Entraîneur d'une équipe classée actuellement 6e de L2 après 12 journées avec pas moins de 11 points d'avance (!) sur les avant-derniers stéphanois qu'il a tenus en échec il y a trois semaines dans le Chaudron, Vincent Hognon a officiellement prolongé aujourd'hui son contrat avec le GF38 jusqu'en 2025.

Ayant assisté à la conférence de presse de Philippe Hinschberger aujourd'hui à Amiens, ForeverGreen nous a retranscrit les propos tenus par l'entraîneur des Picards. Merci à lui !

"On joue une équipe de L1 qui a une renommée sans équivalent en France. Mais une fois que tu enlèves tout ça, tu vas avoir un match, paradoxalement, contre une excellente équipe qui a quasiment la meilleure attaque et la pire défense. Mais, au niveau de l'animation offensive, même si Krasso est absent, dans le jeu combiné, ce qu'ils peuvent faire devant le but va être du sacré boulot pour nous. Je m'attends à un match très difficile plus qu'à un match de gala.

L'année dernière, on était à peu près à la même place. On sait exactement ce que c'est que préparer les matchs dans ces conditions. J'imagine tout à fait les difficultés que peuvent rencontrer Laurent et son staff. Il est évident qu'ils manifestent une envie de bien faire énorme, qu'ils ont des faits contraires, en certaines circonstances. C'est une équipe qui inspire un profond respect.

J'attends à ce qu'on fasse notre boulot face à une équipe en difficulté au classement et dont le classement ne reflète pas la valeur, même s'il y a quelque chose qui coince, sinon, ils ne seraient pas 19èmes. Sachant qu'ils ont déjà 3 points de moins depuis le début et qu'ils ont fait je ne sais pas combien de matchs à huis clos, tu sens que la saison ne part pas sous les meilleurs auspices. Ils sont en mode survie les gars, ce n'est pas une critique, je me mets juste à leur place.

Saint-Étienne, c'est une équipe que tout le monde aime. Je suis supporter des Verts depuis ma plus tendre enfance, 1976, l'épopée. J'ai pris ma plus belle branlée avec Metz 9-2 à Saint-Étienne au dernier match de Platini à Geoffroy-Guichard. Ce sont des choses qui te marquent. Ça fait de la peine de voir ce club là où il est. Mais après-demain, ce sera notre adversaire. J'espère que nos supporters seront à la hauteur des encouragements pour Saint-Étienne, parce que ça va faire du bruit.

Les clefs du match, c'est de réduire les points forts de l'adversaire, d'appuyer sur ses points faibles, et est-ce que tu es capable de te mettre dans la bonne situation avec tes joueurs clefs. Saint-Étienne est une équipe qui a une très bonne maîtrise collective avec de très bons joueurs, des joueurs clefs qu'il va falloir contrer, cibler. Et après, c'est l'efficacité. C'est une équipe très bonne techniquement au milieu, nous, on n'est pas mal non plus, ça peut se jouer là.

On a la chance de pouvoir être dans les 4-5 premiers depuis le début de saison. J'aimerais que dans les têtes, ça puisse nous porter, ce qui n'a pas du tout été le cas à Nîmes. On a été obligés de revisionner des choses pas agréables, en première mi-temps. Je veux bien tout comprendre, mais il y a quand même des limites et on les a franchies allègrement. Dans une saison voire dans une carrière, quand tu as la chance de jouer une première place, tu dois faire autant d'efforts que quand tu joues ta peau.

J'ai passé un mauvais dimanche, lundi, ils l'ont bien senti. On a lancé quelques alertes et ça m'énerve. S'il faut passer par la première mi-temps de Nîmes pour passer à autre chose, je dis tant mieux. J'espère que cette défaite sera salutaire. Quitte à perdre un match, autant que ça serve à quelque chose. Je pense qu'ils ont retenu la leçon. Il était temps que j'expulse ce match. Les défaites doivent être salutaires, elles doivent nous permettre de progresser. Les matchs qu'on a perdu, on a été absents, surtout Caen et Nîmes et contre Metz, on fait trop d'erreurs.

Si tu veux rester dans les places du haut, il faut cravacher. C'est le message que j'ai voulu faire passer à mes joueurs. Je pense qu'ils l'ont entendus, parce que j'ai vu une semaine avec de l'intensité, c'est ce qu'on va chercher samedi. Il faut des courses, de l’agressivité, de la solidarité entre les lignes, autrement tu ne peux pas gagner des matchs, on l'a oublié sur la première mi-temps de Nîmes. Ce n'est pas moi qui me dit, on a des GPS dans le dos des joueurs, il y a des choses non discutables. J'ose espérer et je pense qu'on va passer à autre chose.

La sortie de Tolu lors du dernier match ? Quand tu vois le comportement de joueurs de très haut niveau que tu enlèves à la 89ème minute où le mec te fait un sketch pas possible parce qu'il a encore envie de jouer les 3 dernières minutes, qu'il laisse même pas un copain à lui le remplacer alors que tu gagnes 4-0, le mauvais exemple vient souvent d'en haut. On a été en alerte énormément sur les derniers matchs. Dijon, c'était la fête du slip, c'était carnaval, ce ne sera pas tous les jours comme ça."

