Puel heureux pour Modeste

15/10 08:27

Dans son autobiographie Libre parue avant-hier aux éditions Solar, Claude Puel évoque sa collaboration avec le fils de Guy.

"J'ai des regrets avec Anthony Modeste que nous avions fait signer le dernier jour du mercato. Lorsque nous avions un travail spécifique devant le but sans adversaire, Anthony avait des gestes de buteur, une frappe chirurgicale. Dès qu'il devait jouer en opposition, il ne pouvait s'exprimer, se retrouver en position de marquer. Sa mise en action était trop lente, son volume de jeu trop limité. Il se faisait vite rattraper ou perdait ses duels. Nous avons bien essayé de le dynamiser, de travailler sa vivacité, un travail intermittent, au final, pour un résultat quelconque. Il ne finissait pas la saison pour cause de blessure et nous quittait, souhaitant le meilleur à chacun d'entre nous et abandonnant ses deux derniers mois de salaire. J'ai apprécié échanger avec lui.

C'est un homme mature, intelligent, avec une bonne mentalité. Sans ses problèmes, il nous aurait apporté beaucoup sur le terrain et en dehors. Avant qu'il ne parte, je lui confiais mes regrets de ne pas l'avoir vu s'exprimer à son meilleur niveau et le remerciais pour son comportement exemplaire. Anthony avait en fait un vrai problème de pubalgie qu'il devait régler. "Tu te fais opérer, tu retravailles derrière ton physique et tu te donnes une chance de revenir dans le circuit ou tu arrêtes ta carrière car tu ne seras plus compétitif." Anthony s'est fait opérer, a bossé et réalisé une grande et magnifique saison 2021-2022 à Cologne, il a mis 20 buts en Bundesliga. J'en suis sincèrement heureux pour lui et pour sa famille, avec un petit clin d'oeil à mon ami Serge Recordier, son beau-père."

 

 

Barbet impressionné ?

15/10 07:54

Capitaine de Bordelais leaders avec 15 points d'avance sur les antépénultièmes stéphanois, Yoann Barbet s'est confié cette semaine sur les ondes de la radio locale ARL comme le rapporte le site girondins4ever. Extraits.

Une équipe qui m’a impressionné depuis le début de saison ?  Ça a été compliqué pour moi physiquement contre Saint-Etienne, et j’ai trouvé que les Verts avaient de très bonnes individualités, même si je pense qu’on avait de quoi faire bien mieux que cette défaite."

 

Une défense à 3 ou à 4 ?

15/10 07:31

Selon la Pravda, Laurent Batlles va aligner le 3-4-3 suivant cet après-midi contre le Paris FC : Green- Bakayoko, Giraudon, Briançon - Cafaro, Monconduit, Lobry, Maçon - Chambost, Wadji, Pintor.

Le Progrès annonce de son côté un 4-3-3 : Green - Maçon,  Briançon, Giraudon, Silva - Bouchouari, Monconduit, Lobry - Chambost, Wadji, Cafaro.

Cabella enfonce Pierre-Gabriel et Aholou

14/10 23:16

Titularisé aux côtés de Jonathan Bamba, Rémy Cabella a attendu que les Strasbourgeois Ronaël Pierre-Gabriel et Jean-Eudes Aholou entrent en jeu pour sceller la victoire (3-0) de Lille à la Meinau ce soir en match d'ouverture de la 11e journée de L1.

 

Le numéro 10 des Dogues n'avait plus marqué dans l'élite française depuis le but qu'il avait claqué le 5 mai 2019 lors de la victoire 3-2 des Verts à Monaco.

Peut-être avait-il de la famille dans les gradins...

14/10 21:25

Dans son autobiographie Libre parue hier aux éditions Solar, Claude Puel revient sur le prêt de Pape Cissé, retourné depuis à l'Olympiakos où il joue encore cette saison aux côtés de Yann M'Vila.

"Pape Cissé se révélait être une bonne pioche. Il pouvait être surprenant balle au pied, assurant une relance parfaite avec sang-froid, et le coup d'après, dégager un grand ballon en tribune alors qu'il avait tout son temps. Peut-être avait-il de la famille dans les gradins... Il avait un jeu de tête défensif monstrueux, par contre il était en souffrance pour cadrer une tête offensive ou tout simplement toucher le ballon sur nos coups de pied arrêtés offensifs. J'aimais bien Pape, une force de la nature et un personnage bienveillant et respectueux. Pape allait redonner confiance à l'équipe, par sa stature - il mesure 1m98- et ses interventions tranchantes rassuraient autant ses partenaires qu'elles impressionnaient ses adversaires. Pape a été prépondérant dans notre remontée lors de cette deuxième partie de saison."

Titi Parisien se veut serein

14/10 21:02

Occupant actuellement une décevante 11e place avec seulement 5 petits points d'avance sur des Verts qu'il retrouvera demain à Geoffroy, Thierry Laurey a été sommé de répondre aux questions sur son sort ce vendredi en conférence de presse. L'ancien milieu de terrain de l'ASSE et ex-recruteur des Verts s'est exécuté.

"J’ai un peu de bouteille. Je ne vais pas trembler parce qu’on est 11e. Si je perds à Saint-Étienne, je vais être viré ? Arrêtez un peu avec ça ! Si je me sens fragilisé ? Absolument pas ! Ce n’est pas parce que quatre entraîneurs ont été virés cette semaine que tous les entraîneurs vont être virés… Tous les présidents ne pensent pas à virer leur entraîneur. Il y a des présidents qui voient les choses autrement. J’ai beaucoup de respect pour mon président. Si un jour, ça doit s’arrêter, ça s’arrêtera. J’ai presque 60 ans, j’ai déjà été viré, je n’ai pas de problèmes avec ça. Mais je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de considération. Je suis perdu ? C’est l’impression que je vous donne ? Il faut que vous changiez d’avis.

C’est bizarre, l’année dernière, on avait 70 points et personne n’est venu me reprocher d’être un fou furieux, ironise-t-il. Je pense que j’ai suffisamment de recul pour savoir quand mon attitude peut générer ou non du négatif. Et si les joueurs ne sont pas capables de supporter un entraîneur qui, malgré tout, les soutient, qu’ils changent de métier… Moi, je suis garant du collectif, je vais toujours dans le sens de l’équipe même si ça ne va pas dans le sens de certains qui eux raisonnent en termes d’individualités.

