Les Verts vainqueurs en 2022.

Le célèbre tournoi de Montaigu (Vendée) organisera sa 50^ème édition du 2 au 10 Avril 2023.

Composé de 2 tournois réservés aux équipes nationales masculines et féminines, et d’un tournoi masculin réunissant des grands noms européens et français, ce rendez-vous printanier est une référence chez les jeunes footballeurs ayant  vu par le passé de futures stars fouler ses terrains vendéens. On retiendra par exemple le titre de meilleur joueur du tournoi en 2001 pour Cristiano Ronoaldo, ou les présences de Benzema, Pogba, Nedved, Vinicius Jr … M’Bappé himself présent, sans briller à l’édition 2014.

Vainqueurs en 2022, Saint-Etienne (8 finales) voudra ajouter un 5^ème trophée dans cette compétition. Vainqueurs en 1997, 1998, 2009 et 2022. Finalistes en 1999, 2008, 2010 et 2012.

Alors qu'il était convoité par leader de la L2, l'attaquant auxerrois Gaëtan Chabonnier est bien parti pour signer chez la lanterne rouge selon Paris-Normandie. Extraits.

"A priori, sportivement, la réflexion paraissait être dénuée d’hésitation. Seulement voilà, à 33 ans, l’attaquant n’est pas resté insensible à l’offre financière faite par les Verts. Aux abois au classement, ces derniers ont en effet étalé des arguments aptes à attirer Charbonnier dans leurs filets : un salaire qui avoisinerait les 100 000 € brut par mois, une somme assortie de quelques primes, dont une dédiée au maintien, épaisse de 400 000 €. Peut-être même également, la durée du contrat est-elle supérieure du côté du Forez. Des chiffres sur lesquels les dirigeants havrais ne peuvent bien évidemment pas s’aligner. Et même s’ils en avaient eu les moyens, cela aurait-il été raisonnable d’investir autant sur un joueur qui ne peut sans doute plus prétendre à un premier rôle en Ligue 1. Là où le HAC espère être au terme de l’exercice en cours."

Comme le rapporte le site Le 11 Amiénois, l'ASSE a selon les estimations de Transfertmarkt l'effectif le plus côté de L2 (33,2 M€) devant les autres relégués Bordeaux (32,1 M€) et Metz (30,3 M€). S'il est relégué sur le banc depuis deux mois, Etienne Green garde la valeur marchande la plus forte des Verts (5 M€) devant Saidou Sow (3,5 M€), qui n'a fait que 3 apparitions cette saison en L2. Mathieu Cafaro (3 M€) complète le podium devant le meilleur buteur du championnat Jean-Philippe Krasso (2,5 M€). 

Helmi Ben Tiba, passeur et buteur

C'était aujourd'hui à midi, à l'Etrat, que les U16 de Kevin De Jesus bouclaient la phase aller de ce championnat U16. Ils recevaient l'AS Saint-Priest, une équipe du haut du classement, avec la meilleure différence de buts de la poule, une équipe qui venait de s'incliner de justesse contre les vilains. Les Verts ont réalisé une belle performance en s'imposant sur le score de 3 à 1.

Les Verts ont ouvert la marque à la 36ème minute par Luan Gadegbeku à la suite d'un corner joué à deux et d'un centre tir qui entrait au 2ème poteau. C'était le score au repos.
Un quart d'heure après la reprise, les Stéphanois faisaient le break sur un penalty obtenu par Helmi Ben Tiba et converti par Quentin Prud'homme. Quelques minutes plus tard, à la 65ème, toujours suite à un corner joué à deux entre Maxence Tatuszka et Helmi Ben Tiba, ce dernier corsait l'addition. A la 80ème, Saint-Priest réduisait le score de ce match qui se terminait donc sur une victoire logique de l'ASSE qui, avec 14 points, se retrouve à la 5ème place avec Andrézieux, le FC Lyon et le FC Annecy. Le championnat reprendra le 26 février après une longue trêve qui sera meublée par des matchs amicaux dès le 15 janvier.

La composition : Masse - Lunetta, Ali Ahamada (Gardant, 62ème), Ben Rahem, Ruiz - Dodote, Tatuszka, Gadegbeku (Poble, 55ème)- Venière-Jusseron (Méité, 55ème), Prud'homme, Ben Tiba.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait un bon match, avec une belle maîtrise. En première mi-temps nous avons manqué d'efficacité offensive, malgré quelques situations. Cette efficacité, nous l'avons retrouvé après le repos. C'est une performance intéressante face à une belle équipe de Saint-Priest. Face aux bonnes équipes de la poule, nous réussissons bien. Cela doit nous donner confiance pour la suite."

S'il compte actuellement 9 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, le promu tango sera privé le 10 janvier prochain à Geoffroy de son meilleur joueur offensif Julien Maggiotti (blessé au genou) et de son habituelle charnière centrale (Yohan Tavares et Bryan Goncalves seront suspendus).

N'ayant pas joué la moindre minute en championnat cette saison et ayant raté le tir au but fatal à son équipe en Coupe de France contre la modeste équipe d'Orvault (R1) il y a un mois et demi, Pierrick Cros (30 ans) espère en profiter pour affronter son club formateur. Le natif de Montbrison a d'ailleurs été titularisé hier lors d'un match amical contre QRM qui s'est achevé sur un score de parité (1-1).

