Grâce à un pénalty obtenu puis transformé par Jonathan Bamba et sifflé par notre porte-bonheur Benoît Bastien, les Verts se sont imposés à Dijon dans la douleur comme l'an dernier sur le plus petit des scores. Ils peuvent une fois de plus remercier Stéphane Ruffier, auteur de nombreuses parades décisives, mais aussi Kévin Théophile-Catherine, qui l'a suppléé sur la ligne à la 88e. L'ASSE en profite pour monter sur le podium avec deux points d'avance sur les vilains, qui joueront demain au Parc.

Brandao a marqué cet après-midi sur pénalty l'unique but de la victoire de Levadiakos contre Xanthi lors de la 4e journée du championnat grec.

Les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient pour la 2ème journée de championnat leurs homologues de l'Olympique Valence, et ils avaient bien l'intention de confirmer les bonnes dispositions affichées la semaine dernière durant la 2ème mi-temps contre le FC Lyon.

Ils ont effectivement étalé une belle maîtrise dès le début de la rencontre, et cette bonne entame trouvait sa concrétisation à la 13ème minute, lorsque Yassimi Moyo reprenait de la tête un corner frappé du gauche par Marwan Ouroui. On a alors cru que les Verts allaient rapidement plier cette rencontre, mais paradoxalement, ils se sont mis à bafouiller leur football, manquant d'adresse dans les tirs et les centres.

A la mi-temps, Jean-Philippe Primard opérait quelques changements et demandait surtout à ses joueurs d'effectuer un pressing haut. Cela allait gêner les Valentinois, et les Stéphanois se créaient, comme lors du premier acte, de belles situations, mais le défaut de justesse dans la finition les empêchait d'aggraver le score. Pire, ils retombaient dans leurs travers et s'exposaient aux contres adverses. Ils réussissaient malgré tout à préserver cette mince victoire sur le score de 1 à 0, victoire qui aurait due être beaucoup plus ample.

La composition : Moulineau - Yahiaoui, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - M.Moueffek, Morel, Hilaire (Ressicaud 30ème), Moyo - Marwann Ouroui (Hilaire 40ème, Meddar 70ème), Mouad Ouroui (Camara 40ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis à la fois satisfait et déçu. Satisfait par les entames de mi-temps et aussi parce qu'on a su préserver le score. Déçu par les fins de mi-temps, parce qu'on a manqué de justesse dans la finition. A force de ne pas se mettre à l'abri, on s'est exposé à un retour de Valence qui a fourni une belle opposition. Il faudra veiller désormais à être constant dans l'intégralité des rencontres, car, à deux reprises, la semaine dernière contre le FC Lyon, et aujourd'hui, nous avons eu des moments difficiles."

Lofteur en Turquie, l'ancien milieu de terrain stéphanois Landry Nguemo (31 ans) évoque son ennuyeuse situation sur Foot Mercato.

"J’ai repris l’entraînement avec Kayserispor normalement et du jour au lendemain les dirigeants m’ont fait comprendre qu’il fallait que je trouve un autre club et ils m’ont mis à l’écart du groupe professionnel. Il me reste deux ans de contrat. Aujourd’hui, je m’entraîne pour garder la forme physique avec un groupe à l’écart du groupe professionnel. Cette situation dure depuis deux mois.

Les dirigeants m’ont fait savoir qu’il fallait je trouve un nouveau point de chute sans me laisser la chance de jouer. Ils doivent respecter le contrat car il me reste deux ans. On a quelques mois devant nous pour trouver une issue, mais soit je reviens dans le groupe professionnel où sinon j’irai ailleurs. Pour l’instant rien est envisagé car le mercato est fini, on attend janvier pour discuter avec la direction."

Coéquipier de Loïs Diony les trois dernières saisons à Dijon, Julio Tavares lui lance un message dans la dernière édition du Bien Public avant de le retrouver ce soir à Gaston-Gérard.

"Si les gens ont parfois pensé qu’on allait être en concurrence, on était surtout là pour s’aider. Et ça a très bien marché. J’aurais aimé que ça continue. Il va vouloir briller. Pour l’instant, il n’a pas mis de but donc ça lui tient à cœur de marquer le premier. Il espère le faire ici, à Gaston-Gérard, dans son jardin. Gordiño, j’espère que tu ne marqueras pas samedi et que tu attendras la semaine prochaine pour le faire !"

