Wesley s'est encore blessé
20/12 22:06
Wesley Fofana, qui s'était blessé au genou le 5 octobre dernier quelques minutes après avoir marqué contre le Milan AC, a encore dû céder sa place prématurément ce mardi lors d'un match amical remporté par Chelsea contre Bournemouth. L'ancien défenseur central stéphanois a tenu à rassurer ses fans sur Instagram. "Rien de méchant, dans un mois on est de retour pour tout casser !"
Il n'a joué que 4 matches toutes compétitions confondues depuis qu'il a rejoint les Blues. S'il compte déjà 16 points de retard en Premier League sur les Gunners de son ancien coéquipier William Saliba, il est encore en lice en Ligue des Champions (il défiera avec Pierre-Emerick Aubameyang le Borussia Dortmund d'Anthony Modeste en 8e de finale).
Ce n’est pas lorsque vous êtes au fond du trou qu’il faut le faire
20/12 18:45
Economiste du sport et fondateur de l’Observatoire du sport business, Vincent Chaudel explique dans Ouest-France le concept florissant de multipropriété de clubs alors que le FC Lorient (5e de L1 après 15 journées) pourrait ouvrir son capital à hauteur de 30 % à Bill Foley, déjà propriétaire du club anglais de Bournemouth.
"Des investisseurs investissent dans différents clubs et donc décident de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. C’est un mécanisme qui permet de réduire la prise de risques ou d’augmenter les chances de gains. Lorsque vous avez la multipropriété de clubs, vous pouvez démultiplier le nombre de joueurs. Par exemple, si un transfert se révèle être un échec sportif, vous pouvez toujours repasser le joueur à un club filial intermédiaire.
Parce qu’en général, vous avez une variété de niveau de clubs : celui qui est tête de gondole (dans cette situation, Bournemouth), et d’autres de niveau intermédiaire (Lorient, parmi d’autres). Si vous travaillez bien le marché du talent local, vous avez la capacité de capter des jeunes, de les exposer et, s’ils confirment, de les faire monter dans votre hiérarchie de clubs. Le football ressemblera de plus en plus à une industrie classique où les jeunes doivent d’abord faire un parcours initiatique avant d’arriver dans des hautes fonctions du groupe.
Concernant le FC Lorient et Bill Foley, il s’agirait d’une prise de participation (30 %) sous forme d’augmentation du capital. Si le FC Lorient est valorisé à une centaine de millions d’euros (c’est-à-dire le portefeuille de joueurs et le centre d’entraînement, essentiellement), ce serait une fourchette entre 15 et 25 M€ supplémentaires dans le capital. Le président Loïc Féry a la volonté de ne pas remettre de l’argent de sa poche.
L’arrivée de cet investisseur pourrait permettre d’avoir des synergies sportives, avec son réseau de clubs. Cela pourrait ressembler à un deal gagnant-gagnant. Le fait que le FC Lorient suscite l’intérêt d’investisseurs étrangers n’est pas surprenant, c'est un club qui est plutôt ouvert aux investisseurs. Et sportivement, il est dans une bonne dynamique. C’est le meilleur moment pour lui de discuter avec des investisseurs. Ce n’est pas lorsque vous êtes au fond du trou qu’il faut le faire."
Est-à dire que l'ASSE est encore pour longtemps sous la coupe néfaste de Roro et Nanard ?
On va fesser le Fécé
20/12 16:33
Créé en 2018, le groupe des supporters d'Annecy se nomme le Fécé 12 (pour 12è homme).
Lundi prochain il devrait avoir du mal à rivaliser avec le Peuple Vert. Dans le parc des sports ou vert aux quatre vents, notre parcage (700 places dans le virage Nord) est en effet complet depuis vendredi dernier, et nul doute que les autres tribunes verront fleurir de nombreux maillots Verts.
Reste à savoir si notre équipe aura la bonne idée d'être digne de son public...
Un match de légende pour Battiston
20/12 07:13
Ancien défenseur des Verts et des Bleus, Patrick Battiston revient dans Le Parisien sur la finale de la Coupe du Monde perdue aux tirs au but par l'équipe de France face à l'Albiceleste.
"Cette finale fait partie des matches de légende. S’interroger sur la place de ce match dans l’histoire est un exercice difficile. C’est difficile de faire des comparaisons, ça dépend aussi de l’âge où on l’a vu. Cette interrogation passe forcément par Séville. Je n’ai jamais regardé ce match de 1982 à la télévision. Parmi les autres rencontres de légende, y a la finale avec le Brésil du phénomène Pelé qui remporte son 3e titre contre l’Italie (4-1). Mais aussi la demi-finale entre l’Italie et la RFA (4-3 a.p.) où Beckenbauer continue de jouer pendant la prolongation avec un bras en écharpe après avoir eu la clavicule cassée à la suite d’un choc avec un Italien."
Alonzo complètement transporté
19/12 23:26
Dans Le Parisien, l'ancien gardien stéphanois Jérôme Alonzo revient sur l'inoubliable finale de Coupe du Monde qui a vu hier l'Argentine décrocher une 3e étoile que les Bleus ont failli arracher.
"J’ai vécu un tel moment de sport... Ça m’a transporté complètement ! La demi-finale de Coupe du Monde France-Allemagne à Séville ? C'était mon premier souvenir malheureux. J’ai parlé de ce match avec tous les acteurs ou presque. Maxime Bossis, Alain Giresse… Je ne pensais jamais revivre ces émotions mais je l’ai revécu dimanche. C’est un moment inoubliable. Mais autant 1982 était une vraie déception, autant cette fois, je suis déçu mais pas triste.
Je n’ai aucun mal à dire qu’on se fait chier souvent dans ce sport. Mais alors des moments comme cette finale France-Argentine, dans ma vie de joueur ou de consultant, je n’en ai pas vécu beaucoup. Dans 20 ans, on ne parlera pas du coaching de Deschamps. Ce qui reste, ce sont les images, les frissons rien que d’en parler. Dimanche, on se raccroche à l’irrationnel. Quelle chance on a ! Parfois, je pense aux gens qui me disent qu’ils n’aiment pas le sport. Mais à côté de quoi ils passent…"
Un match fou pour Osvaldo
19/12 23:06
Ancien défenseur des Verts et de l'Albiceleste (15 sélections), Osvaldo Piazza revient dans Le Progrès sur l'anthologique finale de la 22e Coupe du Monde.