L'ancien finaliste de la Coupe Gambardella 2011, qui n'aura fait qu'une apparition en pro sous le maillot vert il y a 11 ans lors d'une défaite à Lorient, s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. "Je prendrai ma chance si on me la donne, c’est à moi de bien faire les choses maintenant. C’est plus facile de se montrer en amical qu’à l’entraînement. Cela fait du bien de jouer contre une L2, même si je ne me suis jamais arrêté. Sans la VAR, sur un match de championnat, on aurait perdu 2-1."

La direction technique de l’arbitrage, qui dépend de la FFF, a en effet testé la VAR lors de ce match amical. Le dispositif était semblable à celui d’un match de L1, avec les quatre arbitres classiques, plus deux arbitres vidéo, et un moniteur vidéo installé en bord de touche pour visionner les images. Une caméra était en place derrière chaque but, chargée de filmer chaque surface, trois autres se chargeant de vues plus globales.

Si la VAR est utilisée dans l'élite depuis la saison 2018-2019, ce n’est pas encore le cas à l’échelon inférieur. "Il y a eu des discussions à la LFP voilà deux mois, explique le président du Stade lavallois Laurent Lairy. Après, il faut des finances. La VAR et la goal-line technology, c’est un coût de plusieurs millions d’euros à partager entre les 20 clubs. Personnellement, je n’y suis pas favorable. Il n’y a d’ailleurs aucune décision prise."

Darnell Bile, auteur de l'égalisation stéphanoise.

Pour leur entrée en lice dans la compétition, les protégés de Jean-luc Dogon, générations 2005 et 2006, se déplaçaient chez le voisin Clermontois, 10^ème de sa poule B en U19 Nation. Vous avez pu suivre cette rencontre en live sur notre forum, grâce au  potonaute Thomas 99 qui a bravé le froid pour nous commenter ce match. Merci à lui !

Renforcés par Ayman Aîki, 7 matchs et 1 but en L2, les Verts entamaient la rencontre de la plus mauvaise manière, en concédant l’ouverture du score dès la 10^ème minute. Sur un coup franc direct, Matheo Houngbo-Civier (international u16) repoussait le ballon dans les pieds d’un Clermontois qui donnait l’avantage à son équipe. 1-0.
Les jeunes Verts réagissaient mais sans réussir à bien négocier 2 belles situations, sur coup de pieds arrêtés. A la suite, Darnell Bile, à 3 reprises, ou Kenzo Kies sur une belle frappe ne parvenaient pas à tromper le gardien adverse. Ultra réalistes, les Clermontois gardaient leur cage inviolée jusqu’à la pause. Mi-temps 1-0.

Au retour des vestiaires, Abderraouf Guechi remplaçait Tom Meyer, pour une option plus offensive. Pourtant, le début de cette seconde période s’avérait compliqué et c’est le poteau qui empêchait Clermont de faire le break dès la reprise.
L’égalisation allait venir d’un énième déboulé sur son côté gauche d’Ewan Hornech, qui centrait à ras de terre pour Darnell Bile, l’international u18 concrétisait d’un plat du pied (1-1 50^ème)
Les coéquipiers du capitaine Jules Mouton poussaient et se créaient de nombreuses occasions et se voyaient refuser un but de Darnell Bile, pour une charge sur le gardien. Dans la foulée Kenzo Kies voyait sa reprise acrobatique passer à côté. En fin de match, l’entraineur stéphanois faisait entrer le prometteur Enzo Mayilla, international U17 (10 buts en 9 matchs de championnat U17) en lieu et place de Kenzo Kies, mais sans succès. Malgré une dernière tentative de Darnell Bile, les deux équipes atteignaient la séance des tirs au but sur ce score de parité. 1-1.
Réalisant un sans-faute (5 sur 5), Clermont, devant son public, éliminait les Verts (4 sur 5).
Comme l’an passé, face au futur vainqueur Lyonnais, les Verts quittent la compétition dès les 64èmes de finale.

Composition : Houngbo-Civier (2007) – Pedro (2006), Makhloufi (2005), Gallo (2006) -  Meyer (2005) (Guechi 2005, 46^ème), Hornech (2006), Amougou (2006), Mouton J (2005) - Aiki (2005), Bile(2005), Kies (2005)(Mayilla 2006, 85^ème).
Non entrés en jeu : Sabathié (2006), Benramdane (2005), Jetishi (2005)

La réaction de Jean-Luc Dogon : "Déçu .On n’a pas fait une bonne première mi-temps. On n’a pas bien maitrisé le système (3-5-2), on a mal géré leur milieu à 4. En première, on prend un but bête sur un coup franc mal repoussé. On a changé de système et la fin de la première était un peu mieux mais pas suffisant. La deuxième était beaucoup mieux, on domine, on a la possession et on marque rapidement. Les garçons au niveau de la mentalité ont été biens, ils ont essayé, alors que certains étaient un peu fébriles et nerveux en première période. Dommage que sur notre temps fort, qui a duré un bon moment en deuxième, on n’ait pas réussi à marquer. Après, on s’est un peu exposés, et ils ont eu aussi des situations. On a eu une mi-temps, ils ont eu une mi-temps.  Ensuite, c’est les tirs au but et on sort pour un tir sur la barre… J’espérais mieux parce qu’on doit être capables de faire mieux, de faire un match plein."

