Perrin et Debuchy touchés

11/11 01:55
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Comme l'a souligné Jean-Louis Gasset en conférence de presse, les numéros 24 et 26 de l'ASSE ne sont pas sortis indemnes de ce match remporté face à Reims.

"Loïc Perrin a senti quelque chose derrière la cuisse, c'est pour ça qu'il a été remplacé à la mi-temps par Gabriel Silva. On va attendre les examens de ce dimanche pour savoir de quoi il s'agit exactement. Quant à Mathieu Debuchy, il a une entaille incroyable entre les orteils. Le docteur lui a demandé d'arrêter, mais lui a voulu continuer. Il n'y avait que lui pour finir ce match. C'est un vrai guerrier."

N2 : les Verts muets à Saint-Pryvé

11/11 00:51

 

Grâce au potonaute Sosof, envoyé spécial de Poteaux Carrés, vous avez pu suivre la rencontre de 11ème journée du Championnat National 2 opposant Saint-Pryvé Saint-Hilaire à l'ASSE. Pour la première fois depuis le début de la saison, les Verts sont restés muets dans le Loiret. Ils se sont inclinés lourdement sur le score de 3 à 0 face à une formation qui n'avait jusqu'à présent inscrit que 4 buts.

Le match commençait de la pire des façons puisque Saint-Pryvé ouvrait la marque dès la 10ème minute : un centre puissant, à la trajectoire flottante, devant le but, était repris victorieusement de la tête au second poteau. (1-0, 10ème).
Les Verts tentaient alors de revenir au score et réalisaient une belle fin de première mi-temps, sans pouvoir concrétiser. Dès la reprise, ils encaissaient un coup-franc direct en pleine lucarne. (2-0, 52ème).
Les Verts ne s'avouaient pas battus et Charles Abi, entré à la place de Bilal Benkhedim, voyait la transversale repousser un de ses tentatives. 
Quelques minutes plus tard, les Verts croyaient obtenir un penalty, s'arrêtaient un instant, et les locaux en profitaient pour placer un contre rapide ponctué par un centre en retrait repris victorieusement. (3-0, 64ème). Les Stéphanois tentaient alors un baroud d'honneur, mais Xavier Lenogue permettait de garder les cages pryvataines inviolées, en s’imposant face à Vagner Dias (84ème), puis face à Adrien Fleury (89ème).

La composition : Bajic - Panos, Fofana (Fleury 62ème), Tshibuabua, Petrot, Polomat - Rocha Santos, Martin-Pichon, Benkhedim (Abi, 60ème) - Vagner, Gueye (Valbon 80ème).

La réaction de Laurent Batlles : "Ce match, joué sous la pluie, a été compliqué sur un terrain très difficile, boueux. Nous avons été battus dans le domaine athlétique, dans les duels. L'apprentissage au championnat National 2, contre des équipes formatées à ce niveau passe par des rencontres comme celle-ci. J'espère que cela nous fera grandir. Je suis déçu du résultat, car nous avions envie de faire quelque chose de bien ici. Au vu du résultat, c'est sûr qu'on ne méritait pas grand chose, même si notre fin de première mi-temps a été très bonne par les occasions que nous nous sommes procurées. Malheureusement, nous ne sommes pas revenus au score et, en deuxième mi-temps, nous prenons un coup-franc direct qui nous fait très mal alors que nous ressortions la tête de l'eau et que nous pouvions espérer mieux. Je regrette que nous n'ayions pas pu mettre en place notre vitesse, notre percussion. Mais nous sommes tombés sur une belle équipe, une équipe qui joue, et qui a eu un maximum de réussite. Cela fait partie du football."

Ils ont sabré la Champagne !

10/11 23:50

 

Il ne fallait pas s'attarder à la buvette pour la réception de Reims ce soir. Debuchy inscrivait en effet le premier but d'un coup de casque dès la première minute sur un coup-franc tiré par Khazri. Malgré une vraie réaction rémoise, les visiteurs se montraient finalement peu dangereux et Khazri doublait même la mise sur une frappe excentrée après une merveilleuse remise de Selnaes peu avant la pause. La seconde mi-temps fut encore plus tranquille et la maîtrise y fut plus importante, le seule regret pouvant être de ne pas en planter un troisième.

 

Avec cette victoire, en plus de repasser en positif en matière de différence de buts, les Verts s'assurent de conserver leur cinquième place et se rapprochent à 2 points de Montpellier, battu ce soir à Angers et à 3 points de Lille, tenu en échec hier par Strasbourg.

 

U19 : fades en rade

10/11 23:29

 

Les U19 ont concédé cet après-midi un match nul 1 but partout à Toulon après une prestation peu convaincante.

Les Verts n'ont pas réussi à développer la même qualité de jeu qu'à l'habitude face à une équipe toulonnaise qui a rapidement tenté d'imposer son pressing. A la suite d'une belle action collective les Stéphanois ont néanmoins été récompensés de leurs efforts quand Abdoulaye Sidibé a été fauché par le gardien varois. Clément Roubat (photo) spécialiste maison a transformé le pénalty sans coup férir (0-1, 20e). Les Verts qui ont eu du mal à accélérer le jeu et qui ont eu tendance à trop porter la balle, ont concédé l'égalisation à la suite d'une perte de balle dans le rond central permettant aux Toulonnais de développer un contre victorieux (1-1, 40e).

La deuxième période a ressemblé à la première avec une qualité technique insuffisante pour mettre la main sur la rencontre. Les Verts auraient malgré tout pu emporter la mise sur des occasions de Tyrone Tormin ou Abdoulaye Sidibé mais ont finalement dû se contenter du partage des points face à l'avant-dernier du Groupe D.

 La composition : Green - Durivaux, Leleux, Halaimia, Roubat - Kiran (Petit, 60e), Mersel, Moueffek (Gago, 65e) - Messili (Bellakhdar, 80e), Tormin, Sidibé.

 La réaction de Razik Nedder : "Je suis déçu, surtout par le contenu du match. C'est frustrant car on n'a pas bien joué au football. Certes le terrain était petit, pas très bon et Toulon nous a pressés mais ce n'est pas une raison pour déjouer à ce point. On a trop touché le ballon, on a eu une mauvaise circulation de balle, on a trop sauté le milieu, on a eu beaucoup de déchet technique. Alors oui il y a eu de la générosité mais ça ne suffit pas. Le match de dimanche prochain contre Monaco devrait être très différent. On va travailler cette semaine pour le préparer au mieux."

