, je prépare les 120 ans du club. L’aventure humaine dans un petit club, c’est irremplaçable. On peut être footballeur professionnel et garder une âme d’enfant. Quand on faisait quelques exploits avec l’AS Saint-Etienne, je ne manquais pas de me rappeler le concours de jeune footballeur à Colombes ou d’envoyer un jeu de maillots à mon club. Mbappé, toutes ses primes hors football vont à des œuvres caritatives, c’est formidable.
Il y a des choses encourageantes dans le football. Le Pau Football Club, c’est encourageant. Ce matin, le président de l’ASSE m’a appelé. J’avais l’impression que Roland Romeyer m’appelait d’outre-tombe. Je lui ai dit : « Quand on travaille mal une année, à la limite on peut s’en sortir. Deux années, non. Trois années, on part au fond et puis on creuse sans arrêt. » Moi je suis admiratif du travail des Palois. Je l’ai dit au président Laporte-Fray qui était étonné car je fais rarement des compliments. Ils se débrouillent bien avec leurs moyens.
C’est fabuleux quand même parce qu’à Pau il n’y a pas le vivier de Paris, de Marseille ou de Lyon. Il y a beaucoup de joueurs en prêt mais c’est un vrai talent, ça ! C’est un vrai talent de se faire prêter les bons joueurs, de les intégrer, d’aller chercher un Saivet qui était à l’agonie. C’est un vrai talent ! Je ne vais pas dire qu’ils font avec des bouts de ficelle mais Pau a le dernier budget de Ligue 2. Il y a une bonne dizaine de joueurs qui sont partis à l’intersaison dont des cadres comme Victor Lobry. Mais les Palois y arrivent, il y a un vrai savoir-faire que certains clubs n’ont pas.
Par exemple mon club, à l’AS Saint-Etienne, ils pensent que parce que c’est l’AS Saint-Etienne, les joueurs vont… Mais c’est fini ça ! Il faut aller les chercher, il faut les intégrer, il faut les mettre en confiance. Les projets de jeu, moi, vous savez… Le projet de jeu, c’est une équipe, c’est se serrer les coudes, avoir un peu de talent et beaucoup de cœur. C’est savoir qu’un jour c’est vous qui allez rattraper l’erreur du copain et que le dimanche suivant ce sera le contraire. Le projet de jeu c’est d’abord de jouer tous ensemble.
A Saint-Etienne en 1976 il n’y avait pas de projet de jeu. Non ! Il y avait des garçons qui savaient ce qu’ils étaient capables de faire, de bien faire. Il y avait un cadre de jeu, pas un projet de jeu. Le projet… Tous les entraîneurs ont le même : bien jouer, marquer beaucoup de buts et en prendre très peu. Et puis d’aller de l’avant, ceci, cela… Il faut un cadre où les choses sont respectées, où le rôle des uns et des autres est respecté. Et puis il y a une forme de générosité, d’enthousiasme, de dépassement.
Un match de Coupe d’Europe est forcément plus difficile qu’un match de championnat. Ça va plus vite, ça frappe plus fort, c’est parfois plus long parce qu’il y a la prolongation. C’est différent. Savoir appréhender l’évènement, c’est aussi une forme d’intelligence. Moi j’avais des coéquipiers – j’en étais le capitaine - qui étaient intelligents, qui sentaient le jeu, qui sentaient ce qu’ils devaient faire.
J’avais un Argentin qui était défenseur central, quand il sentait qu’on était un peu endormi, que la maison sommeillait un petit peu, il prenait le ballon à 30 mètres, il poussait le ballon. Il savait que de toute façon ça se terminerait par un coup franc contre nous. Mais il poussait, il poussait. Tout le stade se levait. Il avait couru 35 ou 40 mètres, il terminait en taclant l’adversaire à qui il avait donné le ballon. Mais ça donnait un élan à l’équipe !
Quand je dis qu’il y a une forme d’intelligence, c’est qu’Osvaldo sentait à un moment donné qu’il devait faire ça pour réveiller l’équipe. Il y avait des joueurs qui étaient conscients de leurs limites, qui étaient conscients aussi de leurs qualités et qui permettaient de faire des choses fabuleuses. On a rencontré par exemple l’Hadjuk Split. A l’époque c’était l’équipe de la Yougoslavie. Les Yougoslaves étaient des footballeurs fabuleux. Ils avaient 8 ou 9 internationaux. Comment renverser cette équipe si vous n’avez pas l’envie d’être à côté de votre copain, de vous dépasser, de l’aider, de vous sublimer…
Sur le moment, ça vous fait un peu mal aux tripes, vous respirez un peu moins facilement, vous avez un peu mal aux jambes. Mais quelque part, à la fin, c’est une aventure que personne ne nous enlèvera ! Aujourd’hui quand je les vois avec les chronomètres, ils font un petit sprint et hop, ils boivent un petit coup. Ils vont en arrière doucement. C’est millimétré. C’est peut-être la vérité, j’en sais rien ! Mais moi ce qui me plaît dans le football, et c’est peut-être pour ça que je regarde de plus en plus le rugby, c’est la générosité."
Le plus vert reste un Vert
17/11 21:15
Comme le souligne Opta, le joueur le plus jeune ayant évolué en Ligue 2 cette saison est Darnell Bile contre Valenciennes le 27 août (16 ans et 303 jours). Le plus âgé est le gardien du Paris FC Vincent Demarconnay contre Laval le 22 octobre (39 ans et 200 jours).