Si le coach est resté évasif sur le sujet ("Saïdou Sow est revenu pleinement à l'entraînement et je veux que tous les joueurs passent en conférence de presse. Je n'ai pas de soucis avec son implication."), la présence de notre défenseur central en conférence de presse ce midi pourrait indiquer qu'il fera enfin son retour dans le groupe contre Amiens, dans un secteur où Bakayoko, blessé, fera défaut et Nadé et Giraudon semblent en plein doute.

Derrière les mots de Saïdou, perce également une crise de confiance : "Tout ce qui arrive au club me touche, donc on va essayer de se relever. Ma glissade à Valenciennes est une glissade qui peut arriver à n'importe quel joueur, comme une blessure. J'ai eu des moments de doute. Le club m'a aidé à me concentrer sur moi et à revenir en forme. La réserve m'a fait du bien car j'étais avec un groupe que je connaissais bien. Razik m'a mis dans les bonnes conditions. Je suis disponible à 100% pour l'aider, à mon tour, dans cette situation difficile."

On notera enfin l'hommage appuyé (et rare) de Sow à Puel, qui a tenu à son égard des propos élogieux dans son autobiographie : "Claude Puel m'a beaucoup aidé en tant que footballeur, ses mots me touchent, j'en suis énormément reconnaissant."

En conférence de presse, Laurent Batlles a fait le point sur les joueurs à sa disposition pour le déplacement à Amiens (samedi, 15h). Si Léo Petrot fera son retour, outre Krasso suspendu, l'attaque sera privée de Aïki et Cafaro blessés : "On récupère Léo, mais on perd Cafi, Bakayoko et Ayman Aiki. On ne connaît pas encore leurs indisponibilités. On a fait une échographie et il faudra attendre pour l'IRM."

Meilleur buteur amiénois (5 pions en 12 matches) mais ciblé par son entraîneur Philippe Hinschberger pour sa dernière prestation aux Costières, l'attaquant nigérian Tolu Arokodare (1m97) s'est confié sur le site officiel de la Ligue 2 avant de recevoir les Verts après-demain. Extraits.

"J’ai bien démarré mais là, ça fait trois matchs que je n’ai pas marqué… J’espère que je vais vite retrouver le chemin des filets. Quel que soit le match, quel que soit le club en face, on veut gagner. Peu importe que ce soit une équipe avec un grand nom ou pas, on respecte tous les adversaires de la même manière et on essaie de jouer notre football. Si c’est Saint-Etienne ou Bordeaux en face, ça ne change rien pour nous, on va tout faire pour prendre les trois points. Notre dernier match à Nîmes a vraiment été mauvais mais je suis sûr qu’on va rebondir.

Tout le groupe s’entend bien avec le coach. C’est quelqu’un qui nous parle beaucoup. Tous les deux, on parle beaucoup, on analyse mes performances. Il veut que je devienne un meilleur joueur et il me donne un tas de conseils pour que je m’améliore sur le terrain mais aussi en dehors.Et pour évoquer le petit épisode du dernier match, ce sont des petites tensions qui découlaient d’un match raté. L’équipe n’était pas bien et, forcément, ça joue sur les émotions. On a discuté tous les deux dans la foulée et tout va bien entre nous. On est tournés vers le prochain match."

Titulaire à 12 reprises en 12 journées au milieu de terrain, le Ruthénois Bradley Danger sera suspendu en Coupe contre Sainté (le 29 ou 30 octobre) pour avoir cumulé trois cartons jaunes lors des 3 derniers matchs de L2.

Danger est un pilier du 11 de Rodez (titulaire à 33 reprises la saison dernière).

Rappelons que les Verts devront faire sans Bouchouari et Krasso, également suspendus pour ce match.

Laurent Paganelli, qui fête aujourd'hui ses 60 ans, se confie dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Mon avenir s’est joué en trois semaines. C’était le tout début des centres de formation. Et j’ai rejoint les Verts. J’avais tout juste 15 ans. C’était très difficile de quitter les siens comme ça, de perdre ses repères. Dès que je pouvais je retournais en Ardèche car j’avais encore de la famille et des amis. Et puis quand je débarque à l’AS Saint-Etienne, j’entre dans un monde à  part où le football devient ton métier.

On apprend la rigueur. On est confronté à la difficulté, à des obligations, à des directives qui me gênaient beaucoup. Il y avait de moins en moins de place pour le plaisir. Ça bouscule, surtout moi qui étais tout le temps dans la décontraction. J’ai toujours été déconneur. Tu n’es jamais pris au sérieux mais je m’en fous, j’ai toujours aimé ça. Mais c’est vrai qu’émotionnellement c’était compliqué.

Mes plus beaux souvenirs de foot, ça reste avec la MJC Avignon parce que c’est l’endroit où j’ai pratiqué le foot que je voulais faire. Ce foot-là me convenait très bien. Le football professionnel c’était autre chose. Je crois bien que je n’étais pas fait pour ça. Pas fait pour que le foot soit mon travail. Il aurait fallu que j’ai un boulot et que le football reste un plaisir à côté, car je n’avais pas cette notion de me battre.

Le seul regret c’était de ne pas avoir été préparé pour ça. Il fallait être solide pour y arriver. Le problème de l’enfant doué, comme je l’étais balle au pied, c’est que tu n’es pas préparé à une carrière professionnelle pour laquelle il faut se battre, il faut lutter. Je n’étais tout simplement pas assez solide."

