Sur le site du FC Lorient, Sylvain Marchal vient d'être élu défenseur central de "l'équipe type des 10 ans" aux côtés de Laurent Koscielny. Vu les performances actuelles du club breton, on comprend pourquoi les postes de titulaires de cette équipe type soient trustés par les anciens de la maison.

En lisant les Echos ce matin, on apprend que les dépassements de budget constatés sur la rénovation du stade Geoffroy-Guichard provoquent quelques remous politiques.

Il faut dire que le chantier qui condamne le Kop Nord jusqu'à la fin de la saison a déjà dérapé de quelques 6,7 millions d'euros. Espérons que la facture ne s'alourdisse pas trop d'ici la fin des travaux histoire de ne pas faire à St-Etienne, une Nancy-Metz pour l'Euro...

Robert Herbin revient dans aujourd'hui dans Le Progrès sur la défaite des Verts contre Evian.

"La façon dont nous avons joué a été assez surprenante. Nous avons eu beaucoup de difficultés techniques, dans les contrôles, les passes alors que le terrain ne me semblait pas spécialement difficile. Etait-ce lié à la fatigue, à une forme de lassitude ? Nous nous sommes à vrai dire procurés peu d’occasions car nous manquions de nerfs, de dynamisme. Personne ne donnait vraiment l’impulsion et nous avons couru à la fois après le score et le ballon.

Je me suis posé la question de savoir si ce que nous avons produit lors de ce match n’était pas tout simplement le prolongement de ce que l’équipe avait montré à Auxerre le wek-end dernier. A mon sens, ça en découle car nous aurions dû manifesté plus de volonté de nous imposer en Bourgogne. Je constate aussi que lorsque Aubameyang n’est pas à son niveau, nous ne sommes pas très dangereux. Ses percées, ses courses nous font du bien. Et puis, l’absence de Nicolita s’est faite ressentir aussi. Car le Roumain a le don de perturber l’adversaire, de le secouer."

A Nicosie (Chypre), Camille Catala a honoré aujourd'hui sa quatrième sélection en équipe de France par une quatrième victoire (3-0 contre l'Angleterre). Entrée en jeu à la 87ème minute alors que le score était déjà acquis, l'attaquante de l'ASSE affrontera mardi le Canada en finale de ce tournoi international amical.

Près de six mois après son dernier pion, Marek Heinz a marqué aujourd'hui le premier but de la victoire du Sigma Olomouc contre la lanterne rouge Viktoria  Zizkov lors de la 19ème journée du championnat tchèque. L'ancien milieu de terrain stéphanois a fait trembler les filets cinq fois depuis le début de saison.

Les U17 de l'ASSE ont remporté leur douzième succès consécutif cet après-midi  en écrasant (5-1) la lanterne rouge Gueugnon à l'Etrat.

Les Verts ont ouvert le score dès la 4ème minute par Adrien Valente avant de faire le break au quart d'heure de jeu grâce à Alexandre Assaf. Si les Forgerons ont réduit le score à la 29ème minute, Jonathan Bamba a redonné deux buts d'avance aux Stéphanois à la 44ème.

Dès le retour des vestaires, les Verts ont enfoncé le clou. Joris Desgats a claqué le quatrième pion à la 46ème minute. Adrien Valente a réalisé le doublé à la 52ème. Les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant ont pu ainsi gérér tranquillement la fin de match face à une équipe dépassée et limitée.

La compo : Guendouz - Miracle, Belkorchia, Dekoké, Boumali - Vandamme (Kisela, 52'), Goncalves, Desgats - Bamba (Duchemann, 46'), Assaf (Micoud, 57')- Valente.

La réaction de Lionel Vaillant : "Contre le dernier du championnat et compte tenu des échéances qui se profilent, il fallait tuer le match le plus vite possible. Avec sérieux, les garçons ont su le faire. Du coup on a pu faire une revue d'effectif. On joue en effet notre match en retard contre Colmar mercredi matin avant de se déplacer dimanche à Macon. On a fait tourner, ça permet de garder de la fraîcheur pour ces deux matches."

On lui avait souhaité une bonne année, elle vire au chauchemar... Lanterne rouge cramoisie avec Sochaux suite à son nouveau nul à domicile hier soir contre le VAFC (prochain adversaire des Verts), Damien Perquis a dû quitter ses coéquipiers avant l'heure de jeu après s'être blessé au bras. Comme quoi il ne se prend pas pour Beckenbauer... Hospitalisé il y a un mois et demi pour une infection dentaire s'étant propagée aux sinus, Casque d'Or est retourné aujourd'hui à l'hosto passer des examens qui ont révélé une fracture de l'humérus. Indisponible jusqu'à la fin de la saison, l'ancien défenseur central stéphanois est incertain pour l'Euro.