Peillon peiné
17/11 19:47
Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2004 à 2009), l'entraîneur du FC Roche Saint-Genest (R2) Clément Peillon (30 ans) rêvait d'affronter les Verts au 8e tour de Coupe de France. Le plus jeune entraîneur des 14 clubs ligériens évoluant en Ligue Auvernge-Rhône-Alpes s'est confié au Progrès avant de défier Rodez après-demain à Feurs.
"Je suis resté à l'ASSE de 12 à 17 ans. Je jouais défenseur. Ils m’ont viré à cause de mon niveau de pratique. C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle. Il y a peu d’élus. J’ai eu le temps de m’y préparer, ça n’a pas été un choc. Lors des six derniers mois, j’ai senti que ça allait se finir de cette façon. J’ai commencé à baisser les bras. Inconsciemment, je me suis poussé moi-même dehors. Mes copains sortaient. Je trouvais le temps long, j’ai plongé dans des loisirs incompatibles avec le foot de haut niveau. Je n’ai pas été assez costaud mentalement pour accepter de faire autant de sacrifices.
Avec du recul, l’ASSE m’a beaucoup apporté. Sans elle, je ne serais pas la personne que je suis. Ces cinq années m’ont amené de la rigueur, de la discipline. J’ai appris à être assidu, à respecter les gens plus âgés, à bosser tout simplement. J’ai été joueur, je suis supporter et amoureux du club. Mais je n’ai pas de regard à porter sur ce qui s’y passe. Je suis trop "petit" dans le football pour me permettre de dire ce que j’en pense. Il y a plein de paramètres que je ne connais pas. Bien sûr, je suis peiné que mon club de cœur en soit là. J’espère de tout cœur qu’ils arriveront à remonter la pente. "
Aiki fait chuter l'Italie
17/11 19:12
Seul mineur à avoir marqué cette saison en L2 (contre Dijon, à l'âge de 17 ans et 35 jours), Ayman Aiki n'a pas été convié par Laurent Batlles à jouer les six derniers matches de l'équipe première des Verts.
Mais l'attaquant stéphanois a marqué aujourd'hui dès la 11e minute le premier but de la victoire (2-0) de l'équipe de France U18 contre l'Italie au stade Michel-Platini de Clairefontaine.
Les Transalpins tenteront de prendre leur revanche ce dimanche à la mi-journée.
Les Verts assurent le spectacle
17/11 14:52
Selon Opta, les matches de Saint-Etienne ont produit 50 buts en Ligue 2 cette saison (22 pour, 28 contre), plus que toute autre équipe. Ceux de Valenciennes ont généré le moins de buts en L2 2022/23 (25 – 13 pour, 12 contre). Mais Mathieu Debuchy et ses coéquipiers occupent actuelement la 6e place avec 12 points d'avance sur les Verts...
Tavares et Goncalves privés de Forez
17/11 13:25
Expulsés le week-end dernier contre le VAFC, Yohan Tavares et Bryan Goncalves ont écopé hier de trois matches ferme de suspension. Les défenseurs centraux lavallois rateront donc le déplacement des Mayennais à Sainté programmé le 10 janvier lors de la 18e journée. de L2 Pour rappel, le promu tango est actuellement 10e avec 9 points d'avance sur les Verts...
William est une montagne
17/11 13:01
Si l'ASSE, équipe la plus perméable de son championnat (28 pions pris en 15 matches), est lanterne rouge de L2, Arsenal domine la Premier League en possédant la meilleure défense de l'élite anglaise (11 buts encaissés en 15 matches) grâce à un William Saliba impérial.
Dans un entretien accordé avant-hier à ESPN, le gardien des Gunners Aaron Ramsdale a encensé l'ancien défenseur central stéphanois, qui s'apprête à disputer la Coupe du Monde avec les Bleus.
"Cet homme est une montagne, honnêtement. Il glisse sur le terrain, ne semble pas sprinter. Ce gars, il a tout et il le montre sur le terrain. Il met sous l'éteignoir les meilleurs attaquants de Premier League, tout le mérite lui en revient."
La parole est à la défense
17/11 12:12
Le Progrès a recueilli les propos des avocats des onze prévenus qui ont comparu hier au tribunal correctionnel de Saint-Etienne suite aux actes qu'ils ont commis à la fin du barrage contre Auxerre.
Me Laurent Verilhac : "On a déjà connu des faits beaucoup plus graves. Il y a eu des agissements plus graves commis à l’extérieur du stade ce soir-là et aucun de ceux ici présents n’en sont responsables."
Me Laure Salomon : "On ne juge qu’une poignée alors qu’il y avait des centaines de personnes qui se sont rendues coupables d’infractions ce soir-là."
M e Solange Viallard-Valézy d’ajouter : "On veut faire un exemple. Mais faire le buzz avec ces onze-là, ça me laisse perplexe. Pourquoi eux seulement sont jugés aujourd’hui ?"
Me Franck-Olivier Lachaud : "Il n’y a pas de volonté de faire mal. C’était disproportionné, mais ils voulaient faire passer un message, car ils sont extrêmement déçus par les résultats et la gestion de ce club."
Sarra le bol
17/11 10:36
Affligé par le déclin de l'ASSE, le mythique ailier gauche de l'épopée des Verts Christian Sarramagna exprime son ras-le-bol dans la dernière édition de But !. Extraits.
"L'actualité de l'AS Saint-Etienne est d'une tristesse infinie et je n'arrive pas à m'y faire. Comment tolérer et imaginer que l’ASSE puisse en arriver à jouer le maintien en Ligue 2 ? C'est fou, incompréhensible, intolérable. On ne sent personne, dans la direction actuelle, capable de changer les choses. Comme si personne n'avait les clés. On salit notre histoire, on ne la respecte pas. Avant, la France entière chantait : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts". Aujourd'hui, on n'ose même plus entonner l'air. C'est dramatique.
