L'équipe de France U17 a remporté 3-0 ce mercredi à Clairefontaine la première manche de sa double confrontation avec la Finlande. Entré en jeu à une demi-heure de la fin, l'attaquant des U19 stéphanois Tidiane Vibert a délivré une passé décisive. La seconde manche est programmée dans la même enceinte après-demain dès 11h00.

Avant de faire son retour à L'Etrat dans 3 jours pour fêter les 100 ans du club local qu'il a entraîné de janvier 1971 à mai 1977  avec succès (2 accessions, 3 Coupes de la Loire), Jean-Michel Larqué s'est confié au Progrès. Extraits

"Le club venait de perdre son entraîneur Manuel Fernandez, tragiquement décédé [latéral gauche à l'ASSE de 1947 à 1955 et ex-entraîneur des vilains la saison 1961-1962, ce fils de mineur espagnol réfugié en France s'est tué sur la route au retour d'un match joué par L'Etrat, dont il était entraîneur-joueur, ndp2]. On m’a demandé si je pouvais dépanner. Le dépannage a duré 7 ans ! J’entraînais l’équipe 2 fois par semaine le soir et quand le calendrier le permettait, je coachais le dimanche. Mais comme l'ASSE jouait souvent le samedi soir, j’étais présent sur le banc de touche 80 % du temps. 

J’ai toujours pensé qu’une bonne équipe, c’était d’abord de bons joueurs et que l’entraîneur était seulement une plus value. Et comme j’avais des garçons impliqués et très bons footballeurs, c’était facile. Outre l’envie de progresser un petit peu, le plaisir de jouer et de s’entraîner était prépondérant à mon sens. Aujourd’hui, il me semble qu’on a parfois perdu l’essentiel dans le monde amateur, à savoir le goût de l’amusement.  Je serai bien sûr heureux de retrouver mes anciens joueurs samedi, surtout qu’on s’est un peu perdus de vue quand je suis parti". 

Yvan Neyou a enfin fait ses débuts avec Getafe le week-end dernier.

Arrivé au club de la banlieue madrilène cet été en provenance de Leganes, Neyou a dû, comme d’autres recrues du club, attendre que Getafe allège sa masse salariale pour voir son transfert officialisé. Il a donc raté les 3 premières journées de Liga.

Sur le banc au coup d’envoi face à Oviedo, il est rentré à la 85è minute et a donc un peu participé à la 3è victoire (2-0) de son club, actuellement 4^ème de la Liga, à 3pts du Real et 1pt du Barça chez qui il se déplacera dimanche soir (21h) !

Alors que l'opulente ASSE de KSV a pu se permettre de refuser plusieurs offres très élevées pour Lucas Stassin, l'EAG a dû se résoudre à lâcher il y a une semaine son meilleur buteur de la saison dernière. Ayant un budget 3 fois moins important que celui des Verts, le président guingampais Fred Le Grand, attendu dans 10 jours le Chaudron,  met en exergue les difficultés financières de son club dans un entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits. 

"Il faut dire la vérité. Avant la vente de Jacques Siwe, transféré au Rubin Kazan pour 1,6 M€ plus des bonus et un pourcentage à la revente, j’étais inquiet pour les finances du club. Mais, au final, on est à peu près arrivé à l’assiette que l’on s’était fixée. Ça reflète la situation délicate du football français. Si nous avions eu des droits TV normaux, aux alentours de 4 et 5 M€, on serait bien. Or, nous n’en avons budgété qu’1 M€. 

Le club d’En Avant est très bien structuré, avec des équipements au niveau des formations les plus performantes, mais les charges fixes pour les entretenir pèsent lourd dans le budget. À mon arrivée, je pensais pouvoir finir de rembourser l’emprunt pour la construction du Pro Park en 2026, à une époque où les droits TV étaient plus importants et constants. Dans le contexte actuel, ça prendra plus de temps.

Depuis 5 ans que je suis président d’En Avant Guingamp, c’est le mercato le plus difficile que j’ai vécu, aussi bien en termes d’arrivées que de départs. Concernant Abuashvili, il n’y a pas de regret à avoir. Il y a des notions financières qui entrent en ligne de compte. On était en concurrence avec Metz, on ne pouvait donc pas rivaliser. Bentayeb a préféré s’engager à Troyes plutôt qu’à Guingamp car ’Estac a tout bonnement plus de moyens que nous...

Néanmoins, je suis plutôt satisfait de l’effectif. Je pense que l’on a de vrais arguments pour jouer un rôle dans le championnat. Après notre défaite 4-0 contre le Red Star au Roudourou, j’avoue que j’étais assez préoccupé. Mais j'ai aimé la réaction des joueurs, on reste sur 2 victoires à Bastia et contre Montpellier. Notre objectif de la saison ? Quand on a titillé le top 5, on veut inévitablement y retourner."