"J’ai été agréablement surpris par l’Argentine, qui a démontré qu’elle pouvait très bien jouer au football, avec certes son agressivité habituelle mais en se montrant supérieure à la France. Les Argentins ont été meilleurs que les champions du monde durant près d’une heure. Ils ont dominé et n’avaient jamais réalisé un tel match depuis le début de la compétition. Je pense que la France a été surprise par cette opposition. Les Français ont prouvé leur capacité à remonter un résultat, ce n’était pas une remontada mais presque.
Il a fallu un très grand Messi, toujours là dans les moments décisifs. Cela a été une rencontre vivante, un match fou. Le football, c’est le cache-misère de l’Argentine. Une bouffée d’oxygène. C’est un pays qui a besoin d’allégresse, de vibrer parce que nous sommes dans une merde totale. Économiquement, on ne s’en sort pas. On change de dirigeants mais ça ne s’améliore pas, au contraire. Les joueurs ont tout donné pour leur peuple, mais ça ne suffira pas à résoudre les problèmes."
Monsoreau et Planté sanctionnés pour avoir parié
19/12 18:55
Deux anciens Verts ont été sanctionnés aujourd'hui par la commission de discipline de la LFP pour avoir bravé l’interdiction de paris sportifs posée par le Code du Sport qui s'impose à tous les acteurs des compétitions organisées par la FFF ou la LFP.
Entraîneur des gardiens du centre de formation de l'Amiens SC, Vincent Planté a écopé de 4 matches de suspensions dont 2 avec sursis. Coach de l'équipe réserve du FC Sochaux-Montbéliard, Sylvain Monsoreau a lui aussi pris 4 matches de suspension dont 1 avec sursis.
Ils refusent de s'associer !
19/12 16:09
Dans un communiqué publié le 17 décembre sur leur site, les Associés supporters des Verts ont annoncé ne pas souhaiter ... s'associer au boycott (des produits dérivés et du Chaudron) proposé par les autres groupes de supporters.
Tout en confessant avoir du mal à être juge et partie à la fois (ils sont comment les petits fours ?), ils affirment maintenir un soutien qualifié de vigoureux (!), ce malgré les difficultés existentielles (re !) d'un club qui, c'est vrai, nous amène chaque jour à méditer sur l'air de to be or not to be (supporter des verts)...
Les pires !
19/12 15:02
Si vous avez aimé les envolées de nos Bleus au Qatar, vous allez vite redescendre sur terre avec le déplacement de nos Verts à Annecy dans une semaine (26/12 à 17h).
Pour vous y aider quelques stats sur notre prochain adversaire sont les bienvenues !
Avec 7pts en 7 matchs à domicile (2 victoires seulement), Annecy ne présente pas précisément le profil d’une équipe effrayante dans son Parc des Sports. A fortiori quand on ajoute que les hommes de Guyot n’y ont marqué que 4 buts (contre 8 encaissés).
18è équipe de Ligue 2 à domicile, c’est plutôt grâce à leur bilan à l’extérieur (9pts) qu’ils se maintiennent pour l’instant hors de la zone rouge.
Là encore, ce n'est pas grâce à leur attaque, qui est après 15 journées la pire du championnat avec 12 buts marqués (soit 10 de moins que les Verts), mais plutôt le fruit de leur relative solidité : avec 14 buts encaissés (14 de moins que les Verts), ils ont en effet la 6ème défense du championnat.
En résumé, la pire défense du championnat va rendre visite à la pire attaque. Qui sortira rassuré de cet affrontement ?
Laurent Mortel fait le point
19/12 14:47
En cette trève hivernale, le coach des Amazones fait le bilan sur cet excellent début de saison sur le site officiel du club.
Que vous inspire votre série de 10 victoires en 10 matches de Division 2 ?
Les choses se font petit à petit mais quand on est capables d’enchaîner les résultats, d’installer une série, on veut toujours la prolonger. Ce sont des moments plaisants et rares pour un groupe même si l’enchaînement des matches et des compétitions sont là pour nous maintenir en alerte. On ne pourra vraiment mesurer l’importance de cette série qu’en fin de championnat.
Imaginiez-vous cet été que votre groupe serait aussi performant ?
C’est compliqué d’imaginer un tel parcours mais, comme je l’ai déjà dit, ce début de saison sera apprécié à sa juste valeur que s’il n’est validé en fin de saison. Quand on s’est entendus pour travailler ensemble avec Jean-Marc Barsotti (Président de l’Association), il y avait une part d’inconnu. Même si on avait ciblé des joueuses d’un certain niveau, non, on ne pouvait pas imaginer un tel début de saison. Ce qui est intéressant c’est que le groupe vit bien et qu’il est en recherche permanente d’amélioration. C’est le fruit d’un travail partagé avec l’ensemble du staff qui est au service du collectif avec cohésion.
Votre domination lors de cette première moitié de saison est-elle de bon augure pour l’issue du championnat ?
On n’a rien fait pour le moment et la saison est encore longue. Il reste encore 12 matches et l’historique du championnat montre que les faux pas peuvent coûter cher. Il faut rester humble et continuer à travailler car notre passage à vide contre Montauban ou notre élimination contre Strasbourg en Coupe de France montrent qu’il y a encore des choses à corriger. On doit aller encore plus haut.
Malgré votre sans-faute, votre poursuivant, l’Olympique de Marseille, tient le rythme grâce à son parcours impressionnant.
Je préfèrerais avoir un matelas plus confortable mais tous ceux qui aiment le football aiment aussi ces challenges. L’Olympique de Marseille fait un bon parcours. C’est une équipe qui a simplement perdu des points là où on a fait carton plein. Le fait qu’elle nous suive d’aussi prêt nous maintient en alerte, nous pousse à rester vigilants. Il faudra être bons sur la confrontation directe tout en sachant que gagner le match contre l’OM, le 22 janvier prochain, ne servira à rien si on perd les matches suivants.