Dans le même quotidien bourguignon, le gardien du DFCO Baptiste Reynet se réjouit de retrouver le nouveau numéro 9 des Verts.

"On est très content de le revoir. C’est un coéquipier que j’adorais, autant humainement que sportivement. Quand il est parti de Dijon, je lui ai souhaité que du bonheur. On sait qu’il a une très bonne qualité de frappe : ça va être compliqué, mais on connaît ses qualités, ses défauts, ça va être à nous de jouer sur ça. On a eu souvent l’occasion de bosser ensemble, on a eu des petits paris entre nous : j’espère qu’il va être aussi maladroit qu’il l’a été l’année dernière."

Nolan Roux, qui reviendra dans le Chaudron le samedi 14 octobre à 20h00 dans le cadre de la 9e journée de L1, se dit soulagé dans la Pravda d'avoir quitté le loft stéphanois, même s'il est actuellement lanterne rouge grenat avec le FC Metz. Extraits.

"Mon choix de rejoindre Metz est venu après ma fin de saison à Saint-Étienne, où j’ai passé deux mois sans jouer. J’ai mal vécu cette situation, il fallait que je rebondisse. C’est marquant quand on demande à un joueur de vider son vestiaire à deux mois de la fin de saison... Cela ne m’était jamais arrivé. Mentalement, on en prend un coup. On avait encore envie d’aider, mais c’est difficile d’être motivé pour aller en CFA 2. Je me souviens d’un match à Cournon qui a été interrompu car les gens balançaient des bouteilles de champagne vides sur le terrain, ç'a failli finir en bagarre, les mecs sont descendus des tribunes (rires)... J’avais besoin de retrouver le plaisir d’être sur un terrain et de ressentir qu’on avait besoin de moi.

Jouer le maintien, ça ne fait pas rêver ? Je n’en suis plus à vouloir rêver. Le foot ne m’a jamais fait rêver. J’ai pris beaucoup de plaisir, j’ai vécu des choses que beaucoup de personnes auraient aimé vivre, la Ligue Europa les jeudis soir à Sainté, les stades blindés. Je ne dis pas que je suis blasé, bien au contraire. Je viens dans un club qui fait confiance à tout le monde : peu importe notre parcours, on ne sera pas jugé là-dessus. Mériter mieux que Metz, ça veut dire quoi ? Retourner dans une équipe où je gagne plus d’argent mais où je me sens moins utile, moins apprécié ? À part Lorient (L 2), avec Mickaël Landreau, qui m’a appelé, je n’ai pas eu d’autres offres non plus.

J’ai été en contacts avec Bordeaux au mois de janvier et, six mois après, je ne l’étais plus. Honnêtement, cela m’est un peu égal. Aujourd’hui, je prends le plaisir où il est. Trouver un club qui dispute la Ligue Europa, c’est sympa, mais si tu ne joues pas les matches, ça ne sert à rien. Par rapport à ce que j’ai vécu la saison dernière, je me suis dit : “Est-ce qu’il ne vaut pas mieux gagner moins d’argent et prendre plus de plaisir, se sentir utile ?” À vingt-neuf ans, on n’a plus envie d’être un pion à qui on dit : “Tu joues ici, là, tu ne joues pas.” À la fin, cela devient pesant. J'ai marqué partout où je suis passé et j’ai fini meilleur buteur dans les clubs où je suis passé. Même si 9 buts en L, ce n’est pas énorme."

Dans la lignée de sa récente interview accordée à Winamax, Elie Baup explique aujourd'hui dans la Pravda pourquoi il a envie de suivre les Verts cette saison.

"Tu peux tourner le problème dans tous les sens, la clé, c'est l'utilisation du ballon. La magie du football est là. Comment tu maintiens cette intensité, cette concentration et cette lucidité. Tout le monde veut jouer comme le Barça. Mais Barcelone est unique, avec la Masia et ses années de formation. Oscar Garcia n'allait pas refaire ce qu'a réussi Christophe Galtier. Il a apporté du changement, y compris au niveau des joueurs. Il faut voir comment ils vont digérer ça pour mieux utiliser le ballon. Pour y arriver, ils doivent se comprendre. Il faut qu'ils sentent où aller, quand jouer en profondeur ou en remise, pour fonctionner ensemble. Cela va demander tout un travail derrière. C'est pour ça qu'on a envie de les suivre."