U15 : première défaite de la saison

10/11 19:44

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard, 1ers ex-aequo avec Bourgoin, c'était jour de reprise avec un déplacement difficile à Peronnas pour affronter Bourg en Bresse, déplacement qui s'est soldé par la première défaite de la saison sur le score de 2 à 0. C'est une défaite dure à encaisser car elle ne reflète pas la physionomie d'un match que les Stéphanois ont dominé collectivement.

Les Verts ont été cueillis à froid : ils maîtrisaient déjà le match  mais un marquage un peu trop lâche des défenseurs, pourtant en surnombre, permettait à un attaquant burgien de croiser sa frappe au sol qui terminait sa course dans le petit filet opposé. (1-0, 5ème).
Par la suite, les Verts, même s'ils ressortaient bien les ballons, n'arrivaient pas à se montrer dangereux et leur jeu offensif avait trop de déchet pour espérer l'égalisation. 
Après le repos, les Verts rectifiaient un peu le tir, sur le plan offensif. Malgré tout, ils n'arrivaient pas à inquiéter leur adversaire. Ils poussaient pour revenir au score, mais, en déséquilibre, se faisaient contrer dans le temps additionnel. (2-0, 82ème).

La composition : Petiot - Hospital (Zarzour 65ème), Abdellaoui (Fenkrouz 50ème), N'Gongar Christ, N'Gongar Alpha - Marmorat, Besson, Gauthier - Seda Mfukumoko, Merat (Meddar 55ème), N'Joya N'Gapout

La réaction de Jean-Philippe Primard"Ce match de reprise a été difficile face à une solide équipe. Nous avons bien démarré le match mais avons encaissé un but d'entrée sur leur première attaque. En première mi-temps nous avons été bien sur la maîtrise collective mais trop d'erreurs techniques ont été commises, ce qui a engendré des insuffisances dans le domaine offensif. Nous avons demandé les ballons à l'intérieur, dans les pieds. Il n'y avait pas d'appels sur l'extérieur. Au repos, je les ai un peu sermonnés, leur demandant de prendre la profondeur. La deuxième mi-temps a été meilleure, notamment au niveau offensif, mais des carences individuelles ne nous ont pas permis de nous créer des occasions. C'est un match qui aurait dû se terminer sur un score nul. Je retiendrai tout de même des points positifs dans la qualité du jeu, mais aussi notre insuffisance dans les trente derniers mètres." 

Monterrubio tacle Diony

10/11 11:38
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Ayant fait venir au FC Nantes Emiliano Sala (deuxième meilleur buteur de L1 cette saison avec 10 pions), Olivier Monterrubio le compare à l'actuel numéro neuf des Verts dans 20 Minutes

"Peut-être que la technique n’est pas toujours son fort. Lui ne fera pas des petits ponts, des râteaux, mais il est quand même super régulier depuis trois saisons. Quand je vois Diony qui est parti pour près de 7,5 millions de Dijon à Saint-Etienne, Emiliano est bien meilleur. Il est vraiment sous-coté par rapport à tout ce qu’il fait."

On compte sur notre ananas pour faire mentir l'ancien milieu offensif des Canaris le vendredi 30 novembre en match d'ouverture de la 15e journée de L1.

Sainté veut s'imposer à Saint-Pryvé

10/11 11:16
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Avant de défier Saint-Pryvé/Saint-Hilaire ce soir dans le Loiret lors de la 11e journée de National 2, Laurent Batlles s'est confié au Progrès. Extraits.

"Cette saison, nous faisons face à des équipes plus solides physiquement que nous, et nous devons trouver la parade pour contourner ce problème. Le niveau de nos joueurs nous permet de nous en sortir par le jeu. Cette équipe doit jouer et imposer son jeu à l’adversaire. Notre objectif est aussi de terminer un match sans prendre de but, ce qui n’est pas le cas en ce moment. Nous avons la capacité de marquer à chaque match, donc si l’on parvient à se montrer plus solide, la victoire sera proche. Ils ont un milieu en losange avec des joueurs techniques et physiques, ce qui leur permet d’avoir une grosse densité dans le cœur du jeu. Nous ne sommes pas focalisés sur leur difficulté à gagner, car c’est passager. De notre côté, nous allons enchaîner deux matchs à l’extérieur, il faut donc que l’on garde cette spirale positive sans défaite."

 

 

Honneur à Honorat, Rivière et Elogo !

10/11 11:03
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Un futur Vert et deux anciens pensionnaires du centre de formation de l'ASSE se sont illustrés hier soir lors de la 14e journée de Ligue 2.

Franck Honorat, qui avait déjà scoré le 14 septembre dernier contre Auxerre, a marqué hier de fort belle manière le deuxième but de la victoire (3-0) de Clermont Foot contre l'US Orléans d'Anthony Le Tallec (resté sur le banc).

Le leader messin a renoué avec le succès à Châteauroux. Titularisé par Frédéric Antonetti aux côtés de Renaud Cohade, Emmanuel Rivière a marqué sur penalty le premier but des Grenats, victorieux 2-1.

Un autre ancien protégé d'Abdel Bouhazama chez les U19 stéphanois s'est illustré. Auteur de son premier pion à ce niveau, le milieu de terrain Arsène Elogo a en effet inscrit le premier pion de la victoire (2-0) de Grenoble contre l'AC Ajaccio d'Olvier Pantaloni.

Guion, dix ans après

10/11 06:27
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L'Union de Reims revient aujourd'hui sur les vertes années de l'entraîneur rémois David Guion. Extraits.

Ainsi va la vie, l’histoire s’amuse de clins d’œil malicieux. L’espièglerie du hasard n’a pas échappé à David Guion, de retour samedi à Saint-Étienne, à la tête du Stade de Reims, dix ans jour pour jour après avoir été évincé du club forézien. "La coïncidence est folle, reconnaît le technicien champenois. Je ne suis plus jamais retourné à Geoffroy-Guichard depuis le 10 novembre 2008. Je vais retrouver le Chaudron avec plaisir, même si ce sera très spécial."