L’élimination en Coupe de France samedi dernier ou la trêve peuvent-elles perturber l’excellente dynamique du groupe ?
Nous allons couper 12 jours. C’est la première fois que je vais donner autant de repos mais les joueuses en ont besoin. Elles sont présentes depuis le 18 juillet et la compétition génère de la pression, du stress. C’est important qu’elles puissent se reposer, se ressourcer et retrouver leur famille pour revenir au mois de janvier pleines de fraîcheur.
Votre effectif pourrait-il évoluer lors du mercato ?
Au bout de 4 mois, on est capables de mieux évaluer l’équipe qu’on a construite. On étudie donc quelques ajustements possibles pour renforcer l’équipe tout en préservant son équilibre. Si une ou des arrivées sont possibles, elles devront représenter une vraie plus-value pour le groupe.
D’un point de vue personnel, comment jugez-vous vos six premiers mois à la tête du groupe de D2 ?
Mon cas personnel est secondaire. Le plus important c’est qu’on réalise notre objectif commun car je suis venu à l’AS Saint-Étienne avec l'ambition de retrouver l'élite le plus rapidement possible.
Dupraz n'a rien raté
19/12 11:18
S'il a raté de peu son opération maintien à l'ASSE, Pascal Dupraz n'a pas loupé une miette de la Coupe du Monde qui s'est achevée par le sacre des Argentins à l'issue d'une finale d'anthologie contre la France de William Saliba et Jordan Veretout (restés sur le banc). Le Haut-Savoyard donne son avis sur ce Mondial aujourd'hui dans La Dépêche du Midi. Extraits.
"J’ai la légèreté d’imaginer que je n’ai pas loupé grand-chose de la Coupe du Monde. Je suis un entraîneur sans club, sans boulot contrairement aux millions de Français qui doivent se lever pour travailler. J’ai eu le loisir de regarder les 64 rencontres du tournoi. Y compris lorsque deux matches se disputaient en même temps, lors de la 3e journée des matches de poule car je regardais alors en replay.
Même si ça ne va pas changer ma vie, j’aurais bien aimé voir une troisième étoile floquée sur la tunique bleue. Cela ne m’aurait pas fait de mal, je pense, même plutôt du bien. La performance de l’équipe de France prouve une fois de plus que notre système de formation est inégalé, qu’il ne se démentira jamais, que le réservoir est prodigieux.
Le championnat de France en ressort grandi. Il faut, une fois pour toutes, saluer sa qualité, sa difficulté. Mention spéciale à Mbappé. Il va avoir 24 ans demain, il marque 8 buts en Coupe du monde. Un truc de dingues ! Et il est français, de chez nous. Cocorico ! C’est bien le meilleur attaquant sur la planète foot et il reprendra le flambeau lorsque l’autre extraterrestre, Lionel Messi, raccrochera ses crampons dorés.
Si on respire un grand coup pour prendre du recul sur la finale, la France, inexistante, rate son match qui se révèle complètement inabouti, avant de revenir du diable-vauvert. Le foot est quand même extraordinaire. Ma réflexion porte sur les ressorts psychologiques. Tu es à la rue, sans énergie, et d’un coup d’un seul tu défends en avançant, tu deviens agressif, tu domines presque de la tête et des épaules.
On ne peut rien reprocher à Kolo-Muani sur la balle de match. C’est le gardien de l’Albiceleste qui fait une parade de malade. Style arrêt de hand, avec sa jambe gauche en extension. Ce goal a ensuite été décisif lors de la séance de tirs au but. Il a de l’envergure et de l’amplitude. Emiliano Martinez mesure 1m95 et en plus il pousse sur ses appuis. J’ai l’impression que Lloris plongeait trop tôt.
L’équipe de France perdra beaucoup le jour où Deschamps s’en ira. Didier, c’est le maestro. Entendu, il a du matos à dispo, cependant quel art pour tirer la quintessence d’un effectif ! Sa science du jeu, son management des ego… Je ne connais pas beaucoup d’entraîneurs qui auraient changé deux joueurs à la 41e minute d’une finale de Mondial.
J’ai regardé de A à Z tous les matches du Mondial. C’était une très belle Coupe du Monde pas toujours très bien arbitrée. Les hommes en noir devaient avoir des consignes, laisser jouer un max. Ce qui ne signifie pas non plus pour autant se montrer laxistes. Autrement formulé : les cartons ne furent pas légion. C’est très dur de diriger un match, certes. En attendant, les arbitres ont choisi leur vocation donc il s’agit d’assumer derrière."
Bafé a encore fessé le Téfécé
19/12 06:59
Sur penalty, Bafé Gomis a marqué il y a trois jours en Turquie le premier des deux buts de la victoire de Galatasaray contre le TFC de Damien Comolli et Philippe Montanier. L'occasion de rappeler que l'ancien attaquant stéphanois avait réalisé deux doublés victorieux pour les Verts contre les Violets de Laurent Batlles : le 4 novembre 2006 à GG (3-0)
Et le 20 octobre 2017 au Stadium (2-0).
Lors de cette dernière rencontre, l'actuel entraîneur stéphanois s'était fait expulser dès la 43e minute.
Les Socios Verts ne lâchent rien
18/12 20:58
Si les promesses de contribution (266 784 € en tout à ce jour) et le nombre des contributeurs (2 401 restent très en deça des espérances initiales (4,2 M€, 42 000 contributeurs) formulées il y a 13 mois au lancement du projet, le collectif Socios Verts ne lâche rien. Son porte-parole Julien Béal s'exprime dans la dernière édition du Parisien. Extraits.
"Notre ambition est, tous ensemble, d’entrer au capital de l’ASSE pour aider notre cher club, que l’on aime par-dessus tout, à retrouver son lustre d’antan. Créée sous statut associatif, notre organisation évoluera en société coopérative d’intérêt collectif (SIC) lorsque l’opportunité d’entrer au capital de l’AS Saint-Étienne se présentera. Si l’ASSE est vendue et que le nouveau propriétaire dit "je vous veux", la société sera lancée.