Frédéric Antonetti donne son avis sur le début de saison des Verts dans la Pravda du jour.

"Après avoir eu des résultats pendant sept ans avec une équipe expérimentée, les Verts sont partis sur la voei du football moderne. Ils allient vitesse et technique. Leurs jeunes sont culottés, ils ont des jambes et ils amènent de la vie. Cela leur permet d'être plus dynamiques et d'aller vers l'avant. Il faut continuer à faire progresser les jeunes. A l'image d'Assane Diousse, leurs qualités sont très au-dessus de la moyenne.

Habib Maïga, latéral gauche la saison passée et qui évolue désormais à sa place, au milieu, doit s'améliorer dans sa relation avec les autres et la transition. Ronaël Pierre-Gabriel, qui dépanne souvent à gauche, doit aussi jouer à son poste, à droite. Quant à Jonathan Bamba, il doit apprendre à mieux finir les actions. De quatrième à huitième, ça va se jouer à rien. Pourquoi ne pas voir les Verts titiller la troisième place ?"

Consultant sur beIN Sport, l'ancien milieu de terrain parisien Daniel Bravo tacle nos latéraux dans la Pravda du jour.

"Je trouve que les latéraux de Saint-Etienne ne sont pas bons. Ils sont jeunes, ils font preuve de beaucoup de naïveté et de maladresse sur les centres. Et ça, c'est un problème. La main de Pierre-Gabriel qui a provoqué le penalty devant Angers est inadmissible. C'est bien d'avoir des jambes. A condition de ne pas rater ses centres. Janko va à deux mille à l'heure mais il centre n'importe comment. Oscar Garcia est un bon professionnel. Il travaille bien et a de bonnes intentions. Mais il doit encore trouver son équipe type et, après, faire souffler un peu ses titulaires. Ce n'est pas bon, quand tu la cherches trop. Quand ce sera le cas, si la mayonnaise prend entre les nouveaux joueurs, Saint-Etienne sera bien."

Dans la Pravda du jour, Nanard prend une nouvelle fois la défense du QSG, qui va accueillir fraîchement le président des vilains dimanche soir en match de clôture de la 6e journée.

"Nasser est un homme qui n'aime pas qu'on mette sur la place publique des critiques sur le PSG et encore moins sur le Qatar. Il n'a pas tort. Néanmoins, au cours des réunions, je vois des rapports courtois de gentilshommes entre Nasser et Aulas. Pour ma part, je suis persuadé que le combat du PSG est celui du football français. Je constate que ses ressources sont de plus en plus stables et qu'elles correspondent de plus en plus à un modèle économique. 90% des clubs sont favorables à un PSG fort. Jean-Michel a la liberté d'expression et le droit de dire ce qu'il pense. on peut lui reconnaître sa franchise, mais je préfère l'expression plus posée de Nasser. Même si je sais que l'on ne change pas les hommes..."

C'est un groupe élargi de 20 joueurs qu'a choisi Oscar Garcia pour le déplacement dans la capitale des Ducs de Bourgogne demain (20h). On note l'absence annoncée de Romain Hamouma et celle de Gabriel Silva qui était encore incertain hier. Alexander Söderlund et Kévin Monnet-Paquet intègrent enfin le groupe pour la première fois de la saison.

Le groupe complet : Ruffier, Moulin, Maisonnial - KTC, Katranis, Lacroix, MBengue, Janko, Perrin, RPG - Dabo, Diousse, Selnaes, Maïga, Hernani - Cabella, KMP, Bamba, Diony, Söderlund.

Roland Romeyer et Georges Bereta ont procédé au tirage au sort du 4e tour de la Coupe de France mercredi soir dans les salons de Geoffroy-Guichard.

"Je suis particulièrement heureux car j'ai du respect et de l'admiration pour les clubs amateurs. Je veux féliciter tous ceux qui s'engagent dans un club, donnent du temps, de l'argent, sacrifient des moments familiaux. J'espère faire un bon tirage pour que les petits mangent les grands" a déclaré Roro.

