Après l'élimination face à Rodez, le coach Laurent Batlles s'est exprimé en conférence de presse. Des propos rapportés par le site officiel :

"Il y a énormément de déception. On fait les montagnes russes en termes de prestation, j'avais donc décidé de remettre l’équipe alignée à Amiens pour surfer sur cette victoire avec des joueurs en confiance et avec des repères. En première période, notre prestation n’a pourtant pas été conforme à ce qu’on voulait faire, contrairement à la deuxième, où l’on a eu des occasions sans parvenir à marquer. Aujourd'hui, on a eu des possibilités, bien plus qu'à Amiens, mais on a manqué d’efficacité. 

On se procure moins d’occasions, on a moins de justesse technique dans les 30 derniers mètres. Il y a des joueurs qui ne sont pas là. D’autres auraient peut-être dû se reposer aujourd’hui car on a manqué d’intensité, de courses. Des dernières passes, des derniers choix, n’ont pas été justes. 

Avant les tirs au but, on méritait de se qualifier. Maintenant, le problème, c’est que dans le dernier geste, on a manqué de précision face à un bloc bas contre lequel il fallait tenter plus de choses. On doit trouver le juste milieu entre la solidité défensive retrouvée, qui nous permet de ne plus encaisser deux buts par match, et cette animation offensive en difficulté, comme c'était déjà le cas à Amiens le week-end dernier malgré le résultat positif.

Je suis déçu pour tous les gens qui viennent au stade, pour nos deux clubs partenaires que l’on aurait pu rencontrer au tour suivant. Ces résultats en dents de scie sont difficiles à appréhender. On voulait également se préparer au mieux pour le déplacement à Metz et la réception de Rodez qui suivra. Il va falloir gérer cette élimination et ses conséquences sur la suite de notre saison."

Il ne reste plus que le championnat aux hommes de Laurent Batlles cette saison, ils viennent d'être éliminés dès leur entrée en lice en Coupe de France. Malgré le score nul et vierge face à Rodez, les Verts ont raté leur séance de tirs au but. Victor Lobry et Ibrahima Wadji ont loupé leur tentative tandis que Matthieu Dreyer n'a pu repousser qu'un tir ruthénois (4-3). Pourtant, s'il fallait utiliser une formule pour résumer ce match, ce serait dominer n'est pas gagner tant les Stéphanois ont été supérieurs aux joueurs de Rodez positionnés en bloc bas et procédant par contre-attaque.

Mais malgré plusieurs temps forts notamment en seconde période, les Verts n'ont jamais réussi à se créer de grosses occasions pour ouvrir le score. Derrière, Matthieu Dreyer fut rarement inquiété par les attaquants aveyronnais et a passé une après-midi somme toute tranquille jusqu'à la séance de tirs au buts. Une séance qui fut déjà fatale aux Verts il y a quelques mois face à Auxerre et qui empêchera un beau derby au prochain tour. Les Ruthénois affronteront en effet le vainqueur du match Roche Saint-Genest - Savigneux-Montbrison.

Pour les masos, vous pouvez revoir la rencontre ici.

Titularisé aux côtés de Cyril Martin-Pichon, Hugo Roussey a marqué hier en N2 le 3e but de la victoire (3-2) de Thonon Evian Grand Genève sur le terrain des Verts du FC Sète.

Après 5 ans passés à Chambly,  Vincent Planté (41 ans) a quitté l'Oise cet été mais il resté en Picardie. L'ancien portier stéphanois s'est en effet engagé pour deux saisons comme entraîneur des gardiens du centre de formation de l'Amiens SC.

"Beaucoup de jeunes joueurs sortent du centre de fomation de l'ASC mais finalement très peu de gardiens ces derniers temps. J'ai pour mission d'en sortir un, voire plusieurs" a déclaré hier l'ex-doublure de Jérémie Janot dans Le Courrier Picard. "Je m'occupe de 9 gardiens, des U16 à la réserve en N3. Je leur demande de me faire un retour sur la performance de Régis Gurtner à domicile. Ils peuvent s'en inspirer, par rapport à certains placements par exemple. Régis est selon moi l'homme du début de saison à Amiens."