250 entreprises de la France entière nous ont rejoints, ainsi que d’anciens joueurs de l’ASSE, comme la légende Lubomir Moravcik. Notre avocat est en train d’écrire une lettre d’intention pour rencontrer à nouveau les dirigeants du club et les tenir informés de l’avancée du projet. Si demain le club est vendu, plus nous serons nombreux, plus nous pourrons peser auprès du futur repreneur."
Les Verts avant les Bleus rappelle Pierre Leresteux
18/12 10:42
Président de la Ligue Normandie de la FFF, Pierre Leresteux s'est confié avant-hier au Pays d'Auge. Extraits.
"On est la première nation du football. On voit le travail que Didier Deschamps a accompli avec Le Graët en équipe de France. Maintenant, il n’y a pas qu’avec les seniors. Nous avons des résultats dans toutes les catégories. Le football en France a retrouvé une dynamique depuis les Verts de Saint-Etienne puis avec Michel Hidalgo (sélectionneur de l’équipe de France de 1976 à 1984). Cela a relancé le foot français."
Guyot ne s'enflamme pas
18/12 10:02
Le FC Annecy, qui a battu hier 2-0 le GF38 à Saint-Marcellin (Isère), a eu droit aux éloges de Vincent Hognon à l'issue de ce match amical. "On a eu une belle équipe en face, athlétique, qui court beaucoup" a déclaré l'ancien défenseur central stéphanois. Son homologue annécien Laurent Guyot, qui recevra les Verts le jour de la Saint-Etienne pour la reprise du championnat, livre sa réaction dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.
"On a fait des choses dans le contenu qui sont intéressantes. Je ne dirais pas que la victoire est anecdotique car c’est toujours bien de gagner un match. C’est positif d’être dans une dynamique de victoire, de bonne humeur, d’ambiance de groupe. Après c’est une victoire, oui, mais il n’y a pas trois points au bout. Il faut être mesuré.
On est toujours en phase de préparation avec l’objectif d’être prêt pour le 26 et le 30 décembre car on joue deux adversaires qui sont à la lutte avec nous pour le maintien, Saint-Etienne et Nîmes. On est un peu dans l’inconnu avec cette coupure et une deuxième partie de saison qui sera très longue entre le championnat, 23 matches, et la Coupe de France."
L'entraîneur des Hauts-Savoyards a aligné hier l'équipe suivante : Stopovers – Lajugie, Goncalves (cap), Jean, Bastian – Testud, Pajot, Demoncy, Billemaz – Sahi, Shamal. Sont entrés en jeu : Callens, Mendy, Ruque, Rocchi, Fillon, Baldé, Bosetti.
Dijon s'en est mieux tiré que Sainté
18/12 09:35
A l'instar de l'ASSE, le DFCO a vu son match amical programmé hier après-midi annulé en raison d'un terrain gelé. Mais le premier relégable (avec 4 petits points d'avance sur Sainté) s'en est mieux tiré que la lanterne rouge, comme l'explique Omar Daf dans la dernière édition du Bien Public.
"On devait jouer à Yzeure contre Clermont mais après une demi-heure de route on a été averti que le match serait annulé. On a fait demi-tour et on a fait une opposition sur le synthétique de notre centre de formation pour essayer de compenser le manque. C'est un moindre mal quand on voit que Troyes et l'ASSE étaient déjà présents à Besançon lorsque la décision d'annuler leur match a été prise. Nous on a pu bien travailler, les gars ont fait une grosse séance avec une opposition de 2X45 minutes. On s'adapte pour être le mieux possible. Finalement, notre victoire 1-0 contre Nantes début décembre au Portugal aura été notre seul match de préparation. C'était une mini-prépa mais on est content de ce que l'on a travaillé. On a hâte de reprendre la compétition le 26 décembre à la maison contre Laval."
Les Verts exemplaires, les Troyens bons à rien ? (2)
18/12 09:14
Après L'Est Républicain, L'Est-Eclair revient aujourd'hui sur l'annulation du match Sainté-Troyes qui était programmé hier après-midi à Besançon (Doubs). Extraits.
"En inspectant la pelouse, les joueurs troyens constatent que le terrain est dur, limite dangereux. "Et encore, on n'avait pas vu la partie englacée" dit un membre de la délégation troyenne. En arrivant un peu après, les joueurs stéphanois font un constat similaire. L'un d'entre eux nous dira même par la suite : "Oui, c'était impraticable, c'était la bonne décision d'annuler." Mais l'ASSE et le Racing Besançon étant des clubs amis, les responsables stéphanois sont embêtés, ne voulant pas être à l'origine du courroux des dirigeants doubiens.
Quand le président bisontin Claude Cuinet apprend que l'Estac ne souhaite pas jouer, il enrage. "Je suis dégoûté, c'est inadmissible, le terrain n'était pas impraticable. Il y a de l'irrespect à tous les niveaux. Laurent Batlles était prêt à jouer. Patrick Kisnorbo, lui, ne voulait pas, ce sont des vedettes à Troyes ! Les joueurs stéphanois viennent saluer les supporters, vous voyez un Troyen ? On attendait 3000 personnes, c'est une perte de 8 000 €, je vais envoyer la facture à Aymeric Magne !"
A ses côtés, Philippe Pichery, président du Conseil Départemental de l'Aube et ancien président du Racing Besançon, acquiesce : "Je soutiens ce que dit Claude. C'est irrespectueux envers le club et le foot amateur." Jusqu'au départ des deux cars (celui de l'Estac est parti sous les quolibets), la tension était vive entre les différents acteurs. Mais l'arbitre était déjà étonné de l'état de la pelouse la veille, signifiant que pour un match officiel, il n'aurait pas fait jouer la rencontre. Il aurait proposé aux équipes de s'échauffer, en espérant que le terrain s'assouplisse."
Réunion ce lundi pour Sow et Abi
18/12 08:49
Le Progrès du jour évoque la situation des numéros 4 et 9 de l'ASSE.
"Les deux joueursseront fixés ce lundi sur leur sort et leurs modalités de départ éventuel. Envoyé en réserve en septembre, Saidou Sow a fait bonne impression face à Ajaccio en seconde période. Pour lui, l’avenir pourrait se dessiner en L1 en cas d’accord pour un départ. S’il n’ira pas à la guerre avec son club, le jeune homme souhaite avant tout jouer. Pour Charles Abi, la porte est grande ouverte en échange d’un pourcentage à la revente alors qu’un club de Ligue 2 et deux clubs belges sont sérieusement intéressés."