À l’époque, le Manceau occupe depuis dix-sept mois un rôle d’adjoint de Laurent Roussey, plus spécifiquement en charge de l’étude des adversaires et du suivi des jeunes joueurs de l’effectif. La saison précédente a été couronnée de succès. Après une victoire éclatante face à Monaco (4-0), les Verts achèvent le championnat à une 5e place synonyme de qualification pour la Coupe de l’UEFA pour la première fois depuis 26 ans. "C’était l’apothéose de résultats magnifiques avec un jeu flamboyant, raconte Guion. Dans la soirée, une grande fête avait été organisée avec les supporters à l’Hôtel de Ville."

Six mois plus tard, au lendemain d’une défaite face à Rennes (0-3), la cinquième consécutive en Ligue 1, qui plonge l’équipe forézienne en position de relégable, Laurent Roussey est démis de ses fonctions, remplacé par Alain Perrin. "Le staff ayant été destitué, j’ai préféré quitter le club plutôt que d’accepter le poste de recruteur qui m’a été proposé, explique l’intéressé. Au chômage, je suis retourné à la fac pour préparer un diplôme en coaching et préparation mentale à l’Université de Dijon."

La fin d’un bail commencé six ans et demi plus tôt après avoir débuté une carrière d’entraîneur avec l’équipe réserve d’Istres, là où s’est terminée sa carrière de joueur professionnel en 2001. "On m’a sollicité pour devenir directeur du centre de formation. J’avoue avoir été un peu surpris par la proposition, mais un club aussi populaire que Saint-Étienne ne se refuse pas, confie-t-il. À l’époque, il végétait en Ligue 2. On m’a demandé de structurer la préformation, tout en manageant les 14 ans fédéraux et en supervisant des matches pour collaborer avec Frédéric Antonetti, l’entraîneur principal."

Au fil du temps, l’emploi de David Guion évolue. Remplacé en 2005 par Luc Bruder à la tête de la pépinière des Verts, où il a notamment accompagné l’éclosion de Joshua Guilavogui, Emmanuel Rivière ou Faouzi Ghoulam, il est appelé par Laurent Roussey au moment où il prépare le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF). "À partir de là, j’ai compris beaucoup de choses, avance le Sarthois. Car au-delà de l’aspect purement sportif, diriger un groupe pro exige une approche humaine déterminante. Dans un vestiaire où les personnalités sont aussi fortes que Janot, Feindouno, Perrin, Ilan, Landrin, Payet, Matuidi ou Gomis, l’entraîneur ne peut pas tout gérer seul. Il a besoin de très bien s’entourer afin de déléguer certaines prérogatives à son staff."

 

Diony en version Cavani

10/11 06:10
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C'est le titre d'un papier paru aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

Comme l'Uruguayen quand il était barré par Zlatan Ibrahimovic au PSG, l'attaquant des Verts a tenu le flanc gauche contre Angers (4-3), dimanche dernier, après avoir toujours refusé de s'excentrer.

"Le coach veut que je joue à gauche. Je le fais. Mais je préfère l'axe." Réponse sans appel de Jean-Louis Gasset : "Moi aussi il y a des trucs qui me déplaisent. Je m'y adapte." Diony aussi, finalement, puisque ce rôle excentré ne l'a pas empêché de signer son troisième but de la saison. Soit autant dans le jeu que Wahbi Khazri, meilleur buteur des Verts avec cinq buts (dont deux penalties), désormais installé à sa place dans l'axe. Diony avait d'ailleurs permis au Tunisien d'ouvrir son compteur en lui adressant un long centre de la... gauche, devant Guingamp.

"En partant de la gauche, il n'a pas le souci d'un buteur, et en arrivant lancé, j'estime qu'il a plus de chances", décrypte Gasset, désormais davantage soucieux de l'animation que de l'organisation de son équipe. Il veut voir ses attaquants surprendre l'adversaire en brouillant les pistes. "Ils sont assez libres pour permuter, confirme le technicien. L'important est que, dans le replacement, tout le monde fasse l'effort, afin que toutes les zones soient occupées."

Face à Angers, Diony a veillé à fermer son nouveau couloir à chaque perte de balle. Et il a dézoné en phases de possession. "Comme je sais qu'il aime bien rentrer dans l'axe, parfois, je m'écarte un peu", sourit Rémy Cabella. Ce n'est pas un hasard si Diony a marqué de la tête en se retrouvant dans la partie droite de la surface de réparation. "Là, j'avais plus d'espace. Ça a été", a brièvement commenté le numéro 9 des Verts, prié de jouer et de se taire.

Continuer à gonfler ses statistiques, là où les autres joueurs de couloir peinent à s'en créer (2 buts et 0 passe pour le quatuor réuni Hamouma-Monnet-Paquet-Nordin-Salibur) pèse lourd dans l'esprit de Gasset au moment de griffonner son onze de départ. Savoir que ses coéquipiers l'apprécient, aussi. "Je l'adore, acquiesce Cabella. Je sais qu'en confiance, Loïs peut être énorme. Qu'il soit à gauche ou dans l'axe, il va nous faire la différence."

Recrues : des tops, pas des flops

09/11 21:27

La Pravda publie aujourd'hui publie son onze type des réussites du mercato : 2 Stéphanois y figurent, Kolodziejczak et Khazri.

Au sujet du premier : "Quatre ans après son départ de France, le défenseur est revenu en L1 cet été, riche d'un passage réussi au Séville FC (vainqueur de la Ligue Europa en 2015 et 2016) puis d'expériences nuancées en Allemagne et au Mexique. A Saint-Etienne, il forme aux côtés de Perrin, Subotic et Debuchy une défense expérimentée. Dans le couloir gauche, Kolodziejczak (27 ans) s'est souvent montré à son avantage, donnant notamment deux passe décisives."

Au sujet du second :"Prêté à Rennes la saison dernière, il a été acheté par Saint-Etienne à Sunderland pour près de 10 millions d'euros. Une somme que ne doivent pas regretter d'avoir déboursée les dirigeants de l'ASSE. En trois mois de compétition, Khazri, déjà auteur de cinq buts en L1, s'est imposé comme l'arme offensive numéro 1 des Verts. Au point que Jean-Louis Gasset l'a dernièrement installé au poste d'avant-centre et construit désormais son équipe autour de lui."

