Le club vient de confirmer le recrutement comme joker de l'attaquant auxerrois Gaëtan Charbonnier.

Celui qui portera le n°10 explique sur le site officiel qu'il a été très bien élevé :

"Tout petit, je me cachais derrière mon canapé avec mon frère pour regarder les matchs de l'ASSE. C'est un rêve d'enfant. J'arrive déterminé avec l'ambition d'atteindre l'objectif du club qui est le maintien. Il faudra être beaucoup plus méchants dans les zones de vérité, être unis et solidaires pour cela." 

Lolo Batlles s'est de son côté réjouï de pouvoir compter sur la grinta et l'efficacité de l'attaquant de bientôt 34 ans : "Gaëtan connaît très bien la Ligue 2 dont il a régulièrement dominé le classement des buteurs. Il était important de prendre quelqu'un capable de remobiliser tout le monde. Pour le groupe, pour tout le monde, son arrivée est importante. Il a un statut dans ce championnat et sera un joueur utile pour obtenir notre maintien."

Prêté sans option d'achat par l'ASSE au Paris FC, Yvann Maçon a fait ses débuts sous ses nouvelles couleurs contre le QSG ce vendredi en fin de matinée au Camp des Loges. Titularisé comme Morgan Guilavogui par Thierry Laurey, le natif de Baie-Mahault s'est incliné 2-1 face aux protégés de Christophe Galtier.

Au retour d’un stage en Espagne où il s’est félicité des conditions d’entraînement, le coach d’Annecy, Laurent Guyot se montre plus inquiet au sujet de l’état de la pelouse qui accueillera les Verts dans 10 jours : « Si cela commence à geler tôt, je suis inquiet pour le terrain d'honneur du Parc des Sports. En Ligue 2, on ne peut pas annuler un match à cause du gel. Sur ce que j'ai vu avant de partir, l'état du terrain est vraiment très moyen et je me questionne sur la qualité de la pelouse tout au long de l'hiver. »

Espérons qu'on n'entendra pas au soir du 26 décembre que l'état de la pelouse n'a pas aidé...
On notera que si les Verts en ont déjà disputé deux, Annecy jouera son premier match de préparation demain contre Grenoble.

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, Laurent Batlles explique pourquoi les Verts vont jouer demain à 16h00 à Besançon (Doubs) contre Troyes.

"C'est le directeur sportif du Racing Besançon, Jérémy Nguyen, qui m'a appelé. Il était sponsor à l'Estac à l'époque. On s'était très bien entendu, on s'était lié d'amitié. Il m'a dit que ce serait bien de venir faire un match amical à Besançon. Je lui ai répondu que ce n'était pas évident, mais il m'a dit que c'était possible que ce soit contre Troyes. Cela ne me dérangeait pas. De toute façon, de l'eau a coulé sous les ponts et je ne vais pas passer mon temps à dire "je ne veux pas jouer contre tel ou tel adversaire." J'ai donc dit à Jérémy que ce serait avec plaisir.

Je suis parti de l'Estac il y a quasiment un an jour pour jour. Le temps passe très vite. J'ai été touché de partir comme ça, j'aurais préféré partir autrement. Voilà, c'est comme ça... La seule chose que je regrette, c'est de ne pas avoir pu aller au bout, de pouvoir construire quelque chose avec les joueurs pour maintenir le club en Ligue 1. Ne pas avoir fini ce travail, c'est la seule chose qui me dérange. S'en aller, ça fait partie du métier d'entraîneur. Troyes, cela restera toujours en moi, je ne pourrai pas regarder les résultats de l'Estac tout au long de ma vie."

Avant de retrouver l'Estac demain après-midi à Besançon, l'entraîneur des Verts s'est confié à L'Est-Eclair. Extraits.

"On va tenter de repartir sur de bonnes bases, un nouveau championnat. J’ai dit aux joueurs que c’était un peu comme une année Covid : il reste 23 matches et il faut performer sur ces 23 matches. La coupure a fait énormément de bien. On avait des blessures, des suspensions, des choses contre nous lors des derniers matches. La trêve a permis de couper, de ne plus être dans une forme de négativité et de repartir sur une nouvelle façon de voir les choses.

On a commencé notre championnat à partir de la 4^e journée, quand le mercato d’été s’est terminé. Après, sur les 11 matches suivants, on a pu travailler avec un groupe dont on sait qu’il va rester jusqu’à la fin de saison. On a donc seulement 11 matches pour travailler réellement et c’est très peu pour mettre en place ce qu’on voulait. En partant de loin et avec des résultats négatifs, ce n’était pas évident. Le groupe est en train de se construire, il n’a pas vécu beaucoup de choses ensemble.

Les débuts n’ont pas été faciles avec les 4 matches à huis clos, les 3 points de pénalité, 20 départs dont certains sur le tard… A Troyes, quand je suis arrivé, l’équipe avait fini 3^e et les joueurs avaient connu le haut de tableau. A Saint-Etienne, avec la descente, des joueurs ont vécu un traumatisme. Peut-être que ça, je ne l’avais pas quantifié.

Le climat délétère autour du club, avec les messages des supporters à l’encontre de la direction ? On essaye de rester positif, de dire aux joueurs de se couper de ça. Mais avec les réseaux sociaux et les journaux, beaucoup de choses se disent. C’est la force de caractère de chacun qui fera que l’on arrivera à s’en sortir. On essaye de rester positif pour accompagner les joueurs.

Depuis que j’entraîne, je n’avais eu que des moments positifs, avec la réserve de Troyes puis de Saint-Etienne puis à Troyes. Là, c’est une période que je n’ai pas vécue, c’est un apprentissage comme un autre. J’essaie de beaucoup réfléchir, de me remettre en question, tout en regardant ce que font les autres, ce que je sais faire de bien, ce que l’on peut améliorer. Je ne reste pas dans un fonctionnement linéaire. Mais bien sûr, au niveau des résultats, ce n’est pas ce que j’attendais. C’est une période qui je l’espère me fera grandir.

Dylan Chambost s’est bien sûr vite fondu dans le club. Jimmy Giraudon, vous le connaissez autant que moi, il a dû se faire violence. Il a joué 6 ans à Troyes donc on lui laissait peut-être davantage le bénéfice du doute. Ici, on n’a pas le temps ! Dylan s’est blessé en début de saison, il a dû forcer car on avait peu de monde mais ça l’a pénalisé. Je dirai donc que pour les deux, les débuts sont mitigés. Mais on sait qu’ils connaissent le haut de tableau de L2, donc quand ça ira mieux, cela passera par les performances de chacun.