Si t'as raté l'entretien de dix minutes que Bakary Sako a accordé à Téléfoot, tu peux te rattraper en le visionnant sur WAT TV.

Après avoir tenu en échec le leader montpelliérain, Patrice Carteron a vertement réagi à la polémique qui agite le DFCO depuis jeudi soir.

"Je suis fier de mes joueurs et ça me touche après ce qui s'est passé ces dernières quarante-huit heures.  Je ne supporte pas qu'on touche à mon staff, c'est dégueulasse ! Je ne serai jamais corrompu, on  ne peut pas m'imposer de faire jouer des joueurs. Des pourritures du milieu du foot essaient de nous déstabiliser, essaient de placer leurs joueurs. Je suis dégoûté mais j'ai reçu cent cinquante messages de soutien. Je remercie François Hollande qui m'a dit de ne pas me laisser abattre et de ne surtout pas leur donner raison."

Victorieux mercredi contre la Gambie (privée d'Ebrima Bojang), le sélectionneur des Fennecs Vahid Halilhodzic a évoqué sur Radio France International le cas de Faouzi Ghoulam en marge de cette rencontre du tour préliminaire de la CAN 2013. "Seuls les éléments qui montrent une envie énorme de porter le maillot de l’équipe nationale seront sélectionnés. Concernant Brahimi et Ghoulam, ce sont des joueurs importants. Maintenant s’il y a possibilité pour qu’ils puissent jouer pour les deux sélections, il n’y a pas de problème ! Non, sérieusement, s’ils se sentent algériens et veulent porter le maillot national, il n’y a aucun problème, mais je ne supplierai personne de jouer pour l’Algérie."

Toujours sur RFI, Carl Medjani s'est exprimé au sujet des binationaux. "En 2010, j’ai profité du règlement de la FIFA qui permet aux jeunes iternationaux français de rejoindre leur pays d’origine. J’ai donc pris la décision de jouer avec l’Algérie et aujourd’hui j’en suis très fier. Mais cette polémique sur les binationaux était bizarre. Cela n’a rien à voir avec les centres de formation. Les centres servent à former des joueurs pour leur équipe et non pas pour la France. Et comme l’ont souligné certaines personnalités du football, les meilleurs éléments joueront pour la France. Pour le reste, ils rejoignent leur pays d’adoption soit par choix du cœur, soit par défaut. Il ne faut pas faire de langue de bois. La décision est propre à chacun et il faut la respecter."

Vice-président de la Fédération calédonienne de football, Jacques Zimako ne digère pas l'éviction du nouveau directeur technique Christophe Coursimault. Zigzag dézingue dans la dernière édition des Nouvelles Calédoniennes.

"Le président de la Fédération ne me répond pas. Il est mal entouré, les personnes qui sont autour de lui ne veulent pas de moi et de certaines personnes compétentes. Ils sont en train de mettre le football en l’air.  Je suis déçu de l’attitude de certaines personnes en qui je pensais avoir confiance. Si je me casse la gueule, je ne serai pas le seul à tomber. Si on ne m’écoute pas, je vais faire en sorte que ça bouge à la Fédération. Ça me désole d’en arriver là mais à un moment donné, il faut faire bouger les choses. J’ai déjà prouvé que je travaillais pour le football, ici en Calédonie. Quand on me traite de bras cassé, quand on me dit que j’ai un QI de moins 10, j’ai du mal. Je crois que je n’ai rien à faire avec ces gens-là.

Le responsable technique nous a sorti dans son bilan qu’il avait formé des centaines d’initiateurs, mais ça sert à quoi si on en reste là. Il y en a autant que des cocotiers maintenant en Calédonie ! A un moment donné, il ne faut pas oublier que le football appartient aux footballeurs. Quand on n’écoute pas les footballeurs, on va à la pêche.  Ici, sur le Territoire, je suis le premier Mélanésien à avoir joué en équipe de France. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais pas que je ne connais pas le football. On sait très bien qu’une case se fait à la base avec des poteaux solides et là, il n’y en a pas. On fait le toit sans les poteaux."  

Entré en jeu en seconde période, l'ancien attaquant stéphanois Matt Moussilou a contribué au succès (3-1) des Diables Rouges contre les Cranes mercredi  en match aller du premier tour des éliminatoires de la CAN de 2013.