Ancien gardien amiénois (de 2018 à 2020), Matthieu Dreyer s'est exprimé sur le site de la Métropole d'Amiens avant de faire son retour au stade de la Licorne après-demain.

"Je suis resté proche de Régis Gurtner et c’est top qu’Amiens fasse un bon début de saison. Je ne suis pas surpris de voir l’ASC en haut. L’équipe avait plutôt bien fini la saison passée et semble avoir recruté de bons mecs. Est-ce spécial de revêtir le maillot des Verts ? On m’aurait fait la même proposition ailleurs, je ne serais pas venu. C’est l’un des plus beaux défis de ma carrière : remettre à sa place un mythe comme Saint-Étienne.

Quand on vient jouer avec une autre équipe ici, on voit bien que c’est spécial. Mais le vivre de l’intérieur est incroyable. Le début de saison est délicat ? Le club a été marqué par tout ce qui s’est passé. Mais c’est à nous, les recrues, d’apporter quelque chose de nouveau, de ne pas tomber dans la sinistrose. La tâche est grande. Partout où on joue, les stades sont pleins et nos adversaires se transcendent."

Sur le même site, le journaliste Antoine Caux rappelle dans son édito que la venue des Verts est très attendue en Picardie comme ailleurs.

Qui c’est les plus forts ?

On ne va pas se mentir, c’est la date que tout suiveur ou supporter de l’Amiens SC a cochée à la parution du calendrier de la saison cet été. Ce 22 octobre et la venue en Picardie de Saint-Étienne constituent forcément un événement : parce que les Verts, même relégués en Ligue 2 dans le chaos des fumigènes et des invasions de pelouse, restent les Verts, un pan entier de l’histoire du football français, l’une de ses plus belles mythologies sur fond de bassin ouvrier, de liesse populaire et de poteaux carrés.

Ce qui était moins évident à imaginer, c’est le contexte de ses retrouvailles : des Amiénois 4es de Ligue 2, à un petit point du leader, et des Verts bien pâlots (19es), inversant le rapport de forces présumé à la sortie du calendrier.  Ne nous prenons pas pour quelqu’un d’autre", a averti Philippe Hinschberger. Les Verts restent les Verts et Amiens doit rester Amiens. Et si Kakuta et consorts ont pris de haut les Nîmois, l’argument ne tiendra pas face à “Sainté”, même avant-dernier. Les voyants sont au vert pour un nouveau grand soir... et qu’importe si c’est l’après-midi."

Dans sa dernière édition, Le Courrier Picard évoque le match d'ouverture de la 13e journée de L2 programmé. Extraits.

"Samedi 22 octobre, à partir de 15 heures, le match Amiens SC – Saint-Étienne risque de se jouer à guichets fermés dans une superbe ambiance avec une autorisation pour les supporters amiénois d’utiliser des fumigènes.

"Il faut qu’on soit dans l’échange et le dialogue avec nos supporters", explique Patrice Descamps (photo), directeur général de l'ASC. "Ils sont venus nous voir en nous disant qu’ils souhaitaient faire quelque chose pour la venue de Saint-Étienne. Plutôt qu’ils le fassent de manière sauvage en prenant des amendes, il existe à la LFP ce dispositif expérimental utilisé par de nombreux clubs de L1 et quelques clubs de L2. On s’est porté candidat."

Le club amiénois a monté un dossier en travaillant en collaboration avec les supporters et la LFP dont un représentant se déplacera pour évaluer cette expérimentation. "Il y a plusieurs obligations, dont la présence d’un artificier le jour du match, et on a travaillé en amont, poursuit Patrice Descamps. On doit préciser au centimètre près toute l’organisation. Il y a tout un protocole à respecter."

"Il vaut mieux être dans le dialogue que de payer des amendes. J’ai apprécié leur démarche. On travaille dans le bon sens et ils ont compris notre fonctionnement. S’ils sont réglos, on le sera aussi mais s’ils ne le sont pas, on durcira notre discours", prévient Patrice Descamps.

Pour mémoire, lors du match ASC – ASSE, le 3 février 2018 (0-2) en Ligue 1, les supporters stéphanois avaient allumé une trentaine de fumigènes, dont certains cachés dans leurs slips ou dans des sandwiches, malgré une double palpation. Leur club aurait réglé entre 20.000 et 25.000 euros d’amende."

Apparu à deux reprises l'été 2021 en Ligue (il était entré en jeu à Lens et à Montpellier), le Bryan Djile Nokoue fait partie des 24 joueurs U23 camerounais retenus pour une double confrontation contre leurs homologues angolais les 22 et 30 octobre dans le cadre des éliminatoires de la CAN U23.

Si Laurent Batlles n'a pas convoqué une seule fois cette saison le défenseur qu'il avait lancé à 16 ans en N2 lors d’un match gagné 4-1 à Blois en décembre 2018, le latéral reste un cadre de Razik Nedder. Certes absent le week-end dernier lors de la 5e journée contre la réserve clermontoise, il avait joué comme titulaire les 4 premiers matches.

Le Progrès a recueilli les réactions des entraîneurs de Roche-Saint-Genest et Savigneux-Montbrison, sachant que le vainqueur de leur confrontation défiera au prochain tour de la Coupe de France les Verts de Laurent Batlles si ces derniers nous épargnent une nouvelle désilllusion dans le Chaudron contre Rodez.

