U17R : pas en forme olympique

14/10 21:30


Yassimi Moyo, auteur du but de l'ASSE

Les U17 régionaux de Kevin de Jesus, encore invaincus et leaders en compagnie du FC Echirolles, recevaient aujourd'hui, sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat, leurs voisins de l'Olympique de Saint-Etienne dans le derby ligérien. Ces derniers ont créé une petite surprise en s'imposant par 2 à 1, score acquis à la mi-temps.

L'OSE ouvrait le score alors que les Verts étaient en position d'attaque : un ballon perdu, un tir de 35 mètres environ qui lobait le gardien et voilà les Verts qui concédaient l'ouverture du score. (0-1, 20ème).
Les Stéphanois réagissaient : suite à un bon enchaînement, Jordane Morel dribblait à l'intérieur, servait Yassimi Moyo qui égalisait d'une frappe croisée, poteau rentrant. (1-1, 34ème).
Quelques minutes plus tard, une nouvelle perte de ballon donnait l'occasion à un attaquant de l'Olympique d'inscrire un deuxième but, après avoir remporté son face-à-face avec Eldin Lolic. (1-2, 39ème).En seconde période les Verts changeaient leur dispositif tactique et poussaient pour égaliser, mais bien trop timidement, faisant beaucoup de fautes techniques. Finalement ils ne se créaient qu'une seule occasion, un tir de Victor Monteiro sur lequel le gardien adverse s'interposait d'une double parade.

La compostion : Lolic - Bouyadel (Marwan Ouroui, 45ème), Boli, Bendriss - Yahiaoui, Diallo - Grillet (Lamrabtine 53ème), Monteiro, Morel (Mouad Ouroui 62ème) - Moyo, Hilaire

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous sommes tombés sur une équipe très motivée, un peu plus que nous peut-être. Le score est logique car nous n'avons pas fait un très bon match, un match plus que moyen, dans l'utilisation du ballon, les choix de jeu, dans la qualité technique que nous avons mise. Nous ne pouvions pas espérer plus face à l'Olympique qui a très bien joué le coup avec un dispositif tactique bas, très regroupé et pratiquant bien le contre." 

U17N : Montceau en morceaux

14/10 18:37
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Vous avez pu suivre cette rencontre de la 7e journée du championnat en direct sur notre forum grâce notre fidèle potonaute thomas99 : après avoir atomisé la lanterne rouge Pontarlier le week-end dernier dans le Doubs, les U17 nationaux ont écrasé l'avant-dernier Montceau 6-2 cet après-midi à Aimé Jacquet. Ils consolident ainsi leur 2e place à 5 points du vilain leader.

Convaincants et réalistes en première période, les Verts n'ont pas tardé à plier le match. Sur un corner de Maxence Rivera, Marie-Gaël Mukanya (photo) a ouvert le score de la tête dès la 5e minute. Bien servi par Mathys Saban, Yanis Lhery a doublé la mise à la 17e avant de provoquer un penalty transformé à la 32e par Maxence Rivera. En guise de remerciement, ce dernier a lancé le numéro 9 stéphanois, qui a claqué à la 44e son 8e pion de la saison après avoir dribblé le gardien. Inscrit minutes avant la pause, le 5e but a été la copie conforme du premier (tête de Marie-Gaël Mukanya sur un corner de Maxence Rivera). Les visiteurs ont profité du coupable relâchement de leurs hôtes pour tromper Yanis Bourbia à deux reprises en seconde période (aux 62e et 73e minutes). Mais Sainté a eu le dernier mot à la 82e grâce à Mathys Saban juste après que Yanick Vénus a manqué une énorme occasion.

La compo : Bourbia - Khoutri, Sow, Ahmed Sidibé, Ahmane - Fatah (Gourna 70'), Saban, Bonnemain, Rivera (Fakili 75') - Lhéry, Mukanya (Venus 70').

La réaction de Christophe Chaintreuil : "On a remporté une large victoire grâce à notre très bonne première mi-temps. On a variment étouffé nos adversaires avant la pause tout en se montrant très efficaces car on n'a pas eu cinquante occasions. On a fait moins d'efforts en seconde période, il y a eu moins de solidarité et d'application. Chacun en a fait un peu moins. On a perdu 2-1 cette deuxième mi-temps. C'est dommage de ne pas rester cohérent 90 minutes. Cela faisait deux matches qu'on n'avait pas pris de but, on en a concédé deux."

 

Selnaes, c'est le meilleur !

14/10 16:12
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Auteur du superbe but de la victoire de la Norvège hier contre la Slovénie, Ole Selnaes a été élu meilleur joueur de ce match de Ligue des Nations par le quotidien Verdens Gang, qui publie aujourd'hui une interview du milieu de terrain stéphanois. Extraits.