Le quotidien régional nous apprend par ailleurs qu'Abdoulaye Bakayoko, forfait contre Ajaccio en raison d'une blessure à la cheville, devrait être opérationnel lundi ou mardi pour reprendre les entraînements collectifs.
Charbonnier a joué en amical avec les Verts
17/12 22:46
Le joker stéphanois Gaëtan Charbonnier a déjà joué en amical avec les Verts. Pas aujourd'hui bien sûr mais il y a 14 ans, 8 mois et 22 jours. Mis à l'essai alors qu'il avait 19 ans et évoluait à l'époque à Châtellerault, le natif de Saint-Mandé avait joué la seconde période d'un match remporté 3-0 contre le Congo grâce à des buts d'Ilan, Guarin et Nivaldo.
Comme nous l'avait indiqué la potonaute Marielle, il était resté le lendemain un peu plus que les autres sur le terrain d'entraînement de L'Etrat "pour travailler devant le but avec Laurent Roussey. Un peu tendu car tous les coachs l'observaient (Blachon, Fernandez, Guion, Roussey...), Charbonnier s'est beaucoup donné et était cuit à la fin de la séance."
Comme l'avait rapporté La Nouvelle République le 28 avril 2008, l'attaquant avait transformé son essai mais avait préféré s'engager avec le PSG.
"Au terme d'un essai concluant d'une semaine à Saint-Etienne en mars dernier, Laurent Roussey lui avait proposé un premier contrat professionnel d'un an : "Son profil et sa grosse marge de progression nous intéressaient énormément", précise Abdel Bouhazama, ancien châtelleraudais, responsable des U19 stéphanois.
Supervisé par la cellule de recrutement parisienne lors des matchs de championnat à Moissy-Cramayel et Sainte-Geneviève, c'est finalement le PSG qui a remporté la partie. "C'est sa jeunesse qui nous a attirés, explique Bertrand Reuzeau, responsable de l'équipe réserve. Il est extrêmement perfectible. Gaëtan a signé un protocole d'accord qui l'engage pour 3 ans (1+2)".
Le joueur avait commenté son choix le 5 mai 2008 dans un entretien accordé au site Planète PSG.
"Un protocole d'accord a été signé entre le Paris Saint-Germain et moi, pour un contrat pro. Celui-ci porte sur une année de contrat, plus deux, si tout va bien. J'ai commencé à l'US Torcy (dans le 77), puis j'ai été au Tours FC pendant 6 ans et enfin une saison à Châtellerault. Le club que je supporte est l'ASSE.
Le poste où je me sens bien est attaquant, mais avant j'étais milieu axial et j'ai également joué n°5. Je suis techniquement à l'aise, bien sur il faudra encore progresser mais sur ce plan-là, ça va. Par contre, j'ai encore des progrès à faire sur mon jeu de tête et il faut que je me simplifie plus dans le jeu.
Pourquoi avoir choisi le PSG plutôt que Saint-Etienne ? Si j'ai choisi le Paris Saint-Germain, c'est un peu un retour aux sources. En effet, j'ai de la famille et des amis dans la région parisienne, et puis la durée du contrat m'a aussi aidé dans mon choix. La récente montée en puissance de plusieurs jeunes du centre de formation parisien en équipe première m'a aussi influencé dans mon choix."
Les Verts exemplaires, les Troyens bons à rien ?
17/12 20:03
Président du Racing Besançon, Claude Cuinet glisse dans L'Est-Républicain un gros tacle à l'Estac, qui a refusé de jouer contre Sainté cet après-midi en rasion du terrain partiellement gelé du Stade Léo-Lagrange.
"Si je devais résumer en un mot l’attitude de Troyes, je parlerais d’irrespect. J’ai passé 25 ans dans ce club, je n’ai jamais vu un tel comportement. Je ne reconnais pas mon club ni sa mentalité. Ce n’est plus le Troyes que j’ai connu jusqu’en 2012. On se croirait en Champions League. Depuis l’arrivée de Manchester City, c’est la catastrophe. Aujourd’hui, Troyes a donné une mauvaise image du football professionnel.
Le comportement de l'ASSE a été à l’opposé. Laurent Battles était prêt à jouer. Les joueurs stéphanois, eux, sont allés saluer la cinquantaine de supporters qui étaient déjà là pour eux. Vraiment, les deux clubs ont eu deux attitudes aux antipodes l’une de l’autre. On pensait organiser une fête du football, on s’en tire avec une dette !
On espérait gagner un petit peu d’argent mais cela va nous coûter au minimum 10 000 euros, entre l’hôtel, les repas, le traiteur, la sécurité, etc.. Ils nous mettent cul par-dessus tête (sic). Pour un budget de club amateur, 10 000 euros, c’est beaucoup. C’est ça l’irrespect. On avait aussi mobilisé 150 bénévoles."
Les Caennais contrariés (2)
17/12 19:45
Pour le dernier match de sa catastrophique année 2022, l'ASSE recevra le 30 décembre le Stade Malherbe de Caen, actuellement 5e de L2 avec 12 points d'avance sur les Verts. Contrarié par le second report du 8e de finale de Coupe de France que son club doit jouer à Vire, le président des Nomands s'est exprimé ce samdedi sur le site Sport à Caen.
"On avait dèjà dû chambouler notre programme de préparation. Il avait notamment fallu supprimer un match amical, normalement organisé hier contre Quevilly. Mais notre match de Coupe de France qui avait été reporté à aujourd'hui a de nouveau été reporté à cause du terrain gelé à Vire. Il y en a un qui est en train de rigoler en regardant notre situation, c’est Bastia, qu'on affrontera le 26 décembre pour la reprise de la L2.
Mais comme je l’ai dit en interne, on n’a pas d’excuse à se trouver, on a des solutions à trouver. Notre match de Coupe a été reprogrammé au 21 décembre, c'est la moins pire des décisions. C’est un moindre mal. Il y aura eu une confrontation avant la reprise du championnat, l’évidente priorité, et les trois suspendus Romain Thomas, Emmanuel Ntim et Ali Abdi auront purgé leur peine."