En raison d’un risque d’affrontements entre ultras de l’ASNL et du FC Metz et d’un manque de moyens policiers ce week-end, le match de Coupe de France entre Raon-L'Etape et les Grenats initialement programmé aujourd'hui a été reporté à mardi.

Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, le directeur sportif messin Pierre Dreossi déplore le fait que son club aura trois jours de recupération de moins que Sainté, attendu à Saint-Symphorien le lundi 7 novembre en match de clôture de la 14e journée de L2.

"L'inversion de la rencontre aurait pu être une solution. La fédération nous a demandé si on était en capacité d'accueillir le match, on a répondu oui, mais il a finalement été décidé de reporter le match. C'est dommage qu'on l'apprenne à 24 heures du match. Car jouer le mardi, c'est complètement différent. La récupération sera moindre avant la réception de Saint-Etienne, le staff va devoir s'adapter."

Avant de se déplacer à Chambly pour le derby picard du 7e tour de Coupe de France, Philippe Hinschberger est revenu en conférence de presse sur la dernière défaite de son équipe au stade de la Licorne (péno concédé par Formose Mendy, obtenu par Lenny Pintor, sifflé par Mikaël Lesage et transformé par Ibrahima Wadji).

"Dès lundi on a évacué ce match contre Saint-Etienne où à la mi-temps on méritait quand même de mener au regard des occasions pour les deux équipes, notamment celle du pied pour Tolu. On n’a pas fait la deuxième mi-temps que l’on attendait, ce n’est pas la première fois que l’on passe à côté d’une mi-temps sur le début de saison, c’est comme ça. On prend un penalty idiot, bêtement concédé. On a perdu un point contre Saint-Etienne, on n’a pas été capable de sortir un gros match et on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes."

Trois jours après avoir écrasé 4-0 le Luxembourg, Mathis Amougou et Meïvyn Agesilas se sont imposés sur le même score hier contre la Macédoine du Nord et sont donc qualifiés pour le Tour Elite de l'Euro U17. Titulaire dans l'entrejeu, le premier a joué l'intégralité de la rencontre. Quelques minutes après son entrée en jeu, le second a délivré une passe décisive à la 79e.

7ème journée de championnat pour les Amazones avec un déplacement à Toulouse ce samedi à 15h. Les Vertes tenteront de décrocher un 7ème succès d'affilée chez des toulousaines 10ème du classement.

Malgré ce statut de favori, Laurent Mortel, le coach ligérien, reste prudent comme il l'explique dans une interview sur le site officiel du club : 

Comment s’est déroulée cette semaine d’entraînement ?

"On a choisi de s’entraîner toute la semaine sur terrain synthétique pour avoir des repères sur ce type de surface de jeu qui nous attend à Toulouse. Même si on n’avait pas été mis en difficulté par le terrain synthétique à Nice (Nice 1-7 ASSE), ça reste un facteur important qu’il faut prendre en compte. Ça change les repères qu’on au quotidien. Sur le plan tactique, on a analysé les systèmes de jeu préférentiels de notre adversaire. Si on est bien en place et qu’on continue de performer offensivement, on aura l’occasion de se rendre le match facile.

Votre groupe est-il toujours épargné par les blessures avant ce déplacement en Occitanie ?

Oui et je touche du bois pour que ça continue comme ça ! Cette semaine, nous avons eu le plaisir de retrouver Esther Okoronkwo. Depuis son retour de Capbreton il y a presque dix jours, elle a entamé, lundi, son protocole de réathlétisation avec nous.

À quel style d’opposition vous attendez-vous face aux Toulousaines ?

Toulouse est une équipe relativement jeune, pleine d’allant et qui aime se projeter vers l’avant. Il y a une vraie volonté de proposer du jeu dans cette équipe. D’un point de vue comptable, c’est une formation qui reste sur 3 défaites consécutives. Mise à part la dernière (Grenoble 4-0 Toulouse), c’est une formation qui perd de peu, quand elle perd.

Aurez-vous un œil sur Marseille-Nice, ce choc entre vos deux poursuivants programmé dimanche ?