Clément Peillon (photo) : "Il va falloir éviter d’avoir déjà le 8^e  tour en tête. Nous aurons tout le temps, si nous nous qualifions, de penser au tour suivant. Jouer l’ASSE serait pour moi l’aboutissement de cinq ans de travail et pour le groupe la récompense de tous les efforts accomplis depuis le 1^er  août."

Jean-Michel Rahbi : "Passé la déception de ne pas se mesurer à une formation de niveau national, on espère se qualifier et retrouver les Verts. C’est le rêve de tout le club."

Lanterne rouge de Budesliga avec seulement 4 points pris en 10 journées, Bochum a galéré hier en 16e de finale de finale de Coupe d'Allemagne sur le terrain d'Elversberg (D3). Comme d'habitude titulaire alors que Saidy Janko est resté sur le banc, l'ancien Vert et capitaine des Bleus Anthony Losilla (36 ans et demi) a surgi dans le brouillard pour marquer avec détermination et réussite l'unique but de la victoire à la 85e minute.

Elversberg 0️⃣-1️⃣ Bochum

OUVERTURE DU SCORE DE BOCHUM !

🇩🇪🏆 Suivez en direct sur la chaine L'Équipe le multiplex des 16e de finale de la Coupe d'Allemagne : https://t.co/SFY8b6Y73f#lequipeFOOT pic.twitter.com/xwKvbSHQC3

— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) October 18, 2022

Robert Malm, qui commentera une fois de plus le match des Verts ce samedi après-midi sur beIN Sports, s'est confié au site Le 11 Amiénois avant ce match d'ouverture de la 13e journée de L2. Extraits.

"Qu’Amiens soit quatrième, c’est presque normal. Ce qui est anormal, c’est surtout la position de Saint-Etienne. Le mal est profond. J’aimerais bien savoir où il se situe pour mieux comprendre ce qui se passe du côté de Saint-Etienne. Il y a plus qu’un simple grain de sable dans la machine, c’est quelque chose d’énorme. Entre la vente ou non, toutes les spéculations autour du club et un début de championnat qui n’est pas à la hauteur. On a beau dire que Saint-Etienne a les expected goal pour être dans le haut de tableau, ce n’est pas le cas dans la réalité. Malheureusement pour eux, Saint-Etienne est dix-neuvième. Je n’arrive pas à comprendre. On a eu l’impression qu’il y avait un progrès, quand on prend les joueurs un par un on se dit aussi qu’ils peuvent être titulaires dans n’importe quelle équipe de Ligue 2.

Maintenant, il y a toujours quelque chose qui ne va pas, entre les cartons rouges, les buts pris en tout début de rencontre, les erreurs individuelles qui coûtent très cher. Ils ont des circonstances atténuantes mais ça n’excuse pas tout, notamment la faiblesse dans le jeu et dans l’état d’esprit. C’est à Laurent Batlles de trouver les solutions, même s’il fut énormément affecté par la défaite contre le Paris FC samedi dernier. D’autant que c’était un non-match total de son équipe. Ce n’est pas normal d’avoir autant de défaillances et de carences dans son jeu. Quand ça ne va pas comme ça, le doute s’installe c’est obligatoire. Maintenant, ce sont aux joueurs comme Thomas Monconduit, Anthony Briancon ou Jean-Philippe Krasso d’emmener avec eux le reste du groupe vers de meilleurs cieux.

Aujourd’hui, il ne faut pas avoir peur de dire que Saint-Etienne joue le maintien. Il faut sortir de cette mauvaise passe parce que ça va devenir compliqué sinon. Saint-Etienne a des parties compliquées chaque week-end. Ça attire du monde, ça a des supporters partout en France. Aujourd’hui, quand tu prends le championnat tu as des équipes comme Le Havre, Sochaux, Amiens, Caen, Guingamp et d’autres qui ont toutes jouées en Ligue 1 sur les quinze dernières années. On a un championnat extrêmement serré et c’était certainement pas la bonne année pour descendre, sachant que ce sera peut-être encore plus dur la saison prochaine avec quatre nouveaux pensionnaires de Ligue 1.

Si Saint-Etienne était dans les dix premiers tout en descendant de Ligue 1, ils serait favoris. Là, il faut constater que Philippe Hinschberger et ses hommes font un super début de saison en étant qu’à un petit point de la première place. A partir de là, n’ayons pas peur de le dire : Amiens est favori contre Saint-Etienne au regard de son début de saison. A Amiens, les joueurs sont arrivés quasiment tous en même temps. Quand un entraîneur a son effectif en main, ou tout du moins une grosse partie, assez tôt dans la saison, ça donne ce qu’Amiens est en train de réaliser. C’est aussi la deuxième saison de Philippe Hinschberger, qui connaît bien les rouages du club et les joueurs connaissent sa méthode de travail.

Amiens a gagné à trois reprises après chaque défaite. Amiens sait voyager, être patient à domicile. Pour l’instant, il y a toutes les cartes en main pour réussir, il faudra aussi savoir battre les adversaires directs. Même s’il y a un écart important avec Saint-Etienne aujourd’hui, ça reste un match de gala qu’il faut gagner. Je suis tellement mauvais en pronostic. Sur la forme du moment, je dirais 2-0 pour Amiens. Après il y a beaucoup de qualités aussi dans l’effectif de Laurent Batlles. Pour Amiens, tant mieux si Krasso n’est pas là. Après, il y a beaucoup d’autres joueurs capables d’élever leur niveau comme Cafaro, Monconduit, Briancon. Il y a aussi de la jeunesse talentueuse comme Louis Mouton et donc des armes à faire valoir chez les Verts. Mais sur la forme du moment Amiens doit s’imposer."