Dans cette équipe des réussites, figure l'ancien Vert, Jonathan Bamba :"C'est l'un des gros coups de cet été et une des explications de l'excellente dynamique lilloise. En fin de contrat à Saint-Etienne, Bamba s'est engagé libre au LOSC en juillet. Dans le Nord, le milieu offensif forme un trio infernal avec Pépé et Ikoné, également arrivé lors du dernier mercato. Il a déjà marqué sept fois en l1, autant que la saison dernière chez les Verts. "

L'équipe des réussites : Buffon (PSG) - Celik (Lille), J.Fonte (Lille), Landre (Nîmes), Kolodziejczak (ASSE) - Le Tallec (Montpellier) - Bamba (Lille), Khazri (ASSE), Mollet (Montpellier) - Mothiba (Strasbourg), Laborde (Montpellier).

Dans l'équipe des déceptions, où ne figure aucun Stéphanois, on trouve une forte ossature marseillaise monégasque : Runarsson (Dijon) - Fabio (Nantes), Caleta-Car (Marseille), Miazga (Nantes), Barreca (Monaco) - Chadli (Monaco), Strootman (Marseille), Radonjic (Marseille), Golovine (Monaco) - Rémy (Lille), Siebatcheu (Rennes). -

Kolo dit tout

09/11 20:51

Dans France Football, la bible du football, Timothée Kolodziejczak raconte sa résurrection. Extraits.

Ses premiers pas à Saint-Etienne : "Ça se passe nickel. Franchement, on a un super groupe, on rigole bien. L'intégration a été parfaite avec l'ensemble de l'équipe et du staff. C'est un club familial. Sur le terrain, ça suit, c'est encore mieux."

Son intégration : "Je suis venu pour avoir du temps de jeu. C'est vrai qu'il y avait de la concurrence, mais j'ai bénéficié des blessures. Ça m'a permis de jouer tout de suite. J'ai dû m'entraîner plus que les autres pour reprendre le rythme, et j'ai tout de suite enchaîné les matches. Avec de bonnes performances. Tant mieux. J'ai repris beaucoup de confiance. Je les remercie pour ça."

 Pourquoi son envie s'était envolée : "Je ne sais pas... Peut-être que j'ai arrêté de me faire mal. Peut-être me suis-je arrêté inconsciemment à une période où j'ai pu me dire que ça allait être facile. J'ai connu des périodes galères. Cette saison, j'ai voulu revenir en France pour me retrouver et voir que j'étais toujours là. Je suis très heureux à Sainté. On a retrouvé le Kolo !"

 Son échec en Allemagne : "Le coach (NDLR : Dieter Hecking) n'avait pas confiance en moi et je ne donnais pas tout, non plus, pour qu'il change d'avis. C'était aussi très, très compliqué au niveau de la langue même si j'essayais de l'apprendre. C'était très dur. Pendant des entraînements, il y avait tellement de consignes que, parfois, j'étais perdu. Ce n'était pas évident. Et quand tu ne joues pas, c'est dur. Une expérience difficile, mais qui m'a apporté et qui m'a montré que je n'ai pas joué parce que je n'ai pas bossé comme il le fallait. C'était aussi délicat au niveau de la température : je suis arrivé en janvier en passant de 20 degrés à Séville à -10 et vingt centimètres de neige. Plein de petites choses comme ça. J'ai souffert un peu mentalement. Si c'était à refaire, je le ferais différemment. Mais c'est aussi peut-être grâce à ça que je me sens bien aujourd'hui et que j'ai retrouvé le goût de l'effort et du travail."

 Son expérience au Mexique : "Je pouvais rester à Gladbach ; Nice souhaitait aussi me faire revenir, mais ça n'a pas été plus loin. J'ai eu cette opportunité. Je voulais partir, voir autre chose. je suis arrivé sans être prêt physiquement. J'ai joué un match où deux erreurs de ma part ont coûté deux buts. Je revenais de deux mois de blessure... Derrière, le coach ne m'a jamais intégré dans le projet du club (NDLR : six apparitions en Championnat). Cela a été compliqué, mais je me suis accroché. Au final, humainement, cela a été l'une des meilleures expériences de ma vie. Un grand coup !
Ç'a été très fort. Le pays m'a accueilli à bras ouverts. J'étais épanoui dans ma vie. Le foot est différent. La manière de voir les choses est différente. La vie est différente. En France, on est un peu plus froid... La mentalité, c'est autre chose, beaucoup plus ouvert. Je me retrouve davantage dans ce genre de pays. J'étais super bien. Je me suis attaché à des gens rencontrés là-bas ; si on se connaissait depuis dix ans, j'étais tout le temps avec DD (Gignac). L'ambiance, les gens, j'étais bien, j'étais libre."

 Son prêt à Saint-Etienne : "J'étais dans l'optique de rentrer parce que cela aurait été encore pire avec le coach cette saison. Il ne m'a pas parlé, il ne m'a rien dit... J'ai eu l'opportunité de la France. J'ai même pris l'avion sans rien dire à personne pour mettre la pression dans les négociations parce que Tigres ne voulait pas trop que je parte. Mais les deux clubs ont fini par trouver un accord, et je pense que c'est mieux pour tout le monde. On verra l'année prochaine par rapport à mon option d'achat... Je ne me prends pas la tête. Le plus important était de reprendre du plaisir et d'être constant sur une saison entière. Pour le moment, ça se passe bien."

 Sainté, un nouveau départ ? : "C'est une année cruciale pour moi sachant que cela fait un an et demi que je n'ai pas trop joué... Dans le football, ça va vite, les jeunes poussent. À moi de montrer que je suis encore là malgré ce passage à vide. Que j'ai un palmarès (NDLR : Il a par exemple remporté deux Ligues Europa avec le FC Séville), j'ai évolué dans de bonnes équipes, j'ai disputé des matches importants. Je ne suis pas à la rue. Je suis en train de le démontrer de nouveau. Mais c'est dans la régularité qu'on parlera de moi de nouveau.Je suis lucide. Je suis à Sainté pour me refaire une santé. On a une grosse équipe pour faire de belles choses. Pour le moment, je ne vois pas plus loin. J'espère qu'on atteindra nos objectifs."