Malgré l'entrée en jeu d'Ayman Aiki à l'entame du dernier quart d'heure, Bastia a perdu 1-0 à Boulogne hier en match en retard de la 1ère journée. Entraîneur de la nouvelle lanterne rouge, Benoît Tavenost exprime sa colère dans la dernière édition de Corse-Matin. 

"C'est une faute lourde et Je suis très, très énervé. L'an dernier après 5 journées et avec 85% de cet effectif, on avait 11 points, autant que le leader stéphanois actuellement. Maintenant on est dernier de L2 avec 2 points. J'ai honte. On a perdu par trop de suffisance. Nous au Sporting on ne peut pas être suffisant. S'il faut partir à 14 ou à 13 à Montpellier samedi, on partira à 14 ou à 13 ! J'ai 2 points en 5 matches. Le Sporting c'est mon club, si je dois m'en aller, je m'en irai !".

Grâce à une passe décisive de son gardien, l'ancien milieu de terrain stéphanois Jordan Veretout (32 ans) a réduit le score pour Al-Arabi samedi dernier sur le terrain du leader Al-Shamal lors de la 4e journée du championnat qatari.

⚽ Jordan Veretout scores in the 73rd minute to reduce the deficit for Al Arabi, making it 3-2 against Al Shamal! pic.twitter.com/m6DR6LF1qJ

— Alkass English (@alkassenglish) September 13, 2025

Après 5 journées, Josuha Duffus est de loin le joueur de L2 qui fait le plus de tirs par match (5,96/90 minutes) devant le Troyen Kouadou Assoumou (3,77) et Zuriko Davitashvili (3,74). Deux autres attaquants de l'ASSE sont dans le top 10 : Augustine Boakye, 5e (3,59) et Irvin Cardona, 7e (2,97).

Présidé par Jean-Louis Desjoyaux, le club de L'Etrat-La Tour fêtera ses 100 ans ce samedi après-midi au stade des Ollières. Comme le rapporte Le Progrès, un match opposera à 17h00 une sélection d'anciens Stratiens à une équipe composée en grande partie d'anciens Verts dont Gilles Peycelon, Christophe Robert Patrick Guillou, Pascal Feindouno. 

De nombreux anciens Verts de 1976 assisteront à cet évènement (Jean-Michel Larqué, Christian Lopez, Osvaldo Piazza, Gérard Janvion, Pierre Repellini, Christian Synaeghel, Patrick Revelli, Christian Sarramagna, Jean-Marc Schaer) mais aussi Yves Triantafilos et Bertrand Fayolle. 

Sans surprise, les archi-favoris stéphanois sont en tête de la Ligue 2 après 5 journées. Plus étonnant, ils n'ont qu'un point d'avance sur leurs dauphins audoniens, qui ont non seulement la 2e meilleure attaque du championnat (derrière les Verts) mais aussi la 2e meilleure défense (derrière Troyes).

Ayant dans ses rangs l'inattendu meilleur buteur du championnat (le néo-trentenaire Damien Durand, 4 pions), le Red Star a également le joueur ayant fait le plus d'interceptions : formé à l'ASSE, Dylan Durivaux (24 ans) en a réussi 12, le Nancéien Nehemiah Fernandez (10) et le Boulonnais Siad Gourville (9) complétant le podium.

Pas dégagé, y'a point G. Pas de stress, y'a point S. Pas enrobé, y'a point B. La chaîne de fast food halal ouvre une nouvelle boutique ce mercredi 17 septembre à 14h00 à Sainté 3 rue Dormoy (près de la Place Jean-Jaurès) en présence d'Aïmen Moueffek, Mickaël Nadé, Florian Tardieu et Dylan Saint-Louis comme l'a indiqué ce dernier (sans club depuis le résiliation de son contrat avec Sakariaspor il y a 6 mois) sur son compte instagram. 

Formé à Torcy puis à la Jeanne d'Arc de Drancy (ex-club partenaire de l'ASSE) et postformé à Lorient où il est arrivé en 2017 en tant que 7e gardien (derrière Danijel Petkovic, Paul Delecroix, Anthony Lamonge, Ilan Meslier, Maxime Pattier et Valentin Petton), Teddy Bartouche-Selbonne (28 ans) a été titularisé hier pour la première fois de sa carrière professionnelle en clôture de la 5e journée de L2. 

Promu gardien numéro un de l'EAG suite à la grave blessure au coude d'Adrian Ortola (indisponible au moins 5 mois), le portier guadeloupéen, attendu dans 11 jours dans le Chaudron lors de la 8e journée de Ligue 2, a réussi une clean sheat au Roudourou face à de très moyens Pailladins, défaits sur le plus petit des scores malgré les efforts de Nathanaël Mbuku, titularisé depuis le début de saison par Zoumana Camara.

"Ne mesurant qu'1,78 m, le nouveau n°1 guingampais est le plus petit gardien à jouer en L2 depuis Jérémie Janot, le 24 mai 2013 avec Le Mans face à Lens. Depuis l’historique gardien de l’ASSE [1,76 m officiellement mais 1,73 m en réalité comme il l'a avoué en octobre dernier, ndp2] aucun gardien mesurant moins d’1,80 m n’avait disputé une rencontre de L2" souligne le quotidien Ouest-France.