"Je veux dire un mot car on m'a taillé tout à l'heure. La Coupe de France, je l'ai remportée quatre fois : contre Bordeaux, Nantes, Reims et qui le quatrième, à votre avis ? Avec Marseille, j'ai battu qui ? Lyon, pardi ! C'était facile à trouver quand même" s'est amusé Jojo de Montreynaud.

Le tirage des clubs partenaires de l'ASSE :

Olympique de Valence - Chasselay

Trinité Lyon - Cote Chaude

Rachais - Foot Mont Pilat

Domatc - Saint-Chamond

Cruas - Bron Grand Lyon

La Cote Saint André - FC Lyon

Roche Saint-Genest - Saint-Marcellin

Ver Sau - Saint-Priest

Allex - FC Rhône Vallée

Feurs - L'Etrat La Tour

Cerilly - Loire Nord

Yzeure - Volvic

Firminy - Saint-Pourcinois

Aurec - Andrézieux

Martres de Veyre - Le Puy

Sorti sous les sifflets lors du dernier match de Strasbourg à la Meinau et taillé par Pierre Ménès sur Canal Plus, Idriss Saadi a reçu le soutien de son actuel entraîneur et de son ex-coach en U19 avant de défier le champion monégasque demain sur le Rocher.

"Idriss Saadi ça fait cinq matchs qu’il est avec nous ! Il a pas fait de préparation avec nous et il se fait siffler à sa sortie ! Oh, faut arrêter là. Calmez, calmez, on va mettre tout ça en place, tranquille. Je vous dis pas qu’on est la meilleure équipe au monde. Je vous dis simplement qu’il faut un peu de temps ! On a juste réclamé un peu de temps…" a déclaré Thierry Laurey après la défaite du promu alsacien contre Amiens.

"Idriss n’est pas un tricheur, plus il sera attaqué, plus il va se renfermer dans le travail pour réagir. Chez les jeunes, il avait un carnet où il marquait son nombre de buts après chaque séance et après chaque match, Lors des bilans avec lui, il ne fallait pas que je me goure d’un but ! C’est un perfectionniste" souligne Abdel Bouhazama dans 20 Minutes. "Plus jeune, il était mature mais aussi un peu têtu, donc il fallait souvent échanger avec lui, notamment pour lui donner d’autres axes de travail" ajoute l'actuel directeur du centre de formation du SCO.

Titularisé pour la première fois en championnat par Vincent Hognon vendredi dernier contre Valenciennes (3-0), Jérémy Clément était sorti blessé après un quart d'heure de jeu.

Adducteur droit touché, le joueur est annoncé absent pour au moins un mois. Clément aurait-il emmené dans ses bagages le chat noir qui hantait l'an dernier l'infirmerie verte ?

Les retours de vacances et les débuts réussis d'Oscar Garcia n'auront pas changé la donne évoquée il y a un mois par la Pravda. Selon un article paru hier sur le site du quotidien sportif, le Racing Club de Strasbourg (15 650) totalise plus d'abonnés que Sainté (14 297) cette saison. Comptant 10% d'abonnés de moins que la saison dernière, l'ASSE fait partie des 7 clubs de L1 en régression avec les vilains, Nantes, Bordeaux, Guingamp, Rennes et Caen.

"J'aimerais gagner une coupe. Une... voire deux" a déclaré Rémy Cabella le 4 septembre en conférence de presse. Le nouveau numéro 10 des Verts s'en est déjà offert une dès hier à la Charpinière. Son nouveau coiffeur ? L'ancien latéral droit stéphanois Benoît Pouyet, qui a dû laisser tomber le foot après s'être fait les croisés en novembre 2013 lors d'un match amical contre l'OM. 

"Je me suis suis lancé dans la coiffure pour hommes. Au début, j'ai commencé à faire des coupes au jeune Arnaud Nordin puis à Jonathan Bamba. Ça a pris un peu d'ampleur, ils en ont parlé dans le vestiaire" nous a expliqué l'ancien protégé de Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez. Sur les réseaux sociaux, l'ex-champion de France U17 pose avec son nouveau client, manifestement content du résultat.

Expulsé dimanche dernier contre le SCO, Vincent Pajot a écopé hier soir de deux matches ferme de suspension, comme Enzo Crivelli. Le milieu de terrain stéphanois ne pourra donc pas affronter son ancien club le dimanche 24 septembre à 15h00 dans le Chaudron.