Sans faire de grands matchs, on a beaucoup de situations. Cela montre qu’il y a de la qualité dans cette équipe, quoi qu’en disent certaines personnes qui regardent les matchs. Je sens bien que beaucoup sont déçus. Mais si la presse nous avait mis favoris numéro 1, c’était manquer de respect à certains clubs historiques par rapport au Paris FC. Je ne me cherche pas d’excuse mais je fais avec l’effectif que j’ai. Ce qui est certain, c’est que je n’ai pas encore trouvé d’équipe type et que j’ai des incertitudes sur certains postes et joueurs."

Jibril hissé

14/10 20:48

Préféré aux 2005 Ayman Aiki et Darnell Bile, le 2004 Jibril Othman fait partie des 18 joueurs retenus par Laurent Batlles pour la réception du Paris FC qui ouvrira la 12e journée de L2 ce samedi à 15h00 dans Le Chaudron.

Meilleur buteur stéphanois de ce début de saison en N3 (4 pions claqués en 3 matches), cet avant-centre de 18 ans, à l'ASSE depuis 2012, était entré en jeu cet été lors des matches nuls de l'équipe première contre Grenoble et Bordeaux.

International U20 tunisien, il a tenu en échec l'équipe de France de Lucas Gourna Douath à deux reprises lors de la dernière trêve internationale.

Une première pour Othman

14/10 20:28

On le pressentait un peu depuis hier où il était présent à l'entraînement des pros : Jibril Othman figure dans le groupe qui recevra demain après-midi le Paris FC à Geoffroy Guichard.
Il remplace Jean-Philippe Krasso, suspendu. La seule autre nouveauté par rapport au groupe qui s'est déplacé lundi à Sochaux est le remplacement de Sergi Palencia par Gabriel Silva, qui signe là son retour dans la défense où Léo Petrot est toujours absent pour blessure.

En pleine Licorne !

14/10 17:42

A défaut de faire le plein de points, les Verts continuent de faire le plein de spectateurs à l'extérieur. Selon la dernière édition du Courrier Picard, "l'Amiens SC risque de jouer à guichets fermés face à Saint-Etienne le samedi 22 octobre à 15h00. Depuis le début de saison, la meilleure affluence a été réalisée lors de la venue de Dijon avec 8 517 spectateurs et la moins bonne avec Annecy (5 479). La saison dernière, le stade de la Licorne avait affiché complet pour la venue du Paris FC (12 999).

Fofana était son Ben Arfa stéphanois

14/10 14:34

La défense stéphanoise ne s'est toujours pas remise du départ de Wesley Fofana. Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel rappelle à quel point il tenait à l'actuel défenseur central des Blues et des Bleuets. Extraits.

"J'avais obtenu de la part de mes dirigeants de pouvoir garder au moins Wesley Fofana, très sollicité. Je voulais pouvoir concevoir que nous pourrions faire l'équipe autour de lui. Il m'était arrivé à Nice avec Hatem de construire un collectif autour d'un joueur. Wesley avait, pour moi, cette même envergure, lui au poste de défenseur central. Les faits me donnaient raison. Il avait déjà été énorme contre le PSG en finale de Coupe de France. Il l'était sur ce début de saison où, aligné sur les trois premiers matches, il rattrapait tous les coups, diffusant une énorme confiance autour de lui. Après trois victoires en autant de matches dont l'une à Marseille où les Verts ne s'étaient plus imposés depuis 41 ans, une première place au classement, notre match nul 2-2 à Nantes alors que nous menions 2-0 sonnait le début du poids de son absence.

Lors de mon arrivée, Wesley était l'un des jeunes éléments à qui j'avais donné beaucoup de temps de jeu. Sa jeunesse, parfois ses erreurs, pouvaient nous coûter quelques points mais son potentiel représentait un tel gage à court terme en cas de problèmes financiers... La valeur de Wesley, de par son évolution, son exposition et le fait que nous ayons refusé les demandes croissantes des clubs étrangers, avait décuplé. Il illustrait tout à fait l'action que je devais mener pour permettre au club, engagé auparavant sur des dépenses exponentielles, à trouver son salut par la vente d'un de ses nouveaux actifs, en cas de nécessité. Malheureusement, juste avant la fin du mercato, nous apprenions le défaut de paiement de Mediapro. Nous devions nous résoudre à vendre Fofana, Honorat et Vagner.

Ces ventes de joueurs conséquentes laissaient augurer pour les supporters des possibilités accrues sur le marché des transferts. Mais je douchais très vite leur enthousiasme avec une interview vérité pour annoncer que ces fonds ne seraient malheureusement utlisés que pour réduire les déficits causés par le modèle économique précédent, inadapté, la pandémie et ses conséquences et, enfin, l'arrêt du diffuseur, principal pourvoyeur des finances du club. C'était un cataclysme financier et sportif qui se présentait. Nous étions ainsi les seuls à ne pouvoir être acteurs sur ce mercato où même les promus bénéficiaient d'une manne financière par une surface financière plus importante de leur propriétaire ou par l'augmentation de leurs budgets.

Nous fermions la fenêtre mercato ô combien cruciale par le recrutement d'un défenseur axial pour pallier le départ de Wesley à Leicester, après avoir visionné, en 48 heures, une vingtaine de joueurs en prêts, disponibles, en général en manque de temps de jeu ou revenant de blessures. C'était Retsos... Ce ne sont pas des conditions que j'apprécie. Travailler dans l'urgence, sans planification, n'était pas la meilleure façon d'être pertinents, mais nous devions faire face à une multitude d'éléments contraires. Un groupe est toujours sensible aux mouvements. Nous avions perdu un défenseur qui, par sa vitesse, était capable de soulager toute une défense et apportait stabilité et confiance.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Célèbre citation qui donnait toute sa signification au départ de Wesley pour Leicester. Ce type de situation entraîne toujours une certaine fragilité sur un collectif. Après une entame tonitruante en Ligue 1, son absence révélait nos manques et quatre défaites suivaient notre départ. Quand je défendais, auprès de mes dirigeants, le dossier Fofana pour une prolongation ou que je m'escrimais à vouloir faire de lui LE joueur de l'équipe, pour comprendre mes volontés il suffit de voir l'ascendant sportif et psychologique que ce jeune joueur a pris en Angleterre sur son équipe de par ses performances hors normes."