"Lors des rassemblements avec la sélection, j'aime bien rester sur le terrain avec mes anciens coéquipiers de Rosenborg. Après chaque séance, Markus (Henriksen), Alex (Sorloth) et Jonas (Svenson) travaillent devant le but pendant 15 à 20 minutes. C'est peut-être le secret de mon but. Il est aussi dû à la confiance acquise à Saint-Etienne. L'estime de soi est extrêmement importante pour un footballeur. C'est facile pour moi. Bien sûr ça se passe bien pour moi en France, et ça rejaillit sur la sélection. C'est peut-être pour ça que j'ai marqué. J'ai décollé, j'ai franchi des paliers en France et je suis performant cette année. J'ai toujours eu un très bon statut dans mon club hormis les deux ou trois premiers mois. En France, j'ai toujours été très coté. Ce n'est pas vraiment le cas en Norvège car j'ai joué peu de matches ici et que les Norvégiens ne regardent pas le championnat de France. C'est complètement naturel. Cela faisait près d'un an que je n'avais pas été titularisé en sélection. Je m'améliore de plus en plus. Il n'y a aucun doute là-dessus, je n'ai jamais été aussi bon. J'ai 24 ans et dans ma tête, je serai encore meilleur dans un an."

 

Les poteaux étaient carrés (3)

14/10 13:46
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Lors de la fête du Livre de Saint-Etienne, Laurent Seyer a parlé à zoomdici de son premier roman Les poteaux étaient carrés, paru le 23 août dernier aux éditions Finitude.

"Ce n'est pas autobiographique dans le sens que ce n'est pas ma vie. Mais bien évidemment ce n'est pas pure fiction car on met toujours beaucoup de soi dans un premier roman. Je vais puiser dans des émotions que j'ai vécues, dans des failles, dans des questions, dans des évènements, dans des anecdotes. Et après, je les transforme. C'est le roman, c'est la fiction. J'ai voulu écrire sur l'absence du père parce que j'ai vécu cela. Le personnage est un parent de divorcé. Mes parents n'étaient pas divorcés, mais ce que ressent mon personnage rejoint assez ce que j'ai vécu d'une autre manière. J'avis onze ans lors de la finale de 1976 à Glasgow, le héros en a treize. Bien évidemment, j'ai vécu le match, ça a été un moment initiatique pour moi. Le début d'une grande passion, d'un grand amour, d'un grand mystère aussi : pourquoi Saint-Etienne a été pendant ces quelques années la France ? Pourquoi cette ville, cette équipe a une place particulière dans mon coeur alors que je suis pas de Saint-Etienne ? Il s'est passé quelque chose à ce moment-là. C'est ce match qui a été le début de cette sensibilité particulière pour Saint-Etienne et puis d'un amour pour le foot avec tous ses rebondissements. C'est à la fois le fait de vivre les émotions qui sont propres au foot et le fait que ça s'inscrivait dans une grande histoire collective qui était un peu mystérieuse. Pendant quelques années, la France était verte et ça ne s'est jamais reproduit depuis."

Les Français ne votent pas Gasset

14/10 10:35
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Tous les Stéphanois savent que Jean-Louis Gasset est le meilleur entraîneur de l'élite. Ce n'est pas l'avis des Français, qui relèguent l'homme fort des Verts à la 6e place selon le baromètre Odoxa-Groupama dévoilé aujourd'hui par RTL.

1. Thomas Tuchel (PSG) 26%
2. Rudi Garcia (Marseille) 15%
3. Christophe Galtier (Lille) 11%
4. Bruno Genesio (Lyon) et Patrick Vieira (Nice) 10%
6. Jean-Louis Gasset (Saint-Étienne) 6%
7. Vahid Halilhodzic (Nantes) 5%
8. Michel Der Zakarian (Montpellier) 4%
9. Sabri Lamouchi (Rennes) 3%.

Ce sondage a été réalisé avant la nomination à Monaco de Thierry Henry, accueillie avec bienveillance par le coach de l'ASSE sur France Info. "Quand on voit la carrière qu'il a faite, quand on voit les entraîneurs qu'il a connus, s'il aime le football et qu'il a pris quelques notes quand il travaillait avec eux, il va avoir pas mal d'idées. C'est un plus pour le football et la Ligue 1. Il voit des matches, même de troisième division, et il connaît tous les joueurs. Je le mets dans le même style que Patrick Vieira qui arrive aujourd'hui à Nice et il est champion du monde aussi."

Nanard veut vendre

14/10 10:11
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A défaut de vouloir vendre le club, Bernard Caïazzo compte sur la vente de joueurs pour renflouer les caisses, comme il l'explique aujourd'hui dans la Pravda.

"On n'a fait que 8 M€ de vente cet été. Le club est-il appelé à finir la saison déficitaire, il va subir un déficit d'exploitation de 10 M€, avant la vente de joueurs. Pour la saison 2019-2020, il n'y aura pas de déficit, je ne peux pas imaginer deux ans sans vendre des joueurs. Vous me dites que notre effectif est le quatrième plus vieux d'Europe cette saison, après ceux de Parme, de la Juventus et de Watford (28,7 ans de moyenne)... Je ne suis pas du tout d'accord avec cette analyse. On a pris une quinzaine de joueurs d'expérience en concertation avec Jean-Louis Gasset. Les 30 % restants du groupe sont constitués de jeunes qui vont obligatoirement plus jouer. On a la chance de posséder une génération assez exceptionnelle chez les 16-19 ans. Loïc Perrin a débuté très jeune et il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Saliba et Nordin donnent satisfaction. Avant, nos jeunes n'avaient pas que de bons exemples. Là, avec Debuchy, Cabella, M'Vila, Khazri et les autres, ils sont entourés de professionnels de haut niveau."