Si les Verts devront composer sans Jimmy Giraudon ni Jean-Philippe Krasso (suspendus) dans 15 jours pour la reprise du championnat, le FC Annecy (15e avec 5 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise) sera encore plus diminué pour ce match de la 16e journée de L2 déjà important dans la longue lutte pour le maintien.

Non seulement le promu haut-savoyard sera privé de son habituelle charnière centrale (Bissenti Mendy et Kévin Mounaga) mais aussi de plusieurs joueurs blessés ou en phase de reprise : le milieu défensif Alexandre Phliponeau (victime d'une rupture des ligaments croisés), le milieu relayeur Madyen El Jaouhar (opéré ce jeudi d'une hernie inguinale), l'attaquant Kévin Farade (en phase de reprise suite à sa sérieuse blessure à la cheville) mais aussi l'ancien meilleur buteur de la réserve stéphanoise Romain Spano (toujours blessé au genou).

Si ce dernier ne sera pas en état d'affronter le club de son beau-frère Loïc Perrin, un autre attaquant formé à l'ASSE devrait postuler à une place dans le groupe : Zakaria Bengueddoudj. Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, celui qui a réalisé un doublé il y a un mois et demi en Coupe de France a participé au stage d'une semaine que l'équipe de Vincent Pajot vient de boucler en Espagne. On aura noté que le match amical que les Annéciens devaient jouer contre Brentford ce week-end a été annulé. Mais ils affronteront eux aussi Grenoble le 17 décembre à Saint-Marcellin (Isère) puis le Servette.Genève le 21 décembre à Divonne-les-Bains (Ain).

Dans la dernière édition du Parisien, Claude Puel revient sur le palpitant quart de finale de Coupe du monde remporté hier par les Bleus contre l'Angleterre. Extraits.

" On a vibré ! Surtout qu’on a été un peu chahutés en seconde période. Ce second but nous fait énormément de bien dans un moment faible. Derrière, le penalty raté de Kane aussi… c’est un match qui a marqué par son intensité émotionnelle. On n’a pas dominé notre sujet sur l’ensemble de la partie. Les dieux du football ont un peu été avec nous. Il faut reconnaître à cette équipe de France de ne rien lâcher, sa solidarité, son opiniâtreté, ce qu’elle dégage… Les Anglais peuvent dire qu’ils auraient mérité tout autant, peut-être même plus, de se qualifier.

On manque un peu de profondeur de banc, surtout dans le domaine technique, on n’a pas de pied, des joueurs dans le rôle de Griezmann. Eux ont ça. C’est d’autant plus costaud de les avoir éliminés. Lloris a tenu la baraque quand on subissait. J’ai trouvé Griezmann omniprésent, surtout en première période, il a éclairé le jeu et a été encore prépondérant dans le jeu des Bleus.  Giroud a un côté clinique, il va chercher de ces trucs ! Il est toujours bien placé. Notre équipe tient, mais elle commence à fatiguer."

S'il avait connu sa première titularisation avec Leganés le 6 décembre contre Mirandes, Yvan Neyou a retrouvé le banc hier contre le FC Andorre lors de la 20e journée de L2 espagnole. Prêté par l'ASSE sans option d'achat, le milieu de terrain camerounais est entré en jeu seulement à la 86e minute et a décroché un nouveau match nul.

Restant sur une série de 4 défaites en L2 et ne comptant plus que 12 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, l'entraîneur amiénois Philippe Hinschberger revient encore pour le site MaLigue2 sur la dernière victoire des Verts en match officiel, le 22 octobre dernier au stade de La Licorne.

"Contre Saint-Étienne, on doit ouvrir le score et mener à la mi-temps. On perd sur un penalty très sévère, même si le coup d’épaule de Mendy est un peu inutile à ce moment-là du match.  Il faut absolument arrêter d’offrir des cadeaux !"

Entraîneur d'une équipe réserve désormais deuxième de N3 à 2 points du leader berjallien (qui compte deux matches de moins), Razik Nedder nous a livré sa réaction à l'issuue de la victoire arrachée par ses protégés en début de soirée à Montluçon.

"Depuis quelques semaines, avec les vacances des pros on était dans une période délicate en termes d’effectif. Ce week-end, entre l'amical l'amical joué hier par les pros avec un groupe élargi et le match de demain en Gambardella, il a fallu composer. Dans un match où les conditions ne permettaient pas de jouer un joli football, on a mis en place quelque chose de plus pragmatique. On aurait dû se faciliter le match en étant plus efficace, on a loupé des occasions franches et un penalty, mais on est allé arracher cette victoire en fin de match. On mérite cette victoire. Ces succès-là avec ce groupe-là, ces garçon-là qui ont découvert le niveau pour beaucoup me rendent plus heureux qu’à l’habitude. Des garçons né en 2006 en réserve [Samy Achour était titulaire aujourd'hui, ndp2], c’est exceptionnel, on le fait chaque semaine en ce moment. Je suis fier de mon groupe, on s’accroche dans la difficulté. Pour ce dernier match de l'année je tenais à cette victoire."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur Fuchs Sports : l'équipe réserve a arraché la victoire ce soir sur le terrain de la lanterne rouge (Monluçon) à la 87e minute grâce à une superbe frappe du gauche de son supersub Marie-Gaël Mukanya. Dominateurs, les Verts auraient pu ouvrir le score une demi-heure plus tôt sur un penalty obtenu et raté par Edmilson Correia, le portier local ayant arrêté le tir croisé du droit de l'international de Guinée-Bissau.