 

Fabien fait du bien !

14/10 14:06

Arrivé le mois dernier à Versailles (National), Papy Lemoine a disputé 3 matchs de championnat. Après deux nuls, il était titulaire mercredi pour sa première victoire avec son nouveau club face au Mans (2-1).

A l'issue de cette victoire, alors que son équipe (où Pierre Yves Polomat a été titulaire à 7 reprises depuis le début de saison) va disputer ce week end l'affiche du 6ème tour de la Coupe de France face au Red Star, son coach Youssef Chibhi a dit tout le bien qu'il pensait de Fabien : « Il apporte sur le terrain et en dehors. C’est un garçon calme et pondéré. Il ne parle pas pour ne rien dire. Il inspire certains joueurs et sa présence rassure sur le terrain. C’est positif et bénéfique. On est content de l’avoir chez nous et on espère que le National est content d’avoir un joueur comme cela. »

Touzghar était partant

14/10 09:44

N'ayant pas marqué le moindre but ni délivré la moindre passe décisive en 5 matches disputés cette saison avec l'ACA (18e de L1) dont 3 comme titulaire, Yoann Touzghar revient aujourd'hui dans L'Est-Eclair sur ses contacts avortés avec Sainté.

"J'étais partant pour Saint-Etienne mais çà ne s'est pas fait, les deux clubs ne se sont pas mis d'accord. Puis le projet d'Ajaccio est arrivé. C'était la meilleure option pour moi et ma famille, en plus on retrouve le soleil !"

Puel vise encore l'Europe

14/10 07:34

Claude Puel (61 ans) se confie dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Je n'exclus pas de reprendre quelque chose mais je suis exigeant. Après mon départ de Saint-Etienne, j'aurais pu rebondir dans un club ou une sélection, mais j'ai refusé. Après mes dernières expériences, je veux reprendre dans du haut niveau, avec des Coupes d'Europe et certains moyens. Si ce n'est pas le cas, je m'abstiendrai.

Un cliché sur moi me dit autoritaire ? Oui, je sais, rigide, borné, etc (sourire). Ce n'est pas du tout moi. Ceux qui me connaissent savent que j'adore chambrer et déconner. Mais il y a deux personnes en moi. Sur le terrain, je suis concentré, le regard fixe et assez sanguin. Joueur, c'était pareil. Je suis calme et posé mais si je joue, je veux gagner.

Je ne sais pas me vendre ? C'est vrai. Je n'ai jamais fait de service après-vente et je n'ai jamais eu de conseiller ou d'agent. Mais aujourd'hui, il en faut. Quand il y a des mauvaises passes, il faut quelqu'un pour faire passer des messages à l'extérieur, pratiquer du off et déminer les choses. Je l'ai compris. Juste parler football ne suffit pas. Avant, je pensais que c'était un engrenage qui débouchait sur de la manipulation. En fait, c'est de l'explication."

Biancarelli a transformé Green

14/10 07:04

Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel évoque le cas d'Etienne Green. Extraits.

"Lors de mon arrivée, c'était un garçon timide, introverti, d'une belle stature mais devant travailler son jeu au pied et bien d'autres aspects. Nous l'avions fait signer un an professionnel pour lui donner une chance supplémentaire de passer un cap, mais à travers notre décision de ne pas étendre son contrat perçait notre interrogation à son sujet. L'arrivée d'André allait le transformer, l'émanciper. Etienne se révélait, progressait, montrait enfin son caractère et son autorité.

Je m'étais toujours dit qu'avec un nom et un prénom pareils, s'il réussissait à s'imposer dans son club formateur, ce serait énorme. L'occasion lui en était donnée, je n'avais pas d'appréhension particulière à son sujet pour l'aligner. Il saisissait sa chance en réussissant une grosse prestation à Nîmes, stoppant un penalty et multipliant les parades pour garder le score et sceller une victoire contre un concurrent direct pour le maintien.

Son baptême était plus que réussi. Etienne Green, portier des Verts de Saint-Etienne, devenu coqueluche des supporters, cela ne s'invente pas ! Il gardait les cages jusqu'à la fin de saison, confirmant lui aussi son potentiel et de bien belles promesses. De par sa double nationalité française et britannique, les portes de la sélection Espoirs s'offraient à lui des deux côtés de la Manche. Il choisissait la sélection anglaise."

Gare à Guilavogui !

14/10 06:47

Morgan Guilavogui (24 ans), qui n'avait fait que 4 apparitions avec les U17 du duo Gilles-Rodriguez-Lionel Vaillant lors de son unique saison verte (2013-2014), avait décliné une proposition de l'ASSE au printemps 2020 avant de s'engager avec le Paris FC. L'attaquant guinéen, qui a marqué 3 pions cette saison de L2 après avoir marqué 11 fois la saison dernière, s'est brièvement confié au Progrès avant de jouer à Geoffroy pour la première fois demain après-midi en ouverture de la 12e journée.

"Josuha en équipe de France et moi avec la Guinée, on a comblé nos deux parents. Mon passage à l'ASSE ? L’équipe venait d’être sacrée championne de France et je me suis heurté à une forte concurrence. De ce fait, je n’ai pas beaucoup joué, je n’ai pas pu exprimer mes qualités. Josuha m’a dit de ne jamais rien lâcher, de croire en mes qualités et que la roue finirait bien par tourner. On doit reprendre notre élan après une intersaison où l’effectif du Paris FC a beaucoup changé avec les rotations arrivées/départs. Il a fallu reconstruire l’équipe. En enchaînant les victoires, on ira de nouveau de l’avant."

Ayant joué 7 matches de Bundesliga dont 4 en tant que titulaire avec Wolfsbourg (13e), Josuha Guilavogui prévient les supporters stéphanois dans le même quotidien régional.