Je serai certainement derrière mon écran ou peut-être même au stade pour suivre la rencontre mais, pour être sincère, le résultat de ce match ne me préoccupe pas plus que ça. Ce qui m’intéresse, c’est avant tout de conserver notre dynamique actuelle. Je ne me soucie pas des autres équipes car, de toute façon, je n’ai de prise que sur la mienne. Et je préfère être à notre place : jouer en premier et être dans la peau du chassé plutôt que l’inverse"

Aux filles de contribuer à nous refaire vivre un samedi parfait...

Dans le magazine Le Foot, Claude Puel revient sur son expérience stéphanoise. Extraits.

"Saint-Etienne s’est intéressé à moi dès que Gasset est parti… Saint-Etienne venait de terminer 4e, mais je voyais une équipe en fin de parcours. C’était une équipe vieillissante, que je ne sentais pas capable de jouer tous les trois jours, avec la Coupe d’Europe. Et il n’y avait aucun joueur, à part Saliba, pour prendre la relève. Je ne me voyais pas arriver comme ça, je me disais que les gens n’allaient pas comprendre… Si j’ai fini par aller à Saint-Etienne, c’est d’abord parce que c’est un club que j’appréciais, mais aussi parce que le club était 20e. Je me suis dit : ils vont se rendre compte qu’il y a un gros travail à faire. Il faut injecter de la jeunesse dans l’effectif, il faut l’améliorer, parce que ce n’est pas suffisant.

Je pensais qu’ils allaient comprendre. Mais en fait, non, ils n’ont pas compris. Et en plus, quand je suis arrivé, il n’y avait plus aucun moyen. Si on ne vend pas Fofana, on est en dépôt de bilan. Je me suis retrouvé coincé, sans aucune possibilité de faire évoluer quoi que ce soit, si ce n’est de lancer des jeunes pour éventuellement préparer l’avenir et les vendre pour avoir de l’argent, ce qui a été le cas pour Fofana et Gourna. Si on ne vend pas ces deux joueurs, pour plus de 60 millions d’euros, près de 70 avec Honorat, on est très très mal.

Ma mission était impossible ? Non, pour moi elle était possible. J’avais montré à Lille, ou j’ai joué pendant deux ans le maintien, à Nice où il fallait tout reconstruire, sans aucun moyen, que c’était possible. A Saint-Etienne, c’était un peu une mission comme ça, avec en plus ces hauts salaires que trainait le club… C’était du costaud, il fallait tenir, tous ensemble, sauver la place en Ligue 1, et à partir de là, il y avait toute une reconstruction possible. Il y avait des jeunes qui arrivaient au haut niveau, 15 joueurs qui partaient dont les plus hauts salaires… Saint-Etienne avait la capacité de garder ses jeunes en les peaufinant, et en les encadrant par des joueurs de qualité, à base de transfert. Parce que le club pouvait repartir avec des finances saines.

Je regrette d’avoir dû partir en laissant l’équipe au milieu du gué. J’étais prêt à me battre jusqu’au bout. On le voit encore cette année, les dirigeants sont sous pression. Populaire, médiatique… A ce moment de la saison, il y a énormément de pression qui vous pousse à agir, ou mal agir, c’est selon… C’est comme ça. Il m’est arrivé, à Lille, de jouer le maintien et d’être dans les trois derniers jusqu’à deux ou trois journées de la fin. Et on finissait 14e puis 10e. Avec ces joueurs-là, en travaillant, on découvre la Ligue des Champions, la troisième année. Quelles étaient les autres solutions ? Il n’y a pas d’autres solutions, puisqu’il n’y a pas de possibilité de transferts, si ce n’est de faire des transferts les derniers jours, des joueurs blessés que l’on veut relancer. Mais ce ne sont pas des bonnes choses."

Malgré le début de saison compliqué des hommes de Batlles et en dépit d'un contexte autour du club toujours aussi tendu, il devrait y avoir une jolie chambrée cet après-midi dans le Chaudron pour le 7ème tour de Coupe face à Rodez (15h).

Si le Kop Sud, pour sa réouverture, sera loin de faire le plein, la partie basse de de la tribune Henri Point sera presque remplie et le Kop Nord s'annonce bien garni.

Après les 23 000 spectateurs face à Grenoble et les 18 000 face au Paris FC, on peut supposer qu'on dépassera les 15 000, ce qui est historiquement une des meilleures affluences à ce stade de la compétition à Geoffroy Guichard.

En espérant qu'enfin chacun reparte avec la banane du stade !