"Ayant procédé par des dribbles et une accélération rageuse, Matt Moussilou frappe, mais son centre-tir est, malencontreusement, dévié par Kalungi, qui marque contre son camp. Le public répond à cette réalisation par une ovation interminable" rapporte le bihebdomadaire congolais La semaine africaine.

Evian-Thonon-Gaillard s'est imposé 2-0  à Geoffroy-Guichard. Après avoir ouvert le score sur une action tout sauf cristalline, le promu haut-savoyard nous a Contrex en fin de match pour remporter son premier succès à l'extérieur de la saison. Les Verts ont bu la tasse mais ils conservent leur quatrième place. On passe l'éponge ?

La vidéo des buts : ASSE 0 - ETG 2

Idriss Ech Chergui a marqué ce soir le premier but de la victoire (2-1) de Martigues à Cherbourg lors de la 26ème journée de National. Se relançant dans la course au maintien, le club provençal met ainsi un terme à une terrible série de 14 matches sans victoire.

Non retenus dans le groupe stéphanois qui s'est incliné 2-0 contre Evian dans le Chaudron, les Loris Néry, Yohan Andreu, Pierrick Cros et autres Yoric Ravet ont accroché le leader hyérois en début de soirée à Perruc lors de la 21ème journée de CFA. Scalpés l'an dernier dans un stade où les Verts joueront dans 8 jours leurs 8ème de finale de Coupe Gambardella, les réservistes stéphanois ont décroché un méritoire match nul et vierge sur un terrain difficile.

A la fin d'une première période équilibrée, les Verts ont eu deux occasions d'ouvrir le score. Après un une-deux avec Kevin Mayi, Yoric Ravet a tout d'abord décoché un tir du gauche des 12 mètres qui est passé à ras du poteau. C'est ensuite Kevin Mayi qui a rrepris trop mollement de la tête un super centre côté gauche de Pierre-Yves Polomat.

Après la pause, les Verts ont été assez nettement dominés mais ils se sont arrachés jusqu'au bout pour ne pas prendre de but. Parfois acculés, les Stéphanois ont eu quelques ballons de contres pas très bien négociés. Auteur d'un bon match match, Loris Néry s'est illustré à la 80ème : après avoir dribblé trois joueurs, le latéral gauche est entré dans la surface avant d'être légèrement déséqulibré. Son tir n'a pas inquiété le portier varois.

La compo : Coulibaly - Andreu, Cros, Chapuis, Néry - Sagna, Garric, Chergui, Polomat - Ravet (Mahaya, 82'), Mayi (Bojang, 70').

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est un très bon match nul obtenu sur le terrain du leader. Comme le terrain était difficile, les deux équipes ont eu tendance à pratiquer du jeu long. Ce n'était pas évident de jouer au milieu du terrain. On a eu quelques situations intéressantes en première période. Hyères a eu l'emprise sur le jeu en deuxième mi-temps. Cette équipe joue la montée et avait besoin de gagner. Ils ont poussé jusqu'au bout mais on a bien défendu pour tenir le résultat. Je suis satisfait de l'esprit, tout le monde s'est investi à fond. C'est intéressant de prendre des points ici, sachant qu'on rejoue dès mercredi soir un match enretard à Mont-de-Marsan."

Avant de défier Evian-Thonon-Gaillard ce soir à Geoffroy-Guichard, l'inoxydable Laurent Batlles s'est confié dans la Pravda. Extraits.

"Je m'éclate ! C'est le cas depuis beaucoup d'années. Cette saison, comme il y a des résultats, c'est très agréable de pouvoir continuer ma passion. Je me régale toujours en exerçant le plus beau métier du monde et en m'amusant avec mes potes. Je suis un privilégié et un joueur avant tout. J'ai également la chance d'être bien géré depuis deux ans par le préparateur physique et mon entraîneur. Le staff ne nous fait pas courir comme des tarés, ça me permet de durer.