"Morgan sait réfléchir quand il a le ballon et quand il se déplace. C’est un attaquant moderne qui peut tout faire. De plus, comme il a évolué à plusieurs postes, il se montre influent sur le jeu.Il a mal vécu son passage à l'ASSE. Au départ, il devait signer à l’OM mais il y a eu un changement de gouvernance à la formation. Alors j'ai intercédé auprès de Saint-Etienne pour qu’il poursuive son apprentissage. Ça ne s’est pas passé comme prévu. Il m’a dit qu’il voulait marquer des buts contre Saint-Etienne. Il a un esprit revanchard, cela prouve que c’est un compétiteur."

Puel encense Sow

14/10 00:31

Si Laurent Batlles n'a plus fait appel à Saidou Sow depuis que ce dernier a concédé le penalty qui a permis à Valenciennes d'arracher l'égalisation à la 93e minute le 27 août dernier, le défenseur central de 20 ans a droit aux éloges de Claude Puel dans le bouquin Libre écrit par le Castrais et paru ce jeudi aux éditions Solar.

"Nos prestations n'étaient pas dénuées de qualité, bien au contraire. Nous continuions à développer un effectif où de nombreux jeunes joueurs débutaient et obtenaient des temps de jeu, comme Sow, Gourna, Maçon, Neyou, Aouchiche, Moueffek, Lhéry, Saban, Krasso, Rivera, Tormin, Tshibuabua, Sissoko... et d'autres, perfectionnés, tels Camara, Abi, Nordin. Nous alimentions beaucoup de sélections nationales avec, lors des périodes internationales, 16 joueurs retenus. L'équipe alignée était constituée pour près de 40% de jeunes joueurs du centre de formation - beaucoup allaient être suivis par des clubs étrangers -, ce qui situait l'ASSE au premier rang en France et au troisième en Europe.

(...)

Le groupe vivait bien malgré un traitement médiatique souvent négatif, les plus anciens tenaient leur rôle, les plus jeunes progressaient, montrant de belles promesses pour le futur. Combien de belles histoires pourraient être narrées sur beaucoup de ces gamins... Saidou Sow était l'un d'eux. J'assistais à une opposition entre la réserve et les U19, Saidou évoluait avec les plus jeunes, mais sa facilité à gagner les duels, son gabarit, sa lecture et son anticipation sur les phases défensives étaient déjà marquantes. Immigré de Guinée avec sa maman, il avait connu très jeune la misère. Son parcours de vie, très difficile, lui avait forgé un caractère. Saidou avait obtenu le baccalauréat avec deux ans d'avance.

Son intelligence lui permettait de comprendre et de progresser très vite. Sa réussite, il ne la devait qu'à lui-même. Son ascension, son passage des U19 au groupe pro en sautant la case réserve, lui permettait d'être appelé aussi jeune en équipe nationale de Guinée. Saidou était une éponge et un plaisir à entraîner. De par ses blessures et des cas de Covid dans l'équipe, il obtenait des temps de jeu et son match de championnat à Paris où il dominait son sujet et s'imposait à l'armada de talents offensifs parisiens, montrait un très gros potentiel en devenir. Cette promotion fulgurante ne l'avait pas changé, il restait toujours respectueux, à l'écoute et débordant de plaisir d'apprendre."

Le Paris perdu de Jean-Guy

13/10 23:39

Après avoir entraîné successivement l'ASSE, le Racing Paris, Rouen, Renaix, Roye, le Paris FC, Lens, Auxerre, le White Star Bruxelles, le RWMB Bruxelles, l'ASM Bel-Abbès, la JS Kabylie, l'ASO Chlef, le WAC Kenitra, Dieppe, Chartres et Fréjus, Jean-Guy Wallemme (55 ans) est bien parti pour conforter un peu plus son statut d'ancien Vert le plus viré de l'histoire. Alors qu'il avait été nommé entraîneur du Paris Atlético 13 il y a quatre mois, il a selon Le Parisien été mis à pied ce jeudi par ce club promu en N1. Antépénultième, son équipe n'a gagné qu'un seul match après neuf journées...

Puel stupéfié par les réactions de Ruffier

13/10 23:12

Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel revient une énième fois sur le cas de Stéphane Ruffier. Extraits.

"Le comportement de Stéphane Ruffier, lors de notre première collaboration sur mon deuxième match, à Bordeaux, m’avait pour le moins surpris. Il m’avait interpellé en plein match, me demandant, à mots crûs de me taire, gestes à l’appui, après une intervention de ma part sur son jeu au pied. Ne voulant pas faire de vagues pendant la rencontre, je recevais Stéphane dans mon bureau le lendemain, en présence de Fabrice Grange. Stéphane s’excusait, mettait son attitude sur le compte de son caractère et de la tension du match. Je comprenais que, forte personnalité, il pouvait avoir eu un coup de chaud, comme l’on dit. Je profitais de l’occasion pour lui soumettre de participer au moins, la veille du match, à une séance collective pour travailler avec ses défenseurs et perfectionner sa relance au pied. Stéphane avait pris l’habitude de ne suivre que des entraînements spécifiques.

Quelques rencontres plus tard, lors du huis clos contre Nantes à domicile, le Chaudron étant suspendu pour jets de fumigènes, un nouveau fait venait perturber notre relation. Sans le soutien de sons supporters, nous avions anticipé avant la rencontre que les Nantais cherchereiant sûrement à ralentir le jeu. C’était le cas. De mon banc, je demandais à Stéphane de mettre plus de rythme dans nos reprises de jeu. « Oh toi, là-bas, tu ne vas pas recommencer, tu ne vas pas fermer ta grande gueule ! » Il m’apostrophait à nouveau avec des mots déjà proférés auparavant que je n’avais jamais entendus de la part d’un de mes joueurs et plus de vingt ans de carrière et pour une remarque qui ne me paraissait ni désobligeante, ni incongrue.

