Qu'on considère l'historique des confrontations entre les 2 clubs, ou la tendance actuelle, l'espoir peut être de mise avant le déplacement en terre gardoise. Mais la dernière victoire des Verts à Nîmes remonte à la saison 1980-1981, année du dernier titre de l'ASSE : le 12 novembre 1980, Laurent Roussey avait inscrit le seul but du match.

Confrontations entre Nîmes et l'ASSE
Nîmes n'a remporté aucun de ses 17 derniers matches contre St Etienne en Ligue 1 (7 nuls, 10 défaites), la plus longue disette de son histoire face à cet adversaire dans l'élite. La dernière victoire des Crocodiles remonte au 4 octobre 1975 (2-0, à domicile).
Ce sera le 1er affrontement en Ligue 1 entre Nîmes et St Etienne depuis le 10 février 1993 (1-1). Les Gardois n'ont remporté que 27% de leurs matches face aux Verts (17/64), seul Nantes leur réussit moins bien (25% - 10/40) parmi les adversaires affrontés minimum 10 fois dans l'élite.

La tendance actuelle
Nîmes : Cette saison, Nîmes reste sur 8 matches sans gagner en Ligue 1 (4 nuls, 4 défaites), après avoir remporté ses 2 premiers matches de la saison. Les 2 dernières réceptions de Nîmes en Ligue 1 n'ont produit aucun but (0-0 v Guingamp puis v Reims), après avoir vu 10 buts inscrits lors de ses 2 premières cette saison (3-1 v Marseille et 2-4 v Paris).
ASSE : St Etienne n'a perdu que 2 de ses 11 derniers matches de Ligue 1 (5 victoires, 4 nuls) : le 14 septembre 2018 à Paris (0-4) et le 6 octobre 2018 à Lille (1-3). St Etienne a encaissé 9 buts lors de ses 3 derniers déplacements en Ligue 1 (0-4 à Paris, 3-2 à Toulouse, 1-3 à Lille), c'est un de plus que lors de ses 12 précédents.

C'est un groupe sans surprise qui se déplacera demain à Nîmes (20h45 aux Costières) pour ce qui sera le le 1er affrontement en Ligue 1 entre Nîmes et St Etienne depuis le 10 février 1993 (1-1). 

Pour donner de l'espoir aux Verts, disons que Les Gardois n'ont remporté que 27% de leurs matches face aux Verts (17/64), seul Nantes leur réussit moins bien (25% - 10/40) parmi les adversaires affrontés minimum 10 fois dans l'élite.

Dans le groupe, on note avec plaisir que Neven Subotic sera présent, malgré sa sortie prématurée la semaine dernière contre Rennes. Ole Selnaes fait son retour après avoir purgé son match de suspension. Romain Hamouma et Gabriel Silva sont toujours absents.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Bajic - Debuchy, Perrin, Polomat, Kolodziejczak, Subotic, Saliba - M'Vila, Selnaes, Camara, Cabella, Diousse, Khazri - Diony, Beric, Nordin, Salibur, Monnet-Paquet

Saidy Janko, transféré cet été au FC Porto et prêté dans la foulée à Nottingham Forest, attise les convoitises. Selon la presse anglaise, Fulham serait intéressé pour accueillir le latéral suisse, mais, d'après le Birminghammail, l'entraîneur portugais de Wolverhampton (ancien club de Bakary Sako), Nuno Espirito Santo souhaite lui aussi renforcer sa défense avec l'ex latéral-ailier de l'ASSE.

Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, Jean-Louis Gasset n'a pas ménagé ses joueurs hier en conférence presse. Extraits.

"C’est insuffisant dans beaucoup de domaines. Au niveau de l’investissement des joueurs, on a l’impression qu’on ronronne encore et ça, c’est irritant. Tout le monde doit se faire violence. Surtout quand on n’a pas le ballon. À ce moment-là, il faut travailler pour le collectif, se replacer un peu plus, être plus agressif, défendre plus haut. Ne pas jouer juste enlève forcément des occasions et, qui plus est, cela procure des contres à nos adversaires. On a corrigé ça avec la vidéo. Les joueurs ont vu, c’est flagrant. Mon problème, il est collectif.