Ce n'est pas frustrant de ne plus pouvoir réaliser les mêmes gestes sur un terrain car j'en fais d'autres. Le secret, c'est d'arriver à ne pas se retrouver dans des "chantiers", comme on dit, avec trois ou quatre mecs autour. Micoud et Pauleta m'ont appris ça à Bordeaux. Ils donnaient l'impression de ne jamais se trouver dans les zones de duels et d'être toujours bien placés. Du coup ça leur donnait un temps d'avance sur les autres. J'essaie de les imiter. Dans la vie, tu passes par des phases qui te contraignent à changer. C'est pareil dans le football. Avant, Henry partait beaucoup plus côté gauche et poussait le ballon avec sa vitesse. Lors de son retour à Arsenal, on a vu qu'il était devenu davantage un joueur de surface, qui ne prenait plus que les bons appels. Makélélé l'an passé est resté très influent dans le jeu du PSG car son intelligence lui permettait de prendre le ballon et de le redonner sans faire le geste de trop. L'âge m'a appris à effectuer les bons choix devant le but, dans le placement et les appels, afin d'éviter les courses inutiles. Au point d'être devenu le "Highlandervert" ? Ce n'est pas moi, c'est Banel ! Même face à un  mur, il foncerait dedans et il l'éclaterait !

Une qualification en Coupe d'Europe m'inciterait-elle à rempiler ? Me poser la question me porterait préjudice. Je vais jouer ces treize derniers matches comme s'il s'agissait de mes derniers, ça augmente mon plaisir de penser ça. Et puis ce n'est pas moi qui déciderai de l'effectif de l'an prochain. Je vais écouter ce que me disent les anciens et en profiter au maximum. Et si je ne prolonge pas à Saint-Etienne, j'arrêterai. Après ma descente avec Grenoble, je ne voulais pas m'arrêter sur ce gâchis total. J'ai alors privilégié le côté relationnel avec le coach pour me relancer. Aujourd'hui, je ne vois toujours pas la fin."

Après une trêve hivernale de trois mois, le championnat U15 a repris aujourd'hui par un choc très attendu  : les leaders stéphanois recevaient leurs vilains dauphins. Présent à Michon, le potonaute Yacine a vu un match "très engagé, mal maîtrisé par l'arbitre et haché par de nombreuses fautes de part et d'autre."

Dominateurs lors des vingt premières minutes, les protégés de Philippe Guillemet ont souffert dans le dernier quart d'heure de la première période.  Contre le cours du jeu, les banlieusards ont ouvert le score à la 66ème minute mais Victor Dutreive a égalisé à la 70ème sur un corner dévié de la tête par Hugo Roussey. Ce nul permet aux p'tits Verts de conserver la tête du championnat avec les vilains dans le rétro.

La compo : Daures - Gardon, Nadrani, Pouyet, Djeridi - Mahiddine - Bangoura, Chambost - Saint-Maximin, Roussey, Dutreive (Kotoké, 71').

Annoncé sur le départ avant-hier soir par France Football, Patrice Carteron réagit aujourd'hui dans Le Bien Public.

"Avec nos petits moyens, nous réussissons une très bonne saison. Nous sommes l’équipe qui a le moins de blessés en France et même au niveau européen. J’ai le sentiment que notre image est tellement bonne qu’on veut la détruire. C’est comme dans un film où il y a une machination. Je pense que je pose problème. On pose problème ! Je suis un jeune entraîneur un démonstratif, il y a des résultats et j’ai le sentiment que ça dérange alors qu’en début de saison, on était annoncé comme une équipe ridicule.  J’ai été choqué. On a l’impression d’évoluer dans un milieu de jalousie. Je trouve tout cela dégueulasse. En même temps, je me sens en total décalage avec tout cela. Au sein du club, nous sommes passionnés parce que nous faisons.

J'ai songé à démissionner car je suis quelqu’un de sanguin et d’impulsif. Mais ensuite, j’ai aussi réfléchi à la situation. Des joueurs sont venus me voir chez moi jeudi soir. Cela m’a beaucoup touché. Le président a dit qu’il était content de la collaboration avec Stéphane Renaud et le staff.  Stéphane, je le connais depuis vingt ans. Je suis le parrain de sa fille. Professionnellement, il vient une fois tous les quinze jours à Dijon. Et à part, les joueurs, le staff et le président, il ne voit personne. Il vient faire son travail. C’est quelqu’un de très discret. Stéphane, je le connais depuis vingt ans. Je suis le parrain de sa fille. Professionnellement, il vient une fois tous les quinze jours à Dijon. Et à part, les joueurs, le staff et le président, il ne voit personne. Il vient faire son travail. C’est quelqu’un de très discret. je l’appelle régulièrement à la mi-temps lorsqu’il y a un problème physique dans le groupe. A ajaccio, c’était le cas avec la blessure de Cédric Varrault. La thérapeutie, c’est son domaine. En revanche, le foot, ce n’est pas son truc et il n’intervient pas dedans."