Je gardais mon calme pour que cet incident n’ait pas de répercussions sur les joueurs. Il semblait que ce n’était pas une « première » et ceux-ci faisaient la part des choses. C’était une gestion à laquelle je n’avais pas été habitué ou même confronté. Je mettais, cette fois-ci encore, l’intérêt de l’équipe en priorité, tout en demandant une nouvelle fois à Stéphane plus de mesure. Lors des entraînements et dès qu’il était appelé à être titulaire, Jessy montrait beaucoup d’enthousiasme et de compétences. Je décidais de lui confier la garde du but en Coupe de France, tout en ayant prévenu bien en amont Stéphane. Pour préparer Jessy, je le titularisais pour le dernier match de Coupe d’Europe dont nous étions éliminés.

Fabrice me prévenait, personne ne l’avait jamais fait auparavant. Au-delà de cette évolution de management, Stéphane n’était plus assez décisif depuis un certain moment alors que Jessy alignait de bonnes prestations en Coupe. Je m’en inquiétais auprès de Fabrice et à la suite d’autres productions non conformes à ses qualités, je décidais de le faire souffler le temps d’un match. Je lui proposais, en présence de Fabrice, de se reposer ou d’être sur le banc pour rester proche de l’équipe. Ce n’était pas, pour moi, une défiance envers les qualités de Stéphane. Je voulais simplement qu’il réagisse derrière, retrouve toute son efficacité et mon souhait était de le repositionner dès le match suivant.

Je n’ai pas eu le temps de lui donner de plus amples explications. Il se levait précipitamment, saisissait son téléphone pour appeler son agent. Dans la foulée, celui-ci se répandait dans toutes les rédactions et émission sportives avec violence, en proférant insanités et calomnies. Je ne comprenais pas que le fait d’annoncer à un joueur qu’il ne serait pas titulaire pour le match suivant, une décision sportive en l’occurrence, puisse déclencher une telle fureur. Même après cette scène, dans l’intérêt de l’équipe, je n’avais pas fait une croix sur lui, mais son absence de recul par rapport à cette situation ne faciliterait pas un rapprochement entre nous. D’autant que Jessy répondait présent.

(…)

Le cas de Stéphane Ruffier n’était pas anodin. Avant notre reprise de l’entraînement, je m’étais entretenu avec Jessy et Stéphane pour leur signifier la hiérarchie de ce début de saison 2020-2021. J’étais satisfait des performances de Jessy sur les dernières rencontres précédant l’arrêt du championnat, qu’il avait confirmées en réalisant une très grosse finale de Coupe de France contre le PSG. Je ne reproduirai pas ici les propos tenus par Stéphane à l’annonce de ce choix qui ne le privilégiait pas. Mais il était évident que ça n’incitait pas à mettre une certaine fluidité dans notre relation."

Les Aveyronnais verront le vrai Geoffroy

13/10 22:58

L'ASSE recevra le Rodez Aveyron Football le samedi 12 novembre à 15h00 en match d'ouverture de la 12e journée de L1. Les Ruthénois, qui comptent actuellement 3 points d'avance sur les Verts, auront l'honneur de découvrir le vrai Geoffroy avec la réouverture du Kop Sud.

C’était implacable et si sournois...

13/10 22:43

Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel revient évidemment sur ses vertes années. Extraits.

"Saint-Etienne avait conclu sa saison 2018-2019 sur une très bonne quatrième place. Jean-Louis Gasset décidait de souffler et de ne pas débuter l’exercice suivant. Les dirigeants devaient prospecter pour son remplacement. En ce mois de juin, indirectement, j’étais approché et des intermédiaires venaient tester mon intérêt. L’équipe avait pour moi « superformé » magnifiquement. Son environnement, dans le club, les médias, les supporters, devait être plein d’espoir de confirmation et d’ambition à titiller les clubs au-dessus. Je n’avais pas cette analyse. Je trouvais l’équipe un peu vieillissante et l’effectif pas assez calibré pour enchaîner matches de championnat et de Coupe d’Europe. Cette attente ne me paraissait pas saine et des premiers résultats non conformes auraient suscité très vite de l’incompréhension. Je ne répondais pas à ces premières approches.

Le club faisait une promotion interne, confiant cette lourde tâche à Ghislain Printant. Les débuts difficiles de l’ASSE amenaient les dirigeants à un changement d’entraîneur. Etant toujours libre, ceux-ci demandaient à me rencontrer, me présentaient le club, son potentiel, leur désir de me confier les rênes de l’équipe. Ma réflexion évoluait, et, cela peut paraître paradoxal, le classement, 19e, me laissait penser que l’attente serait moindre, l’environnement plus compréhensif et propice à accompagner le club sur un travail de fond. Je répondais par l’affirmative à leur proposition à la condition que Jacky Bonnevay m’accompagne comme adjoint ainsi que Xavier Thuilot en tant que directeur général.

(…)

Le club, pour suivre son projet ambitieux et coûteux, avait investi, emprunté, cédé son meilleur jeune William Saliba et s’était endetté pour répondre à une attente importante en menant une politique de joueurs confirmés. Mais ce modèle n’était plus viable pour le futur du club qui vivait au-dessus de ses moyens. Il fallait redimensionner le projet, baisser la masse salariale et créer des actifs. C’est-à-dire développer de jeunes joueurs du centre de formation qui pourraient représenter une manne financière en cas de besoin pour le club. Il en allait du devenir du club. C’est vrai, j’avais formulé beaucoup d’ambition lors de ma venue pour aider l’ASSE à performer et à pouvoir la situer à un niveau hiérarchique plus conforme à son glorieux passé. Mais je devais me rendre à l’évidence...

Je me retrouvais face à une situation ô combien périlleuse qui allait automatiquement, un jour, déboucher sur une incompréhension. Dans de précédentes aventures, à Lille et à Nice, nous étions partis d’une page blanche avec un tout petit budget, parfois avec  une interdiction de recrutement à titre onéreux, mais sans antécédents à supporter. Là, il s’agissait d’un tout autre challenge. Je ne cache pas que ma première pensée a été : « Mais dans quoi je me suis mis ? »(…)  Je n’avais pas le droit de réagir ainsi. Après un très court atermoiement, il n’y avait pas de place à la frustration, je me devais de relever ce défi et ne pas me polluer l’esprit avec une quelconque pensée négative. Je me mettais au travail.

