Pour en finir avec l'alternance

21/03 09:58

Si le bilan des Verts à Montpellier en Ligue 1 est globalement très présentable (4 victoires pour 2 nuls et 6 défaites en 12 déplacements), la courbe récente des résultats dessine une forme d'alternance entre victoire et défaite inquiétante si on se souvient que pour notre dernier passage à la Mosson, Rivière s'était offert un doublé pour une victoire précieuse (2-1) qui nous ramenait à l'époque à la 5ème place.

Nos précédents déplacements s'étaient soldés par une défaite (1-2, but de Bergessio en 2009), une victoire en 1999 (1-0 sur une merveille de but d'Alex) et une défaite en 1996 (1-0).

Après ce si triste derby, il serait de bon ton d'interrompre cette série !

Dans le dur Alex

21/03 06:42

Alex Dias est à l'honneur aujourd'hui sur le site brésilien Terra. A bientôt 40 ans (il les fêtera le 26 mai prochain), l'ancien attaquant stéphanois explique pourquoi il s'est engagé il y a trois mois avec  Aparecidense. "Je m'étais arrêté en 2010, mais j'ai rechaussé les crampons car le maire est un ami et voulait bâtir une équipe. J'ai dit "banco". Je ne suis pas toujours titulaire mais je suis là pour aider et encadrer les garçons. On a une bonne équipe, on va essayer de se qualifier pour les phases finales." Pour atteindre ce objectif, la panthère devra retrouver ses griffes. Dans le dur, Alex n'a pas claqué le moindre pion en huit matches. Son équipe est 6ème (sur 10 équipes) du Goiano.

Banel, oh la vache !

20/03 20:06

Sainté, son soleil, ses délicieux chocolats Weiss... Avant d'en profiter, Banel Nicolita a connu une enfance très pauvre. Dans un court reportage vidéo diffusé aujourd'hui par Gazeta Sporturilor, l'international roumain explique qu'il a passé beaucoup de temps à tater le cul des vaches dans les pâturages. "Je n'ai pas honte de ce que j'ai fait. J'étais un enfant amer, très amer" révèle le milieu de terrain stéphanois avant de nous narrer une anecdote. "A neuf ans, je  me souviens que mon entraîneur m'avait dit de revenir avec deux photos d'identité. Je suis allé voir ma pauvre mère, mon père, ils n'avaient pas d'argent. Le lendemain, quand l'entraîneur m'a demandé si j'avais apporté les photos, je lui ai dit que j'allais voir ce que je pouvais faire. Je l'ai redit le troisième jour, jusqu'à ce que l'entraîneur se rende compte de ma situation et me donne de l'argent."

Jouan enjoué

20/03 18:35

Afin de défier l'OM ce soir à d'Ornano en quart de finale de Coupe de France, le milieu de terrain de Quevilly Matthias Jouan a évoqué dans Ouest-France sa très courte expérience de la Ligue 1 : 13 petites minutes lors d'une cuisante défaite de Caen à GG. "Ça reste un très grand souvenir, assure-t-il. Jouer à Saint-Étienne, c'est un sacré stade et il y avait une ambiance de fou."

Les mules du Pape

20/03 18:08

France Télévision nous apprend que Pape Diakhaté (Grenade) a été opéré aujourd'hui dans la banlieue d'une entorse grave à la cheville droite survenue lors de la CAN. Saison terminée pour l'ancien défenseur central stéphanois, contraint de porter des mules et d'oublier ses crampons.

Nanard tacle Aulas

20/03 14:24

Invité hier soir sur le plateau de la Pravda, Nanard soupçonne Aulas d'être le plus grand menteur de France. Il reprend ainsi une formule utilisée naguère par Pape Diouf.

Le derby vu par papy

20/03 13:03

Dans la dernière édition de France Football, Laurent Batlles encense Christophe Galtier avant de revenir sur le dernier derby.