Banel Nicolita est à la une du site officiel du Steaua aujourd'hui. Malgré son plâtre à la cheville gauche, le milieu de terrain stéphanois est en effet retourné en Roumanie pour rendre visite ce matin à ses anciens coéquipiers à Mogosoaia, centre d'entraînement situé dans la banlieue de Bucarest. "Nous voulons gagner le championnat cette saison" a déclaré le numéro 25 des Verts, qui s'exprimait bien sûr en supporter des Roș-Albaștrii (Rouge et Bleu).

Evian-Thonon-Gaillard a marqué lors de chacun de ses 9 derniers déplacements mais le promu savoyard a pris l'eau en encaissant dans le même temps 18 buts. 16ème équipe loin de ses bases,  la formation de Pablo Correa n'a pas remporté le moindre succès à l'extérieur depuis le début du championnat. Les Verts devront quand même se méfier de leurs visiteurs du soir, notamment de Kevin Berigaud. Malgré son faible temps de jeu (173 minutes), il a mis ses 3 tirs cadrés au fond des filets !

Bourreau des Verts ce maudit soir 3 octobre 2004, Sydney Govou se fait tacler par Jean-Pierre Mocky avant de retrouver le Chaudron. "Pour ce match, je vois une victoire des Verts 2 buts à 1" pronostique sur So Foot  le réalisateur du film "A mort l'arbitre ! ". Saint Etienne fait une excellente année 2012. Avec un groupe qui progresse de jour en jour. Et surtout, je ne supporte pas Govou. Il est au football ce que Berléand est au cinéma. Un bon second rôle."

Le modèle allemand inspire Christophe Galtier dans la dernière édition de France Football.

"J'ai construit l'effectif pour jouer en 4-4-2. C'est ce qui me semble le plus rationnel sur le terrain. C'est là qu'il y a le plus de relations entre les lignes, un meilleur équilibre. Même si aujourd'hui, on dit que c'est la bataille du milieu qui est la plus importante. On a vu fleurir le 4-2-3-1, mais beaucoup d'équipes, comme nous, reviennent au 4-4-2. J'aime ce système. C'est celui de l'Allemagne, de son équipe nationale et de son championnat dont les matches de milieu de tableau sont beaucoup plus relevés et intéressants que ceux d'Angleterre ou d'Espagne, dont on ne vend que les super affiches. Mais l'idéal, dans ce système, c'est d'avoir la complémentarité entre les deux attaquants. C'est ce qu'il y a de plus dur à trouver. Et il faut des moteurs sur les côtés !" 

Selon la dernière édition du Progrès, une lettre de licenciement a été envoyée jeudi à Boubacar Sanogo. "Ce n’est pas vraiment une décision unilatérale, en tout cas pas une épreuve de force mais sans doute plutôt le fruit d’une discussion" suppute le quotidien. On apprend ainsi que Bouba a disparu depuis un mois et a déjà rendu tout son équipement. "Cela permettra d’économiser non pas l’ensemble de son salaire jusqu’en juin (150 000 euros par mois) mais au moins une partie et les charges." Sylvain Monsoreau doit rencontrer ses dirigeants mercredi. "Dans son cas, c’est 75 000 euros par mois que le club n’aurait pas à verser, étant entendu qu’il a déjà perçu une prime annuelle en septembre évidemment acquise."

Les précédents épisodes :

Loft story (1)
Loft story (2)

Loft story (3)

Idriss Saadi n'a pas brillé ce soir à Châteauroux pour sa deuxième titularisation sous le maillot du Stade de Reims. Très discret en première période, il a raté une immanquable balle de break à la 56ème minute : après avoir fait le plus dur en dribblant le goal berrichon, l'attaquant prêté par l'ASSE a mis le ballon à côté en glissant. Un loupé lourd de conséquences, les hommes de Didier Tholot ayant arraché le point du nul avec Akin Orinel et Romain Reynaud mais sans Yohan Hautcoeur (blessé).

Alors qu'il enfilait les buts comme les perles à Sainté en U15, U17, U19 et en CFA , Saadi n'a toujours pas trouvé le chemin des filets avec les pros malgré un temps de jeu de 748 minutes (548 à l'ASSE, 200 à Reims). Allez Idriss, faut la glisser au fond la prochaine fois !

Après avoir présenté ses gardiens et ses défenseurs, Galette nous parle de ses milieux et de ses attaquants dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football". Extraits.