On aura du mal à lutter avec les Nîmois au niveau du mental. Eux, ils sont programmés. Nous, il faut qu’on arrive à mettre le bleu de chauffe tout en gardant le talent. Aujourd’hui, on dirait qu’on est suffisant. C’est très énervant quand on voit qu’on joue à la baballe, qu’on met deux heures pour faire tourner le jeu. Dans la transmission, le replacement, on n’est pas assez rapide. On fait tout au ralenti. Dire “on a du talent”, ça ne suffit pas parce qu’en face, ils peuvent vous manger.

J’ai dit aux joueurs que cela venait peut-être de moi, que je faisais peut-être une équipe trop offensive, que c’est la raison pour laquelle on avait la sensation qu’on avait des problèmes défensifs. Il faut peut-être que j’enlève un joueur offensif et qu’on repasse à un système où on aura une impression de bloc…On ne peut pas jouer de temps en temps un coup et revenir tranquillement. Ce n’est pas le football de haut niveau. J’espère que mes joueurs regardent la Champion’s League. Quand on voit les joueurs de la Juve à la vitesse où ils reviennent. Dès que ça a attaqué, ça rentre vite à la maison."

Alors qu'il était pressenti pour devenir le nouveau président des Girondins, l'ancien DG de l'ASSE Vincent Tong Cuong s'est retiré de la course en raison des trop grandes incertitudes qui pèsent sur le dossier de reprise du club bordelais selon la Pravda du jour. 

"Tong-Cuong, qui était la cible principale des Américains désireux de racheter Bordeaux, avait demandé des éclaircissements sur le dossier qui ne lui ont pas été fournis dans les délais. Il s'interrogeait notamment sur le futur mode de gouvernance du club ou encore sur le choix déjà opéré d'un directeur sportif (l'Espagnol Eduardo Macia ?), alors que le président n'est pas encore en place. Le report de la vente, intervenu hier, ne l'a évidemment pas rassuré non plus."

Les jours d'Antonio Mohamed à la tête de Celta de Vigo semblent être comptés. Il aura une dernière cartouche dans le match contre SD Éibar ce samedi à 18h30. Mais, le club de Vigo prépare déjà une liste de remplaçants possibles, parmi lesquels Óscar García. C'est ce que nous apprend la radio Deportes Cope Galicia.

Ce n'est pas la première fois que le nom d'Óscar García est évoqué pour s'assoir sur le banc du Celta. Lorsque Eduardo Berizzo, au cours de sa première saison au Celta, a accumulé dix jours sans connaître la victoire, le Catalan, ancien joueur du Barça ou du Valencia CF, était le principal candidat à sa place. C'était également l'un des noms qui sonnaient en mai dernier lorsque Celta cherchait un remplaçant pour Juan Carlos Unzué.

Selon le site Eldesmarque, le fait que l'ancien éphémère technicien stéphanois soit maintenant au chômage après deux étapes infructueuses en France et en Grèce, à l'Olympiakos, a peut-être contribué à réduire ses émoluments, et il entrerait dans les possibilités financières du Celta.

Venant d'être tenus en échec par Abdoulaye Diallo (décisif face à son ancien coéquipier Wahbi Khazri), les Verts ne croiseront pas la route de Moustapha Diallo lors de leurs deux prochains matches aux Costières. Ayant joué sept matches cette saison (dont six en tant que titulaire), le milieu de terrain nîmois a la cheville gauche tellement endommagée qu'il va devoir mettre un terme à sa carrière selon Le Midi Libre.

Le Nouvelliste, journal d'actualités du Valais, nous apprend aujourd'hui que Nestor Subiat (Vert de 1998 à 2000) a repris du service. Il vient, en effet de rejoindre le FC Savièse, classé actuellement au sixième rang de deuxième ligue régionale (6ème niveau suisse), niveau amateur qui n'empêche pas le club valaisan de se montrer ambitieux et perfectionniste.