 

"Pourquoi Saint-Etienne marche mieux que les années précédentes ? C'est d'abord, et surtout, le fait du coach qui a fait SON recrutement et qui tient son groupe de belle façon en essayant de lui inculquer beaucoup de valeurs, de cohérence et d'équilibre. Ça vient aussi du fait que, dans notre équipe, s'est créé un collectif bien rôdé. L'entraîneur est à la base du renouveau, c'est son rôle qui veut ça, mais après il faut encore une fois une grande cohérence et des joueurs de qualité. On peut même avoir des joueurs de moindre qualité, mais qui, dans un collectif, sont performants. Quand ça se passe bien entre tout un staff et les joueurs, tout le reste suit. Le coach est arrivé à prendre des joueurs qui l'écoutent, mais lui aussi il les écoute énormément. Il arrive à bien parler. Pour un entraîneur, il faut être bon dans tous les aspects, notamment mental. Il a su, aussi, rendre ses entraînements attrayants.

(...)

Je pense qu'aujourd'hui on est plus ou moins à notre place. Si le club veut progresser, il faudra prendre deux ou trois joueurs pour nous faire passer un palier l'été prochain. Mais des limites, il ne faut pas s'en donner, vu qu'on est encore bien placés ! On sait qu'on a des manques sur certains points. Passer à un autre niveau viendra match après match. Mêmes les défaites, certaines en tout cas, font grandir. Contre Lyon, on a peut-être manqué d'expérience. Mais ça paraît logique. Par rapport à Lyon, il nous manque des grands matches tous les ans. Lyon en dispute une quinzaine chaque année, alors que nous on est dans le rythme du chmapionnat. La dynamique européenne, c'est vraiment différent. Eux, dos au mur, ils arrivent à se transcender. Samedi, on a vu que les Lyonnais savaient bien gérer avec leur expérience, sans paniquer. Alors que nous, à la fin de la rencontre, on ne savait plus si on devait attaquer ou pas... Et on a pris un but exceptionnel. C'est tout ça qui fait la différence."

Un Saint Bernard dans la bible

20/03 12:38

Dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football", Bernard Caïazzo débat de l'avenir du foot français avec Vincent Labrune (OM) et Jean-François Fortin (Caen). Voici un petit récap des propos de Nanard.

 

"Les présidents sont des entrepreneurs, locaux ou nationaux, appelés par les collectivités locales pour sauver un club en difficulté. Parfois ils sont en recherche d'image, mais bien souvent ce sont des passionnés de football avant tout. Président de football, c'est fabuleux quand tu gagnes tous les matches. On n'imagine pas ce qu'est le week-end d'un président quand son équipe a perdu, qu'elle joue le maintien. Les angoisses, les nuits sans dormir... La victoire est amplifiée, mais la défaite aussi. Dans une entreprise, quand tout va bien, ou inversement, avant que la tendance ne s'inverse, ça prend du temps. En football, non. Et sur le plan psychologique, c'est difficile. Regardez le drame lensois : un accident industriel dont le club a de grosses difficultés à s'en remettre.  On pense tous à ça. La roche tarpéienne est proche du Capitole...

 

Un club français peut-il gagner la Ligue des Champions ? Ce serait embêtant de répondre non. Mais l'avoir remportée, c'est l'OM en 1993 ! Et depuis 2006, tant au niveau des équipes nationales que des clubs, le foot français n'a pas eu le moindre finaliste. Il faut remonter à avant 1976 pour trouver une situation semblable. Cette période de disette est inquiétante. Mais la France est aussi le deuxième pays exportateur de joueurs de Ligue des champions...

 

Faut-il plafonner les salaires ? Le football français a fait un gros effort de gestion, il n'y a plus de clubs dépensiers. La moitié des joueurs pros gagnent 25.000 €, le salaire moyen est de 45.000 € en L1. Taxer les les salaires au-dessus de 1 million d'euros annuels, ça profiterait à qui ? Ça tire vers le bas. Saint-Etienne aurait plus de chances d'être champion avec un tel système. Mais pour l'intérêt du foot français, c'est un non-sens total ! Si chacun est braqué sur son intérêt et ses avantages acquis, on ne pourra pas faire avancer notre football. si, au contraire, les uns et les autres réfléchissent dans l'intérêt général en ayant comme critère la compétitivité de notre football, on peut avancer.