Dans la dernière édition du quotidien Le Bien Public, le gardien dijonnais Baptiste Reynet évoque la réception des Verts programmée demain soir à 20h00.

"C’est toujours intéressant de jouer contre des équipes de ce calibre-là. On sait qu’ils ont changé beaucoup de choses à l’intersaison : le coach, certains joueurs… C’est un nouveau Saint-Étienne qui se présente face à nous. Ça doit accroître notre motivation. Après notre défaite à Caen, on a une revanche à prendre sur nous-mêmes. Il va vraiment falloir tout mettre dans cette rencontre pour prendre des points, parce que mine de rien, même si on est en début de saison, on en a besoin.

Dans ce championnat, personne ne peut faire l’impasse : même en haut du classement, ça se tire la bourre, derrière aussi. Comme on est en début de saison, avec une victoire, tu remontes vite. Et une défaite, tu descends vite… On ne peut pas se permettre ça. On sort d’un résultat négatif : devant notre public, on va avoir à cœur de prendre des points.

C’est un gros match, à domicile, il va y avoir du monde. C’est une belle équipe en face. Il y a tout pour réaliser un gros match, prendre les trois points. On a un calendrier pas évident : on va à Lyon, on reçoit Strasbourg, on reçoit Paris… On sait qu’il faut prendre des points. Mais on a largement les qualités et les capacités pour le faire."

L'homme d'affaires portugais et le président du directoire de l'ASSE commentent l'affaire qui les opposent dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

Adao Carvalho : "Il y a eu une enquête financière qui a duré sept ans. J’ai été condamné en 2014 mais je n’ai pas fait de blanchiment. Cet argent, ils l’ont sur des comptes courants. Où est passé mon compte courant ? Je n’ai jamais touché un centime. Où est cet argent depuis 2014 ? C’est l’ASSE qui joue avec cet argent-là. Romeyer, c’est lui qui joue avec l’argent. Il y a des gens intéressés par mes parts qui me contactent, mais c’est un agent qui s’en occupe. Je travaille, je suis salarié. Je gagne 1 500 euros par mois. J’ai eu ma première paire de chaussure à 9 ans. Je suis un petit malheureux de Salazar. Je suis venu en clandestin et j’ai travaillé toute ma vie 14 heures par jour."

Roland Romeyer : "C’est un dossier qui pollue la vie du club. Il y a une complexité juridique dans la poursuite. C’est la moitié de mon capital social, un quart de l’ASSE qui est le fruit d’agissements délictueux. Ces parts, il faut en faire quelque chose. Il faut que l’on trouve une solution. On n’a pas voulu racheter les parts comme il le dit. Il rêve ! Il veut vendre mes titres pour dix millions d’euros ! On ne peut pas être le receleur, mais on peut être le blanchisseur de son propre délit. Il ne peut pas récupérer le produit de son forfait. La moindre mauvaise image n’est pas bonne pour le club. C’est très important pour l’AS Saint-Étienne et pour tout le monde."

En conférence de presse, Oscar Garcia a donné hier son avis sur les numéros 20 et 9 de l'ASSE.

"Loïs Diony n'a pas encore marqué ? Quand il aura marqué son premier but, ça va changer. Nous parlons beaucoup, nous travaillons parce qu’on a besoin de lui à son meilleur niveau. Hernani n'a joué que dix minutes, contre Amiens ? Il s’entraîne bien, mais il y a beaucoup de joueurs à sa place et il n’est pas arrivé avec le niveau physique dont on a besoin. Mais je suis content de lui. Il peut jouer à tous les postes du milieu."

Avocat d'Adao Carvalho, Me André Buffard (photo) commente les réquisitions prononcées hier par le parquet devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne.

"Elles sont étonnantes dans la mesure où le parquet demande ce qu'il a déjà obtenu, la saisie des parts de mon client, sans lui réclamer de peine de prison ni d'amende. Cela montre bien la gêne du procureur dans cet imbroglio juridique. On se retrouve dans le recel de recel et le blanchiment de blanchiment. C'est étonnant, ahurissant même."

En 2014, Carvalho avait déjà été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, et 200 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Lyon pour abus de biens sociaux et fraude. Le 4 octobre, il saura s'il est placé en détention dans le cadre de l'exécution de cette peine.