Dès mes premières interviews, je ne cachais pas notre situation, je voulais jouer franc jeu pour essayer d’obtenir, sinon une adhésion, du moins une certaine compréhension. Il fallait également protéger le sportif pour que les joueurs puissent s’exprimer et ne soient pas confrontés à un environnement trop contraire. Par obligation, je positionnais le club sur un nouveau modèle avec le développement de jeunes joueurs de son centre de formation. C’était revenir à l’ADN du club en quelque sorte et retrouver des valeurs du passé. C’est un discours qui, dans un premier temps, trouvait un écho favorable auprès des supporters.

Beaucoup moins dans certains médias où je remarquais, dès ma prise de fonctions, une volonté farouche d’opposer les jeunes et les moins jeunes des joueurs, puis de stigmatiser ma propension à vouloir imposer des débutants, coûte que coûte. Non, ce n’était pas une action menée en dehors de toute considération ou réflexion. Je n’étais pas là pour me faire plaisir mais pour prendre les décisions qui s’imposaient dans l’intérêt général du club. Comment pouvait-on penser qu’en ma qualité d’entraîneur je ne pouvais pas performer, avoir des résultats, pouvoir m’appuyer sur une équipe mature, recruter des éléments lui permettant d’être toujours plus forte ?

L’un de ces médias avait dénigré les plus âgés, annonçant que maintenant le club des « peignoirs-claquettes » était bien révolu, et cherchait systématiquement à établir un conflit de générations. J’avais lancé et développé certains d’entre eux dans mes précédents clubs, tels Debuchy et Cabaye à Lille, Kolodziejczak à Lyon puis à Nice, ou encore Honorat à Nice. Comment pouvait-on s’exprimer de telle manière sur des joueurs qui accomplissaient une remarquable carrière ? Cette soi-disant opposition quotidiennement distillée et l’ouverture que je procédais de l’équipe, à de jeunes joueurs, ont pu nourrir frustration ou interrogation et alimenter beaucoup de fake news…

Dès mon arrivée, on m’avait alerté sur le fait que Saint-Etienne était un club très ouvert, de par sa stature médiatique mais également par sa propension à diffuser des informations réelles parsemées d’autres complètement farfelues. Puisque des membres du club avaient été témoins de certains faits, c’est alors que tout le reste était vrai aussi… C’était implacable et si sournois... Le travail effectué la veille du match était systématiquement relaté dans les médias et la composition d’équipe dévoilée. Chaque matin, nous découvrions une nouvelle «affaire », du moins était-elle aussi présentée, qui pouvait toucher l’un des présidents comme l’un des salariés du club. Cette communication off instaurée bien avant ma venue et que nous subirions, ne facilitait pas le quotidien. A qui pouvait profiter tous ces éléments déstabilisateurs ? J’avoue que n’ai pas su pacifier ce secteur-là."

Dans les Alpes pour rester au sommet

13/10 20:38

Après cette trève internationale, retour au championnat pour les Amazones avec un déplacement à Grenoble, ce dimanche à 15h au stade Stijovic. 

Avec un sans faute depuis le début de la saison (4 victoires sur 4 matchs) et avec une moyenne de plus de 6 buts par match, les protégées de Laurent Mortel partent largement favorites dans ce 2ème derby rhônalpin de la poule B.

On compte sur les coéquipières d'Elise Legrout pour garder cette infernale cadence. 

Le compteur de Robert n'est pas bloqué

13/10 19:19

Robert Szczepaniak, né le 4 avril 1942 à Cransac, dans le bassin minier de Decazeville (Aveyron) a commencé sa carrière à l'AS Saint-Étienne (1960-1961) avant de la poursuivre au RC Strasbourg, puis au FC Metz et au RCFC Besançon. Victime de graves blessures au genou, sa carrière ne fut pas à la hauteur de son immense talent. Il compte néanmoins 5 sélections en équipe de France.

Il est désormais retiré dans le Tarn et Garonne, à Albias, près de Montauban. La Dépêche du Midi, nous conte, dans son édition d'aujourd'hui, la mésaventure qui vient de lui arriver

"Il y a vingt ans, sa consommation d’eau du robinet plafonnait à moins de 100 m3 pour deux personnes hébergées dans la jolie demeure de 400 m2, nichée dans la vallée de l’Aveyron. De 2008 à 2012, la consommation annuelle va grimper en moyenne à 200 m3, mais le propriétaire ne s’est pas inquiété outre mesure puisque six adultes et deux enfants vivaient désormais sous le même toit.
C’est en 2013 que le compteur s’affole vraiment et atteint un premier sommet avec 527 000 litres affichés pour huit personnes dont trois enfants. Le delta est significatif. Robert se tourne alors vers son opérateur et fait appel à un plombier pour effectuer une détection de prétendues fuites dans le garage au niveau de la vanne d’arrivée. Tout s’avérera en parfait état. Le client n’aura aucune explication à sa surconsommation, ni aide pour en supporter le paiement.
Les années suivantes, de 2014 à 2019, le compteur va lever légèrement le pied, ne facturant « plus que » de 340 000 à 404 000 litres par an. Puis, en 2020 et 2021, c’est l’explosion. Alors que le nombre de personnes hébergées est moindre, la facture remonte en flèche, à 576 m3 en 2020 et à 620 m3 l’an dernier.
Véolia, le fournisseur lui renvoyant toujours qu’il devait avoir une fuite chez lui, l’homme a fait revenir un plombier. Il a changé un chauffe-eau. À partir de septembre 2021, le problème persistant, il décide de réaliser des relevés qui seront certifiés par un huissier."

(...)

"Sous la pression de son client, Véolia acceptera finalement, en avril 2022, de changer le compteur. « Au préalable, ils m’ont dit qu’il fallait effectuer une expertise de l’ancien compteur et que cette expertise serait à ma charge s’il s’avérait que le compteur fonctionnait normalement. Cette expertise coûtait 200 euros. Véolia m’a écrit pour me dire que l’expertise avait conclu que le compteur fonctionnait bien, mais je n’ai jamais eu un document d’expertise qui en atteste. L’huissier qui est intervenu aussi à mes frais dans ce dossier n’a pas eu non plus de preuve écrite des résultats de cette expertise » , souffle Robert."