 

Les nouvelles enceintes sauveront-elles le football français ? Ce qui est bien, c'est que l'on ne va pas faire comme en 1998 où on a tout concentré sur un seul stade. Pour Saint-Etienne, passer de 33.000 à 42.000 places va nous apporter des ressources supplémentaires. Si, demain, la France va en finale de l'Euro, ça va favoriser le remplissage des stades. Il est évident que les succès vont drainer un public comme en 1998.

 

Le PSG vat-il écraser le championnat ? Lyon a bien été sept fois champion. A l'époque, il avait un budget deux fois supérieur au deuxième. On ne peut pas, sous prétexte que vous êtes étranger ou français, avoir deux raisonnements différents. Mais gagner sept fois de suite le titre tout en étant les plus riches, ce n'est quand même pas facile. Je ne suis pas sûr que le PSG y arrivera parce qu'il y a l'incertitude du sport. Evidemment, ce serait mieux s'il y avait deux ou trois clubs aussi riches que le PSG."

Même amputé le Chaudron bout encore

20/03 09:02

Avec 26 210 spectateurs, Geoffroy Guichard a connu samedi sa plus belle affluence de la saison devant les 25 136 de la réception du PSG.

La moyenne depuis le début de saison monte à 21 366, la 4ème de France derrière celles du PSG, de Marseille et de Lyon, et devant Toulouse et Rennes.

Il reste cinq matchs à GG contre Nice, Brest, Dijon, Marseille et Bordeaux pour consolider notre place et nous rapprocher un peu de la moyenne de la saison dernière (25 096).

Aulas le guignol

20/03 08:36

Montrant des traces d'impact sur la carrosserie, le président des vilains a prétendu samedi soir que le car des banlieusards avait été caillassé par des supporters stéphanois. Le Parisien nous apprend aujourd'hui que le chauffeur dudit car a été entendu par la police. Ce dernier, sur procès-verbal, a dit que les impacts étaient anciens.

 

Dans la Pravda, le directeur départemental de la sécurité de la Loire remet également Aulas en place. "Le bus lyonnais n’a pas été endommagé. Il n’y a aucun enfoncement de carrosserie, ni vitre brisée. Le seul problème relevé, ce sont deux petites rayures, une de trois, l’autre de cinq centimètres, sur le film du bus, à hauteur d’une vitre. Je me réserve le droit de déposer plainte en diffamation contre M. Aulas. Plutôt que de mettre en cause les services de police, il ferait mieux de s’occuper de ceux de ses supporters qui sont des hooligans. Six passent en correctionnelle, mercredi, à la suite de dégradations sur une trentaine de véhicules et des bâtiments, avec des inscriptions et tags néonazis."

Le coup de la panne offensive

20/03 08:00

L'ASSE n'a tiré que quatre fois au but lors du derby. C'est le plus faible nombre de tentatives des Verts cette saison en L1 comme le rappelle l'agence d'informations sportives Opta.

Clément manquera Nice

20/03 07:49

Comme le rappelle papy ozzy dans son magistral tableau des cartons, Jérémy Clément ratera la réception de Nice pour avoir mangé contre les vilains sa troisième biscotte en huit matches. Sylvain Marchal, Jean-Pascal Mignot et Laurent Batlles devront se tenir à pascal carreau lors des deux prochains matches s'ils souhaitent jouer contre Fouss, Medjani et Ilan lors de la 31ème journée.

 


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Quelques petites explications:
- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en rouge, les joueurs insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Idriss la glisse enfin au fond !

19/03 21:34

Ayant remplacé Fauré (blessé) à l'heure de jeu en match décalé de la 28ème journée de L2, Idriss Saadi a marqué ce soir d'un joli coup de tête en pleine lucarne l'unique but de la victoire du Stade de Reims au Mans à la 85ème. Le jeune attaquant stéphanois aura attendu 790 minutes (dont 548 avec l'ASSE) pour claquer son premier pion en pro. Il permet à son équipe de grimper sur la deuxième place du podium, derrière Bastia mais devant le Clermont Foot d'un Jessy Moulin à nouveau cantonné au banc.

