
L'avis d'Elie
03/03 15:12

Ancien entraîneur des Verts et de l'OM, Elie Baup donne son avis sur le match qui clôturera ce soir la 27e journée dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.
"Les fans de l’OM, comme des Verts, d’ailleurs, font partie intégrante du club, de sa culture. Ils s’apparentent à des socios, comme en Espagne. Ont une incidence sur le sportif. Et quand ils sifflent leurs joueurs, le coach, cela devient très dur, vous ne pouvez plus avancer… A Marseille comme à Saint-Étienne, on allait régulièrement à la rencontre des supporters. Au début, au départ des réunions, on se regardait un peu de loin avec les responsables des fans, avant que cela se décrispe et que l’on termine autour d'un verre. C’est en effet très important de le faire. Dans la vie d’un club, et davantage à Marseille et Saint-Étienne avec la spécificité de l’importance des supporters, il faut savoir provoquer ce genre d’échanges pour mettre un terme aux cassures, dans le stade et ailleurs. Je sais qu’à Saint-Étienne, aussi, le président Romeyer a perpétué cela.
Le rendez-vous est devenu très important pour les deux équipes. L’OM, dans l’optique de pouvoir ou non décrocher la qualification en Ligue des Champions. Et cela non pas pour réussir sa saison, mais pour la sauver. Saint-Étienne pour confirmer sa 4e place et sa bonne saison et ne pas se faire doubler par son adversaire. Il faudra tenir compte des forfaits pour blessure de Monnet-Paquet et Gabriel Silva et voir comment Jean-Louis Gasset, qui s’est appuyé depuis son arrivée sur des renforts expérimentés, qu’il connaissait bien, va réagir. Notamment pour aligner ou non une défense centrale à trois joueurs. Savoir gérer ces absences, faire les bons choix tactiques dans ce sens, sera déterminant pour le match."
Khazri leur cause des soucis
03/03 14:52

Dans la Pravda comme dans Le Progrès, Jean-Louis Gasset ne tarit pas d'éloges sur son meilleur buteur.
"Wahbi est un grand joueur. Je l’avais mis en tête de liste pour le recrutement. C’est quelqu’un de courageux, qui montre l’exemple, se bat, c’est ce qu’aiment les gens de cette région. En plus de ça, il est malin, technique, adroit. Peu importe son positionnement, il va marquer. En janvier, il nous a permis de battre l'OM en marquant un second but dans les dernières minutes d'une frappe magnifique. Même quand il donne l'impression de ne pas réussir un grand match, il fait toujours des choses qui sortent de l'ordinaire. Il a lobé le gardien du milieu de terrain, il a tiré le corner sur Subotic à Dijon... Ce sont les grands joueurs. Il a déjà inscrit douze buts et délivré deux passes décisives cette saison en L1. Pour le moment, c'est pas mal. J'espère qu'il sera capable d'en marquer beaucoup d'autres. Pour lui et pour nous !"
L'agence de statistiques sportives nous rappelle que Wahbi Khazri a inscrit 4 buts face à Marseille en Ligue 1, aucune autre équipe ne lui réussit mieux (à égalité avec les vilains, Monaco et Nantes). "Il n’y aura pas de plan contre lui, mais un contre l’ASSE" a déclaré Steve Mandanda avant-hier en conférence de presse. Nul doute que ce dernier redoute d'en prendre encore un deux autres dans la musette ce soir...
Beaucoup de blanc et bleu et un peu de vert
03/03 14:13

"Le stade Vélodrome sera bien rempli pour la réception des Verts. Pas autant que pour la venue du PSG (64696), en octobre dernier, mais tout de même. Hier après-midi, 54 550 billets avaient déjà trouvé preneurs. Les dirigeants tablent donc sur une affluence proche des 57 000 personnes" nous apprend la dernière édition de La Provence.
"L’ASSE pourra compter sur le soutien de ses fans ce soir. Au match aller, 300 supporters olympiens avaient été autorisés à se rendre à Geoffroy-Guichard. Pour le retour, selon un principe de réciprocité, 292 stéphanois feront le déplacement à Marseille" rappelle le quotidien régional.
Les sardines bredouilles dans la pêche au gros
03/03 07:36