Adjoint du coach ruthénois Laurent Peyrelade, Emerick Darbelet évoque dans la dernière édition de La Dépêche du Midi le match de Coupe de France que son équipe jouera cet après-midi dans le Chaudron. Extraits.

"On aurait pu espérer un tirage plus simple, nous devrons réaliser un match de championnat de haut niveau afin de nous qualifier. Saint-Etienne va être porté par plus de 15 000 spectateurs qui attendent de voir les Verts aller loin en Coupe de France. Si on fait durer le match, les Stéphanois pourront alors être sous pression. On joue pour se qualifier, pour aligner un groupe performant malgré nos suspendus et blessés. On ne pourra pas faire tourner le groupe comme ça aurait été le cas face à un adversaire hiérarchiquement plus faible. On va tout donner."

Ce soir, se disputaient les premiers matchs du 7ème tour de la Coupe de France. Parmi ces rencontres, une concernait plusieurs anciens Verts, celle qui opposait Le Puy Foot 43 à Andrézieux Bouthéon FC. Du côté des altiligériens, Maxence Rivera et Arsène Elogo étaient titulaires. Du côté ligérien, on notait la présence d'Anthony Maisonnial, Maxence Chapuis et Clément Cabaton alors qu'Anthony Vacheron et Japhet Mutombo étaient sur le banc. C'est Le Puy Foot 43 qui est sorti vainqueur de cette confrontation sur le score de 2 à 0, deux buts inscrits par l'ancien Auxerrois, Mohamed Ben Fredj.

Arsène Elogo et Maxence Rivera se sont particulièrement distingués, ainsi que le relate l'Eveil de la Haute-Loire : 
"Dès la 3e minute, Arsène Elogo chipait le ballon à Brunetton, un ancien de la maison, pour servir Mohamed Ben Fredj."
"Les ailiers Elogo et Rivera jouaient pleinement leur rôle en permutant pour déstabiliser la défense adverse. Ce dernier était une nouvelle fois le Ponot le plus percutant dans le premier acte. Notamment lorsque sa frappe enroulée frôlait la transversale (12e). "
"Toute la tribune de Massot pensait assister au deuxième but du Puy quand le coup franc de Rivera terminait dans le petit filet extérieur (50e)."

Eliaquim Mangala est revenu sur son peu concluant passage à l'ASSE dans un entretien paru avant-hier sur le site Get French Football News.

"C'était difficile. Je n'y suis resté que quelques mois, le club était déjà mal embarqué. Pour moi, malgré tout, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir donc j'ai tout donné jusqu'au bout. Que vous réussissiez ou non, c'est une autre affaire. Une équipe comme Saint-Étienne est l'héritage du football français. C'est dommage d'en arriver là. Je ne sais pas tout ce qui s'est passé avant. Quand j'étais au club, malgré les résultats, j'ai essayé de remobiliser l'équipe et de continuer à y croire, à mettre les choses en place. J'espère revoir les Verts en Ligue 1 dès que possible. 

En termes de relations personnelles avec les coéquipiers et le staff, je n'ai pas eu de problème. Je suis parti à cause de la relégation. Cela s'est terminé là. Pour les supporters, il faut les comprendre, Saint-Étienne c'est "le" club, c'est leur club. Quand tu vois leur réaction par la suite [incidents à la fin du barrage, ndp2], je ne cautionne pas, mais si tu te mets à leur place, tu comprends leur déception. Il y a beaucoup de jeunes joueurs au club, ils ont besoin d'une certaine stabilité pour pouvoir se reconstruire, se créer une base solide, et j'espère qu'ils pourront le faire."

Laurent Batlles a convoqué 18 joueurs pour célébrer la réouverture du Kop Sud contre Rodez demain en Coupe (15h).

On notera le retour de Maçon, l'arrivée du jeune attaquant Mathys Saban et les absences de Palencia et Nadé en plus de Bakayoko, Aïki, Cafaro blesséss et Bouchouari et Krasso suspendus.