Nestor Subiat (15 sélections avec la Suisse entre 1993 et 1996) se voit confier le poste d'entraîneur des attaquants. L'ancien buteur de Grasshopper, Lugano ou encore Saint-Etienne se rend une fois par mois au stade Saint-Germain pour animer des «exercices spécifiques destinés aux attaquants». "Tu ne transmets pas l'instinct de buteur, mais des règles immuables existent pour marquer plus régulièrement", déclare l'ancien Vert.

Depuis le début de la saison, le FC Savièse a fait trembler les filets à 19 reprises mais reste à distance raisonnable du leader St-Maurice en terme d'efficacité (33 buts). Au fait, faut-il casser sa tirelire pour bénéficier des conseils de celui qui a disputé la Coupe du monde 1994 avec la Suisse? "Je ne suis pas cher du tout. Ce sujet se discute avec le président", répond-il. 

Le meneur de jeu nîmois, Teji Savanier, a repris la compétition la semaine dernière chez les vilains après avoir purgé ses cinq matchs de suspension (accrochage avec Mbappé lors de Paris SG-Nîmes). Interrogé par le site Objectif Gard, il confie ses espoirs sur la prochaine rencontre face aux Verts.

Sur la panne offensive actuelle de son équipe : "Nous faisons tout notre possible pour marquer. À Lyon, je touche le poteau et un tir de Rachid (Alioui) ne passe pas loin aussi. En ce moment, il nous manque un peu de chance mais j’espère que nous allons retrouver le chemin de filets, vendredi contre Saint-Étienne."

Sur le match de vendredi contre l'ASSE : "C’est tous les matches comme cela. On les joue pour les gagner. Face à Saint-Étienne, ça sera difficile car c’est une très belle équipe. Toutefois, aux Costières, nous sommes capables de tout. Gagner ce match nous ferait repartir vers l’avant. Ça ferait du bien à tout le monde."

Point infirmerie post-conférence de presse : on n'en sait pas beaucoup plus sur Subotic, qui reste incertain. Quant à Romain Hamouma, "il a passé un test pour son genou, ce n'est pas très grave, il reprendra bientôt, mais manquera Nîmes-ASSE" a déclaré le coach stéphanois.

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset et Yannis Salibur ont avoué leur crainte de ce qui pourrait arriver dans la mare aux Crocodiles :

Jean-Louis Gasset : "Nîmes est une terre de football. Ce sont des endroits où on vibre. Il y a des villes, des stades, qui puent le foot. C'est le cas de Nîmes. C'est une équipe qui va au bout des choses. Ce stade, c'est une arène. Ce sera chaud. Il y a la corrida mais c'est une terre de foot. On devra répondre présent. Le match de championnat c’est 3 points. La coupe ce sera différent. Les joueurs doivent comprendre dans quelle ambiance ils vont jouer. Ils ont rivalisé avec Paris, battu Marseille, ce n'est pas neutre. Ce sera âpre."

Yannis Salibur : "On joue deux fois là bas mais ce sera deux matches totalement différents. Il ne faut pas y aller en se disant qu’on va gagner. Il faudra combattre. A domicile ils sont en confiance. Il faudra y aller en conquérants. Nîmes est une équipe hargneuse, combative, qui se bat à chaque match, elle possède beaucoup de valeurs. Il va falloir être bien présents."

" Rémy est un enfant qu'il faut aimer, le public ne s'y trompe pas. Il a fait un mauvais match, il le sait et avait la figure déconfite. Il peut parfois irriter, mais il veut toujours apporter, faisons lui confiance. A lui de rétablir la situation. "

Ainsi s'est exprimé Jean-Louis Gasset en conférence de presse aujourd'hui, abordant la question offensive en général :

"Je veux que tous les joueurs offensifs marquent des buts. On a l'habitude de jouer avec 4 joueurs à vocation offensive. J’aime bien qu’ils passent la barre des 10 buts. Yannis Salibur est cyclique. J'attends de lui des dribbles, des frappes de loin, des coup-francs. Physiquement, il avait un peu perdu le rythme. J'attends plus de lui comme de pas mal d’autres..."