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, l'OM n'a battu aucune équipe du top 7 cette saison. A confirmer ce soir !
Rémy pas sans famille
03/03 07:25
Dans la dernière édition de La Provence, Rémy Cabella se réjouit de jouer dans un club plus familial que l'OM. Extraits.
"Dès mon arrivée, Saint-Étienne m’a mis dans les bonnes conditions. Cette première année chez les Verts m’asatisfait. En fin de saison, je m’étais dit que j’allais privilégier l’ASSE si l’OM ne voulait pas me conserver, car c’est là où je me suis senti le mieux. Quand je suis arrivé, ça allait bien. Puis je me suis fracturé l’orteil, on ne gagnait plus un match, il y a eu des changements d’entraîneurs. C’était difficile, on a été laminé dans le derby. Je l’ai vécu d’autant plus difficilement que je ne pouvais pas aider mes coéquipiers. Ça faisait mal. Les arrivées de Jean-Louis Gasset et de Ghislain ont agi dans le sens contraire. Ils ont ramené de la sérénité, de la confiance, du jeu. Ça s’est vu en deuxième partie de saison.
Parfois, je fais exprès de faire certains gestes juste pour taquiner Ghislain. Il est sanguin, c’est sa force et c’est comme ça qu’on l’aime. Quand je tente une passe aveugle ou un geste superflu, je sais qu’il va me crier dessus. Je le fais exprès, ça me régale. J’aime bien le voir un peu sur les nerfs. Je ne veux surtout pas changer, c’est comme ça que je me suis fait, comme ça que je suis. À des moments, j’ai voulu redevenir plus simple et ça m’a porté préjudice. Ce n’était pas moi, ça ne marchait pas, je ne me retrouvais pas sur le terrain. Quand j’essaie de jouer normalement, je ne suis pas heureux, je ne me sens pas à l’aise. Quand je joue mon jeu, c’est là que je suis le plus épanoui. Je veux faire un peu ce que je veux, mais toujours pour l’équipe.
Cette expérience à Saint-Etienne m'apporte de la confiance. J’ai été immédiatement accepté même si j’arrivais de Marseille et que les deux clubs aiment bien se titiller. J’ai marqué vite, les supporters ont été derrière moi dès le début. Ça m’a donné la force de continuer pour atteindre les objectifs même si je n’étais que prêté. C’est aussi pour cela que j’ai signé ici. Il y avait les coaches, les joueurs avec qui je me régale. Je suis dans mon élément. À Marseille, dans le vestiaire et en dehors, tout se passait très bien aussi. Il y avait de l’ambiance, on rigolait. Saint-Étienne est moins médiatisé que l’OM, c’est un peu plus familial. C’est aussi pour ça que l’ASSE faisait partie de mes priorités si je devais quitter l’OM.
Ce match contre l'OM, ça reste particulier, heureusement ! Ça l’est encore plus parce que j’y ai joué. Quand j’étais jeune ou quand j’ai débuté en pro, le match contre l’OM était le plus spécial. Tu veux toujours jouer ces matches-là, surtout avec le nouveau Vélodrome. Les Marseillais sont des concurrents directs, ils ont pratiquement tout leur effectif à part Jordan suspendu. Ça va être un gros match dans la course à l’Europe. Ça va être plaisant à jouer ! À part le nul à Rennes, les Olympiens jouent bien en ce moment,ils ont élevé leur niveau. Là, ils vont être poussés par les supporters qui les soutiennent de nouveau. On s’attend à affronter une grosse équipe de Marseille. Mais on vient au Vélodrome pour essayer de gagner !
Tout le monde me demande si j'ai prévu de célébrer mon but. Surprise. Si ça m’arrive, je ne vais pas courir autour du stade, même si, quand je marque, j’ai envie d’exploser, de montrer ma joie. Je ne suis pas rancunier, au contraire. Je n’ai pas à l’être. Vu la situation difficile de Saint-Étienne la saison dernière, j’aurais aimé jouer. Après, en tant que joueur prêté, je trouve tout à fait normal de ne pas jouer contre son club. Surtout si on retourne dans son équipe d’origine la saison suivante. J’ai eu la chance de porter le maillot de l'OM, ça restera à jamais en moi. En jouant à Marseille et à Saint-Étienne, j’ai la chance de connaître les plus beaux publics de Ligue 1."
A 19 pour bouffer des Sardines
02/03 23:33
Jean-Louis Gasset en a décidé ainsi, ils ne seront que 19 à faire le déplacement à Marseille ce dimanche. Avec les forfaits de Salibur, Silva et Monnet-Paquet, il a été obligé de faire appel à un bleu. Cette fois, c'est Mickäel Panos qui s'y colle. Comme prévu, Debuchy, Hamouma et Vada sont, eux, bien de retour, tout comme sont présents Perrin et Khazri malgré leur programme allégé de la semaine.
Ruffier, Moulin, Vermot
Perrin, Subotic, Kolodziejczak, Saliba, Polomat, Debuchy, Panos
M'Vila, Aït-Bennasser, Cabella, Vada
Khazri, Hamouma, Diony, Beric, Nordin
Ghezali a animé le derby
02/03 20:09

Vous avez pu suivre ce match en retard de la 18e journée de National 2 sur le site Loire Football : Andrézieux et l'ASSE se sont neutralisés en début de soirée au Stade de L'Envol.
Après une demi-heure équilibrée marqué par une première occasion franche des Rouges à la 25e, Stefan Bajic a été sauvé par sa barre tranversale dix minutes plus tard. Après avoir raté ses deux précédents face à face, Lamine Ghezali a ouvert le score à la 38e minute suite à un une-deux avec son capitaine Dylan Chambost.
Alors que Makhtar Gueye a eu deux balles de break avant la mi-temps et une troisième six minutes après le retour des vestiaires, Andrézieux a égalisé à la 54e par Leonil de la tête sur un centre contré faisant suite à ballon perdu au milieu de terrain par les Stéphanois.
A l'entame du dernier quart d'heure, le portier d'Andrézieux a été tout heureux de ne prendre qu'une biscotte après avoir fauché hors de sa surface un Lamine Ghezali particulièrement remuant aujourd'hui. En fin de match, Charles Abi a raté la balle de match sur un corner de Kenny Rocha Santos.
La compo : Bajic - Halaimia, Nade, Fofana, Roubat - Martin-Pichon (Abi, 62'), Kenny, Valbon, Chambost (Tormin, 73')- Gueye, Ghezali.
La réaction de Laurent Batlles : "Je pense que le match nul reflète la première mi-temps mais après on a eu des occasions pour tuer le match. On ne les a pas mises et Andrézieux est revenu sur sa seule demi-occasion de la seconde période. Je suis déçu, on méritait mieux au vu de notre deuxième mi-temps. On n'a pris qu'un point, il va falloir gagner des matches pour avancer un peu plus au classement. On essaiera de renouer avec le succès samedi prochain à la maison contre Colomiers."
Bursa faisait si longtemps pour Saivet
02/03 19:24
Pour sa 14ème titularisation de la saison, Henri Saivet a enfin marqué cet après-midi son premier but avec Bursaspor vainqueur 3-2 de Sivasspor.
Cette victoire est précieuse pour le nouveau club du Sénégalais, car elle lui permet de remonter à la 15ème place du championnat turc. et ainsi de sortir de la zone rouge.
L'ancien flop offensif stéphanois n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 23 décembre 2017 !
Maupay a encore claqué !
02/03 19:14