Vingt pour sabrer le champagne

09/11 20:37

Comme annoncé hier, le groupe stéphanois affiche complet pour recevoir le Stade de reims, demain à 20 heures, et, on l'espère, sabrer le champagne. ce groupe est exactement le même que celui de la semaine dernière.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Vermot - Saliba, G.Silva, Debuchy, Kolodziejczak, Perrin, Subotic - M'Vila, Selnaes, Diousse, Cabella, Khazri - Nordin, Salibur, Hamouma, Beric, Diony, Monnet-Paquet

Debuchy chez Willy

09/11 19:21
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Vous avez raté l'intervention de Mathieu Debuchy ce soir sur RMC ? Pas de souci, on a vous a retranscrit intégralement les propos tenus par le latéral droit des Verts dans l'émission de Willy Sagnol.

"Ça ne s’est pas passé comme je l’aurais voulu à Bordeaux mais ça a été un moment sympa. On a eu des difficultés lors de certains matches mais ça reste quand même un bon souvenir d’avoir travaillé avec toi, coach.

A Saint-Etienne, on a beaucoup de directives notamment du coach et de Ghislain Printant aussi. A l’entraînement on essaie de bosser beaucoup sur les sorties de balle. On insiste aussi sur le repli défensif quand on perd le ballon en phase haute. C’est important, ça nous a parfois fait défaut. On essaye de bien travailler un ensemble et de rectifier les choses qui ne vont pas ou qui n’ont pas été depuis le début de saison.

Je pense vraiment qu’on peut faire encore mieux, qu’on a une marge de progression. On a des joueurs de qualité, il y en a qui sont arrivés cet été pour nous renforcer. Je pense qu’on peut faire beaucoup mieux, notamment au point de vue du jeu. Depuis le début de saison, on n’a peut-être pas été au top de notre forme tous ensemble mais ça commence à venir et je pense que le meilleur viendra dans les prochains matches.

Est-ce que finir en dessous de la 5e place serait un peu en échec ? Oui, tu sais très bien qu’on a l’ambition d’aller le plus haut possible. Vu l’effectif qu’on a on se doit de faire encore mieux. On est sur le bon chemin. Ce serait assez exceptionnel pour moi de se retrouver dans le top 4 en fin de saison. Les matches tous les week-ends sont difficiles, on l’a encore vu dimanche dernier contre Angers. On a été joué à Nîmes, ça a été très difficile aussi. Maintenant il faut qu’on élève notre niveau de jeu et qu’on fasse des gros matches tous les week-ends.

A titre personnel, la coupure de cet été a été délicate. Comme j’étais réserviste, je me suis préparé pour la Coupe du monde. Je n’ai pas coupé beaucoup. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne j’avais perdu un peu trop de poids mais je me sentais plutôt bien. Après, j’ai eu une blessure et une rechute derrière car j’ai voulu reprendre trop vite. Les pépins sont derrière moi maintenant, je vais tout faire pour trouver un niveau encore plus élevé.

J’ai signé pour trois ans. J’aimerais bien gagner un trophée avec Saint-Etienne. Il ne me reste plus que Saint-Etienne. L’équipe de France, c’est fini pour moi. J’ai envie de passer à autre chose, de me consacrer à mon club. J’ai vécu de belles années avec les Bleus, une Coupe d’Europe et une Coupe du monde. Pour moi c’est derrière. Ça fait un moment que je ne suis plus retournée en équipe de France, j’ai donné le maximum en fin de saison dernière pour y figurer, je pense que j’avais ma place dans l’effectif mais d’autres choix ont été faits. Je suis arrivé à un moment de ma carrière où j’ai envie de me concentrer sur mon club, de donner le maximum, et d’essayer de gagner des trophées avec Sainté.

J’ai prolongé avec les Verts car j’ai senti que le club voulait me conserver. J’ai aimé ces quatre mois passés à Saint-Etienne : le club, son histoire, les supporters. Ça me rappelle un peu l’Angleterre, notamment Newcastle où il y a cette ambiance de folie. C’est important pour un joueur. Les quatre mois se sont bien passés, j’ai eu le coach très souvent au téléphone aussi. Je le connaissais déjà en équipe de France mais j’ai tout de suite accroché quand je suis arrivé d’Arsenal, ça s’est super bien passé. C’était un tout, je n’ai pas réfléchi longtemps. Quand j’ai rejoint le club l’hiver dernier, l’ASSE était dans une situation critique. Sainté ne pouvait pas se retrouver dans cette partie de classement. Avec quelques recrues, on a essayé d’apporter le maximum. Par chance ça s’est bien goupillé, ça a bien fonctionné. On a pu redresser la barre."

Zlatan encense Jean-Louis

09/11 18:41

jlg

 

Avant d'être coach principal du plus beau club français, Jean-Louis Gasset était l'adjoint de Laurent Blanc au PSG, où il a activement contribué au succès et au jeu parisien de l'époque. Si les deux amis ne retravailleront plus ensemble, ils ont marqué Zlatan Ibrahimovic comme le confie le suèdois dans une interview à l’Equipe Magazine:

"Avec Laurent Blanc, on a vécu une période positive, on a gagné beaucoup de choses. Il a fait en sorte que les joueurs restent eux-mêmes et puissent s’exprimer. Il imposait très peu de restrictions et il avait un très bon adjoint (Gasset, ndlr), un type vraiment fantastique. A deux, ils ont créé un jeu que j’ai rarement joué en club, qui m’a rappelé Barcelone. Alors oui, j’en parle peu, mais c’est parce que les choses se sont bien passées. C’est comme ça que ça marche. Quand c’est bien, on ne le dit pas, mais quand c’est de la m…, là oui. Et avec Laurent Blanc, je n’ai jamais eu de problème. On est partis ensemble, en fait, comme des champions, comme des gagnants."