Curkovic sceptique

14/10 09:56
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Mythique gardien de l'épopée des Verts mais aussi ex-président du Partizan Belgrade, Ivan Curkovic commente dans Le Parisien les soupçons de corruption pesant sur l'écrasante victoire (6-1) du QSG contre l'Etoile Rouge de Belgrade le 3 octobre dernier en Ligue des Champions.

"Sincèrement, ce présumé trucage ne me semble pas vraiment crédible. Regardez le budget du PSG. Il est plus de 10 fois supérieur à celui de l’Etoile Rouge qui est autour de 45 millions d’euros. Sportivement, l’équipe du PSG a des joueurs de bien meilleure qualité. Récemment, le PSG a écrasé Lyon 5-0 et Saint-Etienne 4-0. Les Serbes ont perdu 6-1. En plus, le gardien a effectué plusieurs arrêts importants. Sans lui, l’Etoile Rouge aurait pu encaisser 8 ou 9 buts. Une chose me paraît vraiment essentielle : s’il y a eu trucage, il y aura des preuves et la justice les trouvera. En attendant, on ne peut accuser personne."

Brison revient sur ses vertes années

14/10 09:31
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Ayant mis un terme à sa carrière de joueur professionnel l'été dernier, l'ancien latéral gauche stéphanois Jonathan Brison (35 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Franchement, que du bonheur. C’était incroyable. La région est superbe alors que certains te disent qu’aller à Saint-Etienne ne fait pas rêver. J’ai découvert un endroit super pour vivre en famille, des gens fantastiques. Je ne parle même pas du public, c’est ce qui se fait de mieux en France. Je suis tombé sur un groupe exceptionnel. On s’entendait très bien. Je me suis régalé même si je n’étais pas toujours titulaire. J’ai toujours été en concurrence, surtout à Saint-Etienne où il n’y avait que de grands joueurs : Faouzi, Benoît, Franck.

On n’avait pas le groupe le plus talentueux, même s’il y avait de la qualité, mais on avait une force en nous. On jouait beaucoup aux cartes, on se voyait en dehors du contexte professionnel. On était heureux de se retrouver tous les jours. Le moment fort de cette période, c'est l’année où on gagne la Coupe de la Ligue. On avait une attaque de feu, on gagne au Parc.

Honnêtement, je me suis dit qu'il y allait avoir du monde pour la réception organisée à la mairie après notre victoire en Coupe de la Ligue. Mais lorsqu’on s’en est approché en bus, c’était quelque chose d’incroyable. C’était fou et cela nous a rendus fiers. Il y avait une réelle communion entre nous et nos supporters. Même si ce n’est pas le titre le plus glorieux, on est entré dans l’histoire du club.

J’ai souvent Loïc au téléphone, Jessy. Et d’autres, je ne vais pas citer tout le monde. On n’a pas besoin de se donner énormément de nouvelles. On est tout simplement content de se voir lorsqu’on en a l’occasion. Le début de saison a été un peu compliqué mais la machine est lancée. Apparemment le groupe vit très bien et il est de qualité. Il y a moyen de faire une belle saison. Derrière Paris, il faut se prendre à rêver. Le potentiel est là, clairement."

Nanard secoue les old school

14/10 08:57
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Dans la Pravda du jour, Bernard Caïazzo déplore que l'ASSE ne valorise pas assez sa marque, son stade et ses supporters.

"Il reste beaucoup de progrès à réaliser, notamment sur le digital. Prenez l'AS Saint-Étienne : il s'agit d'une marque forte, avec son stade, que nous gérons désormais à l'année. À l'échelle de la ville, c'est comme si nous avions des bureaux à la tour Eiffel. Les locaux devraient être archi-pleins, avec une liste d'attente et une marge en plus pour le club. Mais, en termes de développement, on n'a pas atteint la maturité de Lyon et de Marseille. On est encore trop "old school ", pas assez dans la modernité. Pareil avec nos supporters. On possède une base de trois millions de fans en France. Mais est-ce qu'on est proactif avec eux ? Non. C'est eux qui viennent à nous. C'est dire le potentiel considérable restant à développer."

Matthieu Malkani-Giraud (directeur du marketing et du développement), Nicolas Jacq (directeur d'ASSE Promotion) et Philippe Lyonnet (directeur de la communication) ont du pain sur la planche...

Ole, quelle volée !

13/10 22:36
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Sur Verdens Gang, le sélectionneur suédois de la Norvège Lars Lagerbäck félicite Ole Selnaes pour son joli but victorieux à Oslo contre la Slovénie.

"Sa volée est fantastique. Il a été bon tout au long du match, il a été un des meilleurs joueurs. Il a joué comme à Saint-Etienne. En fait, il semble qu'il ait franchi un palier supplémentaire."

Content d'avoir brillé devant le public norvégien à l'occasion de sa 20e sélection, le milieu de terrain stéphanois a déploré sa trop faible exposition sur ABC Nyheter.

"Je suis implanté en France depuis longtemps maintenant. Cala va prendre un certain temps pour que les Norvégiens me voient jouer. Il n'y en a pas beaucoup au pays qui suivent le football français."