Jérémy Clément
"Le métronome. Les gens le découvrent mais je ne suis pas surpris. Avec le départ de Blaise qui était programmé, c'était ma priorité. Il possède un très gros moteur, c'est un énorme travailleur. Il n'a pas les mêmes qualités que Blaise, qui m'impressionnait par son explosivité, ses jaillissements. Jérémy, lui, il gratte ! C'est toujours propre, il perd rarement le ballon une fois qu'il l'a récupéré. Il a trouvé une famille, il est bien car c'est un affectif. Il prend du plaisir à venir tous les matins. Au début, il a été un peu surpris par nos entraînements, nos horaires, mais tout ça, c'est gommé."

Josuha Guilavogui
"Un pur produit du centre, maintenant avec les pros depuis deux ans. Il a eu la capacité d'effacer N'Daw ou Gelson en s'appuyant sur des qualités physiques. Il a de l'impact, de la taille, c'est un bon footballeur. Je ne devrais pas le dire, mais il y a du Vieira en lui. Cette année il est toutefois confronté à une rude concurrence. Ça va le faire progresser. Il est intelligent, il observe ses points faibles, ce qui lui manque, et il va s'appliquer à les corriger. Donc il va progresser."

Fabien Lemoine
"Lui, le match démarre, tu tournes la clé. Tu te souviens de nos jouets ? Moi j'ai connu le début de l'électronique, mais toi, il y avait une clé qu'il fallait tourner, non ? L'arbitre siffle et voilà. Il est comme Jérémy. Gros travailleur, il gratte, mais c'est aussi un vrai footballeur, qui a une bonne passe vers l'avant. Il doit marquer des buts pour franchir un palier. Il doit être plus dangereux. Il est super apprécié de ses partenaires. C'est un coéquipier discret mais qui s'est parfaitement fondu dans le groupe. Il a une personnalité affirmée. Lui aussi est un compétiteur, ce qui fait la différence avec des garçons qui ne l'étaient pas et qui ne sont plus là aujourd'hui."

Laurent Batlles
"C'est toujours deux yaourts en fin de repas ! Et il est dur en affaires ! A plus de trente-six ans, il ne manque jamais une séance. Il est robuste, très dur au mal. Il vient de se faire une fracture du scaphoïde à Toulouse. D'autres se seraient arrêtés, lui n'a rien senti… Je fais en sorte de le faire jouer très proche de l'attaquant, là où il peut utiliser son intelligence. Cela permet d'exploiter sa qualité de passe et sa présence devant le but. Quand il entre, il se passe quelque chose. C'est un repère dans l'équipe, les joueurs le cherchent. C'est un leader technique parce qu'il donne de bons ballons, mais aussi parce qu'il s'entraîne tout le temps ! Il aime ça."

Alejandro Alonso
"C'est à cause de sa blessure au genou (ligaments croisés) dès notre deuxième match amical qu'on est allé chercher Banel Nicolita. C'est un feu follet, capable de jouer dans différents registres. Il est teigneux, intelligent dans l'organisation. Mais ce n'est pas un buteur. Pas du tout !"

Banel Nicolita
"Le pittbull. Une très, très grosse activité et spécifique dans le 4-4-2, dont c'était aussi la spécialité au Steaua. Il a été fait dans ce moule et on l'a pris pour ça. Il a une grosse qualité du pied droit, mais il a encore beaucoup trop de déchet. C'est un sportif de haut niveau avec une grande force morale. Et finalement, son intégration a été rapide. Les gens attendent d'une recrue qu'elle joue tout de suite. On a patienté ensemble. C'est un malin, vif et alerte, qui est apprécié du vestiaire. Il faut le canaliser. Albert Rust l'avait repéré il y a cinq mois, on l'a observé et on a travaillé sur tous ses matches de Coupe d'Europe et en sélection de Roumanie."

Bakary Sako
"Baky, c'est un rayon de soleil. Le rayon du vestiaire. Un leader, aussi. Il a tous les jours le sourire. Cela fait trois ans qu'il est là. Il progresse saison après saison, même s'il n'a pas été en réussite au début de celle-ci. Comme le surnomme Thierry Cotte, c'est un véritable dragster ! Quand il se met en route, il a une puissance hors norme : 86 kilos ! Il aime son métier, il aime le jeu et il va progresser encore car il a une grosse marge."

Pierre-Emerick Aubameyang
"Putain, lui aussi c'est athlète ! Endurant et rapide. On a pas mal d'avions en fait ! Il est très intelligent. Ce qui lui a permis de canaliser son énergie dans les déplacements. Quand je l'utilisais sur un côté en 4-4-2, il intégrait qu'il y avait d'autres déplacements par rapport à ce que demande une position axiale. Il est donc intelligent, en progrès dans le petit jeu. Il aime son métier et quand tu aimes ton métier, forcément, tu progresses. Sa spécificité, ce sont ses courses. Il va plus vite que… tu te souviens de Thierno Youm à Laval ? Et il a le jeu adapté à sa vitesse. C'est un bolide. Le plus rapide de notre équipe. Ses sprints de quarante mètres tuent l'adversaire et il a dû provoquer bien des blessures dans le camp adverse, à vouloir le suivre !"