Après que l'Apollon Limassol a arraché le nul face aux vilains à la 93e minute (Schadenfreude !), Nice a écrasé Zulte-Waregem 5-1 dans le Plat Pays ce soir en Europa League. Sans pitié pour Francky Dury (pisté par Sainté avant la nomination d'Oscar Garcia), Allan Saint-Maximin en a profité pour marquer le premier but européen de sa carrière d'une frappe croisée du droit à la 69e minute.

Idole de notre fidèle potonaute valie, Calogero met à l'honneur les Verts dans Fondamental, deuxième chanson de l'album Liberté chérie à être dévoilée au public après Je joue de la musique. "On a tous, toutes ces choses qui durent et qui tiennent, un vieux poster de Saint-Etienne." Dans le clip dirigé par Claude Lelouch, on voit en fait non pas un mais deux posters de Saint-Etienne : celui de Michel Platini contre Bordeaux en juin 1981 et celui de Dominique Rocheteau contre le PSV Eindhoven en octobre 1976.

La semaine dernière, le chanteur a glissé quelques mots sur Sainté et les Verts dans Le Progrès.

"Je me souviens d’une belle statue de Jean-Jaurès qui est l’un de mes personnages historiques préférés. Il y a quelques années, j’ai joué en concert à Saint-Étienne et rencontré une famille d’Italiens qui m’a invité à venir manger les pâtes chez eux. Leur appartement ressemblait à celui de mes parents, Italiens aussi. C’était super. Saint-Étienne est une ville ouvrière qui me rappelle mes origines, moi fils d’immigrés italiens. Il y a aussi les Verts. C’est plus la génération de mes deux frères mais j’ai en tête la ferveur, cette France qui était accrochée à cette équipe."

Selon une info de l'AFP relayée par Radio Scoop, le parquet de Saint-Etienne a requis ce jeudi la confiscation des parts que l'entrepreneur Adao Carvalho détient indirectement au capital social de l'ASSE, lors de son procès pour "recel d'abus de biens sociaux et tentative de blanchiment." Alors que le jugement a été mis en délibéré au 9 novembre, son avocat a plaidé la relaxe.

Ce Portugais de 56 ans s'était associé en 2004 au sein de la société Croissance Foot, qui détient 44% du capital du club, à parts égales avec Roland Romeyer, actuel président du directoire. Adao Carvalho détient ainsi, indirectement, 22% des parts sociales de l'ASSE. Depuis, les relations entre les deux partenaires se sont dégradées tandis que l'entrepreneur faisait l'objet d'une première procédure judiciaire.

En juin 2014, le tribunal correctionnel de Lyon l'avait condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, 200 000 euros d'amende et une interdiction définitive d'exercer, pour abus de biens sociaux et travail dissimulé dans ses sociétés de BTP. La fraude à l'Urssaf imputée au chef d'entreprise s'était étalée sur plusieurs années.

Or, en 2004, Adao Carvalho avait acquis indirectement ses parts dans l'ASSE pour 1,25 million d'euros via une société luxembourgeoise. Pour la justice stéphanoise, cet argent avait une origine frauduleuse et elle avait donc fait saisir ces parts en 2016, alors que dans le cadre de la procédure lyonnaise, les avoirs d'Adao Carvalho avaient simplement été gelés.

Depuis sa condamnation, celui-ci affirme avoir recouvré ses parts dans l'ASSE en son nom propre, via la liquidation de la société luxembourgeoise qui portait sa participation dans Croissance Foot. Une position contestée par Roland Romeyer devant le tribunal de commerce de Saint-Etienne, procédure en marge de laquelle le parquet de Saint-Etienne s'est saisi de l'affaire au pénal.

Le procureur de la république, Jean-Daniel Regnauld, a reproché au prévenu d'avoir "fait mettre à son nom des titres détenus par une société luxembourgeoise qu'il avait achetés avec de l'argent sale." "Le transfert de ces actifs à son profit personnel est une forme d'auto-blanchiment" a-t-il ajouté, évoquant des articles de presse dans lesquels Adao Carvalho indiquait que des acheteurs français ou chinois étaient prêts à lui racheter ses parts pour 10 millions d'euros.