A trois jours du déplacement des Verts à Amiens, outre notre dernière prestation, les stats n'incitent pas du tout à l'optimisme.

Amiens est en effet la meilleure équipe de Ligue 2 à domicile avec 16pts sur 18 possibles (5 victoires et 1 nul ... contre le Paris FC) et seulement 3 buts encaissés.

De son côté l'ASSE est la 19ème équipe à l'extérieur avec 3pts ramenés en 6 déplacements, 9 buts marqués certes, mais aussi 12 buts encaissés, avec une remarquable régularité : nous avons pris 2 buts à chacun de nos 6 voyages (Dijon, Quevilly, Valenciennes, Pau, Guingamp, Sochaux).

Toute série a une fin, paraît-il...

Le site officiel annonce ce matin que le parcage visiteurs et ses 650 places sera complet samedi à Amiens.

Malgré les résultats, plus que jamais, comme diraient les GA, la passion fait de nous un peuple sans raison.

Le prochain adversaire des Verts dans le Chaudron en championnat est Rodez, match prévu le 12 novembre, Rodez où évolue Nassim Ouammou l'ancien du centre de formation stéphanois.

Pas besoin de vidéo ou de déplacement pour aller superviser les Ruthénois, car le (mauvais) sort a frappé lors du tirage de la Coupe de France en nous offrant pour le 7è tour une confrontation contre le seul autre club de Ligue 2 du groupe de 15 adversaires potentiels pour Sainté. 

Seule bonne nouvelle de ce tirage, le match, prévu le 30 octobre, aura lieu dans le Chaudron. Si les Verts s'imposent, ils disputeront un 8ème tour plus dans leur corde face au vainqueur du duel ligérien Roche Saint Genest (R2) - Savigneux Montbrison (R2). 
Des anciens Verts évoluent dans ces deux clubs : Mehdi Raymond, au FC Roche Saint-Genest entraîné par Clément Peillon, et Guillaume Dauphin, ancien capitaine des U17 de l'ASSE sacrés champions en 2013 sous la houlette du duo Gilles Rodriguez - Lionel Vaillant à l'AS Savigneux-Montbrison.

Pour la petite histoire, souvenons nous que Sainté n'a disputé qu'un seul match contre Rodez, déja en Coupe de France, en 1/32ème de finale le 22 mars 1987, et ils s'étaient imposés 1-0 sur un but de l'excellent Jean-François Daniel.
Rodez a vu passer bon nombre d'anciens Verts : Alexandre Barthe, Jérémie Mellot, David Douline, Jessim Mahaya, Mickaël Gaffoor. 
Jean-Christophe Hourcade, préparateur physique dans le staff d'Elie Baup (2004-2006) est passé lui aussi à Rodez, alors en CFA, toujours comme préparateur physique en 2006-2007

Dans son autobiographie Libre parue la semaine dernière aux éditions Solar,, Claude Puel a mis deux photos de Geoffroy-Guichard : une où l'on voit la joie de ses Aiglons en 2015 lors de leurs succès 4-1 et l'autre où le peuple vert est sur la pelouse pour fêter la victoire contre Rennes en demi-finale de Coupe de France. Le Castrais explique d'ailleurs que c'est son meilleur souvenir d'entraîneur stéphanois.

"De mon passage à l'AS Saint-Etienne, je retiens une formidable communion entre l'équipe et les supporters. Le moment le plus marquant reste la qualification pour la finale de Coupe de France contre le PSG. Nous étions menés par Rennes contre le cours du jeu. Kolo égalisait. L'issue était incertaine quand Ryad Boudebouz, qui venait de rentrer, libérait le Chaudron à la 94e minute d'une superbe frappe au ras du poteau. Au coup de sifflet final, nos supporters envahissaient le terrain dans une allégresse extraordinaire et une formidable communion. C'était magnifiquement beau, prenant et tellement mérité. Les supporters partageaient ce moment unique avec joueurs et staff, regroupés à l'unisson sur la pelouse."

Selon la dernière édition de Midi Libre, Rémi Garde est le favori pour entraîner après la trêve internationale le MHSC, qui a viré Olivier Dall'Oglio et promu pour l'instant pour 4 matches Romain Pitau.

Si Sabri Lamouchi et Christophe Pélissier (en passe de s'engager avec l'AJA selon la Pravda) sont les deux outsiders les plus sérieux, deux anciens de la maison verte sont également cités par le quotidien régional.

"Thierry Laurey coche aussi de nombreuses cases. Tout comme Frédéric Antonetti, dont le caractère volcanique se confondrait parfaitement avec l'esprit Paillade appelé de ses voeux par Laurent Nicollin."