Max-Alain Gradel
"Max a un parcours atypique : il a été recruté dans la rue à Paris, il est parti seul en Angleterre, où il a connu des galères. On l'a fait observer alors que d'autres étaient sur les rangs. A l'inverse d'un Aubameyang ou d'un Sako, il est dans l'explosivité dans le dribble. C'est un accélérateur balle au pied et je recherchais ce profil là pour avoir une équipe asymétrique, qui n'ait pas le même profil à droite et à gauche. Il avait marqué 18 buts avec Leeds. Pur droitier, il avait inscrit la majorité du gauche. Il a encore beaucoup de progrès à faire sur le plan tactique, c'est là qu'on voit qu'il n'a pas fait de formation. Mais il s'y plie. C'est un bon partenaire, qui tient sur ses jambes."

Lynel Kitambala
"C'est un bon garçon, respectueux, travailleur. Ce n'est pas facile en ce moment pour lui. Il a beaucoup de qualités pour réussir en 4-4-2, comme je le souhaite. Chez nous, il manque de confiance, il ne faut pas qu'il lâche. A force de travailler, il va révéler son potentiel. Quand il est entré, il a été trois fois passeur décisif. Il a été très utile dans l'équipe quand il a fallu qu'il joue seul en pointe dans une équipe très affaiblie. Il va vite, possède une bonne frappe et peut jouer dos au but. Il lui faut un peu plus de temps que les autres."

Florent Sinama-Pongolle
"Le beau joueur ! Avec des qualités techniques qui en font un point d'appui important dans l'organisation. Il est doté d'un très bon jeu de tête, il est malin, mais il ne faut pas qu'il oublie qu'il doit être un buteur. Il fait jouer alors qu'il devrait de temps en temps être tueur. C'est un baroudeur qui a beaucoup de métier et sait se faire apprécier de ses collègues. On sent et on voit qu'il a fréquenté pas mal de championnats de haut niveau."

Les Verts, et plus particulièrement Christophe Galtier, sont à l'honneur ce matin sur Ligue1.com, la vitrine internationale de la LFP sur le web.

Sur la Une du site de la Ligue (qu'on adule), Matthew Spiro, rédacteur indépendant fait l'éloge du coach des Verts avec un savoir dont les journaleux habituels de presse sportive française pourraient s'inspirer. Morceaux choisis.

"Homme simple, franc et humble, Galtier a restauré des valeurs importantes pour un club connu pour son fabuleux état d'esprit et ses supporters loyaux et passionnés. (...) Personne n'allait contester les idées de Galtier. Le quadragénaire (45 ans) est un dur à cuire connu pour hurler ses ordres à son coéquipier Eric Cantona lors de la victoire française à l'Euro -21 de 1988, et pour sa mémorable altercation avec Marcelo Gallardo dans le tunnel du Stade Vélodrome à la mi-temps d'un match entre Marseille et Monaco. Bien que les caméras TV aient raté la scène, Galtier, alors entraineur assistant de l'OM, avait été si effrayant que Gallardo reconnut avoir eu peur pour sa vie.

Aubameyang n'avait pas vraiment épaté la galerie lors de son prêt initial à Saint-Etienne la saison dernière, n'inscrivant que deux buts, mais l'international gabonais avait promis de récompenser Galtier pour sa confiance s'il signait un bail longue durée. Aubameyang, 22 ans, est en train d e tenir parole. Il a déjà inscrit 10 buts en championnat dont un récent hattrick contre Lorient. Aubameyang avait juste besoin de se sentir désiré. Galtier a pris le jeune joueur sous son aile et en a vite fait l'une des meilleures affaires françaises de l'intersaison."

Beaucoup d'eau même. Selon le site officiel d'Evian Thonon Gaillard, il y aura plus de 500 supporters du FC Bifidus et Eau minérale à Geoffroy Guichard ce samedi.

Les Verts font aujourd'hui la une de France Football, qui a demandé à Galette de présenter ses joueurs. Extraits.