"Ce dossier pollue la vie de l'ASSE dont un quart du capital social est issu de produits délictueux. Cela a un impact sur le club qui cherche des investisseurs" a fait valoir de son côté Me Nicolas Bes, avocat de Roland Romeyer qui gère la société Croissance Foot. Le reste du capital est détenu à 44% par Cesse foot, la société du président du conseil de surveillance Bernard Caïazzo, et à 12% par l'association ASSE.

En défense, Me André Buffard a dénoncé un "imbroglio juridique" et pointé la légèreté du président du club qui a accepté, en 2004 et 2005, "des chèques qui provenaient directement de sociétés de mon client qui, à l'évidence, a de la gestion des notions approximatives." "Plus récemment, Roland Romeyer a tenté de racheter pour 1,25 millions d'euros ces parts dont il savait qu'elles provenaient d'abus de biens sociaux", a ajouté le conseil.

A l'audience, Adao Carvalho a interpellé à, plusieurs reprises l'avocat de Roland Romeyer sur le devenir des 1,2 millions d'euros qu'il a injectés en comptes courants dans Croissance Foot et dont il exige "le remboursement."

Composée de joueurs nés le 1er janvier 2001 ou après (plus trois sans limite d’âge), une équipe de France de football participera aux Jeux Olympiques de Paris 2024, sachant que certains matches du tournoi se dérouleront dans le Chaudron. Sur son site internet, la FFF cite photos à l'appui deux joueurs stéphanois parmi "les candidats potentiels à ces J.O. comptant au moins six sélections en catégories de jeunes à ce jour, sans présager de leur progression, ni de l’avènement de générations futures" : le gardien Stefan Bajic et le défenseur central William Saliba. 

Pour rappel, trois anciens Verts ont remporté les J.O. de Los Angeles en 1984 : Albert Rust, Jean-Louis Zanon et Patrice Garande.

S'il va mieux, Gabriel Silva n'est pas encore sûr d'être du voyage à Dijon selon Oscar Garcia, qui a confirmé en conférence de presse le forfait de Romain Hamouma annoncé par Le Progrès.

"Nous verrons demain si Gabriel Silva peut jouer ce week-end. Ce ne sera pas le cas de Romain Hamouma. J'ai revu trois fois notre match contre Angers. Nous avons bien joué durant un long moment. Mais il y a bien sûr des secteurs perfectibles.Ole Selnaes avait joué avec son équipe nationale. Il était très fatigué. Je comprends que de l'extérieur, on se questionne, mais un coach doit penser à beaucoup de paramètres. Je crois que nous pouvons être contents de notre bilan comptable après avoir joué Nice, Paris, changer d'entraîneur.. Rémy Cabella a été très bon contre Angers. Mais le plus dur c'est le second match, pas le premier. Le DFCO est une équipe très forte à domicile. Ils ont amélioré leur équipe, ce sera beaucoup plus difficile que le match amical. C'est vrai que nous n'avons pas beaucoup d'attaquants après la blessure de Romain Hamouma. Alexander Söderlund s'entraine avec nous et pourra peut-être jouer."

L'entraîneur dijonnais Olivier D'Allogio a évoqué la réception des Verts à la mi-journée en conférence de presse. 

"Cédric Varrault s’entraîne avec un masque. On va voir car il y a quand même une petite appréhension. Ça peut se comprendre. On prendra une décision vendredi. On a bien regardé le match de Caen, surtout la deuxième mi-temps qui était pauvre. On a dit ce qu’il y avait à dire là-dessus et on s’est tourné de suite vers le match de Saint-Etienne. On a bien travaillé cette semaine. Je n’ai pas ressenti quelque chose de lourd dans les têtes… Les joueurs étaient plutôt vifs et guerriers. On s’est vite tourné vers le match de Saint-Etienne. Il va falloir mettre de l’agressivité, montrer les dents. On a travaillé en mode guerrier cette semaine.

A Caen, certains garçons étaient en difficulté sur les duels et dans la relance, ce qui a permis à l’adversaire de revenir nous titiller trop de fois. On a pointé du doigt ces lacunes et travaillé là-dessus. Il faut rectifier rapidement. On ne peut pas avoir autant de lacunes pour pouvoir espérer gagner un match. Les Verts nous ont bien reçu en amical. C’est une équipe bien organisée et athlétique, donc on se doit de répondre à ce défi physique. Je compte bien là-dessus. Je pense qu’il faut savoir se souvenir des claques que tu prends dans la gueule… Et savoir réagir. On verra si on aura du caractère.