Un Sauget qui fâche

19/03 19:00

Avant de défier les vilains le week-end prochain avec les Lionceaux, l'ancien latéral stéphanois David Sauget s'est confié aujourd'hui sur So Foot. Extraits.

 

"J’apprécie beaucoup la famille Nicollin. J’aimerais bien par rapport à ce qu’ils représentent dans le football français qu’ils gagnent à la fin. Ca serait plus beau de voir Montpellier par rapport à l’investissement qu’ils font. Paris peut se payer qui ils veulent donc bon… Ils sont dans une autre catégorie. Par rapport au mérite, je préférerais Montpellier. (...) Un but m'a particulièrement plu ce week-end, celui de Bafé Gomis. Un peu vexé de ne pas débuter ce match à Geoffroy Guichard contre son ancien club, il rentre et il fait la différence. Surtout qu’il marque un beau but, le plus beau de la journée."

Il a les yeux verts Belhanda

19/03 18:31

Blessé à la cuisse lors d'un match amical remporté contre Germain Sanou, l'international marocain Younès Belhanda a raté les trois derniers matches de L1. Mais le joueur montpelliérain a annoncé aujourd'hui sur son compte facebook qu'il devrait être opérationnel contre l'ASSE samedi à la Mosson. "Reprise de l'entraînement... ça devrait être bon pour samedi face à St. Étienne inchallah."

 

Le très talentueux milieu de terrain du MHSC avait été approché par Sainté il y a neuf ans, comme il l'a révélé dans France Football en décembre dernier. "C’est vrai que les Verts me tentaient, mais ma mère m’a fait changer d’avis. Elle ne voulait pas que je m’éloigne trop, je n’avais que treize ans. Trois heures et demie de route, mes parents ne pouvaient pas faire ce chemin tout le temps et j’avais besoin d’eux près de moi. Il y a des coups durs quand on est jeune."

Europe, the final countdown (10)

19/03 08:48

A dix journées de la fin du championnat, et malgré ce énième derby perdu, les Verts peuvent encore rêver d'Europe. Mais selon les savants calculs du chercheur Fabien Torre, Sainté n'a plus que 11, 30% de chance finir sur le podium et 28,40% de chance de terminer dans les quatre premiers. Les Verts ont néanmoins près d'une chance sur deux (49,45%) de finir à une cinquième place qui pourrait s'avérer qualificative en Europa League.

Herbin envie la cervelle des canuts

19/03 08:30

Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin déplore le manque d'intelligence de l'ASSE lors du derby. Extraits.

 

"D’abord, il y a quelque chose qui m’a irrité. C’est ce public qui conspue Gomis. Il a répondu à sa façon et c’est la deuxième fois que ça se produit. C’est tout de même ridicule et ça m’exaspère (...) On n’a pas réellement de fond de jeu. Et le déchet technique est important. Il y a trop de bavures dans ce domaine. Il y a un travail de technique individuelle à faire. Je vais prendre l’exemple de Gomis. Il était brut de forge au départ. Mais c’est un gars qui a une cervelle et s’est mis à bosser. Et là, sans être Maradona, il a amélioré sa qualité technique. Il a grandi. Il y a pas mal de jeunes dans l’équipe et l’enjeu les a peut-être tétanisés, rendus nerveux. Chez nous, j’ai l’impression qu’on joue parfois sans cervelle. Plutôt à l’instinct. Ça peut-être tout feu tout flamme, mais souvent de petits détails font que rien n’aboutit. Le jeu que l’on produit est d’une certaine manière trop décousu. (...) On est en train de plafonner."

Juju, le requin avant le poisson

19/03 06:31

Avant de faire son retour dans le Chaudron le 1er avril, Julien Sablé s'est confié au site Sharkfoot. Extraits.