Pourquoi cette emphase sur Yannis Salibur ? Parce que l'ancien guingampais a aussi pris le micro :

" Bien sûr je m'améliore avec le temps, j'apprends à connaitre mes coéquipiers. Ça ne se traduit pas par des buts, mais on se crée des situations avec Wahbi Khazri, Rémy Cabella et les autres. Je suis au service du collectif. J’essaie de donner beaucoup, de travailler pour être plus constant et être décisif. Ça vient avec le temps.

Collectivement il faut faire un petit peu plus pour franchir un palier. Les places sont chères. On peut monter très vite en réalisant de bonnes performances. Contre Rennes, inconsciemment on a un peu reculé après notre ouverture du score, des Rennais venaient entre les lignes et avaient une bonne maîtrise du ballon. On s'est battus sur tous les fronts, ce n'était pas un manque de motivation, mais il en faut encore plus pour franchir un nouveau palier. Les automatismes viendront avec le temps, le championnat avance, mais on a déjà fait une belle série."

Sur le plateau du TL7, Oswaldo Piazza a déploré le manque d'occasions de l'avant-centre stéphanois contre Rennes.

"J’attends que cette équipe stéphanoise ait plus d’occasions. J’en ai compté seulement deux contre Rennes. Ça ne veut pas dire pour autant que Rennes a été supérieur aux Verts. Mais peut-être que les Rennais ont été un peu plus agressifs. Le match a été très difficile, il n’a pas permis aux joueurs qui connaissent vraiment le ballon, qui jouent bien et qui peuvent faire la décision de marquer et d’être dangereux. Je me suis fixé sur Beric à un moment donné. Comment peut-il jouer en tant qu’avant-centre s’il n’a que trois occasions ? Un ballon lui est arrivé sur la poitrine, sur un autre il a fait une déviation de la tête et le troisième c’était une passe en arrière. On ne peut pas solliciter un avant-centre comme ça. Combien de ballons il a eu face au gardien ou au défenseur central ? Aucun. Il n’a pas eu de ballon. Je suis d’accord pour dire que Beric était absent mais dans quelles conditions peut-il briller ? Quand on lui donne un bon ballon, quand on lui met une balle en profondeur, quand on centre pour sa tête. Il est dans la même situation où est passé Diony. Dans quelles conditions on sollicite les attaquants ?"

François Letexier sera au sifflet ce vendredi soir aux Costières lors du match de la 11e journée qui opposera les Crocodiles aux Verts. Pour rappel, c'est en sa compagnie que l'ASSE avait ouvert et clôturé la saison passée (victoires 1-0 contre Nice et 5-0 contre Lille). Le Breton de 29 ans avait aussi annulé à tort le but d'Emiliano Sala le 3 décembre dernier lors du match nul des Verts contre les Canaris.

Content d'avoir rejoué après un mois d'indisponibilité, Mathieu Debuchy s'exprime aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Le bilan comptable après dix journées est moyen. On a eu  une bonne période mais on se doit de prendre un maximum de points à domicile. Contre Rennes, on s'en sort plutôt bien. C'est un match nul, on n'a pas perdu. Ce point est important, il peut compter pour la suite. Les Rennais ont des bons joueurs, devant ça joue bien techniquement, ça va vite, c'est puissant. Quand on leur laisse un peu trop d'espaces, il faut gérer, c'est difficile car on prend de sacrés contres.

Il y a pas mal de choses à revoir. On doit rectifier ce qui n'a pas été contre Rennes. Il faut qu'on soit plus costaud. Par moments, on se doit d'être plus groupé, de laisser moins d'espaces à l'adversaire. Quand tu affrontes des joueurs techniques et rapides, il est encore plus important d'être serré.