Valette valide l'arrivée de Charbonnier
17/12 18:37
Gardien de Cholet (8e de N1), l'ancien portier des Verts Baptiste Valette nous donne son avis sur le joker stéphanois Gaëtan Charbonnier, qu'il a côtoyé une saison à Montpellier juste avant de rejoindre Stéphane Ruffier et Jessy Moulin dans le Forez.
"Quand il est arrivé à Montpellier en 2012, Gaëtan n’avait que 23 ans, c’était encore un jeune joueur mais il avait déjà des qualités énormes. Il est arrivé d’Angers où il avait montré de belles choses en Ligue 2. Le MHSC venait d'être sacré champion de France quand il nous a rejoints. Gaëtan est venu pour succéder à Giroud, qui est parti à Arsenal.
A l’époque où Gaëtan est arrivé à Montpellier, j’avais à peine 20 ans. J’étais un peu timide, on n’avait pas échangé plus que ça mais j’ai eu l’occasion de le recroiser sur les terrains de Ligue 2 quand il défendait les couleurs de Brest et d’Auxerre. Gaëtan, pour moi, c’est un gagneur. D’ailleurs sur le terrain, c’est quelqu’un qui râle, qui ne lâche rien. C’est ça qui m’a marqué chez lui, par tous les moyens Gaëtan veut gagner.
Son palmarès parle pour lui, il a deux montées à son actif, avec l’AJA et avec le Stade Brestois. C’est un excellent attaquant de L2. Je pense que c’est vraiment un renfort de luxe pour Sainté. J’espère de tout cœur qu’il va faire du bien à l’équipe et qu’il va permettre grâce à son talent et à son expérience d’apporter le petit supplément qui manque à Sainté pour remonter la pente.
Comme il est grand – je crois qu’il mesure 1m88 – c’est un peu un attaquant de pivot mais ça ne l’empêche pas de décrocher un petit peu, de participer au jeu car il a malgré tout une technique très, très bonne. Il apporte sa mentalité de gagneur. En plus de ses très grandes qualités physiques et techniques, il a cette rage de vaincre, il a la niaque.
A chaque fois que je l’ai joué, ça a toujours été très difficile. Il pèse sur les défenses, il demande beaucoup le ballon dans les pieds. Quand il a le ballon dans le ballon, on a du mal à le lui prendre car il protège bien son ballon. C’est un garçon athlétique, très difficile à bouger. Gaëtan ne se réduit pas à sa qualité de finisseur, il a d’autres cordes à son arc. C’est un joueur qui peut décrocher, participer au jeu, jouer en déviation. Pour la Ligue 2 en tout cas, il a une palette étendue.
Gaëtan est un joueur qui a un gros vécu en Ligue 2, une expérience solide et très réussie dans ce championnat. Il a eu un peu plus de mal à s’imposer en Ligue 1 mais il a quand même joué un peu plus de 6 saisons dans l’élite avec 4 clubs différents : Montpellier, Reims, Brest et plus brièvement avec Auxerre. Mine de rien il a dû mettre une trentaine de buts en L1. C’est pas si mal mais c’est vrai qu’il est plus efficace en L2.
Il y a des joueurs qui ont des profils qui vont bien fonctionner avec la Ligue 2 et moins avec la Ligue 1. Une qualité que Gaëtan a peut-être un peu moins, c’est la vitesse. Il peut parfois partir en profondeur mais je trouve que c’est quand même moins son jeu. Dans l’élite il y a des attaquants plus rapides et des défenseurs encore plus forts que ceux de l’étage inférieur. Mais par contre Gaëtan est un attaquant qui excelle en Ligue 2. Il faudrait presque lui créer une division intermédiaire! (rires) En tout cas en L2, c’est la crème de la crème ! (rires)
Quand Gaëtan a signé à Montpellier, je me souviens que Loulou Nicollin avait déclaré qu’il serait le nouveau Giroud. Il avait misé sur lui mais ce n’était pas évident de passer de la L2 avec le SCO à la Ligue des Champions avec le MHSC. Cette comparaison avec Giroud n’était pas facile à assumer, il y avait une énorme attente autour de Gaëtan. Ça reste un très bon joueur qui fait une belle carrière, mais forcément Olivier c’est un cran au-dessus, c’est le top niveau international.
Ce que fait Olivier, c’est exceptionnel. C’est un joueur que j’ai toujours admiré. Je suis fier de pouvoir dire que j’ai côtoyé pendant un an aux entraînements Olivier à Montpellier. Il m’inspirait déjà le respect avec ses valeurs de respect, de travail, de sérieux. On voit par où il est passé, à chaque fois il a réussi à s’en sortir et à s’imposer avec son mental d’acier. Il a été sacré champion du monde il y a quatre ans, il va peut-être l’être encore demain. C’est dingue !
Pour revenir à Gaëtan, je me souviens qu’il avait marqué quatre ou cinq buts en L1 avec nous. Il faut dire qu’il avait été titularisé juste une dizaine de fois, René Girard alignait plus souvent l’Argentin Emanuel Herrera et John Utaka en attaque. Montpellier aura permis à Gaëtan de découvrir la Ligue des Champions. Il avait été titularisé contre Arsenal et avait marqué contre l’Olympiakos.
Quand je l’ai côtoyé à Montpellier, j’étais un jeunot, j’étais un rookie. Il me malmenait quand il travaillait devant le but. Je trouvais déjà que c’était un attaquant complet. Il a un très bon pied droit et se débrouille pas mal du tout du gauche. Certains joueurs de son gabarit se reposent un peu trop sur leur taille et ne sont pas si bons dans le domaine aérien. Gaëtan, lui, non seulement il est grand mais il a un vrai jeu de tête.
Gaëtan va vraiment faire du bien à l’ASSE. Je suis très malheureux de voir les Verts lanterne rouge de de L2. J’ai connu ça la saison passée avec Nancy. On a vécu une saison très très dure, je pense malgré tout qu’elle n’a rien à voir à celle que vit Sainté. En termes de qualités il n’y a pas photo, l’effectif de Saint-Etienne est bien meilleur que celui qu’on avait à l’ASNL. Je reste confiant pour les Verts. L’ASSE, c’est un monument du foot.