 

"J’ai eu deux saisons très prolifiques à Saint-Etienne, avec Elie Baup. Mais j’ai été formé dans un rôle juste devant la défense. J’ai explosé les compteurs à un moment mais ce n’était pas mon rôle. J’ai eu mon moment de gloire à Saint-Etienne, tout près de l’équipe de France. Je ne regrette pas du tout mon départ de Sainté. Quand je me remets dans le contexte de l’époque, j’étais arrivé, avec le club, à saturation. Avec le centre de formation, je suis passé par 12 saisons très pures et formidables, ça me marquera à vie. Saint-Etienne est imprégné en moi. La dernière saison a été très difficile, je pense qu’il fallait que je parte d’un point de vue personnel, pour ma vie d’homme. En tant que joueur, je pouvais rester, mais en tant qu’homme, je devais faire ça pour grandir.

 

Voir Sainté en haut de l'affiche, bien sûr ça fait plaisir ! Je suis surtout très fier de revoir les vraies valeurs, avec un groupe qui a l’air de bien vivre ensemble. Les joueur sont humbles et qui ont du caractère, pas des joueurs tape à l’œil comme Payet. C’est des joueurs qui restent à Saint-Etienne comme Marchal, Mignot, Clément, Lemoine… Je me retrouve en eux et c’est ce qui me rend fier de leur parcours car ce sont des joueurs de grande valeur humaine. Ils ont aussi des joueurs de grand talent, comme Aubameyang, et je retrouve un peu les grandes équipes que j’ai pu connaitre quand j’y étais. 

 

L'affaire Payet ne m'a pas plu mais je n’ai pas toujours été exemplaire à certains moments. Je ne jetterai jamais la pierre à un joueur, j’en veux plus à l’entourage des joueurs qu’au footballeur lui-même. Quand on sort du centre de formation, on est très naïf et des gens font tout pour nous manipuler. Il y a beaucoup d’argent en jeu. Il avait envie d’autre chose, je peux comprendre ça car j’ai eu moi aussi des propos pas toujours très corrects. J’ai eu envie parfois donc avec l’expérience, je peux le comprendre.

 

Si je devais retenir une association au milieu de terrain dans ma carrière, ce serait laquelle ? Il y a deux milieux à trois qui me viennent à l’esprit. Le premier, c’est celui que j’ai eu avec Frédéric Antonetti où je jouais avec David Hellebuyck et Fabrice Jau lors de la remontée de Ligue 2 en Ligue 1. Puis l’année d’après avec David Hellebuyck et Didier Zokora, on avait trouvé une affinité énorme. Ces deux compositions ont été un grand plaisir pour moi. On était très complémentaire, on se complétait sur nos points faibles, c’était tellement énorme de jouer comme ça. Si je devais retenir un joueur dans macarrière ? Pascal Feindouno ! J’en ai connu comme des joueurs très forts comme Alex, Aloisio, Kader Ferhaoui, Loïc Rémy, Eric Carrière… Mais Pascal Feindouno c’est un artiste ! Si j’ai marqué autant de buts, c’est surtout grâce à lui, c’était un distilleur de passes décisives extraordinaires !

 

Si un grand investisseur étranger voulait racheter les Verts, je serais content, mais ces personnes devront garder les gens qui respectent les valeurs du club. De toute façon à Saint-Etienne, je sais très bien que les supporters, la mairie ou au club ne laisseront jamais des personnes qui n’ont pas des valeurs vertes prendre le club et en faire ce qu’ils veulent. La pression populaire se soulèverait. Je prendrai ça d’un bon côté pour l’aspect financier, mais pas touche aux valeurs stéphanoises ! De toute façon, les valeurs se transmettent toujours de génération en génération chez les Verts. Cette passion verte m’a impressionné et m’impressionne encore. Quand je vois des jeunes enfants être dingue du club… Ce club est formidable pour ça, c’est un peuple qui ne mourra jamais.

 

Rejouer pour Saint-Etienne avant la fin de carrière, je ne l'envisage pas. Non, la seule possibilité serait de voir le club en difficulté sportive après une mésaventure. Je serais venu donner un coup de main presque gratuitement. Mais pas de cette façon aujourd’hui, je pense que ça amènerait plus de problème que de solution. Revenir après ma carrière, oui j’aimerais ! Je passe mes diplômes d’entraîneur donc oui ça me plairait. D’ici là, j’ai encore beaucoup de temps à passer sur le terrain j’espère en allant jusqu’au bout et prendre du plaisir."