On a de la qualité, on possède de très bons avant-centres. On sait très bien qu'à ce poste, on a besoin de réussite. Après, il faut la provoquer, aller la chercher. Mais de ce côté-là, je ne me fais pas de soucis. Je sais que ça va bosser et que ça va tourner.

Maintenant il faut se relancer. On va enchaîner des matches importants après la prochaine trêve. Il faudra prendre le maximum de points pour pouvoir bien se placer parce que l'on sait que ça va très vite. Derrière, ça joue fort et ça prend des points. A nous de relever la tête rapidement.

Contre Rennes, je me suis bien senti. Je ne suis pas encore à 100% mais j'y travavaille. Après une rechute aux ischios-jambiers, ce n'est jamais évident. Mais je suis satisfait d'avoir pu jouer un match entier pour ma reprise quatre semaines après ma blessure contre Caen."

Tout a commencé il y a deux ans tout pile. Thomas Salic n’avait alors que 18 ans. Suffisant pour lancer son concept Footycase. "J’adorais l’idée de personnaliser les maillots avec des flocages, donc je me suis dit pourquoi ne pas le faire sur les coques de téléphone."  Et depuis, le jeune homme de 20 ans est sur son petit nuage. Celui de chef d’entreprise au diapason sept jours sur sept. Tout en cumulant ses études. "Je suis en deuxième année de BTS Muc (Management des unités commerciales) au lycée Notre-Dame", confie Thomas au Télégramme. Extraits.

La semaine dernière, l’aîné d’une fratrie de trois garçons s’est envolé vers les États-Unis pour un séjour de deux semaines. Certes pour profiter de quelques jours de vacances, mais aussi et surtout avec des ambitions plein la valise. "Je vais contacter des universités pour d’éventuels contrats". Et notamment celles dotées d’une section foot. Voire de basket, le Graal pour lui et les quatre autres moussaillons de son entreprise étant de travailler pour des clubs de NBA.
Mais, pour l’instant, il propose des coques aux couleurs des clubs de foot français. Et s’il a récemment signé des licences avec le FC Nantes, l’AS Saint-Étienne et le Lille OSC, son premier contrat de licence fut celui de l’équipe de France."On a aussi eu des retours sur les réseaux sociaux avec Ousmane Dembélé, Alphonse Aréola et Corentin Tolisso", apprécie Thomas. Et des commandes de joueurs tel l’ancien Parisien Jean-Kévin Augustin, le Lyonnais Anthony Lopes ou le Lillois Nicolas Pépé. Mais aussi « de la famille de Neymar".

La liste des 16 joueurs nés en 2004 (U15 du groupe de Jean-Philippe Primard) retenus pour la Coupe Inter District du 1er au 4 novembre à Vichy vient d'être révélée par le site du District de la Loire. On y trouve 10 Stéphanois de l'ASSE :
Les gardiens : Jammes Alexandre, Lolic Eldin
Les défenseurs : Fenkrouz Djibril, Alex Hospital, N'Gongar Alpha, N'Gongar Christ
Les milieux : Ghislain Vallet, Antoine Gauthier, Mathéo Marmorat
L'attaquant : Keryann Merat

Dans cette liste, on trouve trois joueurs de l'ASF Andrézieux, deux de Roannais 42 et un de l'Olympique de Saint-Etienne.

Le site La Grinta qui se définit comme le site du football par le peuple pour le peuple, a fait un classement des tifos du week-end : le tifo des supporters stéphanois, à l'occasion du match contre Rennes, se voit classé en 5 ème position avec ce commentaire :
"Les rencontres de Ligue 1 de ce week-end ont été marquées par une grève générale des supporters en début de rencontre, pour protester contre les politiques liées à la  à la répression dont ils se disent victimes, notamment par le recours aux arrêtés préfectoraux et aux interdictions de stade.La LFP et la FFF étaient particulièrement visées. Les Green Angels ne les ont pas loupé en déployant un tifo représentant un cochon floqué « LFP » avec le message suivant : « Les instances, c’est comme les cochons… plus ça devient riche, plus ça devient bête ». Noël Le Graët en prend aussi pour son grade avec le déploiement de billets de banque géants à son effigie et à celle de l’instance qu’il préside, la FFF."