On a retrouvé la trace de Fabien Debec (46 ans), qui a gardé 5 fois les buts des Verts lors de la saison 2003-2004. Responsable des gardiens de buts du Pôle Espoirs de Lyon (sa ville natale), l'ancienne doublure de Jérémie Janot est également en charge de la préformation au Clermont Foot. Selon la dernière édition altiligérienne du Progrès, il est intervenu avant-hier avec Pascal Gastien à Blavozy (commune de Haute-Loire chère à notre fidèle potonaute Valie) devant une soixante d'éducateurs à l’invitation de Daniel Sansonnetti, président de l’Amicale des Éducateurs de la Haute-Loire.

Jean-Christophe Bahebeck, qui avait ouvert son compteur but avec Palmaflor (club du ventre mou du championnat bolivien) il y a cinq mois, a enfin retrouvé le chemin des filets avant-hier lors de la 23e journée. Agé de 29 ans, l'ancien flop offensif stéphanois a réduit le score d'une frappe déviée par deux défenseurs des Vert et Blanc d'Oriente Petrolero.

Stéphane Ruffier jouera demain à Bayonne un match contre le Variétés Club de France au profit d'Haur Eri (association ayant pour but d'égayer le quotidien des enfants hospitalisés). Présent habituellement dans le groupe de Jacques Vendroux, Claude Puel n'en fait curieusement pas partie cette fois-ci. Le Castrais ne retrouvera donc pas son ancien gardien contrairement à Dominique Rocheteau.

🧤 STEPHANE RUFFIER

On a beaucoup parlé de l'équipe du Variétés Club de France mais du côté de l'Aviron, l'équipe sort de chapeau l'une des plus belles fierté du club!

💸 Le match est au profit d'Haur Eri

🎟 Places disponibles dès 5€ : https://t.co/p1FDNil91g pic.twitter.com/WfF6PvGNXt

— Aviron Bayonnais FC (@abfc_officiel) October 18, 2022

"Bouhazama, une méthode et ses dérives". C'est le titre d'un longue enquête de Ouest-France parue aujourd'hui sur l'ancien entraîneur des U19 de l'ASSE, actuellement coach de la réserve angevine et directeur du centre de formation du SCO. Extraits.

"À chaque fois, les retours sont les mêmes : "insultes", "humiliations", "intimidations",  "menaces", "management par la terreur". Un ancien collaborateur se désole : "J’ai assisté à certains de ses débriefs de match. On va très loin dans l’humiliation. Ça fait plus de vingt ans que je suis dans le milieu, je n’ai jamais vu ça." "Abdel Bouhazama profite de sa position, car il est puissant", raconte le père d’un jeune qui est parti usé. "Et dès lors qu’on n’est plus dans sa façon de penser ou de voir les choses, il pilonne, il pilonne, il pilonne. Il pilonne jusqu’au moment où ça craque."

"Il était très violent" rapporte un ex-surveillant des lieux. "C’était des menaces de griller leur carrière, de ne jamais les faire jouer, de les virer du jour au lendemain, tout ce qui pouvait faire flipper un gamin qui n’a qu’un rêve, devenir pro. Quand il arrivait, ça se lisait sur le visage des enfants, ils avaient la peur au ventre. Je l’ai vu en coller un au mur. Et cette humiliation, c’était en permanence devant les autres. Il leur répétait sans cesse que c’était des bons à rien. Quand il partait, je récupérais les petits en larmes." Des propos qui complètent ceux d’un ancien habitué des entraînements de la réserve : "Une fois, je l’ai vu dire à un jeune : "toi, avec ton contrat, tu as gagné au Loto. Tu es nul, tu ne seras jamais pro".

Si on le raconte plus calme devant le public et des membres du club, Abdel Bouhazama a décontenancé plus d’un observateur, même si dans le milieu, sa réputation le précède. Il n’est pas rare de le voir sortir un jeune au bout de quelques minutes de jeu si sa prestation ne lui convient pas. Des façons de procéder qui ne sont pas passées inaperçues sur les bancs adverses. "Il met une forme de pression dans les rapports, avec ses collègues comme avec les jeunes. Il tient des propos inadmissibles", dit un éducateur d’un autre centre de formation. Et ce, visiblement depuis Saint-Etienne, où il a coaché les U19 jusqu’en 2013, année où il a pris la direction du centre de formation du Sco. "Je l’ai vu insulter un joueur de fils de pute car il avait loupé une passe", raconte un témoin stéphanois. Alain Blachon, alors directeur du centre de formation de l’ASSE, était à l’origine de sa venue en 2007. Il s’en explique : "Je vais le chercher à Tours, car à ce moment-là, il fallait reconstruire une équipe d’éducateurs, il me fallait des gens rigoureux, compétents et on me l’avait conseillé. C’était un bon éducateur sur le plan footballistique, mais il a des méthodes sévères, dures, bizarres et qui ne me plaisaient pas." À Sainté, il a même été convoqué, au moins à une reprise, par l’un de ses supérieurs après un signalement de parents.

La sévérité dans un centre de formation est nécessaire, dans un milieu où seuls les meilleurs, dans les pieds et dans la tête, sortiront. Au contact d’Abdel Bouhazama, certains s’y retrouvent, même. C’est notamment le cas de l’un des plus éminents prospects issus de l’académie angevine, Nicolas Pépé. "Abdel Bouhazama a réussi à me remettre dans le droit chemin, disait l’international ivoirien en 2019 au moment de sa signature à Arsenal. Par exemple, je me souviens d’un match de U19 contre Guingamp quand il m’a crié dessus. Je lui ai répondu, il m’a sorti du terrain et nous avons perdu le match. Il m’a ensuite reproché ce petit incident. J’ai dû m’excuser devant le groupe parce que j’avais pénalisé l’équipe. J’ai beaucoup appris de ces épisodes. C’est un coach qui a beaucoup compté pour moi, pas seulement en matière de football."