L’apport de Luis de Sousa, arrivé récemment dans notre cellule de recrutement ? Il est arrivé en même temps que d’autres personnes. Il était à l’étranger, au Portugal. Il est toujours là-bas. Il vient de temps en temps sur Saint-Etienne, pour des réunions de travail, afin d’apporter son réseau et son expertise."

Le Progrès revient à son tour sur la très probable arrivée de Gaëtan Charbonnier à l'ASSE, évoquée il y a trois jours par Paris-Normandie. Extraits.

"L’attaquant de l’AJA devrait rejoindre dans les prochains jours les Verts comme joker, et donc être qualifié pour le déplacement à Annecy le 26 décembre. Il signerait dans la Loire un contrat de deux ans et demi, dont une année en option.  Il manquait toujours quelques détails, jeudi, pour que l’affaire ne devienne définitivement ficelée. L’AJA aurait d’ores et déjà accepté environ un demi-million d’euros de l’ASSE afin de libérer son avant-centre."

Meilleur joueur marocain de l'histoire de l'ASSE, Mustapha El Haddaoui a évoqué pour nous la situation actuelle des Verts juste avant d'assister à la demi-finale de Coupe du Monde perdue par les Lions de l'Atlas face aux Bleus. Extraits.

"J’ai très mal quand je vois le classement des Verts. J’avais suivi le barrage qu’ils ont perdu aux tirs au but contre Auxerre, j’ai vu les incidents qui ont suivi et la pénalité de -3 points qui en a découlé. J’échange de temps en temps avec Patrice Garande, lui aussi a mal pour notre club. L’ASSE, je n’y suis resté qu’une saison magnifique [Sainté a fini 4e la saison 1987-1988, ndp2] mais c’est un club qui m’aura profondément marqué. C’était mon premier club français – j’ai par la suite évolué à Nice, Lens et Angers - mais l'ASSE était déjà un de mes clubs préférés quand je jouais au Maroc surtout que Saint-Etienne joue en vert comme le Raja Casablanca !

Saint-Etienne va hélas d’échec en échec depuis quelques années. De là à se retrouver dernier de deuxième division... ça fait mal au cœur ! Les entraîneurs se succèdent mais les joueurs n’arrivent pas à performer, les résultats ne sont pas bons. Dans ce club il n’y a plus que le public qui est à la hauteur, il n’a jamais lâché, comme d’habitude. Les supporters stéphanois sont toujours là mais ça ne suffit pas. Il y a quelque chose qui cloche dans ce club. Ce n’est pas juste pour tous les amoureux des Verts. L’ASSE, c’est un club qui a une âme. Moi je suis mal quand je vois le club s’enfoncer comme ça.

J’ai le sentiment que le problème vient de la gestion du club de la direction. Vu de l’extérieur j’ai l’impression que le club n’est plus piloté depuis un bon moment, qu’il navigue à vue. Il faut savoir ce qu’on veut, fixer clairement un cap et développer un projet auquel tout le monde adhère. Mais c’est compliqué avec les actionnaires en place, on a l'impression qu'ils laissent la situation se déliter. On ne sait pas trop en fait si les présidents veulent vraiment vendre le club, on ne sait pas quel est leur objectif.

Pour redresser ce club, il faudra de nouveaux investisseurs et aussi de vrais bons joueurs d’expérience. Mais là on ramène des joueurs très moyens, des joueurs qui sont en fin de contrat, des joueurs fatigués ou plus ou moins blessés. Ce sera difficile de retrouver l’élite si on continue comme ça sachant que la priorité c’est déjà de ne pas descendre en troisième division vu comme on est mal actuellement. C’est quand même malheureux d’en être arrivé là ! Il faut que ça bouge rapidement !

J’espère vraiment que les Verts vont finir par s’en sortir et je vais bien sûr suivre de près leurs performances, d’autant plus qu’il y a un petit joueur marocain intéressant dans cette équipe stéphanoise, Benjamin Bouchouari. C’est un bon petit joueur, on dirait que c’est un petit Giresse. Il joue en équipe du Maroc Espoirs, il était présélectionné pour jouer avec l’équipe première des Lions de l’Atlas, il est suivi de près par les responsables de la fédération.

Je pense que Benjamin Bouchuari va être un très bon joueur, malheureusement pour lui il joue dans une équipe très mal classée. Il a rejoint une équipe qui ne marche vraiment pas bien, une équipe en plein doute, une équipe qui est au fond du trou. Ce n’est pas évident pour lui de tirer son épingle du jeu dans un contexte aussi compliqué. Il fait malgré tout de bonnes apparitions mais malheureusement pour lui il est mal tombé dans cette période vraiment très sombre pour les Verts."

Selon France Bleu Saint-Etienne, Gaëtan Charbonnier est en route pour l'AS Saint-Étienne ! Déjà d'accord avec l'attaquant d'Auxerre, les dirigeants de l'ASSE sont parvenus à un accord financier avec leurs homologues auxerrois. Une indemnité de transfert de l'ordre de 400.000 euros. Le club a déclaré au journaliste que le transfert était "en très bonne voie, dans l'attente des examens médicaux".

L'attaquant signerait en tant que joker et pourrait donc jouer avant l'ouverture du mercato d'hiver, dès le 26 décembre à Annecy.

Rappelons que le joueur aime manifestement le Chaudron ....

Prometteur adjoint d'Olivier Pantaloni, le potonaute Galette89 (Jordan Galtier) nous a livré ses impressions après le succès de l'AC Ajaccio contre l'ASSE hier à Mallemort (Bouches-du-Rhône).

"Le principal était de donner du temps de jeu à certains joueurs car on est confronté à pas mal de suspensions pour le premier match qui arrive très vite. Sur ce plan, l’objectif a été réussi. Ensuite, on voulait remettre en place les principes de jeu qui font notre force sur notre début de saison, notre assise défensive et notre pressing. On a voulu aussi voir les améliorations qu’on a pu déceler depuis une semaine et la reprise de l’entraînement sur notre jeu de position et notre animation offensive.

La première mi-temps a été plutôt équilibrée parce que cette équipe de Saint-Etienne était venue avec l’ambition de venir nous chercher un peu plus haut. Je pense que les Verts sont aussi pris par le contexte du club. De notre côté, au fur et à mesure du match, on a réussi à poser notre jeu et à leur créer des problèmes notamment dans la profondeur. Ça s’est matérialisé par le penalty de Belaïli et ensuite je pense que nous avons été supérieurs à cette équipe stéphanoise.