Le tifo des supporters stéphanois est devancé par celui, extraordianaire, déployé lors du derby milanais. Vient ensuite celui du match de D2 brésilienne : Fortaleza-Paysandu. En 3ème position le tifo déployé à La Meinau avec ce slogan : "Le foot français aux deux visages : ma passion piétinée pour le fric et la télé, et c'est moi, supporter, qu'on dévisage."
A la 4ème place, on trouve le tifo du match de L2 italienne, Salernitana-Perugia.

Dans la dernière édition rennaise de Ouest-France, Wahbi Khazri revient sur sa balle de break d'avant-hier.

"Je dois marquer, l'occasion est très franche, je dois marquer ! Le gardien fait un bel arrêt ? Chacun sa vision des choses. Moi, en tant qu'attaquant, dans cette position-là, je sais de quoi je suis capable et je me dois de la mettre au fond. Je m'en veux."

Dans le même quotidien, l'entraîneur rennais et deux de ses joueurs de champ préfèrent saluent la parade du gardien Abdoulaye Diallo.

"Wahbi est venu nous voir dans le vestiaire, il s'en voulait de ne pas avoir marqué. Je lui ai dit que c'était surtout Abdou qui avait fait un arrêt extraordinaire" sourit Sabri Lamouchi.

"Il est très costaud, il va très, très, très vite. Je l'ai revu sur des vidéos et franchement, je ne sais pas si c'est un réflexe ou s'il a lu le truc, mais à vitesse réelle, c'est incroyable. Il sort très bien et arrive à ne pas mettre le ballon dans le but, à le récupérer. Pour moi, c'était comme un penalty, il était à peu près à la même distance" s'extasie Jérémy Gélin.

"Personne ne s'attend vraiment à ce qu'il sorte cet arrêt vraiment incroyable. On sait que Wahbi, parce qu'il a marqué pas mal de fois pour nous, a les qualités pour finir l'action. Il a fallu le geste parfait d'Abdou pour la sortir" affirme Benjamin Bourigeaud.

De tous les classements, sportifs comme extra-sportifs et annexes, c'est probablement celui où l'ASSE est la plus mal classée, et ça concerne paradoxalement le public. Depuis le début de la saison 2018-19 de Ligue 1, Geoffroy Guichard affiche un taux de remplissage très faible de 65%, ce qui la classe au 14ème rang de la L1. Il faut considérer néanmaoins que l'ASSE traîne comme un boulet les huis-clos des Kops lors des deux premières journées. 

1. 98% PSG
2. 96% Strasbourg
3. 89% Nîmes
4. 88% Amiens
5. 87% Lyon
6. 87% Dijon
7. 81% Marseille
8. 80% Rennes
9. 78% Guingamp
10. 78% Caen
11. 75% Angers
12. 67% Nice
13. 65% Reims
14. 65% ASSE
15. 62% Lille
16. 62% Nantes
17. 62% Montpellier
18. 53% Monaco
19. 46% Bordeaux
20. 44% Toulouse

6è au classement général, 6è au classement des défenses, mais aussi 6è au classement du fair play : les Verts sont cependant 7 à compter un carton jaune "actif" dans leur casier disciplinaire ; il auraient été 6, si Diony avait évité le sien dimanche...

Nouvelle version du tableau des suspensions d'ozzy entre la réception de Rennes et le déplacement à Nîmes:



quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Le Progrès du jour nous donne des nouvelles du défenseur serbe des Verts, qui a été contraint de céder sa place à William Saliba avant-hier dès le retour des vestiaires.

"Neven Subotic souffre d'une lésion musculaire au grand adducteur. Gêné lors des sprints, il a préféré ne pas prendre de risque et a passé une échographie hier. Sa blessure ne présente pas de gravité selon le staff médical du club. Il devrait effectuer un essai mercredi afin d'évaluer l'évolution de sa blessure."