Le quotidien régional le plus diffusé de France souligne que Jérémie Janot est d’ailleurs un des gardiens qui a marqué l’enfance du nouveau portier titulaire des Costarmoricains car son grand frère est supporter de l’ASSE, dont l'actuel capitaine n'est donc plus le plus petit à son poste en L2. 

1. Diop (Grenoble) : 2m04
2. Jaouen (Reims) : 2m00
3. Samassa (Laval) : 1m98
4. Guivarch (Clermont) : 1m95
5. Braat (Rodez) : 1m94
6. Bernardoni (Amiens), Kocik (Le Mans) : 1m93
8. Raveyre (Pau), Uriev (Boulogne), Lavin (Dunkerque) : 1m90
11. Lemaître (Troyes) : 1m89
12. Basilio (Nancy) : 1m87
13. Poussin (Red Star), Ngapandouetnbu (Montpellier) : 1m86
15. Escales (Annecy) : 1m84
16. Placide (Bastia), Larsonneur (ASSE) : 1m81
18. Bartouche-Selbonne (Guingamp) : 1m78

Buteur et passeur à Laval, Augustine Boakye était dans l'équipe type de Sofascore de la 1ère journée de L2. Ayant égalisé à Clermont, l'offensif joueur ghanéen des Verts figure dans l'équipe type de la 5e journée dévoilée ce matin par le site de statistiques sportives.

Avec une note de 7,52/10, le numéro 20 de l'ASSE est sur le podium des meilleurs joueurs de L2 depuis le début de saison derrière le solide gardien nanciéien Enzo Basilio (7,80) et l'expérimenté capitaine troyen Adrien Monfray (7,58).

Naoufan Mnemoi fait partie des 22 joueurs sélectionnés hier en équipe de France U16 par Johan Radet pour une double confrontation avec la Suisse programmée à Montreux le mercredi 24 septembre (à 18h30) et le vendredi 26 septembre (à 9h30). Pour rappel, ce défenseur central issu du club phocéen d'Air Bel (comme un certain Wesley Fofana) avait déjà joué contre l'équipe de France U17 et contre les U17 du HAC il y a moins d'un mois.

Sur son compte Instagram, Stéphane Stassin a cité hier Léonard de Vinci pour commenter la performance de son fils à Clermont. "Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui s’est fixé un but n’en change pas."

Le quotidien belge La DH Les Sports+ a souligné l'entrée en jeu décisive de notre Diablotin à Montpied. "En bon renard des surfaces, il en a profité pour inscrire le premier but de sa saison qu'il passera, au moins jusqu'en janvier, en Ligue 2. Il a aussi offert l'égalisation à son équipe quelques minutes avant son coup d'éclat."

🔁 Lucas Stassin 🇧🇪

Une entrée qui change TOUT 👊 ! pic.twitter.com/TqLreIrHcX

— Ligue 2 BKT (@Ligue2BKT) September 14, 2025

Après avoir raccroché les crampons en tout début d'année, Idriss Saadi (33 ans) va continuer de s'investir dans le football dans la Loire, comme l'atteste le message qu'il a posté avant-hier sur Instagram.

"C’est avec une immense fierté que je vous annonce l’ouverture de la I.S Académy, une académie de football dédiée au développement, au perfectionnement et l’épanouissement des jeunes talents. Notre mission est claire : transmettre les valeurs du sport et accompagner chaque joueur dans sa progression, qu’il rêve de devenir professionnel ou qu’il souhaite simplement s’épanouir à travers le football.

Au programme : des entraînements adaptés à chaque âge et niveau, un encadrement par des coachs qualifiés passionnés avec l’expérience professionnelle du haut niveau, un environnement sain et motivant pour apprendre et progresser. Rendez-vous le dimanche 21 septembre 10h30 pour une réunion d’informations. L’académie ouvrira officiellement ses portes le 28 Septembre 2025, à Lapra, stade de Saint-Bonnet-les-Oules 42330." 

Deux milieux de terrain formés à l'ASSE et ayant joué dans l'élite sous le maillot vert la saison dernière étaient titulaires le week-end dernier lors de la 4e journée de L1. 

Contraint de céder sa place après avoir ressenti une pointe à la cuisse, Louis Mouton a fait match nul à Metz.  "Il fut l’un des rares Angevins à surnager en première mi-temps, délivrant trois caviars pour Belkhdim (22e) et Peter (45e, 45e + 5)" souligne Le Courrier de L'Ouest. "Ayant ressenti une douleur à la cuisse, il a été remplacé à la 72e minute par Himad Abdelli, auteur de sa première apparition de la saison et du but égalisateur sur penalty."