Il ne Konan pas le Chaudron

09/11 17:27

 

Invité hier en conférence de presse à commenter le début de saison Rémois et le prochain Sainté-Reims (samedi, 20h), le latéral gauche Ghislain Konan, arrivé cet été de Vitória Guimarães, a concédé ne pas connaître Geoffroy : "Personnellement, je n’ai jamais joué là-bas puisque je viens d’arriver en France, ça va être une première mais on s’attend à un match très difficile. On connait le contexte et on sait que les supporters sont présents derrière leur équipe pour les pousser à donner plus. Ça va être une grosse opposition, il faut qu’on garde la solidarité qui nous caractérise, qu’on reste efficaces et qu’on réponde présent sur tous les plans, que ce soit offensif, défensif ou mental. Ça va se jouer sur des détails."

Petite baisse d'affluence

09/11 16:47

stade GG

Le site Sportune publie aujourd'hui une étude sur les affluences moyennes dans les stades de L1 depuis le début de saison.

Il dresse un comparatif entre l'affluence moyenne cette saison et celle du précédent exercice pour chaque club.

Sans surprises, les 2 promus (Nimes et Reims) voient leur moyenne monter respectivement de plus de 67% et 40 %.

Seul le Vélodrome voit une hausse significative de son affluence (plus de 20%) parmi les autres clubs.

Geoffroy Guichard subit quant à lui une baisse de quasiment 6% de fréquentation (moyenne de 26.512 spectateurs cette saison contre 28.142 en 2017-2018).

Evidemment, l'effet néfaste des huis-clos partiels sur les 2 premiers matchs à domicile se fait durement ressentir (ce que l'article oublie d'ailleurs de signaler).

Thiodet félicite Paquet

09/11 07:26
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Ancien directeur marketing de l'ASSE (de décembre 1990 à février 1994), Antony Thiodet indique sur son compte linkedin les missions qu'il a effectuées pour les Verts de février à octobre dernier. "Élaboration d'une feuille de route relative à l'adaptation des process commerciaux du club aux évolutions de son environnement - Recommandation sur restructuration du front office commercial et sur refonte du portefeuille de produits - Sensibilisation et formation des équipes aux principes des ces évolutions."

Fondateur de Time For Biz, agence qui aide les clubs professionnels à développer leurs revenus commerciaux et plus particulièrement leurs recettes de billetterie, il rend hommage à l'actuel DG de l'ASSE dans un intéressant entretien paru hier sur le site Ecofoot. Extraits.

"Les clubs professionnels ne remplissent généralement pas leurs enceintes. Dans le foot, les stades de Ligue 1 sont remplis à 65% en moyenne. Il ne s’agit pas là d’une fatalité mais plutôt des conséquences d’un mode de structuration et d’approche des marchés qui a vécu et éloigne les clubs d’un conséquent potentiel de croissance. Il faut faire évoluer les compétences des collaborateurs pour les ajuster à un monde qui change très vite. Il faut veiller à recruter de nouveaux collaborateurs formés à ces nouvelles méthodes plutôt que d’en considérer d’autres formés aux méthodes appliquées depuis des décennies et qui ne feront le plus souvent que reproduire ce qui a déjà été fait, sans amener les clubs ailleurs que là où ils ne sont. J’ai été commercial à l’AS Saint-Etienne dans les années 90 et je suis surpris de croiser partout, dans tous les clubs, les clones de celui que j’étais à cette période. Près de 30 ans après. Surprenant et effrayant ! Il y a tant de choses différentes à entreprendre. Et c’est sur ce point que nous voulons accompagner les clubs.

Il existe un déficit énorme de cadres commerciaux dans les clubs français ! Aux Etats-Unis, la moindre franchise ayant une salle ou un stade de 20 000 places à remplir peut compter sur un staff, hors sportif, d’une petite centaine de personnes, dont au moins la moitié est dédiée à la commercialisation des billets sous toutes leurs formes, abonnement à la saison, mini-abonnements et places sèches, avec ou sans prestation. Nous recommandons aux clubs de densifier leur front-office commercial tout en faisant un indispensable travail de restructuration et ce dans le but de pénétrer de nouveaux marchés. Songez qu’en moyenne, les clubs de la LFP n’ont capté que moins de 2% du parc des entreprises de leur marché ! le renforcement de la structure commerciale constitue un must. Sujet sur lequel le PSG, qui compte plus de 30 commerciaux, et l’OL, avec plus de 20 commerciaux, ont accompli des efforts considérables tout en procédant à une mutation vers un incontournable modèle Outside Sales / Inside Sales.

Tous nos clubs clients avancent, mais nous nous rendons aussi compte que les habitudes prises depuis des décennies sont tenaces et qu’il faut donc du temps et pas mal de rabâchage pour impulser un changement durable dans le fonctionnement et la stratégie des clubs. Même si notre intervention est encore récente, les changements radicaux impulsés par Frédéric Paquet à l’ASSE sont impressionnants et devraient très vite porter leurs fruits. Cela tranche vraiment avec une tendance lourde du milieu qui pousse souvent les clubs à reconduire systématiquement les process du passé sans s’interroger vraiment sur leur pertinence et surtout sans inscrire le tout dans le cadre d’une réelle stratégie définie à 3 et 5 ans."

Gelson, Aubame et KTC qualifiés

08/11 23:27
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Les anciens Verts ont connu des fortunes diverses ce soir en Europa League.

Gelson Fernandes (titulaire avec l'Eintracht Francfort et vainqueur 3-2 sur le terrain de l'Apollon Limassol), Kévin Théophile-Catherine (titulaire avec le Dinamo Zagreb et victorieux 3-1 contre le Spartak Trnava) et le Gunner Pierre-Emerick Aubameyang (entré en jeu à la 30e et tenu en échec 0-0 par le Sporting Portugal) ont décroché leur qualification pour les 16e de finale.

Conservant la tête de son groupe, le Zenith Saint-Petersbourg de Hernani (resté sur le banc à Bordeaux), est en ballottage favorable après avoir tenu en échec (1-1) les Girondins.

Finaliste la saison dernière, l'OM de Rudi Garcia est déjà éliminé suite à sa défaite (2-1) sur le terrain de la Lazio de Rome malgré l'entrée en jeu de Dimitri Payet à la 69e minute. Une nouvelle fois écrasé par le Red Bull Salzbourg (5-2), Rosenborg n'a toujours pas gagné le moindre point dans le groupe B. Plus que discret, Alexander Söderlund a été remplacé à la mi-temps alors que son équipe était menée 4-0...

