Puel encense Sow

14/10/2022
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Si Laurent Batlles n'a plus fait appel à Saidou Sow depuis que ce dernier a concédé le penalty qui a permis à Valenciennes d'arracher l'égalisation à la 93e minute le 27 août dernier, le défenseur central de 20 ans a droit aux éloges de Claude Puel dans le bouquin Libre écrit par le Castrais et paru ce jeudi aux éditions Solar.

"Nos prestations n'étaient pas dénuées de qualité, bien au contraire. Nous continuions à développer un effectif où de nombreux jeunes joueurs débutaient et obtenaient des temps de jeu, comme Sow, Gourna, Maçon, Neyou, Aouchiche, Moueffek, Lhéry, Saban, Krasso, Rivera, Tormin, Tshibuabua, Sissoko... et d'autres, perfectionnés, tels Camara, Abi, Nordin. Nous alimentions beaucoup de sélections nationales avec, lors des périodes internationales, 16 joueurs retenus. L'équipe alignée était constituée pour près de 40% de jeunes joueurs du centre de formation - beaucoup allaient être suivis par des clubs étrangers -, ce qui situait l'ASSE au premier rang en France et au troisième en Europe.

(...)

Le groupe vivait bien malgré un traitement médiatique souvent négatif, les plus anciens tenaient leur rôle, les plus jeunes progressaient, montrant de belles promesses pour le futur. Combien de belles histoires pourraient être narrées sur beaucoup de ces gamins... Saidou Sow était l'un d'eux. J'assistais à une opposition entre la réserve et les U19, Saidou évoluait avec les plus jeunes, mais sa facilité à gagner les duels, son gabarit, sa lecture et son anticipation sur les phases défensives étaient déjà marquantes. Immigré de Guinée avec sa maman, il avait connu très jeune la misère. Son parcours de vie, très difficile, lui avait forgé un caractère. Saidou avait obtenu le baccalauréat avec deux ans d'avance.

Son intelligence lui permettait de comprendre et de progresser très vite. Sa réussite, il ne la devait qu'à lui-même. Son ascension, son passage des U19 au groupe pro en sautant la case réserve, lui permettait d'être appelé aussi jeune en équipe nationale de Guinée. Saidou était une éponge et un plaisir à entraîner. De par ses blessures et des cas de Covid dans l'équipe, il obtenait des temps de jeu et son match de championnat à Paris où il dominait son sujet et s'imposait à l'armada de talents offensifs parisiens, montrait un très gros potentiel en devenir. Cette promotion fulgurante ne l'avait pas changé, il restait toujours respectueux, à l'écoute et débordant de plaisir d'apprendre."

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