La compo : Ouennas - Nzuzi, Kinunga, Maïga - Ah Sidibé (c), - Achour (Mukanya, 57'), Fall, Seda (Mbemba, 90'), Bladi - Othman (Pama, 77'), Edmilson.

Deux anciens de la maison verte mettent à l'honneur Hugo Lloris, qui va jouer ce soir contre l'Angleterre son 143e match en équipe de France et battre ainsi le record de sélections en Bleu détenu jusqu'alors par Lilian Thuram.

"J’ai joué avec Lilian à Monaco et j’ai lancé Hugo à Lyon.. Bien sûr que ça me fait plaisir (sourire). Ce record correspond bien au personnage : Hugo est un grand professionnel avec une grosse personnalité, il se prépare très bien, sait se remettre en question, est régulier. À Lyon, je l’avais rapidement promu capitaine, grâce à ses performances et son leadership. C’est logique qu’il y ait eu une continuité en équipe de France" déclare Claude Puel dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Ce record est une reconnaissance, une preuve de longévité, de véritable professionnalisme. C’est le type de gardien que j’aime bien, qui n’en rajoute pas, qui est très efficace, sobre. Je m’identifie à ce type de gardien. Il ne fait pas trop voir son rôle de leader, il fait ce qu’il faut sur le terrain pour l’être mais il n’en rajoute pas. Il ressort de sa personnalité une autorité naturelle. Quand je vois le nombre de sélections en équipe de France, on ne peut que dire que c’est le plus grand gardien que la France ait connu" ajoute Albert Rust dans Le Télégramme.

Fin de série pour les Vertes qui se sont inclinées lourdement (5-1) cet après-midi en Coupe de France à Strasbourg.

Les Amazones n'ont pas existé en Alsace face au 4ème de D2 de la poule A.

Place à la trêve pour les Vertes avant de préparer le choc en championnat face à Marseille fin janvier.

Compo : Balogun - Romanenko, Blanchard, Anglais, Belin - Coquard, Legrout (c), Carchio - Caputo, DePriest, Browne

Entraîné du HAC, leader de la L2 avec 21 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, Luka Elsner évoque dans la dernière édition de Paris-Normandie le possible recrutement de l'actuel numéro 19 de l'AJA, également pisté par Sainté et Caen.

"En ce qui concerne Gaëtan Charbonnier, je suis ni confiant ni inquiet. Les discussions sont en cours, c'est un dossier difficile, l'issue n'est pas aisée à entrevoir. Là, on est concentré sur notre quotidien, on a aussi des ressources dans l'équipe. Il n'y a donc pas de pression particulière, dans la mesure où nous ne sommes pas en position de faiblesse. Ce qui est certain, c'est qu'il va nous falloir faire évoluer le rôle du numéro 9 dans notre système. Jusqu'à présent, on a limité certaines choses dans le jeu, parce que l'on souhaitait avancer pas à pas, il est temps de franchir une nouvelle étape. L'attaquant versaillais Kapit Djoco ? C'est un profil intéressant. Il a eu une maturité tardive mais il a beaucoup points forts et une grosse motivation. Il correspond assez bien à notre fonctionnement. Mais je ne sais pas exactement où en est le dossier."

Nouveau directeur sportif de l'OGC Nice après avoir fait le bonheur du RC Lens, Florent Ghisolfi confirme aujourd'hui dans Nice-Matin que Juju rejoint les Aiglons. "Didier Digard est monté avec l’équipe première en tant qu’adjoint. Il sera remplacé par Julien Sablé en réserve. On renforce l’identité de l’OGC Nice avec des gens compétents et investis." L'ancien capitaine des Verts va encore devoir jouer le maintien car la réserve niçoise, qui vient d'enchaîner trois défaites, est désormais antépénultième de son groupe en N3. Pour rappel, il avait réussi à maintenir l'équipe réserve de l'ASSE en N3 en 2016.

Nouvel entraîneur du Rodez Aveyron Football, toujours relégable malgré ses trois points pris à Geoffroy-Guichard lors de la dernière journée de L2 avant la trêve internationale, Didier Santini se confie aujourd'hui dans Centre Presse Aveyron.

"Quand on gagne à Saint-Etienne avec un gros enjeu devant 25 000 personnes, il faut le faire mentalement. On a aussi gagné à Bastia et à Paris, on a fait match nul contre Le Havre, c'est ce niveau moyen qu'il faut avoir. On est par moment trop descendu en dessous de ce niveau. On a pris seulement 3 points à la maison, ce n'est pas normal ! Pour moi, en étant formé à l'OM et en ayant passé 9 ans à Bastia, on ne peut pas passer plus de deux matches sans gagner chez nous. Je souhaite qu'on ait un jeu plus vertical, qu'on mette plus de folie dans les 30 derniers mètres.