Elu avant-hier meilleur joueur londonien de Championship, Neal Maupay a contribué cet après-midi au large succès de Brentford contre QPR. Auteur (sur penalty) de son 23e pion de la saison (le 20e en championnat), l'ancien attaquant stéphanois a été passeur décisif sur la deuxième piqûre des Abeilles.
Lloris fait une vilaine blague à Aubame
02/03 18:14
PEA, pourtant 3ème buteur en Premier League, était sur le banc à Wembley au coup d'envoi du derby du nord de Londres entre Tottenham et Arsenal.
Il est rentré à la 56ème à la place de Lacazette, et aurait pu donner la victoire aux Gunners dans le temps additionnel, mais zut comme dirait son coéquipier allemand du milieu de terrain, son pénal à la 91ème a été repoussé par Lloris.
Arsenal reste donc à la 5ème place à 4pts de son opposant du jour, mais Aubame, avec 16 pions reste bien entendu plus prolifique que l'ex mais toujours vilain Lacazette (12 buts). L'honneur est donc sauf.
Selnaes ébahit Hebei
02/03 17:35
Titularisé aux côtés de Cheikh Mbengue, Ole Selnaes a réussi des débuts fracassants aujourd'hui avec Shenzhen. Auteur d'un doublé et d'une passe décisive, l'ancien numéro 17 des Verts et le nouveau numéro 10 des Rouges a été le grand artisan du succès de son équipe contre Hebei lors de la première journée du championnat chinois. Pour rappel, le milieu de terrain norvégien n'avait pas claqué le moindre pion en 92 matches avec l'ASSE...
Vagner a bouffé du Lionceau (2)
02/03 10:09

L'Est Républicain a élu Vagner homme du match Sochaux-Nancy (0-4). Auteur hier de son 3e but et de sa première passe décisive avec l'ASNL, l'attaquant cap-verdien se voit décerner un 16/20 alors que Yohan Mollo affiche un piètre 8/20...
"En action du début à la fin, Vagner a fait un match de haut niveau. Il a été décisif, d’abord en provoquant l’expulsion de Verdon, le tournant du match, puis en ouvrant le score, et de la tête SVP du haut de son 1,69 m. Il a montré la voie à ses copains intenables ensuite. Il est le véritable catalyseur de l’équipe, toujours en mouvement, toujours à la lutte, toujours menaçant. La tête, les jambes, il a tout pour plaire !"
Fousseni fan de Rudi (2)
02/03 09:22

Comme il l'avait fait il y a un an dans Le Progrès, Fousseni Diawara a dit hier à 20 minutes tout le bien qu'il pensait de Rudi Garcia.
"En pleine affaire des faux passeports, Rudi avait les mots justes pour nous faire mettre de côté l’extra-sportif. Il a un optimisme naturel. Il a su remobiliser tout le monde pour la fin de saison et il n’avait qu’une idée en tête : sauver l’équipe. Il faisait toujours preuve d’assurance dans ses discours : "Les gars, on gagne aujourd’hui et on met la pression sur les adversaires". Au final, sans ces points de pénalité, on se serait maintenus. Rudi a vite su fédérer et il a toujours regardé tout le monde dans les yeux, ce qui était apprécié. On sentait qu’il allait être un grand coach, avec cette image de gars qui ne lâche jamais rien. D’ailleurs, beaucoup semblaient surpris de le voir s’accrocher à l’OM malgré un environnement hostile. Mais j’étais certain qu’il n’allait même pas cligner de l’œil. Il va s’en sortir, c’est obligatoire. Tous les matins, il doit se lever avec la conviction que l’OM va se qualifier pour la Ligue des champions."
Sainté sur la jante au Vélodrome
02/03 09:13

Comme le rappelle l'agence de statistiques sportives Opta, Sainté reste sur 24 rencontres sans victoire à Marseille. Depuis leur spectaculaire succès (5-3) du 10 août 1979, les Verts se sont inclinés 20 fois au Vélodrome et ont concédé 4 matches nuls !
Milla de la joie
02/03 08:45
Ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE, le milieu de terrain d'Andrézieux Florian Milla (25 ans) s'est confié au Progrès avant de recevoir ce samedi à 18h00 la bande à Laurent Batlles en match en retard de la 18e journée de National 2.
"Il y a eu des hauts et des bas dans ma carrière, mais je souhaite toujours aller le plus haut possible. J’ai connu différentes choses dans ma carrière, et je sais qu’il y a un avant et un après ma rencontre avec Jésus. J’ai grandi dans une famille chrétienne sans être pratiquant, et j’ai évolué avec ce qu’il y a dans le monde du foot : les boîtes de nuit, l’argent, les filles, etc. À 23 ans je me suis converti, et cela a changé ma vie professionnelle et personnelle, beaucoup de mes choix dépendent de cela. Aujourd’hui, je me sens bien avec cette décision qui impacte ma vie de manière générale. Jouer contre Saint-Etienne, c'est du plaisir et de la joie. Il y a une motivation spéciale d’affronter mon ancien coach et quelques coéquipiers. Pour autant, je n’ai aucun mauvais sentiment, il n’y a que du positif, et on verra ce que donne notre fin de saison avec Andrézieux."
Plus de peur que de mal pour Debuchy ! (2)
02/03 08:31
Dans la dernière édition du Progrès, Jean-Louis Gasset donne des nouvelles rassurantes de son numéro 26. L'entraîneur des Verts évoque également le cas de son capitaine et de son meilleur buteur.
"Mathieu a pris un faux appui. Je le répète depuis longtemps, je crains l’état des terrains. Jeudi, sa cheville a un peu tourné. Il a eu peur sur le coup mais ce matin, ça allait mieux. Khazri et Perrin ont eu une semaine allégée. Loïc a un petit problème au genou et Wahbi au tendon. Ils ont travaillé fortement en salle en faisant du vélo et de la musculation. Ils ont pris l’air ce matin. Le reste de la semaine, ils ont travaillé en salle où là, ils ne risquent pas de marcher dans un trou, ou avoir un faux appui."
Aït Bennasser bien inséré
02/03 08:22