Guion regarde les points

08/11 22:40

Dans sa conférence de presse d'avant-match, David Guion a insisté sur le bilan comptable (17 points en 12 matchs) plutôt que sur la place (8ème) : "Je préfère me fier au nombre de points plutôt qu'à la place au classement. La place, on regardera à la 38e journée, c'est celle-ci qui est intéressante. Mais ces deux victoires à Rennes et face à Monaco nous ont donné de la confiance même si on ne l'avait jamais perdue. Là, elle se caractérise avec du concret à savoir des points, l'efficacité offensive et bien sûr le classement. C’est toujours mieux pour travailler et pour avancer."

Il a évidemment évoqué le match contre les Verts, insistant sur l'importance du public : "C'est une équipe qui a énormément de talent. On va continuer avec nos principes de jeu, il n'y a pas de raison de changer. On rencontre encore un adversaire très difficile. A nouveau un très gros morceau, mais je sais que mes joueurs vont avoir beaucoup d'appétit pour rentrer ce matches là. On a fait toute une saison en Ligue 2 pour connaître ces matches là. J'ai regardé la dernière rencontre de Saint-Etienne face à Angers (4-3), un match à rebondissements où il y avait beaucoup d’enseignements à tirer. A 3 - 2 pour Angers, je n'ai pas entendu un sifflet dans le public de Geoffroy-Guichard C'est presque le public qui a inscrit le 3e but de l'égalisation et on voit tout l’intérêt d'avoir un fervent et mythique public"

Selnaes contre Beric (2)

08/11 20:38
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Une semaine pile-poil avant de défier les vilains en banlieue, Robert Beric et Ole Selnaes s'affronteront le vendredi 16 novembre à 20h45 à Ljubljana lors de la 5e journée de la Ligue des Nations. Pour rappel, le numéro 17 de l'ASSE avait marqué d'une superbe demi-volée du gauche l'unique but du match aller le 13 octobre dernier sous le regard médusé du numéro 27, resté sur le banc. A noter que la Norvège jouera également à Nicosie contre Chypre le lundi 19 novembre à 20h45 tandis que dans le même temps la Slovénie ira en Bulgarie.

Tous les feux sont au vert pour Cabella

08/11 16:36

Lors de la conférence de presse du jour, Rémy Cabella a évoqué sa situation personnelle avant de revenir sur les derniers résultats de l'équipe et les objectifs de celle-ci :

"J'ai été blessé cet été, j'ai été opéré, puis j'ai eu un problème à un genou. Je n'étais pas au top de ma forme. Le coach m'a laissé 10 jours de repos durant une trêve, ça m'a fait du bien, je n'ai plus de douleur et je me sens bien."

"On a eu une période de matches plus délicats, le mois dernier, durant lesquels j'aurais dû débloquer des choses. Le coach nous a rentré dedans, il a confiance en nous, connait nos capacités, a de l'ambition. S'il faut nous taper dessus, il le fait, il l'a fait."

"Cette année, on a quelque chose à jouer."

"C'est en gagnant des matches, en étant performants, qu'on se donnera l'objectif final. Nous sommes bien partis mais il ne faut pas se relâcher et avoir l'envie d'aller chercher les places du dessus."

Notre numéro 7 a également eu quelques mots à l'attention du secteur défensif de l'équipe, avant de terminer en mentionnant les deux prochains matchs :

"C'est vrai qu'on ne pourra pas tout le temps mettre 4 buts, et qu'on ne devra pas tout le temps en prendre 3. Mais j'ai confiance en notre défense. Il faut qu'on se complète. Quand on retrouvera tous notre niveau, on peinera moins devant le but."

"Les trêves ne nous ont pas très bien réussi. Gagner avant, ça donne un coup de souffle. On a besoin de gagner, on doit gagner à domicile, pour arriver au derby en costauds."

Gasset loue l'état d'esprit

08/11 14:00

gasset

Le coach stéphanois est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur le match contre le SCO :

"Ce que je retiens du match ? Quand on va au bout des choses, on peut renverser des montagnes.. Sur l’état d’esprit, c’est le match référence. Il ne faut pas que ce soit un feu de paille. Il y a d'autres points à travailler bien sûr, mais on a pris 3 points et ça change la vie. 

Il fallait à un moment durcir un peu le ton. De temps en temps même avec des joueurs confirmés il faut revenir aux fondamentaux.

Mes attaquants sont assez libres pour permuter. Loïs Diony peut jouer sur un côté, en partant de la gauche et en arrivant lancé, j'estime qu'il a plus de chance."

Jean-Louis Gasset a ensuite évoqué le match à venir contre les Rémois :

"Reims est une équipe très difficile à manoeuvrer. Ils ont pris très peu de buts, ils sont bien organisés. Ils vont contrer. C’est le lot des équipes qui viennent prendre un point. 

La trève fera du bien ? Cela dépendra du résultat face à Reims. Quand on passe 15 jours avec un dernier résultat autre que celui escompté, c’est long. Mais ça fait du bien de décompresser."

Enfin, il était inévitable d'évoquer le derby à venir :

"La Ligue a tranché. J’ai dit que le football c’est la fête. Quand c’est un derby les supporters méritent d’être au stade. Je dis toujours qu’il faut discuter mais personne ne discute. Quand il y a un huis clos, partiel ou total, ce n’est pas la fête. Ça dure depuis un bon moment, et on n’est pas le seul club concerné. C’est fatiguant car nous, on y peut rien. On est impuissant. Faire appel ? C’est le club qui décidera."

 

Tous là pour sabrer le champagne

08/11 13:56

Jean-Louis Gasset a indiqué en conférence de presse du jour que le groupe Stéphanois sera au complet pour affronter le Stade de Reims samedi à 20 heures au stade Geoffroy Guichard : "Oui, l'effectif est au complet pour la réception de Reims. Tout le monde est prêt à jouer. La semaine dernière, on a vu l'importance des joueurs entrants. Tout le monde doit être dans cet état d'esprit." Il s'agit de la seconde fois consécutive où l'entraineur des Verts peut compter sur la totalité de ses joueurs.

A noter qu'il n'y aura pas que l'effectif professionnel qui sera complet; En effet, toutes les places disponibles en kop nord ont été vendues !