(...)

N’empêche ! Robert ne veut pas en rester là. Il a saisi le médiateur de l’eau. Il veut réparation. « C’est le mépris avec lequel j’ai été traité, et le manque de respect pour le consommateur que je suis, qui m’incite à vous solliciter », lui a-t-il écrit.

Othman toujours plus haut

13/10 19:00

Photo : site officiel de l'ASSE

Jibril Othman, 18 ans (il est né le 26 avril 2004), après avoir effectué, l'an passé, une belle première saison en U19 Nationaux (23 matchs, 16 buts), est directement passé, cette saison, avec les réservistes de N3 sous la direction de Razik Nedder.
Et ce matin, il a été convié à l'entraînement des pros, ainsi que l'atteste une photo du site officiel de l'ASSE, où on le voit en compagnie de Lenny Pintor et Victor Lobry.
Y a-t-il un lien avec l'absence, samedi contre le Paris FC, de Jean-Philippe Krasso suspendu pour trois matchs et sera-t-il du groupe qui va affronter les Parisiens, samedi à 15 heures ?

Allez Trincamp !

13/10 18:22


La future boutique Trincamp, au 12 rue Pointe Cadet (photo : if-saint-etienne.fr)

Oui, le vintage n'a pas d'âge et revient même en boutique. C'est ce que IF, le media stéphanois qui met les points sur les "if" affirme aujourd'hui :   Trincamp, la brocante spécialisée dans les objets liés au football vintage, ouvrira bientôt une boutique permanente à Saint-Etienne. Pour autant, la vente en ligne reste toujours d’actualité.

« Après avoir fait deux boutiques éphémères, j’avais besoin d’un local permanent, pour gérer le site Internet, faire du retrait de commandes en ligne, du dépôt-vente, et surtout rencontrer les clients », explique Dorian Beaune, fondateur de Trincamp, brocante spécialisée dans les objets liés au football vintage. Ce sera bientôt chose faite puisqu’il ouvrira une boutique permanente mi-novembre, au numéro 12 de la rue Pointe Cadet, en clin d’œil au lancement de la Coupe du monde.

S’il a choisi d’investir ce quartier, ce n’est pas par hasard. « Je voulais être entre les Halles et les Martyrs. J’ai hésité avec la rue Léon Nautin et j’ai vu cette annonce. Ça a été un coup de cœur immédiat, le local est très lumineux ». Il est vrai que c'est un quartier en plein renouveau. « Les gens ne pensent pas encore à tourner dans cette rue, mais je compte faire un gros effort sur la décoration, la vitrine pour ramener du monde ». La boutique s'inscrira pleinement dans l'histoire de la ville avec évidemment une part consacrée au football vintage (50 % ASSE et 50 % football étranger) mais elle n'oubliera pas l’histoire industrielle et commerciale de Saint-Etienne. On y trouvera des pièces en lien avec Manufrance, Casino, mais aussi avec le passé minier de la ville.

Reste à savoir si le blues actuel des supporters des Verts se traduira sur les ventes. Dorian Beaune n'en est pas convaincu : « Cela joue un peu, même si pour les collectionneurs et les nostalgiques c’est autre chose. Et puis, pour la Coupe du monde, il y aura un gros focus sur la période 1998 et sur l’Euro 2000, tout le monde pourra s’y retrouver ». Enfin, Dorian Beaune souhaite également développer une partie plus « branchée » grâce à une gamme de t-shirts neufs à l’aspect vintage, l’idée étant de toucher la clientèle qui s’habille dans le quartier. 

Tack is back

13/10 17:54

Elian Tack a quitté le FC Bourgoin Jallieu (N3) pour revenir à ses racines, à l'USSL, l'Union Sportive Sucs et Lignon, club né de la fusion de deux clubs voisins en mai 2015: l'Entente Saint-Maurice Yssingeaux et l'Association Sportive de Saint-Maurice de Lignon.

L'Entente Saint-Maurice Yssingeaux, c'est justement là où il avait commencé avant de partir dans la région stéphanoise, à l'Olympique de Saint-Etienne puis au Centre de formation de l'ASSE, en 2008. 

"Sans club depuis son départ du FC Bourgoin-Jallieu en National 3, Elian Tack, 29 ans, était à la recherche d'un nouveau projet. Il a bien reçu des propositions de la part de clubs de Régional 1 Rhône-Alpes et en Haute-Loire aussi mais l'Yssingelais de naissance n'a pas donné suite." précise la Commère, Site internet d'informations locales en Haute-Loire et sur l'Yssingelais
Désormais papa, l'attaquant a fait le choix de concilier le foot avec sa vie personnelle. Avec sa compagne, originaire de Retournac, ils rentrent à la maison après dix ans passés sur les routes du foot. "Pour moi, c'est un petit deuil. Je vivais jusque-là du foot. Je vais me reconvertir, c'est encore assez flou, mais j'ai confiance. Le club va m'aider." poursuit la Commère.

Elian Tack, l'altiligérien de 29 ans (il est né le 26 avril 1993 au Puy en Velay) était arrivé à l'ASSE en 2008 et l'avait quittée en 2013.  Il a ensuite évolué : 
- au Puy Foot 43 (N3/N2 : décembre 2013-2017)
- à Thiers (N3 : 2017-2019)
- puis enfin à Bourgoin Jallieu (N3 : 2019-2022) avant donc de revenir dans son premier club

Voici le parcours d'Elian Tack à l'ASSE :  

  • 2008-2009 : U15 avec Gilles Rodriguez
  • 2009-2010 : U17 Nationaux avec Romain Revelli. Les Verts terminent en tête de leur poule et échouent aux portes de la finale nationale.
  • 2010-2011 : U19 avec Abdel Bouhazama. Les Verts terminent 10èmes de leur groupe. Il participe au parcours vers la finale en Coupe Gambardella, perdue contre l'AS Monaco.. 
  • 2011-2012 : U19 : avec Abdel Bouhazama. Les Verts terminent 4èmes de leur groupe. Elian Tack inscrit 6 buts et fait partie de l'équipe finaliste de la Coupe Gambardella, battue par l'OGC Nice.
  • 2012-2013 : CFA avec Jean-Philippe Primard. L'ASSE est reléguée en CFA2

Batlles planer le doute

13/10 14:19

En conférence de presse ce midi, Laurent Batlles a dit qu'il ne parlerait pas d'arbitrage mais n'a pas tenu longtemps...