 

Les U15 gardent la cadence contre Valence

13/10 22:27


Des Verts heureux ! (photo de Thomas99)

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard la réception de l'Olympique de Valence, club partenaire de l'ASSE, pouvait paraître une formalité. En effet les Verts étaient invaincus (3 victoires, 2 nuls) alors que les Drômois n'avaient pas encore de victoire à leur actif (1 nul, 4 défaites). Contre toute attente, les Stéphanois ont dû se montrer patients pour voir leur succès se dessiner dans le dernier quart d'heure, en toute logique, car ils avaient largement dominé les débats.

Les Verts ont survolé le premier acte mais ont manqué de réalisme. Ils obtenaient tout d'abord un penalty par Beni Seda Mfukumoko, fauché dans la surface, penalty tiré par Keryann Merat et détourné en corner par le gardien visiteur. Ensuite un corner de Keryann Merat était repris de la tête par Noham Abdellaoui. Malheureusement, la transversale renvoyait cette tentative. Les Stéphanois vendangeaient ensuite 2 situations de face-à-face avec le gardien en tirant à côté de la cage. La mi-temps survenait donc sur ce score frustrant de 0-0.

En deuxième mi-temps, les Verts continuaient à dominer. Sur un centre d'Alpha N'Gongar, la reprise de la tête de Beni Seda Mfukumoko trouvait une nouvelle fois la transversale. Décidément, ce n'était pas leur jour. La faille allait être trouvée à un quart d'heure de la fin : Youssef N'Joya N'Gapout recevait un ballon, dos au but, à l'entrée de la surface. Il contrôlait de la poitrine, s'amenait ce ballon sur le côté et d'une magnifique volée, trouvait la lucarne opposée. (1-0, 65ème). Le verrou avait sauté, mais les Valentinois allaient jouer leur va-tout et procéder à quelques contre-attaques, obtenir des coups-francs. Heureusement,  Alexandre Jammes veillait et ses sorties aériennes rassuraient et soulageaient son équipe. La délivrance allait survenir à la dernière minute : sur un corner de Keryann Merat, le gardien relâchait le ballon que Beni Seda Mfukumoko, de près, poussait au fond des filets, scellant la victoire des Stéphanois. (2-0, 80ème). Au classement, les Verts prennent provisoirement la première place.

la composition : Jammes - Zarzour, Fenkrouz (N'Gongar Christ 70ème), Abdellaoui, Hospital (N'Gongar Alpha 40ème) - Marmorat (Vallet 55ème), Besson, Meddar - Seda Mfukumoko, Merat, N'Joya N'Gapout

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une bonne première mi-temps dans le jeu, mais, par contre, nous avons raté beaucoup, beaucoup d'occasions. La mi-temps est survenue sur un score nul alors que nous n'avions jamais été inquiétés et que nous aurions dû nettement mener. Il fallait retrouver l'efficacité offensive. J'ai demandé aux garçons d'être patients et de ne pas s'énerver face à ce bloc bas. C'est ce qu'ils ont réussi à faire pour l'emporter logiquement. Dans l'ensemble, c'était un bon match, mais on a manqué d'efficacité dans la surface adverse.On aurait dû se mettre plus vite à l'abri, et, au bout du compte, ça a été un match dur à gagner. Les victoires ne viennent pas sans effort. Il faut aller les chercher."   

Nanard ne veut plus de repreneur

13/10 21:19
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Dans une interview à paraître demain dans la Pravda, Bernard Caïazzo explique pourquoi il est fermement décidé à ne plus vendre le club. Extraits.

"On a décidé d'interrompre le processus de vente pour trois raisons majeures. 1) L'évolution des droits télé à partir de 2020 laisse espérer un minimum de 60 M€ supplémentaires sur quatre ans, à performance égale, voire inférieure. Ça change les perspectives. 2) La victoire de l'équipe de France en Coupe du monde. Il s'agit d'un élément porteur. 3) L'évolution du trading joueurs. Dix clubs de L1 ont vendu pour plus de 30 M€ cet été (...) J'ai la conviction profonde qu'avec une stratégie pensée à l'avance, voulue et non pas subie, ajoutée à la qualité de notre staff et de notre équipe, nous pouvons entrer dans les années 2020 avec une certaine puissance, sans avoir besoin de céder le club (...) Notre grande chance, c'est que l'affaire avec Peak6 ne se soit pas faite. Sinon, on s'en serait mordu les doigts, avec Roland. Aujourd'hui, on se trouve dans une logique d'investir, pas de dépenser. Comme Lyon l'a fait avant nous, en faisant appel à des financements extérieurs et à des taux très acceptables.

(...)

La valeur de l'ASSE grandit chaque jour, même sans rien faire. Mais la vraie question est celle-ci : combien un repreneur est-il prêt à mettre pour développer le club ? J'ai parlé de 200 M€ car c'est ce que McCourt  a mis sur la table, sur plusieurs années, pour installer l'OM de façon durable dans le top 4 français. La mission de la banque Lazard est donc terminée dans la logique d'un repreneur. Roland et moi n'avons pas besoin d'argent, ni de personne pour rester dans les 5-8 premiers de L1. Avec Roland, nous estimons ne pas avoir terminé notre travail. Les gens qui savent le mieux le faire, c'est nous. Diriger un club, c'est un vrai métier. Nous restons ouverts à des associés qui veulent nous aider à passer un cap, pas à des repreneurs. On me prête l'ambition de me porter candidat à la présidence de la LFP ? Si j'avais voulu l'être, cela ferait très longtemps que je le serais. Et j'aurais pu l'être très facilement. Mais ça ne m'intéresse pas. Je n'aime pas les honneurs, me retrouver dans les médias, pas plus que je n'ai besoin d'argent.