Qu'il s'agisse des joueurs, ou de l'entraîneur, oui il y a un sérieux problème. Mais pourquoi s'arrêter là. Comment comprendre, comment admettre que cette direction à deux têtes soit toujours à la tête du club ? De grandes et importantes décisions n'ont jamais été prises. Le travail n'a pas été correctement fait. Il serait grand temps, oui grand temps, que cette direction passe la main. Ce n'est plus possible. Lorsque je vois, aujourd'hui, les résultats du centre de formation, ces joueurs qui ont été vendus trop tôt ou ceux qui ne confirment pas, cela prouve que l'excellence n'est plus à Saint-Etienne.
J'ai la sensation de voir notre club disparaître à petit feu. De voir ses valeurs bafouées. Je pense au travail qui a été fait toutes ces années, par des gens compétents, qui, eux, ont porté l'ASSE tout en haut de l'affiche. Je suis consterné de voir à quel point ce travail est aujourd'hui sapé. C'est une souffrance permanente, pour moi bien entendu, et pour tous les anciens, je peux vous le garantir. On ne peut pas rester indifférents quand on voit ce qu'il est en train de se passer. C'est impensable."
Giraudon dit adieu à 2022
17/11 09:58
Suite à son expulsion contre Rodez samedi, Jimmy Giraudon, déja suspendu pour la reprise du championnat à Annecy (26 déc), sera également privé de la réception de Caen (30 déc).
Avec 7 cartons jaunes et 1 rouge en 13 matchs, l'ex-Troyen est sans surprise, et de loin, le joueur le plus sanctionné de l'effectif.
Cette cartonite aigüe est nouvelle pour lui, puisqu'il avait pris 4 cartons jaunes en 18 matchs joués avec Troyes l'an dernier, et 8 cartons jaunes en 33 matchs l'année de la remontée de Troyes en L1. Le signe à la fois de sa forme précaire et de sa grande nervosité.
Il sera de nouveau à disposition du staff pour la réception de Laval (10 janvier 2023).
Curkovic, c'était la classe
17/11 07:15
Après l'avoir invité à déjeuner le 27 octobre dernier à l'occasion du match de Conference League entre l'OGC Nice et le Partizan Bdelgrade, le président des Aiglons Jean-Pierre Rivère a rendu hommage à Ivan Curkovic hier dans Nice-Matin.
"Je lui ai dit que dans les années 70, avec les Verts, il avait rendu sa fierté au football français. C'était une rencontre intéressante, c'est une belle personne, très attachée à la France. En 1976, les seuls matches de Coupe d'Europe à la télé, c'était Saint-Etienne. Nous étions tous supporters des Verts. Curkovic dans les cages, c'était la classe. Il est resté le même. Je lui ai dit qu'il serait toujours le bienvenu à Nice et il m'a souhaité de très belles choses pour le Gym."
Don’t you know pump it up !
17/11 06:53
Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou rappelle que l'ASSE a flirté deux fois avec la relégation en 3e division quand il en défendait les couleurs. Extraits.
" La saison 97/98, on n’était vraiment pas bon, on était même catastrophique mais ce qui nous sauvait, c’est l’état d’esprit en dehors du terrain. On a pu se maintenir à flot jusqu’au bout, parce qu’il n’y avait pas de scission dans le vestiaire. Malgré les mauvais résultats, on se retrouvait pour faire des activités ensemble. On se disait les choses. Personne n’a essayé de jouer sa carte personnelle. Il n’y avait pas de tire-au-flanc. On était tellement soulagé de se maintenir qu’on a organisé une fête énorme à Lille. En boîte de nuit, on chantait “don’t you know pump it up”, le tube des Black and White Brothers qui nous a accompagnés la saison d’après. On s’est juré ce jour-là qu’on ne vivrait plus jamais ça si on restait à l’ASSE.
La saison 2001/2002 on avait recruté de très bons joueurs, mais ça ne collait pas à la mentalité stéphanoise. Un entraîneur qui n’est pas autoritaire, qui ne décide pas qui fait quoi, on pense malheureusement que c’est de la faiblesse. Alain Michel faisait confiance aux joueurs. Souvent dans ces cas-là, ces derniers ne se contentent pas de manger la main du coach, ils lui prennent l’avant-bras, le coude et l’épaule. Quand les dirigeants veulent changer quelque chose, ils prennent toujours l’opposé de l’entraîneur qui vient d’être limogé, Les pompiers de service comme Dupraz, il y en a. Sauf qu’Antonetti, en plus d’être un meneur, il était au point tactiquement."
L'ASSE n'appartient pas à ses supporters
16/11 21:56
La Pravda a recueilli les propos de Maître Olivier Martin, avocat d'un club ayant réclamé un euro symbolique à chacun des onze prévenus qui ont comparu aujourd'hui au tribunal correctionnel de Sainté suite à leurs actes commis lors du barrage contre Auxerre.
"C'est un exercice difficile de se constituer face à des individus qui clament leur amour au club. Il y a aussi un sentiment assez étrange du décalage entre la violence caractérisée, ces images d'insurrection, de guerre, pratiquement, et cette rentrée des classes. Parle-t-on vraiment de ces mêmes individus totalement insérés, éduqués, et qui gagnent leur vie, stable ? Cela laisse perplexe.