Pajot pas jouasse à l'Etrat

18/03 20:29

Titulaire dans l'entrejeu rennais, Vincent Pajot (22 ans) aurait pu être stéphanois comme il l'explique dans un entretien paru ce jour dans Le Télégramme : "Je ne suis arrivé à Rennes qu'à 17 ans. Avant, je jouais à Saint-Leu-la-Forêt (Val d'Oise) en 16 ans Nationaux, où je me suis révélé. C'est ma seule année au haut niveau. Les années précédentes, j'avais enchaîné les matchs en Excellence ou PH. Comme je ne cherchais pas forcément à être pro, j'ai choisi au feeling. Je suis allé visiter le centre de Saint-Etienne, mais ça ne m'a pas plu. Rennes a beaucoup insisté sur les études. C'était important pour moi, alors que j'avais un parcours scolaire en dents de scie en région parisienne."

U15 : Sainté s'est fait Saint-Priest

18/03 19:07

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre foruum : opposés à une équipe solide et bien en place, les U15 de l'ASSE se sont longtemps fait prier avant de se faire Saint-Priest cet après-midi à Michon. Sous les yeux de Jean-Philippe Primard et Mickaël Dumas (entraîneur des U13), le prometteur Allan Sant-Maximin a fêté dignement ses 14 ans en inscrivant l'unique but du match sur un coup franc excentré côté droit exécuté dans la dernière minute du temps additionnel.

 

Ce court, laborieux mais précieux succès permet aux protégés de Philippe Guillemet de conforter leur statut de leader avant le derby contre l'Olympique de Saint-Etienne programmé le samedi 25 mars à 15h00 au stade Roger Rocher.

 

La compo de l'ASSE : Maisonnial - Pouyet, Barthélémy, Nadrani, Djeridi - Mahiddine, Chambost, Bangoura (Chatain, 60'), Di Piazza (Saint-Maximin, 38') - Dutreive, Roussey (Bangoura, 67').

Auxerre, du vert pour sortir du rouge !

18/03 18:13
Lolo Fournier n'a pas résisté à la nouvelle défaite d'Auxerre hier à domicile contre Evian (0-2). Il a été lourdé ce matin par Bourgoin, qui a choisi un ex-Vert pour le remplacer et tenter de sauver l'AJA : Jean-Guy Wallemme.
Mission très compliquée pour celui qui a déja connu la descente avec Sainté et Lens : Auxerre, dernier de la L1 compte 5pts de retard sur le 17ème, Caen.

T'as raté Téléfoot ? (3)

18/03 18:05

Voilà, si t'as raté l'interview de 8 minutes que Stéphane Ruffier a accordé à Téléfoot, vois-la sur WAT TV. Voilà, les joueurs parlent entre eux de la Ligue des champions et Steph vise l'Euro. Voilà.

FSP, respect !

18/03 10:05

Comme de nombreux supporters stéphanois, Florent Sinama-Pongolle a du mal à digérer le derby d'hier soir. "Certains n'ont-ils pas bien saisi l'importance d'un derby ? Demandez aux joueurs concernés. Mais c'est l'impression que j'ai eu en vivant une bonne partie du match sur le banc. Il y a des choses que je ne comprends pas, des trucs qui m'échappent. Ce mot, derby, signifie quelque chose et là, dès l'entame du match... On est passé à côté de quelque chose d'extraordinaire. On ne s'est pas fait respecter." (Eurosport)

Postigooooooooal !

18/03 09:03

Helder Postiga a marqué hier contre Osasuna son 6ème pion de la saison. Malgré ce but, Saragosse a été tenu en échec et reste lanterne rouge de la Liga.