(...)

Roland va rester mon co-actionnaire, heureusement car il possède une énergie que des gens de 55 ans n'ont pas. S'il a le cuir épais, ce n'est pas un surhomme non plus. Il s'est usé dans un rôle opérationnel difficile, à force de travailler au club 16 heures par jour, 7 jours sur 7, et même d'y coucher (...) On ne s'est jamais aussi bien entendus depuis cette période difficile de la vente avortée à Peak6. Après, il y a toujours des comploteurs. Roland a des gens jaloux de lui sur la place. Ils m'ont contacté. Mais je les ai renvoyés car ce sont des renégats. Tant que nous resterons unis et solidaires, rien n'arrivera au club. Son salut passe par une très forte solidarité, affection et, surtout, confiance entre nous. Pour nous, l'ASSE est comme notre enfant. Il y a une notion de chair et de sang. Ce qui nous fait plaisir, c'est d'être les actionnaires d'un grand club français sans être fortunés au stade de la centaine de millions d'euros. C'est un cas unique. Être la grande marque française qui résiste, avec cette spécificité, ça nous plaît bien."

Selnaes sait marquer !

13/10 20:05
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Ole Selnaes, qui n'a toujours pas claqué le moindre pion en 77 matches officiels sous le maillot vert, a marqué ce soir juste avant la mi-temps d'une superbe demi-volée du gauche l'unique but de la victoire de la Norvège contre la Slovénie de Robert Beric (resté sur le banc) lors de la 3e journée de la Ligue des Nations. Pour rappel, le numéro 17 de l'ASSE, suspendu dans 8 jours contre Rennes pour abus de biscottes, avait déjà scoré en sélection il y a un an contre Saint-Marin.

Une réserve expérimentale perd à Paray-le-Monial

13/10 19:14
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Diminuée par les absences des internationaux et des blessés, la réserve s'est inclinée (1-0) contre le cours du jeu face à son homologue auxerroise en fin d'après-midi lors d'un match amical à Paray-le-Monial.

Malgré une grosse maîtrise en première période, les Verts ont eu peu d'occasions franches avant la pause. L'AJA, qui n'a tiré au but que trois fois, a fait mouche sur une frappe contrée sous la barre transversale de Théo Vermot. Les Verts auraient mérité d'égaliser mais Makhtar Gueye, Adrien Fleury et Pierre-Yves Polomat n'ont pas converti les occases. 

Suspendu lors des 5 prochains matches de National 2 suite à son expulsion dans le temps additionnel du match nul contre les Herbiers, Laurent Batlles a pu procéder à une revue d'effectif en donnant du temps de jeu à des garçons peu utilisés comme Quentin Vogts et Dilhan Sagun. On aura noté la première apparition en réserve de l'attaquant U17 Mehdi Raymond (photo).

La compo : Vermot - Panos (Raymond), Vogt, Fofana (Pétrot, 60'), Polomat - Sagun, Camara, Rocha Santos - Fleury, Valbon (Mezaber, 75') - Gueye.

Charles en haut de l'affiche en Arménie

13/10 17:28
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Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne youtube de la fédération arménienne de football : l'équipe de France U19 a écrasé l'Aménie 4-0 à la mi-journée à Erevan. A l'avant-dernière passe sur l'ouverture du score de à la 12e minute et passeur décisif à la 52e, Charles Abi a grandement contribué au triplé réalisé par le Monégasque Wilson Isidor. Titularisé à droite en première période et ayant changé d'aile après la pause, le Stéphanois a montré qu'il avait du talent. Et pourtant, notre complet Bleu a été remplacé à la 65e minute. Désormais, le protégé de Laurent Batlles se projette sur le prochain match de sa sélection programmé après-demain à 14h00 contre le même adversaire dans le même stade.

U19 : ça gaze à Ajaccio

13/10 13:16

Les U19 se sont imposés à Ajaccio face au Gazelec sur le score de 1-0 en fin de matinée grâce à un but de Abdoulaye Sidibé (photo).

Le match a commencé sur un rythme un peu fou, les deux équipes cherchant à imposer leur pressing et à jouer haut. Les Verts ont ensuite réussi à mettre le pied sur le ballon et se sont procurés deux grosses occasions après la demi-heure de jeu par l'intermédiaire de Samy Messili et Abdoulaye Sidibé qui ont malheureusement manqué leurs duels avec le gardien corse. Mais c'est ce même duo qui a fait la différence peu avant la pause, Abdoulaye Sidibé profitant d'un bon ballon donné par Samy Messili dans l'intervalle pour ouvrir la marque (0-1, 44e).

Les Stéphanois ont maîtrisé la deuxième période mais n'ont pas su transformer leurs occasions de se mettre définitivement à l'abri. Les Verts enchaînent malgré tout une troisième victoire consécutive avant de recevoir la surprenante équipe de Castelnau - Le Crès samedi 20 octobre à 15h30.

 

La composition : Crémillieux - Durivaux, Tshibuabua, Leleux (Chaigneau, 60e), Roubat - Aymar, Gago, Gabard (Mersel, 55e) - Sidibé, Messili (Kiran, 80e), Bernocolo.