Robert Herbin n'a pas apprécié la prestation des Verts contre Rennes, comme l'atteste cet extrait paru aujourd'hui dans Le Progrès.

"Les Verts ont cruellement manqué d'ambition, de conviction et de détermination après avoir ouvert le score. Ils ont commencé à ronronner et Rennes en a profité. Rennes était plus déterminé que les Verts. Ce n'est pas la première fois que ça arrive cette saison, ce fut la cas à Lille. Les Verts donnent l'impression d'avoir fait l'essentiel et ne forcent pas l'allure. Mais là, il restait plus de 80 minutes de jeu. J'apparente cela à de la suffisance. Je ne sens pas une grande cohérence dans le jeu. L'équipe s'en remet à Ruffier qui a encore réussi quelques arrêts magnifiques et a sauvé son équipe."

Dans la dernière édition du Progrès, Yannis Salibur commente le metch nul contre Rennes et défend les décevants numéros 9 et 27 de l'ASSE. Extraits.

"Vu la physionomie du match, on va dire que c'est un point de gagné. On s'est bien battu. On a concédé quelques occasions et on ne s'en est pas créé énormément. Quand on a eu des situations, on n'était pas forcément tout le temps bien coordonné. On n'a pas trop eu le monopole du ballon, malheureusement. Il faut vite se reconcentrer et aller à la guerre sur les prochaines rencontres. Nïmes, Angers, Reims : avec ce calendrier, on peut se permettre de penser qu'on va faire de bonnes choses. Mais le foot, ça se joue sur le terrain. Ces matches, il faudra les jouer pour les remporter.

Robert Beric et Loïs Diony sont de très bons attaquants. On sait que les attaquants ont besoin de confiance. Loïs, je le connais un petit peu. Roby, aussi. Ce sont des attaquants qui inscrivent des buts. Même dans les plus grands clubs, il arrive que les attaquants marquent moins quand ils sont en manque de confiance. Il y a des périodes comme ça, c'est cyclique. On a besoin de marquer mais il ne faut pas tout le temps dse focaliser là-dessus. Il faut jouer, bien se déplacer. Un but, c'est toujours la conséquence de ce qui se passe avant. J'espère que ça va bientôt tourner en leur faveur. On est tous derrière eux, moi le premier."

Entré en jeu à la 61e ce soir alors qu'Arsenal était tenu en échec 1-1 par Leicester, Pierre-Emerick Aubameyang a donné l'avantage aux Gunners à la 63e avant de réaliser le doublé à la 66e ! Après 9 journées, l'ancien attaquant stéphanois remonte à la deuxième place du classement des buteurs de Premier League ex aequo avec Sergio Agüero (6 pions), juste derrière Eden Hazard (7 réalisations).

France Football publie demain une interview de l'ancien Vert et actuel capitaine toulousain Max Gradel. Extraits.

"Mon père était policier. Il ne voulait pas que je joue au foot. Quand je revenais à la maison et que je voyais sa voiture, je savais que j’allais passer à la casserole ! C’était des punitions, notamment avec une ceinture. Mais je recommençais le lendemain. Il me disait de me concentrer sur l’école. Je me cachais tout le temps. Il souhaitait que je sois médecin. Avec le recul, ça me fait rire. Quand je suis parti en France, que j’ai commencé à intégrer un club dans la région parisienne, il n’avait plus trop de pouvoir sur moi. Ensuite, il a compris qu’il ne pouvait rien faire. Quand j’ai signé mon premier contrat, il était très content.

À Leicester, j’étais à 200 £ par semaine. J’ai appelé ma mère pour lui faire un transfert d’argent. Elle était tellement surprise de savoir que son fils pouvait faire ça. C’est la première fois que je lui donnais de l’argent.Ça m’a marqué. Ma mère est partie très tôt alors que je n’avais pas encore réussi dans le foot. J’aurais voulu qu’elle soit encore en vie pour en profiter. Elle a subi une crise d’hypertension, est tombée dans le coma, avant d’en sortir, puis de rechuter. Elle était tout pour moi. J’ai la sensation de ne pas lui avoir donné le tiers de ce qu’elle a fait pour moi.C’est un regret que j’aurai toute ma vie.