L'ASSE n'appartient pas à ses supporters. Que le club ait des supporters, avec une histoire collective construite grâce et avec eux, c'est une réalité. Mais on ne peut pas aller au-delà. Les faits sont graves et doivent être absolument sanctionnés. La position de l'ASSE est très claire : il n'y a eu ni complicité bienveillante ni négligence. Nous sommes la victime directe de ces agissements. Cela ne peut plus être accepté."
Sur RMC, l'avocat a déploré que les débordements des supporters stéphanois pénalisent le club financièrement.
"Ce qui s'est passé la saison 2021-2022, ça s'est traduit par 338 000 euros d’amendes, six matches à huis clos avec 500 000 euros par match de manque à gagner et six fermetures partielles. Au total, près 3,5 millions d'euros de préjudices... Oui, moi, le club, je suis victime. La passion qu’ils ont, elle est sincère. Elle doit être mise au service du club, pas au service de mouvements de protestation".
Krasso et Gradel marquent contre les Hirondelles
16/11 21:45
Les Eléphants de Côte d'Ivoire ont écrasé les Hirondelles du Burundi 4-0 ce mercredi à Marrakech. Jean-Philippe Krasso a ouvert le score dès la 10e minute, son capitaine Max Gradel a inscrit le but du break juste avant la mi-temps. On aura noté que le meilleur buteur et passeur de L2 a cédé sa place à Nicolas Pépé à l'heure de jeu.
Onze types en correctionnelle (4)
16/11 21:32
Comme le relate la Pravda, 11 supporters stéphanois ont pu s'expliquer aujourd'hui au tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour leurs actes commis lors du barrage face à Auxerre. Extraits.
"La majorité a reconnu et regretté les faits. « C'est difficile à expliquer, a témoigné le premier appelé à la barre. Ma tête a vrillé. J'ai voulu exprimer mon mécontentement, certes pas de la meilleure des façons. C'est pour cela que je me retrouve ici. » Déjà incarcéré dans le passé et interdit de stade à plusieurs reprises, ce membre des GA92, qui a échappé à la détention provisoire, a d'abord été vu en train de saisir et jeter une barrière sur la pelouse, puis de frapper un agent de sécurité, plus tard, à l'extérieur. « Avec le recul, dit-il, je suis allé trop loin. Mon coup de folie a dépassé les limites. » Une obligation de soins psychologiques lui a été ordonnée depuis. « Cela m'aide sur plein de choses. Je n'allais plus trop aux matches et je m'y suis retrouvé ce jour-là, après un repas de famille. Je pensais arriver à me contrôler, mais il faut que j'arrête d'aller au stade. J'ai envie de comprendre pourquoi j'en suis arrivé là, alors que ce n'était pas du tout mon objectif premier. Il y a sûrement un petit problème quelque part. Peut-être même un gros. »
« J'ai toujours du mal à voir comment quelqu'un comme vous, bon père de famille, a pu arriver à commettre ce genre de choses », lui a rétorqué la présidente Stéphanie Perrin, au discours ferme, directif et parfois piquant. « Mesurez-vous la dangerosité ? », a-t-elle demandé au suivant, un autre GA92, anciennement responsable des animations. Réponse, assumée : « C'était un excès de passion et de déception, très bête de ma part. J'en ai conscience. J'ai perdu la raison et je vais le payer cher, je le sais... » Pour le coup, Green Angels et Magic Fans ont fait cause commune autour d'un mea culpa. Ils ont successivement parlé d'« erreur », d'« énorme coup de colère », de « mouvement de folie ». « Il y avait beaucoup de frustration, sur un laps de temps assez court et dans une atmosphère déjà très tendue. C'était un acte complètement absurde qu'on aurait pu éviter, a reconnu le capo des GA92. Il aurait pu y avoir des blessés graves. Sur le moment, on ne l'a pas mesuré. »
« Sur la seconde-même, mon intention n'était pas de blesser quelqu'un. Cela ne reflète pas du tout ce que je suis », s'est aussi défendu un fidèle des MF91 et du kop nord. « Au stade, je suis un autre homme, différent », a appuyé un sympathisant du kop sud, celui des GA92. Ce qui a amené l'un des juges à s'interroger sur cette « transformation » entre la vie civile et celle en tribunes. « Toute ma vie tourne autour de l'ASSE. Cela faisait six ans que je n'avais pas raté un match. Mes jours de congé sont pris pour le club », a tenté de se justifier le trésorier des Magic Fans.« Le club a coulé, et tout le monde a pété les plombs », a résumé un autre. « C'est le moins que l'on puisse dire », lui a fait remarquer la présidente, peu convaincue. Au fil des auditions, elle lève les yeux et glisse dans une pointe d'ironie : « Donc, en fait, tout le monde tire sur une tribune sans viser personne et trouve des fumigènes au sol ? Cela pousse, comme le gazon. C'est fou ! »
Elle a vite repris son sérieux et sa rigidité, notamment au moment d'interroger le président des Magic Fans, le moins coopératif. Il a nié sa présence sur certaines images de vidéosurveillance diffusées. Quid des fumigènes sortis après le coup de sifflet final ? « Je ne sais pas comment ils étaient là, a-t-il assuré. Au coup de sifflet final, on est tous dépités. Et chacun a sa façon de réagir. On n'a rien demandé à personne, on n'est pas les papas et les mamans de tout le monde. Le groupe n'a rien à voir avec les agissements. » « Vous auriez aimé être en face ? », lui a alors opposé la présidente. « Non. »« Ignorez-vous la gravité des faits ? », a-t-elle insisté. « Non. » Son avocate, Me Solange Viallard-Valezy, a ensuite réclamé sa relaxe, quand, avant elle, le procureur Amel Jakupovic avait fustigé un « positionnement particulièrement lâche et dérangeant ».