 

La réaction de Razik Nedder : "On a affronté une bonne équipe, bien organisée, pas facile à jouer. Après un début de match un peu brouillon, on a eu la maîtrise de la rencontre. On a manqué d'efficacité offensive mais les garçons ont été rigoureux, on sent qu'ils gagnent en maturité. C'est une satisfaction que l'équipe continue à tourner malgré les changements, que les entrants apportent quelque-chose, que tout le monde soit concerné. On s'était fixés l'objectif de faire une série jusqu'à Castelnau. Il reste un match."

N2 : Un amical à Paray-le-Monial

13/10 10:14
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Le championnat de National 2 faisant relâche en ce week-end du 5e tour de Coupe de France, l'équipe réserve stéphanoise jouera aujourd'hui un match amical contre son homologue auxerroise (classée actuellement 2e de son groupe en National 3). Contrairement à ce qu'indique le site officiel de l'ASSE, la rencontre ne débutera pas à 13h00 mais à 16h00. Elle se déroulera à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), là-même où les U19 de Razik Nedder ont battu cet été l'AJA (le 28 juillet) puis le QSG (le 18 août).

Allan et Jo ont eu la tête des Turcs

13/10 09:21
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Sans joueur actuellement sous contrat avec l'ASSE mais avec les deux meilleurs éléments offensifs formés à Sainté de l'ère post-Bafé, l'équipe de France Espoirs a battu hier soir la Turquie 1-0 lors d'un match amical disputé au stade Robert-Diochon. Titulaires et remuants, les deux anciens champions de France U17 Allan Saint-Maximim et Jonathan Bamba ont été remplacés peu après l'heure de jeu alors que le score était encore nul et vierge.

Subotic de retour à Dortmund

13/10 08:45
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Neven Subotic profite de la trêve internationale pour passer du temps à Dortmund. Photo à l'appui, Sebastian Reuter nous apprend en effet que le défenseur serbe des Verts a assisté hier à la réouverture du magasin de fringues Dustmann.

Moulin avant

13/10 08:23
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Le Progrès du jour évoque l'entraînement d'hier.

"Il y avait un peu plus de monde que la veille, vendredi matin, pour la dernière séance d’entraînement de la semaine. Plusieurs joueurs ont travaillé en salle ou ont fait des exercices spécifiques à l’extérieur : Cabella, Gabriel Silva, Debuchy, Diony, Ruffier, M’Vila. La séance s’est terminée par une série d’oppositions sur un terrain réduit au cours de laquelle Jessy Moulin s’est transformé en joueur de champ avec un certain bonheur."

U18 : Nos gosses rossent l'Ecosse

13/10 00:10
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L'équipe de France U18 a battu son homologue écossaise à Marbella ce vendredi soir. L'unique but de la rencontre a été marqué à la 79e minute par le milieu de terrain toulousain Kouadio Koné grâce à une passe décisive Tyrone Tormin. Comme l'ailier stéphanois, Stefan Bajic et William Saliba (capitaine) ont joué l'intégralité de la rencontre tandis que Bilal Benkhedim est resté sur le banc. Ce dernier espère avoir du temps de jeu lundi prochain contre l'Ouzbékistan.

Un Loup chez les Lions Indomptables (2)

12/10 21:57
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Alors qu'il n'a pas joué la moindre minute cette saison avec les Loups de Wolfsbourg, l'ancien flop offensif stéphanois Paul-Georges Ntep (26 ans) a honoré ce vendredi à Yaoundé sa première sélection avec l'équipe du Cameroun. Une minute après l'entrée en jeu de l'ancien numéro 7 des Verts, l'attaquant parisien Eric-Maxim Choupo-Moting a marqué à la 61e l'unique but de la victoire des Lions Indomptables contre les Flammes du Malawi.

Alain Perrin redevient nancéien

12/10 19:02
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Selon L'Est Républicain, Alain Perrin (62 ans) a été nommé hier conseiller du président de l'ASNL, où évoluent actuellement Didier Tholot, Jérémy Clément et Loris Néry. Sans emploi depuis son départ forcé de la Chine en janvier 2016, l'ancien entraîneur des Verts aura pour mission d'auditer l'ensemble des secteurs sportifs de l'actuelle lanterne rouge de L2. Pour rappel, l'ex-mentor de Galette connaît bien Nancy pour y avoir  débuté sa carrière de coach. Entraîneur-joueur de l’équipe de Division d’Honneur de 1983 à 1987, le natif de Lure (comme Romain Hamouma) avait ensuite pris la direction du centre de formation et de l’équipe réserve de l'ASNL jusqu’en 1993.

Maillot Vert lâche But !

12/10 14:25
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"Avec la concurrence des informations sur internet, le magazine Maillot Vert disparaît des kiosques à journaux. L’ASSE a décidé de ne pas renouveler le contrat qu’elle avait avec la société But Editions qui publiait Maillot Vert. Le dernier numéro était sorti en juin 2018" nous apprend le site 42info.fr. "Le club de foot de Saint-Etienne souhaite remplacer le magazine par son programme distribué lors des matchs à domicile. Ce programme gratuit de 28 pages, avec de véritables articles et interviews sera imprimé à 20 000 exemplaires. Il coûtera moins cher que le contrat qui liait l’ASSE à But Editions. Ce nouveau programme/magazine se nomme Maillot Vert le programme." 