J'aime les équipes caméléon. Depuis le début de saison, on est capable de passer d'un système à l'autre. Je n'ai pas envie de changer. Je souhaite qu'on ait un jeu plus vertical et que l'on mette plus de folie dans les 30 derniers mètres. L'intensité et la combativité sont indispensables pour mener à bien notre opération maintien. J'aime quand un mec se met minable pendant 60-70 minutes, face mal à l'adversaire et que ce soit facile pour son pote qui entre à la fin. On ne peut pas toujours être bon mais il faut se battre jusqu'au bout. C'est ce que j'attends des joueurs."

Actuellement antépénultième avec 4 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, le RAF reprendra son championnat le 26 décembre par un délicat déplacement à Sochaux (3e de L2) avant de recevoir quatre jours plus tard un concurrent pour le maintien (Dijon, premier relégable).

Si son équipe (4e) compte 15 points d'avance sur l'ASSE (20e) après 15 journées de L2 et reste sur une série de 9 matches officiel sans défaite (7 en championnat et 2 en Coupe de France), Vincent Hognon s'est incliné hier soir dans le brouillard à l'occasion de son retour à L'Etrat. L'ancien défenseur central stéphanois a livré sa réaction au Dauphiné Libéré à l'issue de ce match amical.

"Déjà, ça fait du bien de retrouver un bon terrain car ce n’est pas ce qu’on a au quotidien. Ensuite, j’ai plutôt aimé notre prestation de la première mi-temps. C’était plus pauvre en deuxième période. On avait pas mal de jeunes joueurs et on s’est fait piéger à la fin. On n’a repris que lundi donc ce n’est pas si mal après seulement quatre jours de travail. Je suis plutôt satisfait. C’était intéressant de voir tout le monde. Après, le résultat est totalement anecdotique à mes yeux. Je n’aime pas perdre mais ce n’était pas le plus important dans ce contexte. J’ai plus regardé le contenu et l’investissement."

Le Progrès revient aujourd'hui sur la prestation d'hier de Faouzi Ghoulam en amical contre Grenoble.

"Pénalisé par l’absence de malades (Cafaro, Wadji, Pintor) et d’éléments en reprise (Moueffek, Gauthier et Monconduit), Batlles a aligné un semblant d’équipe titulaire en première période (...) Entré comme piston gauche, Faouzi Ghoulam a joué 20 minutes. Trop peu pour juger son niveau véritable, mais assez pour l’entendre replacer ses jeunes partenaires, preuve de son implication. Ce qui ne préjuge en rien de son avenir dans son club formateur. "On verra comment lui et nous voyons la chose mais pour l’instant on n’a pas encore discuté », expliquait un Batlles au sourire gourmand."

Face à des Grenoblois privés eux aussi de nombreux joueurs dont son ancien coéquipier de la génération 91 Loris Néry (blessé au tendon d'Achille), l'enfant de Montreynaud a marqué le 3e but de la victoire sur penalty. Pour rappel, c'est également sur un tir croisé du gauche qu'il avait claqué sur péno son seul pionen 97 matches officiels joués sous le maillot vert. Faouzi Ghoulam avait en effet réduit le score en trompant Steve Mandanda au Vélodrome le 24 septembre 2013. Mais les protégés d'Elie Baup s'étaient imposés 2-1 car Benjamin Mendy et Giannelli Imbula avaient violé la cage gardée par Stéphane Ruffier.

15ème journée du championnat National. Sur le stade Massot, Le Puy Foot 43 recevait l'US Dunkerque, deux clubs aux antipodes du classement. Si les Nordistes en occupent le haut, les Altiligériens luttent pour s'extirper des dernières places. La hiérarchie a été respectée dans ce match qui voyait la confrontation de quatre anciens Verts : l'US Dunkerque de Romain Revelli l'a emporté (0-1), grâce à un but de Samy Baghdadi (son 7ème) à la 37ème minute, sur les Ponots dans les rangs desquels Maxence Rivera et Arsène Elogo étaient titulaires. Quant à Bilal Benkhedim qui a signé cette semaine, il n'était pas sur la feuille de match.

L'US Dunkerque ouvre le score au Puy en Velay !

Suivez le match en direct sur https://t.co/nqxOy8CVIp#NationalFFF pic.twitter.com/6XrRhxEgPu

— Championnat National (@NationalFFF) December 9, 2022

Les Verts ont disputé leur premier amical lors de cette longue trêve pour cause de Coupe du Monde. Un match disputé sous la grisaille et le brouillard de l'Etrat face au Grenoble de Vincent Hognon. Les Verts se sont imposés 3 buts à 1.

Les hommes de Laurent Batlles ont débuté ce match dans un système classique en 5-3-2 avec Boubacar Fall dans les buts, une défense composée de Mickaël Nadé, Saidou Sow et Anthony Briançon. Sur les côtés Sergi Palencia et Léo Petrot. Au milieu de terrain, on retrouve Louis Mouton, Benjamin Bouchouari et Victor Lobry. Devant, le duo Mathys Saban et Jean-Philippe Krasso pour trouver la faille. Et c'est justement le jeune Saban qui a ouvert le score sur un bon centre en retrait de Léo Petrot (1-0, 26e).

📹 Le but de Mathys Saban en vidéo ! #ASSEGF38 pic.twitter.com/kgXPqmFip1

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 9, 2022

Un avantage de courte durée car sur corner juste après la demi-heure de jeu, Correia égalisait pour Grenoble après une mauvais appréciation de Saidou Sow (1-1, 31e).