Stéphane Ruffier
"Sur un plan technique c'est un gros travailleur, compétiteur, ambitieux. J'ai envie de dire que derrière l'apparence de cet homme fort et costaud il y a une personnalité, non pas timide mais… sensible. C'est un hypersensible. Et loyal. Il gagne à être connu. Je l'ai senti durant les entretiens ou plutôt les échanges que j'ai pu avoir individuellement. Tu sens sa personnalité. Sur le plan du joueur lui-même, on ne s'est pas trompés. Il a une énorme qualité de puissance, et si c'est inné, il la travaille tous les jours. Il a une envergure atypique, c'est une bombe."

Jérémie Janot
"C'est un numéro un qui ne joue. Il l'a résumé comme ça. A juste titre. Il est barré par l'un des trois meilleurs gardiens français. Mais il rend Ruffier meilleur puisqu'il ne lâche rien du tout ! A toutes les séances, il est à fond !"

Albin Ebondo
"Il a des qualités athlétiques indéniables, c'est un monstre, capable de répéter les sprints. Il faut dire qu'il se prépare comme un athlète car il est influencé dans ce sens par sa femme qui est une perchiste de haut niveau. De ce fait, dans sa préparation, il s'isole. C'est une particularité chez lui. Du coup il a une force de travail exceptionnelle. C'est le plus gros travailleur du groupe. Toujours prêt à s'en rajouter ! Il est rarement fatigué. Mais il a appris que le travail devait être contrôlé et maîtrisé. On est arrivé à créer cela. Heureusement car il n'est jamais rassasié."

Faouzi Ghoulam
"Faouzi, il cherche à progresser tout le temps. Il est très à l'écoute. Il a du caractère. C'est un pur produit stéphanois. Il est robuste, il ne se pète jamais. Mais il fait aussi partie de ces jeunes qui ont la notion du respect. Il est déterminé. Pur gaucher ! Il a les qualités athlétiques du défenseur moderne. C'est un gros moteur qui peut répéter les efforts. Il a encore beaucoup de progrès à faire, mais il a comblé ses lacunes techniques défensives, cette technique n'était pas son fort. Il commence à s'en imprégner. On va dire qu'il était plus Trémoulinas que Lizarazu."

Sylvain Marchal
"Sylvain, ce n'est pas le plus doué. Mais c'est la tête et les jambes. Il optimise à 100% les qualités qu'il a parce que c'est quelqu'un d'intelligent. Il est pugnace, opiniâtre. Si on le compare aux autres, on ne peut pas dire que ce soit le meilleur, mais il bonifie la personne d'à côté. Comme un Planus à Bordeaux. C'est lui qui joue le plus. Sylvain, c'est ça, il fait partie des leaders. Il est un homme de vestiaire. C'est notre deuxième capitaine."

Jean-Pascal Mignot
"JP, c'est le leader technique de l'équipe. Il a une bonne lecture du jeu, une très bonne relance de son pied gauche. Il est bon dans les duels – Marchal aussi – il a de bonnes stats dans ce domaine. Ce qu'on doit retenir cette année, c'est qu'un joueur de 30 ou 31 ans, quand il bouge pour la première fois, ça reste quand même une première fois. Donc, il a connu des problèmes d'intégration, de changement de vie. Conséquences : les blessures, la nervosité… Ce fut pareil pour Clément et Lemoine. Mais c'est un compétiteur. Son changement de vie l'a gêné dans la première partie du championnat mais il a trouvé sa carburation."

Kurt Zouma
"Kurt, c'est la force naturelle, associée à l'intelligence pour son jeune âge. Et tu peux associer à ces deux qualités une autre notion, celle du respect. Celui du métier, des aînés et du maillot, des institutions, du club. Je le comparerais à quelqu'un de ma génération, Basile Boli, dans l'aspect défensif. En y ajoutant de la qualité technique. C'est un vrai défenseur qui me fait penser, plus récemment, à Mamadou Sakho, qui, comme lui, a commencé jeune et en est là où il est aujourd'hui à Paris. Le groupe le protège. Il y est apprécié parce qu'il est humble."

Loïc Perrin
"Le moteur d'une F1 dans une carrosserie de Golf. Il s'est pété les croisés. Un super footballeur, au très gros moteur, très endurant, avec des qualités de vitesse. Il est polyvalent avec un grand "P". Certains le sont, mais sans être bons à tous les postes. Lui, si. Il nous manque."

Jonathan Brison
"Il nous apporte sa polyvalence sur le côté gauche, en haut et en bas. Il a signé le 30 janvier, c'est le dernier arrivé. Il a été capitaine de son équipe. Un mec intelligent, robuste, bon équipier."