Reste à savoir si But ! Saint-Etienne continuera de paraître en kiosque, le site de cet hebdomadaire recyclant chaque jour pas mal d'infos déjà parues sur la toile en général et sur Poteaux Carrés en particulier...

Sainté a son Cavani

12/10 12:50

L'Economiste maghrébin revient sur le bon début de saison de Wahbi Khazri et nous apprend que, invité à donner son avis sur la performance de son ancien poulain, Sabri Lamouchi, l’entraîneur de Rennes l’a  comparé à l'Uruguayen du PSG, Cavani. Gêné, Khazri avait répondu humblement : "Je suis encore à des années-lumière de lui. Je n’ai pas la prétention de me comparer à Cavani, ni de me mettre à son niveau."
Et de conclure : "Je suis satisfait de ce que je fais depuis un moment. Je suis surtout plus régulier. J’ai l’impression d’être arrivé à maturité, je suis plus efficace dans mon jeu, je me disperse moins, je vais à l’essentiel ".

 

GG va passer au XV en août 2019

12/10 12:37

 

Hier, à Chaponnay, dans la banlieue lyonnaise, Bernard Laporte, le Président de la Fédération Française de Rugby, a inauguré le siège de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes. Selon Le Progrès, il s'est engagé à faire revenir bientôt le XV de France dans la Ligue Auvergne Rhône-Alpes : "Il y a une forte probabilité que le dernier match de préparation à la Coupe du monde 2019 face à l’Italie ait lieu à Saint-Etienne (30 août 2019). Mais on souhaite aussi délocaliser un ou plusieurs matches dans le stade de l’OL à Décines."

Et de trois pour Zouma !

12/10 10:04
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Trois ans pile-poil après son dernier match en équipe de France, Kurt Zouma a honoré hier soir contre l'Islande sa 3e sélection en équipe de France. Entré en jeu juste après-la mi-temps à la place de Raphaël Varane, l'ancien défenseur stéphanois a été l'un des moins décevants des remplaçants. Dimitri Payet a joué les 25 dernières minutes de ce laborieux match nul arraché par les Bleus au Roudourou. Légèrement blessé à la cuisse, Blaise Matuidi n'a pas pris part à ce match amical mais pourrait faire son retour mardi prochain contre l'Allemagne en Ligue des Nations.

Beaucoup de centres, peu de réceptions

12/10 07:24
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Après 9 journées, l'ASSE est 4e au classement des centres tentés (178) derrière Nantes (215), Marseille (182) et Montpellier (182). Mais selon Opta les Verts sont avant-derniers au ratio des centres réussis (19,7%), la lanterne rouge étant... le QSG (16,4%) !

A fond, les fonds ?

11/10 22:18
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Dans son supplément Eco & Entreprise, la dernière édition du Monde évoque le rachat avorté de l'ASSE par Peak6 dans un papier intitulé "Les fonds d'investissement se mettent au sport." Extraits.

"Interrogé, le 12 septembre, dans L’Equipe sur les raisons du rachat des Girondins de Bordeaux à M6, le financier américain Joseph DaGrosa, patron de GACP, n’a pas louvoyé : "Le foot est une industrie en pleine croissance et cela devrait durer encore longtemps." S’il enrobe son discours de promesses de rendre l’équipe "meilleure qu’[ils] ne l’[ont]trouvée", il ne cache pas faire un investissement à court terme, "cinq ou dix ans", dans l’espoir de faire un bénéfice en revendant le club.

D’autres fonds spéculatifs ont déjà placé leurs pions en Ligue 1 : IDG Capital est actionnaire minoritaire (20 %) de l’Olympique lyonnais ; Elliott Management, nouveau propriétaire du Milan AC, a financé le rachat du LOSC, club lillois, par l’homme d’affaires Gérard Lopez et a sa place au conseil de gérance du club. Peak6, actionnaire minoritaire de l’AS Rome ou de Bournemouth, en Angleterre, a tenté de racheter l’AS Saint-Etienne. Le projet a échoué, la direction des Verts craignant que "les investissements de Peak6 (…) ne correspondent pas à l’ambition" du club.

Le manque d’ambition sportive : voilà ce que les supporteurs des clubs rachetés reprochent à leurs nouveaux propriétaires. Des craintes à relativiser, selon une étude publiée, en 2017, dans la revue European Sport Management. Les chercheurs Friedrich Buchholz et Kerstin Lopatta estiment que "les investisseurs [qui rachètent des clubs de football] privilégient le résultat sportif sur la performance économique", prennent des risques avec les achats de joueurs et s’immiscent peu dans les décisions de la direction.

Le seul précédent français n’incite pourtant pas à l’optimisme : le Paris-Saint-Germain n’a jamais été aussi mal en point que lorsqu’il était aux mains de Colony Capital, entre 2006 et 2011. Le fonds spécialisé dans l’immobilier avait englouti des dizaines de millions d’euros avant de trouver un repreneur inespéré, Qatar Sports Investments.

Jusqu’au début du siècle, les propriétaires de clubs de football avaient un point commun : leur objectif n’était pas de créer de la valeur, mais d’assouvir une passion ou d’acheter de l’influence. C’est la raison pour laquelle ces clubs, jamais gérés auparavant comme des entreprises, apparaissent comme des actifs à fort potentiel.