Les 18 :

DREYER - GREEN

SOW - GIRAUDON - Gabriel SILVA - PÉTROT - BRIANÇON - MAÇON - NAMRI

MONCONDUIT - CHAMBOST - LOBRY - MOUEFFEK - MOUTON

PINTOR - WADJI - OTHMAN - SABAN

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2002 à 2007), le joueur du FC Rhône Vallées (R1) Mathias Degache n'a pas perdu le sens du but, comme l'atteste le doublé qu'il a réalisé le week-end dernier en Coupe de France contre Crest. Espérant créer l'exploit demain contre des Caladois évoluant en N1, l'attaquant de 35 ans s'est brièvelent confié au Dauphiné Libéré.

"Ce qui me motive, c’est le terrain. Sur le côté, je retrouve les sensations d’il y a quelques années. Le rythme et les jambes sont toujours là, je suis vraiment épanoui. Et puis il y a un petit esprit revanchard parce que j’ai entendu que j’étais cramé avant l’heure. Finalement j’en ai encore sous la semelle ! 

Villefranche, c’est un match où on a tout à gagner, la Coupe ce n’est que du bonus et là on a notre carte à jouer.  Il ne faudra pas être intimidé, même si intrinsèquement ils sont meilleurs que nous. Ce sont des joueurs qui s’entraînent tous les jours, nous ne sommes pas dans la même cour mais sur un match, avec le public et la magie de la coupe, tout est possible."

Dès le premier quart d'heure, l'ancien attaquant stéphanois Danijel Aleksic (31 ans) a ouvert le score hier à Florence pour Basaksehir sur un dégagement de son gardien. Mais la Viola a finalement remporté 2-1 ce match de Conference League grâce à un doublé de Luka Jovic.

Sur une passe de l'ancien vilain Clinton N'Jie, Max Gradel (34 ans) a marqué hier en Conference League le deuxième but de la victoire (3-0) de Sivasspor contre Cluj. Entré en jeu après la pause, le petit poulet d'Abidjan n'a pas manifesté de joie après avoir claqué contre le club roumain qui avait éliminé les Verts en Coupe Intertoto en 2015.

Max Gradel yine yaptı numarasını ❤️🤍#UECL pic.twitter.com/KfKY2nai97

— Demir Grup Sivasspor (@Sivasspor) October 28, 2022

Centre Presse Aveyron rappelle que l'ASSE a déjà éliminé Sainté en Coupe de France le 22 mars 1987. Extraits.

"Deux divisions séparaient les deux formations, qui s'étaient retrouvées lors d'un 32e de finale joué à Albi. "A cette époque, les matches de ce tour se déroulaient sur un terrain neutre, généralement proche du plus petit club", rappelle Michel Poisson, l'entraîneur ruthénois, alors pensionnaire de Division 3.

L'exploit n'a pas eu lieu face aux Stéphanois, qui ont fait respecter la hiérarchie (1-0), grâce à un but de Jean-François Daniel à la fin du premier quart d'heure. "On est sorti avec des regrets car le match a été assez équilibré" se souvient l'ancien coach. "On était assez déçu de perdre après un match serré" abonde Philippe Cros, capitaine ce jour-là. "Mais il faut aussi reconnaître qu'on n'avait pas tellement eu la place de marquer."

Il y a bien eu quelques opportunités pour les Sang et Or. Entre la tête de Christian Bradley passée de peu hors cadre puis le face-à-face perdu par Jacques Pradier devant le gardien international Jean Castaneda (photo), les pensionnaires de D3 ont procuré des sueurs froides à leurs prestigieux adversaires.

Mais les regrets sportifs ne sont pas les seules impressions conservées par les protagonistes. "Cela reste de bons souvenirs" assure Philippe Cros. "Il y avait une très bonne ambiance au stade, où près de 9 000 personnes ont assisté à la rencontre. Dès le tirage, il y avait l'excitation de jouer les Verts. Gamin, j'allais les voir au stade. On m'avait d'ailleurs surnommé Rocheteau car j'avais la même chevelure."