Après, il ne faut pas être naïf, Sainté avait joué il y a quelques jours contre Grenoble et on sait les Verts vont rejouer dans trois jours contre Troyes. Pour l’instant, nous on se concentre sur nous-mêmes. C’est important pour moi, ce ne sont pas des matches amicaux mais des matches de préparation. Pour nous c’est important de gagner ce genre de match et en plus je trouve qu’on a fait des choses cohérentes, on va voir s’il y a des choses à améliorer avec la vidéo.

J’ai gardé beaucoup cette fibre stéphanoise donc ça me fait beaucoup de peine de voir les Verts derniers de L2. Sincèrement, je l’ai dit à tout le monde, j’ai revu des têtes que j’avais vues il y a dix ans. De tout mon cœur je leur souhaite de réussir cette mission-là déjà. Il ne faut pas se tromper, c’est une mission maintien. Il faut mettre les ingrédients pour aller chercher ce maintien. Je n’ai pas de recette miracle, ce n’est pas à moi de dire ce qu’il faut faire.

Je pense que Laurent est capable avec Loïc et d’autres personnes d’amener cette fibre qu’il y avait il y a dix-douze ans pour sauver le club, tout simplement, et rendre à ce maillot toute la splendeur qu’il mérite. Nous à Ajaccio on est programmé depuis le début à jouer le maintien en L1, Sainté n’était pas programmé pour jouer le maintien, a fortiori en Ligue 2. On l’a vu la fin de saison dernière, quand on joue le maintien en L1, ce n’est pas facile.

En L2 c’est encore moins facile car les conséquences peuvent être dramatiques pour le club malheureusement. Il faut donc se conditionner, que tout le monde reste uni. Sainté est actuellement lanterne rouge mais il faudra faire les comptes à la fin. Je sais que ce n’est pas facile mais il faut que tout le monde reste solidaire pour engranger un maximum de confiance. Parfois il faudra gagner des matches de façon pas très jolie mais à l’heure actuelle il faut gagner des matches.

Ce match de préparation contre Sainté était un peu particulier pour Romain Hamouma. Il faut savoir qu’il est arrivé chez nous très marqué, pas seulement par la descente évidemment mais par les deux ou trois dernières saisons. Il nous apporte son expérience son expérience, sa touche technique dans les vingt derniers mètres. C’est pour moi un très bon joueur de Ligue 1 bien qu’il ait maintenant un peu son âge. Mais il nous apporte, il apporte aux jeunes et il m’apporte aussi à moi en tant qu’éducateur et entraîneur. C’est très important pour moi d’avoir son ressenti sur certaines phases de jeu."

Les Verts se rendront chez les Chamois Niortais le lundi 16 janvier 2023 à 20h45 en match de clôture de la 19e journée de L2. Lors de son dernier match à René-Gaillard, l'ASSE avait validé sa montée en L1 grâce à un joli but de Frédéric Mendy. Pas sûr que l'ambiance sera aussi festive que le 7 mai 2004 même si Jimmy Giraudon fêtera ce jour-là ses 31 ans...

Lanterne rouge de son championnat comme l'ASSE, le SCO s'est lui aussi incliné 1-0 hier en amical sur un penalty (à Angers, contre Niort). Ancien entraîneur des U19 stéphanois et nouveau coach de l'équipe première angevine, Abdel Bouhazama s'est confié au Courrier de l'Ouest avant et après cette rencontre amicale. Extraits.

"Je vis mes premières semaines à la tête de l’équipe professionnelle avec beaucoup de plaisir. Je suis un soldat du club. Je suis disponible, on m’a demandé de le faire, donc je le fais. On est dernier au classement, il va falloir chercher des victoires. Il y a des adversaires contre lesquels on sait qu’on sera en grande difficulté, d’autres face auxquels on devra aller chercher des points. Je ne vais pas dire qu’on va prendre des risques, mais il faudra oser, surtout à domicile. Quand la direction m’a demandé de reprendre le groupe jusqu’à nouvel ordre, j’ai trouvé des garçons très bien. Les vacances leur ont fait un bien fou. Cette coupure va casser la mauvaise dynamique. À nous d’en recréer une, d’aller chercher les choses.

La qualité d’un entraîneur, c’est de s’adapter au public qu’il a. Autant au niveau de la formation, avec ma psychopédagogie qu’on a dénigrée et décriée, je ne vais pas me renier. Je vais être honnête avec vous. Après, ce sont des pros, il y a des pères de famille, des jeunes qu’il faut encore faire travailler. S’il y a des choses à se dire, on se les dira. Il n’y aura peut-être pas besoin de crier. On en a discuté. On ne va pas tourner autour du pot, jouer les hypocrites. On est dans une situation que j’estime grave. Cela fait 10 ans que je suis au club, j’ai vu travailler beaucoup de gens, je suis au contact de salariés. Il n’y a pas que l’équipe professionnelle. On sait ce qu’une descente en L2 peut engendrer pour l’ensemble du club. Peut-être que demain, des gens vont se retrouver au chômage.

Je me dois d’être le garant, d’aller au bout des choses, de bien travailler. Si on ne les fait pas bien mais qu’on a donné le maximum, après, c’est le football : il y aura un champion et quatre équipes qui descendent. J’associe tout le monde, on aura aussi besoin de nos supporters. Il faut donner envie à notre public de revenir au stade, qu’il s’identifie à notre équipe. Je vais parler de la dalle angevine, c’est l’état d’esprit que j’ai connu ici. On a travaillé avec des gens et le président. Certains nous ont quittés, ils ont fait du bon travail. On doit réinsuffler cette combativité, cette générosité. On peut l’appeler comme on veut, la force du SCO, la dalle angevine, mais on doit donner du plaisir.

Si on me dit de continuer, je continue. Si on me dit d’arrêter, j’arrêterai. Je ne suis pas le G.O du Sco : je ne suis pas au Club Med. En attendant, je fais le boulot. Sans trop me projeter pour autant. Tous les jours, je fais comme si j’étais encore là le lendemain. Tant qu’on ne me dit rien, je bosse. Peut-être qu’un jour on se dira les choses, mais, en attendant, elles ont été claires dès le départ. J’essaie de mettre les choses en place par rapport à la situation. Je maîtrise certaines choses avec les garçons. Samedi, ce sera peut-être encore moi, mercredi aussi. Je ne sais pas, on verra… Si on me dit merci pour le boulot et d’avoir rendu service, je retournerai à la formation. Mais je me prends au jeu, c’est vrai. Même si je suis le coach intérimaire, je pense que le groupe me respecte."