Au retour des vestiaires, l'ASSE faisait entrer du sang neuf avec les entrées d'Etienne Green, Beres Owusu, Jimmy Giraudon, Adboulaye Bakayoko, Anas Namri, Dylan Chambost et Abdoulaye Sidibé. Seuls Petrot, Bouchouari, Mouton et Krasso restaient sur la pelouse.

A 20 minutes de la fin, Faouzi Ghoulam a fait son retour en Vert en entrant à la place de Léo Petrot. Cinq minutes plus tard, Abdoulaye Sidibé, lancé en profondeur, était bousculé dans la surface. Jean-Philippe Krasso transformait la sentence (2-1, 75e).

📹 Le deuxième but des Verts ! #ASSEGF38 pic.twitter.com/JFTSrA0GWz

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 9, 2022

Le même Sidibé obtenait un second pénalty 7 minutes plus tard. Cette fois, c'est le natif de Montreynaud, Faouzi Ghoulam, qui s'occupait de la transformation (3-1, 82e).

Harold Moukoudi revit à l'AEK Athènes où il n'a toujours pas connu la défaite (7 victoires et 1 nul depuis qu'il est entré dans l'équipe mi-septembre).

Pour l'appli 90 Football, il explique son départ et donne sa vision de la situation de Sainté :

"Je me préparais avec l’AS SaintEtienne. Je rentre de l’entrainement, mon agent m’appelle pour me dire qu’il y a un intérêt concret de l’AEK Athènes. Dès le départ j’ai été séduit. Le coach me voulait. On a discuté je me suis dit que c’était une belle destination, un beau club.

L’objectif est de finir chamion avec le club (ndp² : l'AEK est actuellement 2è derrière le Pana), jouer la ligue des Champions. Dès le départ, je savais que si je voulais jouer la coupe du monde, il fallait que je parte de l’ASSE et que j’aille dans un club qui joue à un niveau supérieur (ndp² : raté).

C’est un des critères qui dès la fin de saison dernière m’a fait dire qu’il fallait que je parte.

Je n’ai pas été à mon meilleur niveau la saison dernière. Je sais ce dont je suis capable. La spirale du club aussi était mauvaise. D’ailleurs elle se poursuit. Je savais qu’il fallait que je change d’air. D’ailleurs Je l’ai dit à certains de mes coéquipiers qui y sont encore : pour le bien de chacun, il faut que certains réussissent à trouver quelque chose, à changer d’air. Cela faisait trois ans qu’on avait quasiment le même effectif. Le groupe s’use. Il fallait un renouveau avec pas mal de recrues, un nouveau coach. Au-dessus il faudrait que certaines choses changent. Moi je savais que c’était obligatoire de changer de club. Je suis maintenant aussi un supporter de l’AS Saint-Etienne. 

La situation est compliquée. C’est la continuité de la saison dernière, d’ailleurs des trois saisons précédentes. Ca fait trois saisons que l’ASSE joue le maintien. Tu joues plusieurs années de suite le maintien, s’il n’y a pas de sang frais, de nouveaux joueurs, les joueurs craquent. Maintenant il faut de la patience. C’est tout un club qui doit être restructuré."

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, le gardien troyen Gauthier Gallon glisse un petit tacle au numéro 14 de l'ASSE. "Le plus "mauvais joueur" de l'Estac ? On a perdu des joueurs comme Dylan Chambost et Yoann Touzghar donc je répondrai Bastos."

Faouzi Ghoulam, qui s'entraîne avec les Verts depuis hier, pourrait selon Le Progrès avoir du temps de jeu lors du match amical contre Grenoble programmé ce vendredi à 17h00 au centre Robert-Herbin. Pour rappel, le latéral gauche qui fêtera le 1er février prochain ses 32 ans n'a plus joué sous le maillot vert depuis le 26 janvier 2014 (défaite 2-0 à Bordeaux contre les Girondins Landry N'Guemo, Henri Saivet et Enzo Crivelli).

Entraîneur de Lure (promu en R1), l'ancien milieu de terrain stéphanois Fabien Boudarène est lanterne rouge (2 victoires et 8 défaites). Mais Bibi croit dur comme Vert au maintien, comme il l'explique dans la dernière édition de L'Est Républicain.

"Notre début de saison est frustrant. On réalise de très bons matchs, on produit du jeu. On travaille dur et nos efforts ne sont pas récompensés. En R1, chaque petite erreur se paie cash et on en a fait l’expérience trop souvent. Mais on arrive à se créer à chaque rencontre de multiples occasions. Je suis très fier de mes joueurs qui se battent à chaque match jusqu’à la dernière minute. On doit absolument faire un truc contre Audincourt ce dimanche et surtout ne pas rentrer bredouille.

Ces quatre dernières saisons, l’équipe n’avait pas perdu plus de deux matchs consécutivement. L’apprentissage de la R1 et de la défaite est certes rude, mais également formateur dans l’optique de la phase retour. C’est un groupe jeune, travailleur et opiniâtre qui dispose encore d’une belle marge de progression. Il ne faut surtout pas que le groupe se divise. On doit continuer à jouer en équipe. La trêve nous permettra de parfaire notre préparation et d’éventuellement compléter notre collectif avec 2 ou 3 recrues. On va y arriver !"