Bafé rejoint Aubame

18/03 00:06

Bafé Gomis a claqué ce soir son 20ème pion de la saison, le 11ème en championnat. Le vilain attaquant rejoint Aubame, Kevin Gameiro et Eden Hazard à la troisième place du classement des buteurs de L1 derrière Olivier Giroud (17 pions) et Nene (13 réalisations).

Et Aleksic consola Bojang

17/03 23:48

L'équipe réserve de l'ASSE a fait match nul 1-1 cet après-midi sur le terrain de Marseille Consolat (privé de Lamine Sakho, hors de forme et absent de la feuille de match).

 

Amorphes lors de la première demie-heure de jeu et souvent battus dans les duels, les Verts ont quand même eu deux belles occasions d'ouvrir le score. Profitant d'un joli débordement côté droit de Kevin Mayi ponctué dun centre en retrait, Danijel Aleksic a obligé le portier provençal à sortir une parade miraculeuse. Suite à une nouvelle percussion de l'international U19 côté gauche, l'attaquant serbe a eu ensuite la malchance de trouveau le poteau. Marseille Consolat a ouvert le score à la 26ème minute sur un second ballon consécutif à un duel aérien perdu.

 

Auteurs d'une seconde période bien plus convaincante que la première, les Verts ont longtemps buté sur la défense phocéenne. Sur un nouveau déboulé de Kevin Mayi côté gauche,  Ebrima Bojang seul à un mètre du but a raté l'immanquable. L'attaquant gambien s'est repris à la 87ème minute en déviant de la tête un ballon pour Danijel Alexsic, auteur d'une belle volée du pied droit synonyme d'égalisation. 

 

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Aguilar, Cros, Chapuis, Polomat - Sagna, Garric (Elmoudane, 85'), Chergui (Sebaihi, 61'), Mahaya (Bojang, 61')- Mayi, Aleksic

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Cest un match nul logique. Même si on a eu des occases, on a fait une mauvaise première mi-temps. On n'y était pas dans l'envie, on a perdu trop de duels. J'ai un petit peu houspillé les garçons à la mi-temps, il fallait faire beaucoup mieux. On a su réagir après la pause, on a fait une bonne seconde mi-temps avec davantage d'engagement. On a été sérieux défensivement mais dans le jeu ça a été dur."

Et de 15 pour les U17 !

17/03 18:12

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les U17 de l'ASSE ont facilement remporté leur 15ème succès consécutif en écrasant Pontarlier 5-0 cet après-midi à Michon.

 

Sur une passe d'Ez Zahouany, Adrien Valente s'est bien arraché pour ouvrir le score à la 18ème minute d'un tir en pivot. Francisco Goncalves a inscrit le but du break sur péno à la 40ème d'un contrepied parfait. Sous les yeux de son père, Joris Desgats a claqué le troisième pion à la 73ème minute d'une merveille de frappe des 28 mètres sous la barre. Sur un centre d'un excellent Nathan Dekoké, Kevin Lebon a marqué de la tête le quatrième but à la 85ème avant de réaliser le doublé deux minutes plus tard d'une frappe croisée du gauche sur une passe d'Alexandre Assaf.

 

Les Verts tenteront de poursuivre leur incroyable série de victoires le 1er avril contre les vilains.

 

La compo : Guendouz - Dekoké, Cabaton, Belkorchia, Boumali - Vandamme, Ez Zahouany (Assaf, 60'), Goncalves (Desgats, 68'), Bamba - Saint-Louis, Valente (Lebon, 74').

 

La réaction de Gilles Rodriguez (co-entraîneur avec Lionel Vaillant) : "La victoire, c'est une belle chose parce qu'avec Lionel on veut accrocher le bon wagon pour faire les phases finales. On n'a plus de joker et Lyon arrive à l'horizon. On est un peu déçu du contenu. Il y avait des conditions un peu difficiles aujourd'hui mais ça fait partie du jeu, il faut l'accepter. On n'a pas été assez régulier dans le jeu. On reste un peu sur notre faim. On doit améliorer le collectif, améliorer les passes pour se faire plaisir. La réception de Lyon est un super challenge, on espère que tout le groupe sera mobilisé. Ce sera un bon test pour se comparer à un autre grand centre de formation. On verra si on est capable de faire la différence."