J’espère que ça va le faire, que les Verts vont se maintenir. Moi je suis d’autant plus attristé que j’ai mon ancien coéquipier nîmois Anthony Briançon qui joue là-bas. C’est un super gars avec qui je suis resté en contact. On échange de temps en temps. Ça me fait mal au cœur de le voir dans une telle situation car c’est un top joueur. Il mérite de vivre de meilleures heures en club.
Il y a Loïc aussi, devenu directeur sportif. C’est difficile de démarrer de nouvelles fonctions dans un tel contexte mais je lui souhaite de réussir. J’ai également beaucoup d’estime pour Laurent Batlles, que j’ai côtoyé à Sainté et que j’ai affronté quand il officiait à Troyes. Les trois personnes que je viens de citer, humainement, elles sont superbes. Tous les trois ne méritent pas sportivement de vivre ça mais on sait que le foot est parfois dur et intraitable.
Pour l’instant la mayonnaise ne prend pas. On sait que la Ligue 2 est un championnat très difficile. Il y a des équipes bien armées, qui se construisent depuis plusieurs saisons. Sainté a démarré la saison dans un contexte particulièrement compliqué, un handicap de 3 points et 4 matches à huis clos. J’espère que 2023 sera l’année des Stéphanois, que les Verts vont nous faire une belle remontée, se maintenir à l’aise et retrouver à terme la place qu’ils méritent."
Dans le Doubs, on s'abstient
17/12 17:12
Dans le Doubs, il ne fait pas toujours doux un 17 décembre, l'ASSE et l'ESTAC l'ont appris à leurs dépens. Le match de préparation qui devait opposer les deux clubs ce samedi à 16h00 au stade Léo-Lagrange a été annulé "en raison des conditions climatiques à Besançon ne permettant pas la bonne tenue de la rencontre" selon les comptes twitter des 16e de L1 et 20e de L2.
Le FC Annecy, qui recevra les Verts lors de la 16e journée, a pu de son côté jouer sans problème cet après-midi contre le GF38 à Saint-Marcellin (Isère). Comme l'avaient fait les Verts le 9 décembre décembre dernier, les Hauts-Savoyards se sont imposés par deux buts d'écart (2-0) face à la bande à Hognon. On aura noté que Vincent Pajot a ouvert le score en début de seconde période.
Pajot bat Hognon
17/12 17:10
Contrairement aux Verts, dont le match contre Troyes a été annulé du fait de l'état du terrain de Besançon, les joueurs d'Annecy ont pu disputer leur match amical cet après-midi contre Grenoble.
Les hommes d'Hognon, battus par Sainté 3-1 il y a 8 jours se sont inclinés contre notre prochain adversaire 2-0, buts de Pajot et Dion.
Compan a aidé Hognon
17/12 09:35
Battu 3-1 à L'Etrat par l'ASSE la 9 décembre dernier, le GF38 va affronter le FC Annecy cet après-midi. Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, Vincent Hognon explique qu'il a fait appel à un ancien coéquipier stéphanois pour préparer cette rencontre. Extraits.
"On vient d'effectuer un stage à Hyères. En fait, le terrain qu’on avait ciblé s’est vite dégradé. Il est devenu moyen très vite et on ne pouvait plus l’utiliser. J'ai trouvé une solution de repli grâce à Lilian Compan, mon ancien partenaire chez les Verts, qui est installé là-bas. Il nous a trouvé un très bon terrain synthétique.
On a pu travailler dans de bonnes conditions au final. En plus, le climat était bon, mis à part pas mal de pluie le dernier jour. Quand on voit la neige qui est tombée sur Grenoble cette semaine, on était pas mal dans le Sud… Et puis on était tous ensemble durant une semaine. C’était très bien au niveau de la vie de groupe.
Contre les Verts, j'avais procédé à une large revue d’effectif avec une équipe distincte lors de chaque mi-temps. Contre Annecy, on fera donc moins de changements qu’à Saint-Etienne car je veux qu’on se mette en mode Ligue 2. Pour moi, ce rendez-vous, c’est une répétition générale avant la reprise du championnat à Quevilly."
Mirallas aura mis le temps
17/12 08:40
Resté muet lors de ses 10 premiers matches avec l'AEL Limassol (9e de L1 chypriote), l'ancien attaquant stéphanois Kévin Mirallas (35 ans) aura eu besoin d'un penalty pour ouvrir son compteur but avant-hier sur le terrain de l'antépénultième Enosis.
Nordin à l'aise contre Rodez
17/12 08:23
Alors que son précédent club a été incapable de mettre le moindre but à la modeste équipe de Rodez en 180 minutes jouées dans le Chaudron, Arnaud Nordin a claqué hier à Montpellier dès la 10e minute le premier des cinq pions de l'écrasant succès (5-0) du MHSC contre le RAF. Pour rappel, l'équipe de Nassim Ouammou est actuellement antépénultième de L2 avec 4 petits points d'avance sur l'ASSE. Elle reprendra le championnat par un délicat déplacement à Sochaux avant de finir l'année par la réception de Dijon, un de ses concurrents pour le maintien.
Vada dans Sud-Ouest fan de l'Albiceleste
16/12 21:38
Evoluant cette saison au Real Saragosse (L2 espagnole), le dernier joueur argentin à avoir porté le maillot vert (12 fois lors du premier semestre 2019) Valentin Vada (26 ans) s'est confié à Sud-Ouest avant la finale de Coupe du Monde qui opposera les Bleus à l'Albiceleste ce dimanche à 16h00. Extraits.
"Je ressens beaucoup de joie car ce sont deux pays que j'aime qui s'affrontent. Mais ça me fait un peu peur aussi car la France est très forte. Nous, on ne veut qu'une chose : voir Messi lever cette Coupe du Monde pour son dernier Mondial. Il le mérite tellement ! Chez nous, en Argentine, on ne vit pas le football comme vous en France. Vous montrez un peu moins, vous avez déjà gagné il y a quatre ans aussi. Nous, on souffre, on sourit avec nos joueurs. On s'identifie beaucoup à cette équipe, avec un groupe de jeunes et quelques anciens comme Di Maria ou Otamendi qui ont beaucoup donné pour le pays. Ils se battent tous pour que Messi gagne ce trophée.