Maxence Rivera, qui a délivré une passe décisive (contre Saint-Brieuc) et marqué un but (contre Montluçon) depuis qu'il a rejoint la Haute-Loire, recevra Andrézieux en Coupe de France. Prêté par l'ASSE au Puy, il s'est brièvement confié au Progrès avant cette rencontre. "J’ai senti qu'on allait tomber contre Andrézieux, j’aurais quand même préféré tirer Saint-Étienne. Je ne me mets pas la pression. Je me sens plutôt bien, l’intégration a été super. J’enchaîne les matchs, j’essaye de rendre au coach la confiance qu’il me donne." Ce dernier, Roland Vieira, donne son avis sur le natif de Bourgoin-Jallieu. "On a d’abord découvert Maxence dans un jeu de passes, pour moi ce n’était pas suffisant.  Je voulais le voir dans la percussion, aujourd’hui il a trouvé l’équilibre entre les deux. Il faut maintenant garder tout ce volume dans un match complet."

Attendu ce samedi après-midi à Geoffroy en Coupe de France et deux semaines plus tard dans le même stade en championnat, Laurent Peyrelade ne s'est jamais imposé dans le Chaudron.

Entré en jeu à la place de Jocelyn Gourvennec, il avait dû se contenter d'un 0-0 avec les Canaris en janvier 1996 face à des Verts réduits à dix dès la 29e minute (expulsion de Lubomir Moravcik) et qui avaient fini la saison relégués...

Deux ans plus tard, il s'était incliné 2-0 avec Le Mans. Christophe Lagrange avait ouvert le score en début de match d'une superbe reprise de volée et Stéphane Santini avait marqué lors de cette rencontre son seul but sous le maillot vert.

En mars 1999, l'actuel entraîneur ruthénois avait mis deux buts à Jérémie Janot. Mais les protégés de Robert Nouzaret avaient gagné 3-2 leur 7e match d'affilée grâce à Patrick Revelles, Nestor Subiat et Marc Zanotti.

Plus mauvaise équipe des 5 dernières journées de L2 (3 points pris), Rodez sera encore privé de nombreux joueurs après-demain à Geoffroy-Guichard comme le souligne Centre Presse Aveyron.

"Pour le match de samedi dans le Chaudron, les absences sont toujours importantes en défense côté Rodez. Si Senaya est de retour de suspension, Abdallah et Danger sont eux suspendus. À l’infirmerie, Chougrani, reprend sa place seulement une semaine après en être sorti. Il y rejoint les absents de longue date, Sanaia et Buadès. Mais aussi Vendenabeele toujours pas remis de sa blessure aux ischios.

Abdennour pas plus apte après sa béquille subie pourtant il y a trois semaines. Seul Raux-Yao en sort et postule. Devant, à noter le forfait de Pembélé (ischios). Laurent Peyrelade ne dispose donc que 3 défenseurs centraux de métier - Mouyokolo, Boma et Raux-Yao - pour confectionner sa charnière à trois, voire à deux comme il en avait fait le choix d'entrée à Caen lors du dernier match, samedi dernier en Ligue 2, pour une 5e défaite en 13 matches (2-0)."

Youssef Aït Bennasser (26 ans) s'est illustré en début de semaine lors de la 10e journée de D2 turque. C'est en effet grâce à son capitaine qu'Adanaspor a battu 2-1 Genclerbirligi. Après avoir marqué (sur penalty) le 6e but de sa carrière, l'ancien milieu de terrain stéphanois a fait une louche sur le joli pion victorieux inscrit par Ahmethan Köse.

En conférence de presse ce midi, Laurent Batlles a fait un état des lieux complet de son effectif et a indiqué qu'il ne ferait pas tourner, notamment au poste de gardien, pour le premier tour de coupe contre Rodez, samedi (15h) : "On a plusieurs petits bobos mais je ne pense pas faire tourner. Palencia a pris un coup sur le pied. Antoine Gauthier est forfait, comme Aiki, en plus de Bouchouari et Krasso qui sont suspendus.J'ai passé du temps ce matin avec Fall, parce qu'il en a besoin. Mais il n'y aura pas de rotation au poste de gardien."

C’était le 23 avril un soir de fête et de défaite, de feu d’artifice et de supplice. Supplice pour Kolo, supplice pour notre défense, supplice pour tous les supporters pendant cette si longue interruption du match durant laquelle chacun aura eu tout loisir de méditer sur le pathétique niveau de notre défense, sur les sanctions à venir, sur l’avenir toujours plus sombre de cette équipe, de ce club. Après les 4 pions encaissés contre Marseille, Monaco venait nous en claquer 4 à son tour.