Youssef Aït Bennasser s'est longuement confié au Progrès avant de défier l'OM demain soir au Vélodrome. Extraits.
"Lorsqu’on t’appelle et qu’on te demande si tu peux aider le club à essayer de se qualifier pour l’Europe, c’est plutôt motivant. On m’a super bien accueilli et très bien intégré. On a de très bons joueurs avec de l’expérience. Il faut se servir d’eux pour pouvoir aider les jeunes lors de cette fin de saison. Si on est quatrième, ce n’est pas pour rien. Ils ont montré avant, là on montre encore. On va avoir de très gros matches sur lesquels il ne faudra pas se louper.
Tout le monde pensait que l’OM était en difficulté alors qu’ils sont juste derrière nous. Ça ne va pas être facile. On sait l’engouement des supporters. C’est une bonne équipe mais qui a aussi ses failles, une équipe qui laisse beaucoup d’espaces. Lorsqu’on voit le niveau de notre attaque, on devrait s’en servir pour pouvoir les contrer. On a des joueurs de haut niveau qui pourraient aller encore plus loin. C’est en ramenant le club en coupe d’Europe qu’ils pourront peut-être le faire.
Je prends beaucoup de plaisir à m’entraîner et jouer avec cette équipe. J’aime bien comme l’équipe joue en ce moment, avec deux joueurs devant la défense. Je n’ai pas vraiment de poste défini. Je joue un peu partout au milieu, que ce soit devant la défense ou un peu plus haut dans un milieu à trois. J’apprends au quotidien aux côtés de Yann M'Vila. Il est plutôt le relanceur, je suis plutôt celui qui va créer l’espace pour Rémy ou un joueur de couloir. Lorsqu’on n’a pas la balle, j’essaye de couvrir et ratisser le plus de ballons possible.
Je fais beaucoup de séances vidéo les lendemains des rencontres avec l’entraîneur adjoint. J’essaye de m’améliorer de jour en jour car j’ai un niveau d’exigence très haut. Je ne me satisfais pas de ce que je fais, je veux toujours mieux faire. Des joueurs comme Sergio Busquets m’inspirent. On n’en parle pas beaucoup, ce sont des travailleurs de l’ombre. Je remarque de plus en plus qu’il faut beaucoup anticiper pour notamment savoir quoi faire lorsqu’on a le ballon.
Je n'ai que 22 ans mais Saint-Etienne est déjà mon 4e club après Nancy, Caen et Monaco. Ce n’est pas moi qui décide. Quand on se rend compte qu’on ne compte pas trop sur toi comme à Monaco, il vaut mieux partir. Maintenant, j’ai envie de jouer et de prendre de l’expérience. Me poser à Saint-Etienne ? Il y a plusieurs possibilités. On verra comment ça se passera en fin de saison."
Mahdi marque chez Souici
01/03 22:28


Le Stade Lavallois s'est imposé 2-1 ce soir sur le terrain de l'Entente Sannois-Saint-Gratien lors de la 24e journée de National 1. D'un plat du pied droit parfait ajusté aux 18 mètres, Mahdi Camara a ouvert le score à la 32e minute sur le premier tir cadré tango. Autre milieu de terrain prêté par l'ASSE, Rayan Souici a raté une balle d'égalisation à la 53e avant de céder sa place 20 minutes plus tard.
Vagner a bouffé du Lionceau !
01/03 22:02

Vagner a été le principal artisan de l'écrasant succès (4-0) de Nancy à Sochaux ce vendredi lors de la 27e journée de L2. Après avoir provoqué l'expulsion du Lionceau Olivier Verdon, l'attaquant cap-verdien a ouvert le score de la tête à la 72e du haut de son mètre soixante-neuf avant de délivrer une passe décisive sur le 4e pion de la bande à Alain Perrin, qui laisse la place de barragiste à son adversaire du soir !
Huard a du coeur au ventre
01/03 21:32
Ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur des U17 nationaux du QSG, Laurent Huard revient dans Le Parisien sur les problèmes cardiaques qui l'ont contraint à mettre un terme à sa carrière de joueur à l'âge de 28 ans.
"En avril 2002, je me suis écroulé à deux reprises sur le terrain d'entrainement de l'Étrat. J'ai échappé à la mort subite. On m'a diagnostiqué une dysplasie arythmogène du ventricule droit. Jouer au foot, c'était ma passion. J'ai été obligé d'arrêter. Je ne voulais pas y croire. J’ai consulté d’autres médecins, demandé des contre-expertises, en vain, le diagnostic était le même. Alors que j’étais dans la force de l’âge, j’ai dû me rendre à l’évidence. Un cardiologue m'a posé un défibrillateur automatique implantable dans la poitrine. C'est ma roue de secours.
Un an jour pour jour après l’opération, j'ai regardé à la télé le match Cameroun-Colombie, à Lyon. J'ai vu Marc-Vivien Foé s’écrouler sur le gazon de Gerland, foudroyé par une crise cardiaque. Ça m’a marqué. J’ai eu la même chose que lui et j’ai eu la chance de revenir. J’ai alors compris que j’étais un privilégié. Je peux voir ma famille grandir. On est une population qui se croit à l’abri de ces maladies, on est sportifs, en forme avec une bonne hygiène de vie. Un jeune peut avoir un accident, à vélo, mais cela paraît inimaginable sur un terrain de football !
Depuis 2002, j'ai été victime d'épisodes de tachycardie. Mais à chaque fois, mon défibrillateur se déclenche et me sauve la vie, comme cette nuit de 2012. Il faut faire avancer la recherche pour trouver l’examen idéal qui permettra de détecter tous les sportifs à risque. N’attendons pas le premier malaise. Un seul peut être fatal."
Maïga mental haut
01/03 18:21

Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020 mais prêté cette saison avec option d'achat au FC Metz, Habib Maïga (23 ans) a retrouvé la forme chez les Grenats. Ayant joué 16 matches cette saison dont 13 en tant que titulaire, le milieu de terrain ivoirien s'est confié sur la chaîne du club leader de L2. Extraits.
"Je commence à retrouver mon meilleur niveau, cela n'a pas été facile après une longue période d'absence. J'ai repris l'entraînement et la compétition après une quinzaine de matches joués par le groupe, ce n'était vraiment pas évident. C'était à moi de travailler, de bosser, de revenir à mon meilleur niveau.
La première partie de la saison dernière à Saint-Etienne s'est super bien passée, j'avais du temps de jeu et je faisais de bons matches. Après le changement d'entraîneur et de staff, ça a été un peu compliqué, raison pour laquelle je me suis retrouvé en Russie. Malheureusement, je me suis blessé dès mon premier match là-bas. Saison terminée. C'était dur ! Mais quand mentalement t'es costaud, tu traverses cette période plus vite.
J'ai vécu plein de choses, plein de trucs dans ma vie qui m'ont forgé le mental. J'ai eu une grave blessure à Saint-Etienne à l'époque où j'étais en fin de contrat. En août 2015, lors du dernier match de préparation avec la réserve, je me blesse. Fracture au C2 [ndp2 : deuxième vertèbre cervicale, nommée axis ou odontoïde]. J'apprends que c'est une saison blanche. Je tiens à remercier les dirigeants qui m'ont fait confiance, qui m'ont redonné une chance.
Alors que je m'étais blessé en Russie, Frédéric Antonetti est venu vers moi pour me faire venir à Metz. Ça fait beaucoup plaisir parce que Fred Antonetti est un personnage dans le championnat, dans le football français. Alors que tu es blessé, il s'approche de toi, il te parle, ça te motive ! Je n'ai pas hésité un seul instant. Le standing de l'entraîneur, les ambitions du FC Metz... les deux collaient !
Vous me dites que suis combattant, solide et pas maladroit dans les transitions ? Ce portrait me va. Même si je suis conscient qu'il y a des endroits où je dois m'améliorer, je suis aussi conscient de mes qualités. C'est à moi de toujours travailler pour les garder. Je ne sais même pas ce qui s'est passé dans ma tête quand j'ai marqué contre Nancy ! Je n'ai pas trop l'habitude de marquer, du coup c'est difficile de trouver une célébration. J'ai trouvé ça top de sauter dans la tribune et de célébrer ça avec les supporters.
Le dernier tiers de championnat n'a pas été facile. Tous les matches qui restent à venir vont être comme une finale. On va se concentrer toute la semaine, bien travailler pour avoir un bon résultat au Havre et ainsi de suite, on va aller crescendo, tout doucement pour arriver au sommet de la Ligue 2. J'espère bien mettre un but dans le jeu et pas de la tête, d'une frappe de trente mètres pourquoi pas, je vais essayer ! (rires)"
Le foot féminin, Bonnet aime !
01/03 15:36
Activ' Radio a diffusé ce matin une interview du coach des Vertes, Jérôme Bonnet, où celui-ci parle de son équipe, bien sûr, mais aussi du développement du football féminin.
"Je suis arrivé à Saint-Étienne en 2012 dans le cadre d'une création de poste où l'on était sur de la coordination technique et j'avais en charge les U19 Nationales. Je collaborais avec Hervé Didier, l'entraîneur de l'époque de l'équipe une. Et depuis deux ans je suis avec l'équipe une en D2 après le remplacement d'Hervé Didier.
Pour l'instant, c'est bien parti, on est dans notre tableau de marche. On a fait ce qu'il fallait jusqu'à présent pour toujours espérer cette montée. Notre championnat est un marathon, on a 13 équipes alors que l'autre poule en a 12, on a donc des matchs en plus, on a eu la redescente de deux équipes de D1 qui sont tombés dans notre groupe avec la volonté de remonter très rapidement. Il reste 2 mois de compétition, le sprint final va être lancé incessamment sous peu et notamment dès dimanche avec le départ pour Albi.
La montée, c'est l'objectif du club, celui qu'on s'est fixé avec les filles. L'année dernière effectivement on est passé à deux doigts de monter après la descente de D1 et on a à cœur de le faire cette année et on s'en donne les moyens.
J'ai la chance d'avoir un effectif qui est très jeune. J'ai des filles qui sont à l'écoute. On a 21 ans d'âge moyen. Les jeunes sont également encadrées par des filles d'expérience comme Charlotte Gauvin qui est ma capitaine, Aude Moreau, Candice Gherbi ou Audrey Chaumette, des filles qui ont connu la D1 et qui apportent cette expérience là. J'ai des joueuses de qualité qui ne demandent qu'à progresser. On a un groupe composé à peu près de 24 joueuses où j'essaie d'intégrer aussi quelques U19 afin qu'elles puissent d'une part nous apporter et qu'elles puissent prendre également de l'expérience.