Messi réalise un grand tournoi, il peut faire la différence sur une seule action. L'exemple, c'est le troisième but contre la Croatie. Là, c'était le Messi de 25-26 ans. La victoire en Copa America a été très importante pour lui et pour nous car il y avait beaucoup d'attente et il méritait une récompense. Aujourd'hui, tout le monde en Argentine pense comme la femme journaliste qui, après la demi-finale, lui a dit que, victoire ou non, c'était pareil, car il aura marqué la vie de chaque Argentin. Car chaque enfant a un maillot de lui.
Certains jeunes joueurs sont en train de me surprendre comme l'attaquant de Manchester City Julian Alvarez (22 ans) et le milieu de terrain de Benfica Enzo Fernandez (21 ans). Même s'ils faisaient des performances intéressantes en club, on ne s'attendait pas à les voir à ce niveau. L'attaquant de l'Inter de Milan Lautaro Martinez, qui a été titulaire durant tous les éliminatoires, est remplaçant et c'est normal quand on voit la combativité d'Alvarez. Il a changé le match quand il est rentré contre le Mexique.
On sait qu'on a le meilleur joueur au monde mais on n'a pas autant de talents que la France avec la vitesse de Mbappé et Dembélé, Giroud qui est dans un bon moment, Griezmann au milieu. On bosse et à chaque fois que Messi a le ballon, il peut marquer ou faire une passe décisive. Il aime bien se placer côté droit, celui où il y a Mbappé. Si Di Maria est à 100% et joue là aussi, on peut faire mal au latéral français. Après, les Français défendent très bien les uns à côté des autres, et sont très forts en contre, avec Griezmann pour sortir avec la bonne passe et les deux flèches devant.
Je vais envoyer un message à mes anciens coéquipiers girondins Aurélien Tchouaméni et Jules Koundé. Je vais leur dire de laisser Messi tranquille (rires). Je suis content de les voir là, ils le méritent car ils ont bossé dur et ce sont des personnes humbles. Si on ne gagne pas, je serai heureux pour eux. Mon pronostic ? 2-1 avec des buts de Messi et Alvarez contre un but de Mbappé."
Les mots las d'Omar
16/12 20:23
Ancien responsable du recrutement de l’ASSE entre 2005 et 2008, Omar Da Fonseca évoque la situation des Verts dans Le Progrès.
"C’est la tristitude comme le dit la chanson. C’est évident que, au-delà des supporters de Saint-Etienne, pour le foot français, cela ne le bonifie pas. C’est assez lamentable d’en être arrivé là. Je regarde de loin je ne sais pas comment tout se passe, mais ils vont vivre une saison pénible avec une année 2023 dure à passer. "
Charbonnier à Sainté, David valide !
16/12 19:25
Directeur du centre de formation de l'AJA (il a occupé les mêmes fonctions à l'ASSE de 2012 à 2017), Bernard David nous donne son avis sur le joker des Verts Gaëtan Charbonnier.
"Gaëtan nous avait rejoints l’été 2021 mais on a l’impression que ça faisait plus longtemps qu’il était à l’AJA car c’est quelqu’un qui était très apprécié au club tant humainement que sportivement. Il a un très bon état d’esprit, c’est un très bon partenaire, une belle personne. C’est un bon mec, un gars respecté dans le vestiaire. Gaëtan a cette qualité que tout le monde recherche : c’est un buteur. C’est assurément un vrai renfort pour l’ASSE. Il ne peut faire que du bien à cette équipe stéphanoise. C’est un joli coup réussi par Saint-Etienne.
Gaëtan est un joueur très intelligent dans le jeu, très adroit. Il sait marquer bien sûr mais il sait aussi être altruiste. Gaëtan sent les coups. C’est un joueur fin, un joueur que tout entraîneur adore. Ce n’est pas un attaquant qui reste planté dans la surface de réparation adverse, il se déplace. C’est un buteur sans être le renard des surfaces. Gaëtan, c’est le genre de gars qui peut être au départ de l’action, dans le rond central, et qui peut être là à sa conclusion.
Gaëtan n’attend pas les ballons devant et peut s’adapter à tous les schémas de jeu. Il a même joué numéro 10 lors de notre derby à Troyes début novembre, je l'avais trouvé très bon. Mais ça reste un attaquant qui collait beaucoup aux protocoles institués par Jean-Marc Furlan. Gaëtan a évolué de longues saisons sous les ordres de Jean-Marc et avec succès car il est monté en L1 avec Brest puis avec nous.
Jean-Marc l’utilisait parfaitement dans ses fameux protocoles à deux, à trois, des cheminements, des circuits de passes, du jeu en triangle. C’est pour ça que Jean-Marc a souvent réussi à faire monter ses équipes, pas forcément la première année comme il a su le faire chez nous mais quand les joueurs avaient adhéré à tous ses principes au bout de deux ou trois saisons.
Gaëtan a été l’un des artisans de notre montée, il a marqué 17 buts. Seul le Toulousain Rhys Healey a marqué davantage [20 réalisations, ndp2]. Gaëtan laissera une très bonne image à l’AJA, je lui souhaite bien sûr de réussir aussi à Saint-Etienne. Ça fait mal de voir les Verts lanterne rouge de L2 à ce stade de la saison. Une descente, malheureusement, ça peut arriver. Mais se retrouver derniers de L2… Les Verts ne sont pas à leur place, ça c’est clair !
Je pense qu’il suffit de pas grand-chose pour que Saint-Etienne arrive à inverser la dynamique. En recrutant un joueur du statut de Gaëtan, l'ASSE envoie un signal fort dans son opération maintien. Ça témoigne de la volonté du club de renforcer le groupe et de redresser la barre. Ce sera intéressant de voir s’il sera associé à Jean-Philippe Krasso si ce dernier reste à Sainté. Je ne sais pas s’ils sont complémentaires mais je ne me fais pas de souci. Les bons joueurs entre eux, il n’y a jamais de problème."