Les GA étaient là, aux premières loges pour voir le penal de Khazri, en forme d’éphémère regain d’espoir. La fête aurait pu être belle, si le sportif avait suivi, elle aurait pu se prolonger si les sanctions n’étaient pas tombées. Kop Sud vide pour une nouvelle défaite en forme de première condamnation contre Reims (1-2). Kop Sud vide pour un enterrement dans une ambiance d’insurrection plus que de recueillement contre Auxerre (1-1). Kop Sud et tout le stade vide encore contre Nîmes (1-1), contre Le Havre (0-6 … oui parfois c’est mieux que personne ne soit là pour voir ça), contre Bastia (5-0) et contre Bordeaux (2-0). Et puis parce qu’il n’y a pas de limite aux sanctions collectives, toujours ce grand bloc de béton froid et vide contre Grenoble (2-2) le Paris FC (0-2).

Samedi cela fera plus de 6 mois que le Kop Sud n’a vu personne sauter, crier, chanter. Et on ne peut même pas accuser le COVID. Plus de 6 mois, et huit matchs consécutifs de suspension. C’est énorme, c’est triste, c’est à la (dé)mesure de notre chute, de notre déclassement.

Alors, samedi même pour un simple 7^ème tour de Coupe, même dans un chaudron à peine rempli à moitié, on retrouvera cet équilibre indispensable au stade. Ses 4 points cardinaux vivants, ses 2 poumons chantants.

Alors les Verts, faites le revivre ce Kop, faites le sourire enfin. Un sourire, même pour un premier tour de Coupe, on prend !

Capitaine d'une équipe ne comptant que 16 points d'avance sur Sainté, Yoann Barbet se méfie des Verts comme il l'a expliqué sur RMC.

"On voit très bien que c’est une équipe qui a joué au-dessus. Ils ont énormément de joueurs qui ont évolué en Ligue 1. Donc c’est vrai que c’est étonnant de les voir dans cette situation pour l’instant. Après, c’est vrai qu’ils ont commencé avec moins trois points. Tout le monde dit que moins trois points ce n’est pas grand chose mais quand au final vous commencez en négatif et que vous ne gagnez pas les deux premiers matches, vous vous retrouvez vite à douter et vous avez une pression de tout le monde. Après c’est la loi des séries. Il faut vite casser ça et on se retrouve direct à avoir de la pression après la deuxième ou troisième journée, et ce n’est pas forcément évident à gérer. Mais il ne faut surtout pas les enterrer. Je leur souhaite de vite remonter au classement. Tant qu’ils finissent derrière nous ça m’ira bien évidemment. On n'a joué que 13 matches, et 13 matches, ce n’est rien du tout. On est capables d’avoir des trous et eux sont capables d’enchaîner des séries. Ca ne veut rien dire dans ce championnat, rien n’est fait, loin de là."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Blaise Matuidi évoque la situation d'un club avec lequel il a joué 154 matches officiels de 2007 à 2011.

"Je suis toujours Saint-Etienne, je reste Vert. Je n’oublierai jamais les quatre belles années que j’ai vécues à Saint-Étienne. Bien évidemment que je suis triste parce que je connais bien les présidents et Loïc. J’espère qu’ils vont remonter la pente, déjà en Ligue 2 parce que ce début de saison est très difficile. La place de Saint-Étienne est en Ligue 1, à titiller l’Europe, de par l’amour que portent ce club et le peuple vert au football. C’est une succession d’erreurs qui ont mené le club là où il est aujourd’hui. Il faut les gommer."

Dans Le Républicain Lorrain, deux joueurs Grenats ont évoqué la réception des Verts programmée en match de clôture de la prochaine journée de L2 (le lundi 7 novembre).

Georges Mikautadze : "C’est vrai qu’il y a un grand écart maintenant par rapport aux deux équipes de tête. C’est à nous de nous réveiller et de commencer à engranger des points pour recoller. Dans le foot, rien n’est fini. On sait qu’on n’a pas réussi un bon début de saison. Si on veut espérer remonter, il faudra très vite prendre beaucoup de points. Comme le collectif ne marche pas trop bien en ce moment, c’est compliqué pour moi mais aussi pour tout le monde. Je dois vite retrouver le chemin des filets ou même réussir une passe décisive. Il faut vite se remettre à l’endroit et gagner contre Saint-Étienne."