La semaine se compose de 5 entraînements. On aménage bien évidemment en fonction des déplacements. Quand on fait, comme on le fera au mois de mars, 14 heures de bus dans le week end, on va les laisser un petit peu souffler. Elles ont besoin aussi de se ressourcer et d'avoir une journée off pour pouvoir bien récupérer. En pleine saison, on est à 5 entraînements les soirs de 18h30 à 20h, après le boulot pour certaines et pour d'autres après l'école ou les études.
Les joueuses ne sont pas professionnelles. Au final, on a 5 filles sous contrat et le reste sont amatrices. Elles doivent concilier, bien évidemment, leurs études, leur travail avec le sport de haut niveau et l'exigence que l'on veut mettre pour atteindre nos objectifs. Donc il y a pas mal de filles qui après leur journée de travail ou d'études viennent à l'entraînement et on se doit, nous, le staff, de prendre en compte cela pour aménager et mettre en place les séances.
Les déplacements en bus, c'est une charge de fatigue supplémentaire qui au fil de la saison se crée. Sur ce mois de mars, on va aller beaucoup du côté de Toulouse et une fois à Metz, ce qui engendre beaucoup de fatigue. On va voir avec le staff et on a déjà anticipé pour aménager et réduire le nombre d’entraînements pour leur permettre de récupérer au mieux.
Albi, c'est une équipe qui descend de D1, qui a eu une intersaison un peu agité puisque comme toute descente, il y a des joueuses qui sont parties. C’est une équipe en reconstruction, on l'avait vu au match aller. Là, elle a trouvé son rythme. C'est une équipe composée de très bonnes joueuses avec un projet de jeu qui nous ressemble. Donc c'est un match intéressant et difficile à jouer.
Le club veut que l'on soit en D1 et c'est la place que doit avoir l'AS Saint-Étienne. Les filles l'ont connu. Et c'est vrai qu'il y a une pression supplémentaire avec la Coupe du Monde qui arrive, avec la médiatisation qui est en train de naître autour du foot féminin et c'est vrai que par rapport à l'image du club qui a une forte notoriété, on se doit d'être au plus au niveau, dans l'élite.
L'AS Saint-Étienne, depuis maintenant quelques années, tend à s'améliorer en vue de continuer à développer cette section féminine pour retrouver la D1 et suivre l'évolution du foot féminin. Ça passe par des moyens financiers, ça passe par des moyens humains et également structurels.
On le voit sur le district de la Loire où le nombre de licenciées a augmenté depuis maintenant pas mal d'années. Des équipes spécifiques féminines se créent dans les clubs voisins alors qu'avant, ne serait-ce que 6 ans auparavant, il y avait l'AS Saint-Étienne et peut-être une ou deux équipes dans le département. On voit qu'il y a une recrudescence de filles qui viennent au foot et qui jouent maintenant avec les garçons. Nous, à l'AS Saint-Étienne, on a développé cette école de foot féminine avec cette structuration et le développement de cette formation. On parle de relève, on se doit d'avoir une formation qui marche puisque nous n'avons pas les mêmes moyens que peuvent avoir, par exemple, l'Olympique lyonnais ou d'autres clubs français. On se doit de bien structurer notre formation afin d'avoir des filles qui puissent intégrer cette équipe une à moyen terme ou à long terme.
La Coupe du Monde en France, c'est une bonne chose pour le foot féminin, pour ce que met en place la FFF dans cette volonté d'évolution et de développement, ça va engendrer une médiatisation forte autour du foot féminin et certainement des retombées au niveau des clubs. Et on l'espère, plus de moyens pour les clubs pour se structurer en vu de se professionnaliser.
Je pense que cela va engendrer une certaine dynamique que j'espère positive. Cela va passer bien évidemment par de bons résultats de cette Équipe de France encadrée par Corinne Diacre. Si l'Équipe de France a des résultats, on va parler d'elle et, automatiquement, ça va se répercuter, peut-être, sur le nombre de licenciées avec des retombées économique aussi pour les clubs féminins à structure exclusivement féminine et peut-être aussi pour les clubs professionnels.
Le fait d'accueillir cette Coupe du Monde, on a le soutien de la population et de tous ces supporters qui suivent malgré tout le foot féminin. Et je pense que quand on se sent soutenu, c'est une force supplémentaire. On le voit à Geoffroy-Guichard, on parle souvent du douzième homme et c'est le cas. Le fait d'organiser la Coupe du Monde en France va permettre, j'espère, une dynamique très importante pour cette équipe pour faire en sorte qu'elle puisse la gagner. En tout cas, il y a fort à faire avec des équipes bien structurées et qui font partie des équipes top mondiales comme les États-Unis ou l'Allemagne."
Plus de peur que de mal pour Debuchy !
01/03 15:23