Dans l'ensemble, le représentant du ministère public a parlé de « faits inadmissibles ». « Il faut que les passions excessives soient mises de côté, sans tomber dans une volonté de faire d'eux des exemples. » Le magistrat a requis des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à un an de prison ferme - aménageable en détention sous surveillance électronique - dont quatre mois avec sursis, ainsi que des interdictions de stade de deux jusqu'à cinq ans, avec obligation de pointage. La décision du tribunal sera prononcée mercredi prochain."
Curko jouait pour l'amour du maillot
16/11 20:28
Nice-Matin a publié aujourd'hui une interview d'Ivan Curkovic, qui a assisté le 27 otobre à l'Allianz Riviera au succès des Aiglons contre le Partizan Belgrade, club dont il est le président d'honneur. Extraits.
"D’habitude, je ne me déplace plus pour les matches européens. Mais Nice, la France, je ne pouvais pas ne pas y aller. J’ai passé 22 ans de ma vie en France. Après le foot, comme j’avais une formation d’architecte, j’ai travaillé 4 ans pour une société d’assainissement à Roanne, puis ensuite Paris. J’ai longtemps eu aussi un pied-à-terre à Cannes.
Nenad Bjekovic m’a mené la vie dure sur le terrain. Quand vous pensiez buteur, vous pensiez à lui. Mais toujours très correct. Nice-Saint-Etienne, à l’époque, c’était le sommet du championnat de France. Dans le stade du Ray, le public était très proche, très passionné. Il y avait aussi une grosse rivalité mais aussi beaucoup de respect entre les joueurs. Je ne me souviens pas d’un mauvais geste. Nice avait de la technique, les Guillou, Huck, Jouve… Avec Nenad, nous sommes restés très proches [Quand Curko présidait le Partizan, Bjeko était son directeur sportif, ndp2].
La force des Verts à mon époque ? L’amitié ! on n’avait pas les moyens du PSG d’aujourd’hui, loin de là ! Mais un cœur énorme. On jouait pour l’amour du maillot. Pour Saint-Etienne, une ville ouvrière, et pour toute la France. Ça nous donnait une foi incroyable. C’est tout le pays qui nous soutenait devant la télé le mercredi soir. Nous n’avions droit alors qu’à deux étrangers dans l’équipe. A Saint-Etienne, Garonnaire avait choisi Osvaldo Piazza et moi. Chaque année on se revoit, comme deux vieux copains. Si on ne le fait pas, on est malheureux.
Il y a trois semaines, j’ai passé la soirée à l’Allianz Riviera avec Christian Lopez, venu en voisin du Cannet. C’est l’homme qui éleva le tacle au rang de la suprême élégance lors d’un quart de finale retour contre Kiev resté dans les mémoires. Blokhine attendait que j’attende sa frappe, à droite ou à gauche. Je n’ai pas bougé. Jeannot est revenu comme un éclair. Et sur le contre, Hervé Revelli a ouvert le score.
Avant d’entrer sur la pelouse de Hampden Park contre le Bayern en finale de Coupe d’Europe, Robert Herbin nous avait dit : « Faites contre Eindhoven. » On a été malchanceux, c’est indéniable. Mais on aurait pu gagner quand même. En étant plus forts mentalement. Nous n’avions pas l’expérience des finales. Pour le Bayern ou le Real, une finale, c’est presqu’une habitude, juste un match à gagner coûte que coûte.
La saison précédente, nous avions été éliminés en demie, et tout le monde nous répétait, il faut aller en finale. Le football français n’avait plus connu ça depuis le Reims de 59. Le fait d’y arriver, cela sonnait déjà comme une victoire. On s’était peut-être légèrement relâché, inconsciemment, dans les têtes.
Notre dernier titre fut celui de 1981. Nous sommes restés le club le plus titré de France pendant 41 ans ! C’est ma plus grande fierté. Nantes, Marseille, Nice… Il fallait les battre ! En 1980-1981, Michel Platini, rayonnant, nous avait donné le sacre. Mais c’était déjà une autre époque. Saint-Etienne voulait acheter des grands joueurs pour rester au sommet. L’âme du club n’était plus la même. Michel Platini est un ami cher, qui a été un grand président de l’UEFA. Après tout ce qu’il a apporté au football, cela m’attriste qu’il doive se battre dans des procédures. Il n’a rien fait de mal, rien. Mais quand vous occupez un poste aussi important, tout le monde ne nous veut pas que du bien.
Un jour, le conservateur du musée des Verts, mon ami Philippe Gastal, m’appelle pour me demander ce qu’était devenue ma vieille Mercedes 300-D. Je me l’étais offerte à l’époque avec la prime de qualification contre Eindhoven. Je ne savais pas ce qu’il allait faire. Je l’ai retrouvée exposée au milieu du Musée des Verts. Il paraît qu’elle a toujours du succès. Une voiture verte ! J’avais osé, moi qui n’étais pas du genre tape à l’œil. C’était Saint-Etienne. La couleur de mes plus belles années."