Si personne ne nie la dureté du personnage, au point de programmer des séances d’entraînement à 6 h, avant une journée de cours, certains défendent la méthode. En tout cas, ils y trouvent des vertus salvatrices, au contact de certains profils. "Il a parfois un management qui peut aller jusqu’au conflit, mais pour certains, c’est intéressant, témoigne un agent dont le joueur a été proche de signer pro au Sco et évolue désormais dans un club de National. Si c’était à refaire, je le remettrais à Angers. Abdel lui est rentré dedans, parfois un peu trop, mais derrière, il a changé le joueur. Mais pour que ça fonctionne, il faut être fort mentalement." "Si un jeune a besoin d’être piqué, stimulé, je n’aurais aucun problème à le mettre au Sco, expose un autre conseiller. Par contre s’il a besoin qu’on le préserve, qu’on l’encourage, je ne l’enverrai pas là-bas."

A la lecture de cet article, Jérémie Janot a tenu à réagir sur twitter.

"Je connais Abdel. C’est un éducateur hors pair. Un homme d’honneur. Je m’inscris en faux avec cet article. Tout les jeunes qu’il a eu à Saint-Étienne te diront pareil."

Mikaël Lesage sera au sifflet ce samedi à 15h00 au stade de la Licorne pour le match d'ouverture de la 13e journée de L2 qui opposera l'Amiens SC (4e, 23 points) à l'ASSE (19e, 8 points). Heureux présage ? Le natif de Falaise (Calvados) a déjà dirigé un match des Verts cette saison, ponctué par une écrasante victoire de Sainté contre Bastia (5-0).

L’instructif site Le 11 amiénois est revenu hier sur la piètre sortie des Picards à Nîmes en évoquant la grosse colère d’Hinschberger.

Ce dernier a sorti à l’heure de jeu son meilleur buteur, le Nigérian Tolu Arokodare, auteur d’une qualification jugée sans la moindre saveur pour ne pas dire inutile par le site. L’attaquant n’a pas aimé et a quitté la pelouse en pestant et en refusant de saluer son coach.

Ce dernier a prévu de le recadrer : « Je vais m’expliquer avec lui. Je fais mes choix et si on parle de lui il a été titularisé douze journées, j’attends quelque chose en retour ! Chacun son boulot, tout simplement. Je suis sur le terrain, ils jouent. Je suis sur le côté, je prends les décisions. Si quelqu’un n’est pas content de mes décisions, il doit juste me prouver le contraire. Je ne pense pas être le seul à avoir vu son match. Je n’ai pas aimé son match, il n’est pas content de sortir. Je m’en fous, ce n’est pas mon problème. Il râle mais il joue sur ses points faibles sur ce match ! Ce n’est pas le seul, je ne vais pas le stigmatiser mais on n’est jamais entré dans la surface adverse en première période. Avec Papiss Cissé, ils ont été spectateurs en première période, ils ont été statiques ! Il n’a pas fait le match pour pouvoir se plaindre. J’ai encore des yeux pour voir et prendre mes décisions. A priori ça marche comme ça. »

Wesley Fofana, récemment débarqué à Chelsea, rêvait de partir au Qatar avec l'EDF. Jusqu'à sa blessure au genou contre Milan en début de mois. Graham Potter, le coach de Chelsea a confié en conférence de presse il y a 2 jours son pessimisme quant au fait de le revoir rapidement sur les terrains : "il progresse, mais je ne pense pas qu'on le reverra avant la Coupe du monde".

Ce qui signifierait donc que Fofana n'aurait aucune chance d'être la surprise de dernière minute de la liste de Deschamps.

Le journaliste Simon Philips se veut plus optimiste et croit savoir qu'au sein du club on pense qu'il pourra rejouer le mois prochain : "c'est un peu délicat et cela dépendra de sa récupération lorsqu'il reviendra à l'entraînement collectif, mais au sein du club il y a un peu d'espoir qu'il jouera avant la Coupe du monde."

Tous les clubs amateurs rêvent de tomber sur le plus illustre d'entre eux demain lors du tirage au sort du 7e tour de la Coupe de France. Après le président de Savigneux-Montbrison Gérard Arnaud hier sur France Bleu, l'entraîneur de Poitiers Xavier Dudoit s'exprime en ce sens dans La Nouvelle République. "Je ne sais pas si Saint-Etienne figurera dans notre chapeau mais ce tirage m'irait bien." Le Stade Poitevin est actuellement leader se son groupe en N3, devançant la réserve girondine à la différence de buts.

Il l'avait dit il y a un mois, il l'a répété ce week-end après la défaite de son équipe contre les Crocodiles : l'ailier droit amiénois Antoine Leautey se méfie encore de Sainté, qu'il devance pourtant de 15 points avant de le recevoir ce samedi après-midi en match d'ouverture de la 13e journée de L2.