Alors qu'il s'était fait mal à la cheville hier à l'entraînement, Mathieu Debuchy sera dans le groupe stéphanois qui tentera de mettre fin à 40 ans de disette au Vélodrome après-demain soir. C'est ce qu'a annoncé à la mi-journée son entraîneur Jean-Louis Gasset, qui bénificiera aussi des retours de Romain Hamouma et Valentin Vada mais devra se passer de Yannis Salibur pour ce match de clôture de la 27e journée de L1.
On souhaite au numéro 26 des Verts de donner la victoire à son équipe contre l'OM à la 95e minute, comme il l'avait fait il y a huit ans, mais si possible sans se blesser...
Approché par Tapie, Lubo n'est pas parti
01/03 08:49

Dans la dernière édition du Progrès, Lubomir Moravcik revient sur les approches marseillaises.
"J’étais flatté que l’OM s’intéresse à moi. Tapie est passé par un intermédiaire, l’agent Alain Migliaccio, qui est entré en contact avec le mien, Anton Ondrus. Nous nous sommes retrouvés à Lyon pour discuter dans un hôtel et j’ai eu Bernard Tapie au téléphone. On a eu une petite conversation, j’ai dit que j’étais ouvert à la discussion et il m’a répondu : "Quand je vais mettre l’argent sur la table, ton président va être convaincu". J’ai pris la décision de rester. Même si l’OM était une grande équipe. Au Vélodrome, c’était mission impossible. Par contre à Geoffroy-Guichard, on les a souvent bousculés grâce à notre public."
Comme nous l'avions rappelé dans notre rubrique éphéméride, le peuple vert avait convaincu le meneur de jeu à rester à Sainté.
"Quand j'ai vu l'inscription "Lubo, on t’aime, on t’adore, ne pars pas, tu es magique"sur le mur du terrain d'entraînement, ça m'a beaucoup touché, m'a beaucoup influencé dans mon attitude envers le club et j'ai même envisagé y finir ma carrière. C'est la raison pour laquelle j'ai prolongé mon contrat. Je sentais que les supporters me soutenaient. Je ne voulais pas les décevoir. Le public a été très important dans ma décision. Ils ont montré que le club et les joueurs qui le composent étaient très importants à leurs yeux."
Transfuges et grabuges
01/03 08:12

La Pravda du jour revient sur les retentissants départs de plusieurs joueurs de l'ASSE pour l'OM au début des années 70. Extraits.
"Tout va bien jusqu'au 6 mai 1971 et la publication dans La Tribune-Le Progrès de ce qui deviendra l'affaire Carnus-Bosquier : «Razzia spectaculaire sur l'AS Saint-Étienne. Carnus (certain), Bosquier (probable) à Marseille la saison prochaine.» En fin de contrat dans le Forez, les deux amis discutent depuis janvier avec Marcel Leclerc, mais aussi avec Roger Rocher selon Carnus : «Le problème dans cette affaire, c'est que, pour une fois, je me suis retrouvé libre et j'ai donc pu demander de l'argent. Je me suis dit que si je partais, Saint-Étienne allait être obligé de prendre un gardien de ma valeur, donc mettre de l'argent dessus. J'ai demandé cette somme au président Rocher, qui m'a répondu : "T'es pas un peu fou ? Tu peux te chercher un club." » Ce qu'il fit, embarquant avec lui son ami Bosquier qui s'était déjà heurté à l'intransigeance de son président, deux ans auparavant : «En pleine discussion pour prolonger et évoquer une reconversion, il m'avait lancé : "Tu ne veux pas venir pointer non plus ? On se revoit dans deux ans." Quand, en 1971, alors que je me retrouvais en fin de contrat, Rocher m'a proposé un chèque en blanc, je lui ai répondu qu'il savait où il pouvait se le mettre.»
Deux ans après, le défenseur n'a rien oublié donc, l'OM s'est positionné et comme le titre L'Équipe, «Leclerc-Rocher, c'est la guerre !». Surtout que, deux jours après les révélations de la presse locale, les Verts, après avoir mené 2-0, s'inclinent à domicile contre Bordeaux (3-2), sur, notamment, deux erreurs de... Carnus. Rocher est furieux, parle, en visant un peu tout le monde, de «faute grave», «de préjudice moral et financier», de «régler ça devant les tribunaux». «Cela ne m'a pas perturbé, ni l'équipe, assure l'ancien gardien de l'équipe de France (36 sélections). Le match de Bordeaux ? Pas mon meilleur, c'est vrai, mais c'est comme ça. Ce qui est sûr, c'est que si Rocher avait accepté de nous prolonger, on aurait terminé normalement le Championnat.» Non seulement, le président stéphanois ne leur offre rien, mais il les écarte du groupe après Bordeaux : «Derrière, il me fait même virer de l'école des beaux-arts où j'étudiais l'architecture, s'étrangle Bosquier. Quand on est allés vider notre vestiaire, il a demandé à Pierre Garonnaire de nous suivre. J'avais dit à Rocher : "Vous avez peur qu'on vole les armoires ? Vous êtes fatigué, vous !" Rocher planait après cinq ans de succès.»
Avec le recul, Bernard Bosquier ne pense pas que son départ et celui de Carnus aient pu influer sur la sortie de route forézienne : «Cela ne nous a pas déstabilisés, car on avait tous une mentalité irréprochable, le respect du club et des supporters.» Pour Carnus, Saint-Étienne perd le titre «car l'OM est meilleur, ils ne l'ont pas volé. Nous, nous avions tout gagné depuis quatre ans, on ne pouvait être que moins bien ». Leclerc et Rocher vont devenir totalement irréconciliables au cours de l'été 1972, encore plus meurtrier : le président marseillais, qui avait scruté le contrat de Salif Keita, remarque une clause qui lui permet de le recruter pour 10 000 francs. Une paille ! Les dirigeants du foot français dénoncent cette clause, interdite, condamnent les Verts à une amende et Keita à six mois de suspension. Qui prendra fin en novembre, le 19 exactement, jour d'un sulfureux OM-ASSE (3-1). Keita, sous ses nouvelles couleurs, est en feu, inscrit un doublé, passe devant le banc stéphanois et adresse un bras d'honneur à Rocher (nouvelle suspension pour l'international malien, au passage). Marcel Leclerc démis de ses fonctions le 30 juillet 1972 pour détournement de fonds, les dirigeants des deux clubs reprendront, par pragmatisme, des relations plus apaisées, intéressées. L'attaquant Georges Bereta en fera les frais, vendu 500 000 francs à l'ennemi marseillais en décembre 1974 pour renflouer les caisses stéphanoises. Il ne connaîtra pas l'épopée européenne en 1976."
Amavi, moins belle la vie (2)
01/03 07:51