"Le marché du sport-business est très peu mature et structuré, mais il a un potentiel énorme, explique Jacques Boussuge, responsable du sport au sein du cabinet KPMG, qui a conseillé GACP dans le rachat des Girondins de Bordeaux. On entre dans une ère où l’on va dépenser de l’argent pour structurer les modèles économiques, alors qu’auparavant cet argent était utilisé essentiellement pour obtenir des résultats sportifs. Il s’agit de construire des stades, un centre de formation, afin que le club ait des actifs et puisse être revendu avec une structure efficace."

Après avoir appliqué des méthodes éprouvées dans l’industrie au sport nord-américain, où les franchises sont évaluées à plus de 1 milliard de dollars (870 millions d’euros), les fonds d’investissement d’outre-Atlantique s’intéressent à la France, "où les gouvernances sportive et politique sont stables, et où il y a des opportunités moins chères", souligne Jacques Boussuge. Il s’étonne que "les fonds français [n’aient] pas encore la lucidité" de les imiter.

Derrière l’Angleterre, où la famille Glazer, à Manchester United, a quasiment quintuplé sa mise en treize ans, malgré des résultats inégaux, la France est considérée comme une terre d’occasions. L’Allemagne est verrouillée par la règle interdisant à des investisseurs privés de s’emparer du club ; l’environnement économique n’est pas radieux en Espagne ni en Italie. Les revenus des clubs devraient progresser grâce au nouveau contrat des droits de retransmission qui entrent en vigueur en 2020, en hausse de 60 %, et la renégociation à venir des droits de la L1 à l’étranger.

"Ni Frank McCourt [propriétaire de l’Olympique de Marseille] ni GACP ne sont des mécènes. Ils croient dans la capacité de la L1 à être un business profitable", se réjouit le directeur général de la Ligue de football professionnel, Didier Quillot.

Pour David Dellea, directeur du département sport du cabinet PwC, le moment est propice pour les investisseurs, car "le sport est dans une période de fracture qui crée des occasions. Le consommateur commence à changer, les gouvernances sont plus souples. On commence à comprendre qu’il est important de rendre le format des compétitions plus adapté aux nécessités d’aujourd’hui. C’est une opportunité pour les fonds de prendre des éléments un peu poussiéreux, les rénover et les rendre intéressants pour le public."

La croissance de l’industrie du sport ne sera toutefois pas éternelle, selon les acteurs du secteur interrogés par PwC : le changement du mode de consommation du sport, de moins en moins regardé à la télévision et en direct, et l’absence de confiance dans les institutions sportives sont cités comme les deux facteurs de ce ralentissement à prévoir."

Le mea culpa de Yahia

11/10 19:57
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Dans la dernière édition de La Voix du Nord, Alaeddine Yahia parle de sa reconversion avant d'évoquer un mauvais geste commis sous le maillot vert.

"Sur le plan physique, je me sentais bien. Mais j’étais à bout mentalement. Cela fait quelques semaines que j’ai arrêté ma  arrièrte de joueur et je ne ressens aucune nostalgie. Je me suis entraîné cet été avec Arras, et c’était à mon initiative. Mon fils de 12 ans est licencié au club. Un jour, j’ai croisé Reynald Dabrowski, le coach de la première. On en a parlé. Moi, je ne veux pas devenir comme ces anciens pros qui gonflent de partout après leur carrière. Je veux continuer à me dépenser.

Le 15 septembre dernier, j’étais dans le kop lensois, face à Sochaux. Dans ma carrière, je me suis souvent dit que lorsque j’arrêterai j’irai me faire un petit kiff en tribune Marek. Ce public de Lens, je le tiens en haute estime. Il y a encore 30 000 spectateurs après avoir bouffé de la merde la saison dernière… Ce public mérite la L1. J’ai ce club dans la peau, j’y ai passé six ans. En fin de saison 2013-2014, alors qu’on venait de valider la remontée en L1, j’ai appris que je ne pourrai pas rester en raison des problèmes financiers rencontrés par le club. J’en ai pleuré.

Je suis une formation d’agents de joueur à Paris. Il y a quelque chose à faire dans ce métier. Parce que je peux vous le dire, pour avoir passé de nombreuses années dans le foot pro, il y a un sacré paquet de branquignoles chez les agents ! Un jeune fait deux bons matchs en U17 et l’agent dit aux parents : "Je vais vous le mettre au Real." Les gamins croient en leurs rêves et finissent finalement en National 2… Alors qu’il y a un monde entre être bon en U17 et l’être ensuite en seniors. Et entre être bon en seniors et devenir pros, il y a un univers à franchir !

Devenir coach ? Non. J’ai toujours été un leader naturel mais gérer 25 mecs au quotidien, notamment ceux qui ne jouent pas… Si j’avais encore des cheveux, ce serait un coup à me les arracher ! Un regret dans ma carrière ? En 2006, alors que je joue à Saint-Étienne, je me chauffe un peu avec le Sochalien Isabey et je finis par l’attraper à la gorge. C’était un mauvais geste. D’autant qu’avant le match, il y avait eu une minute de silence pour Isabey qui venait de perdre son grand-père. C’était pas bien ce que j’avais fait. J’ai pris trois matchs, logique."

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