Incertain pour le déplacement en banlieue qui ouvrira la 5e journée de L1 ce vendredi, le grand frère de Jules s'est confié en zone mixte après son match à Saint-Symphorien. "Quand on affrontait Angers avec Sainté, on sentait que c’était une équipe qui avait du caractère. Maintenant que je suis du bon côté, c’est agréable de sentir que même quand on est malmené, on a toujours cette fierté pour revenir."

Alors qu'il avait été plutôt convaincant lors de son premier match officiel sous son nouveau maillot bleu à Louis II, Mathis Amougou a déçu à la Meinau lors du laborieux succès arraché par Strasbourg contre Le Havre. 

"Hormis son très bon ballon pour Barco à la 32e minute, il a très peu pesé dans la construction du jeu et cédé sa place dès la mi-temps à Samuel Amo-Ameyaw, dont l'entrée en jeu a tout changé. Chacune de ses accélérations à fait mal aux Havrais, contraints de concéder un penalty suite à sa passe croisée pour Martial Godo à la 88e" souligne Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Lors de la première journée du Challenge Espoirs, la réserve s'est lourdement mais logiquement inclinée 3-0 en début d'après-midi chez son homologue montpelliéraine.

Sur un ballon en profondeur, Mehdy Lutin Zidée a raté dès la première minute de jeu une énorme occase d'ouvrir le score car il a trop croisé sa frappe. Les Pailladins ont profité d'un ballon bêtement perdu par les Stéphanois dans l'entrejeu pour ouvrir le score à la 16e d'une frappe en pleine lucarne de Noah Vidal Cartoux (17 ans). Les Héraultais ont faili doubler la mise 10 minutes plus tard mais Noa Delacroix a été sauvé par son poteau droit. Mylan Toty a eu une opportunité d'égaliser mais lui aussi a trop croisé son tir.

Suite à un dégagement raté de Noa Delacroix qui a ensuite accroché un attaquant en tentant de se rattraper, les locaux ont doublé la mise 5 minutes après le retour des vestiaires sur un penalty transformé par Mohamed Zeghadi (19 ans). Les Verts n'ont pas réussi à se procurer des occasions de réduire le score lors de cette seconde période décousue marquée par de nombreux changements, Paul Eymard étant entré en jeu dès le début de la seconde période avant de céder sa place une demi-heure plus tard (comme prévu). 

Plus cohérents dans leur jeu, les Montpelliérains ont tué le match à 2 minutes de son terme suite à un énième ballon mal dégagé par les Verts et exploité par Yves-Brice Moussongo (18 ans) sous le regard satisfait de Bertrand Reuzeau, ex-directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2000 à 2003) et actuel directeur du centre de formation du MHSC (depuis 3 ans).

La compo : Delacroix - Achour, Pedro, Dodote, Hornech - Mouton, Depalle (Lengi, 81'), Mimoun (puis Yvars, 65') - Toty (Lengué, 65'), Cheikh, Lutin Zidee (Eymard, 46', puis Traoré, 81').

Les Verts, qui tenteront de renouer avec le succès ce dimanche à Aimé Jacquet lors de la 4e journée de N3 contre l'AJA, joueront à domicile leur prochain match du Challenge Espoirs le 10 octobre contre l'OGC Nice, qui s'est lui aussi incliné 3-0 mais chez lui ce lundi contre le Paris FC sous les yeux de Julien Sablé, directeur du centre de formation des Aiglons.

La réaction de Sylvain Gibert : "C'est une défaite plutôt logique même si on peut avoir quelques regrets par rapport à notre entame de match qu'on a plutôt maîtrisée avant de concéder l'ouverture du score. Même si on avait effectif très jeune et des temps de jeu imposés pour certains joueurs, il ne faut pas se cacher derrière ça. On doit être capable de faire mieux et d'éviter ces erreurs individuelles qui nous avait déjà coûté cher le week-end lors de notre précédent match perdu 2-0 à Orléans. Il faut vraiment qu'on arrive à gommer ces pertes de balle qui ne nous facilitent pas les matches. On se doit aussi de retrouver de l'efficacité car on vient d'enchaîner deux défaites sans trouver le chemin des filets alors qu'on a quand même des arguments offensifs et des situations."

Quatre mois après avoir arbitré le dernier match des Verts en Ligue 1 (2-3 contre Toulouse), Thomas Léonard (44 ans) fera son retour à Geoffroy-Guichard ce samedi soir pour diriger le choc des relégués Sainté-Reims. Ce sera la 20e fois que ce natif de Metz ayant étudié la physique nucléaire à Thionville sera au sifflet pour un match des Verts.

Si son bilan stéphanois est plutôt favorable (9 victoires, 5 nuls, 5 défaites), c'est lui qui officiait lors de la manita rennaise à GG fatale à Claude Puel et lors de l'humiliante défaite 8-0 des protégés d'Olivier Dall'Oglio à Nice. Un an pile poil après cette débandade, les Verts auront à coeur de décrocher leur 4e succès de la saison lors de la 6e journée de L2.