Par ailleurs il a également évoqué la question du système de jeu, pour lequel il semble moins affirmatif que la semaine dernière :

"Je ne parlerai pas de l'arbitrage. D'autres personnes s'en chargeront au club. Comment on explique qu'il n'y a pas de double peine et en Ligue des champions, c'est l'inverse (ndp² : cf le combo pénal-carton infligé hier au joueur du Sporting Lisbonne) ? Je veux bien entendre des choses mais on ne peut pas voir l'inverse sur d'autres terrains. On en a parlé au sein du club. On doit rester serein. J'en ai parlé avec l'arbitre à la fin du match.

De perdre son meilleur buteur, c'est toujours délicat. Il y a eu un rapport de l'arbitre, il est sanctionné. Ça aurait pu être plus. Ce n'est pas normal ce qu'a fait Jipé mais il faut quantifier la chose. Je leur en parle et j'essaye d'être le plus juste possible.

On va peut être changer le système ou les hommes. Ça ne veut pas dire qu'en changeant, ça réussira mais il ne faut pas être borné. Je ne vais pas vous dire ce qu'on va changer pour ne pas donner d'indication à l'adversaire. Je vais me tenir à une ligne de conduite pendant trois ou quatre matches. Il faut que les joueurs aient des repères."

Changement ou pas ce sera sans Pétrot (blessé) et Krasso (suspendu), seules absences prévues pour samedi.

Oscar pas récompensé

13/10 11:19

Dans une semaine folle, la Ligue 1 voit un 4ème coach prendre la porte : 5 ans après avoir quitté Sainté, Oscar Garcia vient d'être mis à pied par le Stade de Reims.

Actuel 15ème du championnat avec 8 points, Reims reste pourtant sur un nul contre le QSG ... sans Garcia, absent pour raisons personnelles. Alors que Garcia était arrivé en juin 2021 et avait conduit Reims à la 12ème place l'an dernier, le club évoque la surprenante raison suivante : au vu des résultats, en deçà des objectifs escomptés et afin de protéger l'intérêt supérieur de l'institution...

A Paris en train sans entrain ?

13/10 07:25

Les Verts, qui ont pris le bus pour aller à Dijon, en feront de même pour aller à Annecy, Nîmes et Grenoble et sont en pourparlers avec la SNCF pour leur déplacement à Paris lors de la 30e journée comme l'indique aujourd'hui Le Progrès, qui cite une source interne à l'ASSE.

"Nous attendons une réponse de la SNCF pour notre match face au Paris FC. L’idée, c’est de prendre un train direct de Châteaucreux jusqu’à la Gare de Lyon.  On ne peut pas mener dans notre coin des discussions avec la SNCF. Il faut que tout le monde y mette du sien. Il y a une réalité sportive à prendre en compte et, quand une équipe joue tous les trois jours, c’est compliqué de prendre le train. Il faudrait certainement alléger les calendriers."

On en déduit que les responsables stéphanois ont prévu de jouer les demi-finales de Coupe de France programmées le 5 avril, 3 jours avant leur déplacement à Charléty...

 

Puel revient sur le cas Ruffier

13/10 06:55

Dans la Pravda du jour, Claude Puel revient sur son différend avec Stéphane Ruffier.

"J'ai eu une altercation avec lui alors que l'on ne se connaissait pas et qu'il n'y avait pas d'a priori. C'était particulier, dès le premier match, de s'entendre dire certaines choses. C'est dommage pour l'équipe dans son ensemble, pour lui aussi. A un moment donné, son niveau n'était pas celui escompté, il y avait une remise en question à avoir, il n'était pas prêt à l'assumer, tout simplement. Il l'a pris comme si on l'attaquait en tant que personne ou si on remettait en cause son niveau de joueur."

Sami a vu rouge

12/10 23:10

Le Ponot, Sami Belkorchia, ancien du centre de formation de l'ASSE s'est fait exclure ce soir, lors de la rencontre comptant pour la 9ème journée du championnat National et opposant Paris 13 Atletico (dont le coach n'est autre que Jean-Guy Wallemme et le gardien Germain Sanou) au Puy Foot 43, où Maxence Rivera était titulaire. Cette rencontre s'est soldée par un match nul (1-1). Sami Belkorchia a écopé d'un carton jaune à la 47ème puis d'un autre à la 62ème, synonyme d'exclusion.

Arrivé à l'ASSE en 2009, en provenance d'Andrézieux, Sami Belkorchia, alors défenseur central ou latéral a joué 17 matchs (1 but) en catégorie U15 (2009-2010), sous la direction de Philippe Guillemet.
En 2010-2011, on le retrouve dans l'équipe  U17 Honneur Ligue  de Gilles Rodriguez (7 rencontres), mais aussi avec les U17 nationaux de Romain Revelli (14 rencontres).
En 2011-2012, il effectue 18 matchs avec les U17 nationaux de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant, et 2 matchs avec les U19 d'Abdel Bouhazama, coach qu'il retrouvera l'année suivante (2012-2013) toujours en U19 (11 matchs) et coach qu'il suivra au SCO Angers pour la saison 2013-2014.
Dans le club angevin, Sami Belkorchia fait des apparitions en U19 et CFA2. Il ne restera qu'une année en Anjou et retrouvera le Forez en 2014-2015, à St Chamond (DHR), puis à Savigneux-Montbrison (DHR) en 2015-2016, club qu'il quittera en janvier 2017 pour Villefranche sur Saône. Il restera jusqu'en 2020 dans le club caladois, passant du CFA2 au National. En 2020, il signe à Quevilly-Rouen et accède à la Ligue 2. Cet été, il a rejoint les rangs du Puy Foot 43

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