Le milieu de terrain ajaccien Thomas Mangani revient brièvement dans Corse-Matin sur la victoire de son équipe contre les Verts hier à Mallemort (Bouches-du-Rhône).

"C'est toujours important de gagner. On ne prend pas de but non plus. Nous devons continuer dans cette voie, continuer de se préparer de cette manière, le championnat est encore long, nous avons de belles batailles à mener. On a bien bossé, on essaie de se préparer au mieux pour la suite. On a un bel effectif, on veut continuer à vibrer ensemble, avec le club et la ville."

Annoncé par Le Progrès forfait pour maladie contre Ajaccio, Ibrahima Wadji était en fait titulaire ce mercredi à Mallemort. Si l'attaquant sénégalais, remuant mais maladroit (il a raté deux belles occases), a pu tenir sa place, quatre joueurs manquaient à l'appel. Laurent Batlles nous a expliqué pourquoi à l'issue de la rencontre. "Abdoulaye Bakayoko s'est fait mal à la cheville et Sergi Palencia au mollet, c'est pour ça qu'ils n'étaient pas là. Etienne Green était blessé au dos. Quant à Thomas Monconduit, il est toujours plus ou moins en récupération, en réathlétisation pour essayer de revenir."

L'attaquant ajaccien Romain Hamouma nous a livré ses impressions à l'issue de sa victoire contre les Verts ce mercredi après-midi à Mallemort.

"Ce match amical était un peu spécial pour moi, je ne m’attendais pas en début de saison pouvoir jouer contre Saint-Etienne. Ça m’a fait plaisir car j’ai pu revoir revoir beaucoup de personnes que j’aime beaucoup. Evidemment c’était particulier d’affronter l’ASSE, un club dont j’ai défendu les couleurs les dix dernières saisons. C’était une mise en jambes, un match pour reprendre du rythme après une longue coupure.

On a fait une première mi-temps assez timide, on a eu un peu de mal à mettre notre jeu en place. Le mérite en revient aussi à Sainté, les Verts étaient assez bien placés, j’ai trouvé que cette équipe stéphanoise maniait bien le ballon. Ils nous ont un mis en difficulté en première période. En seconde mi-temps on a été un peu mieux, on a marqué et on a eu d’autres opportunités de scorer. C’était bien, ce match a permis de faire jouer tout le monde et de prendre du rythme. On est tous déterminés à se battre dans le cadre de notre opération maintien.

Je connais bien cette équipe stéphanoise car je suis les matches des Verts. La qualité du jeu qu’ils ont proposé en première mi-temps ne m’a pas surpris. Après la mi-temps il y a eu beaucoup de changements. Je trouve qu’il y a beaucoup de joueurs de qualité à Sainté. Après, c’est vraiment une jeune équipe, il faut qu’elle se montre plus efficace dans les zones de vérité. Tenir le ballon c’est bien mais il faut arriver à la mettre au fond. C’est ce qui leur a manqué, mettre un but. Mais dans l’ensemble j’ai trouvé que c’était propre, avec des consignes plus ou moins respectées.

Bien sûr la situation actuelle de l’ASSE ne me laisse pas insensible. J’ai toujours Laurent en texto, j’ai toujours des gens du club au téléphone. Je reste très attaché à Sainté, je regarde toujours les matches. Je suis un artisan de la descente donc forcément je suis touché de voir où se retrouvent les Verts aujourd’hui, lanterne rouge de L2. Ça me peine. En début de championnat, on ne s’attendait pas à vivre une saison comme ça même si on est parti quand même avec trois points de retard. Il y a eu beaucoup de matches où on a payé des erreurs individuelles. Il y a des matches assez rocambolesques, avec des cartons rouges.

Je n’ai pas vraiment de conseils à donner car moi je n’ai pas réussi la mission de maintenir le club en Ligue 1. J’ai fort mal vécu cet échec car j’étais très attaché à ce club qui reste pour toujours ancré en moi. Le seul truc que je peux dire, c’est de rester unis, solidaires, ensemble, de tirer tous dans le même sens. Ça ne sert à rien de tirer sur l’ambulance. Il faut rester derrière ce club, derrière les gens qui y travaillent pour essayer de redresser la barre. C’est un club qui mérite de retrouver la Ligue 1.

Je ne sais pas si les incertitudes sur l’avenir du club et sa gouvernance pèsent sur les joueurs. Les joueurs sont focalisés sur le football et en général on fait abstraction de ces choses-là. Mais quand même, c’est vrai que ça fait un moment que ça dure et que c'est dans les tuyaux. La situation semble figée à la tête du club. Honnêtement, je ne sais pas comment ça va se débloquer et s’il y a de bonnes solutions. Ce qu’il faut, c’est que le club avance. Le problème, c’est que ça fait trois ou quatre ans qu’on n’avance plus du tout.

Quand on n’avance plus, il faut avoir une certaine remise en question, à tous les niveaux. Comme quand on est joueur et qu’on n’est moins bon, qu’on n’y arrive plus, on se remet en question tout le temps. Je pense qu’il est temps à un moment donné de renouveler beaucoup de choses dans ce club pour pouvoir essayer d’avancer et de redonner de la joie aux supporters stéphanois. Je les ai vus en début de saison, les fans des Verts sont toujours là, prêts à encourager.

J’ai vu que des groupes de supporters appellent le public à ne pas venir pour le prochain match à Geoffroy-Guichard. Ils estiment que c’est le seul moyen de se faire entendre. Je pense que les supporters sont malheureux en fait. C’est un cri d’alarme. C’est plus comme ça qu’il faut le prendre. Ils ne sont pas contre le club, ils l’aiment viscéralement. Ils lancent un cri d’alerte. Ils voient que le club ne va pas bien depuis quelques années et on a tous envie que l’ASSE se relève.

J’espère de tout cœur que les Verts vont arriver à sortir de la zone rouge et sauver leur place en Ligue 2 avant de retrouver l’élite dans un futur que j’espère le plus proche possible. J’ai un projet de reconversion à l’ASSE, ça a été écrit dans mon contrat, à la fin de ma carrière sportive. Je ne sais pas ce que je vais faire l’année prochaine, si je jouerai encore. La mission qui était inscrite était de pouvoir entraîner les attaquants stéphanois.