Avec un ami, on a participé à une détection à Nantes. On accède au deuxième tour qui se déroule sur un autre stade, et on part manger sans bien écouter les instructions. On n’a jamais trouvé le terrain, on a dû rentrer...On avait pourtant une belle chance ! Une semaine plus tard, le recruteur de Nantes m’appelle pour me demander pourquoi je ne me suis pas présenté. Je lui explique, il vient me voir en région parisienne. Tout le monde sait qu’un recruteur est là. Chacun veut se montrer, du coup, je n’ai quasiment pas eu le ballon en première période. Le recruteur part à la mi-temps. Derrière, je mets deux buts.

Je faisais un test au PSG. Au bout de dix minutes, après une bonne prestation, des petits ponts, des frappes, le recruteur m’appelle, me demande mes coordonnées et me dit : “Ça ne sert à rien de finir le match, ce que vous avez montré est concluant.” Je suis content ! À la fin, lorsque les joueurs retenus sont convoqués, mon nom n’est pas cité. Le recruteur me dit: “C’est la démocratie. J’ai voté pour vous, mais d’autres en ont décidé autrement.” J’étais très énervé. Si on m’avait laissé terminer la rencontre, peut-être que les autres recruteurs auraient vu mes qualités. J’étais amer. Et puis, en 2011, après ma bonne saison à Leeds, Alain Roche me contacte, mais au dernier moment ça ne s’est pas fait car les Qataris arrivaient. Ils ont annulé tous les dossiers. Du coup, quand je joue Paris, je n’ai pas la haine, mais j’ai envie de leur montrer le joueur que je suis."

Le numéro 5 des Verts figure dans l'équipe type de la 10e journée dans France Football à paraître demain :

Mendy - Lala, Traoré, Marquinhos, Kolodziejczak - Le Tallec, Rongier, Boschilia, Di Maria - Laborde, Sala.

Pour rappel, le défenseur stéphanois avait déjà été sacré par l'autoproclamée "bible du football" à l'issue de la 6e journée (victoire 2-1 contre Caen).

C'était hier la 33ème et avant-dernière journée du Championnat de MLS. Pour l'Impact de Montreal d'Ignacio Piatti, le défi est simple : pour garder un espoir de qualification pour les séries éliminatoires du 2ème tour, il faut absolument terminer dans les six premiers. Pour arriver à cet objectif et maintenir le suspense, l'Impact de Montreal (classé 7ème) devait battre Toronto et, dans le même temps, Colombus Crew (classé 6ème) devait s'incliner chez la lanterne rouge, Orlando City. Ces deux conditions ont été réalisées, ce qui fait que tout se jouera lors de la dernière journée, la semaine prochaine. Mais revenons au match d'hier qui a vu l'Impact de Montreal l'emporter 2-0 sur Toronto grâce à un doublé de l'ancien Vert Ignacio Piatti. Il a inscrit le premier but à la 74ème sur un penalty accordé après consultation de la video, le second à la 89ème, sur un long ballon, en profitant d'une mésentente entre le gardien et un défenseur. Avec 16 buts, Nacho pointe en 5ème position des buteurs de MLS.

Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, Frédéric Antonetti revient sur le premier match officiel de Habib Maïga sous le maillot grenat.

"Face aux Chamois Niortais, il a été simple et efficace. Sa puissance physique permet à Renaud Cohade et Marvin Gakpa de s’exprimer un peu plus offensivement."

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020, le milieu de terrain ivoirien se réjouit d'avoir retrouvé la compétition, sept mois et demi après son unique match joué en Russie.

"C’était ma première titularisation après une longue période d’absence. Alors, forcément, ça fait plaisir ! Je suis très heureux d’avoir retrouvé le terrain. Et commencer par une belle victoire à domicile, c’est parfait ! Il ne faut surtout pas prendre la grosse tête. À nous d’aborder absolument tous les matches comme une finale."