Délibéré le 23 novembre
16/11 18:57
Le procès en correctionnelle de 11 supporters stéphanois poursuivis pour les violences après le barrage retour contre l'AJ Auxerre se tenait aujourd'hui. Le délibéré a été fixé au 23 novembre comme le rapporte France Bleu :
"Le procureur a requis des interdictions de stade et même de la prison ferme pour l'un des prévenus. Ces hommes âgés de 21 à 34 ans sont poursuivis pour les violences commises lors du match de barrage face à l'AJ Auxerre au stade Geoffroy-Guichard le 29 mai. La pelouse avait été envahie après la défaite des Verts, synonyme de descente en Ligue 1. Des fumigènes et des projectiles avaient été lancés dans les tribunes et le bilan lourd : 41 blessés légers et environ 500.000 euros de dégâts. Dans cette affaire, l'AS Saint-Étienne, Saint-Etienne Métropole et la Ligue de Foot Professionnelle se sont constituées parties civiles. La peine la plus lourde requise est pour un membre des Green Angels : 12 mois de prison dont 4 avec sursis, et obligation de soins et interdiction de stade pendant 5 ans."
Annecy sans charnière contre les Verts
16/11 10:38
Si les Verts devront faire sans Krasso (dont le sursis va sauter suite à sa biscotte de samedi) et Giraudon à Annecy, les haut-savoyards ne seront pas non plus au complet pour la reprise du championnat après la trêve (le 26 décembre).
En effet, lors du nul ramené de Caen samedi (0-0), six joueurs ont été avertis dont les défenseurs Bissenty Mendy et Kevin Mouanga. Ces deux derniers (respectivement 12 et 11 matchs cette saison) seront suspendus pour la réception des Verts.
Cette absence n'est pas anodine s'agissant de deux joueurs qui formaient la charnière centrale de l'équipe lors des 6 derniers matchs de championnat.
Les revers des Verts rendent le championnat plus ouvert
16/11 07:06
Capitaine de Lionceaux troisièmes de L2 avec 16 points d'avance sur les Verts, Gaëtan Weissbeck s'est exprimé avant-hier sur France Bleu Belfort Montbéliard. Extraits.
"Sur certains matchs on aurait pu et dû mieux faire. Il nous manque 3 ou 4 points pour être satisfaits de notre classement. Il faudra vraiment bien reprendre le 26 décembre face à Rodez. Ensuite on enchaînera avec Le Havre, Bordeaux puis Caen. On sait que l’année dernière contre ce type d’adversaires on a eu du mal. C’est ce qui nous a coûté beaucoup de points pour monter en Ligue 1.
Si on veut arriver le plus haut possible, il faudra gagner ces confrontations directes. Le Havre n’a pas énormément changé son effectif mais le nouveau coach a amené un nouvel élan, ils sont très soudés. Le championnat est plus ouvert cette année, alors qu’on pensait qu’avec Saint-Étienne et Bordeaux, ce serait plus difficile. Les équipes avancent un peu moins vite que l’année dernière : tout est jouable.
Les Verts sont derniers mais il ne faut pas les dénigrer. Contre nous à Bonal ils ont perdu mais ils ont fait un très bon match. On sait que ça va être difficile d'aller jouer là-bas fin janvier."
Onze types en correctionnelle (3)
16/11 06:47
Avocat de 5 des 11 prévenus jugés aujourd'hui par le tribunal correctionnel pour leurs actes commis dans le Chaudron à l'issue du barrage contre Auxerre, Maître Laurent Verilhac s'exprime dans Le Progrès du jour.
"Est-ce que les Magic Fans et les Green Angels avaient planifié ces débordements ? Evidemment que non ! D’ailleurs le parquet n’a engagé aucune poursuite pour des faits commis en réunion ou en bande organisée. J'espère que les peines seront individualisées et qu’elles tiendront compte du contexte. J’en ai un poursuivi pour une intrusion sur la pelouse ; un autre pour détention de fumigènes ; un pour jet de projectile sur les CRS mais c’est une bouteille d’eau… Certes les faits sont répréhensibles mais ce n’est pas une horde sauvage qui a planifié son coup."
Ça, c’est du lourd ?
15/11 23:12
Pressenti l'automne 2021 pour prendre les commandes de l'ASSE aux côtés de Mathieu Bodmer, Jean-Michel Roussier et l'ancien milieu de terrain stéphanois s'éclatent au HAC, leader de L2 avec 21 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise. Dans Paris-Normandie, le président du club doyen savoure mais ne s'enflamme pas. Extraits.
"Si j’en crois ce qu’il se disait en début de saison, on a déjà joué du lourd, non ? Saint-Étienne, Caen, Dijon, Metz, Amiens, Guingamp, tous ces clubs faisaient au départ partie des favoris si je ne me trompe pas... Maintenant, il n’y a pour le moment aucune fierté à être devant tout le monde. Fiers, nous pourrons l’être à la 38e journée si notre position est la même
On pouvait espérer un tel début de parcours, mais l’imaginer, non. Lorsqu’on arrive dans un club, c’est pour gagner, bien sûr, mais que les choses aient été mises en place si rapidement, c’est inattendu. Irrationnel même, inexplicable. Il y a une telle cohésion, une telle osmose, une telle fluidité à tous les étages. Le HAC est un vrai club, un grand club, et il fallait revenir à ses valeurs.
La direction sportive est présente à tous les matches de jeunes. Ce qui me paraît d'ailleurs être une évidence, quand vous savez que le HAC s'appuie sur le deuxième centre de formation de France derrière celui de l'Olympique Lyonnais [l'ASSE complétant le podium, ndp2]. C'est la preuve que la matière première est là, sous nos yeux. Mais ça, en arrivant, nous le savions. On n'a pas découvert le club au mois de juin."