On aura noté que le Stade de Reims est invaincu avec Thomas Léonard depuis 6 matches dont 5 joués à l'extérieur. Le Lorrain a notamment validé les succès des Champenois à Rennes et à Monaco et la saison passée c'est en sa présence que Reims a fait des matches nul en banlieue et à Strasbourg.

Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, Irvin Cardona revient sur sa récente expérience avec la sélection maltaise. Extraits.

"À la Fédération maltaise de football, il y a une personne qui est chargée de faire des recherches sur des joueurs potentiellement maltais. Elle fait un travail de détective. En fait à Malte, Cardona est un nom très répandu. Ça l’a orienté. Nos premiers échanges datent de 2015. Du côté de mon papa, on a une très grande famille. Il y a aussi des origines espagnoles, italiennes et algériennes. On a une famille multiethnique. 

 Comme je comptais des sélections en équipe de France jeunes, dans un coin de ma tête c’était un rêve de jouer avec les Bleus. J’ai pris beaucoup de temps pour prendre ma décision. Honnêtement, ça fait 2 ou 3 ans que j'y pense. C’était une belle opportunité et une expérience inoubliable. Maintenant que j’ai vécu mes 2 premières sélections, je peux le confirmer. J’ai peut-être même un regret. J’aurais dû dire oui un peu plus tôt !

Je n’étais jamais allé à Malte. Le rassemblement était une première. L’île est top, il fait soleil, ça sent les vacances. C’était l’occasion en famille de sortir l’arbre généalogique. J’ai emmagasiné pas mal d’informations. Je m’y suis intéressé avec mes ancêtres et notamment mon arrière-grand-père Pablo que je n’ai pas connu. C’est grâce à lui que je peux jouer pour la sélection de Malte.

Pour être honnête, ça m’a fait bizarre. Mais ça fait plaisir de représenter cette nation. Par contre, je n’ai pas chanté l’hymne car je ne parle pas maltais. C’est une langue très compliquée, c’est un mélange d’anglais, d’italien et d’arabe. J’avais écouté l’hymne avant mais j’ai envie de l’apprendre. C’est important à mes yeux. Je représente aussi ma famille. Si je m’engage, c’est à fond. 

On est 3 ou 4 à avoir une double nationalité. Notamment Teddy Teuma de Reims. Ça me rassurait un peu car il parle français. Mais en fait, je ne pouvais pas être mieux accueilli. C’était comme si j’étais là depuis longtemps. Je craignais que ma sélection soit mal perçue et qu’elle crée des tensions car je ne suis pas maltais à 100 %. Mais absolument pas, je me suis senti à ma place. J’ai pris un plaisir fou pendant 10 jours avec cette équipe. Et ce n’est pas fini.

Le match nul en Lituanie,  il y avait de l’enjeu ! Dans le contenu, on a montré un superbe visage. Du coup, on repart avec des regrets car on méritait la victoire. Je manquais d'automatismes avec mes nouveaux coéquipiers, ma une prestation individuelle a été mitigée. J’ai pris plaisir à retrouver mon poste de prédilection, ça faisait longtemps que je n’avais pas joué numéro 9. 

Mardi dernier, en amical contre Saint-Marin, j'ai ouvert le score dès la 5e minute de jeu mais je me suis fait expulser quelques minutes avant la pause suite à une échauffourée. J’ai été débile. En plus, c’est le premier rouge de ma carrière ! J’aurais dû contenir mes émotions. C’est une erreur, elle me servira de leçon. Mais compte tenu du rapport, je ne serai pas suspendu. Cela aurait été dommage car le prochain match est à Malte face aux Pays-Bas, leader du groupe, mes parents ont prévu de faire le déplacement.

Ce sera très compliqué de se qualifier pour la Coupe du monde. Il nous reste 3 matches (contre les Pays-Bas le 9 octobre, la Finlande le 14 novembre et la Pologne le 17 novembre). On n’aura rien à perdre. Le but est de jouer le mieux possible pour les embêter. Malte a toujours fini lanterne rouge des éliminatoires de la Coupe du monde. L’objectif premier est donc d’éviter cette dernière place." 

Si les Verts ont battu des records (80% !) de possession (stérile) contre Grenoble, il est possible (souhaitable ?) que le match de samedi contre Reims n’offre pas la même physionomie.

En effet les Rémois, également candidats à la remontée immédiate, présentent des stats qui reflètent leur ambition : ainsi, s’ils n’ont pu que décrocher le nul (1-1) face à Annecy, ils ont dominé le match avec 7 tirs cadrés (contre 3) et 68% de possession. Auparavant ils avaient battu Le Mans (1-0, avec 56% de possession), perdu à Pau (0-2, malgré 62% de possession), battu Guingamp (1-0, avec 56% de possession), et décroché le nul à Amiens (2-2, malgré 63% de possession).

Loin de ses bases le Stade de Reims a donc disputé 3 matchs, avec à chaque fois au moins 62% de possession, pour 2 points récoltés seulement. On peut parier que leur moyenne baissera samedi soir...