Que ce soit avec la réserve ou avec les pros, pour moi ça n’a pas d’importance. Ce que je veux, c’est partager ce que j’ai connu dans le haut niveau. Je ne sais pas de quoi demain est fait mais c’est vrai que c’est quelque chose qui me plairait. L’ASSE est un club qui m’a beaucoup apporté, j’aimerais lui rendre ce que j’ai appris. Pour moi c’était important d’avoir ça car je veux aider ce club. Tout le monde sait l’amour que j’ai pour l’ASSE.

Je n’ai jamais triché mais malheureusement je suis parti sur la pire des notes. Je pense que le club avait besoin de renouveler l’effectif et les joueurs qui étaient à l’intérieur, de repartir sur un nouveau projet avec des joueurs plus frais que les anciens. Je pense que c’était le bon moment. Je souhaite bien évidemment le meilleur aux Verts pour cette longue seconde partie de saison. C’est ce que je leur ai dit en marge de ce match amical. J’espère qu’on arrivera à se redresser, j’y tiens vraiment du fond du cœur. Allez les Verts !"

Si vous avez manqué notre suivi en direct sur le forum, sachez que, pour leur second amical lors de cette trêve hivernale, les Verts se sont inclinés 1 but à 0 dans les Bouches du Rhône face à Ajaccio pensionnaire de Ligue 1.

Alignés en 4-2-3-1 en début de match : Fall - Namri, Briançon, Nadé, Ghoulam - Bouchouari, Moueffek - Sidibé, Chambost, Pintor - Wadji ; les hommes de Laurent Batlles ont tenu le choc face aux coéquipiers de Romain Hamouma. A la mi-temps, les deux équipes se séparaient sur un score nul et vierge. 

Laurent Batlles profitait de la pause pour changer son équipe : Dreyer - Petrot, Giraudon, Sow, Owusu - Lobry, Gauthier, Mouton - Saban, Cafaro, Krasso. Malheureusement, Beres Owusu commettait une faute peu avant l'heure de jeu et les Ajacciens en profitaient pour ouvrir le score par Youcef Belaïli (1-0, 60e). Malgré une occasion pour Jean-Philippe Krasso, en pivot, le score n'évoluera plus.

La réaction de Laurent Batlles :

"Sur l'ensemble du match, le match nul aurait été mérité. Je ne sais pas vraiment s'il y a pénalty ou non. C'est difficile de perdre sur ça parce qu'on était plutôt bien dans le match, on a bien défendu, on a été assez costauds. On avait un système un peu différent pour montrer qu'on pouvait aussi changer d'organisation par moment. Il fallait assimiler certains principes de jeu dans ce système. On a vu des choses intéressantes mais je regrette qu'on ait pas réussi à peser plus offensivement, notamment en 2e mi-temps.

J'avais décidé de faire deux équipes aujourd'hui, pour donner du temps de jeu à tout le monde. Contre Troyes dans trois jours, on partira plutôt avec une configuration championnat. 

Concernant Faouzi Ghoulam, il est dans la continuité de ce qu'on veut. Il s'entraîne et on verra ce qu'il se passera de son côté et du nôtre. Il doit prendre des décisions sur son avenir et nous aussi. On va voir comment ça évolue."

Faouzi Ghoulam est bien présent à Mallemort (13) pour disputer le match amical contre Ajaccio (14h30).

Il fait partie de l'équipe qui démarrera le match :

Fall - Namri Briançon Nadé Ghoulam - Moueffek Bouchouari Chambost - Sidibe Wadji Pintor.

La seconde équipe prévue par Batlles est la suivante :

Dreyer - Sow Owusu Giraudon Petrot - Mouton Lobry Gauthier - Cafaro Krasso Saban

A noter les encouragement répétés d'un Ghoulam très impliqué lors de l'échauffement ("on va s'en sortir ensemble"). Un signe quant à son avenir en Vert ?

Si toute la planète aura les yeux braqués sur le choc qui opposera Sainté à Ajaccio cet après-midi à Mallemort (Bouches-du-Rhône), l'ancien meneur de jeu des Verts et des Lions de l'Atlas Mustapha El Haddaoui a accepté de nous dire quelques mots sur la rencontre de ce soir.

"Je vis à fond le parcours de nos Lions de l’Atlas. Avec quelques autres anciens internationaux marocains invités par la fédération, on est en très content d’être là au Qatar et de soutenir notre sélection qui fait un parcours exceptionnel et historique. Je pense que le changement de sélectionneur a été bénéfique. Il y avait avant des tensions, Vahid n’avait plus la main dans le groupe. Il ne voulait plus convoquer des joueurs comme Ziyech que le monde entier veut voir. Le président a eu le courage de nommer Walid Regragui, un gars intelligent qui a su mettre en place une vie dans le groupe. Walid a apporté une dynamique, une discipline tactique de très haut niveau. Les joueurs adhèrent complètement à son projet, montrent beaucoup de courage, de hargne, de niaque, à l’image de Ziyech. Avant il ne défendait pas, même avec son club. Là il y a un changement total, il fait un travail extraordinaire y compris dans les replis défensifs.

Ce n’est pas un hasard si on est dans le dernier carré de la Coupe du Monde. On a fini premier du groupe devant la Croatie et la Belgique, on a ensuite éliminé deux ténors, deux favoris, l’Espagne puis le Portugal. Les Lions de l’Atlas forment un vrai collectif très solidaire et décomplexé. Ils sont unis, formidables dans leur vie de groupe. Il faut tirer un coup de chapeau à Walid et à son staff, ils ont su en peu de temps mettre tout ça en place. Ils ont su consolider une équipe qui est métamorphosée complètement. L’appétit vient en mangeant, match par match les Lions de L’Atlas montent le niveau. Ils sont très costauds. Au milieu de terrain, ils sont guidés par un Amrabat phénoménal, un gladiateur. On a des joueurs talentueux et déroutants devant comme Boufal et En-Nesiry. On a aussi des remplaçants qui se mettent au niveau des titulaires quand ils entrent en jeu, c’est extraordinaire.

On a une sélection qui joue de façon pointue, toutes les lignes sont rapprochées. On laisse très peu d’espace à l’adversaire. Nos Lions de l’Atlas harcèlent le porteur du ballon. Nos joueurs sont généreux, ils défendent bien. Ce n’est pas le catenaccio mais il y a une organisation rigoureuse et bien pensée, intelligente. On joue avec nos forces, on a une équipe prudente mais qui sait faire mal et jouer les coups à fond. On a un gros mental et techniquement on a des qualités. Je ne m’attendais pas forcément à ce qu’on parvienne en demi-finale mais je ne suis pas surpris que cette équipe arrive à performer. On a un groupe méritant, qui n’a pas fini d’écrire une belle histoire du foot marocain, arabe et africain.