La vilaine série des vilains

17/03 09:57

Selon une statisique de l'agence d'informations sportives Opta relayée par Eurosport,  les  vilains ont encaissé au moins un but lors de leurs dix dernières sorties en Ligue 1. C'est la plus longue série en cours du championnat. Les banlieusards n'ont pas réussi à marquer lors de leurs trois derniers matches à l'extérieur, toutes compétitions confondues.

Un Ange passe dans le Parisien

17/03 09:44

Prudent mais confiant avant le derby, Dominique Rocheteau estime aujourd'hui dans Le Parisien que l'Europe n'est pas un objectif pour l'ASSE.

 

"Contre Lyon, Saint-Etienne n'est certainement pas favori ! N'oublions pas le début de saison. Lyon figurait parmi les candidats au titre. Les médias nous voyaient dans la seconde moitié de tableau après les départs de Payet, Matuidi et Rivière. Il importe de ne pas se mettre une pression énorme. On doit être beaucoup plus libérés que les Lyonnais et se faire plaisir. On va faire le match que tout le monde attend. J'en suis sûr. On ne passera pas à côté du rendez-vous.

 

Depuis deux ans, en qualité de dirigeant, j'ai vécu trois derbys. A mon sens, il y a vait une plus grande motivation du côté lyonnais. Je ne dis pas qu'on n'était pas déterminés. Mais on les sentait surmotivés, hyper excités. Lyon a, dit-on, plus la culture du derby. A nous de rétablir la situation. Un derby, c'est toujours un match particulier, et on ne va pas partir la fleur au fusil. Il faut continuer avec le même état d'esprit, la même confiance, le même jeu. Si on veut se mettre au niveau de Lyon, il convient de réaliser un grand match.

 

Le club n'est pas prêt pour jouer la Ligue des champions. Il faut avoir une progression régulière, ne pas brûler les étapes. Franchement, ce ne serait pas une bonne chose. On est dans une période de reconstruction. Passer de la 10ème place à la 3ème place et jouer cette épreuve, ce ne serait pas bon. Ce serait trop rapide. On veut installer le club dans le top 5 dans les prochaines années. On estime qu'on a les atouts nécessaires. Jusqu'ici, la régularité nous a fait défaut. Il ne s'agit pas de faire une super saison et de redescendre. La Ligue Europa ? Pourquoi pas, même si ce n'est pas dans les objectifs du club."

Pour Bafé, c'est chaud et c'est beau !

17/03 09:11

Dans la Pravda du jour, Bafé Gomis contrepète comme un belge au moment de livrer ses impressions sur le derby.

 

"Ayant joué dans les deux clubs, je sais ce que veut dire le mot derby. Et puis je suis d'une région, le sud de la France, où c'était vraiment chaud de venir jouer. Toulon-OM, c'était comme Sainté-Lyon, mais en plus malsain. Il faut de la personnalité et du caractère, et ça me va. Dès le début de la semaine, on le sent. A l'entraînement, entre nous, il y a beaucoup d'intensité parce que tout le monde aime jouer ce genre de match. C'est chaud et c'est beau. Le championnat a besoin de ce derby, c'est aussi important qu'un OM-PSG. Sur le terrain, il y a plus d'agressivité, mais on ne peut pas se tacler à la gorge ! On le prépare comme un match de Ligue des champions. Etr dans l'entame, ça y ressemble.

 

Saint-Etienne, ça a été l'école de la vie. J'ai rencontré des gens formidables, j'ai appris à me construire. Quand je suis arrivé, mon papa était malade et c'est la fille du président Romeyer qui l'a soigné. Quand je vais là-bas, il se passe quelque chose. Lyon, j'aimerais bien y vivre à la fin de ma carrière. Même quand je jouais à Saint-Etienne, je l'y promenais. J'aime bien les Lyonnais pour leur goût de la mode, les belles tables... Je m'identifie à cette ville, et j'ai découvert un club qui m'a permis de vivre des joies énormes."

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