Alain Bompard tacle Nanard et Roro
15/11 21:34
Alain Bompard évoque les problèmes de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Ce qu’il faut, ce sont des combattants, une épine dorsale, avec un grand défenseur, un bon milieu et un grand attaquant. La charnière centrale est primordiale. Loïc Perrin n’a pas connu la Ligue 2. Et puis, président de club, c’est un métier sérieux. Vous ne pouvez pas le faire autrement que comme un chef d’entreprise. À l’époque, je m’investissais comme un fou. J’avais une implication H24. J’adorais le sport et j’ai épousé une Stéphanoise."
L'ASSE victime de sa représentation
15/11 21:24
Journaliste à l'AFP, Emmanuel Barranguet a livré son analyse sur la situation de l'ASSE hier soir sur Europe 1.
"Cette saison, il y a eu une première erreur de stratégie, c’est de jouer la montée. Ils ont mis du temps à se dire qu’il faut jouer le maintien. Il faut être raisonnable. Là, on perd du temps. C’est déjà arrivé par le passé. En 1978, l’OM avait une équipe monstrueuse, des internationaux, Trésor, Six, etc. Ils ont raté le début de saison, ils ont passé leur temps à se dire « ça va venir, on est une grosse équipe. » Et bien ils sont descendus… Les Verts payent les erreurs des années passées avec ces deux présidents qui ont des profils qui ne matchent pas très bien. Romeyer est un vrai fan mais peut-être un peu trop fan, Caïazzo est un peu trop loin.
J’ai travaillé cinq ans en Italie, je ne vais pas comparer mais ça ressemble un peu à l’AS Roma. Il y a des clubs qui sont victimes de leur représentation. Ils pensent encore aux poteaux carrés de Glasgow, à l’époque où ils avaient la meilleure équipe de France, l’une des meilleurs équipes d’Europe. C’est encore dans toutes les mémoires, dans tous les discours. Ils entendent toujours parler de ça et ça pèse beaucoup trop. Ils sont très loin d’une finale de Ligue des Champions ! Ils ont un pied en National et l’autre sur une peau de banane…
Il ne faut pas oublier une chose, c’est que Saint-Etienne a commencé la saison de Ligue 2 avec un handicap de trois points. Ça, déjà, si ça se goupille mal, si les premiers résultats ne sont pas bons, ça vous met encore plus la tête sous l’eau. Il faut non seulement commencer à prendre des points, à mettre la machine en route, mais une fois que vous l’avez fait vous n’êtes pas à +2, +3, +6, vous êtes à -1 et à 0. Et il faut que les joueurs se rendent compte que lorsqu’ils vont à Quevilly ou à Pau, pour ces clubs c’est le match de l’année. Les clubs qui jouent les Verts sont à fond.
Le public est en théorie un énorme atout, aucun club ne L2 n’a un soutien populaire et une ferveur comme Saint-Etienne. Si ça tourne mal, vu le passif énorme qu’il y a entre les supporters et les dirigeants… Il y a un manque de dialogue, ça ne fonctionne pas. Or un club c’est une sainte trinité : c’est les joueurs, l’entraîneur et les supporters. Les dirigeants, ils sont là pour signer les chèques. Si la partie supporters ne fonctionne pas, le club il marche sur une jambe, surtout à Saint-Etienne. Ça, c’est grave ! Ils sont très bien organisés en plus les supporters : il y a des groupes, des instances de dialogue. Mais de l’autre côté il n’y a pas de répondant."
Hernani se gondole à Venise
15/11 19:58
Cinq jours après avoir inscrit le but victorieux de Reggina contre son ancien club Genoa, l'ancien milieu brésilien des Verts Hernani a récidivé le week-end dernier sur le terrain de Venise lors de la 13e journée de Série B.
Ils baissent Libbra
15/11 12:28
L'ancien attaquant marseillais Marc Libbra a commenté hier sur Europe 1 le terrible déclin des Verts.
"J'ai connu la rétrogradation avec l'OM. Le choc est d’une violence absolue. Vous êtes en Ligue 1, vous passez sur Canal, vous faites le beau de partout et d’un coup vous vous retrouvez en Ligue 2. Ce n’est plus le même diffuseur, ce n’est plus les mêmes images, ce n’est plus les mêmes vestiaires, ce n’est plus le même bus, ce n’est plus les mêmes hôtels… Tout est différent ! C’est la fête, où que vous allez, c’est guinguette ! Si vous n’êtes pas prêts à faire la fête dans des trous perdus, avec tout le respect que j’ai pour ces clubs-là qui ont du mal à remonter… Si vous n’êtes pas prêts mentalement, vous vous faites rouster malheureusement. Ça vous fait de la peine, c’est dur, vous n’arrivez pas à vous relever.
Ils font déjà des préparations où ils passent à travers lors des matches amicaux. Il faut attendre la 6e journée pour les voir gagner un match. Ils battent Bastia 5-0, on se dit « ouais, super ! » Après, il y a Pau, 2-2, c’est sympa. Ensuite il y une victoire contre Bordeaux et après ça retombe… Cette équipe-là, elle ne s’est pas préparée quoi qu’il arrive à la Ligue 2. La L2, c’est difficile. J’ai joué en National une saison, j’ai joué en Ligue 2 et en Ligue 1. Plus vous descendez, plus le football est difficile. Qu’est-ce que c’est difficile en National et en Ligue 2. Je peux vous assurer que c’est plus facile de jouer en Ligue 1 !
Entre avoir des joueurs habitués à jouer en Ligue 2 et avoir des patrons… Nous quand on remonte avec l’OM, et on prend aussi l’exemple de Bordeaux qui avait aussi connu une époque difficile, ils remontent avec de vrais patrons. Nous quand on remonte avec Marseille, il y a des Bernatrd Casoni, des Marcel Dib, des patrons qui ont un certain âge et qui sont là dès que ça va mal pour nous taper dessus. Peut-être que même sans entraîneur on s’en serait sorti. On a vécu des périodes très difficiles où à la 15e ou à la 16e journée, c’est pareil, on était dans la charrette.