Comme il le disait, Loïs Diony revient « dans son jardin ». Maintenant, ce n’est plus son jardin, il l’a quitté. C’est un joueur qui nous a apporté beaucoup la saison dernière. Il est puissant. Actuellement, il ne joue pas tous les matchs, la concurrence est certainement plus importante. On verra s’il accepte ou pas cette concurrence, mais ça ne peut que le faire grandir. On sera copains avant, et après on est moins copains. J’espère que mes joueurs sauront s’en souvenir. C’est un avantage de bien le connaître. Il nous connaît aussi, ça fait partie du jeu… Mais je vais peut-être aussi changer mes principes…

Quand on voit les matchs compliqués qui suivent derrière (Lyon, Strasbourg, PSG), ce match contre Saint-Etienne est très important. Comme on le dit depuis le début, le niveau de la Ligue 1 a augmenté. Le championnat est monté d’un cran, donc on doit monter aussi si on veut suivre le rythme. Concurrencer une équipe comme Saint-Etienne, chez nous, c’est obligatoire. Il faut qu’on arrive à faire des exploits, plus régulièrement. Dès que tu peux engranger des points, il faut tout prendre. Saint-Etienne, c’est un match essentiel qui peut servir de référence.

Il y a la place pour accrocher cette équipe stéphanoise. De l’extérieur, quand on les analyse, ils dégagent une certaine force, une certaine organisation. Comme toute équipe, il y a aussi des failles. On l’a encore vu lors du dernier match contre Angers où c’est leur gardien et les montants qui sauvent l’affaire. Pour moi, il y a quelque chose à faire ce week-end. Il ne faudra pas se poser 3 millions de questions et bien entrer dans le match."

Mis en cause par Adao Carvalho dans la Pravda, Roro lui répond dans un communiqué paru en fin de matinée sur le site officiel. 

"Les propos tenus ce jour dans L’Equipe par Monsieur Adao Carvalho m’obligent à nouveau à dénoncer les agissements de ce dernier qui n’ont pour seul objectif que de porter atteinte au club. Je rappelle que Monsieur Adao Carvalho a été définitivement condamné en 2014 à une lourde peine de prison et d’amende pour des faits d’abus de biens sociaux. En outre, il doit comparaître, cet après-midi, devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, à l’initiative du Procureur de la République, pour des nouveaux faits de recel de blanchiment.

Il appartiendra à la justice de trancher. Néanmoins, chacun comprendra qu’au regard du passé judiciaire qui est le sien et des poursuites pénales dont il fait à nouveau l’objet, les propos calomnieux de Monsieur Adao Carvalho ne visent qu’à masquer sa propre turpitude. Ils sont d’autant plus inacceptables qu’ils émanent d’une personne interdite de gérer à vie. Pour ma part, animé par la seule volonté de défendre les intérêts de l’AS Saint-Etienne, je ne cèderai jamais aux pressions de quiconque qui tenterait d’extorquer de l’argent au club et à ses dirigeants."

A l'occasion du match entre Dijon et Sainté, les joyeux enfants de la Bourgogne inaugureront la nouvelle Tribune Est de leur GG à eux, qui sera notamment ouverte à la visite dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Rappelons au passage que ce sera la quatrième fois seulement, que les Verts tenteront, à Montmuzard, de ne pas finir façon poulet de Madame. Jusqu'à présent, cela s'est plutôt bien passé : 2 victoires en L1, pour une unique élimination en coupe de France il y a bientôt 14 ans de cela, à la suite d'une série de tirs aux buts cataclysmique.

Dans un entretien accordé à Sport Voetbalmagazine, le directeur sportif d'Anderlecht Herman Van Holsbeeck revient sur le rôle joué par Mogi Bayat dans le prêt de Robert Beric chez les Mauves.

"Il n'est pas décisionnaire, il fait ce que lui demande les dirigeants. Affirmer que Mogi détermine la politique de transfert du club est un non sens. J'ai lu que Robert Beric nous avait été offert. Ce n'est pas vrai. Weiler voulait Beric et j'ai demandé à Mogi qu'elle était s asituation à Saint-Etienne. Cinq minutes plus tard, je savais tout : si un transfert était possible et combien ça coûtait. Mogi a un réseau impressionnant et il est réactif."