Président de Global Football Alliance, du World Corporate Summit (et très accessoirement de la lanterne rouge de L2), Bernard Caïazzo a comme prévu animé les 7 et 8 décembre un séminaire à Dubaï. Comme le rapporte le media zawya, les conférences ont porté notamment sur les thèmes suivants : "exploiter le pouvoir médiatique du sport pour les entreprises", "la création de champions mondiaux dans le sport", "Promouvoir le développement durable grâce au sport", "les opportunités alternatives de financement du sport", "L'avenir c’est maintenant : tendances et innovations dans le sport", "L'interaction de la technologie et de la santé dans le sport", "Construire les stades intelligents du futur", "L’AS Saint-Etienne, un club bien géré et un modèle à suivre."

Notre inénarrable Nanard a déclaré : "Le sport a le pouvoir de changer le monde et d’unir les gens. Preuve en est, la Coupe du monde, qui réunit plus de 4 milliards de personnes dans le monde pendant quatre semaines. Investopia a réuni les décideurs des clubs professionnels les plus prestigieux et les principaux investisseurs et sponsors des ligues pour discuter de l’avenir du secteur. Ce secteur a évolué au cours des 10 dernières années beaucoup plus qu’au cours des 30 années précédentes, et se trouve sur la bonne voie pour atteindre une croissance considérable au cours de la prochaine décennie."

En réalité, la très grande majorité des grands clubs européens ont boudé ce pseudo-sommet. Mais Bernard Caïazzo a pu parader devant ses amis Vincent Labrune (président de la LFP) et Javier Tebas (président de la Ligue espagnole...

Dominique Bathenay évoque la situation de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès.

"Ça me fait quelque chose. Je suis parti il y a longtemps mais c'est un club qui me tient à coeur. Descendre en deuxième division ça peut arriver, mais être à ce niveau-là en deuxième division, ça commence à être très préoccupant... Ils sont partis avec trois points de retard, un stade à huis clos… C’est compliqué. Les joueurs sont en train de perdre confiance, j’espère que cette trêve va leur faire du bien pour rester en deuxième division. L’espoir demeure, mais il faut vite rectifier le tir pour ne pas se mettre de la pression. Ils auront vite besoin d’une série pour se permettre de respirer."

L'attaquant brestois Franck Honorat nous a livré ses impressions sur le nouveau préparateur physique des Verts Benjamin Guy.

"Benjamin, c’est quelqu’un qui est beaucoup sur le côté humain, sur l’affectif. Je pense qu’il exerce un métier assez compliqué car pour nous les joueurs, ce que nous propose un préparateur physique est souvent un peu chiant. C’est la tâche la plus difficile pour être bien physiquement, on en bave, on crache les poumons sur le terrain. Après, quand on a fait le physique, parfois il faut aller faire du travail en salle, que ce soit pour le haut du corps ou les jambes. La façon dont il amène les choses aux joueurs est assez ludique. Même quand on est en salle pour faire la muscu du haut, il nous propose des jeux avec des cartes. Il y a toujours un esprit de compétition et de rigolade avec Benjamin. Il aime faire des vannes, sortir des blagues. Il insuffle ce côté ludique et joyeux dans une tâche assez chiante à faire. Son approche est bonne, il est à l’écoute des joueurs avec lesquels il travaille. Il est attentif au ressenti du joueur, à son caractère et adapte le travail en conséquence. J’ai vraiment apprécié mon année passée à ses côtés. Franchement, c’était super !

Tous les préparateurs physiques n’ont pas son approche. La façon de travailler de Benjamin, l’importance qu’il accorde aux relations humaines, ça m’a touché. Avec lui, on est content et on prend du plaisir en faisant une tâche difficile. C’est vraiment ce côté-là que j’ai aimé. Benjamin apprend à connaître le joueur, il apprend à connaître l’humain. Sa bonne humeur est communicative. Si un jour on doit faire une séance de muscu en salle et que le joueur n’a pas spécialement envie, Benjamin arrive à se mettre à la place du joueur, à le comprendre. Il peut lui dire « ne le fais pas aujourd’hui, tu le feras demain » ou alors le forcer en le titillant, en le challengeant, en lui faisant des blagues. C’est ce côté-là qui m’a surpris. J’ai vraiment pris goût à travailler avec lui, que ce soit en salle ou sur le terrain.

Au vu de la situation de l’ASSE, je pense que c’est une personne qui va faire énormément de bien, qui va mettre beaucoup de joie dans la tâche qu’il doit accomplir. Je pense que c’est une très, très bonne pioche pour les Verts. Dans l’exercice de ses missions, Benjamin nous met beaucoup en compétition, notamment sur la vitesse, sur les 5-25 [5 secondes d’effort, 25 seconde de récupération, ndp2]. Il nous fait faire des jeux, nous lance des défis. En salle, il travaille souvent avec un groupe de trois ou quatre personnes. Il nous prend en main, nous fait des jeux avec des cartes, des batailles. Par exemple le pique c’est les pompes, le cœur c’est les tractions. Celui qui perd la bataille doit faire 25 tractions ou 25 pompes. Je trouve ça intéressant, ça permet de mieux faire passer des exercices un peu ingrats à la base.