La Provence évoque la suppléance du latéral gauche marseillais Jordan Amavi, suspendu face aux Verts pour avoir mangé trop de biscottes.
"Dans l’esprit de Rudi Garcia, le candidat naturel se nomme Hiroki Sakai. Et c’est vraisemblablement pour lui que le coach de l’OM optera dimanche face aux Verts. Latéral droit, le Japonais peut rendre service sur l’autre flanc, comme en début d’année dernière lors de l’absence d’Amavi. En 2018-19, il l’a aussi fait - avec des fortunes diverses - à Lille (3-0, le 30 septembre), contre Caen (2-0, le 7 octobre) et face à Reims (0-0, le 2 décembre). Cette solution oblige alors l’ex-technicien de la Roma à titulariser Bouna Sarr à la place traditionnelle de l’Asiatique. Aucun souci a priori, sauf qu’après avoir été aux portes des Bleus la saison passée, l’ex-Messin a faibli. Les réceptions de l’ASSE puis de l’OGCN peuvent-elles lui permettre de relever la tête ? S’il est inutile d’évoquer l’alternative "Bouba" Kamara, tant il serait aberrant de se priver de l’enfant de La Soude en charnière, restent deux autres solutions, plus extravagantes : faire reculer Lucas Ocampos d’un cran, mais celui-ci ne l’a fait que dans un 3-5-2 (à Rome et devant Dijon) ou tester Luiz Gustavo en latéral gauche. Une mission ponctuelle que le Brésilien, en manque de temps de jeu actuellement, a déjà rempli au Bayern Munich, durant plusieurs semaines, pendant l’hiver 2011, mais aussi à Hoffenheim, où il évoluait auparavant. L’idée lui plairait-elle ? On peut en douter."
Debuchy, la rechute ?
01/03 07:22
Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, le nuiméro 26 de l'ASSE a dû stopper prématurément la séance d'entraînement d'hier.
"Sur une passe un peu profonde, en voulant redresser la course du ballon pour centrer, Mathieu Debuchy a perdu son appui pied gauche. Celui-ci se déroba un peu en raison du terrain gras et tout de suite après, on le vit s’arrêter et se tenir l’articulation. Il quittait le terrain visiblement en colère, gestes à l’appui, avant d’y revenir quelques minutes plus tard, essayant de trottiner pour tester sa cheville. Mais après avoir été sollicité deux fois par un partenaire pour faire une passe, il se rendit compte que la douleur était toujours bien présente et il regagna les vestiaires tête basse. On devrait en savoir plus à son sujet ce vendredi. Il s’était blessé à cette cheville lors du match contre Bordeaux le 5 décembre 2018. Ce jeudi, manquaient à l’appel Loïc Perrin et Wahbi Khazri. On a aperçu ce dernier de l’autre côté du terrain, assis sur une glacière, ainsi que William Saliba, qui constitue le seul recours possible au poste d’arrière droit si d’aventure Debuchy venait à déclarer forfait."
Kitambala renforce Farense
28/02 23:37

Lynel Kitambala (30 ans) s'est engagé aujourd'hui jusqu'à la fin de saison (plus une année en option) avec le Sporting Clube Farense, actuellement 13e de Liga Vitalis (L2 portugaise). Pour rappel, l'ancien flop offensif de l'ASSE (0 but en 17 matches lors de la saison 201-2012) jouait la saison dernière au FC Senica (Slovaquie).
Maupay récompensé
28/02 22:19

Auteur de 22 buts et de 7 passes décisives cette saison avec Brentford, Neal Maupay a été élu ce soir joueur de l'année de Championship aux London Football Awards, cérémonie récompensant les meilleurs joueurs londoniens. L'ancien joeuur des Aiglons et des Verts a été préféré à Luke Freeman (QPR), Lee Gregory (Millwall), Karlan Grant et Lyle Taylor (Charlton).
En Premier League, Son Heung-Min (Tottenham) a été élu au détriment de son coéquipier Harry Kane mais aussi de Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal), Eden Hazard (Chelsea) et Andros Townsend (Crystal Palace).
Cabaton battu mais pas abattu
28/02 21:49

Titularisé avant-hier pour la 10e fois dans la défense de la lanterne rouge de National 1 (Drancy), Clément Cabaton (22 ans) a été défait avant-hier à domicile en match en retard de la 16e journée par le deuxième, le Rodez Aveyron Football de Nathanaël Dieng, Jérémy Mellot et David Douline. Avant de défier Marignane demain dans les Bouches-du-Rhône, l'ancien champion de France U17 s'est brièvement confié au Parisien.
"A Sainté, je pense que j’étais considéré comme un joueur prometteur quand je suis passé pro en 2016. J’ai d’ailleurs été le seul de ma génération à signer trois ans. C'était une fierté car l'ASSE est mon club de coeur, je l'avais rejoint dès l'âge de 12 ans. On m’a fait confiance mais au fil des blessures, des joueurs sont passés devant moi. Dans ce cas-là, on est un peu oublié. Je n’allais pas avoir ma chance cette saison. J’étais cantonné à jouer en réserve. Après la visite du président de Drancy à Sainté, Dominique Rocheteau est venu me parler. Il m’a dit que ce serait bien de partir jouer en National pour me montrer. Il fallait tourner la page, que je me relance ailleurs. Le maintien est un beau challenge à relever. D’autant que tout reste possible. On ne compte que trois victoires mais on n’est qu’à sept points du premier non-relégable."