Ce soir on a rien à perdre, la pression sera sur les champions du monde, les Bleus seront favoris. Ce n’est pas l’adversité qui me fait peur mais il faudrait récupérer quelques blessés, Aguerd dans l’axe et le capitaine Saïss. Mais depuis le début de la compétition les entrants ont montré qu’ils méritaient de porter ce maillot-là. On sait que la France a un groupe extraordinaire et un sélectionneur en place depuis très longtemps alors que le nôtre n’est là que depuis quelques mois. Mais les Lions de l’Atlas peuvent encore créer un exploit. Comme le dit de Walid, on a le droit de rêver. On montre beaucoup d’abnégation et on voit bien que le plusieurs sélections se sont cassé les dents face au dispositif mis en place par Walid.

On respecte beaucoup l’équipe de France mais on ne va pas se présenter en victime expiatoire. On ne compte pas les regarder jouer. On a la chance d’avoir Hakimi qui va jouer sur le côté face à son ami Mbappé, on est tranquille de ce côté-là. Après, on sait qu’il y a Giroud en face mais on a aussi des gars qui sont bons de la tête. On s’attend à un combat très difficile au milieu de terrain. Cela va être un match de haut niveau entre des équipes qui se connaissent bien car plusieurs de nos joueurs ont été formés en France ou y jouent encore. Pour moi c’est du 50-50. Il faudra concrétiser le peu d’occasions qu’il y aura et continuer d’afficher ce mental de guerrier. On sent que le regard des autres pays sur nous a changé, même Didier Deschamps et ses joueurs se méfient."

La piste Gaëtan Charbonnier a du plomb dans l'aile selon Foot Mercato :

"En fin de contrat en juin prochain, le joueur de 33 ans s'est mis d'accord pour rejoindre l'ASSE dès cet hiver pour un contrat de 2 ou 3 ans et un salaire oscillant entre 50 et 60 000 €. Seul problème, si Jean-François Soucasse, le président exécutif de l'AS Saint-Etienne s'est mis d'accord avec le joueur, il l'a fait sans prévenir le club auxerrois. Selon nos informations, cette situation n'a pas du tout plu à la direction de l'AJA, qui demande désormais 3 M€ pour libérer son attaquant de 33 ans. Un montant bien trop élevé pour les finances des Verts et pour un attaquant d'un tel âge."

Dans sa dernière édition, Le Dauphiné Libéré revient sur la traditionnelle cérémonie de remise de récompenses de l’office municipal des sports de Chabeuil (Drôme), manifestation bisannuelle qui n’avait pas pu avoir lieu depuis 2018. Extraits.

"La cérémonie était placée sous le parrainage de Bertrand Fayolle, footballeur de haut niveau ayant évolué dans plusieurs grands clubs français, notamment comme attaquant à l’AS Saint-Etienne, de 1998 à 2000. Il a été également joueur et entraîneur de l’AS Valence entre 2008 et 2012. Aujourd’hui, il s’est reconverti au sein de Sportéo, entreprise drômoise, qui accompagne les sportifs de haut niveau dans leur communication sur les réseaux sociaux. Il a souligné que "le sport fait partie de l’éducation" et a rappelé également le passage à l’ASSE et dans d’autres clubs prestigieux, de Yoann Andreu et Idriss Saadi, deux joueurs issus de l’école de football du FC Chabeuil."

C'est l'occasion de donner quelques nouvelles de ces deux joueurs formés à Sainté. Promu entraîneur de l'équipe réserve du SCO car Abdel Bouhazama a succédé à Gérald Baticle, Yoann Andreu (32 ans) a gagné le week-end dernier à Romorantin lors de la 13e journée de National 2. Idriss Saadi (30 ans) n'a toujours pas ouvert son compteur but cette saison au CR Belouizdad. Alors que son coéquipier Alexis Guendouz enchaîne les titularisations avec le leader du championnat algérien, l'ancien avant-centre stéphanois n'a joué que 4 matches dont 2 en tant que titulaire...

Mal mais pas morts, l'ASSE (dernier de L2) et l'ACA (18e de L1) de Romain Hamouma s'affrontent cet après-midi en amical à Mallemort (13). L'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni évoque ce choc dans la dernière édition de Corse-Matin. Extraits.

"J'ai le sentiment qu'après nos deux derniers matches de championnat contre Strasbourg (victoire 4-2) et à Nantes (2-2), les joueurs ont vraiment pris conscience qu'ils étaient en mesure de relever le challenge du maintien. Ils ont repris avec beaucoup de bonne volonté, on est vraiment dans cet état d'esprit. On a travaillé sur nos capacités à bien récupérer le ballon dans diverses positions, mais également certaines phases offensives. J'ai décidé d'emmener un groupe de 21 joueurs pour le match amical contre les Verts.

Nous aurons un premier test probant face à Saint-Etienne. On se rapproche de la compétition, l'objectif va consister à donner un maximum de temps de jeu aux joueurs susceptibles de jouer face à Angers. J'attends beaucoup de ce match, notamment de voir le travail effectué au cours de ces jours de préparation et la confirmation que l'on ne s'est pas trompé à ce niveau-là. Il faudra être ambitieux et performant sur le plan offensif."

Comme l'atteste la vidéo ci-dessous postée sur le compte twitter d'Investopia, Bernard Caïazzo a assité à un grand de dîner de gala à Dubaï le 7 décembre. Sous les yeux de sa nana Nina (maîtresse de cérémonie), notre inénarrable Nanard a remis la Coupe du Monde au ministre de l'Economie des Emirats Arabes Unis Abdulla bin Touq Al Marri.

#Investopia is proud to have brought together #global football #celebrities, leaders of football #leagues and clubs, investors in football, and policy makers to discuss the #future of investments in #football while enjoying a great #networking Gala Dinner on December 7th. pic.twitter.com/Hjj3WFWfop

— Investopia (@investopia_ae) December 9, 2022

Ce mardi, Nice-Matin a publié une interview de l'ancien international marocain des Verts Mohamed Chaouch, qui convoitait le poste d'entraîneur de la réserve des Aiglons finalement offert à Julien Sablé. Extraits.

"Retrouver le Maroc en demi-finale de Coupe du Monde, c'est une énorme surprise. Je trouve ça incroyable ! Je vis cette aventure avec beaucoup, d'enthousiasme, même s'il y a trop de suspense pour moi sur les fins de match (rires). Est-ce je crois à la finale ? Bien sûr ! OK, on a pas mal de blessés, les joueurs ont beaucoup donné et on a un effectif moins riche que celui de la France mais tout est possible.