J’espère que Benjamin va aider les joueurs à reprendre le championnat du bon pied. Je ne m’attendais pas du tout à ce que les Verts soient lanterne rouge après 15 journées. Je les ai vu faire quelques bons matches. Après leurs victoires contre Bastia et Bordeaux je pensais qu’ils avaient lancé leur saison. Ils avaient réussi à sortir de la zone de relégation mais ensuite ils sont retombés dedans. Mais je ne me fais pas trop de soucis car il reste 23 journées, c’est énorme. Sainté, ça reste un club historique qui a de l’ambition et des objectifs. J’ai des échos comme quoi ils bossent bien sur cette grosse deuxième partie de saison qui reste à disputer. Je sais qu’ils travaillent pour parfaire leur effectif et qu’ils sont sur pas mal de joueurs.

Saint-Etienne est actuellement dernier mais dans la vie il faut toujours rester positif et ne pas céder au catastrophisme. Il faut s’appuyer sur les petites bonnes choses qui sont pas mal sinon on se met direct la tête dans le trou et on arrête. Nous aussi avec Brest on joue le maintien. Pour Sainté comme pour nous, la saison est encore très longue. Il y a des équipes qui vont craquer, d’autres qui vont remonter. Y’a des matches supers importants à venir. Il faudra être performants d’entrée pour se remettre la tête à l’endroit et amorcer la remontée. Je connais cette situation, quand on est tout en bas du classement, ce n’est pas la joie, c’est super compliqué, il n’y a pas grand monde pour nous aider. Les supporters sont toujours là et gardent de l’espoir. Il faut y croire.

J’ai des échos plutôt encourageants sur ce qui se passe actuellement à Sainté, ça donne de l’espoir. Le club a des ambitions et des objectifs pour cette seconde partie de saison, est en train d’œuvrer dans l’ombre pour inverser la dynamique. Je ne peux pas croire à une seconde relégation d’affilée. Une descente de l’ASSE en National, ce n’est pas possible. Oh, Saint-Etienne, c’est un grand club. Quand l’ASSE m’a recruté, je n’en croyais pas mes yeux. Saint-Etienne, c’est un club incroyable. Me dire qu’un club de cette stature va descendre en 3^e division, ce n’est pas possible. Je suis convaincu que les Verts vont se renforcer et remonter la pente."

Les U15 de l'ASSE (Photo : site officiel)

Hier après-midi, les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient à Tola Vologe, non pour affronter les vilains, mais pour se mesurer au Pôle Espoirs de la Ligue Auvergne-Rhône Alpes qui a élu domicile dans l'ancien centre de formation de nos voisins d'outre A47.

C'était un test intéressant pour les jeunes Stéphanois car ils étaient opposés qu gratin de la Ligue, des jeunes qui sont déjà dans un centre de formation de club professionnel, où qui aspirent à y accéder, au terme de leurs deux années, lorsqu'ils passeront en U16. Ces Pôles Espoirs travaillent donc sur deux années, U14 et U15, avec ces talents naissants. Des Stéphanois fréquentent ce Pôle de Tola Vologe : Nathan Mouton et Paul Eymard en U15, Bryan Ngindu en U14.
Les joueurs de Jean-Philippe Primard ont donc affronté leur coéquipier Nathan Mouton, mais pas Paul Eymard retenu (avec Djylian N'Guessan) à un rassemblement national U15. 

les Stéphanois, avec une équipe amoindrie par plusieurs absences en défense, équipe que Jean-Philippe Primard avait donc remodelé pour la circonstance, ont fait jeu égal avec une opposition de valeur. Ce fut un match avec beaucoup d'intensité sur une pelouse grasse qui éprouvait les organismes. Il y eut de belles choses dans cette rencontre conclue sur un 0-0. Les Verts ont manqué, selon Jean-Philippe Primard, de potentiel offensif. Ils ne se sont pas créés énormément d'occasions, le Pôle non plus d'ailleurs, mais de telles confrontations sont intéressantes car elles permettent de jauger les individualités.

La composition : Masse (Colombet, 40ème) - Favier, Cros, Granier, Teillol - Charros, N.Moulin (Lebrun, 60ème), Nativoha - Ploton (Piskor, 60ème), Chakroun, Patry

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Des matchs comme celui-ci avec beaucoup d'intensité sont toujours intéressants. Ils permettent de juger la progression, de faire une évaluation. Face à de telles bonnes équipes, on peut juger du potentiel des joueurs"

Les U14 de Frédéric Dugand ont eux aussi fait match nul avec les U14 du Pôle (2-2)

Comme l'avait anticipé Le Parisien, Yvann Maçon va bien finir la saison au Paris FC. Il est prêté sans option d'achat précise le club parisien :

"À la recherche d’un nouveau souffle, Yvann rejoint le Paris FC sous la forme d’un prêt sans option d’achat jusqu’à la fin de la saison. Il portera le numéro 8.

Yvann Maçon : « Rejoindre le Paris FC, c’est d’abord un choix sportif. C’est un club que je suis depuis plusieurs années. Le projet est très intéressant. J’ai eu le directeur sportif, Frédéric Hébert au téléphone. Son discours m’a convaincu. J’arrive ici avec l’ambition de faire une bonne seconde partie de saison avec mes nouveaux coéquipiers ».