Le quotidien auvergnat La Montagne revient sur le logique et renversant succès des Verts à Montpied, obtenu grâce à la passe décisive puis au but de Lucas Stassin, qui vaut à lui tout seul près du double de tout l'effectif clermontois selon Transfermarkt (18 M€ contre 9,90 M€).

"Force est de reconnaître aussi que les 2 clubs ne boxent pas dans la même catégorie cette saison. Avec un budget plus de 3 fois inférieur à celui de son prestigieux voisin, le Clermont Foot n’a pourtant pas à rougir de sa sortie. Il présentait 5 jeunes joueurs au coup d’envoi (Konaté 21 ans, Astic 20 ans, Camblan 22 ans, Saïd 23 ans, Fakili 19 ans). Sans oublier que Donavin (19 ans), Coulibaly (20 ans) et Baallal (21 ans) ont apporté leur écot en cours de match. Une jeunesse capable d’insouciance à l’image du buteur Camblan, auteur d’une première de qualité. Mais une verdeur qui a aussi, et logiquement, le revers de sa médaille.

“Mon principal regret, c’est de ne pas avoir réussi à mieux gérer certains temps de jeu”, faisait contre mauvaise fortune bon cœur Gréogry Proment, l’un des coaches du CF63. Référence, évidemment, aux trop nombreux ballons rendus aux Verts lors du premier quart d’heure de la seconde période. Des carences qui se sont payées cash, avec d’abord l’égalisation de Boakye puis le second but de Stassin. “Ces deux buts sont arrivés trop tôt, c’est dommage mais à force de leur redonner des ballons, on a été punis”, jugeait encore le coach."

Actuel sélectionneur du Mali Espoirs, Fousseni Diawara (45 ans) est revenu sur ses premières semaines à l'ASSE dans un entretien diffusé hier par la chaîne YouTube Yeelen Football.

"Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, je ne me suis posé aucune question en fait. Je me suis dit : « bon, voilà, j'ai signé mon premier contrat professionnel ». Je ne fais aucun complexe et j'essaie de m'imposer. Je quittais pour la première fois le cocon familial, la banlieue. Et j'arrive dans le Forez, dans le département 42. C'est un dépaysement, quoi. Ça n'a rien à voir avec l'Ile de France. Je suis un petit peu livré à moi-même. J'ai mon premier appartement tout seul. J’ai bien évidemment fait en sorte de bien m'adapter au club. Il faut savoir que quand je suis arrivé, ils considéraient que j'étais encore en post-formation. Donc, je devais faire une semaine d'entraînement avec les pros et une semaine avec la réserve.

Donc, première semaine, premier entraînement, j'arrive. Et je m'en souviens de cette première séance, j'arrache tout. On fait une séance de jeu de tête, de jeu Banide. C'est-à-dire qu'il y a jeu court et jeu de tête. C'est du 5 contre 5, les buts rapprochés. Et en face, tu as José Aloiso, Alex. Tu as des pros confirmés comme Jean-Guy Wallemme. Lucien Mettomo, international camerounais. Pape Sarr, international sénégalais. Et un bon pote à moi, Jérémie Janot. Un pote, un coéquipier qui est devenu comme un frère aujourd'hui. Il y a aussi Jérôme Alonzo. On fait une séance de jeu de tête. J'ai tout arraché. Je m'en souviens, les pros m'ont regardé. Ils se sont dit : « Il a faim, il a vraiment faim ».

Il faut savoir, qu'il y avait très peu de jeunes dans le groupe. On avait Julien Sablé et Jérémie Janot qui étaient jeunes. Julien avait mon âge, il avait 20 ans. J'ai fait en sorte de marquer le coup pour mon premier entraînement. Et je pense que ça a marché. Le coach des pros, c’était Robert Nouzaret. La semaine d'après, je vais en réserve. Et là, on fait les tests aussi. C'est la première fois qu'on fait les tests. Je me suis dit « Bon, je vais me faire petit. Je ne vais rien dire de tout. Et je vais faire comme d'habitude ». Je ne connais pas les autres. Je ne connais pas la valeur des autres. Mais je me suis dit : « Naturellement, on est à Saint-Étienne. Peut-être qu'ils sont meilleurs que ceux que j'ai connu au Red Star. »

J’entends parler d'un joueur à l'époque. C'est Manu Dubicki. C’était un milieu de terrain. Un poumon, vraiment. Et tout le monde, c'est bon, lui donne déjà la médaille. A écouter tout le monde, c’'est lui qui va gagner. C’est un test où tu as le prépa physique qui est avec un vélo et on doit le suivre. Jusqu'à abandon, en fait. Il y a un cercle et on doit le suivre. Donc, tout le monde crie « Manu, Manu », tout ça. Donc, moi, dans ma tête, je me suis dit « Ok, c'est bon. C'est lui, en fait, qu'il faut suivre et qu'il faut cibler ». Donc, je pars comme d'habitude. Plus on avance, plus les joueurs s'arrêtent parce que le vélo va plus vite. Et là, je me retrouve à la fin avec Manu. Donc, je me mets juste derrière lui.