On a un groupe très solidaire, qui fait bloc, se bat, montre beaucoup d'envie et sait marquer au bon moment. Il faudra continuer comme ça : être compact et jouer les contres à fond. Techniquement, les Marocains ont montré qu'ils savaient gérer la pression et se sortir du pressing. Il y a de la qualité technique qui permet de sortir vite le ballon et d'aller de l'avant, même si les défenseurs français vont vite aussi et sont puissants. C'est notre petit espoir, jouer les contres à fond car on sait qu'on va subir.

Celui qui m'impressionne le plus, c'est Ounahi, notre numéro 8 qui joue à Angers. Je connaissais déjà ses qualités mais il confirme au plus haut niveau. Ensuite, il y a Boufal, un autre joueur du SCO, par ses dribbles. Ziyech, qui n'avait jamais été aussi bon en équipe nationale. Et En-Nesyri, notre buteur, qui est décisif. Et j'évoquerais aussi nos deux latéraux, Hakimi et Attiat-Allah qui amènent le danger sur le côté.

Je connais le sélectionneur Walid Regragui car il a commencé sa carrière de coach au FUS Rabat. Il a hérité d'une situation loin d'être évidente. Vahid Halilhodzic nous a qualifiés, mais il a fini par partir car il avait trop de pression, lui qui ne convoquait pas Ziyech et Mazraoui? Regragui les a rappelés. Il a su rassembler tout le monde et mettre une bonne ambiance. C'est un psychologue, très proche de ses joueurs, de son groupe.

Je suis les rencontres chez moi, à Aix-en-Provence, là où on s'est installé en 2002 après ma carrière. Ma femme est française, nos enfants aiment plus les Bleus donc je serai le seul véritable supporter du Maroc. J'ai quand même joué 10 ans pour la sélection et disputé la Coupe du Monde 1994. Nous étions deux ou trois à jouer à l'étranger, on n'avait pas la même expérience du haut niveau, de la gestion des matches. J'avais marqué un but contre l'Arabie Saoudite mais il n'avait pas servi à grand chose, on avait perdu."

Photo à l'appui, le media argentin TyC Sports nous a rappelé aujourd'hui que l'ancien flop stéphanois Daniel Bilos (42 ans) a joué en sélection argentine avec Lionel Messi après avoir décliné la sélection croate (Zlatko Kranjcar avait tenté en vain de l'enrôler pour la Coupe du Monde en Allemagne). Trois mois après avoir signé à l'ASSE, El Flaco avait même médusé La Pulga en marquant le 11 octobre 2006 lors d'un match contre la Roja.

Pour rappel, l'ancien protégé d'Omar Da Fonseca n'aura claqué que 3 pions lors de ses 18 apparitions sous le maillot vert, tous inscrits en Coupe de la Ligue contre deux petites équipes sudistes (deux à Sète et un contre Marseille).

Les Stéphanois défient Ajaccio demain à 14h30 dans les Bouches-du-Rhône pour leur deuxième match de préparation de cette mini-trêve hivernale. Cinq joueurs sont d'ores et déjà absents selon Le Progrès :

"Si les Verts retrouveront Cafaro, Moueffek, Pintor et Gauthier, aptes, ce ne sera pas le cas de Monconduit, en phase de reprise, ni Wadji, toujours malade. Etienne Green, touché au dos à l’entraînement et sur le flanc quelques jours, ne fera pas non plus le voyage tout comme Bakayoko et Palencia. Gabriel Silva est quant à lui écarté."

Il est le joueur le plus ancien de notre effectif. Arrivé en août 2017 sous Oscar Garcia, Gabriel Silva est écarté du groupe pro comme l'annonce Le Progrès :

"Le Brésilien (31 ans) a été prié de s’entraîner avec la réserve, un signe clair que les Verts ne comptent plus sur lui. Les dirigeants stéphanois verraient d’ailleurs d’un bon œil le départ du latéral gauche (6 matches en L2) cet hiver, lui qui sera en fin de contrat en juin, mais qui fait partie des plus gros salaires du vestiaire."

Gabi a joué 82 matchs en Vert pour 2 buts (contre Oleksandria en octobre 2019 où il marquera aussi contre son camp et face à Rennes en septembre 2017)

Après avoir appelé au boycott des produits dérivés du club, les groupes de supporters appellent au boycott du stade pour la réception de Caen le 30 décembre.

Relayant l'info parue hier dans Paris-Normandie, la Pravda du jour confirme que l'ASSE a propose à Gaëtan Charbonnier un salaire mensuel de 100 000 € brut plus des primes dont une liée au maintien de l'ordre de 400 000 €. D'après le quotidien sportif, l'avant-centre a donné son accord aux Verts mais l'AJA n'a pas encore trouvé d'accord avec l'ASSE. Le club icaunais n'a pas l'intention de bloquer son joueur mais voudrait lui trouver un  remplaçant.

Dans sa dernière édition, Le Progrès évoque également la probable arrivée de l'attaquant qui fêtera dans 2 semaines ses 34 ans.

"La durée du contrat serait de deux ans et demi. Les actionnaires, apeurés par un risque réel de descente, sont bien décidés à ne pas compter leur argent pour se renforcer. Contacté, le club explique que "rien n’est confirmé à cet instant" mais sans démentir les chiffres de nos confrères. Aux abois sportivement, l’ASSE risque d’être obligée de surpayer les quatre à cinq recrues visées. Comment va réagir Jean-Philippe Krasso, en pleine négociation sur une éventuelle prolongation, et dont la première proposition salariale qu’il a reçue serait très largement inférieure à ce que toucherait l’actuel joueur de l’AJA ?"

Ouest-France a recueilli hier les propos de l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama, qui a repris l'équipe première du SCO (lanterne rouge de L1) suite à la mise à pied de Gérald Baticle. Extraits.