"Nîmes ne s’est pas pris la tête sur le plan de jeu, ils nous ont laissé le ballon avec l’envie de nous avoir en contre. On a joué assez haut en laissant pas mal de place dans notre dos. On s’est fait avoir et c’est dur à encaisser. C’est un coup d’arrêt c’est sûr. Maintenant, je préfère perdre une fois 3-0 comme à Metz ou là 2-0 à Nîmes que trois fois 1-0. On a nos qualités et nos défauts et c’est là qu’on va voir si on est une équipe. Il ne faut pas se prendre la tête non plus. Qui aurait pu imaginer qu’on ait 23 points après 12 journées, soit quasiment 2 points par match ? Jusqu’ici, on gagnait contre les équipes censées être moins fortes que nous. Maintenant, il va falloir vite rebondir en sachant que ce sera difficile la semaine prochaine contre Saint-Etienne."

Ayant encaissé 14 pions en 8 matches de L2 (dont 2 où il a vu rouge), Etienne Green est fragilisé. Alors qu'il n'a pas fait la moindre clean-sheet cette saison, Mathieu Dreyer en a réussi deux (lors des seules victoires stéphanoises contre Bastia et Bordeaux) et n'a pris "que" 6 pions en 5 rencontres dont 4 titularisations.

Loïc Perrin évoque la problématique des gardiens dans la dernière édition du Progrès.

"Le poste de gardien est comme un autre, soumis à la concurrence. Par expérience, je sais que ce n’est pas la même chose de jouer en numéro 2 puis d’assumer le statut de numéro un. Encore une fois, on est à Saint-Etienne. C’est le meilleur du moment qui jouera. Recruter ? À l’heure où l’on parle, ce n’est pas d’actualité. Mais d’ici deux à trois mois, je ne peux pas dire…"

5 clubs ligériens seront concernés par le tirage au sort des 7e et 8e tours de la Coupe de France qui sera effectué ce mercredi : l'ASSE bien sûr, mais aussi l'Andrézieux-Bouthéon (N2) d'Anthony Maisonnial,  Clément Cabaton et Maxence Chapuis, l'US Feurs (N3) de Hichem Khoutri, Thibault Blanchard, Yoann Greco et Benjamin Aulagnier (buteur ce week-end lors du 6e tour en Lozère), le FC Roche Saint-Genest (R2) de Mehdi Raymond, entraîné par Clément Peillon (formé chez les Verts) et l'AS Savigneux-Montbrison où évolue Guillaume Dauphin, ancien capitaine des U17 de l'ASSE sacrés champions en 2013 sous la houlette de l'excellent duo Gilles Rodriguez - Lionel Vaillant.

A fond la fourme, le président de Monbrison Gérard Arnaud espère tomber contre les Verts, comme il l'a confié aujourd'hui à France Bleu.

"Lorsque j'étais vice-président du club, j'ai connu ce 32e de finale en janvier 2013 et nous en avons gardé un grand souvenir. En début de saison, j'avais dit aux joueurs que je souhaitais réaliser un beau parcours en Coupe afin de nous mettre en lumière à nouveau. Tout cela est en train de se réaliser. Maintenant, nous souhaitons affronter un gros, quitte à perdre 10-0. Nous aimerions tomber contre l'ASSE, notre club partenaire. Que ce soit contre les Verts ou une autre équipe de Ligue 2, nous voulons nous frotter à ce genre d'écuries, tout donner et, si nous perdons, sortir la tête haute."

Guillaume Dauphin, et son équipe de Savigneux Montbrison (R2), ont battu une équipe de R1, Volvic

C'était ce week-end le 7ème tour de la Coupe de France qui voyait l'entrée des clubs de National. Quelques anciens Verts étaient concernés par ce tour : 

- Chambéry Savoie (N3) (Théo Blachon, Théo Braillon) - Goal FC (N2) : 1-1 (5-4 tab)
- Cournon Auvergne FC (R2) - Moulins Yzeure (N2) (Stevens Leleux) : 1-1 (3-2 tab)
- Ain Sud Foot (N3) (Nouredine Messalti) - Venissieux FC (R1) : 0-1
- La Duchère (N2) (Joris Mendy, Axel Kacou) - Thonon Evian GG FC (N2) (Cyril Martin Pichon, Hugo Roussey, Hamidou Keita) : 2-0
- Savigneux Montbrison (R2) (Guillaume Dauphin) - Volvic (R1) : 2-2 (6-5 tab)
- Sud Lyonnais (R2) - AS St-Priest (N2) (Habib Koné) : 0-4
- Issoire US (R2) - Le Puy Foot 43 (N) (Maxence Rivera) : 0-2
- Avenir Côte Foot (D2) - SA Thiers (R1) (Hugo Contardo) : 0-4
- FC Parlan Le Rouget (D1) - Roche St-Genest (R2) (Mehdi Raymond) : 0-3
- Nord Lozère (R2) - US Feurs (R3) (Hichem Khoutri, Thibault Blanchard, Benjamin Aulagnier, Yoann Greco) : 0-2
- Chabeuil FC (R2) - FC Limonest St-Didier (N3) (Thomas Vogel, Nail Vernet) : 0-5
- ES Beaumontléger (D2) - Andrézieux FC (N2) (Anthony Maisonnial, Clément Cabaton, Maxence Chapuis) : 1-2
- Vaulx en Velin FC (N3) - FC Bourg en Bresse (N) (Jordan Morel) : 2-1