Et au fur et à mesure, les gars sont choqués. Ils disent « Attends, il y a un joueur qui est en train de suivre Manu ». Et au début, ils crient tous « Manu, Manu ! ». Après, j'entends des « Fouss, Fouss ! ». « Vas-y, vas-y, Fouss, vas-y, vas-y, vas-y ». Et dans ma tête, je me dis. « Jamais, je ne vais m'arrêter. Je vais courir, je vais courir ». Et j'étais en train de lui souffler derrière le cou. J'étais derrière lui. Manu le sentait. A un moment, je vois qu'il se retourne. Il voit quelqu'un suivre. Ce n'était pas normal pour lui. D'habitude, il est tout seul. On court, on court, on court. Et à un moment, il s'arrête. J’avoue que j'étais cuit. J'étais mort. Mais je me dis « Bon, allez, je vais quand même continuer. Je vais continuer un petit peu encore ».

Et je continue de courir derrière le vélo. Il est en train de pédaler comme ça. Il est à fond, le vélo. Il est à fond. A un moment donné, lui aussi, il se retourne. Il fait « Stop, on s'arrête ». Je m'arrête avec le vélo. Ils étaient choqués. Donc, ça, ça arrive la deuxième semaine après que je signe à Saint-Etienne. Et pour moi, c'était le meilleur moyen de m'intégrer dans un club, en fait. Parce que ça a fait parler. En fait, je me suis fait remarquer par mes qualités d'endurance. Et ça m'a, encore une fois, beaucoup aidé par la suite. Parce que je vais jouer un match avec la réserve. Le premier match que je joue avec Saint-Etienne, cette même semaine-là, je joue le samedi avec la réserve. On gagne, on fait un très bon match. La semaine d'après, je retourne avec les pros.

Pour mon deuxième match avec la réserve, on va en déplacement dans le sud de la France. On mène 1-0. L'équipe adverse égalise. Je vais chercher le ballon dans le but, je remobilise l’équipe. Et presqu’à la dernière minute, je marque le deuxième but. Le but de la victoire. Le coach à l'époque, c'était Patrick Revelli. C’est une légende de Saint-Étienne. Il a fait la finale de la Ligue des champions contre Munich. Il est très connu, c’est vraiment l’une des légendes. Et il est très respecté, surtout, du club. Et le coach, à la fin de ce match-là, où je marque, il va voir le coach des pros. Il lui dit, « écoute, il n'a rien à faire avec moi. » C'est beau, ça. Vraiment, c'était le plus beau compliment que je pouvais avoir.

Cela fait 2 ou 3 semaines que je suis au club. Je fais des débuts tonitruants. À l'entraînement, je suis à fond. En match, je suis à fond. Là, je lui donne le but de la victoire. Je jouais numéro 6, à l'époque. Je savais que chez les pros, ils avaient apprécié déjà mon passage, mes entraînements, mes séances. Rudi Garcia, qui était l’adjoint de Robert Nouzaret, m'encourageait beaucoup. Ça a matché tout de suite, en fait. Vraiment, il a beaucoup compté dans mon passage à Saint-Étienne parce que non seulement il m'encourageait, mais il me donnait des conseils et j'avais le sentiment qu'il voulait me prendre sous son aile en quelque sorte.

Au bout d'un mois, je me retrouve avec les pros alors que je devais faire une saison alternée entraînement avec les pros et avec la réserve. A Sainté, on faisait en sorte de m'intégrer progressivement. Et l'intégration s'est faite un petit peu plus vite que prévu. Donc, ma première saison, au bout d'un mois et demi, j'arrive en août. Et au mois d'octobre, au bout d'un mois et demi, je me retrouve sur le banc avec les pros. Mes premiers matchs en pro à Saint-Étienne, je fais des entrées en jeu au milieu. Et après, on est passé à une défense à 5. Je suis passé en défense centrale."

Titulaire lors du choc face à Qabala, Ibrahima Wadji s'est imposé hier (1-0) lors de la 4ème journée du championnat azerbaïdjanais. S'il n'a pas encore claqué (dans une équipe qui marque peu - 4 buts en 4 matchs), notre éternel buteur du barrage à Metz est désormais 2è au classement.

Plus d'ambiance dans les stades, mais moins de sourires pour Ibrahim Sissoko. Remplaçant vendredi soir au coup d'envoi pour la 5ème fois de suite, le n°9 de Bochum est entré à la 75ème minute à Paderborn 07 mais n'a pu empêcher une 4ème défaite en 5 matchs de championnat de sa nouvelle équipe, désormais 16è (sur 18) de Bundesliga 2.

Les U16 de Kevin De Jesus entamaient hier leur championnat, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas donné satisfaction à leur coach qui, au-delà du résultat sec, retenait la teneur de la prestation. Ils se sont effet en effet inclinés à l'Etrat face au voisin de Roannais Foot 42 sur le score de 2 à 1. 