"On a raté notre première partie de championnat, mais on n’est pas mort. Aujourd’hui, il y a plein de bonnes choses à faire. Il y aura aussi de l’adversité en face de nous, mais les joueurs et tout le club sont bien alignés pour accomplir cette mission de maintien. On ne va pas dire qu’on est parti au combat, mais on a mis le casque à pointe et on va y aller. Aujourd’hui, j’ai un grand plaisir à travailler avec les garçons au quotidien, je suis parti en stage et franchement, en tant qu’entraîneur, je trouve qu’il y a beaucoup, beaucoup de qualités. Après, le football, c’est surtout le mental. Nous, à l’instant T, on est dernier, c’est vrai, mais mathématiquement, on n’est pas mort. C’est important de bien travailler, bien se préparer : la deuxième partie de saison sera très importante, et il y a un plan de route qu’on a donné aux joueurs, au club. On sait ce qu’on a à faire et on doit le faire tous ensemble, collectivement. Quand je vois le Maroc aujourd’hui, ça doit nous donner de belles idées. De travailler ensemble et d’avoir une force collective. 

Sofiane Boufal et Azzedine Ounahi en demi-finale de la Coupe du monde, qu’est-ce que cela m'inspire ? On a déjà un sentiment de fierté. D’avoir deux Scoïstes, et qui plus est Sofiane Boufal qui est l’enfant d’Angers, plus Azzedine, ça fait vraiment plaisir. Ça montre aussi que le Sco d’Angers a de bons joueurs dans son effectif, voire de très bons joueurs. Cela donne du baume au coeur à tous les garçons, parce que pendant le stage, on s’est mis devant la télé, et on était leurs premiers supporters. Ça montre aussi que dans le football, plein de belles choses peuvent se passer. Il n’y a que dans ce sport-là qu’on peut vivre de tels événements et de telles émotions. C’est vrai que de les voir aussi impliqués, aussi déterminés dans ce qu’ils font, ça montre que nous aussi, demain, on peut s’inspirer de ce qu’on voit chez certaines équipes dans cette Coupe du monde, qui sont soi-disant en difficulté ou inférieures à d’autres belles nations du football. 

Mon pronostic pour France – Maroc ? J’ai une nation de cœur et une nation de raison (sourire). Après, que le meilleur gagne. J’ai la chance d’être né en France de parents marocains. On parle de binationaux, mais moi ce qui me fait surtout plaisir c’est que c’est le football français qui est très haut. Quoi qu’il arrive, on sera gagnant sur les deux tableaux. On souhaite bonne chance à Sofiane et Azzedine, bonne chance aussi à Romain Saïss, qui a joué au Sco et bonne chance à l’équipe de France. C’est du 50-50."

Après l'Euro en 2016, Geoffroy Guichard va vibrer pour une autre compétition internationale majeure en accueillant des matchs de la prochaine Coupe du monde de Rugby 2023.

L'occasion pour le magazine de la métropole de faire le point sur quelques aménagements en cours ou à venir pour notre Chaudron : 

Tom Teillol, replacé en défenseur latéral gauche

C'était hier, àl'Etrat, le dernier match des U15 avant la trêve hivernale qui va durer jusqu'au 26 février. Les jeunes Verts de Jean-Philippe Primard recevaient une bonne formation du FC Annecy. Malgré une domination assez nette des Stéphanois  sur l'ensemble du match, il aura suffi d'un passage à vide d'un quart d'heure pour que les visiteurs inscrivent deux buts et remportent cette rencontre sur le score de 2 à 1.

Avec l'honnêteté qui le caractérise, Jean-Philippe Primard ne cherchait pas d'excuses, mais il faut bien admettre que son équipe était handicapée par plusieurs absences. Celles de Brandon Nativoha, le buteur, de Nathan Mouton, Lucas Mical et Sonny Yvars, blessés, de Paul Eymard qui avait passé la semaine en sélection. A cela, il faut aussi ajouter celle d'Augustin Cros, malade à l'échauffement et contraint de déclarer forfait. Beaucoup de circonstances défavorables donc ! Une équipe remodelée donc , avec, par exemple, le replacement de Tom Teillol, en défenseur latéral gauche. 

Les Verts allaient réaliser une bonne entame, prenant le jeu à leur compte dans les 25 premières minutes, se créant bon nombre d'occasions sans toutefois conclure, mais sans être mis en danger. Passée cette bonne période, les Verts encaissaient un but ; suite à un centre, un attaquant haut-savoyard, à une dizaine de mètres du but, un peu trop libre du marquage, plaçait une tête lobée, qui semblait anodine mais qui surprenait le gardien hésitant et qui terminait dans la lucarne. (0-1, 25ème).
Les Verts étaient dans le dur : leur jeu perdait de sa fluidité, les ballons ne ressortaient pas proprement de l'arrière. Les Anneciens vont en profiter pour faire le break sur corner, joué rapidement à deux, et repris de la tête au 2ème poteau. Malgré l'intervention du gardien, le ballon lui tombait malencontreusement sur les jambes et entrait finalement dans le but. (0-2, 30ème).

Par contre, les Verts vont réaliser une très bonne seconde période, à l'image des 25 premières minutes et vont rapidement réduire le score. Amine Chakroun, du point de penalty, reprenait de la tête un corner de Noah Moulin. (1-2, 51ème). Il restait une demi-heure pour égaliser, voire plus. Les Verts dominaient, se créaient des occasions, Noah Moulin tirait sur le poteau, mais rien n'y faisait, le score n'évoluait plus.

La composition : Colombet - Favier, Maisonneuve, Granier, Teillol - Lebrun (U14) (Castro (U14), 40ème), Moulin, Charros (Lebrun, 75ème) - Ploton, Chakroun, Patry.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Malgré les absences, dont certaines importantes dans le secteur offensif, nous avions une équipe prête à relever le défi de ce match dont on savait qu'il ne serait pas facile. Nous avons fait 25 bonnes premières minutes, bien maîtrisées où il ne manquait que la justesse dans la dernière passe. Nous prenons un but à l'issue de cette bonne période. Cela nous a un peu perturbés et fait perdre notre football au point de prendre un 2ème but très rapidement : deux buts largement évitables mais qui sont tombés dans une période où nous étions moins bien. Nous reprenons la deuxième mi-temps dans le tempo des 25 premières minutes. Nous avons très vite réduit le score. Nous étions bien dans le jeu, nous créant des occasions, mais manquant toujours de justesse dans le dernier geste, ce qui ne nous a pas permis d'égaliser. Le constat est que l'on fait un bon match, mais le quart d'heure avant le repos nous a été fatal. Je pense que l'égalisation aurait pu amener une dynamique pour nous faire espérer encore plus. Je suis satisfait du match, même si je regrette ce trou d'air. Mais tout n'est pas à jeter, les joueurs, dont c'était le 3ème match de la semaine,  ont tout donné pour égaliser et étaient très déçus à la fin, preuve de leur investissement. Cet état d'esprit est plutôt positif."