Martin incertain

08/11 12:12
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Comme le rapporte le site de L'Union de Reims, David Guion a indiqué ce midi en conférence de presse que son milieu de terrain Marvin Martin était incertain pour le match programmé ce samedi soir à Geoffroy-Guichard. L'entraîneur rémois a par ailleurs évoqué la suspension d'Alayxis Romao. "J’ai plusieurs solutions pour le remplacer, mais mon choix n’est pas fait. Je dois trouver un joueur ayant la même complémentarité avec Xavier Chavalerin, tout en apportant une touche défensive."

Lacroix s'Hambourgeoise (2)

08/11 11:14

Prêté avec option d'achat au HSV Hambourg, Léo Lacroix qui est sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020 a confié au site Goal qu'il aimerait bien rester dans le club Allemand en fin de saison : "Pour l'instant, je veux aider le HSV à remonter, apporter ma pierre à l'édifice. C'est un grand challenge. Mais si je reste ici, ce serait quelque chose de très bien pour moi, pour ma carrière".

Kasper toujours vert

08/11 07:02
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Restant attaché à Sainté et se rendant régulièrement à GG voire à L'Etrat (il a assisté à l'entraînement d'hier), l'ancien entraîneur stéphanois Henryk Kasperczak (72 ans) parle évidemment des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"J’habite Saint-Etienne. J’ai acheté une vielle ferme au Chambon-sur-Lignon, la région est belle. Lorsque j’ai entraîné l’ASSE, j’ai vécu de bons moments. Mes enfants ont grandi ici, ma femme se plaît à Saint-Etienne, moi aussi. J'en profite pour voir les matches des Verts. Ils possèdent des qualités techniques, tactique mais également un bel état d’esprit. Les joueurs sont très solidaires. On sent une bonne dynamique de groupe, des joueurs ambitieux qui ont envie de réussir quelque chose ensemble.

Même lorsque c’est difficile, l’ASSE peut s’appuyer sur une force mentale qui lui permet de bien réagir, on l'a vu dimanche dernier contre Angers. Lors des matches auxquels j’ai assisté, j’ai toujours vu une équipe jouer avec joie, avec de la qualité aussi. Il lui manque peut-être un peu de puissance offensive, d’être un peu plus agressif dans la finition, dans les derniers gestes. Compte tenu de ce qu’elle montre, de sa position, cette équipe stéphanoise peut viser une place européenne.

J'ai connu Jean-Louis Gasset à Montpellier. À mon arrivée, il était responsable de centre de formation. Il a une forte personnalité, ce qui fait sa force. Il est honnête avec les joueurs. Il a un bon jugement, il sait établir une bonne relation avec les joueurs tout en se montrant sévère lorsque les situations l’exigent. Il est juste, tout simplement. Et, bien sûr, il connaît bien le métier, le football. Un entraîneur doit être un rassembleur, ce qu’est Jean-Louis Gasset. Les résultats actuels confirment ses compétences. "

Les instances c'est comme les cochons (2)

07/11 23:44

Comme on pouvait s'y attendre, la Ligue qu'on adule n'a pas apprécié la banderole déployée par les Green Angels lors de la réception de Rennes le 21 octobre dernier.

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La commission de discipline a donc infligé ce soir à l'ASSE une amende de 15 000 € pour "déploiement d’une banderole injurieuse" et "usage d'engins pyrotechniques."

Craquage aux Costières, pas de parcage en banlieue

07/11 23:28
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Sans surprise, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a infligé ce soir "un match de fermeture de l’espace visiteur de l’AS Saint-Etienne disputé à l’extérieur par révocation du sursis", les ultras stéphanois ayant mis le feu aux Costières le 26 octobre dernier. Les Verts seront donc une nouvelle fois privés de leurs supporters dans la banlieue lors du derby programmé le vendredi 23 novembre prochain. 

Laurey fou de foot

07/11 22:10
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Ancien joueur et ex-recruteur de l'ASSE, l'entraîneur du RC Strasbourg Thierry Laurey évoque sa passion du ballon rond dans la dernière édition du magazine Onze Mondial.

"J’ai toujours eu ça en moi. À la base, je voulais devenir prof de sport, c’est ce qui me motivait. J’avais déjà l’envie de transmettre des choses. Je ne me voyais pas faire ma vie sans sport que ça soit du football ou autre chose. Je peux regarder du biathlon, du tennis, du rugby, du handball, de la natation, de l’athlétisme. J’adore me passionner pour le sport, car je sais que peu importe l’équipe ou l’individu, il y a beaucoup de travail derrière. Malheureusement, les gens ne s’en rendent pas toujours compte. Quelqu’un qui termine 8ème en finale du 100 mètres aux J.O, on va dire « T’as vu, il est encore dernier », mais il faut se rendre compte du travail effectué pour en arriver là, c’est vraiment fantastique. Le mec, c’est le huitième au monde !

J’avais peut-être moins d’aptitudes pour devenir footballeur professionnel qu’entraîneur. C’est plus facile d’être coach après une carrière parce que tu as un crédit supplémentaire. Ce crédit peut vite disparaître si tu racontes des conneries. Quand tu as un vécu, ça facilite le contact. Par exemple, étant donné que j’ai été défenseur axial ou milieu, quand je parle des spécificités de ces postes, je sais de quoi je parle. Même si les choses ont évolué, le football reste le football : tu joues à 11 et avec un ballon. L’aspect pédagogique, tu ne l’as pas forcément, même si tu es tombé sur de bons entraîneurs, tu as ta propre personnalité et parfois cela ne correspond pas à ce que les autres en face veulent entendre.

L’autre jour, j’ai parlé de Garrincha à mes joueurs et personne ne le connaissait. Dès que je suis sorti du vestiaire, ils sont tous aller regarder sur leur téléphone pour voir qui c’était. Les joueurs aujourd’hui ont tendance à ne pas connaître l’histoire du football. Moi, ça me passionne, même quand je passais mes diplômes, c’était un régal d’apprendre certaines choses, sur l’histoire. C’est un métier de passion. Je ne me vois pas trois minutes sans penser au football, je suis désolé de le dire et c’est embêtant parfois pour ma femme, mais c’est comme ça."

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