Les Roannais ont ouvert le score à la 27ème minute, suite à une perte de balle stéphanoise et une attaque rapide ponctuée d'une belle frappe. 
Ils allaient doubler la mise à la 60ème sur un corner rentrant. Les Verts ont réduit le score en toute fin de match, à la 92ème, sur un coup de pied arrêté de Thimoté Demassieux.

La composition : Delgado (U15) - Ahamadi (U15) (Dagbo, 63ème), N.Mnemoi, Demassieux, Dubien - Reynoudt, Thibaudat (Kissoum, 63ème), Gobé - Cuozzi (Sercu, U15, 63ème), Gacem, Seydi. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Cette défaite est logique. Vu notre prestation, nous ne méritions pas mieux. Nous devons garder ce match en tête et ne pas le reproduire. Ce n'était pas un match très agréable car il y a eu trop peu d'occasions et le jeu était plutôt fermé. Il manquait de l'intention de jeu, de l'intention tactique, de l'audace dans le jeu. Ce sont des aspects que nous allons devoir corriger pour avancer. "

Comme chaque année, les Verts de 76 se sont retrouvés ce week-end à Saint-Etienne pour prendre part à un tournoi de golf organisé par Christian Lopez auquel Claude Puel a également participé. Le Progrès rappelle que les anciens Verts seront amenés à se retrouver pour fêter les 50 ans de leur épopée. 

"Si le détail du programme reste encore flou, Dominique Bathenay, le président des Verts de 76, a rencontré vendredi le trio Soucasse-Perrin-Rustem. Une manière bienvenue de renouer les liens avec la direction du club stéphanois, distendus avec les anciens actionnaires. « A l’ASSE de nous proposer des choses, et on verra ce que l’on fait » expose l’ancien milieu de terrain. Un match souvenir à la mémoire de Georges Bereta, au lendemain de la dernière journée de Ligue 2, serait ainsi en gestation. Si l’hommage pouvait se coupler à une remontée dans l’élite des héritiers de 2026, le symbole ne serait que plus fort."

Comptant actuellement 11 points après 5 journées de championnat, les Verts n'avaient pas réussi un aussi bon départ depuis la saison 2013-2014. Cette saison-là, les Stéphanois comptaient même 12 points car ils avaient gagné 4 matches (à Ajaccio, à GG contre Guingamp et Bordeaux, à Valenciennes) entrecoupés d'une défaite à Lille.

Mais les protégés de Christophe Galtier n'avaient pris qu'1 point lors des 3 journées suivantes (nul à la maison contre Bastia, défaites à Marseille à Monaco). Nul doute que les hommes d'Eirik Horneland en glaneront davantage ! Pour rappel, ils vont recevoir Reims (ce samedi soir) avant d'aller à Amiens (dans 8 jours) et d'accueillir Guingamp (le 27 septembre).

D'un penalty égalisateur transformé en force sous la barre à l'heure de jeu, l'ancien avant-centre stéphanois Enzo Crivelli (30 ans) a marqué avant-hier son premier but en Iran pour Sepahan sur le terrain de Sirjan. 

Dans Le Progrès, Patrick Guillou s'amuse de l'intervention de Huss Fahmy au micro de beIN Sports hier soir avant la laborieuse victoire des Verts à Clermont. Extraits.

"Heureusement que coach Horneland est hyper lucide sur le contenu. Le poète norvégien qualifie ce succès laborieux de « pire match de la saison » (...) C’est dur d’être entraîneur à Sainté. Heureusement que l’ASSE a un actionnaire puissant, le plus bel effectif de Ligue 2, un entraîneur que l’Europe nous envie, le plus gros budget, le meilleur public et la plus belle ambiance de France. Sinon, il faudrait se faire du souci.

Pour rassurer le peuple vert, Huss Fahmy sort du bois. Le « VRP du KFC » récite à la perfection son discours corporate : « collectif, travail, ambition et humilité ». C’est fascinant de sortir des mots-clefs à bon escient. J’ai essuyé mes larmes et jeté mon mouchoir trempé devant ce surplus d’émotions et de pensées fugaces. Vivement la présentation du prochain PowerPoint avec synergie, valeurs, projet, process et résilience."

Quatre mois après son dernier match sous le maillot vert (victoire 2-0 à Reims), Yunis Abdelhamid s'est imposé hier sur le même score lors de la 1ère journée de L1 marocaine. Titulaire dans la défense centrale du FAR de Rabat, celui qui fêtera dans 2 semaines ses 38 ans a battu l'Union Sportive Yacoub El Mansour.

Dix jours après avoir réalisé un triplé avec le Gabon contre les Seychelles lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, Denis Bouanga a encore marqué 3 buts la nuit dernière en MLS grâce à 2 passes décisives de Sergi Palencia lors du succès 4-2 du Los Angeles FC sur le terrain des Earthquakes de San José, ex-club américain de Miguel Trauco. L'ancien numéro 20 de l'ASSE a claqué 24 pions en 38 matches officiels joués cette année 2025 sous le maillot black & gold.