Si les Verts ne se réveillent pas… Il reste 23 journées, il y a encore beaucoup de points à prendre. Ce n’est pas complètement fini. Quand j’entends « le plan, c’est de remonter en deux ans », oui, c’est gérable. Cette année ça paraît compliqué… A un moment donné, il va falloir que les joueurs se mettent au niveau. Il faut se dire que les supporters sont là. Si les joueurs ont peur de jouer devant ce public exceptionnel comme à Bollaert et au Vélodrome... Geoffroy-Guichard, c’est un appui, ils ne peuvent pas dire «j’ai peur ».
Au départ on se dit « on est en L2, c’est bien, on va mettre le maillot vert, tout va bien on va s’éclater et le public va nous pousser. » Certes les Verts ont commencé par plusieurs matches à huis clos et des points de pénalité mais dès les matches amicaux, on a vu dans les attitudes que ça ne va pas quelque part. Sans cadres, ça va être compliqué. La Ligue 2, c’est compliqué… Ils ne s’attendaient pas à se faire rentrer dans la gueule tous les week-ends."
Panos a claqué d'un joli plat du pied
15/11 07:10
Cadre de l'équipe réserve (entraînée à l'époque par Laurent Batlles) qui est montée en N2 en 2018 et s'y est maintenue en 2019, le latéral droit Mickaël Panos (25 ans) a marqué il y a trois jours d'un lointain plat du pied lors de la renversante victoire de son équipe Csikszereda sur le terrain de Unirea Constanta lors de la 14e journée de D2 roumaine.
Les bons résultats reviendront
15/11 06:55
Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra a évoqué la situation des Verts hier à l'occasion de son passage à Villars (Loire), où le député Renaissance Quentin Bataillon et le maire sans étiquette de la ville Jordan Da Silva lui ont remis un maillot de l'ASSE floqué à son nom.
"La Loire est un département qui porte très haut les couleurs du sport. Le fait que des matchs de la coupe du monde de rugby et des Jeux olympiques se déroulent au stade Geoffroy-Guichard est une façon de reconnaître le passé extraordinaire, la vitalité et le goût qu’a cette ville de Saint-Etienne pour le sport. l’ASSE est un élément important du patrimoine sportif français. Ayez confiance dans ce club ! Les bons résultats reviendront."
On a eu Sako, on n'aura pas Sagbo ?
14/11 22:23
Ancien attaquant de l'ETG de Pascal Dupraz (il avait marqué deux buts contre les Verts la saison 2011-2012), Yannick Sagbo (34 ans) évoque ses contacts avec Sainté dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.
"En 2005, je sortais d’Angleterre et j’avais envie de rentrer en France. J’avais un bon salaire là-bas mais pas fou non plus. Saint-Étienne était intéressé mais on n’a pas trouvé d’accord. À Lille, il fallait attendre le départ de Nolan Roux et, finalement, l’entraîneur Hervé Renard a préféré Junior Tallo qu’il avait eu en sélection. Les propositions se réduisaient pour moi et celle d'Umm Salal est arrivée. Je connaissais le Qatar car ils avaient racheté le PSG mais sinon je ne savais même pas où c’était précisément. Je suis allé sur place voir comment ça se passe et j’ai tout de suite kiffé. J’ai signé directement et je suis resté 7 ans au Qatar. J'ai évolué longtemps à Umm Salal, puis à Al-Shamal et Al-Mesaimeer, j'ai tourné à une moyenne d’un but tous les deux matchs. Je suis rentré en France début novembre, à la recherche d’un projet en France ou à nouveau au Qatar. "
Les premiers tacleurs, les derniers intercepteurs
14/11 21:06
Selon Opta, l'ASSE est le club de L2 qui a réussi le plus de tacles cette saison (68%), trois autres mal classés complétant le podium ; Dijon (66%), Nîmes (63%) et Niort (63%).
Sainté est de loin l'équipe qui a fait le moins d'interceptions (125), Metz étant le premier dans ce domaine (194).
Lanterne rouge au classement du fair-play (44 jaunes, 7 rouges), les indisciplinés protégés de Laurent Batlles ont commis 237 fautes (seul Caen en compte plus, 249).
Batlles toujours à la barre
14/11 19:34
Dans un communiqué, le club a confirmé Laurent Batlles et le triumvirat Soucasse - Rustem - Perrin dans ses fonctions :
"Face à la situation très préoccupante du club, une réunion s’est tenue ce lundi matin à la demande de Roland Romeyer, co-actionnaire du club et Président du Directoire, et à laquelle ont participé Jean-François Soucasse, Laurent Batlles, Loïc Perrin et Samuel Rustem.
Roland Romeyer a fait part de ses vives inquiétudes face au classement actuel de l’équipe professionnelle et a souhaité, qu’après analyses et discussions, lui soit exposé un plan d’action à court et moyen termes visant à redresser la situation.
Sur la base de ces échanges, au vu des engagements pris et du plan d’action déjà enclenché par le renforcement de la cellule de recrutement pour réaliser un mercato hivernal ambitieux, Roland Romeyer a réitéré sa confiance à la direction sportive en place.
Plus que jamais, les forces vives du club doivent être unies et solidaires pour assurer le redressement sportif de l’AS Saint-Étienne dès la reprise des compétitions."