Matthieu Udol : "Je ne vais quand même pas dire qu'on joue le maintien mais c'est clair que jouer la montée devient un rêve parce qu'on est vraiment très loin, à 11 points du deuxième. Commençons par regagner, déjà, ce serait une bonne chose. Il n'y a qu'avec une série de victoires qu'on pourrait remonter petit à petit. Mais c'est vrai que là, le trou est énorme. L'objectif est de renouer avec le succès contre Saint-Etienne. Au final, la relégation est plus proche que le haut du tableau maintenant. Il faut faire attention à ça mais j'ose espérer qu'on ne joue pas le maintien."

N'ayant pris qu'un point de plus que son homologue stéphanois, Lazlo Bölöni est fragilisé. "Sa position serait difficilement tenable en cas d'élimination en Coupe de France samedi à Raon-L'Etape" souligne le quotidien mosellan. Pour rappel, les Verts avaient failli passer à la trappe face à ce club de National 3 en janvier 2016. S'il avait dû s'incliner sur une tête d'un certain Jonathan Clauss, Stéphane Ruffier avait été décisif lors de la séance de tirs au but.

Akim Orinel (36 ans), ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, joue désormais à l'Etoile FC Fréjus Saint-Raphaël (N2). Il est d'ailleurs le capitaine.  Samedi, les Varois recevaient Aubagne FC. Ils l'ont emporté par 3 à 1 et Akim Orinel a réalisé un magnifique doublé. Sur ses deux buts, il nettoie la lucarne gauche du gardien bucco-rhodanien : la première fois sur un coup-franc, la deuxième sur un tir somptueux des 18 mètres.

Il faut cependant préciser que Aubagne a rapidement été réduit à 10 avec l’expulsion de son gardien dès la 3ème minute et, en l’absence de gardien remplaçant, c’est un joueur de champ qui a assuré le remplacement. 

Akim Orinel a passé six ans au centre de forlation de l'ASSE, de 2000 à 2006. On le retrouve ensuite à :
- l'US Orléans (CFA) (2006-2008)
- l'ES Fréjus Saint-Raphaël (CFA puis National) (2008-2011)
- la Berrichonne Châteauroux (Ligue 2) (2011-2013)
- l'EFC Fréjus Saint-Raphaël (National) (2013-2014)
- l'USM Alger (L1 Algérie) (2014-2015)
- de nouveau l'Etoile Fréjus Saint-Raphaël (National puis National2) (2015-2023)

Interviewé récemment par le site 90 Football, Romain Hamouma nous fait verser notre petite larmounette :

Qu’est-ce qui devrait être effacé de votre mémoire à l’alcool à 90° ?

La descente avec Saint-Etienne

Qu’est-ce qu'il vous plairait de revoir 90 fois de suite ?

La Coupe de la ligue (ndp² : en 2013)

Qu’est-ce qui vous ferait payer 90€ pour aller au stade ?

Saint-Etienne en Coupe d’Europe

Qui est-ce qui vous ferait dépenser 90M€ sur Foot Manager ?

Franchement Fofana, c’est … Wilo aussi… Ils sont très bons. C’est des trous du cul mais ils sont très bons.

Ce n'est pas nous qui le disons mais bien le milieu de l'Amiens SC Jessy Benet au potonaute ForeverGreen en zone mixte après la victoire en terre picarde :

"Il y avait un manque de justesse, peut-être de folie. Je pense qu'ils venaient aussi peut-être un peu pour se rassurer, ils ont mis un bloc défensif compact, on n'a pas su les bouger. Et on prend ce but en début de deuxième mi-temps où l'on n'entre pas trop dans le match. On prend souvent des buts dans les mauvais moments et mentalement, on prend un coup.

Il y a eu des erreurs techniques, on n'a pas gardé les ballons devant. Ça se joue sur de petits détails, surtout dans les gros matchs. Je pense que, techniquement, ils ont été un peu supérieurs à nous."

Il serait bon toutefois que les Amiénois accordent leurs violons, car Papiss Cissé n'a visiblement pas vu les mêmes intentions que son équipier de la part des Verts, lui qui décrit "une équipe solide, qui essayait de jouer."